PCC - Février 2014

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PRÉSENTÉ PAR

FÉVRIER 2014

Consultez Ce numéro et les arChives de PCC au hPaCmag.Com

sommaire

Éditorial

Nouvelles de l’industrie

Parole au nouveau président de l’ICCCR

EntretienavecMarcGendron,nouveauprésidentdel’Institutcanadiendu chauffage,delaclimatisationetdelaréfrigération(ICCCR).

PAR LUC BOILY

Régulation du débit

Voicilamarcheàsuivrepouréquilibrerunsystèmederecirculationdel’eau chaudedomestique.

PAR JOHN SIEGENTHALER

Faites croître vos affaires avec le profilage particulaire

Lesavantagesd’offrirdesévaluationsdelaQAIetdesdécomptesde particulesauxclientscommerciauxetrésidentiels.

par COLIN PLASTOw

Pour le meilleur ou pour le pire... repose en paix R-22

Voicilesétapesàsuivrelorsdelaconversiond’unfrigorigènedansun système,afind’assurerunchangementsanssoucietunfonctionnement optimal.

PAR DAVE DEMMA

Diagnostiquer le manque de rendement des pompes

Comprendrel’informationdescourbesderendementdespompesfournie parlesfabricantsetprendrequelqueslecturesmanométriquesaident beaucoupàanalyserlesproblèmesdansunsystèmedepompage.

PAR LARRY KONOPACz

Une Maison qui croit au développement durable

LaMaisondudéveloppementdurableconstitueàlafoisunmodèleetune écoleenmatièredeconstructionresponsable.

PAR LUC BOILY

Index des annonceurs

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Une journée « Je me souviens »

Qu’y a-t-il de spécial le 11 mars dans notre industrie? Plusieurs ne sont pas encore habitués à cette date, qui marque la Journée mondiale de la plomberie, instaurée en 2010 par le Conseil mondial de la plomberie (WPC). L’objectif de cette journée se veut de sensibiliser le public au rôle vital que joue l’industrie de la plomberie dans la protection de la santé et de la sécurité publiques. Les enjeux de cette question sont énormes – comme chaque individu de la planète a besoin d’eau potable et d’un minimum d’installations sanitaires – de même que l’impact environnemental et les responsabilités qu’y assument les entrepreneurs, inspecteurs, installateurs, ingénieurs et fabricants. Une journée par année pour s’en rappeler les enjeux n’est certainement pas abusif (détails dans Les nouvelles de l’industrie, page 6).

Dans sa chronique du mois (page 18), John Siegenthaler aborde l’aspect de préservation de cette ressource essentielle en proposant une solution pour éviter de laisser couler l’eau en attendant qu’elle se réchauffe. En effet, selon le département de l’Énergie des États-Unis, une famille moyenne de quatre personnes dépenserait jusqu’à 14 000 gallons (53 000 litres) d’eau par année simplement à attendre l’arrivée de l’eau chaude au robinet.

Après la disponibilité et la salubrité de l’eau, la qualité de l’air (particulièrement à l’intérieur des bâtiments) est un autre sujet de constante préoccupation, comme elle concerne directement tout le monde... qui respire. Les entrepreneurs oeuvrant dans ce secteur disposent d’outils pour évaluer précisément la qualité de l’air intérieur (QAI). Colin Plastow nous en parle à la page 22. En outre, comme QAI rime avec ventilation adéquate, la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ) et la Corporation des entreprises de traitement de l’air et du froid (CETAF), en collaboration avec le Bureau de l’efficacité et de l’innovation énergétiques, ont récemment publié un nouveau guide professionnel intitulé Guide de bonnes pratiques en ventilation mécanique / Conception et mise en place d’une installation desservant un ou plusieurs logements. Ce guide, qui peut être commandé sur le site www.cmmtq.org., s’avère sans aucun doute un outil de référence unique pour tous les entrepreneurs en ventilation du Québec.

Finalement, la visite de la Maison du développement durable, que nous avons faite pour vous ce mois-ci et dont vous retrouverez le résumé à la page 29, a opté pour un concept des plus intéressants en matière de filtration écologique de l’air ambiant, en installant des conduites derrières un mur végétal, faisant office de biofiltre.

80 Valleybrook Drive, Toronto, ON, M3B2S9 tél.: 416 442-5600 – téléc. : 416 510-5140 www.hpacmag.com

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ISSN: 0017-9418

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FIER MEMBRE DE :

Nouveau !

Notre succursale de Saint-Hubert a été entièrement rénovée : venez découvrir nos nouvelles installations.

L’AVANTAGE DESCHÊNES

AVEC MABURCO, DESCHÊNES

COMMENCE L’ANNÉE EN GRAND !

Maburco se joint à Deschênes & Fils

En 2014, notre réseau s’agrandit avec l’arrivée de Maburco au sein de notre grande famille.

Six nouvelles succursales pour mieux vous servir Rendez visite à nos experts en plomberie/chauffage les plus proches de chez vous.

Nous souhaitons la bienvenue à tous les clients et employés de Maburco !

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3901, rue Jarry E.

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nouvelles de l’industrie

Journée mondiale de la plomberie

L’Institut canadien de la plomberie et du chauffage (ICPC) et l’Ass ociation des entrepreneurs en construction mécanique du Canada (AECMC) invitent les associations professionnelles canadiennes, les organisations de plombiers et de fabricants, les établissements d’enseignement et le public en général à souligner la Journée mondiale de la plomberie le 11 mar s 2014. Pour l’occasion, l’ICPC et l’AECMC vont organiser des activités aux niveaux national, provincial et régional, dont la préparation d’exposés en Powerpoint pour alimenter les discussions dans les écoles. Créée en 2010 grâce aux efforts du Conseil mondial de la plomberie (WPC), cette journée a pour objectif de sensibiliser le public au rôle vital que joue l’industrie de la plomberie dans la protection de la santé et de la sécurité publiques. Inf ormation au www.worldplumbingday. org. L’ICPC parraine également le concours national de l’établissement d’enseigne ment le plus « écol’eau’gique ».

Expo Habitation de Montréal 2014

La sixième édition du Salon Expo Habitation de Montréal, qui s’est tenu au Stade olympique du 6 au 9 février, a réuni plus de 600 exposants sur 115 000 pi ca de plancher d’exposition. Une centaine de milliers de visiteurs y ont défilé pendant les quatre jours de l’évé nement, davantage axé sur les construc teurs d’habitation. Comme le fait remar quer Robert Yelle, directeur général du Salon : « Sur la quinzaine de constructeurs de maisons usinées au Québec, une dizaine participent à notre exposition. » Et comme la tendance durable se fait de plus en plus présente dans l’industrie, plusieurs conférences traitant des maisons écologiques y ont été présentées. L’événement se démarque ainsi du Salon national de l’habitation de la Place Bonaventure – 7 au 16 mars 2014 – qui se concentre pour sa part sur la rénovation, la décoration et l’aménagement extérieur. Pour André Boisvert, Mon plancher chauffant.ca de Sherbrooke, dont l’en -

Mise en chantier : un retour en 2001 Selon les données publiées le 9 janvier par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le nombre de mises en chantier a chuté de 24 % dans la grande région de Montréal en 2013. La construction de 15 632 logements a été amorcée l’an dernier, comparativement à 20 591 en 2012. On observe une baisse relativement similaire du côté des condos (24,3 %) et des maisons individuelles (23,2 %). « Les mises en chantier en 2013 ont touché leur plus bas niveau depuis 2001, sauf le marché des logements locatifs où l’activité est demeurée stable », pouvait-on lir e dans un communiqué émis par David L’Heureux, analyste principal de marché pour la région de Montréal. Laval et la Rive-Nord auraient mieux résisté à la baisse des mises en chantier de 24,9 % à Montréal, avec des replis de 16,4 % et 13,7 % respectivement. Aux dires de M. l’Heureux, ces résultats montrent que les constructeurs se sont ajustés à la détente du marché de la revente et au nombre élevé d’unités neuves disponibles sur le marché.

Taux horaires modifiés depuis le 1 er janvier

Des modifications apportées par les gouvernements fédéral et provincial à certaines

de modifier les taux horaires de référence de la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ) pour les métiers de tuyauteur, frigoriste, ferblantier et mécanicien en protection incendie. Voici les éléments qui ont été modifiés : le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP); le Régime des rentes du Québec (RRQ); la Commission des normes du travail (CNT); la Commission de la santé et de la sécurité du tr avail (CSST); et l’Assurance emploi (AE). Le détail des modifications se trouve sur le site de la CMMTQ (www. cmmtq.org/fr) dans la section « Membre ».

L’Université de Sherbrooke, toujours en première place

Pour une deuxième année consécutive, l’Université de Sherbrooke a obtenu la première position en matière de développement durable au Québec et au Canada selon le UI GreenMetric World University

Ranking : un organisme international qui classe les universités en fonction de leurs mesures environnementales et de développement durable. L’Université de Sherbrooke obtient, entre autres, la meilleure note accordée pour sa gestion de l’eau. Son pr ogramme à cet égard comporte plusieurs mesures visant la réduc tion de la consommation, comme l’instal lation d’appareils à faible débit munis de

sence au Salon Expo Habitation de Montréal, cett e vitrine vaut le déplacement : « Cet événement nous permet d’informer les autoconstructeurs sur les possibilités qui s’offrent à eux, mais il nous permet aussi de sensibiliser les entrepreneurs à nos produits. » Même enthousiasme pour Sylvie Gagnon, Flexco.ca de Chambly, qui en est à sa cinquième expérience du Salon : « Il est important de faire connaître les différentes options de chauffage qui sont à la disposition du consommateur, et un événement

Finalement, comme innovation tech nologique coup de cœur, mentionnons la thermopompe monobloc échangeur d’air intégré TM4 de la compagnie québécoise Tonn-Air , laquelle répond très bien au marché des condominiums dont les promoteurs ne veulent plus voir d’unités à l’extérieur. Ce système écoénergétique - qui prend en charge le chauffage, la climatisation, la filtration et l’échange d’air – s’installe simplement dans la salle mécanique.

RAM 1500

LE PREMIER CAMION DE L’HISTOIRE

À GAGNER DEUX FOIS DE SUITE

Cette année, le Ram 1500 va plus loin qu’aucun autre camion. Comment ? En devenant le premier camion de l’histoire à remporter le titre de « Camion de l’année » selon Motor Trend ® deux fois de suite. En obtenant la meilleure économie d’essence de sa catégorie, soit une efficacité allant jusqu’à 7,8 L/100 km (36 mpg) sur route*, grâce à une transmission à 8 vitesses exclusive à sa catégorie. En étant aussi le premier à offrir un tout nouveau moteur V6 EcoDiesel de 3 litres disponible, et pour être le premier et seul pick-up diesel léger au pays. Avec toutes ces premières, incluant une suspension pneumatique Active-LevelMC aux quatre roues exclusive, il semble que le pick-up le plus durable au pays ≠ continuera d’être au cœur de la conversation des connaisseurs pour des années à venir.

nouvelles de l’industrie

détecteurs de mouvement, l’élimination de l’équipement utilisant l’eau d’aqueduc en continu et l’interdiction de l’arrosage extérieur. Il en va de même dans le domaine de l’éner gie où l’Université se démarque par ses mesures importantes d’économie d’énergie et de consommation d’énergie renouvelable incluant l’énergie solaire et la géothermie.

Le plus gros contrat de ventilation au Québec

La compagnie Ventilex inc. de St-Eustache a confirmé le 27 janvier qu’elle avait obtenu, par l’intermédiaire du consortium CAL/PCL, l’un des plus impor -

Tour Deloitte, édifice à bureaux de 26 étages à Montréal

Une succursale Deschênes fraîchement rénovée

La succursale Deschênes de St-Hubert a officiellement inauguré ses récentes rénovations le 29 janvier. Pour l’occasion l’équipe a accueilli plus de 160 joueur s de l’industrie pour un tour du proprio dans une ambiance amicale. Sous la responsabilité de Daniel Rémillard, la succursale offre maintenant une salle de montre d’envir on 1 300 pieds carrés, dans laquelle se retrouve, évidemment, les produits de plomberie, mais aussi un coin chauffage et un coin produits de protection contre l’incendie. Un espace libre-service est également à la disposition de la clientèle. L’entreposage y est plus spacieux, le stationnement plus pratique et une marquise a été installée au comptoir-express pour le chargement à l’abri des intempéries. Les entrepreneurs peuvent s’y présenter de 7 h 00 à 17 h 00 du lundi au vendredi, mais des boîtes de cueillette sont égale -

tants contrats accordés ces dernières années dans l’industrie de la construction au Québec, en ce qui a trait à l’installation de systèmes de ventilation et de climatisation dans des immeubles en hauteur. Le président de l’entreprise, Yves Rousseau, a indiqué que ce mandat d’une valeur d’un peu plus de 10 M $ était relié à la réalisation de la ventilation et de la climatisation de la prestigieuse Tour Deloitte de la Corporation Cadillac Fairview ltée, le premier immeuble à bureaux de 26 étages à Montréal qui vise l’obtention d’une prestigieuse certification LEED Platine (CS) et dont la construction, amorcée en octobr e 2012 près du Centre Bell sera achevée en juin 2015. Ce contrat majeur est le plus important de l’histoire de Ventilex , dont la fondation remonte à 1975.

Prix technologique de l’ASHRAE

Gheorghe Mihalache, Ph. D., ing., directeur de l’ingénierie chez Atis Technologies à Montréal a reçu le premier prix technologique ASHRAE 2014 dans la catégorie Installations industrielles ou de transformation existantes pour le projet réalisé à la Fromagerie des Basques à Trois-Pistoles : une entreprise familiale fondée en 1994.

Espace mécanique de Fromagerie des Basques

Sommairement, le projet comportait la réfection des systèmes de chauffage et de réfrigération du site; la fabrication d’un digesteur produisant du biogaz à partir des rejets de l’usine (du lactosérum et de l’eau blanche) servant à la production et au chauffage des bâtiments; la création d’un champ d’épuration écologique pour traiter le produit du digesteur; l’ajout d’une ventilation dans l’aire de fabrication du fromage (100 % air frais) conformément aux normes alimentaires; le préchauffage de l’air pour la pasteurisation à par tir de la chaleur générée par la réfrigération; et l’implantation d’un système de commandes automatiques, de surveillance et de contrôles des procédés.

ment mises à leur disposition en dehors des heur es d’ouverture. Notons que le toit du bâtiment a été soulevé de 10 pieds grâce à une technique innovatrice qui utilise des vérins hydrauliques et qui prolonge les poutr es de soutien d’origine. Il s’agit d’une solution qui convient parfaitement aux propriétaires d’édifice limités par l’espace et qui envisagent agrandir par l’intérieur.

Comme autr e nouvelle, rappelons que Deschênes & Fils a fait l’acquisition de Maburco le 4 décembre dernier, ajoutant six succursales à Deschênes Montréal et une succursale à Deschênes Québec . Ces nouveaux points de vente permettront une meilleure couverture des territoires de Laval, Repentigny , Granby, Drummondville, Victoriaville, Sherbrooke et Québec. Cet ajout au Groupe Deschênes permettra également de consolider la pénétration du marché du chauffage, grâce à l’expertise et les invent aires déjà en place.

Daniel

Les prix technologiques ASHRAE reconnaissent les réalisations exceptionnelles des membr es qui ont mis de l’avant des conceptions du bâtiment innovatrices satisfaisant les normes de l’ASHRAE en matière de gestion écoénergétique et de qualité de l’air intérieur. Les projets gagnants sont sélectionnés parmi les pr ojets s’étant illustrés dans chaque région. Les premiers prix ont été présentés lors de la conférence d’hiver 2014 de l ’ASHRAE qui s’est tenue au New York Hilton au mois de janvier.

Puis-je parler à mon concurrent ?

Pour une onzième année consécutive, les membres de l’Institut canadien de

plomberie et de chauffage (ICPC) se sont réunis à la Brasserie Molson Coors de Montréal en décembre dernier dans une salle John-Molson comble. La direction de l’ICPC a profité de l’occasion p our rendre hommage à deux professionnels de l’industrie pour leur implication exceptionnelle : Russell Lang de F ranke Kindred avec 53 ans de service (vous avez bien lu) et Jacques Projean d’ Emco Trois-Rivières, avec 40 ans de service. En plus de favoriser le réseautage dans l’ambiance dét endue des fêtes, cette rencontre permet de faire le point sur l’année qui se termine et donner un aperçu de celle qui s’en vient. Selon la coutume, un conférencier est invité à

« Hé, quel utilisateur d'AquaRiseMD a bien pu laisser tomber tout ça? »

Blague à part, de plus en plus d'entrepreneurs en plomberie passent du cuivre à AquaRiseMD pour tous leurs projets d'eau potable. AquaRiseMD étant plus facile à installer que le cuivre, vous faisant économiser temps et argent sur votre projet, vous vous retrouvez avec plus d'argent dans vos poches.

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développer sur un thème. Cette fois-ci, il a été question des aspects légaux régissant la compétition interentreprises avec M e Éric Vallières, avocat en droit de la concurrence au sein de la firme McMillan Les propos de M e Vallières, axés sur les pièges à éviter, n’ont pas manqué d’intérêt auprès des joueurs de l’industrie, d’autant plus qu’une véritable r efonte de la Loi a été effectuée en 2010, avec des amendes pouvant atteindre 25 millions de dollars et/ou un emprisonnement de 14 ans. La collusion (ou f ormation de cartel) peut parfois se pratiquer de façon plus ou moins implicite, mais cela ne change rien aux sanctions juridiques applicables, que des actions visent le contrôle des prix, la division des territoires ou la diminution de l’offre des produits/services. En outre, plusieurs délits ne peuvent pas être traités en recours privé. « Lors de la prise de c onscience d’une situation litigieuse, il est primordial d’agir vite, et bien. On pourra ainsi v raisemblablement bénéficier du programme d’immunité [de premier informateur] du Bureau de la concurrence », explique M e Vallières. Il fait également valoir qu’il s’avère crucial, et pas nécessairement très dispendieux, de mettre en place un programme de gestion de crise pour ces situations.

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Rencontre annuel de l’ICPC à la Brasserie Molson Coors
Claude Robitaille (g), coordonnateur de l’ICPC Québec remet un cadeau d’appréciation à M e Éric Vallières

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Des pompes éconergétiques remarquables

Lorsque seulement quelques pouces d’eau peuvent causer des milliers de dollars de dommage, les clients ont besoin de savoir que les choses vont rester au sec. C’est pourquoi Franklin Electric a développé les pompes de puisard et d’évacuation des effluents haut de gamme 6EN et 10EN Little Giant.

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nouvelles de l’industrie

CIPHEX 2013 passe par Québec

Dans le cadre de l’exposition itinérante

CIPHEX 2013 organisée par l’Institut cana-

canadienne l’automne dernier, une cinquantaine d’exposants de l’industrie se assemblés au Centre Exposité de Québec pour proposer leurs plus récentes nouveautés et échanger avec les intervenants du milieu. Près de 300 visiteurs ciblés ont par ticipé à l’événement, qui incluait un séminaire sur la prévention du refoulement d’eau présenté par Henri Bouchard, directeur du service technique pour la Corporation des maîtres mécanicens en tuyauterie du Québec (CMMTQ). ’exposition itinérante CIPHEX est une façon pratique et peu coûteuse – pour les entrepreneurs en construction, grossistes, représentants du gouvernement,

ingénieur s, techniciens et les autres professionnels de l’industrie – de rencontrer abricants et découvrir les nouvelles technologies.

Mention pour Aqua-Protec à Contech Commercialisé depuis un peu moins de deux ans, le dispositif de détection et de protection contre les refoulements d’égout, Aqua-Protec, s’est démarqué à l’exposition Contech bâtiment de Montréal le 7 novembr e dernier, en obtenant une mention dans la catégorie Technologie et produits innovateurs. Cette reconnaissance s’inscrit dans le cadr e du programme de valorisation Trophées Innovation et développement durable, dont l’objectif est de souligner le savoir-faire québécois au ser

Dispositif antirefoulement

Une gamme complète de broyeurs-pompes pour salle d’eau et salle de bains.

50 exposants ont rencontré 300 visiteurs
Centre Expocité à Québec
SANIGRIND PRO® STUDIO
Séminaire présenté par Henri Bouchard

messages de l’industrie

ProLon en sol américain

La compagnie lavalloise ProLon , spécialisée en développement de technologies de point e en contrôle de la ventilation, vient d’embaucher Angie Jarvis comme représentante des ventes pour la clientèle des Ét ats-Unis. Cumulant plus de 10 ans d’expérience dans le domaine des contrôles, Angie est en post e sur place, afin de dispenser un service locale aux clients américains et faire croître la part de marché de l’entr eprise. Mentionnons que ProLon fabrique des systèmes de contrôle CVCA conçus spécifiquement pour le zonage en construction commerciale.

Nouveau directeur des ventes chez Bélanger

Le concepteur et fabricant d’articles de plomberie et de robinetterie Bélanger a annoncé à la fin de l’année la nomination d’Éric Paul au poste de directeur des ventes et du marketing. Éric compte plusieurs années d’expérience à son actif en vente et marketing au détail et au gros. Avant de joindre l’équipe Bélanger , il agissait comme directeur marketing des ventes au détail chez Maax Bath inc. Mentionnons que l’en -

treprise exploite trois usines en Amérique du Nord et en Asie, et qu’elle commercialise ses produits sous les marques Bélanger, Essential, Plumpak

WADE Canada devient DE Canada

Depuis la fin de l’année dernière, WADE Canada exploite ses activités sous le nom Decentralised Energy Canada (DE Canada). Selon l’organisme, ce nouveau nom reflète des changements importants apportés depuis 2002, alors qu’il était connu sous le nom NewERA (New Energy Resources Alliance). De plus, les activités courantes de l’organisme traduisent une demande de ses membres pour que l’association redevienne 100 % canadienne.

Pour la suite des choses, DE Canada sera la pierre angulaire de l’énergie décentralisée au Canada.

Distech Controls classée au Fast 500

La firme Distech Controls , spécialisée en solutions de gestion de l’énergie, s’est classée au 315 e rang dans le Palmarès Technologie Fast 500 de Deloitte , répertoriant les 500 sociétés dont la croissance a été la plus r apide dans les domaines des technologies, médias et télécommunications, des sciences de la vie et des technologies propres en Amérique du Nord. La compagnie s’est également classée au 28e rang parmi les entreprises canadiennes de technologie ayant connu la croissance la plus rapide dans le cadre du Palmarès Technologie Fast 50 qui récompense l’innovation technologique, l’entrepreneuriat, la croissance rapide et le leadership. Ces classements, qui ont été dévoilés à la mi-novembre, sont déterminés d’après le pourcentage de croissance du revenu entre 2008 et 2012. Distech Controls a réalisé une croissance de 358 % pendant cette période. Le président et chef de la direction, Étienne Veilleux, attribue ce taux de croissance prodigieux au dévouement, à l’innovation et à l’efficacité de la str atégie de développement international de l’entreprise. 14

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Installez une salle de bains là où vous le voulez sans avoir à détruire le béton!

SANIGRIND PRO® répond aux besoins de broyage les plus exigeants

Conçu pour les applications résidentielles et commerciales, le SANIGRIND PRO est l’un des systèmes de broyage les plus puissants de Saniflo Canada. Le panneau de service est situé sur le dessus, permettant un accès rapide et facile aux composantes internes pour que l’entretien quotidien soit rapide à effectuer. Le puissant moteur du broyeur est fiable, efficace et est conçu pour traiter les articles d’hygiène qui ont été malencontreusement jetés dans la toilette.

Ce n’est pas seulement un broyeur de plus, c’est un système de broyage indispensable aux applications résidentielles et commerciales. Le Sanigrind Pro est conçu pour fonctionner avec une toilette standard à vidange par le fond et peut prendre en charge les eaux grises d’une variété d’appareils sanitaires provenant d’une salle de bains complète, tels qu’une toilette, un lavabo, une douche, une baignoire et une laveuse (indirecte). Il pompe les déchets jusqu’à 25 pieds à la verticale ou 150 pieds à l’horizontale, tout en fonctionnant discrètement grâce à sa technologie silencieuse.

Éric Paul

messages de l’industrie

Experts en chauffage chez Deschênes

Pour mieux répondre aux besoins de sa clientèle, Deschênes & Fils ltée , division Montréal a embauché deux experts en chauffage au cours des derniers mois Érick Francoeur – en tant que représentant technique au sein de l’équipe du Service technique

et chauffage – et Yves Gagnon comme spécialiste en chauffage. Érick possède de nombreuses années d’expérience en représentation dans le domaine du chauffage, ayant notamment travaillé chez B ousquet & Frères et Groupe Master . Yves cumule également plusieurs années d’expérience, principalement dans l’industrie des produits de chauffage hydronique. Pour sa part, il s’agit d’un retour à ces anciennes amours puisqu’il a travaillé pour l’entreprise de 1985 à 1990. Notons que Deschênes & Fils ltée compt e continuer à bonifier son offre de produits de chauffage en 2014.

Doseur chimique indépendant

(Contre-passe d'alimentation)

• Dosage chimique simple et sécuritaire

• Entonnoir gradué, vannes à bille et raccords inclus

suite de la page 13

Nomination chez Viega

Récemment, la compagnie Viega a annoncé la nomination de Dalyn Cantrell, une employée de longue date, au poste de vice-présidente Ventes et marketing, en remplacement de Dave Garlow qui a accepté la f onction de président-directeur général de V iega S.A.R.L. un peu plus tôt. Cumulant plus de 30 ans d’expérience dans l’industrie de la plomberie et du chauffage, Dalyn a débuté sa carrière au service à la clientèle ch ez Vanguard . Elle a par la suite assumé les fonctions de représentante, directrice du service à la clientèle, directrice des ventes adjoint e et directrice nationale des ventes. Elle siège également sur le comité de direction de Viega

L’équipe Lajoie s’agrandit

2 Gal. (7,6L)

Dans le cadre du mandat confié aux Entreprises Roland Lajoie pour la vente de ses produits résidentiels au Québec, le manufacturier d’appareils sanitaires en acier inoxydable Franke Kindred Canada consolidera sa représentation commerciale et résidentielle sous un même toit. Avec ce changement, Germain Ballard (pour la région de Québec) et Tony Spadaccino (pour la région de Montréal) se sont joints à l’équipe Lajoie pour faire la représentation de ces nouveaux produits. Il est à noter que Russel Lang est toujours représentant des ventes chez Franke , mais il travaillera en collaboration avec

5 Gal. (19L)

www.axiomind.com

Nouveau représentant chez Giant

Usines Giant inc. est heureuse d’annoncer la récente nomination de Gabriel Mercier au post e de représentant des ventes pour la région Est du Québec. Les 17 années d’expérience de Gabriel dans le domaine de la plomberie seront avantageusement mises au profit du service à la clientèle.

Érick Francoeur
Dalyn Cantrell
Germain Ballard

entrevue

Parole au nouveau président de l’ICCCR

Entretien avec Marc Gendron, nouveau président de l’Institut canadien du chauffage, de la climatisation et de la réfrigération (ICCCR).

Depuis cet été, l’ICCCR compte un nouveau président en la personne de Marc Gendron, PDG des Entreprises MLG & Fils inc. de Montréal. Reconnue dans les domaines de la plomberie et du chauffage depuis trois générations – quatre, en fait, avec la récente arrivée du fils cadet de 20 ans – l’entreprise familiale a su faire sa place dans l’industrie grâce à un service professionnel et de qualité depuis 1952. Il y a une dizaine d’années, M. Gendron a élargi son champ d’activités à la ventilation et la climatisation, afin d’offrir un service complet en mécanique du bâtiment : plomberie et CVCA. La compagnie a également développé une expertise particulière dans les résidences haut de gamme avec systèmes personnalisés.

Soulignons que M. Gendr on a reçu le titre de bénévole de l’année de la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ) l’an passé, pour sa représentation de l’organisme au sein de l’ICCCR depuis 10 ans.

PCC M . Gendron, de quelle façon vivez-vous la gestion d’une entreprise CVCA dans le climat économique actuel?

MG C’est un peu dif ficile pour moi de répondre à cette question-là par expérience, car les activités de CVC de MLG sont davantage axées sur le service des résidences de pr estige que nous servons déjà. Par contre, ce que je peux dire, c’est que certains gros joueurs se sont mis à desservir le marché CVC résidentiel par manque d’ouvrage dans leurs projets commerciaux. Cela a donc fait de la vague aux entr epreneurs spécialisés dans ce secteur, créant une compétition additionnelle. Les joueurs

n’aur ont pas le choix de s’ajuster à cette nouvelle réalité de l’industrie.

PCC Comment l’implication dans des associations professionnelles peut-elle contribuer a u succès des entreprises?

MG Les entr epreneurs qui joignent les rangs d’une association doivent le faire sans en espérer des bénéfices directs. Ce que je veux dire, c’est qu’il est avantageux de se retrouver parmi ses compétiteurs – qui de viennent souvent des amis – et profiter de l’expérience de chacun pour améliorer nos propres activités. Par contre, un entrepreneur qui adhér erait la main tendue risquerait d’être déçu. Les associations comme l’ICCCR favorisent le réseaut age entre les membres de même que l’échange sur les dynamiques et les réalités du milieu.

PCC Quels principaux défis doit affronter l’industrie de nos jours?

Marc

MG Je dir ais la vitesse du changement. Aujourd’hui, les codes et les règlements changent beaucoup plus vite qu’il y a une dizaine d’années, par exemple. C’est la même chose pour les équipements. Les entrepreneurs n’ont pas d’autr e choix que de rester informés et de s’ajuster à ces changements pour demeurer compétitifs. D’ailleurs, pour r evenir à la question précédente, les associations ont aussi ce mandat d’information auprès de leurs membres, pour donner des chances égales à chacun. Il y a aussi la compétence de la main-d’oeuvre qui est un véritable casse-tête.

PCC Justement, à ce propos, q uels sont les moyens à la disposition de l’industrie

pour attirer les jeunes dans les métiers CVCA/R?

MG Ce n’est pas une question f acile et, malheureusement, les métiers sont encore souvent pointés du doigt comme un choix de second ordre. Et ça commence souvent avec les parents qui imaginent leur enfant réussir en pratiquement une profession libérale. Il s’agit d’un mythe qui nuit beaucoup à l’avenir des jeunes. Pour plusieurs d’entre eux, les métiers sont bien rémunérés, les emplois sont protégés par des syndicats et la demande est là. Il est temps que les gens se réveillent et valorisent ces emplois qui sont le moteur de l’économie. De notre côté, nous faisons des séminaires, des présentations de sensibilisation, du coaching. Nous avions prévu nous pencher davant age sur la question cette année, mais compte tenu d’un programme chargé à bloc, cette démarche a été reportée à l’an prochain.

PCC A imeriez-vous commenter les différents protocoles d’entente qui sont survenus entre différentes associations, qui avaient jusqu’alors l’habitude d’être compétitives?

MG Ce que j’aurais à commenter à ce sujet, c’est que chaque entente de collaboration entre deux associations est motivée par l’intérêt de ses membres respectifs. Par e xemple, l’ICCCR collabore avec l’ICPC (Institut canadien de plomberie et de chauffage) depuis plusieurs années au bénéfice des fabricants, grossistes et entrepreneurs qui composent l’une et/ou l’autr e des associations. Je crois que des protocoles d’entente bien structurés se traduiront toujours par des r elations gagnant-gagnant.

L’INNOVATION

Venez nous visiter au CMPX 2014 stand 1523

Nous vous montrerons une série de solutions éconergétiques conçues pour les systèmes et les besoins des professionnels en réfrigération d’aujourd’hui

KeepRite Réfrigération est présente dans l’industrie depuis suffisamment longtemps pour savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Cette expérience que nous avons acquise nous donne un avantage concurrentiel significatif dans un marché en constante évolution. Depuis près de 70 ans, KeepRite Réfrigération construit sur l’expérience de la vieille école jumelée avec les technologies modernes et innovatrices, non seulement pour se tailler une place dans le rigoureux marché nord-américain, mais pour y occuper la position de chef de file.

Notre énoncé « Le bon choix pour le professionnel de la réfrigération » traduit à la fois notre engagement de service inégalé, notre assiduité à développer de nouvelles technologies de pointe, et la reconnaissance de nos procédés brevetés primés. Le groupe de produits Smart3 constitue le point culminant de cette philosophie, rassemblant une suite de solutions écoénergétiques conçues pour les systèmes et les besoins des professionnels en réfrigération d’aujourd’hui.

KeepRite Réfrigération Canada

Tél.: 519 751-0444 ou 1 800 463-9517

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Téléc.: 519 753-1140

Solutions écoénergétiques pour systèmes

Un système de régulation de la pression de refoulement fondamentalement différent

• Le Limitrol+ : un grand bond en avant dans la réfrigération commerciale.

• Les systèmes de régulation de la pression de refoulement conventionnels maintiennent une pression de refoulement constante quelle que soit la température ambiante. Le Limitrol+ répond intelligemment aux conditions ambiantes en faisant varier la pression de refoulement sans sacrifier le rendement du système à des températures plus basses.

• Le Limitrol+ fonctionne dans des environnements ambiants beaucoup plus froids, là où les systèmes antérieurs se sont révélés inefficaces à éliminer le surplus de condensation.

Comment le Limitrol+ fonctionne-t-il ?

• Le Limitrol+ combine une variété de technologies modernes dans un système sensible qui permet de faire varier la pression de refoulement, se traduisant par des économies énergétiques et une réduction de l’impact environnemental grâce à une consommation réduite de frigorigène.

• Contrairement aux systèmes concurrents, le Limitrol+ combine la technologie du moteur EC à vitesse variable à celle du condenseur ajustable, ajoutée à diverses modifications des systèmes pour fournir la combinaison ultime de rendement et de commande.

À quelles applications le Limitrol+ convient-il le mieux ?

• Le Limitrol+ est idéal et le plus efficace dans les environnements où la température ambiante varie. Convenant aux groupes compresseur-condenseur de plus de 5 HP, le Limitrol+ est parfait pour les installations où des charges de frigorigène réduites sont souhaitées ou nécessaires.

Combien le Limitrol+ permet-il d’économiser comparativement à un système conventionnel ?

• Un calculateur d’économies d’énergie pratique est disponible au www.k-rp. com/limitrol. Les utilisateurs n’ont qu’à y entrer les renseignements relatifs à l’application et la région géographique pour connaître les économies potentielles du Limitrol+.

Système de régulation variable de la pression de refoulement

Le Limitrol+ combine différentes technologies dans un système sensible de régulation de la pression de refoulement, permettant d’économiser de l’énergie et de réduire l’impact environnemental.

TECHNOLOGIE

La technologie simple et innovatrice des moteurs EC offre des économies d’énergie significatives grâce à une configuration de système brevetée.

UNITÉS DE CONDENSATION POUR SERVICE DE RÉFRIGÉRATION

Système idéal pour les applications où l’espace, l’efficacité énergétique ou le niveau sonore constituent des facteurs à considérer.

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Régulation du débit

Voici la marche à suivre pour équilibrer un système de recirculation de l’eau chaude domestique.

Pl usieurs personnes s’entendent pour dire qu’elles sont frustrées par leur système de plomberie quand elles ouvrent un robinet d’eau chaude et qu’elles doivent attendre plusieurs secondes pour que de l’eau chaude finisse par couler. Cela se produit parce qu’il n’a pas eu de demande d’eau chaude depuis un certain temps, et que l’eau laissée dans la tuyauterie par la dernière demande s’est maintenant refroidie.

Le dépar tement de l’Énergie des États-Unis estime qu’une famille moyenne de quatre personnes dépense jusqu’à 14 000 gallons d’eau par année simplement à attendre l’arrivée de l’eau chaude en ouvrant les robinets. Cela augmente évidemment les factures d’eau et d’égout, ajoute au volume de traitement des eaux usées et accroît le gaspillage énergétique. Dans les mois plus chauds, la per te de chaleur des tuyaux d’eau chaude vient également s’ajouter à la charge de refroidissement du bâtiment.

Une des solutions pour pallier cett e situation consiste à créer un système de recirculation de l’eau chaude domestique. L’idée de base, illustrée à la Figure 1, s’avère toute simple.

Dans le système présenté, l’eau chaude, dont la température maximale présumée n’excède pas 120 °F (49 °C), circule depuis le chauffe-eau à travers le réseau de plomberie d’alimentation en eau chaude du bâtiment. Une fois le dernier appareil sanit aire relié, le tuyau d’alimentation d’eau se raccorde à un tuyau de retour de plus petit diamètre pour retourner au réservoir d’eau chaude. Un petit circulateur en bronze ou en acier inoxydable crée just e assez de débit pour que la température de l’eau dans le tuyau principal d’alimentation d’eau chaude ne baisse pas de plus de 2 à 4 °F (1 à 2 °C).

Chaque appareil se trouve maintenant à quelques pieds d’une tuyauterie contenant de l’eau chaude, au moins lorsqu’un accès direct à de l’eau chaude est considéré nécessaire. Dans certains bâtiments, l’eau chaude en recirculation est disponible 24 heur es par jour, sept jours par semaine. Dans d’autres bâtiments, la recirculation de l’eau chaude est commandée par une minut erie ou un autre contrôleur. Éteindre le système de recirculation pendant la nuit permet d’économiser de l’énergie. Si quelqu’un a besoin d’eau chaude à 3 h 00 du matin, il pourr a ouvrir le robinet et le laisser couler jusqu’à l’arrivé de l’eau chaude ou, avec certains systèmes, appuyer sur un bouton pour démarrer immédiatement le circulateur de recirculation, permettant à ce dernier de contourner la minuterie et fonctionner un court laps de temps.

Un clapet antir etour est installé en aval du circulateur de recirculation. Son but est d’empêcher toute eau froide de revenir en arrière par le tuyau de recirculation – et éventuellement r ejoindre un robinet d’eau chaude – si le circulateur de recirculation n’est pas en fonction.

Pour minimiser les pertes de chaleur, il est essentiel que les tuyaux d’alimentation d’eau chaude, le tuyau de retour et les colonnes montantes d’eau chaude de chaque appareil sanitaire

soient isolés. À moins d’un avis contraire stipulé dans le code, je suggère une isolation en caoutchouc mousse d’au moins 1/2 po d’épais, ou l’équivalent, sur tous les tuyaux d’eau chaude.

ATTENTION AUX SYSTÈMES NON PROTÉGÉS

Bien que le sy stème de la Figure 1 soit fonctionnel, il manque de sécurité, comme il ne comprend ni de mitigeur thermostatique au point de distribution, ni à chaque point d’utilisation. Sans l’un ou l’autre de ces dispositifs de protection, la température de l’eau arrivant aux appareils sera essentiellement la même que celle de l’eau dans la partie supérieure du chauffe-eau. Si le thermostat du réservoir e st réglé au-dessus de 120 °F (49 °C), si sa commande de température est inexacte ou si le réservoir est chauffé par une source de chaleur non limitée de façon thermostatique – comme des capt eurs solaires – l’eau arrivant à l’appareil sanitaire pourrait rapidement ébouillanter quelqu’un. Une telle situation pourrait changer négativement la vie d’un occupant qui ne se méfierait pas. J’ai instauré une politique selon laquelle aucun dessin ni spécif ication liés au chauffage de l’eau domestique ne quittent le bureau sans les mitigeurs thermostatique adéquats servant à protéger contre les ébouillantages. Je suis toujour s étonné de constater combien de propriétés

Figure 1 – Système de recirculation de l’eau chaude domestique « non protégé »

tuyau d’alimentation (isolé)

commerciales ont de l’eau bouillante à portée de robinets. Ces situations sont autant de procès potentiels pour négligence. La Figure 2 illustre comment le système de la Figure 1 peut être modifié pour inclure un mitigeur thermostatique à chaque lavabo, comme le robinet de la douche intègre déjà son propre mécanisme de protection antibrûlure.

Cette configuration permet à la source d’eau chaude de libérer de l’eau à une température supérieure à 120 °F (49 °C), ce qui peut être nécessaire pour tuer les bactéries de la légionelle. Elle permet également le réglage individuel à une température d’eau inférieure à chaque appareil.

2 – Système avec mitigeurs thermostatiques individuels

mitigeur thermostatique individuel

alimentation principale (tuyau isolé)

de retour (isolé)

circulateur de recirculation

en acier inoxydable)

RECIRCULATION AVEC MITIGEURS

AU POINT DE DISTRIBUTION

Maintenant, comment peut-on concevoir un système de distribution d’eau chaude domestique qui intègre à la fois la recirculation et la protection contre l’ébouillantage? La configuration commune d’un tel système est illustrée à la Figure 3 sur la page suivant e.

Une erreur potentielle pouvant être commise est de raccorder simplement le côté du retour de la boucle de recirculation au tuy au d’eau froide alimentant le mitigeur thermostatique. Avec le temps, cette configuration occasionnera la situation suivante : lorsque l’orifice froid du mitigeur approchera la position complètement ouverte, son orifice chaud approchera la position complèt ement fermée. Dans cette condition, il y aura très peu ou pas du tout de transfert d’eau chaude du chauffeeau à la boucle de recirculation. Cela provoquera une baisse de la température dans la boucle de recirculation, souvent bien en dessous du point de consigne.

La bonne méthode pour intégrer un mitigeur thermostatique au point de distribution avec un système de recirculation est illustrée à la Figure 4 en page 21. Ce système comprend une vanne de dérivation et une vanne de retour.

NOUVELLES homologations

POLYPRO ® : UNE SOLUTION SIMPLE ET FLEXIBLE POUR LES CONDUITS DE VENTILATION MULTIPLES

Avez-vous besoin de faire passer plusieurs conduits flexibles dans une même cheminée ou un évent de type B? Vos installations comportent-elles une série de cheminées et conduits de dimensions variées?

La nouvelle solution PolyPro de M & G DuraVent pour conduits de ventilation multiples ( exibles ou rigides) fournit une réponse simple et exible à ces questions. En matière de support, M & G DuraVent simpli e l'installation avec un nouveau dispositif de xation suspendu. La plaque supérieure du dispositif complète l’installation et fournit un joint étanche. Il s’agit d’une excellente combinaison pour évacuer l’air de plusieurs appareils dans un même espace. Toutes les extrémités et composantes Polypro sont homologuées.

Figure
chauffe-eau à accumulation
tuyau
clapet antiretour
mitigeur de douche antibrûlure

La raison d’être de ces vannes est de réguler la quantité d’eau chaude – du côté retour de la boucle de recirculation – qui retourne au réservoir de stockage. Quand il n’y a pas de

Figure 3 – Méthode incorrecte de combinaison d’un mitigeur thermostatique au point de distribution avec un système de recirculation

demande d’eau chaude en provenance des appareils, le débit de l’eau retournant au réservoir sera compensé par un débit équivalent d’eau chaude en provenance du réservoir, dans la boucle de r ecirculation. Idéalement, ce débit sera réglé de sorte que le taux de transfert de chaleur en provenance du réservoir vers la boucle de recirculation vienne équilibrer exactement le taux de perte de chaleur en provenance de la boucle de recirculation. Cela permettra à la température de l’eau quittant le mitigeur thermostatique au point de distribution de demeurer stable.

RÉGLAGE DU SYSTÈME

La vanne de dérivation, et possiblement la vanne de retour, doivent être réglées lorsqu’il n’y a pas de demande d’eau domestique alimentée par la boucle de recirculation. Commencez par la vanne de dérivation complètement fermée et la vanne de retour complètement ouverte. Actionnez le circulat eur de recirculation et laissez-le fonctionner pendant quelques minutes. Dans cette condition, la température de l’eau d’aliment ation quittant le mitigeur thermostatique sera probablement inférieure au réglage du mitigeur.

Ouvrez lentement la vanne de dérivation et surveillez la température à la sortie du mitigeur thermostatique. Elle commencera probablement à augmenter, comme une partie de l’eau r etournera au réservoir et qu’une partie équivalente d’eau chaude quittera le réservoir pour se rendre à l’orifice chaud du mitigeur. Lorsque la température de l’eau quittant le mitigeur demeurera stable et se trouvera à la valeur de réglage du

Le GL PlusMC est un tuyau de cuivre pressurisé de type ACR/MED de Great Lakes Copper Inc. Il est disponible en longueurs de 10’, 12’ et 20’, dans une variété de diamètres et ce, en types L et K. Chaque produit répond aux normes ASTM B-280/B-819, est nettoyé, ébavuré, purgé et pressurisé à l’aide d’azote. Chaque tuyau comprend des embouts hermétiques faciles à enlever lors de l’installation.

• Purgé et pressurisé, et désormais homologué

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• Les embouts maintiennent la pression tout en demeurant faciles à enlever lors de l’installation.

• Spécialement nettoyé pour éliminer la contamination dans les installations critiques

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chauffe-eau

Figure 4 – Configuration appropriée qui permet de remplacer la perte de chaleur en provenance de la boucle de recirculation par une « injection » d’eau chaude en provenance du chauffe-eau.

Les vannes de dérivation et de retour doivent toutes les deux

être du type vanne à bille pour une régulation précise du débit.

mitigeur thermostatique (ou tout près de celle-ci), la vanne de dérivation sera correctement réglée. La vanne de retour peut demeurer complètement ouverte, à moins que la vanne de dérivation s’avère complètement ouverte alors que la température de l’eau quitt ant le mitigeur est encore trop basse. Si cela se produit, fermez partiellement la vanne de retour pour ajouter de la résistance au débit. Cela obligera plus d’eau à traverser la vanne de dérivation. Répétez la procédure décrite précédemment, à savoir d’ouvrir lentement la vanne de dérivation jusqu’à ce que la t empérature de l’eau quittant le mitigeur devienne stable.

Le système devrait maintenant fournir une température d’eau d’alimentation stable et sécuritaire au réseau de distribution de l’eau chaude. De l’eau chaude sera disponible à chaque appareil desservi par ce réseau une ou deux secondes après l’ouverture d’un robinet. En outre, des milliers de gallons d’eau autrement gaspillés seront désormais économisés chaque année.

n John Siegenthaler, PE, est ingénieur en mécanique – diplômé du Renssellaer Polytechnic Institute – et ingénieur professionnel agréé. Il compte plus de 34 ans d’expérience en conception de systèmes de chauffage hydroniques modernes. Il est également professeur associé émérite au Mohawk Valley Community College à Utica, NY. Pour communiquer avec M. Siegenthaler, SVP, acheminez vos questions et commentaires au lboily.pcc@videotron.ca.

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qualité de l’air intérieur

Faites croître vos affaires avec le profilage particulaire

Les avantages d’offrir des évaluations de la QAI et des décomptes de particules aux clients commerciaux et résidentiels.

Vous avez probablement entendu parler de la moisissure comme la « nouvelle amiante » de l’industrie CVCA/R. Préoccupés par la moisissure et ses effets sur la santé, les consommateurs sont poussés à faire évaluer leur qualité d’air intérieur (QAI) et remédier à la situation si nécessaire. Si vous êtes l’entrepreneur qu’ils appellent à ce sujet, gardez à l’esprit que la moisissure n’est pas le seul élément à considérer lors de l’évaluation de la QAI d’un bâtiment commercial ou d’une résidence. Plusieurs types de particules différents peuvent se retrouver dans un milieu de travail ou un domicile et provoquer le syndrome des bâtiments malsains, aggravant ainsi les conditions propices aux allergies et maladies respiratoires.

La QAI importe à quantité de gens; au point que vous auriez intérêt à envisager offrir des évaluations de la QAI et des décomptes de particules à l’ensemble de vos clients en tant que service additionnel, comme un mécanicien facture pour faire un diagnostic. Si vous présentez la situation de façon convaincante, beaucoup de gestionnaires d’installations et propriétaires seront d’accord avec vous que la mesure des particules polluantes – telles que le pollen, les squames, la fibre de verre, les particules de combustion ou les bactéries aéroportées – est importante. Avec un compteur particulaire, vous serez également en mesure de présenter des données tangibles pour soutenir toutes recommandations de réparation ou d’achat que vous pourriez faire. Prendre des lectures de particules avant et après toute intervention s’avère souvent un moyen efficace pour gagner la confiance des clients et pour alimenter le bouche à oreille concernant vos services. La première étape consiste à comprendre comment la qualité de l’air intérieur affecte les systèmes CVCA. La deuxième étape est de décider comment vous voulez vous outiller. Une fois que vous avez un outil, commencez à mesurer et apprenez à interpréter les données. Vous serez bientôt prêts à offrir une évaluation complète de la QAI, incluant le profilage particulaire.

Étape 1 : Comment l’analyse de la QAI et le profilage particulaire cadrent-ils avec les systèmes CVCA

Considérons quelque chose d’aussi simple qu’une fuite de 10 % dans le système de conduits d’air de retour (ce qui n’est pas rare en construction résidentielle) dans le vide du grenier. Maintenant, considérons les niveaux de poussière et autres particules dans cet espace. Enfin, ima-

ginons la quantité de particules transportée dans toute la maison par le réseau de conduits.

Il n’y a pas seulement l’ouverture des portes ou l’air qui s’infiltre autour des fenêtres et autres petites ouvertures qui affectent la qualité de l’air intérieur. La poussière et d’autres contaminants peuvent être constamment introduits dans l’espace habité en raison de fuites et autres mauvais fonctionnements du système CVCA, et pas uniquement des conduits de retour. Les systèmes de conduits dans l’enveloppe climatisée sont tout aussi concernés par les dynamiques de QAI.

Les inspections de QAI sont exactement conçues pour ce genre de savoir en CVCA. Vos connaissances de la conception des systèmes CVCA et des façons dont elle peut être compromise lors de l’installation, ainsi que votre connaissance des endroits qui peuvent faire défaut dans un système, vous aideront à retracer l’origine des polluants qui appauvrissent la qualité de l’air. De façon complémentaire, les données relatives à la qualité de l’air fournissent les moyens de valider si le système CVCA fonctionne comme il le devrait.

Étape 2 : De quels outils avez-vous besoin?

Pour mener à bien une investigation de la QAI complète, vous devez au moins mesurer la température, l’humidité et le nombre de particules. En fait, la température et l’humidité peuvent multiplier par dix un compte régulier de particules, fournissant un environnement favorable à certains contaminants comme la moisissure. Un compteur particulaire multivoie portatif s’avère un outil pratique pour ce travail.

Un compteur particulaire détecte, dimensionne et compte les particules qui le traversent. La caractéristique multivoie fait référence au nombre de dimensions différentes des particules que l’outil peut mesurer, sachant que le décompte des différentes dimensions de particules est essentiel pour diagnostiquer ce qui pollue l’air des clients (les particules de moisissure ne sont pas de la même taille que celles de poussière, par exemple), pour retracer la source des particules ou pour vérifier qu’un correctif apporté a vraiment diminué le nombre de particules.

L’aspect portatif de l’appareil est également une distinction importante, comme certains modèles haut de gamme sont destinés à être installés pour une surveillance à long terme.

« Les clients dont les filtres installés sont de type à haute efficacité (HEPA) apprécieront tout particulièrement votre connaissance de la norme ASHRAE 52.2 (...) »

Étape 3 : Prendre des mesures

Pour mener à bien une inspection de la QAI, obtenez une carte du système CVCA, tel qu’il est installé, et utilisez-la pour établir un itinéraire d’inspection. Planifiez prendre des mesures de température et d’humidité et prélever des échantillons de particules dans chaque zone du bâtiment – en particulier dans les endroits où il y a eu des plaintes –ainsi qu’à l’extérieur du bâtiment comme base de référence. Dans chaque zone, prenez une mesure dans le milieu de l’espace ainsi que près des entrées d’air, des sorties et de tous les autres éléments du système CVCA. Prenez note de mesurer en amont et en aval de chaque filtre HEPA.

Utilisez également vos propres sens. Recherchez des signes de fuites d’humidité, sentez l’air pour détecter de la moisissure et demandez aux gens qui fréquentent chaque espace s’ils ont e xpérimenté quelque chose de différent, comme des odeurs, des maux de tête ou une irritation des yeux.

LOWRES

Ne soyez pas intimidés par les compteurs particulaires. Les modèles plus récents spécialement conçus pour les techniciens CVCA sont faciles à utiliser. En prenant vos échantillons, utilisez la fonction étiquetage sur le compteur particulaire pour identifier les échantillons prélevés dans les dif férentes pièces, le mode de comptage des particules, le volume d’air du prélèvement et le temps.

Une fois que vous avez recueilli toutes les données, comparez les valeurs de chaque zone entre elles ainsi qu’avec celles de la base de référ ence. Vous devriez voir des tendances se dessiner. Lorsque vous détectez un volume élevé dans une zone, r egardez s’il s’agit d’une seule taille de particules ou de plusieurs, et figurez les types de contaminants qui pourraient être en cause. Dans un deuxième t emps, comparez les nombres de particules à l’équilibrage de l’écoulement d’air dans le bâtiment. Souvenez-vous de

toujours prendre des lectures de l’air extérieur afin de faire des comparaisons significatives avec les niveaux de particules à l’intérieur.

Si vous suspectez que c’est le système lui-même qui transporte les contaminants, envisagez proposer de rééquilibrer le système existant ou d’ajouter une solution mécanique, telle que des déshumidificateurs ou un meilleur filtre. Par fois, la solution peut être aussi simple que de bloquer une pièce ou d’identifier une problématique de comportement.

Étape 4 : Offrir des services de QAI

La meilleur e façon d’intégrer l’évaluation de la qualité de l’air intérieur et l’analyse particulaire dans vos activités est certainement de commencer avec les clients qui sont déjà sensibilisés à la qualité de l’air. La première fois que vous parlerez de QAI à un client, préparez-vous à décrire comment l’air de mauvaise qualité peut affecter l’installation du client ; qu’il s’agisse de problèmes de santé des employés, de la contamination des produits, de coûts de maintenance et de dépenses énergétiques liés à un système CVCA inefficace et des filtres vieillissants.

Les clients dont les f iltres installés sont de type à haute efficacité (HEPA) apprécieront tout particulièrement votre connaissance de la norme ASHRAE 52.2, qui explique clairement les exigences relatives aux essais que les fabricants suivent pour vérif ier le rendement du filtre avant la vente. À titre de technicien CVCA disposant d’un compteur particulaire, vous pouvez utiliser la norme comme un guide pour t ester les filtres installés. De cette façon, les clients sauront dans quelle mesure d’efficacité leurs filtres éliminent les particules et s’ils ont besoin d’être remplacés. Le profilage particulaire est désormais recommandé dans la dernière norme NADCA ACR 2005.

C’est une chose de parler de l’importance des directives de l’ASHRAE à un client lorsque vous lui signalez qu’une rénovation de ses conduits est nécessaire ou quelque autres réparations, mais c’est une toute autre chose d’appuyer vos propos par une mesure des particules et une évaluation de la qualité de l’air.

La prochaine étape consiste à offrir l’inspection de la QAI et le décompte de particules comme une vérification de maintenance standard du « démarrage saisonnier ». Facturez pour une évaluation d’un bâtiment ou d’une maison documentée par un compteur particulaire.

Assur ez-vous que les clients comprennent bien que l’analyse de la QAI et le profilage particulaire s’avèrent un niveau de ser vice supérieur qui requiert une formation et des outils spécialisés. De ce fait, en offrant le service, vous élevez le niveau de professionnalisme et le service à la clientèle de votre organisation. Vos recommandations s’appuient désormais sur des données, assurant au client que vous lui faites les bonnes suggestions en matièr e de choix d’équipement, d’installation et de réparation.

n Colin Plastow est directeur de produit industriel chez Fluke Electronics Canada. Son expertise en test et mesure électroniques est mise au service des entreprises de pointe et industrielles. Pour communiquer avec M. Plastow, SVP, acheminez vos questions et commentaires au lboily.pcc@videotron.ca.

Pour le meilleur ou pour le pire... repose en paix R-22

Voici les étapes à suivre lors de la conversion d’un frigorigène dans un système, afin d’assurer un changement sans souci et un fonctionnement optimal.

Une fois que nos avons décidé quel frigorigène remplacerait le R-22 dans notre système –une décision que nous devrons prendre tôt ou tard comme il n’y aura plus de nouvelle production de ce produit en 2020 – il est judicieux d’élaborer un plan de conversion détaillé afin de pouvoir y par venir dans les meilleurs délais et obtenir un système efficace qui fonctionnera rondement.

É TAPE PAR ÉTAPE

Un système qui ne fonctionne pas correctement avec le R-22 ne fonctionnera pas correctement après une conversion de frigorigène. Une investigation préconversion doit donc être effectuée pour s’assurer que les

composants du système fonctionnent correctement. Une liste de toutes les réparations nécessaires doit être dressée, et une vérif ication de l’historique de rendement du système doit faire partie de l’investigation. Un système qui fait face à des p roblèmes de capacité nominale les jours de température ambiante élevée pourrait avoir besoin d’un examen technique préalablement à la conversion. Toute réparation requise doit être complétée avant ou pendant la conver sion.

Si un changement d’huile (huile minérale à POE) est nécessaire, le faire environ une semaine avant la conversion. L’expérience pratique a démontré que des niveaux d’huile minérale résiduels

supérieurs à 5 % peuvent être tolérés tout en fournissant un retour d’huile adéquat, mais les fabricants de compresseurs recommandent encore que le pourcent age d’huile minérale résiduel après la conversion de frigorigène soit inférieur à 5 %.

Il n’est dans l’intérêt de personne de pr océder à la conversion du frigorigène et découvrir plus tard que la charge de frigorigène du système est faible. Avant la conver sion, il faut donc procéder à une vérification complète des fuites, et bien réparer chacune d’entre elles le cas échéant. En outre, les joints en élastomère ont tendance à fuir après une conversion. Cela n’est pas dû à un pr oblème d’incompatibilité, mais plutôt au fait que les joints en élastomèr e vont gonfler en présence des frigorigènes. Comme il s’avère que le R-22 exerce l’influence la plus marquée sur le gonflement des joints en élastomère, ces derniers se contracteront après l a conversion (le frigorigène de conversion fera moins gonfler les joints que le R-22). Par exemple, des essais en laboratoire ont révélé qu’un joint torique en n éoprène, mis en présence de R-22 et d’huile minérale, gonfle d’environ 4,1 %. Le gonflement du même joint torique mis en présence de R-404A et POE est réduit de 2,6 %.

Chaque joint d’étanchéité en élastomère subira une déformation permanente une fois qu’il sera comprimé dans la vanne ou le composant dont il assur e l’étanchéité. Avec le temps, le joint perdra ainsi une partie de sa résilience, l’empêchant de f ournir une étanchéité adéquate une fois le « rétrécissement » installé. Pour éviter toute fuite potentielle après la conversion, il est recommandé de remplacer tous les joints en élastomère, incluant joints toriques (commandes de 1 2

niveau d’huile, bouchons coniques serrés à la main), joints tétra (utilisés dans cer tains anciens modèles d’électrovanne, et qui ont été mis à niveau par les joints Wolverine), vannes Schrader, vannes de régulation de pression, coquilles de filtre-déshydrateur en laiton, indicateurs de niveau du contenant, etc.

Les modèles plus âgés de vannes à bille peuvent ne pas êtr e équipés de bouchons étanches. S’ils sont disponibles, ces bouchons doivent être installés. S ’ils ne sont pas disponibles, le remplacement des vannes à bille pourrait s’avérer nécessaire.

Récupérer le R-22 dans le système. Une estimation précise de la char ge du système doit être faite, et un cylindre de récupération propre et vide de cette quantité doit êtr e disponible pour recueillir le R-22 usagé. Les cylindres ne doivent pas être remplis à plus de 80 % de leur capacité.

S’il s’agit d’un système de réfrigération (en particulier dans un supermarché comportant des comptoirs congelés), le retrait d’une certaine quantité de produits peut s’avérer nécessair e. L’ajout de glace sèche dans les comptoirs pourrait compenser cette option. Dans les deux cas, on doit disposer d’un per sonnel suffisant pour effectuer le travail dans un minimum de temps. Si des buses de distributeur, des détendeurs thermostatiques (ou cer tains de ses composants) ont besoin d’être remplacés, c’est le moment idéal pour le faire.

Après avoir remplacé les régulateurs de débit (si nécessaire) et tous les f iltres-déshydrateurs et filtres à huile (s’il y en a), le système doit être mis sous pression et un contrôle de fuites doit être effectué. Si aucune fuite n’est détectée, le système doit être purgé jusqu’à 250 microns, avec la confirmation que le vide se maintient.

« S’il s’agit d’un système de réfrigération (en particulier dans un supermarché comportant des comptoirs congelés), le retrait d’une certaine quantité de produits peut s’avérer nécessaire. L’ajout de glace sèche dans les comptoirs pourrait compenser cette option. »

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Pendant la purge du système, c’est un bon moment pour étiqueter le nouveau frigorigène sur le système. Cette étape peut paraître insignifiante, néanmoins, imaginez qu’un technicien reçoive un appel de

service quelques semaines plus tard et qu’il s’aperçoive que le système est faible en frigorigène. S’il n’a pas été informé qu’une conversion a eu lieu, il pourrait facilement ajouter du R-22 dans un système qui en a encore l’apparence. Voilà un e situation potentiellement coûteuse qui peut être évitée par un simple étiquetage. Si l’appareil comprend un journal de s ervice, entrez un résumé du travail effectué au cours de la conversion.

Lorsque le système a été correctement purgé, le nouveau frigorigène peut être ajouté et, f inalement, le système redémarré. Une fois que le système a att eint un état st able, enregistrez ses conditions de fonctionnement et comparez-les avec celles réper toriées lors de l’investigation initiale. Tous les dispositifs sensibles à la pression, tels que les régulateurs, dispositifs de marche à vide du compresseur, rég ulateurs de pression et contrôleurs du système doivent être réinitialisés avec la pression correspondant au nouveau frigorigène.

Le réglage de surchauf fe de tous les détendeurs thermostatiques du système doit être vérifié et ajusté au besoin. Si le frigorigène choisi pour la conversion est à glissement élevé, le technicien devra se familiariser avec la façon d’en régler la surchauffe (et le sous-refroidissement). Les frigorigènes à un seul composant comme le R-22 ont une température de saturation du frigorigène constante à une pression donnée.

Les mélanges de frigorigènes zéotropes (tels que les R-407A/C, R-22A/B/D, R-438A) sont multicomposants. À l’état saturé dans un évaporateur, chaque composant d’un mélange zéotropique va bouillir indépendamment des autres composants. La température de saturation sera déterminée par le pourcentage de chaque composant restant et la température à laquelle il bout. Là où ça se complique, c’est que le composant avec une température d’ébullition inférieure

bouillera plus rapidement que les composants avec une température d’ébullition supérieure, ce qui provoquera un changement ou un glissement de t empérature de saturation à une pression const ante.

Par exemple, tandis que le R-22 bout à une température constante de 40 °F à 68,5 psi, le R-407C à la même pression bouillera à 33,3 °F à l’entrée de l’évaporateur, mais par le temps que la dernière molécule de liquide se transforme en vapeur, il bouillera à 44,6 °F. Il s’agit d’un glissement de 11,3 °F.

Le R-407C est composé de trois composants : le R-32 (23 % – température d’ébullition la plus basse), le R -125 (25 % – température d’ébullition intermédiaire) et le R-134A (52 % – température d’ébullition la plus élevée). À l’entrée de l’évaporateur, le R-32 bout plus rapidement que les deux autres composants. Son effet est plus visible à l’entrée de l’évaporateur, comme on l’a vu avec la température d’ébullition à 33,3 °F. Comme il bout plus rapidement, son état se transforme en vapeur plus rapidement que les deux autres composants, avec comme résultat que la composition du mélange zéotropique restant contient moins de R-32 proportionnellement aux deux autres composants. Ainsi, la température d’ébullition s’élève davantage, comme l’effet du R-32 diminue à mesur e que son pourcentage total diminue. À un degré moindre, le même phénomène s’observe avec le R-125. De ce f ait, lorsque la dernière goutte de liquide se transforme en vapeur, il y a un plus grand pourcentage de R-134A dans le mélange (comparativement au R-32 et au R-125), ce qui explique l’élévation de la température d’ébullition de 11,3 °F. Cet effet est connu sous le nom de fractionnement, et il peut causer des problèmes d’intégrité à la charge du système en cas de fuit e du frigorigène du côté vapeur d’un système à un moment où le compresseur est arrêté. L’effet serait le même que celui d’une évacuation de vapeur d’un cylindre de frigorigène, avec

comme résultat que le composant possédant le point d’ébullition le plus bas s’évapor era plus rapidement que les autres composants, changeant de ce fait le pourcentage des autres composants dans le cylindre. Lorsque cette situation se produit, cela occasionne deux problèmes dans un système :

a. La f ormulation chimique du frigorigène résiduel dans le système dif fère maintenant de celle du mélange initialement chargé dans celui-ci, ce qui entraîne des performances et une efficacité différentes.

b. Comme la formulation a changé, nous n’avons plus la moindre idée de la relation pression-température, ce qui signifie qu’il sera difficile de déterminer les valeurs de s urchauffe et/ou de sous-refroidissement.

Dans l’éventualité qu’un système comportant un mélange zéotropique subit une fuite du côté vapeur, et que la fuite se produit pendant le cycle d’arrêt, il est recommandé que la charge du sy stème soit retirée et remplacée par un frigorigène vierge. Il va de soi que dans un petit système comportant une charge minimale, l’effet du fractionnement sera plus évident.

L’un des inconvénients du R-22 est la t empérature de refoulement élevée à laquelle il f onctionnera dans les applications à basse température. Il n’est pas rare que ces sy stèmes fonctionnent à des températures qui entraînent la décomposition de l’huile minérale, avec pour effet que des contaminants se déposent partout à l’intérieur du

système. Bien qu’en petites quantités ils puissent demeurer dormants dans un système R-22, la présence de POE remettra ces contaminants en circulation. Un jour après la conversion, il ser ait avisé de remplacer les déshydrateurs-filtres. Une surveillance rigoureuse de l’huile une semaine ou deux après la conver sion révélera si une autre action est nécessaire. Voilà qui complète les étapes de conversion. Tu vas nous manquer, R-22.

n Dave Demma détient un diplôme d’ingénieur en réfrigération. Il a travaillé comme com pagnon de techniciens en réfrigération avant de joindre le secteur manufacturier, où il entraîne régulièrement des groupes d’entrepreneurs et d’ingénieurs. Pour communiquer avec M. Demma, SVP, acheminez vos q uestions et commentaires au lboily.pcc@ videotron.ca.

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Diagnostiquer le manque de rendement des pompes pompes

Comprendre l’information des courbes de rendement des pompes fournie par les fabricants et prendre quelques lectures manométriques aident beaucoup à analyser les problèmes dans un système de pompage.

Les courbes de rendement des pompes préparées par le fabricant contiennent des données qui peuvent aider les techniciens CVCA à analyser une installation de pompage. Ces courbes aident à identifier le point de f onctionnement du système, trouver des raisons pour lesquelles un système n’est pas performant, et même déterminer le diamètre de la roue à ailettes d’une pompe.

Après la conception d’une pompe, le fabricant produit habituellement un certain nombre d’unités pour effectuer des t ests de rendement. Les tests sont nécessaires pour déterminer le fonctionnement de la pompe dans la réalité. Les données recueillies incluent souvent le comportement du débit d’eau en présence de diver ses restrictions dans le système, la puissance au frein requise, l’efficacité et la hauteur d’aspiration positive nette nécessaire au bon fonctionnement des roues de différents diamètres compatibles avec la volute de la pompe.

Ces données sont analysées et compilées, puis ensuite publiées en tant que c aractéristiques de fonctionnement de la pompe. La courbe de rendement de la pompe illustre comment elle se comportera en présence de différentes charges ou débits (voir la Figure 1 ).

Il n’est pas rare que la plaque signalétique de la pompe ne figure pas sur l’unité. Comme les renseignements qu’elle contient s’avèrent très utiles (normalement le nom du fabricant, le modèle de la pompe, la dimension, le diamètr e de la roue à ailettes, la charge de pression et le débit au point de fonctionnement), la plaque est souvent retirée pour être conservée en lieu sûr. Malheureusement, elle est parfois tellement bien rangée qu’on n’arrive plus à la retrouver. Dans certains cas, on a appliqué de la peinture par-dessus. Dans un cas comme dans l’autr e, le point à retenir c’est que l’infor-

mation n’est pas disponible. Pour identifier la pompe et récupérer les données de la plaque signalétique, on doit d’abord découvrir son fabricant. La plupart des pompes sont faites de pièces coulées sur lesquelles sont gravées des numéros de pièces qui identifient le fabricant. Une fois le fabricant identifié, le type ou le modèle et la dimension peuvent être déterminés à l’aide de la littérature publiée ou d’un coup de fil.

Étant donné que les pompes de grande dimension comportent généralement une famille de roues à ailettes de différentes dimensions convenant au même corps, nous ne pouvons pas être certains du diamètre de cette dernière à cette étape-ci. Toutefois, une simple procédure impliquant un manomètre et les courbes de r endement de la pompe va permettre d’identifier la grandeur de cette roue.

I DENTIFIER LA GRANDEUR DE LA ROUE

F ermez le clapet de refoulement de la pompe et prenez les pressions d’aspiration et de refoulement. Il s’agit de la condition de « f onctionnement à vide ». Ouvrez de nouveau le clapet et remettez-le à la position qu’il occupait avant sa f ermeture, s’il était utilisé pour équili -

Figure 1

La courbe de rendement de la pompe indique comment elle se comportera dans différentes conditions de pression et de débit.

brer le débit. La différence algébrique et la pr ession d’aspiration s’avèrent la pression hydraulique générée par la pompe. C onvertissez cette valeur en pieds de hauteur d’eau et déterminez le bon diamètre de la r oue à partir du point de débit nul sur la courbe de rendement de la pompe. À titre d’exemple : P de refoulement = 20,5 psi, P d’aspiration = 4 po de mercure (Hg) à vide (pression négative), mais les courbes sont graduées en « pieds de hauteur d’eau ». Par conséquent, les pressions ma nométriques doivent être converties. Pour convertir une pression de psi à pieds de hauteur d’eau, multipliez la valeur en psi par la constante 2,31 et divisez le nombre obtenu par la densité relative du fluide pompé. La densité relative de l’eau est égale à 1, et un pouce de Hg est égal à 0,491 psi. Par conséquent :

• P de r efoulement = 20,5 psi x 2,31 pieds d’eau par psi/1 = 47,4 pi d’eau

• P d’aspir ation = 4 po de Hg x 0,491 psi par po

• Hg = -1,96 psi x 2,31 pi d’eau par psi/1 = -4,5 pi d’eau

• Char ge hydraulique de la pompe = P de refoulement

• P d’aspir ation = 47,4 - (-4,5) pi d’eau

Comme soustraire algébriquement un moins revient à additionner, alors : Charge hydraulique de la pompe = 47,4 + 4,5 pi d’eau = 51,9 pi d’eau. Sur la courbe de rendement des pompes de la Figure 1 , l’intersection de cette charge (52 pi) et du débit de 0 gpm indique que le diamètre de la roue de la pompe serait de sept pouces. Le point de fonctionnement du système peut également être déterminé en utilisant des lectures manométriques. Prenez la lectur e des pressions d’aspiration et de refoulement sur le système en fonction avec le clapet de refoulement en position normalement ouverte. Encore une fois, convertissez ces valeurs en pieds d’eau et soustrayez (algébriquement) la pression d’aspiration de la pression de refoulement. Voilà la pression hydraulique de la pompe à son débit de f onctionnement. Suivez la ligne de la charge hydraulique de la courbe à l’axe de débit zér o jusqu’à l’intersection de la courbe de la roue précédemment identifiée, et vous obtiendrez le débit de f onctionnement du système.

À titre d’exemple : Après avoir déterminé que le diamètre de la roue à ailettes de la pompe ét ait de sept pouces, les lectures manométriques de la pompe en

SUR LE TERRAIN

Une pompe de deux HP déclenche son disjoncteur régulièrement lors du pompage de l’eau. La plaque signalétique indique la présence d’une roue d’un diamètre de 8-1/2 po ainsi qu’un point de fonctionnement de 51 gpm à 74 pieds de hauteur d’eau. Les lectures manométriques à l’arrêt sont les suivantes : 12 psi de pression d’aspiration et 46 psi de pression de refoulement. Lorsque la vanne à trois voies est complètement ouverte vers le serpentin, la pression d’aspiration est encore de 12 psi et la pression de refoulement est de 44 psi.

Lorsque la vanne à trois voies est pleinement ouverte vers la dérivation, la pression d’aspiration est encore de 12 psi, mais la pression de refoulement est maintenant de 40 psi. Quel est le problème? Quelle est la solution? La première étape pour la résolution du problème consiste à analyser les lectures de la pompe. La charge à l’arrêt est la suivante : (pression de refoulement - pression d’aspiration) x 2,31 = (46 psi - 12 psi) x 2,31 = 78,5 pi d’eau. Ce 78,5 pi à l’arrêt et la courbe de la pompe ( Figure 1 ) confirment le diamètre de 8-1/2 po de la roue à ailettes.

Avec la vanne à trois voies complètement ouverte vers le serpentin, la charge de la pompe = (44 psi - 12 psi) x 2,31 = 74 pi d’eau. L’intersection de l’axe de 74 pi de charge et la courbe de la roue de 8-1/2 de diamètre sur la Figure 1 indique un débit de 51 gpm. La puissance en HP requise s’avère donc de 1-3/4. Avec la vanne à trois voies ouverte vers la dérivation, la charge de la pompe est calculée comme suit : charge de la pompe = (40 psi - 12 psi) x 2,31 = 64,7 pi d’eau. L’intersection de l’axe de 64,7 pieds de charge et la courbe de la roue de 8-1/2 po de diamètre sur la Figure 1 indique un débit de 80 gpm. La puissance en HP requise s’avère donc de 2-1/3. Le problème réside dans le fait que le débit est trop grand, du fait que la résistance affectant le débit dans le circuit de dérivation est trop faible. La solution : augmenter la résistance dans le circuit de dérivation de 9,3 pi d’eau (74 - 64,7), de sorte que la résistance à travers le circuit de dérivation soit la même que celle à travers le serpentin. Le débit et la puissance en HP seront alors réduits de ce même débit dans le serpentin, éliminant les déclenchements du disjoncteur.

f onction ont été les suivantes :

P de refoulement = 17,5 psi

P d’aspiration = 4 po de Hg (à vide)

Convertissez les lectures manométriques pour le fluide pompé en pieds d’eau :

• P de r efoulement = 17,5 psi x 2,31/1 = 40,5 pi d’eau

• P d’aspir ation = 4 po de Hg x 0,491 psi par po

• Hg = -1,96 psi x 2,31 pi d’eau par psi/1 = -4,5 pi d’eau

• Char ge hydraulique de la pompe = P de refoulement 40,5 - (-4,5) pi d’eau = 45,0 pi d’eau

La charge hydraulique de la pompe à 45 pi croise la courbe de la roue de sept pouces de diamètre à l’intersection 55 gpm, ce qui constitue le débit de fonctionnement du système. Être en mesure d’identifier pleinement une pompe, de déterminer la dimension de sa roue à ailettes et de connaître le point de fonctionnement du système se révèlent des clés pour effectuer un diagnostic (voir encadré ).

Voilà en quoi comprendre l’information des courbes de rendement des pompes f ournie par les fabricants et prendre quelques lectures manométriques s’avèrent une procédure fondamentale pour analyser les problèmes dans un système de pompage.

n Directeur de la formation et de l’éducation chez Bell & Gossett Little Red Schoolhouse, Larry Konopacz est LEED AP et membre de l’ASHRAE, de l’Hydraulic Institute, de l’ASPE et de l’USGBC. Cet article est une adaptation d’un texte de Little Red Schoolhouse. http://bellgossett.com

visite industrielle

Une Maison qui croit au développement durable

Réunissant huit organisations sensibilisées aux enjeux environnementaux, la Maison du développement durable constitue à la fois un modèle et une école en matière de construction responsable.

Située en plein cœur de Montréal, à l’angle des rues Sainte-Catherine et Saint-Laurent, la Maison du développement durable (MDD) a reçu la plus haut e distinction attribuée par le système de reconnaissance des bâtiments écologiques LEED : la certification Platine NC (nouvelle construction), la première décernée au Québec par le Conseil du bâtiment durable du Canada. C’est avec enthousiasme qu’une quarantaine de membres de l’Institut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC) s’y sont rendus l’automne dernier pour faire une visite

des inst allations, guidés par Normand Roy d’Équiterre, promoteur du projet.

10 ANS D ’ EFFORTS

Mandaté par Équit erre il y a 10 ans pour élaborer un projet réunissant à la fois les valeurs écologiques, sociales et humaines de l’organisme dans un bâtiment écores ponsable, M. Roy maîtrise tous les aspects de cett e réalisation d’envergure, du choix des intervenants aux matériaux de construction, en passant par les tech nologies et l’équipement retenus. Inutile de mentionner que ses réponses à nos

« Merci. C’est ce qu’il me fallait... »

Les compromis ne sont pas acceptables en matière d’installations professionnelles d’évacuation de gaz de combustion. Le Système 636MD d’évacuation de gaz de combustion constitue l’offre de produits la plus complète et qui garantit que le travail sera effectué à temps et avec la qualité de finition à laquelle s’attendent les clients.

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Le Système 636MD offre une gamme complète de raccords et d’accessoires.

Renseignez-vous auprès de votre distributeur au sujet des ces sensationnels produits du Nouveau Système 636MD. Disponibles dès à présent!

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PAR LUC BOILY
1 er bâtiment LEED Platine NC au Québec

visite industrielle

nombreuses questions n’étaient limitées que par le temps alloué pour la visite.

Le bâtiment de cinq étages, érigé au coût de 27 millions de dollars, se démarque du premier coup d’œil par sa fenestration particulière et son vaste hall d’entrée éclairé, au fond duquel se dresse un mur végétal pleine grandeur, composé de plantes poussant entre deux couches

substrat (argile, ardoise, pierre à savon) ne requiert aucun arrosage artificiel. En outre, les quelque 23 000 litres de pluie déversés chaque année sur le toit sont réutilisés dans les toilettes. Parmi les autres mesures d’économie d’eau potable du bâtiment, notons les robinets économiseurs d’eau, les toilettes à double chasse et les urinoir s sans eau.

de laine synthétique irriguées par gravité. Des conduites installées derrière le mur aspir ent l’air vicié de l’atrium pour ensuite le retourner dans les bureaux. Ce biofiltre, en plus de collaborer à la beauté de l’aire commune, contribue significativement à l’humidification des locaux et réduit la quantité de certains polluants de 30 à 90 %.

U N ENSEMBLE DE SOLUTIONS

Des végét aux recouvrent également le toit de l’édifice, d’une superficie d’environ 800 m 2 : un mélange de 14 variétés de sedum. La faible épaisseur du terreau (7 cm) a nécessité un minimum d’ajust ement structurel, et la nature du

Côté énergétique, un système géothermique – composé de 28 puits verticaux de 153 mètr es forés sous l’édifice – répond à 100 % des besoins de climatisation et 80 % des besoins de chauffage. De plus, M. Roy se dit entièrement satisfait du rendement de l’échangeur d’air Regent Eco inst allé dans la salle mécanique : « En plus d’être très simple de fonctionnement, cet équipement accomplit une performance extraordinaire. C’est une belle surprise ! » En effet, ce sy stème permet de récupérer 90 % de l’énergie contenue dans l’air vicié évacué.

L’efficacité énergétique du bâtiment passe également par ses dispositifs d’éclairage à diffusion indirecte, ses planchers surélevés qui font office de plénum,

les composant es éconergétiques de son enveloppe, etc. 87 matériaux écologiques ont été utilisés : des matériaux isolants jusqu’aux revêtements des comptoirs. Même du bois de forêt primaire reposant au fond d’une rivière a été mis à contribution pour la construction de l’escalier d’entrée et de la balustr ade.

O UVERTE AU PUBLIC

M. Roy est particulièrement fier de la présence d’un plancher en béton contenant de la poudre de verre permettant de réduir e l’utilisation du ciment (une substance très polluante) et l’enfouissement de bout eilles. La dalle expérimentale et un trottoir adjacent contiennent d’ailleurs assez de verre (20 %) pour fabriquer 1000 bouteilles de vin. « Si ce procédé f init par s’étendre à la grandeur de la planète, on pourrait réduire les émissions de GES de un milliard de tonnes. Ça pourrait me valoir un prix Nobel de l’environnement », lance à la blague M. Roy. En plus de constituer une bonne pratique environnementale, 15 ans de tests ont démontré que la poudre de verre augmente sensiblement la durabilité du béton et lui permet de conserver sa charge beaucoup plus longt emps.

Dans le but de propager sa vocation éducative, la MDD offre gratuitement depuis l’automne 2012 un parcours d’interprétation du bâtiment autoguidé très au point, agrémenté de panneaux explicatifs, d’écrans tactiles interactifs et d’échantillons comparatifs. Des visites guidées sont également disponibles – information au www. maisondeveloppementdurable.org, fenêtre « Visites guidées ».

INDEX DES ANNONCEURS

Hall d’entrée contemporain et éclairé
Normand Roy devant un des neufs écrans tactiles interactifs

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