LES DONNÉES DE RENDEMENT
DÉTERMINER L’ORIGINE DES PROBLÈMES DE CVC
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LES DONNÉES DE RENDEMENT
DÉTERMINER L’ORIGINE DES PROBLÈMES DE CVC

DÉTECTER ET CORRIGER LES RACCORDEMENTS CROISÉS

CanplasMD propose une gamme complète de solutions intégrées pour répondre aux besoins des ingénieurs, entrepreneurs et distributeurs de tous les secteurs du marché de la construction : commercial, institutionnel, industriel et résidentiel.



Éditorial
Nouvelles de l’industrie
À l’affût des raccordements croisés dans les bâtiments
Attirer l’attention sur les mauvaises installations dans le but de sensibiliser à la sécurité
PAR DOUG PICKLYK
Les problèmes que j’ai vus sur le terrain
Un esprit curieux et un raisonnement déductif aident à résoudre les problèmes de CVC
PAR IAN MCTEER
Chercher ce qui ne saute pas aux yeux
Le dépannage des problèmes de commande nécessite un processus méthodique
PAR CURTIS BENNETT
Retour dans le temps
Récit du dépannage d’un comptoir qui congelait les aliments au lieu de les réfrigérer
PAR DAVE DEMMA
Les rudiments des systèmes photovoltaïques
Ce que l'industrie de la mécanique doit savoir sur cette technologie en pleine croissance
PAR ROBERT WATERS
Index des annonceurs 4

6 12 16 20 23 26 29

Traditionnellement, cette édition de février est consacrée au dépannage de systèmes à la lumière des expériences acquises et des cas vécus par nos chroniqueurs chevronnés au fil des années. Il s’agit d’une bonne façon de se mettre dans l’ambiance des activités d’entretien requises par plusieurs systèmes au printemps.
D’ailleurs, vous pourriez aimer savoir que le 8 janvier dernier, à la suite de la publication du rapport sur la ventilation et la transmission de la COVID19 dans les établissements scolaires et de la santé publié par le ministère de la Santé et des Services sociaux, la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) a recommandé aux propriétaires et exploitants d’immeubles d’effectuer les opérations d’entretien suivantes sur leurs systèmes de ventilation : effectuer la maintenance des systèmes de ventilation mécanique en se référant notamment aux normes de l’ASHRAE, aux directives du fabricant ou à des guides spécialisés; veiller à ce que les grilles de ventilation ne soient pas obstruées par des objets ou des accumulations de poussières ou d’autres détritus; vérifier le bon fonctionnement de toutes les composantes mécaniques et électriques; s’assurer de la propreté des filtres en place lorsque possible ou de les remplacer selon les instructions du fabricant.
Soucieux de promouvoir les installations de plomberie réalisées dans les règles de l’art, nous vous présentons également les gagnants du concours national de photos de raccordements croisés de la WCS AWWA, dans lequel un inspecteur de la RBQ – Jean Lalanne – s’est illustré (page 12). Rappelons que ce concours fait partie d’une campagne de sensibilisation aux dangers de pollution des réseaux d’eau potable.
J’aimerais aussi attirer votre attention sur la disponibilité de la première édition du Guide de la ventilation mécanique – Conception et installation dans un ou plusieurs logements récemment publié par la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ) et la Corporation des entreprises de traitement de l’air et du froid (CETAF) – offert en version imprimée et en version électronique (détails à la page 6).
Je désire finalement préciser que malgré le report du Salon MCEE d’avril 2021 en 2023, les annonceurs pourront toujours mettre à profit notre prochaine édition pour présenter un de leurs produits ou services par le biais de notre rubrique annuelle « Des mots à votre image » : une vitrine unique à notre publication offerte à prix avantageux. Communiquez avec nous pour en savoir plus. En outre, nous vous invitons à surveiller le site www.mcee.ca, comme des activités associées au MCEE devraient se tenir au cours de l’année.


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Le magazine Plomberie, Chauffage et Climatisation est publié cinq fois par année par Annex Business Media East. Le magazine PCC est la plus importante publication francophone s’adressant aux entrepreneurs en mécanique du bâtiment du Québec et à leurs fournisseurs.
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Ce n’est que partie remise
LE MCEE REPORTÉ EN 2023
En raison de l’incertitude liée à la pandémie et à l’importance de protéger la santé des visiteurs et des exposants, les organisateurs du Salon Mécanex/Climatex/ Expolectriq/Éclairage (MCEE) ont pris la décision difficile d’annuler l’édition 2021 de l’événement qui devait avoir lieu au Palais des congrès de Montréal les 7 et 8 avril. La prochaine édition a donc été reportée en 2023. La présidente du conseil d’administration de l’Institut canadien de plomberie et chauffage (ICPC), Gail Kaufman ( Wolseley Canada ) a toutefois fait savoir que différentes activités associées au MCEE seraient offertes en 2021.
À la lumière des restrictions imposées par la pandémie de COVID19 interdisant les rassemblements de plus de 50 personnes, l’ASHRAE a décidé d’annuler l’édition 2021 de AHR Expo qui devait se tenir à Chicago, d’abord en janvier, puis en mars prochain. Les promoteurs s’orientent maintenant sur l’organisation d’un prochain événement en personne en 2022 à Las Vegas au Nevada, du 31 janvier au 2 février. Néanmoins, la conférence d’hiver de l’ASHRAE se tiendra en mode virtuel du 9 ou 11 février 2021. Les détails seront communiqués plus tard.
La Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ) et la Corporation des entreprises de traitement de

l’air et du froid (CETAF) ont publié la première édition du Guide de la ventilation mécanique – Conception et installation dans un ou plusieurs logements le 17 novembre dernier. Cet ouvrage a été réalisé dans le but d’actualiser les compétences de leurs membres et d’outiller l’industrie avec une documentation francophone adaptée au Québec. Offert en version imprimée et en version électronique sur le site de la CETAF et de la CMMTQ, ce document de référence remplace le Guide des bonnes pratiques en ventilation mécanique paru en 2014. Celui-ci a fait l’objet d’une refonte complète et a été actualisé afin de le rendre conforme aux éditions des codes et normes actuellement en vigueur. Un soin particulier a été apporté à la démonstration des différentes formules pour simplifier leur compréhension et leur application. Le nouveau Guide intègre également les exigences du chapitre I.1, Efficacité énergétique du bâtiment du Code de construction du Québec.

Dans le but de valoriser les femmes qui choisissent un métier traditionnellement masculin, la 25 e édition du concours Chapeau,
les filles! bât maintenant son plein. Rappelons que ce concours a été créé pour promouvoir la diversification des choix de carrière des filles et à encourager celles-ci à persévérer jusqu’à l’obtention de leur diplôme. Il s’adresse aux femmes inscrites à temps plein à un des programmes de formation professionnelle ou de formation technique admissibles au concours. Grâce à la contribution financière d’une vingtaine de partenaires, les lauréates se partageront près de 160 000 $ en bourses. Les candidates qui souhaitent participer au concours doivent soumettre leur candidature avant le 5 mars 2021. La remise des prix aura lieu en juin prochain.
La Commission de la construction du Québec (CCQ) a récemment adopté des propositions de modifications réglementaires afin de contrer les effets de la rareté de la main-d’œuvre sur les chantiers de construction. Afin de documenter la problématique de la rareté de main-d’œuvre dans l’industrie de la construction, la CCQ a publié une étude ainsi qu’une analyse d’impact réglementaire (comme le requiert le gouvernement), et elle a mené des sondages auprès de ses clients. De façon générale, les mesures visent à faciliter l’accès à l’industrie, à permettre l’intégration durable de la main-d’œuvre et à favoriser le maintien en emploi. Il est à noter qu’elles ne changent aucun principe établi dans la loi R-20 quant à la qualification. Cela dit, il demeure nécessaire de détenir un certificat de compétence valide pour travailler sur un chantier de construction. La voie privilégiée pour entrer dans l’industrie demeure celle de la diplomation. L’apprenti doit également compléter l’apprentissage requis avant de se soumettre à l’examen de qualification, qu’il doit réussir pour accéder au statut de compagnon. Finalement, les apprentis doivent être supervisés par un compagnon pour pratiquer leur métier.

5 puits à colonne permanente
Le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) a mis de l’avant le projet Alliance sur l’utilisation des puits à colonne permanente (PCP) en géothermie à la fin de l’année dernière. Ce projet vise à électrifier efficacement les secteurs institutionnel et commercial, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre (GES) et améliorant l’efficacité énergétique des bâtiments. Voici les partenaires du MEQ qui réaliseront successivement trois projets de démonstration dans trois écoles québécoises : Polytechnique Montréal, Hydro-Québec, le Centre de services scolaire de Montréal, le Centre de services scolaire de la Seigneurie-desMille-Îles, le Centre de services scolaire des Samares, le centre de recherche CanmetÉNERGIE de Ressources naturelles Canada, l’Université de Montréal et les entreprises Versaprofiles et Marmott Énergies. En tout, 24 activités de recherche complémentaires sont prévues dans le cadre des travaux de ce programme de recherche étalé sur cinq ans. Les premiers essais de terrain ont été réalisés à l’école primaire de la Clé-des-Champs à Mirabel. Les travaux de recherche sont pilotés par Philippe Pasquier – professeur à Polytechnique Montréal et titulaire de la Chaire de recherche en géothermie sur l’intégration des PCP dans les bâtiments institutionnels – assisté par une équipe de 10 chercheurs. En s’enfonçant dans le sol jusqu’à 500 mètres de profondeur et en utilisant directement l’eau souterraine, les PCP permettent d’éviter la contrainte d’espace qui vient souvent freiner l’adoption de solutions géothermiques.

Centre de foire de Québec – entrée gratuite
QUÉBÉCOISES SONT DE RETOUR – 6 ET 7 MAI 2021
Les nouvelles dates pour la 16e édition des Olympiades québécoises ont été fixées au 6 et 7 mai 2021. Un plan sanitaire est déjà en élaboration, et toutes les mesures seront mises en place pour respecter les consignes gouvernementales. Compétences Québec insiste sur l’importance de valoriser et promouvoir les métiers spécialisés chez nous. Des cérémonies aux compétitions, l’événement sera entièrement repensé pour favoriser la diffusion la plus large possible du seul concours québécois dédié à la formation professionnelle et technique. Une nouvelle plateforme de gestion des demandes d’admission en formation professionnelle (FP) a été développée : AdmissionFP. Cette plateforme servira également d’outil de promotion. Afin de continuer à dynamiser l’image de la FP dans toutes les régions et de promouvoir les métiers spécialisés, plusieurs campagnes de communication sont en cours : sur les réseaux sociaux (hiver 2021) et sur Internet (hiver 2021). Des trousses promotionnelles ont aussi été envoyées aux établissements du réseau de la formation professionnelle. De plus, en partenariat avec le Secrétariat à la condition féminine du Gouvernement du Québec, Compétences Québec met en lumière les parcours de 24 Pionnières de la compétence qui ont choisi un métier traditionnellement masculin.
Au tournant de l’année, le gouvernement du Québec a annoncé avoir signé un accord pancanadien de conciliation sur les codes de construction, lequel vise à uniformiser les exigences en vigueur partout au Canada. Cet
accord comprend tous les codes de construction s’appliquant au Québec dans les domaines du bâtiment, de la plomberie, de la prévention des incendies et de l’efficacité énergétique. Aux dires du gouvernement, cet accord vise entre autres à augmenter la mobilité de la main-d’œuvre entre les provinces (facilitée par l’application de normes unifiées) et réduire les coûts pour les entreprises qui souhaitent vendre leurs biens et leurs services ou construire des bâtiments à différents endroits au Canada. Il est à noter que tous les codes concernés par cet accord seront disponibles gratuitement. En outre, les travaux entourant cet accord sont coordonnés par la Table de conciliation et de coopération en matière de réglementation (TCCR) créée en vertu de l’Accord de libre-échange canadien (ALEC).

Le fabricant de tuyauteries thermoplastiques IPEX a récemment ajouté le système d’évacuation des gaz souterrains RadonX en PVC à sa gamme de produits. Spécialement conçu et testé pour répondre au besoin de collecter et d’évacuer le radon d’une construction de faible hauteur, le système RadonX se compose de tuyaux à parois perforées et pleines, de raccords, de colles et d’accessoires de raccordement fabriqués selon des normes strictes en matière de qualité, de rendement et de dimensions. Le radon est un gaz incolore et inodore
qui se forme naturellement dans le sol, et dont la concentration à l’intérieur d’une maison peut atteindre des niveaux risqués pour la santé. Selon Santé Canada (www.canada.ca/ fr/sante-canada – recherche avec « Occupe-toi du radon »), plus de 3000 personnes succomberaient chaque année aux suites d’un cancer du poumon causé par le radon au pays.

NOUVEAU PARTENARIAT ENTRE L’APCHQ ET RÉNOASSISTANCE PAR DESJARDINS
L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) et RénoAssistance par Desjardins ont conclu un partenariat d’envergue à la mi-novembre visant à faciliter les projets de rénovation résidentielle, lesquels s’avèrent de plus en plus nombreux au Québec. En effet, depuis une quinzaine d’années, les Québécois dépensent plus d’argent en rénovation résidentielle qu’en construction neuve. L’APCHQ prévoit d’ailleurs une nouvelle hausse de 16% des investissements en rénovation en 2021 dans la province, lesquels devraient atteindre un record de 15,8G$. Selon un communiqué émis par les deux organisations, l’approche unique de RénoAssistance est reconnue comme la meilleure de l’industrie dans l’accompagnement de la clientèle résidentielle et commerciale à travers toutes les étapes d’un projet de rénovation. Son offre de services consiste à fournir aux consommateurs des soumissions d’entrepreneurs de confiance, vérifiés à 360 degrés, et un accompagnement tout au long du
projet. Pour sa part, et avec ses 18 000 membres, l’APCHQ regroupe le plus grand bassin d’entrepreneurs parmi lesquels plusieurs sont spécialisés en rénovation. Ce partenariat promet donc une relation gagnant-gagnant pour l’industrie de la rénovation au Québec. Les consommateurs qui souhaitent trouver directement un entrepreneur pourront continuer de consulter le répertoire propulsé par l’APCHQ : trouverunentrepreneur. com. Par contre, ceux qui préfèrent être accompagnés par un conseiller en rénovation dans les différentes étapes de leur projet avec un service « gants blancs » pourront opter pour RénoAssistance par Desjardins. Il s’agit d’une offre complémentaire de solutions pour l’ensemble des projets de rénovation.

FAIT L’ACQUISITION DE POWRMATIC DU CANADA
C’est avec enthousiasme que Groupe Deschênes inc. ( GDI ) a annoncé l’acquisition de Powrmatic du Canada à la fin de l’année dernière : un distributeur renommé de fournitures résidentielles, commerciales et industrielles pour les marchés du CVC, de l’électricité et des foyers. L’entreprise exploite six succursales situées à Montréal, Québec, Ottawa, Toronto, London et Halifax, et compte de plus de 100 personnes qualifiées. François
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Deschênes, président et chef de la direction de GDI a souligné que cette acquisition s’inscrivait parfaitement dans leur stratégie de développement et de croissance pancanadienne. « Comme cette compagnie réussit déjà très bien, aucun changement n’est prévu à court terme. » Powrmatic devient la treizième unité d’affaires de GDI , et elle continuera ses activités sous la direction de son président, Claude Lapierre, épaulé par toute son équipe. Ce dernier s’est dit d’ailleurs enthousiasmé par ce changement de main. « Une page d’histoire se tourne après 75 ans avec la famille Stamm. Nous croyons que GDI , avec toutes ses ressources et son expertise, nous aidera à poursuivre notre croissance et à atteindre de nouveaux sommets. »
La direction de Groupe Mectra – représentant de produits en mécanique du bâtiment – qui exploite son siège social à Terrebonne a annoncé avoir conclu l’acquisition de l’agent manufacturier spécialisé en plomberie Les agences Lambert et Bégin inc. en tout début d’année. « Cette transaction, qui marque notre histoire, coule de source en raison de nos complémentarités. En effet, la réputation, la culture d’entreprise et l’engagement du personnel de Lambert et Bégin , combinés aux nôtres, viennent bonifier notre offre d’affaires sans la dénaturer », a commenté Steve McCrary, président de Mectra . Un communiqué annonçant la nouvelle précise que les fondateurs de l’agence – Stephan Lambert et Daniel Bégin –ainsi que leur partenaire de longue date, Philippe Jolicoeur, veilleront avec leur équipe à poursuivre leurs activités tout en y ajoutant les gammes de produits Mectra . L’ensemble des effectifs sera sous la direction générale 10
• Trouver un grossiste • Vous abonner ou signaler un changement dans votre dossier

Conçu pour un pompage vertical jusqu’à 32 pieds (hauteur à débit nul : 53 pi)*
Peut traiter des eaux grises jusqu’à 194 °F en provenance de plusieurs appareils
Moteur(s) de 2 HP pour évacuer les eaux grises des cuisines et des machines à laver commerciales, etc.*
Peut gérer des liquides hautement acides, comme le système s’active avec des pressostats à l’air
*avec le système duplex
de Jean-François Bélisle et du viceprésident Christian Hudon.

Des cloisons au standard de demain
ZURN FAIT L’ACQUISITION DE
À la fin de l’année dernière, le fabricant de solutions de plomberie Zurn a conclu un accord pour acquérir le fournisseur de cloisons et de casiers pour toilettes Hadrian inc . dans le but d’offrir aux propriétaires d’immeubles une solution complète en matière de toilettes, et d’accélérer sa stratégie visant à devenir le principal fournisseur
suite de la page 8
de solutions de bâtiments intelligents. Par voie de communiqué, la compagnie a fait valoir que les cloisons Hadrian complétaient parfaitement bien son offre d’appareils sanitaires sans contact, de sèche-mains et de produits intelligents. Elle a indiqué que cette combinaison gagnante contribuera à établir le nouveau standard des salles de bains sûres, hygiéniques et connectées de demain. Fondée en 1983, Hadrian a connu une croissance progressive jusqu’à exploiter quatre installations nord-américaines à la fine pointe de la technologie. Elle a développé des innovations telles que des options d’intimité accrues dans les toilettes et des finis antigraffiti.
Le distributeur de produits de CVC/R Groupe Master de Boucherville a annoncé avoir fait l’acquisition de l’entreprise albertaine Soper’s Supply Ltd. spécialisée dans la vente et la
distribution de moteurs électriques, de ventilateurs, de souffleries et de pompes. Selon Master, cette compagnie figure parmi les plus importants distributeurs de moteurs dans le domaine du CVC/R au Canada. Elle sert le territoire de l’Ouest canadien à partir de ses succursales de Winnipeg, Edmonton, Calgary, Surrey et Vancouver. Louis St-Laurent, chef de la direction de Groupe Master , a indiqué que ce nouveau partenariat constituait une fantastique occasion de diversification pour Master . « Cette association représente une formidable opportunité d’enrichir notre offre de produits au plus grand bénéfice de l’ensemble de la clientèle dans tout notre réseau, de l’Atlantique au Pacifique. »
FLEXTHERM ACQUIS PAR GROUPE STELPRO
Le fabricant de solutions de chauffage intégrées Groupe Stelpro de SaintBruno-de-Montarville est heureux d’annoncer l’acquisition de Flextherm


Les robinets à capteur EZ Gear offrent fiabilité, précision et efficacité à vos toilettes commerciales. Grâce à la double action de la cartouche à disque céramique et du fonctionnement par engrenage du moteur, ils sont plus performants et plus durables que les robinets à commande solénoïde. Ils détectent intuitivement l’utilisateur sans délai, avec jet modéré et sans gaspillage d’eau.
Préparez-vous à la prochaine génération de robinets à capteur avec la technologie EZ Gear.
Vous pouvez vous attendre à un rendement sans tracas pendant 20 ans et plus.
– un chef de file de l’industrie des planchers chauffants électriques fondée en 1991 par Philippe Charron – lequel a littéralement révolutionner l’industrie des planchers chauffants en développant et faisant certifier des câbles chauffants qui s’installent directement sur le contreplaqué. Selon un communiqué émis récemment, Flextherm conservera une structure indépendante de Stelpro , et la production sera maintenue à l’usine de Longueuil. Les gammes de produits Flextherm, True Comfort et Flexdeco seront toujours offertes dans leurs canaux de distribution respectifs, et le service sera assuré par les mêmes équipes d’experts des ventes et du service à la clientèle en place. « C’est avec enthousiasme que nous envisageons le déploiement du plein potentiel des synergies entre le Groupe Stelpro et Flextherm , en s’appuyant sur des valeurs communes telles que la production au Québec, l’innovation continue et de hauts standards de qualité et de service », a déclaré Yves Chabot, président du Groupe Stelpro .

CHEZ
Le fabricant et distributeur CB Supplies a récemment annoncé la nomination de Michael Boudreau au poste de vice-président Ventes et marketing. Précédemment en poste chez Armstrong Fluid Technology , M. Boudreau cumule plus de 30 ans expérience dans l’industrie de la plomberie. Ingénieur de formation, il siège présentement au comité de chauffage hydronique de l’Institut
canadien de plomberie et de chauffage (ICPC) à titre de deuxième vice-président. Il est à noter que les produits de CB Supplies sont distribués au Québec depuis les installations de Montréal.
L’agent manufacturier et distributeur d’équipement de plomberie, de chauffage et d’architecture Les Entreprises Roland Lajoie inc. est heureux d’annoncer son partenariat d’affaires avec InSinkErator depuis le mois de novembre, grâce auquel sa clientèle peut désormais compléter ses projets de cuisine avec un broyeur moderne, puissant et ultrasilencieux et un distributeur instantané d’eau chaude/froide haut de gamme. Cumulant plus de 35 ans d'expérience, rappelons que Lajoie est reconnue dans l’industrie pour son expertise en spécification de produits, ses servicesconseils et son soutien supérieur à la clientèle.

Les Usines Giant inc. fabriquent une gamme complète de chauffe-eau résidentiels et commerciaux - électriques, au gaz et au mazoututilisant les meilleurs matériaux bruts disponibles au Canada. Nos usines, équipées de machines à la fine pointe de la technologie, nous permettent de révolutionner l’industrie avec des produits compétitifs qui répondent aux besoins quotidiens des consommateurs en eau chaude !


PAR Doug Picklyk

Photo gagnante, catégorie Inspecteur : dispositif d’isolation du bâtiment à plusieurs logements installé sur le côté et bloqué d’accès par les robinets des colonnes montantes.
Pour la sixième année consécutive, la section de l’Ouest canadien de l’American Water Works Association (WCS AWWA) a organisé son concours national annuel de photos de raccordements croisés ( Bad and Ugly ). Lancé en 2014, ce concours s’inscrit dans le cadre d’une campagne visant à accroître la sensibilisation aux dangers potentiels des raccordements croisés se trouvant dans des réseaux d’eau potable au Canada. Administré par le comité de contrôle des raccordements croisés de la WCS AWWA, le concours vise également à éduquer les représentants de l’industrie de l’eau sur le terrain.
La section de l’Ouest canadien de l’AWWA comprend tous les membres résidant ou exploitant des activités commerciales en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, dans les Territoires du Nord-Ouest et dans le territoire du Nunavut. Les autres sections de l’AWWA à travers le pays comprennent la section du Québec (SQ-AWWA, Réseau Environnement) et de l’Ontario (OWWA), ainsi que les provinces de l’Atlantique (ACWWA) et la Colombie-Britannique/Yukon (BCWWA).
Le concours annuel des raccordements croisés de la

Photo gagnante, catégorie Contrôleur : dispositif antirefoulement installé à l’envers avec son orifice de détente de pression orienté vers le haut plutôt que vers le bas.
WCS AWWA attire des photos de partout au pays. Cette année encore, le comité a décerné deux prix : catégorie Inspecteur/organisme de régulation et catégorie Contrôleur de dispositifs antirefoulement. Les lauréats dans ces deux catégories proviennent respectivement du Québec et de l’Alberta cette année.
CATÉGORIE INSPECTEUR
Le gagnant 2020 dans la catégorie Inspecteur est Jean Lalanne, inspecteur en contrôle des raccordements croisés à la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). La photo qu’il a soumise a été prise dans un nouveau bâtiment de trois étages abritant 12 logements. Le propriétaire et l’entrepreneur général ne voulaient pas que l’entrée d’eau principale soit située dans un des logements.
Face à ces restrictions, le plombier a décidé de dissimuler le robinet d’arrêt et le dispositif antirefoulement (DAr) à l’entrée d’eau – dans un couloir sous l’escalier – et d’installer dans la même fosse de retenue (sans conduit d’évacuation) les quatre robinets
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Systèmes de tuyauteries d’eau potable AquaRiseMD 1-866-473-9462
des colonnes montantes. La figure 1
FIGURE 3

Oillustre cette (mauvaise) installation. Étant donné que tous ces dispositifs ont été installés dans la séquence de la construction, il en a résulté que les robinets des colonnes montantes bloquaient l’accès aux DAr et au robinet d’arrêt de l’entrée d’eau. De plus, le DAr a été installé sur le côté pour faire plus de place aux robinets des colonnes montantes.
Après discussion avec l’inspecteur en plomberie, l’entrepreneur en plomberie a admis qu’il s’agissait d’une très mauvaise installation. Le montage a été refait correctement sous l’escalier et avec un panneau d’accès. La solution finale respectait l’exigence de l’entrepreneur général et du propriétaire de garder l’accès à l’extérieur des logements et, encore plus important, respectait le code. Pour sa photo de mauvaise installation, M. Lalanne a reçu une carte-cadeau de 100 $ des fabricants de dispositifs antirefoulement de la part du comité de la WCS AWWA. Il a toutefois décidé de l’offrir à Centraide pour la fondation du diabète.
CATÉGORIE CONTRÔLEUR
Le gagnant 2020 dans la catégorie

n considère comme raccordement croisé tout raccordement réel ou potentiel entre un réseau d’eau potable et toute source de pollution ou de contamination qui pourrait y refouler. Le refoulement est pour sa part défini comme un écoulement dans le sens inverse du débit attendu dans un réseau de distribution d’eau potable. Il existe deux types de refoulement : le contre-siphon et la contre-pression.
Le contre-siphon est causé par une pression négative dans la tuyauterie d’alimentation, possiblement en raison de la rupture d’une conduite d’eau (comme illustrée sur la photo) ou en raison d’une utilisation élevée d’eau, comme lors de la lutte contre un incendie ou lors du rinçage d’une conduite. La contre-pression est causée chaque fois qu’un réseau d’eau potable est raccordé à une source d’alimentation non potable dont la pression s’avère plus élevée, comme dans le cas d’un réseau relié à une chaudière, d’un laveauto à haute pression ou d’un réseau d’alimentation en produits chimiques dans une installation industrielle.
Dans ces situations, un certain type de dispositif antirefoulement doit être installé et entretenu au point de raccordement croisé afin de protéger le réseau potable de toute contamination potentielle.
Contrôleur de dispositifs antirefoulement est Shayne Makin, plombier chez DMT Mechanical à Lethbridge en Alberta. La photo qu’il a soumise a été prise dans un bâtiment où il testait des dispositifs antirefoulement. Il a remarqué que l’orifice de détente de pression de l’un des dispositifs était installé à l’envers ( figure 2).
Le client a été informé de l’irrégularité, laquelle a entraîné une défaillance automatique lors du contrôle. Un nouveau dispositif a été installé et le problème a été corrigé. Pour sa photo de mauvaise installation, M. Makin a reçu un nouveau manomètre différentiel d’ Apollo Valves .
PROMOTION DE LA PRÉVENTION
Dans le communiqué annonçant les lauréats 2020, le comité de la WCS AWWA a déclaré : « Nos représentants, inspecteurs, plombiers et contrôleurs de dispositifs antirefoulement de l’industrie de l’eau partagent tous la responsabilité de protéger nos approvisionnements en eau. Des raccordements croisés existent et ils sont susceptibles de contaminer ou de polluer notre eau potable. Faisons de
notre mieux pour trouver et corriger ces raccordements croisés avant qu’ils fassent des dommages. »
Le comité a exprimé sa gratitude à tous les inspecteurs et contrôleurs de dispositifs qui ont soumis des photos de mauvaises installations dans le cadre du concours Bad and Ugly 2020. Il a également remercié les fabricants de dispositifs antirefoulement Conbraco, Watts et Zurn pour avoir fourni gracieusement les prix du concours. Pour ceux qui souhaitent participer à l’édition 2021 du concours, rendezvous sur le site www.wcsawwa.net, et cliquez sur l’onglet « Cross Connection Control ».
NOTE : Pour plus d’informations sur la formation et la certification relatives au contrôle des raccordements croisés, visitez la section AWWA de votre région : Québec (www. reseau-environnement.com/secteurs/eau/ awwa/), Ontario (www.owwa.ca), provinces de l’Atlantique (www.acwwa.ca/), provinces du Centre (www.wcsawwa.net), ColombieBritannique/Yukon (www.bcwwa.org).
Doug Picklyk est rédacteur en chef du magazine Heathing Plumbing Air Conditioning (HPAC) et directeur de contenu du présent magazine.
Le choix vous appartient. Que vous préfériez les boîtiers à ailettes allongées o rant une capacité de refroidissement du moteur plus e cace ou les boîtiers en fonte robuste traditionnels, Liberty Pumps fabrique fièrement les pompes de puisard les plus fiables de l’industrie pour les professionnels de la plomberie.
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Modèle 237





• Un cordon d'alimentation à connexion rapide
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PAR IAN McTEER
Nous faisons tous des erreurs, personne n’est parfait! Voilà un refrain si commun qui illustre apparemment une vérité humaine universelle. Néanmoins, toute erreur implique des conséquences. Par exemple, ce matin j’ai mal saisi le code NIP de mon ordinateur deux fois de suite (les majuscules étaient activées), et j’ai été verrouillé pendant une demi-heure : erreur mineure = conséquence mineure.
Les erreurs commises mènent inévitablement à un problème. Ce problème peut engendrer une conséquence mineure – comme mon erreur de frappe – ou une conséquence de plus grande importante : du simple « aïe » à des dommages matériels, des blessures ou même la mort. Dans le monde du CVC, éviter les problèmes signifie de minimiser les erreurs en optant pour un contrôle de la qualité rigoureux. Prendre le temps de sélectionner l’équipement qui convient le mieux, l’installer et le mettre en service correctement, et l’entretenir selon les recommandations s’avèrent à mon avis la meilleure façon de procéder pour éviter les problèmes.
S’il est vrai que la qualité du travail n’est malheureusement pas la priorité de certains entrepreneurs, il est également très vrai que les propriétaires d’équipement ont trop souvent une attente irréaliste du produit (peut-être en raison d’une erreur de communication) ou abusent des systèmes de CVC par manque d’entretien. J’ai appris depuis longtemps à ne jamais me ranger du côté de l’entrepreneur ou de l’utilisateur de l’équipement. Mon travail consiste à comprendre pourquoi l’équipement cause tant de problèmes (secret d’initié : l’équipement est parfois la cause du problème).
Dans le cadre de cet article, laissez-

« Dans la plupart des litiges impliquant un système de CVC, trois parties sont en cause : l’entrepreneur, l’utilisateur et – la partie silencieuse – l’équipement. »
moi vous décrire deux situations qui sont montées en escalade, rendant les utilisateurs furieux et les entrepreneurs frustrés, tous deux en guerre contre ce qui semblait être un équipement défectueux.
PROBLÉMATIQUE
En 2006, notre gouvernement a décidé que les climatiseurs résidentiels biblocs devaient désormais fournir une efficacité minimale de 13 SEER. Je suis tout à fait pour l’efficacité, cependant, cette exigence particulière a eu une conséquence inhabituelle dans la mesure où de nombreux tandems d’unités extérieures et de serpentins intérieurs nécessitaient maintenant un système de détendeur thermostatique pour répondre aux nouvelles exigences. Je suis devenu un champion des détendeurs thermostatiques depuis que j’ai appris comment ils fonctionnaient. Néanmoins, les
acteurs de l’industrie étaient d’avis que les tubes capillaires et les pistons doseurs faisaient un travail acceptable à un prix beaucoup plus bas. Par conséquent, les détendeurs s’avéraient rarement utilisés dans les applications résidentielles (jusqu’en 2006).
Beaucoup trop d’entrepreneurs et de techniciens avaient oublié ou ignoraient les différences subtiles d’exigences de charge et les techniques de dépannage entre les différents appareils. Ajoutez à cela qu’au même moment, certains détendeurs thermostatiques ont fait leur apparition sur le marché avec des défauts de fabrication : diaphragmes défectueux, ampoules de capteur non étanches et même dessiccant contaminé à l’intérieur de l’ampoule du capteur.
Tous ces défauts ont provoqué la défaillance du détendeur en position fermée ou partiellement fermée, conduisant à un diagnostic de surchauffe trop élevée. Des



bulletins de service d’entretien ont été publiés pour décrire le problème, précisant les numéros de modèle, les dates de fabrication et les guides de dépannage. Néanmoins, une fois que les mauvaises nouvelles ont commencé à se répandre dans la communauté du CVC, trop souvent des vannes – et même des serpentins d’évaporateur entiers – revenaient pour des échanges sous garantie, tous accusés de surchauffe élevée.
Un jour, j’ai reçu un appel de notre service des pièces. Un technicien était au comptoir en attente de son quatrième détendeur thermostatique de remplacement pour la même unité. Le préposé au comptoir m’a précisé que la date du troisième détendeur ne se situait pas dans la plage du bulletin de service d’entretien. Je lui ai alors suggéré de donner un autre détendeur au technicien, et lui dire que j’irais le rencontrer sur son site.
À l'arrivée sur le chantier par une chaude journée d’été, il n’y avait pas de technicien, juste un propriétaire furieux qui m’a dit que l’entrepreneur installateur n’était plus le bienvenu, précisant que son ancien système – récemment envoyé au recycleur –fonctionnait, lui, au moins.
Entrant dans sa deuxième semaine sans climatisation, et sans avenue de solution de rechange maintenant qu’il avait licencié l’entrepreneur, le client frustré m’a permis d’inspecter le travail. La charge du système avait été retirée afin que le technicien puisse installer le troisième détendeur de remplacement du serpentin de l’évaporateur. J’ai remarqué que l’intérieur du raccord
femelle en laiton ouvert dans le boîtier du serpentin de l’évaporateur contenait une petite quantité d’huile de compresseur d’une teinte brunâtre et d’aspect granuleux – ce qui n’était pas de bon augure (voir figure 1 ).
J’ai extrait la crépine du filtre à l’intérieur du raccord ouvert à l’aide d’un petit tournevis (non recommandé, utilisez plutôt un outil de type pic à glace). Oui, il y a une crépine amovible là (voir figure 2 )!
La crépine contenait suffisamment de saleté et de débris pour créer un blocage substantiel. L’apparence de surchauffe élevée n’était donc pas surprenante (voir figure 3 ). Comme le technicien était au courant du bulletin de service d’entretien impliquant une problématique avec certains détendeurs, dans son esprit, tous les modèles s’avéraient suspects.
J’ai appris que le propriétaire avait demandé à l’installateur de placer l’unité dans un endroit différent de l’emplacement d’origine. L’ensemble de conduites d’interconnexion devait être acheminé sous une terrasse fermée. L’équipe d’installation n’a pas pris la précaution de boucher la conduite avant de la passer dans la saleté sous la terrasse. Résultat : les conduites de liquide et d’aspiration ont ramassé des débris. En fin de compte, nous avons demandé à un autre entrepreneur de remplacer tout le réseau sans frais pour le propriétaire. Problème résolu!
2- MAUVAISE FOURNAISE
Dans la plupart des litiges impliquant un système de CVC, trois parties sont en cause : l’entrepreneur,
l’utilisateur et – la partie silencieuse –l’ équipement. Dans le cas que je vous présente maintenant, ma principale préoccupation m’a amené à prendre le parti des produits installés. Cette situation présentait tous les signes d’un problème sérieux basé sur une mauvaise communication de toutes parts : erreurs d’installation, absence de mise en service et, même, défaut de la municipalité à saisir le vrai problème au moment de l’occupation. Il s’agissait d’une autre journée chaude d’été. Cherchant une personne habilitée à résoudre son problème, le propriétaire (un comptable à la retraite) avait parcouru les répertoires de l’industrie du CVC pour finalement aboutir sur mes coordonnées. Une fois en ligne avec moi, le propriétaire m’a informé qu’une mise en demeure serait bientôt envoyée pour demander réparation relativement au rendement de chauffage et de climatisation extrêmement médiocre de son tout nouveau système de conditionnement de l’air.
L’aîné en question vivait dans une maison de ville spacieuse au coeur d’un nouveau lotissement, laquelle comportait un loft avec des fenêtres orientées vers l’ouest et un sous-sol partiellement aménagé.
« Je vais organiser une rencontre avec vous et l’entrepreneur », lui ai-je dit. « Pas question! L’entrepreneur n’est pas le bienvenu ici. Son technicien s’est présenté plusieurs fois, et les problèmes n’ont pas été corrigés. C’est pourquoi je vous appelle aujourd’hui », a-t-il répondu.
J’ai réussi à faire venir un technicien qualifié d’une autre entreprise sur le site. Le propriétaire nous a permis d’inspecter le système. Compte tenu de la taille de la maison, loft optionnel inclus, et de ses grandes fenêtres, j’ai pensé que le climatiseur de deux tonnes aurait pu être sousdimensionné pour l’application. Il était fonctionnel, mais la température ambiante et le niveau d’humidité n’atteignaient pas un niveau de confort acceptable. Nous avons constaté que le système de refroidissement utilisait un serpentin d’évaporateur non compatible avec AHRI, ce qui, techniquement parlant, ne présentait pas un problème majeur. Lors d’une deuxième visite, nous avons quand même remplacé le serpentin de l’évaporateur par un composant compatible.
Lors de notre investigation, nous n’avons pas trouvé la soufflante de la fournaise et celle de l’échangeur de chaleur secondaire recouvertes de poussière de cloison sèche. Nous avons néanmoins nettoyé la fournaise, réglé correctement la charge du système et déterminé (sans documentation) que l’écoulement d’air vers le loft devrait être adéquat, car le propriétaire nous avait dit qu’il n’y avait pratiquement pas d’air qui s’y rendait auparavant. Problème résolu, ai-je pensé!
Au cours de l’une des nombreuses visites du technicien de service d’entretien de l’entrepreneur chargé de l’installation, le propriétaire a appris, et à juste titre, que les systèmes de climatisation fonctionnent mieux lorsque les rideaux sont maintenus fermés dans les fenêtres pendant la journée.
Ne voulant pas gâcher sa vue, le propriétaire a dépensé des milliers de dollars pour installer une pellicule miroir autocollante sur les vitres. Malheureusement, je dirais que l’effet de cet ajout a permis une amélioration au mieux minime. En fait, tous nos efforts n’ont apporté que des améliorations de confort mineures. Le propriétaire a même fait installer des rideaux dans les fenêtres exposées au sud et à l’ouest pour réduire davantage le chauffage passif.
« Une copie plastifiée du plan de chauffage approuvé contenant le calcul de la charge et les valeurs de débit d’air pièce par pièce devrait être livrée avec chaque installation résidentielle. »
Retour à la case départ. J’avais remarqué quelque chose à propos des conduits lors de ma première visite : i ls me semblaient beaucoup plus gros que ce que nécessite une fournaise de 60 K Btu/h et un climatiseur de 2,0 tonnes.
Il n’y a aucune bonne raison de surdimensionner le réseau de conduits. Aucun entrepreneur ne dépenserait des dollars supplémentaires en tôles inutiles. J’ai donc suggéré de parler à l’inspecteur en bâtiment. Je voulais voir le plan de CVC qui avait été approuvé pour cette maison. La municipalité a accepté à contrecœur d’envoyer un inspecteur avec les plans, après quoi nous avons découvert que la capacité de la fournaise aurait dû être de 80 K Btu/h et celle du climatiseur de 2,5 tonnes. Comment une telle erreur a-t-elle pu se produire?
Je sais que l’entrepreneur n’avait pas l’intention d’installer du matériel sous-dimensionné. Voici ma théorie sur la question : le lotissement résidentiel comportait des bungalows jumelés de taille similaire. Certains modèles incluaient l’option loft nécessitant un système de CVC plus performant.
Ayant moi-même commencé ma carrière dans le domaine du CVC en livrant des fournaises et des conduits sur des chantiers de construction de maisons neuves, je peux attester que certains logements en construction sont mal identifiés ou que les renseignements relatifs à la livraison sont incomplets. Quoi qu’il en soit, je soupçonne que l’équipe de livraison a apporté les bons conduits, mais le mauvais équipement.
Quelque part dans le lotissement, et encore à ce jour, il y a une unité sans loft qui possède une fournaise et un climatiseur surdimensionnés, pour lesquels personne ne s’est jamais plaint. Et comme que les modèles de fournaise d’une capacité de 60 K et 80 K Btu/h sont assemblés dans le
même boîtier (d’exactement la même taille), les installateurs de tôlerie ont simplement branché l’unité de 60 K sur place aux conduits qu’ils ont trouvés dans le sous-sol. Ni les installateurs ni le technicien qui est venu plus tard ne pouvaient savoir que l’équipement n’ était pas le bon. À la lumière de cette situation, on comprend que malgré les efforts renouvelés du technicien, il n’arrivait jamais à satisfaire le propriétaire.
J’ai longtemps pensé qu’une copie plastifiée du plan de chauffage approuvé contenant le calcul de la charge et les valeurs de débit d’air pièce par pièce devrait être livrée avec chaque installation résidentielle. Ces informations s’avèrent un guide inestimable pour la réalisation d’une mise en service dans les règles de l’art, du dépannage éventuel de l’équipement, des rénovations potentielles ou des ajouts futurs à la maison.
Si de telles données avaient été à ma disposition, l’erreur aurait peut-être été corrigée plus tôt, ce qui aurait épargné au propriétaire d’innombrables heures de frustration et de dépenses. Au moins, l’équipement a été remplacé sans frais pour le propriétaire, mais quand même deux ans après les faits.
Un problème résulte souvent de plusieurs erreurs : certaines malheureusement issues de négligence ou d’insouciance. En outre, si certaines se corrigent assez facilement, d’autres ont des conséquences très fâcheuses et coûteuses. Ainsi, apprendre de ses erreurs est une chose, mais ce qu’on fait ou qu’on ne fait pas pour y remédier fait toute la différence.
Ian McTeer est un consultant en CVC comptant 35 ans d’expérience dans l’industrie. Plus récemment, il était représentant sur le terrain pour Trane Canada DSO. M. McTeer est mécanicien en réfrigération et technicien gazier, classe 1
DOLCECLIMA®
AIR PRO 14 AC
Capacité de refroidissement : 14 000 Btu/h
Niveau sonore : 64 dB (A)
EER : 9,9
COP : 2,76 (1)
Frigorigène : R-410A
Télécommande multifonction : commande sans fil
Affichage : ACL
Minuterie : 24 h
Extras : poignées latérales pratiques, volets motorisés et roulettes (pour un déplacement sans effort d’un local à l’autre)
DOLCECLIMA®
AIR PRO 14 HP
Capacité de refroidissement : 14 000 Btu/h
Niveau sonore : 64 dB (A)
EER : 9,9
COP : 2,76 (1)
Frigorigène : R-410A
Télécommande multifonction : commande sans fil
Affichage : ACL
Minuterie : 24 h
Extras : poignées latérales pratiques, volets motorisés et roulettes (pour un déplacement sans effort d’un local à l’autre)
LE CONFORT À LA MAISON


DOLCECLIMA® COMPACT
Capacité de refroidissement : 10 000 Btu/h
Niveau sonore : 62 dB (A)
EER : 8,47
COP : 2,76 (1)
Frigorigène : R-410A
Collecteur de condensats automatique : pas de réservoir
Télécommande multifonction : commande sans fil
Affichage : ACL
Minuterie : 12 h
Extras : poignées latérales pratiques et roulettes

PAR CURTIS BENNETT
Ma femme me dit souvent que je manque de nuance, et dans sa bouche, ce n’est pas un compliment. J’ai tendance à considérer les choses comme des 1 ou des 0, activé ou désactivé, ouvert ou fermé, vrai ou faux. C’est ainsi que fonctionnent les commandes mécaniques, du moins à l’intérieur, et c’est avec elles que je passe mes journées.
Je dirais que les commandes ne me surprennent plus facilement. Sans me considérer le superhéros du dépannage, j’ai toutefois bien appris de mes erreurs. Par exemple, je sais que le dépannage ne consiste pas à connaître toutes les façons de résoudre un problème, mais de franchir les bonnes étapes ou de poser les bonnes questions pour déterminer le problème aussi précisément que possible.
De façon générale, une approche que j'aime adopter en matière de dépannage est de verbaliser le problème. Je vais souvent m'asseoir avec quelqu'un au bureau et j’en parle. Je l’explique de mon mieux en insistant sur les détails. La plupart du temps, c’est le temps passé à
verbaliser le problème qui me fournit les éléments qui me manquaient pour trouver la solution.
Le codage informatique est un bon exemple de cette situation, comme il est reconnu pour ses bogues. J’ai souvent passé des jours pour venir à bout d’un seul bogue. Le pire, c’est que dans certains cas, le problème en était un de compilation et ne dépendait pas de moi. Cela dit, attardonsnous maintenant aux problèmes d’origine mécanique. Ici aussi, la verbalisation s’avère très aidante.
Plusieurs fois, j’ai passé du temps au téléphone avec un client pour finir par poser ce que je considérais comme une question évidente, pour finalement découvrir qu’elle n’était pas si évidente pour lui. Cela dit, jetons maintenant un coup d’œil à quelques problèmes de dépannage que j’ai rencontrés au cours des dernières années, et qui sortent un peu de l’ordinaire.
Quand j’ai commencé à concevoir nos commandes de chaudières, j’ai passé d’innombrables heures dans


les chaufferies à apprendre ce qui se passait et pourquoi ça se passait ainsi.
Lorsqu’une commande envoie le signal pour allumer/éteindre une chaudière, l'appareil est censé s'allumer ou s’éteindre. Le problème que nous avions était que notre commande allumait la chaudière, mais la chaudière s'éteignait rapidement. Par où commencer pour trouver la source de ce problème? En s’assurant que la commande allume réellement la chaudière. La première étape pour vérifier cet aspect consiste à effectuer un test de continuité directement sur la connexion de la commande. Ce test ne doit toutefois pas être effectué lorsque les fils de la chaudière sont branchés, car la résistance ne peut pas être lue en présence de tension (et les fils de la chaudière sont « très probablement » chargés à 24 VCA). J’ai donc testé la commande les

fils de la chaudière débranchés, et il y avait continuité. Le même test de continuité doit ensuite être effectué à la chaudière, ce que j’ai fait. Ici aussi, le test était concluant. La commande allumait donc toujours la chaudière, et le câblage était bon. Ensuite, il fallait s’assurer que la chaudière était toujours alimentée. Oui, toujours alimentée.
Si aucun débit ne circule dans la chaudière, l’interrupteur de débit éteindra la chaudière. Ici, le débit était bon. Les choses commençaient donc à se corser, et j’ai dû investiguer davantage. Qu’en était-il des commandes intégrées de la chaudière?
Après quelques recherches et lectures, il est apparu que tout allait bien de ce côté aussi. N’oubliez pas que le problème n’était pas d’allumer la chaudière, mais le fait qu’elle s’éteignait avant que la commande ne soit prête à l’éteindre.
À ce stade, j'ai examiné le schéma de câblage à l’intérieur de la chaudière.
J’y ai remarqué quelque chose de pas si évident : les limites internes de la chaudière.
Vous l’avez deviné, quelqu’un avait réduit les limites internes, lesquelles s’avéraient conséquemment plus basses que celle de notre commande. Eurêka!
On ne parle pas ici d’une résolution en cinq minutes, presque une journée entière y a été consacrée. Pourtant, quelque chose de si simple! J’ai souvent remarqué que si le processus de résolution de problèmes commence lentement et méthodiquement, il s’intensifie et devient plus « frénétique » à mesure que la solution semble se rapprocher.
Le prochain problème de dépannage que je vous propose n’était pas aussi évident, mais il était tout aussi déroutant. Quand HBX a commencé à vendre des commandes, je me suis beaucoup déplacé sur les chantiers.
« Si le processus de résolution de problèmes commence lentement et méthodiquement, il s’intensifie et devient plus « frénétique » à mesure que la solution semble se rapprocher. »
Parfois, c’était simplement pour aider, parce que nous étions nouveaux, mais aussi parce qu’il y avait des problèmes justifiés et que nous voulions offrir un excellent service à la clientèle.
L’appel en question concernait une commande qui déclenchait la fonction d’arrêt par temps chaud (WWSD) alors qu’elle ne le devait pas. J’ai donc commencé l’investigation par la commande : vérifié le câblage, les connexions, un contact intermittent potentiel... Rien à déclarer de ce côté.
J’ai ensuite vérifié toutes les connexions de la sonde extérieure, et je l’ai réchauffée pour vérifier que la commande notait bien le changement. Tout était beau. J’ai ensuite branché une autre sonde à la commande pour vérifier que tout fonctionnait encore bien, ce qui était le cas.
Il faut garder à l’esprit que les tests de thermistance prennent un certain temps. On doit s’assurer qu’un changement se produit après un certain temps, et que les valeurs s’ajustent en conséquence. La première chose que nous réalisons, nous sommes rendus à la fin de la journée. Dans le cas qui nous occupe, le mercure était à 15 °C. Il n’y avait donc aucune raison pour que la fonction WWSD soit actionnée.
Je suis donc revenu sur le site le lendemain. Cette fois-là, malgré une météo un peu plus fraîche, la commande ne reflétait pas cette situation. Je suis donc sorti pour examiner la sonde. Comme elle se trouvait du côté nord du bâtiment, elle n’était pas exposée au soleil. Je sais que c’est ce que vous pensiez.
Alors, qu’est-ce que ça pouvait bien être? La sonde était située à l’extérieur du mur de la chaufferie. Elle était bien
fixée, et elle circulait même dans un conduit menant de l’intérieur vers l’extérieur. Normalement – mais prenez « normalement » avec un grain de sel – un conduit n’est pas requis. En ce qui me concerne, je n’avais jamais vu ça auparavant. En général, il suffit de percer un trou vers l’extérieur et de faire passer le fil.
Comme un conduit reliait les milieux intérieur et extérieur, la chaleur de la pièce sortait par le conduit et réchauffait la sonde extérieure. Ah oui? Oui, c’était ça!
Voilà une bonne leçon de thermodynamique : la température cherche à s’uniformiser naturellement. L’ouverture se révélait suffisamment grande pour que la chaleur puisse être transférée. Lorsqu’un simple trou est percé, le câble occupe pratiquement tout l’espace de l’ouverture, de sorte qu’aucune chaleur ne peut traverser le mur. Mais avec un conduit, le câble ne prend pas assez de place pour arrêter le transfert de chaleur vers la sonde.
« La fin d’une journée consacrée à du dépannage s’avère généralement plaisante. Il y a beaucoup de satisfaction à résoudre un problème, surtout s’il sort de l’ordinaire. »
Lors de mon premier jour sur les lieux, la température extérieure était assez proche de celle dans la chaufferie. C’est pourquoi je n’ai pas pu mettre le doigt sur le problème. Le lendemain, par contre, la température plus fraîche a ouvert la porte sur de nouvelles avenues de solution.
La fin d’une journée consacrée à du dépannage s’avère généralement plaisante. Il y a beaucoup de satisfaction résoudre un problème, surtout s’il sort de l’ordinaire (même par sa simplicité). Dans le cas qui nous occupe, un simple trou dans le mur a suffi pour régler la situation.
L’une des plus grandes difficultés du service de dépannage consiste à essayer de reproduire un problème. C’est à quoi nous occupons le plus
clair de notre temps lors du dépannage au bureau. Si vous ne pouvez pas reproduire le problème, vous ne pouvez pas le résoudre. Des informations fiables, détaillées et précises – qu’elles proviennent de vous-même ou de quelqu’un au téléphone – s’avèrent essentielles pour trouver une solution
Curtis Bennett C.E.T est directeur du développement de produits chez HBX Control Systems inc. à Calgary en Alberta, une compagnie qu’il a fondée en 2002 avec Tom Hermann. Leurs systèmes de commande sont conçus et fabriqués au Canada pour répondre aux besoins de chauffage et de refroidissement hydroniques d’applications résidentielles, commerciales et industrielles.

PAR DAVE DEMMA
Après avoir terminé ma formation, j’ai commencé ma carrière dans l’industrie du CVC en tant que technicien. Malgré mon diplôme d’ingénieur en réfrigération, je n’avais pas envie de m’asseoir derrière un bureau à faire des calculs d’ingénierie toute la journée. J’aime travailler de mes mains, et je désirais acquérir une expérience pratique pour parfaire mes connaissances théoriques. J’étais employé par un grand entrepreneur qui se spécialisait dans le service aux supermarchés.
Un jour, j’ai été envoyé au supermarché QFI à San Mateo en Californie. Le client se plaignait de la situation suivante : la viande fraîche congelait. Il s’agissait d’un vieux magasin, probablement construit dans les années 1960. L’équipement en place n’était pas « à la fine pointe de la technologie ». Chaque système comportait sa propre unité de condensation, et les régulateurs étaient simplistes. Le système en question comportait du frigorigène R-12, et la méthode de régulation de la température reposait simplement sur un pressostat basse pression.
Comme il existe une relation définie entre la pression du frigorigène et sa température de saturation, un pressostat (réglé correctement) peut fournir une régulation de température moyennement acceptable. Cependant, la régulation sera toujours optimale en détectant directement le paramètre à maintenir (par opposition à la détection d’un paramètre qui interagit avec le paramètre à maintenir).
Les réglages approximatifs du pressostat basse pression étaient les suivants : réglage de démarrage à 27 psi (température de saturation à 28,4 °F) et réglage d’arrêt à 14,5 psi (température de saturation à 10 °F).
Après avoir connecté mes jauges,

j’ai constaté que le compresseur fonctionnait tant bien que mal à une pression d’aspiration de 21 psi (à 20 °F). C’était loin du réglage d’arrêt de 14 psi, mais l’air de refoulement dans le comptoir réfrigéré était suffisamment froid pour congeler la viande.
Après avoir observé le système fonctionner pendant un petit moment, j’ai remarqué que la pression d’aspiration ne descendait pas en dessous de 22 psi. En d’autres termes, ce compresseur faisait tout ce qu’il pouvait pour maintenir une pression d’aspiration constante de 22 psi, mais sa capacité ne suffisait pas à amener la pression d’aspiration près du point de consigne d’arrêt du régulateur.
C’est là qu’une analyse détaillée peut aider à établir un diagnostic, mais elle implique d’examiner les données de rendement du compresseur (qui peuvent généralement être consultées en ligne chez le fabricant du compresseur).
Plusieurs éléments détermineront l’intensité de courant du moteur du compresseur : la tension d’alimentation, la baisse de tension
(due à une résistance excessive dans les connexions des fils ou les contacts du démarreur). Il y a aussi tout ce qui augmente la charge sur le moteur : résistance interne du compresseur (roulements et/ou bagues), et changements de pression d’aspiration et/ou de refoulement (lesquels influencent la charge de compression sur les pistons).
Le tableau des spécifications du 9RS3-076A-TFC ( figure 1 ) –pour les différentes conditions SST (température d’aspiration saturée) et SCT (température de condensation saturée) – répertorie les spécifications de rendement du compresseur suivantes :
C : capacité en Btu/h
P : puissance en watts
A : ampères
M : débit massique en lb/h
E : rendement énergétique (EER) en Btu/Watt-h
% : efficacité isentropique
Nous nous concentrerons sur l’intensité de courant du moteur du compresseur, en particulier en tandem avec la SST et la SCT, tous les autres paramètres du système demeurant égaux.

RÉFRIGÉRATION suite de la page 23
FIGURE 1
Conditions nominales
Gaz de retour : 65 °F
Sous-refroidissement : 0 °F
Air ambiant : 95 °F
9RS3-076A-TFC
CFC-12
COPELAMETIC
TFC 208/230-3-60
d’évaporation (°F) pression de
Température de condensation (°F) pression de saturation du point de rosée (psig)
Tableau des caractéristiques/spécifications de rendement du 9RS3-076A-TFC.
(1) Lorsque la pression d’aspiration augmente, l’intensité de courant du moteur du compresseur augmente. Cela est dû au fait que la densité (lb/pi³) augmente à mesure que la pression d’aspiration augmente. Pour une cylindrée donnée, plus la densité de vapeur est élevée, plus le débit
massique du frigorigène est important. Il serait logique que cela nécessite plus d’énergie (intensité) pour fournir un débit massique plus élevé.
À 10 °F SST et 90 °F SCT, l’intensité de courant du moteur du compresseur est de 24,3 A. En augmentant la SST à 20 °F SST, l’intensité de courant du
moteur du compresseur augmente à 25,6 A.
(2) Lorsque la pression de refoulement augmente, l’intensité de courant du moteur du compresseur augmente. Cela est dû au fait que les pistons doivent se comprimer à une pression plus élevée, ce qui nécessite

plus de travail, et ce qui se présente sous la forme d’énergie électrique (intensité de courant).
À 10 °F SST et 90 °F SCT, l’intensité de courant du moteur du compresseur est de 24,3 A. En augmentant la SCT à 100 °F, l’intensité de courant du moteur du compresseur augmente à 24,8 A. En ce qui concerne le compresseur en cause dans cet appel pour service d’entretien, il fonctionnait à 20 °F SST et 100 °F SCT. L’intensité de courant du moteur du compresseur aurait dû être de 26,3 A, mais elle se situait autour de 18. Quelque chose n’allait assurément pas, car l’intensité s’avérait bien inférieure aux données du fabricant dans une telle situation. Une série de déductions logiques, basées sur les données, suggéra la cause du problème.
1. L’intensité de courant du compresseur est le résultat de la charge du compresseur.
2. Le compresseur fonctionne à 20 °F SST, ce qui est bien au-dessus du point de consigne d’arrêt du pressostat basse pression. Cela suggère que le compresseur est soumis à une charge élevée.
3. L’intensité de courant du moteur du compresseur est bien en dessous de ce qu’elle devrait dans la condition donnée, ce
qui suggère que le compresseur fonctionne à faible charge. Ajoutons maintenant quelques informations supplémentaires.
4. Le 9RS3 est un compresseur à trois cylindres. En règle générale, la tête au-dessus de chaque cylindre est trop chaude pour être touchée. Pourtant, dans ce cas, la tête au-dessus du cylindre avant s’avérait tiède au toucher.
5. Le compresseur fonctionnait avec une vibration notable. Ce n’était pas normal.
Ma déduction était que l’un des trois cylindres ne faisait aucun travail. Cela expliquait la tête tiède, l’intensité de courant réduite et, selon la cause du cylindre inefficace, pouvait également expliquer la vibration.
« L’intensité de courant du moteur du compresseur aurait dû être de 26,3 A, mais elle se situait autour de 18. Quelque chose n’allait assurément pas... »
Le retrait de la tête du compresseur a révélé que le cylindre avant était à moitié plein d’huile. Sur ces petits compresseurs semi-hermétiques, vous pouvez alternativement appuyer sur un cylindre, puis sur l’autre, et cela fera tourner le vilebrequin. Cette opération a révélé que les pistons 2 et 3 étaient connectés au vilebrequin et se déplaçaient de haut en bas avec la rotation du vilebrequin. Mais le piston 1 n’a jamais bougé. Eh oui, la bielle était cassée (voir la figure 2 )!
Un fait intéressant à propos de cette bielle cassée, c’est que le bris est survenu de telle sorte que le compresseur a pu continuer à tourner sans aucune obstruction des pièces cassées. La partie restante de la bielle sur le vilebrequin a uniquement provoqué un déséquilibre entraînant
la vibration du compresseur. À la lumière de cette défaillance, considérons les éléments suivants. Un compresseur à trois cylindres avec un cylindre inopérant devient un compresseur à deux cylindres à décharge permanente. Au lieu de 100 % de capacité, le compresseur fonctionnait à 66,67 % de capacité.
Maintenant, comment cela a-t-il pu faire geler la viande normalement à 34 °F dans le comptoir? En fait, le compresseur s’avérait un peu surdimensionné pour l’application. Ainsi, la perte du tiers de sa capacité n’a pas empêché le produit d’atteindre la température souhaitée. La vraie cause de la congélation était qu’un pressostat basse pression était utilisé comme moyen de maintenir la température.
Une fois la bielle d’un cylindre cassée, le compresseur n’avait plus la capacité de ramener le système au point d’arrêt. Ainsi, il fonctionnait sans arrêt, soufflant de l’air à 28 °F sur la viande fraîche toute la journée (sauf pendant les cycles de décongélation périodiques). Bien sûr que la viande a gelé!
Poussons le raisonnement un peu plus loin. Si le moyen pour maintenir la température avait été un thermostat, cela n’aurait probablement pas occasionné un appel de service.
Néanmoins, cela a fourni une bonne occasion à un jeune technicien d’en apprendre un peu plus sur le dépannage, la réflexion analytique et la persévérance jusqu’à ce que la cause ait été trouvée. Cette expérience illustre également l’avantage d’utiliser les données de rendement du fabricant comme moyen de comparaison pour déterminer le rendement de l’équipement.
Dave Demma détient un diplôme d’ingénieur en réfrigération. Il a travaillé comme technicien compagnon en réfrigération avant de joindre le secteur manufacturier, où il entraîne régulièrement des groupes d’entrepreneurs et d’ingénieurs.
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PAR ROBERT WATERS
CE
QUE L’INDUSTRIE DE
La construction des habitations canadiennes s’avère de plus en plus écologique. Les changements qui seront prochainement apportés aux codes du bâtiment fédéral et provinciaux contribueront à ce virage vers des bâtiments plus écoénergétiques. Le but ultime de la plupart des gouvernements est d’obtenir un code du bâtiment qui exigera la construction de maisons à consommation énergétique nette zéro (CENZ) d’ici environ 2035. Le code Energy Step de la Colombie-Britannique montre actuellement la voie.
Pour qu’une maison atteigne un niveau de consommation énergétique nette zéro – consommation d’énergie annuelle du bâtiment nulle – deux exigences de base doivent être respectées. Premièrement, le bâtiment doit être construit de manière à réduire considérablement la consommation d’énergie en augmentant l’isolation des murs extérieurs, des plafonds et des fenêtres, et en le rendant très étanche à l’air. Ces améliorations de construction, jumelée à l’utilisation d’appareils d’éclairage et d’électroménagers à faible consommation d’énergie, permettront de réduire la charge énergétique de la maison d’environ 70 % par rapport à une maison construite conformément à la norme du code du bâtiment NBC 9.36 2015 actuellement en vigueur.
Deuxièment, le bâtiment devra être muni d’un système d’énergie solaire photovoltaïque (PV) produisant suffisamment d’énergie pour compenser l’énergie consommée par la maison au cours d’une année. Lorsque ces deux exigences seront remplies, la maison sera véritablement considérée à énergie nette zéro.
Actuellement, la plupart des entrepreneurs en mécanique du bâtiment ne sont pas très familiers avec les systèmes solaires photovoltaïques, mais il est vraisemblablement temps que cette situation change. Le but de cet article se veut donc de présenter aux entrepreneurs les exigences d’installation de base des systèmes PV sur un site, les principaux composants de ces systèmes, ainsi que la quantité d’énergie qu’ils devraient générer.
Avec la popularité croissante des maisons à énergie nette zéro et l’encouragement de l’électrification des systèmes de chauffage et de climatisation

Panneau solaire photovoltaïque installé sur une résidence
résidentiels, les systèmes solaires photovoltaïques vont invariablement devenir plus courants. Ces systèmes ont été jusqu’à ce jour généralement distribués par des entreprises solaires spécialisées et, jusqu’à récemment, ils étaient si dispendieux que seul un très petit marché s’est développé.
Néanmoins, les prix des systèmes PV ont chuté de façon spectaculaire au cours des 15 dernières années, au point que le coût de la production d’électricité solaire avec ces systèmes se rapproche de celui de l’électricité facturée par le réseau public un peu partout au Canada.
La seule différence entre une maison à consommation énergétique nette zéro (CENZ) et une maison prête à la CENZ réside dans le fait que le système solaire photovoltaïque est déjà installé ou non. La plupart des constructeurs qui bâtissent actuellement selon cette norme construisent des maisons prêtes à la CENZ, laissant au propriétaire le soin de décider s’il souhaite ou non installer le système PV. Quoi qu’il en soit, la maison peut toujours être construite selon une norme qui permet facilement l’intégration du photovoltaïque solaire au moment de la construction ou à tout moment dans le futur. Dans le but de s’assurer que tout est fait correctement pour l’installation solaire, Ressources naturelles Canada (RNCan) a élaboré un ensemble de « Lignes directrices – Prêt pour le photovoltaïque, version 2.0 » pour les constructeurs. Ces lignes directrices peuvent être téléchargées à partir du site Internet de RNCan (www.

rncan.gc.ca) et elles décrivent les considérations de conception et les modifications que les constructeurs peuvent apporter à la construction résidentielle pour la préparer à l’installation d’un futur système solaire photovoltaïque.
Les considérations de conception et les modifications comprennent les éléments suivants : les exigences relatives à la toiture, les modalités d’installation et de terminaison des conduits de raccordement utilitaires et du système PV, l’espace mural dans la salle mécanique, la puissance nominale du panneau électrique, la fente pour le disjoncteur et la communication réseau.
La pente et l’orientation du toit sont des conditions sur site qui auront une énorme influence sur le rendement d’un système solaire photovoltaïque et sur la quantité d’électricité qu’il produira.
La superficie disponible sur le toit dictera le nombre de modules photovoltaïques pouvant y être installés. Bien entendu, tout ombrage sur les modules PV doit être évité. La situation idéale est d’avoir une surface de toit orientée plein sud, dont la pente s’avère inférieure de 10 ° à la latitude du site (et sans ombrage). Comme cette situation idéale n’est pas toujours possible, il est acceptable de dévier légèrement de ces paramètres de pente et d’orientation. Cela n’entraînera qu’une baisse mineure de rendement du système. Il est toutefois recommandé de garder l’orientation du toit à moins de 45° à l’est ou à l’ouest du plein sud, et d’opter pour une pente entre 18 et 56° (ou 4/12 et 18/12).
Il est à noter que des panneaux photovoltaïques installés sur de faibles pentes de toit pourront devoir composer avec des problèmes
d’accumulation de neige. Cette conception devrait donc être évitée dans les régions à forte précipitation hivernale. La surface de toit disponible pour les modules photovoltaïques ne doit pas être obstruée par des cheminées, évents, puits de lumière ou pignons, et doit être suffisamment grande pour accueillir la quantité requise de panneaux photovoltaïques.
Un système PV dimensionné pour générer suffisamment d’énergie pour compenser la totalité (ou la majeure partie) de la consommation énergétique annuelle d’une maison CENZ comportera environ 30 modules photovoltaïques : ce qui nécessite une superficie d’environ 500 pieds carrés.
Les constructeurs doivent également s’assurer que la structure du toit répond, non seulement à toutes les exigences du code du bâtiment applicables, mais qu’elle pourra supporter la charge permanente supplémentaire, celle du vent et celle de la neige associées aux systèmes d’énergie photovoltaïque courants.

Rendre une maison « prête pour l’énergie solaire photovoltaïque » se révèle relativement simple et peu coûteux lorsque les mesures sont mises en place au moment de la construction, et cette façon de faire permettra de réaliser des économies substantielles sur les coûts d’installation lors de l’installation ultérieure du système PV.
PARAMÈTRES
Le premier élément sur lequel se concentrent les Lignes directrices –Prêt pour le photovoltaïque s’avère les exigences de la toiture (voir figure 1 ).


Les supports à échelle pivotants/coulissants et à blocage rapide d’Adrian Steel sont conçus dans un esprit d’ergonomie et de sécurité. Que vous équipiez une seule fourgonnette ou une flotte entière, Adrian Steel a exactement ce qu’il vous faut. L'efficacité accrue commence maintenant.
La prochaine considération de construction repose sur les voies de passage et l’espace requis pour l’installation du câblage inhérent aux systèmes PV. Deux chemins s’avèrent requis : un chemin reliant les installations sur le toit au panneau électrique, et un chemin du panneau électrique au compteur électrique extérieur du service public (voir figure 2 ).
Pour accommoder le câblage jusqu’au toit, le constructeur devra installer un conduit métallique d’au moins 1 po de diamètre nominal ou un conduit non métallique d’au moins 2 po de diamètre nominal. Ce conduit doit être installé entièrement à l’intérieur de l’enveloppe du bâtiment et se prolonger dans une zone accessible du grenier près de l’espace du toit dédié au système PV et dans la zone du panneau électrique. Les coudes sont autorisés, mais ils devraient être limités dans la mesure du possible afin de faciliter le tirage éventuel des câbles.
Pour le raccordement du système photovoltaïque au compteur de service public extérieur, deux conduits de connexion en PVC rigide d’au moins 1-1/4 po de diamètre nominal doivent être installés. Ces deux conduits permettront au système PV d’être connecté au réseau électrique pour la facturation nette, et d’installer un interrupteur d’isolement du PV à l’extérieur du bâtiment.
Un interrupteur d’isolement est requis pour protéger les travailleurs des services publics qui pourraient avoir à travailler dans la région. Lorsque le constructeur n’installe pas de système PV au moment de la construction, les extrémités de tous ces conduits doivent être bouchées et scellées.
Espace sur le toit, orientation et angle de montage des modules photovoltaïques
L’angle optimal des modules PV est généralement 10º de moins que la latitude du site.
Les pentes de toit courantes entre 4/12 et 18/12 (18° et 56°) sont acceptables.
REMARQUE : Le conduit solaire photovoltaïque devrait être installé entièrement à l’intérieur de l’enveloppe du bâtiment (sauf pour les conduits qui aboutissent au-dessus du toit).
18° (4/12)
Les angles de montage qui sont inférieurs à la latitude du site ne sont pas recommandés puisqu’ils entraînent des accumulations de neige.
Dans , on suggère d’installer un conduit photovoltaïque distinct d’au moins 2,5 cm (1 po) de diamètre si métallique ou au moins 5,1 cm (2 po) de diamètre si non métallique en vue de son utilisation avec un futur système photovoltaïque. Il n’est pas nécessaire que ce conduit soit droit, car le câblage peut passer dans les courbes et les coudes, mais comme il est plus facile de tirer les fils à travers un conduit droit, il faudrait avoir le moins de coudes possible. Si le conduit photovoltaïque est installé avec des courbes ou des coudes de plus de 45 degrés, il faudrait installer une corde de tirage en nylon (diamètre de 6 mm (1/4 po) ou plus) dans le conduit afin de faciliter l’installation des conducteurs à une date ultérieure. Les détails du conduit photovoltaïque sont donnés à la Figure 6.

Dans une configuration de facturation nette, les services publics exigent un interrupteur extérieur à fusible, conforme aux normes pour entrée de service, pour le système photovoltaïque, situé à côté du compteur de services publics de la maison. Cela signifie que la sortie de l’onduleur doit sortir vers l’interrupteur, puis revenir au point de connexion sur le panneau électrique. Par conséquent, il est nécessaire de disposer de conduits de connexion au service public qui part de l’espace mural désigné, jusqu’à l’emplacement de l’interrupteur (à côté du compteur d’électricité), puis de retour à l’espace mural. Deux conduits en PVC de 3,2 cm (1-1/4 po) laisseront suffisamment de place pour y faire passer les câbles sous gaine métallique.
Espace sur le toit, orientation et angle de montage des modules photovoltaïques
Pour la plupart des applications résidentielles, l’équipement installé sur le toit constitue la façon la plus économique d’installer un système solaire photovoltaïque. La Figure 1 indique l’espace sur le toit, l’orientation et l’angle de montage recommandés pour les modules solaires photovoltaïques. Une inspection sur place des structures de bâtiment avoisinantes et la consultation des plans d’aménagement paysager permettront de s’assurer que la superficie prévue ne sera pas considérablement ombragée par les bâtiments avoisinants ou les arbres matures à quelque moment de l’année que ce soit. Les considérations concernant l’ombrage sont présentées à la Figure 2. Figure 2 : Considérations concernant l’ombrage pour les systèmes photovoltaïques
Compteur électrique
Ressources naturelles Canada, CanmetÉNERGIE
Minimum 2,5 cm (1 po) si métallique ou 5,1 cm (2 po) si conduit continu non métallique pour le câblage du système solaire photovoltaïque (coudes acceptés).

De l’espace mural doit être prévu dans la salle mécanique – à côté du panneau électrique principal de la maison – pour l’installation du futur onduleur de système PV et la quincaillerie de connexion (voir figure 3 ). Un espace de 36 x 36 po est recommandé, avec un dégagement minimum de 36 po au-dessus du sol.
Parmi les autres considérations électriques à prendre en compte pour
Lignes directrices Prêt pour le photovoltaïque 6
Deux conduits de connexion au service public de diamètre minimal de 3,2 cm (1 ¼ po) se terminant à proximité du compteur d'électricité, raccordés et scellés (pénétration dans le mur également scellée)
Figure 6 : Spécifications du conduit photovoltaïque et conduits de connexion au service public
Spécifications du conduit photovoltaïque et conduits de connexion au service public
l’installation d’un système PV, notons l’intensité nominale suffisante du panneau électrique (généralement 200 A) et l’accès au câblage de communication réseau pour permettre la connexion Internet de l’onduleur. Il existe un excellent logiciel qui permet de suivre les activités du système PV en ligne à l’aide de présentations graphiques fantastiques et d’affichages des données de production électrique en direct.
Les Lignes directrices – Prêt pour le photovoltaïque, version 2.0 de RNCan traitent de nombreux autres détails techniques sur les exigences de la toiture, des conduits et de la salle mécanique. Ne manquez pas de télécharge r votre copie.
COÛTS D’INSTALLATION ET D’EXPLOITATION
Les principaux composants du système solaire photovoltaïque
sont les suivants : panneaux solaires photovoltaïques, matériel de montage sur la toiture, câblage, onduleur et compteurs électriques. Les panneaux solaires photovoltaïques sont typiquement constitués de 60 ou 70 cellules de silicone cristallines : des dispositifs électriques capables de convertir directement l’énergie des photons solaires en électricité. Les systèmes PV génèrent du courant continu (CC). Il existe plusieurs types de modules, le plus souvent rencontré est le modèle monocristallin ou le modèle multicristallin. La plupart des modules sont offerts dans les dimensions 1 x 1,6 m ou 1 x 2 m. Leur épaisseur est généralement de 1,4 po et leur poids est d’environ 40 livres. Ils sont constitués de verre trempé et comportent un cadre en aluminium. Les panneaux sont fixés directement à la structure du toit – à 2 ou 3 po de sa surface – à l’aide d’une variété de systèmes de support en aluminium, lesquels se fixent aux fermes de toit ou au platelage.
L’onduleur solaire ou l’onduleur PV s’avère une partie essentielle de tout système photovoltaïque. Il reçoit toute l’alimentation CC variable des panneaux solaires et la convertit en courant alternatif (CA), lequel peut ensuite être utilisé dans la maison ou être retourné au réseau public.
Il existe différents types d’onduleurs selon que le système utilisé est connecté au réseau ou qu’il est autonome (avec des piles), ou encore s’il est de type hybride, à savoir qu’il alimente à la fois des piles et le réseau.
Tel que mentionné précédemment, le coût total d’installation de systèmes

DÉTERMINER L’ORIGINE DES PROBLÈMES DE CVC




DÉTECTER ET CORRIGER LES RACCORDEMENTS CROISÉS






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à énergie solaire photovoltaïque a chuté au cours des 15 dernières années, alors que cette technologie a connu une croissance mondiale massive. Alors qu’il en coûtait environ 10 $/W pour installer de tels systèmes en 2005, leur coût se chiffre à aussi peu que 2,75 $/W aujourd’hui. Des systèmes commerciaux de grande superficie sont même installés dans le sud des États-Unis pour moins de 0,90 $/ W.
Lorsqu’une maison résidentielle a été construite selon les Lignes directrices – Prêt pour le photovoltaïque, le coût d’installation d’un système PV s’avère encore moins élevé en raison de la réduction de la main-d’œuvre et des matériaux.
électrique / fente pour communication réseau
QUINCAILLERIE DU SYSTÈME
Bien que le stockage de l’énergie des systèmes PV dans des piles demeure une option, la plupart des systèmes modernes se révèlent connectés au réseau. La raison principale en est que la charge de consommation d’énergie d’un ménage typique ne correspond généralement pas aux moments où les panneaux photovoltaïques produisent la majeure partie de leur énergie. Lorsque le système est connecté au réseau, tout surplus énergétique s’en voit immédiatement acheminé. La facturation nette s’avère un mécanisme de facturation qui crédite le propriétaire du système PV pour l’électricité qu’il ajoute au réseau. Un compteur d’électricité bidirectionnel permet de comptabiliser les crédits et les débits en temps réel. Ainsi, l’ énergie exportée fourni ra un crédit, lequel viendra compenser l’électricité
la quincaillerie de raccordement du système renseignements, consulter la Figure 8.
3
Conduits de connexion au service public muni de bouchons et scellés
Conduit photovoltaïque muni d’un bouchon et scellé (ou terminé dans une boîte de jonction scellée)
Panneau électrique avec fente pour disjoncteur bipolaire au bas du jeu de barres
Communication réseau (prise ethernet)
Copie de la Liste de vérification Prêt pour le photovoltaïque et de la déclaration du constructeur
Espace mural pour l’onduleur du futur
système photovoltaïque
Dégagement de 91,4 cm (36 po) à partir du plancher

Évaluation de la production énergétique des systèmes PV au Canada
production du système.
Conséquemment, les clients inscrits à la facturation nette seront uniquement facturés pour la consommation d’énergie « nette » de leur maison. De tels programmes de facturation nette existent actuellement dans la plupart des provinces du Canada. Il s’agit d’une mesure incitative mise de l’avant pour encourager l’installation de systèmes solaires photovoltaïques.
Espace requis pour les composants électriques d’une maison
CENZ

La quantité annuelle totale d’énergie produite par un système solaire photovoltaïque est influencée par de nombreux facteurs, tels que l’emplacement géographique de la maison, les conditions locales du site et la dimension des capteurs solaires photovoltaïques.
Le rayonnement solaire global que reçoit une maison dépend de son emplacement géographique. Toutes les régions du Canada reçoivent différentes quantités de rayonnement solaire annuel, les plus fortes concentrations se trouvant dans les régions du sud des prairies de la Saskatchewan et de l’Alberta. Il existe différentes cartes de rayonnement solaire qui estiment les prévisions de production d’énergie solaire par région. La figure 4 illustre une telle carte.
Les systèmes solaires photovoltaïques sont classés en kW. L’installation d’un système de 1 kW composé d’environ 5 panneaux photovoltaïques nécessitera une surface de 80 à 90 pi ca. sur la toiture. Selon l’endroit où vous vous trouvez au Canada, un tel système peut produire de 1000 à 1400 kWh d’électricité par année. Une maison construite selon les normes CENZ nécessitera généralement un système PV de 8,4 à 9,6 kW avec 30 modules PV pour produire 100 % de son énergie annuelle.
Robert Waters offre des services de formation et de soutien à l’industrie hydronique. Il cumule plus de 35 ans d’expérience dans l’industrie du chauffage à l'énergie solaire.
Figure 8 : Espace mural, communication réseau, prévu aboutissement du conduit photovoltaïque et conduits de connextion au service public adjacent au panneau électrique

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