OF - Mars 2022

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LA FIABILITÉ

QUI COMPTE

SCIE À CHAÎNE À ESSENCE

MS 500i

La MS 500i est la première scie à chaîne à injection d’essence contrôlée électroniquement au monde, une véritable innovation. Pour l’abattage professionnel de gros arbres, cette scie à couple élevé peut être guidée dans le bois sans difficulté. Une accélération rapide et un comportement dynamique de pivotement rendent la MS 500i non seulement parfaite pour l’abattage et la coupe en longueurs, mais aussi pour l’ébranchage. Avec le dosage de carburant contrôlé par capteurs, c’est une pro du démarrage avec une performance motrice impressionnante, peu importe l’altitude et la température ambiante. De plus, elle n’a pas de levier de démarrage, ce qui facilite beaucoup le démarrage dans toutes les conditions. Sa technologie de moteur – qui est révolutionnaire pour une scie à chaîne et qui donne une construction légère et intelligente – produit le meilleur rapport poids/puissance sur le marché.

⬤ Rendement optimal du moteur au démarrage et dans toutes les conditions.

⬤ Technologie à injection – des capteurs intégrés mesurent la pression d’air et la température interne/externe et transmettent cette information à l’unité de commande qui détermine la quantité de carburant et le calage de l’allumage optimaux.

⬤ Accélération rapide en seulement 0,25 seconde, ce qui permet à cette machine à couple élevé de fournir une puissance instantanée.

⬤ Les écrous captifs sont fixés sur le couvercle du pignon léger pour éviter de les perdre en changeant les accessoires de coupe.

Note : Version avec poignée enveloppante aussi offerte.

SPÉCIFICATIONS

CYLINDRÉE

PUISSANCE

POIDS ①

① Poids partie moteur seulement.

79,2 CM3

5,0 KW

6,2 KG/13,7 LB

SCIERIE

66 M$ investis en Gaspésie

Le Groupe de scierie GDS a investi 66 millions de dollars dans ses cinq installations de la Gaspésie.

10 FORÊT

Des talons aiguilles aux caps d’acier

Gabrielle Minville a troqué les talons aiguilles pour les caps d’aciers il y a cinq ans. Depuis ce temps, elle embrasse le métier d’entrepreneure en foresterie.

26 FINANCES

Des options à la rémunération au mètre cube

La rémunération au mètre cube est un système obsolète et non équitable.

SECTIONS

6 Champ libre

8 Nouvelles de l’industrie

42 Nouveaux équipements

22 BIOMASSE

Une usine pour optimiser ses sousproduits

GDS transformera ses résidus avec l’usine de granules de Lac-au-Saumon.

30 ÉQUIPEMENT

Revue des bouilloires

OF vous présente une revue des bouilloires à la biomasse sur le marché.

Gabrielle Minville lors d’une journée glaciale de janvier sur un chantier de récolte au cœur des Chic-Chocs.

Une diversité bénéfique pour l’industrie

Il faut plus de femmes, d’autochtones et des travailleurs de toute origine pour bâtir l’industrie forestière de demain.

C’est connu, la pénurie de main-d’œuvre fait mal. Presque toutes les entreprises sont constamment à la recherche de main-d’œuvre pour pourvoir certains postes. Dans certaines scieries, il faut couper un chiffre de travail faute de main-d’œuvre. Ailleurs, ce sont des projets d’expansion ou de diversification qui sont remis en question.

« On a changé notre façon de penser les projets, parce qu’on cherche davantage à réduire nos besoins de main-d’œuvre que de sauver des coûts, parce qu’il manque de monde », a soutenu. Selon Georges Deschênes le vice-président des opérations du Groupe de scieries GDS, lors de ma visite à Grande-Vallée en janvier dernier.

Ainsi, les futurs investissements de GDS ne seront plus dictés par le besoin d’améliorer la production, mais bien souvent pour automatiser certaines tâches afin de palier au manque de main-d’œuvre. Au cours des deux dernières années, GDS a investi 66 millions de dollars dans ses installations (p.16) et d’autres investissements sont à prévoir.

Pour assurer la poursuite des opérations, l’entreprise bien ancrée en Gaspésie a embauché une ressource dédiée au recrutement international. Partout au Québec, les entreprises entreprennent un tel virage.

Produits forestiers Résolu ne fait pas exception à la règle alors que l’entreprise accueillera 133 travailleurs étrangers en 2022. Malgré cet ajout, le géant forestier a tout de même 200 autres postes à pourvoir localement.

L’embauche de femmes fait bien sûr partie de la solution. Bien souvent, elles ne sont pas assez incluses dans les discussions sur la relève en forêt. Pourtant elles forment 50% de la population et plusieurs d’entre elles brillent en forêt lorsqu’on leur en offre l’opportunité.

C’est notamment le cas de Gabrielle Minville,

qui a troqué les talons aiguilles pour les caps d’acier, lorsque son père, Clairence, lui a proposé de reprendre l’entreprise familiale (p. 10). Même si elle n’avait jamais pensé à un tel changement de carrière, elle estime que c’est un des meilleurs choix qu’elle a faits de sa vie.

L’appel de la liberté, à l’idée de sortir d’un petit bureau routinier, fait partie des plus grands avantages des métiers en forêt.

Femmes et Fières en Foresterie (FFF), un regroupement d’étudiantes formé au Cégep de la Gaspésie et des Îles sont de fières ambassadrices des métiers forestiers. Elles souhaitent présenter des modèles pour augmenter la proportion de femmes, qui dans le meilleur des cas plafonne à près de 20% (p.42).

« La représentation dans les médias est très importante, note Adeline Lemasson, une étudiante qui fait partie du FFF. À ce titre, il manque encore de représentation de modèles féminins en foresterie. Il est parfois même difficile de trouver une image de femme dans les magazines forestiers. »

Le magazine Opérations forestières souhaite aussi que les choses changent et c’est pourquoi nous présentons une entrepreneure inspirante, Gabrielle Minville, en une de cette édition.

Pour découvrir davantage de modèles féminins, visitez notre site web pour revoir l’enregistrement du webinaire sur la place des Femmes en foresterie tenu le 8 mars dernier.

L’inclusion de la main-d’œuvre autochtone fait aussi partie de la solution, un thème qui nous tient aussi à cœur. Ce volet sera mis en valeur dans notre édition du mois de juin, comme on le fait depuis quelques années.

La diversité est bénéfique pour les organisations, car elle amène une diversité de points de vue, d’expérience et de manières de travailler. On serait fou de s’en passer.

GUILLAUMEroy groy@annexbusinessmedia.com
du sol jusqu'à

Produire plus pour contrer la baisse de la possibilité forestière sur la Côte-Nord

« Le CIFQ et ses membres de la région de la Côte-Nord sont très inquiets par l’importante diminution de la possibilité forestière annoncée aujourd’hui par le Forestier en chef, a soutenu le président directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), Jean-François Samray. En plus d’une demande de rencontre avec les instances du MFFP, nous demandons à ce que des actions pour la création

d’aires d’intensification et l’augmentation des travaux sylvicoles soient prises rapidement afin d’assurer un juste équilibre entre protection, harmonisation des usages et approvisionnement en bois des Québécois. Dans le cas de la Côte-Nord, la réduction de la possibilité en essences résineuses atteint 12 % pour l’ensemble de la région, dont 26 % dans une unité d’aménagement. Le gouvernement doit prendre

les décisions nécessaires pour intensifier drastiquement les efforts sylvicoles afin de corriger les lourds dommages infligés à la forêt par la tordeuse des bourgeons de l’épinette depuis plus de 15 ans. Nous répondrons présent pour participer aux travaux qui permettront d’assurer l’approvisionnement et la prévisibilité qui permettra à l’industrie de fournir le bois dont les Québécois ont besoin. »

BOIS FRANCS BIO SERRA INSTALLE DES ÉQUIPEMENT SMARTMILL

Le Groupe Mono Serra a fait l’acquisition d’équipement Smartmill pour son usine Bois Franc Bio Serra. Le contrat inclut la vente et l’installation d’un Smart-Trim et un Chargeur à Pinces Intelligent. Le Smart-Trim est le résultat de plus de 4 ans de recherche et développement impliquant des spécialistes en conception mécanique, électrique et du mouvement. Il combine trois équipements en un : un changeur à pinces, un positionneur et une ébouteuse. Ce système unique utilise les solutions de l’optimiseur pour indexer, positionner et couper le bois vert ou sec, brut ou raboté.

BID Group agrandira ses installations de production à Mirabel

BID Group investira plus de 1,5 million de dollars dans ses installations actuelles de Mirabel afin d’accroître sa capacité de production. L’entreprise ajoutera 5 000 pi2 à son empreinte actuelle, augmentant ainsi sa capacité de production de plus de 50 %.

« Les technologies numériques continuent d’être un élément déterminant dans la transformation de l’industrie de la transformation du bois et un facteur de différenciation dans la performance des équipements Comact, note Simon Potvin, président, transformation du bois. Cet investissement nous permettra d’accroître nos capacités de production afin de continuer à offrir à nos

clients la certitude d’obtenir des solutions de pointe construites avec la plus haute qualité de fabrication de l’industrie. Ce projet s’inscrit dans notre stratégie de fabrication à long terme et nous sommes heureux d’annoncer cet investissement dans notre avenir. » La construction sera terminée à l’été 2022.

Résolu rachète deux usines de bois d’ingénierie et une usine de cogénération

Produits forestiers Résolu (PFR) a racheté la participation de 50 % de Louisiana Pacific dans les usines de poutrelles en I de SaintPrime et de Larouche, au LacSaint-Jean pour un montant de 50 M$. Les deux usines produises 60 millions de pieds-planche. Cette acquisition permet de consolider la présence de l’entreprise dans le secteur du bois d’ingénierie, estime Rémi G. Lalonde, président et chef de la direction.

Albioma achète l’usine de granules La Granaudière

Albioma a fait l’acquisition de l’usine de production de granules de bois de La Granaudière. Cette opération permet au Groupe de diversifier ses sources d’approvisionnement en biomasse durable.

Idéalement placée pour alimenter les centrales antillaises du Groupe, cette usine produit des granulés certifiés SBP, à partir de résidus de bois ou de bois de faible qualité issus de forêts certifiées pour leur gestion durable.

La transaction comprend également un contrat long terme d’accès à une capacité de stockage de 45 000 tonnes de granulés au port de Québec, ainsi que des garanties d’approvisionnement en matière première octroyées par le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec.

La remise en service de cette usine, à l’arrêt depuis juillet 2021 dans le cadre de la mise sous séquestre, est prévue début 2022 et sa capacité de production nominale de 200 000 tonnes sera atteinte après la réalisation d’investissements complémentaires.

De plus, PFR a aussi acheté la centrale de cogénération de Boralex, à Senneterre, d’une puissance de 34,5 mégawatts. « Grâce à cette centrale de cogénération, nous maximiserons l’utilisation de la biomasse de nos installations régionales, générant de l’énergie verte et créant une plateforme pour la croissance future et une compétitivité accrue dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue », a ajouté M. Lalonde.

Installation d’une première chaudière à biomasse de Schmid au Canada

C’est avec une volonté de réduire son empreinte écologique du nouveau complexe éducatif du Centre de formation agricole de Mirabel (CFAM), dont la construction débuta en 2020, que le Centre de Services Scolaire des Mille-Îles (CSSMI) s’est doté d’un système de chauffage performant qui utilise la biomasse.

C’est l’entreprise Combustion Expert Énergie, spécialisé dans l’installation et

dans l’entretien de chaudières à biomasse et Enviroair Industries, spécialiste du chauffage de bâtiments institutionnels, qui ont remporté l’appel d’offre pour réaliser ce projet.

Le CSSMI a porté son choix sur une chaudière industrielle à biomasse Schmid de 360 kW qui excédait les exigences et les performances demandées, alimentée au granulé de bois, la première à être installée au Canada.

Le Congrès de Montréal sur le bois reporté en mai

Avec la levée prochaine des restrictions sanitaires, le Congrès de Montréal sur le bois a été reporté les 24 et 25 mai prochain, à l’hôtel

Le Reine Elizabeth, afin de s’assurer de pouvoir tenir l’événement en personne. Aucun nombre limite de personnes ne sera imposé lors des activités proposées comme les

conférences, déjeuners, cocktails et le salon d’exposition.

Pour l’instant, certaines consignes sanitaires, comme le port du masque et la présentation d’une preuve vaccinale, doivent toujours être respectées, mais ces règles pourraient être assouplies.

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Guillaume Roy RÉDACTEUR EN CHEF

Opérations Forestières et de scierie

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COLLABORATEURS: Louis Dupuis

ÉDITEUR DE GROUPE: Todd Humber

RÉDACTION ET ADMISTRATION: C.P. 51058

Pincourt, Qc Canada J7V 9T3 Tel: 514.425.0025 Fax: 514.425.0068

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Opérations Forestiéres et de Scierie est publiée par Annex Business Media.

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FORÊT profil

DES TALONS AIGUILLES

AUX CAPS D’ACIER

Gabrielle Minville a troqué les talons aiguilles pour les caps d’aciers il y a cinq ans. Depuis ce temps, elle embrasse le métier d’entrepreneure en foresterie.

Le soleil se lève au-dessus du massif de montagne des Chic Chocs alors que les couleurs rosacées jaillissent dans le ciel. Il fait -25°C et il vente à près de 40 km/h alors qu’une flotte d’abattage est au travail dans le secteur Cédrico, entre Grande-Vallée et Murdochville.

En cette rude matinée hivernale du mois de janvier, Gabrielle Minville est venue inspecter le chantier avec son responsable des opérations forestières, Yanick Bélanger, et Steve Leblanc, le vice-président des approvisionnements du Groupe de scieries GDS.

« C’est beau de voir toute la vaillance de ces guerriers », lance Gabrielle Minville, qui pris la relève des Entreprises forestières Clairence Minville. « J’adore le travail en forêt, dit-elle. Pour moi, c’est synonyme de défis, de liberté et de nouveauté à tous les jours ».

Clairence Minville a lancé son entreprise forestière en 1979 et quand est venu le temps de prendre sa retraite, il pensait passer le flambeau

à son fils. En 2016, ce dernier avait d’autre plan de carrière et Clairence a proposé à sa fille Gabrielle si elle était intéressée à prendre les rênes de l’entreprise familiale.

À cette époque, Gabrielle Minville était fonctionnaire pour le gouvernement provincial

ployés. Gabrielle s’occupe principalement des tâches d’administration et de gestion mais elle monte en forêt deux à quatre jours par semaine. « Je monte le plus souvent possible, parce que c’est le volet du travail que j’aime le plus », note l’entrepreneure.

Les Entreprises forestières Clairence Minville possèdent une flotte de huit abatteuses forestières dont deux Tigertcat 855C , mais aussi des Landrich et des Eltec. Selon les machines, elles sont équippées de têtes Ponsse H7HD, de Logmax 6000 et de SP Maskiner 661.

à Gaspé et elle a été surprise par l’offre de son père. « Dans l’espace d’une soirée, j’ai changé de vie en troquant les talons aiguilles pour les caps d’acier », se souvient-elle aujourd’hui. Non seulement a-t-elle changé de chaussures, mais elle a complètement transformé son mode de vie, délaissant le bureau pour la forêt, un monde de femme pour un monde d’homme.

« J’ai pris cette décision sur un coup de tête, parce que j’étais à la recherche de nouveauté, souligne la femme de 41 ans. Je voulais continuer ce qu’il a construit et faire une différence. »

Cinq ans après avoir fait un changement de carrière, Gabrielle ne regrette rien. « C’est une des meilleures décisions de ma vie », dit-elle. « J’adore le volet humain du travail ».

Selon cette dernière, le métier de forestier est une vocation, plus qu’une profession, car ça implique de passer de longues heures de travail en forêt et de faire certains compromis. « Il faut que tu aies ce travail dans le sang », ajoute-t-elle en parlant des hommes de cœur qui l’entoure.

Avec près de six kits d’abattage, son entreprise emploie aujourd’hui une trentaine d’em-

Son objectif est de poursuivre le legs de son père tout en continuant de faire évoluer l’entreprise familiale. Au passage, elle y apporte bien sur une touche féminine.

Entre autres changement, elle a fait passer la semaine de travail de 4,5 à 4 jours par semaine. « Ça fait une meilleure conciliation avec la famille et la vie personnelle », dit-elle. « Ça fait quand même 48 heures de travail par semaine et j’y trouve mon compte en gagnant sur l’efficacité de maintenance ».

Tous les vendredis, les trois mécaniciens de l’entreprise font la maintenance de la flotte de machines. « L’équipe de Gabrielle peut compter sur un des meilleurs mécaniciens forestiers au Québec avec Yanick Bélanger », remarque Steve Leblanc.

UNE GROSSE FLOTTE EN ACTION

Parmi la flotte d’équipement, on compte huit abatteuses, dont sept en action. Du nombre, il y a quatre abatteuse Landrich avec une tête Ponsse H7HD, une Tigercat 855C, avec une tête Logmax 6000 (refaite à neuf en HD en 2021

“JE VOULAIS CONTINUER CE QUE MON PÈRE AVAIT CONSTRUIT ET JE VOULAIS FAIRE UNE DIFFÉRENCE.”

- GABRIELLE MINVILLE

L’équipe d’abattage de l’entreprise travaille presque toujours ensemble, afin de maximiser la force de frappe. En tout et partout, elle récolte entre 5000 et 7000 mètres cubes de bois par semaine, dans les forêts gaspésiennes. Lors du passage d’Opérations forestières, l’équipe travaillait dans le secteur Cédrico, au coeur des Chic-Chocs, par des températures glaciales.

chez Logmax Amqui), deux Tigercat 855C, une avec tête Ponsse H7HD et une autre avec une SP Maskiner 661, achetée à la fin janvier, puis une abatteuse une Eltec 277 avec tête Ponsse H7HD,

Un des abatteuses Landrich sera remplacée par une Eltec 277 2021 qui sera livrée en juillet prochain, qui sera munie d’une tête SP Maskiner 661. « On renouvele nos équipements quand le coût de réparation devient trop élevé et que ça devient plus avantageux d’acheter une neuve », note Gabrielle, qui compte sur l’entretien préventif, et une solide équipe de mécanicien, pour bien optimiser la durée de vie des machines.

En ce qui a trait au choix des machines, l’entreprise se base sur la fiabilité des équipements, le service, mais aussi les préférences des opérateurs, souligne Yanick Bélanger.

En ce qui a trait aux transporteurs, l’entreprise opère trois Komatsu 890.3 (dont deux en opération) et trois John Deere 1910E.

Le chargement des billes est géré par le Groupe de scierie GDS qui possède

Steve Leblanc, le vice-président, approvisionnements, du Groupe de Scierie GDS teste des billes de bois. Tous le bois récolté par les Entreprises forestière Clairence Minville est destiné à la scierie de Grande-Vallée, appartenenant à ce groupe.

une Liebherr LH-26.

Toute cette flotte permet à l’entreprise de récolter de 5000 à 7000 mètres cubes de bois par semaine. La très vaste majorité du temps, toutes les machines travaillent au même endroit pour maximiser la force de frappe. Dans le secteur Cedrico, il y a plus de 80 000 mètres

cubes de bois à récolter, dont près de 20 000 mètres cubes proviennent du Bureau de mise en marché des bois (BMMB).

Comme partout ailleurs au Québec, un des principaux défis est de trouver la main-d’œuvre spécialisée pour opérer sur les machines efficacement.

Log Max Québec est fière de compter l'Entreprise Forestière Clairence Minville parmi ses nombreux clients et souhaitons à toutes son équipe une belle continuité!

Même si l’entreprise compte sept abatteuses à l’heure actuelle, elle n’a que 5,5 opérateurs à plein temps pour opérer sur les deux chiffres de travail, quatre jours par semaine.

« Je me considère chanceuse parce que nos employés sont fidèles depuis longtemps, note Gabrielle. On prône aussi une vision à long terme en formant nous-même nos employés, en assumant le coût de formation et la perte de productivité ».

Le levé de soleil au dessus des Chic-Chocs offre un paysage à couper le souffle lors de la visite sur le terrain. Plus de 80 000 mètres cubes de bois allaient être récoltés dans le secteur, dont une partie gagnés aux enchères avec le Bureau de mise en marché des bois.

Pour faciliter l’intégration, ces employés travaillent sur des terrains plus simples. De plus, des machines sont dédiées à la formation, ajoute-t-elle.

« On s’en tire assez bien quand même, parce qu’on est capable de garder notre monde », renchérit Yanick Bélanger. Selon ce dernier, les changements apportés par Gabrielle ont fait progresser l’entreprise pour le mieux.

« Je prône beaucoup le calme et le respect dans les relations de travail », souligne Gabrielle, en parlant de la touche féminine qu’elle a ajoutée.

Toutes les opérations des Entreprises forestière Clairence Minvile sont destinées à l’usine de Grande-Vallée du Groupe de scierie GDS. « GDS c’est le moteur économique du village et on est fier de participer à sa réussite », souligne Gabrielle, en ajoutant que son père s’est affilié à GDS en 1994.

Pour l’instant Clairence Minville est toujours présent au sein de l’entreprise même si Gabrielle a racheté toutes les parts l’an dernier.

SCIERIE profil

66 M$ INVESTIS EN GASPÉSIE

Le Groupe de scierie GDS a investi 66 millions de dollars dans ses cinq installations de la Gaspésie.

C’est en 2019 que la ronde d’investissement du Groupe de scierie GDS a commencé. Jusqu’à aujourd’hui, l’entreprise familiale a investi 66 millions de dollars au total, dans ses trois scieries, son usine de rabotage et sa nouvelle usine de granules, a soutenu fièrement le président de l’entreprise familiale Sylvain Deschênes.

En janvier dernier, Opérations forestières est allé visiter l’usine de Grande-Vallée, pour rencontrer les entrepreneurs derrière ce vaste projet visant à consolider sa place comme leader forestier en Gaspésie.

À Grande-Vallée, c’est un investissement de 8,4 millions de dollars qui a été réalisé. La plus grande partie de cette somme, 7,2 M$, a été investie sur ligne de sciage, dont un nouveau système d’optimisation et de contrôle de EBI Electric, ainsi qu’une nouvelle sortie de la déligneuse à scie multiple de Comact.

De plus, l’usine de Grande-Vallée a aussi investi

Edi Savard a été embauché comme directeur de l’usine de Grande-Vallée quand il avait 24 ans, il y a de ça 11 ans.

dans un optimiseur au classage, dans une sarcleuse de Samuel Packaging, et de nouvelles têtes DK Spec pour l’équarrisseuse et la déligneuse.

« La production a augmenté considérablement, mais le plus gros gain qu’on est allé chercher c’est au niveau de la consommation », explique Edi Savard, le directeur de l’usine. Avec les terrains montagneux et arides de la Gaspésie, le bois a souvent des défauts. Ainsi, l’optimisation 3D et le sciage courbe a permis de réduire considérablement la consommation de bois, tout en ajoutant de la constance.

« Ça nous a aussi permis d’optimiser la valeur du panier de produits », renchérit Georges Deschênes, le vice-président des opérations.

Toutes les installations du Groupe de scieries GDS ont été modernisées au cours deux dernières années. À Marsoui, ce sont 11,5 millions de dollars qui ont été investis dans la scierie, notamment pour refaire la sortie de la ligne de sciage avec Comact et l’optimisation EBI Electric. Un nouvel ébouteur Carbotech a aussi été installé.

D’importants investissements ont été réalisés avec Comact et EBI Electric sur la ligne de sciage de Grande-Vallée. ans, il y a de ça 11 ans.

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À la scierie de Pointe-à-la-Croix, 4,2 millions de dollars ont été investis pour l’optimisation et le contrôle de la ligne de sciage, à nouveau avec EBI Electric. Le choix de fournisseurs communs aux trois usines permet de mieux connaître les équipements et de partager des solutions pour maximiser la productivité, note Sylvain Deschênes. « Ça nous permet d’uniformiser et de garder moins de pièces de rechange », dit-il.

Tous ces investissements ont permis d’améliorer le rendement de chacune des usines. « On avait déjà un très bon rendement, autour de 3,7 mètres cubes au 1000 pieds, et on vise de descendre à 3,3 », ajoute ce dernier. Pour l’instant, cet objectif n’est pas atteint, mais les chiffres se sont déjà améliorés.

« Notre bonne performance au fil du

L’usine de rabotage de Matane transforme 200 millions de pmp par année.

temps nous a permis de passer à travers les années plus difficiles », estime le président, heureux d’avoir fait les investissements avant la hausse des prix du bois d’œuvre, ce qui a permis de profiter pleinement de l’embellie.

INVESTISSEMENTS AU RABOTAGE

Un volume de 200 millions de pmp provenant des trois usines de GDS est séché et raboté à l’usine de Matane, soit l’équivalent de 85% de la production, alors que la balance est vendue sous forme de bois vert. L’usine de rabotage a reçu des investissements de 18,2 millions de dollars. L’usine a notamment réalisé un projet de recherche et développement sur un séchoir micro-onde à haute fréquence, en partenariat avec Hydro-Québec, FPInnovations et Séchoir MEC. « C’est un projet qui vise à uniformiser la qualité de séchage du bois, notamment parce qu’on transforme beaucoup de sapin », explique Sylvain Deschênes.

« Les planches passeront sur un

tablier de 80 pieds de long pendant 10 à 15 minutes, avant d’être analysées par un lecteur optique, note ce dernier. Si le bois est sec, il va dans une case, sinon il retourne dans le séchoir micro-onde ».

Les planches passeront un maximum de

trois fois dans ce type de séchoir. « Ça va nous permettre d’augmenter le volume et la qualité du séchage, et éventuellement de faire des produits de niche à valeur ajoutée », poursuit-il.

GDS a aussi investi plus de 2 millions

de dollars dans un projet de recherche de raboteuse intelligente, réalisé en partenariat avec Produits Gilbert et FPInnovation. « On veut améliorer la qualité du produit avec des lecteurs optiques et l’intelligence artificielle », explique Sylvain Deschênes,

dans le but de minimiser les interventions humaines.

De plus, un dépoussiéreur de Rodrigue Métal, d’une valeur d’un million de dollars, a aussi été installé. En avril, des équipements d’emballage et

GDS réalise un projet de recherche et développement sur un séchoir micro-onde à haute fréquence, en partenariat avec Hydro-Québec, FPInnovations et Séchoir MEC.

d’empilage de Carbotech, d’une valeur de 5,3 M$, seront installés à la sortie de l’usine. « On va doubler la ligne d’emballage et d’empilage pour éviter les arrêts si une composante brise », note le président, en spécifiant que tout le bois de GDS passe par là.

Finalement, 18 M$ ont aussi été investis dans l’usine de granules de Lac-auSaumon (voir autre texte pour les détails).

BESOIN DE MAIN-D’ŒUVRE

Selon Georges Deschênes, les futurs investissements de GDS seront dictés par le manque de main-d’œuvre. « On a changé notre façon de penser les projets, parce qu’on cherche davantage à réduire nos besoins de main-d’œuvre que de sauver des coûts, parce qu’il manque de monde », dit-il.

GDS est tout de même en bonne situation, car l’entreprise, qui emploie près de 200 personnes, a su conserver son

L’usine de Grande-Vallée transforme près de 200 000 m3 de bois chaque année.

expertise à travers la crise en continuant à opérer.

Comme tout le monde, GDS recherche constamment des employés, notamment de la main-d’œuvre spécialisée. « Nos besoins sont plus grands pour les usines de Matane et Marsoui », dit-il.

Pour assurer la pérennité des opérations sur deux quarts de travail, le groupe vient d’embaucher une ressource qui sera dédiée au recrutement international.

ALLER CHERCHER PLUS DE BOIS SUR LA TERRE

FERME

Depuis deux ans, le Groupe de scierie GDS a cessé d’aller chercher près de 100 000 mètres cubes de bois par année sur l’île d’Anticosti. « Les opérations étaient très compliquées, notamment pour le débardage et il y avait du bois accessible sur la terre ferme », souligne Steve Leblanc, vice-président aux approvisionnements.

Ce volume, qui était destiné à l’usine de Grande-Vallée, provient maintenant

de terrains privés et de bois mis aux enchères, notamment pour la récupération du bois de tordeuse des bourgeons de l’épinette, ajoute ce dernier. Cette usine transforme près de 200 000 mètres cubes de bois par année.

Les usines de Marsoui et de Pointeà-la-Croix ont un approvisionnement similaire d’environ 200 000 mètres cubes.

En tout et partout, on retrouve environ 65% de sapin et 35% d’épinette noire.

Environ la moitié de l’approvisionnement total provient de garanties d’approvisionnement. Étant donnée la diversité des sources, la protection éventuelle de l’habitat du caribou forestier ne devrait pas trop empiéter sur les volumes des usines. Celle de Marsoui pourrait être plus touchée.

En route vers un planeur intelligent

Nous remercions Groupe GDS pour leur collaboration avec Gilbert et FP Innovations pour le développement du planeur intelligent. Vous êtes des acteurs importants dans le futur de l’industrie du rabotage !

Guildo Deschênes, Sylvain Deschênes, Georges Deschênes et Frédéric Deschênes ont forgé l’histoire de l’entreprise familiale.

La moitié du bois est vendu au Canada et le reste aux États-Unis, ce qui permet à l’entreprise de conserver un historique de vente, au cas où des restrictions s’appliquent un jour en lien avec ce critère.

UNE HISTOIRE DE FAMILLE

Le Groupe de scierie GDS, c’est une histoire familiale qui s’étale sur quatre générations, alors que l’aïeul, Georges Deschênes a ouvert une première usine de feuillus à Dégelis en 1947. Le temps venu, chaque nouvelle génération s’est intégrée dans l’entreprise, avec la venue de Guildo, puis Sylvain et plus récemment, Georges et Frédéric.

Au fil du temps, la famille a possédé plusieurs entreprises, notamment dans la récolte de bois dans le Maine, ou encore pour la transformation du cèdre. C’est dans les années 1980 que se fait l’acquisition de l’usine de sciage de Pointe-à-la-Croix, puis dans les années 1990 que s’ajoutent les usines de Mar-

soui, de Grande-Vallée et de Matane.

Au milieu des années 2000, le groupe possède jusqu’à 15 usines en Gaspésie, au Bas-Saint-Laurent et sur la Côte-Nord. La crise du bois à la fin des années 2000 forcera l’entreprise à rationaliser ses opérations, délaissant la transformation du cèdre et concentrant ses activités sur trois usines de sciage et

une pour le rabotage.

En 2022, GDS, qui célèbre donc son 75e anniversaire, vient de conclure une des plus grandes phases d’investissement de son histoire. L’entreprise a notamment assuré la pérennité de ses opérations en construisant une usine de granule pour écouler ses propres sous-produits.

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Une usine pour optimiser ses sous-produits

Au lieu d’exporter ses sous-produits, le Groupe de scierie GDS sera en mesure de transformer elle-même ses résidus avec l’usine de granules de Lac-au-Saumon.

Jusqu’à tout récemment, le Groupe de scieries GDS devait parfois exporter ses copeaux de bois jusqu’en Turquie et en Chine, faute de preneur en sol québécois. « On n’était pas capable d’écouler nos copeaux et même si le marché n’était pas si intéressant que ça, ça nous permettait de continuer les opérations », remarque Sylvain Deschênes, le président du Groupe de

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Notre organisation est fière de vous avoir accompagné dans ce magnifique projet.

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scierie GDS, qui opère trois usines de sciage en Gaspésie et une usine de rabotage à Matane.

Lors des périodes les plus creuses, GDS a exporté jusqu’à cinq bateaux de copeaux de 35 000 tonnes, un volume qui a diminué l’an dernier pour atteindre deux bateaux. Les opérations se faisaient en transigeant avec un grossiste.

Sur le marché local, GDS écoule ses copeaux, lorsque possible auprès de White Birch à Rivière-du-Loup, de Twin Rivers au Nouveau-Brunswick, ou encore à Produits forestiers Résolu, à Baie-Comeau.

Mais c’est maintenant chose du passé, car l’usine de granules de Lac-au-Sau-

mon est entrée en opération. « Cette usine va nous permettre de sécuriser notre groupe si une autre machine à papier ferme », ajoute ce dernier.

Cette usine aura une capacité de production de 100 000 tonnes de granules par année et ce volume sera destiné à l’exportation, à partir du port de Belledune, au Nouvea-Brunswick, à des fins industrielles en Europe.

Au départ, GDS ne pensait pas investir dans une usine de granules, car c’est un autre groupe d’entrepreneurs, derrière Pure Pellets, qui avaient initié un projet à Lac-auSaumon. Cette dernière avait cessé ces activités notamment, car elle devait répondre à certaines exigences de

GDS a installé des cubeuses Andritz dans son usine de Lac-au-Saumon.

L’usine de Lac-au-Saumon produira 100 000 tonnes de granules par année.

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la CNESST et obtenir une autorisation du ministère de l’Environnement.

GDS analyse différents scénarios en lien avec le marché des granules depuis plusieurs années, mais à la sortie de la crise, l’entreprise n’avait pas les reins assez solides pour faire un tel investissement. Avec le manque d’acheteur et la difficulté des entrepreneurs à concrétiser le projet de granules à Lac-au-Saumon, GDS a décidé de saisir l’occasion pour gérer elle-même ses sous-produits.

« Ce n’était pas dans nos plans au départ de se lancer dans la production de granules, mais le timing était bon », note Sylvain Lefebvre. « Si on était parti de zéro, ce projet nous aurait coûté 35 à 40 millions de dollars, mais avec les équipements existants, on a pu faire le projet en investissant 18 millions de dollars », ajoute-t-il. Par exemple, la présence d’un bâtiment et de l’entrée électrique a grandement facilité la réalisation du projet.

Pour concrétiser les opérations, GDS a investi dans les équipements de manutention et de stockage, de dépoussiérage et de soufflerie de Concept-Air, misant au passage sur leur expertise dans la construction d’usine de granule. Pour les cubeuses, GDS a misé sur des équipements fournis Andritz et elle a fait l’acquisition d’une chaudière à la biomasse de Wellons, pour sécher les écorces.

Cette chaudière à écorce permet aussi de valoriser ce sous-produit qui s’accumulait par moment.

De plus, c’est Automation d’Amour qui a réalisé la programmation et le contrôle, André Roy Électrique pour l’électricité et TR3E pour l’ingénierie. La construction a été faite par les entrepreneurs JMR, Construction Audace et Entreprise Lucien Michaud.

« Au lieu d’envoyer nos copeaux en Turquie, on est maintenant en mesure de créer de la valeur chez nous », se réjouit Georges Deschênes, le vice-président, opérations et développement corporatif. Cet investissement permet aussi à GDS de sécuriser un prix stable pour ses sous-produits au lieu de devoir subir les aléas du marché, conclut ce dernier. Automation D’Amours inc. se spécialise dans

Carbotech en pleine croissance

Reconnu pour ses systèmes de manutention de planches, Carbotech a récemment développé des systèmes de manutention de billots, avant de faire l’acquisition d’Autolog, et d’agrandir son usine. Ces investissements, réalisés en partenariat avec le Fonds de solidarité FTQ, permettent désormais au manufacturier d’offrir des solutions clé en main à ses clients et de développer des produits d’avenir misant sur la robotisation et l’intelligence artificielle.

« Avec le prix du bois qui atteint des niveaux historiques, nous ne sommes pas les seuls en pleine croissance, note d’emblée Éric Michaud, vice-président, ventes et marketing. Nous avons profité des opportunités pour augmenter notre capacité de production et offrir une gamme de produits complète ».

Il faut dire que plusieurs usines avaient pris beaucoup de retard depuis la dernière crise financière, en plus de voir les finances plombées par les taxes sur le bois d’œuvre. Le rattrapage dans les investissements a toutefois créé de nouvelles opportunités, car certains manufacturiers avaient délaissé le secteur forestier pendant la crise.

« Nous avons développé des machines pour la manutention de billots, dont des démêleurs, connus sous le nom de Stream Feeder, ajoute Éric Michaud. Ça nous a ouvert des portes d’un nouveau marché et nous avons développé l’expertise pour produire des convoyeurs et des systèmes

de tronçonnage ».

Depuis ce temps, les contrats ne cessent d’affluer au Québec, notamment à Saint-Roch-de-Mékinac pour Arbec ou à Squatec pour le Groupe Lebel, et même aux États-Unis, par exemple pour Troy Lumber à (ville).

Pour produire ces équipements de manutention de billes, Carbotech a investi 2,2 millions de dollars, pour augmenter la surface de production de plus de 30% d’ici mars 2022 à son usine de Plessisville, ou travaillent 125 employés spécialisés dans la mécanique.

MISER SUR LE CLÉ EN MAIN

Depuis quelques années, Carbotech a observé une tendance lourde dans l’industrie, alors que les clients sont souvent à la recherche de contrats clé en main, avec les composantes d’automatisation et d’optimisation, remarque Éric Michaud. « On a travaillé pendant près de 20 ans avec Autolog et pour nous, c’était une belle opportunité d’acquisition pour entrer dans le domaine de la haute technologie et de l’intelligence artificielle », dit-il.

Avec son expertise en mécanique, Carbotech détient avec une expertise complémentaire à celle d’Autolog, ce qui permet de créer des synergies. Par exemple, l’achat d’Autolog permettra, à terme, de développer des systèmes d’intelligence artificielle dans le domaine du bois franc. « On pense que ça peut nous ouvrir beaucoup de portes, notamment pour pallier le manque de main-d’œuvre », note Éric Michaud.

Les deux entités, Carbotech et Autolog garderont leur nom d’entreprise et leur clientèle propre. Autolog continuera par ailleurs à travailler avec d’autres partenaires mécaniques.

Le Fonds de solidarité FTQ est impliqué dans les projets de croissance de Carbotech. « Le Groupe Carbotech prend de l’envergure et nous sommes heureux de les accompagner dans leur plan de croissance et d’acquisitions », a

souligné Pierre-Luc Cormier, directeur aux investissements, ajoutant que le Fonds est impliqué dans le secteur de la foresterie depuis de nombreuses années. « Le Fonds est un investisseur à long terme, qui supporte ses entreprises partenaires à travers les cycles de l’industrie », a-t-il ajouté.

Fort de ce partenariat, Carbotech envisage de faire d’autres acquisitions à venir au cours des prochains mois ou des prochaines années, si de belles opportunités se présentent, estime-t-il. « On sait que les prochaines années vont être bonnes, alors c’est le temps de faire des acquisitions », dit-il, ajoutant que l’entreprise regarde pour investir dans des entreprises américaines pour répondre aux besoins de machines, notamment dans le sud des États-Unis. Seulement au cours de la dernière année, Carbotech a connu une croissance de 40 % et ce chiffre aurait pu atteindre 100% si l’entreprise avait pu produire toutes les machines souhaitées par les clients, mais comme tous les manufacturiers, les délais de livraison sont de près de 24 mois.

Au cours des prochains mois, Carbotech souhaite continuer à travailler sur l’intégration de l’expertise d’Autolog au sein de son équipe et de maximiser les synergies. « On veut augmenter le nombre de projets clé en main, parce que c’est ce que les clients recherchent », note ce dernier.

Non seulement demandent-ils des projets clé en main, mais ils souhaitent aussi avoir des plans de service à long terme. « Plusieurs usines manquent de main-d’œuvre spécialisée et ils souhaitent que l’on s’occupe de l’entretien des machines, remarque Éric Michaud. Les plans de service sont très populaires et c’est quelque chose que nous voulons mettre en place ».

Le développement de machines robotisées et de l’intelligence artificielle fait aussi partie intégrante de la stratégie de Carbotech pour développer les machines du futur, conclut Éric Michaud.

FINANCES rémunération

DES OPTIONS À LA RÉMUNÉRATION AU MÈTRE CUBE

PAR LOUIS DUPUIS, ÉCONOMISTE ET ASSOCIÉ

CHEZ S.GUY GAUTHIER

ÉVALUATEUR

La rémunération au mètre cube est un système obsolète et non équitable.

Voici un petit jeu-questionnaire pour vous: pouvez-vous nommer un secteur d’activité économique autre que la foresterie où le donneur d’ouvrage impose à ses entrepreneurs sa rémunération et son système de paiement (souvent incompréhensible pour le commun des mortels), en plus d’une retenue sur la rémunération finale? Un secteur où le donneur d’ouvrage décide également de quand il va verser la somme complète, après avoir lui-même été juge et

partie de l’ouvrage accompli par son contracteur, qui de surcroît n’a aucun recours ou pouvoir de contestation possible? Le tout avec la bénédiction du gouvernement?

Le système actuel de rémunération des entrepreneurs forestiers est entièrement à la faveur du donneur d’ouvrage, qui s’assure ainsi de son coût d’approvisionnement tout en transférant tous les risques à ses contracteurs, sans jamais tenir compte des coûts réels d’opération.

Ce système est aujourd’hui insoutenable pour les entrepreneurs forestiers, qui ont vu leurs coûts d’opération constamment augmenter (salaires, machinerie, versements, entretien & réparations, carburant, assurances, etc.) sans

que leurs revenus ne suivent le même rythme.

Pendant un certain temps, l’amélioration de la technologie et des méthodes de récolte ont permis d’absorber une partie de ces hausses de coût par une augmentation de la performance et des volumes récoltés. Mais ces facteurs ont

de former la main-d’œuvre, et de demeurer profitables afin de pouvoir continuer à investir dans leurs entreprises. De plus, le donneur d’ouvrage réservait alors les meilleurs secteurs de coupe aux nouvelles équipes multifonctionnelles dans le but de leur assurer de meilleures conditions

maintenant atteint leurs limites, et il devient très difficile de faire des gains significatifs additionnels, surtout dans des secteurs de coupe à faible rendement.

À l’origine, soit à la fin des années 1960 et au début des années 1970, quand les industriels ont transféré la propriété de la machinerie forestière à leurs employés, la rémunération qu’ils ont fixée permettait aux nouveaux entrepreneurs de prospérer. Ce transfert de responsabilité était autant à l’avantage de l’industriel qui n’avait plus à supporter, entretenir, gérer et opérer une flotte d’équipements, et aussi à l’employé qui se voyait offrir l’opportunité de se lancer en affaires et de s’enrichir.

Au début des années 1990, quand les industriels ont décidé de convertir les opérations de récolte du bois long au bois court, la rémunération établie à environ 18$ du m³ permettait aux entrepreneurs d’acquérir de nouveaux équipements (comme des abatteuses multifonctionnelles et des transporteurs), d’apprivoiser de nouvelles technologies et méthodes de récolte,

de réussite.

À titre d’exemple, en 1993, Yves Gagnon de Multi-Tiges, a été le premier au Saguenay, et l’un des tout premiers au Québec, à convertir ses opérations en multifonctionnelles. Il a alors transformé son ébrancheuse Komatsu PC200LC-5 1991 avec flèche télescopique DT3000, en abatteuse multifonctionnelle en acquérant une tête façonneuse FMG762B, des mâts d’excavatrice, un protecteur de cabine forestier, et en effectuant quelques autres modifications, le tout (incluant l’installation) pour la somme de 120 000$. Son frère qui possédait un débusqueur John Deere 640 a modifié celui-ci pour ajouter un panier et une grue de chargement. Le donneur d’ouvrage de l’époque leur versait exactement 17,65$ par m³, et leur attribuait les secteurs de coupe les plus avantageux. Il est vrai que M. Gagnon a dû maîtriser une nouvelle technologie complexe à comparer à celle des têtesà-scie et des flèches ébranchages, de nouvelles méthodes de travail, former ses opérateurs, et qu’il subissait de nombreux bris selon ses dires.

“LE SYSTÈME DE RÉMUNÉRATION ACTUEL EST ENTIÈREMENT À LA FAVEUR DU DONNEUR D’OUVRAGE.”

L’économiste Louis Dupuis croit qu’il faut réviser le système de rémunération des entrepreneurs forestiers.

Tout de même, les 17,65$ par m³ qu’il recevait en 1993, équivalent à 29,52$ par m³ en 2021 (1).

Par ailleurs, plusieurs nouvelles normes environnementales et du travail ont été introduites depuis, rajoutant de nouvelles responsabilités, coûts et tâches aux entrepreneurs forestiers sans, encore là, que la rémunération ne soit ajustée à la hausse de façon significative.

Entre-temps, lorsque le prix des nouvelles machines forestières produites par les manufacturiers augmentait, les équipementiers les vendaient plus cher aux entrepreneurs forestiers.

Si les pièces de remplacement augmentaient pour les fournisseurs, ils ajustaient leurs prix à la hausse pour les entrepreneurs forestiers.

Si les coûts des assurances augmentaient, encore là, les entrepreneurs forestiers absorbaient ces hausses.

S’il était nécessaire d’augmenter les salaires pour attirer de la main-d’œuvre compétente, encore là, les entrepreneurs forestiers en faisaient les frais.

Maintenant, à qui les entrepreneurs forestiers

ont pu et peuvent repasser la facture de toutes ces hausses de prix subies année après année, et qu’ils subissent encore aujourd’hui? Ils ne vivent pas dans un monde parallèle où ils peuvent éponger toutes ces augmentations de coûts à l’infini sans voir accroître leur tarification.

Juste pour 2021, Statistique Canada évalue l’augmentation de la rémunération hebdomadaire moyenne au Québec pour les secteurs foresterie, exploitation et soutien à 10,9%, et l’augmentation du prix de détail du diesel à 36,5% (Montréal). Les équipementiers interrogés rapportent des augmentations de prix moyens de 8% à 10% pour la machinerie neuve. Pour certaines pièces de remplacement, les augmentations peuvent même atteindre 20% (c’est le cas, par exemple, des semi-chenilles de type Eco-Track).

Somme toute, la situation est rendue insoutenable pour un grand nombre d’entrepreneurs forestiers. L’avenir de l’industrie forestière est en jeu si le premier maillon de la chaîne d’approvisionnement n’est pas mieux considéré. Surtout dans un contexte de pénurie de relève entrepre -

La récolte est le premier maillon de la chaine d’approvisionnement de l’industrie forestière et les entrepreneurs doivent avoir une rémunérations décente pour assurer l’avenir de l’industrie.

neuriale et de main-d’œuvre qualifiée.

QUI VA RÉCOLTER LA FORÊT?

Il est donc plus que temps de réviser la formule de rémunération actuelle des entrepreneurs forestiers, et de mettre en place une formule juste et équitable qui considère l’ensemble des coûts réels d’opération de tous les sous-traitants

de l’industrie, incluant un mécanisme d’ajustements annuels.

La forêt québécoise est un bien public dont le gouvernement a la responsabilité de s’assurer de bien la gérer afin que tous ses intervenants soient traités équitablement, quels qu’ils soient.

(1) Référence Banque du Canada

Au début des années 1990, quand les industriels ont décidé de convertir les opérations de récolte du bois long au bois court, la rémunération établie à environ 18$ du m³ permettait aux entrepreneurs d’acquérir de nouveaux équipements .

série b

Distributeur pour : Saguenay-Lac-St-Jean, Chibougamau, Côte-Nord, Mauricie, Lanaudière, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalache et Estrie

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REVUE DES BOUILLOIRES

Opérations forestières vous présente une revue des bouilloires à la biomasse sur le marché.

HURST

Hurst Boiler et S.C. Delong Sales s’associent pour offrir une conception hybride, plus flexible pour ses clients de l’est du Canada.

La conception hybride N-65 permet au client non seulement de bénéficier des avantages d’une chaudière à tubes de fumée traditionnelle, mais elle offre beaucoup plus de flexibilité avec des charges de vapeur variables, une meilleure qualité de vapeur améliorant l’efficacité par rapport aux chaudières à biomasse traditionnelles, car elle génère plus vapeur en utilisant moins de carburant. Le projet a été entièrement mis en service début décembre 2021.

SCD et l’équipe de conception de la société Hurst Boiler ont notamment proposé cette solution à Elmsdale Lumber Company (ELCO), à Elmsdale, en Nouvelle-Écosse. La solution finale retenue a finalement permis l’installation d’une bouilloire Hurst N-65 hybride entièrement automatisée de 300 ch, avec des grilles alternatives, Hurst Optimizer Deaerator, et un système d’alimentation supérieur pour accommoder les différents types de combustibles que la scierie produit maintenant et à l’avenir.

Ces dernières années, avec l’augmentation de la production, l’ancienne chaudière biomasse KMW 150 HP ne pouvait plus répondre aux exigences des séchoirs et du chauffage des bâtiments.

www.hurstboiler.com

SCHMID

Schmid, un manufacturier européen ayant réalisé plus de 1000 installations dans le monde, s’est

HURST

SCHMID

associé en 2018 à Combustion Expert Énergie, entrepreneur spécialisé en chaufferie commerciale et industrielle, pour assurer la distribution et l’installation de ses chaudières à biomasse.

Les chaudières à biomasse de Schmid, pouvant utiliser un large éventail de combustible comprenant entre autres les granules, les copeaux ou l’écorce, proposent des modèles allant jusqu’à 8 MW et produisent l’eau chaude ou la vapeur (basse ou haute pression) utilisée dans le chauffage de bâtiment et le procédé industriel. La gamme de chaudières distribuée au Canada rencontre toutes les normes canadiennes de l’industrie, telles les normes de l’Association canadienne de normalisation (CSA) et les normes de fabrication de l’Ameri-

can Society of Mechanical Engineers (ASME).

CEE ne s’en tient pas qu’au rôle de distributeur et vous accompagne à toutes les étapes de votre projet, de l’approvisionnement en combustible à la recherche de subventions et de la conception jusqu’à l’installation et au service après-vente. www.combustionexpert.com

HEIZOMAT

Heizomat veut « rendre la biomasse plus facile ». Ses chaudières et déchiqueteuses de fabrication allemande sont conçues intelligemment pour un entretien plus facile et une plus grande productivité, construites plus robustes pour une fiabilité et une longévité accrues, et soutenues par le plus haut niveau de service et d’assistance de l’industrie, sans frais supplémentaires.

Générateur à air chaud biomasse

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Heizomat propose des chaudières à copeaux de bois et à biomasse d’une puissance de 60 à 3 000 kW, fabriquées avec -

tonettoyage les plus robustes au Canada. De plus, le système d’alimentation à chaîne breveté peut gérer des objets de la taille d’une canette de boisson gazeuse, il est facile à entretenir avec des moteurs et des capteurs accessibles et il possède des commandes industrielles à écran tactile connectées à Internet

L’entreprise offre aussi des déchiqueteuses de biomasse alimentées à la main et à la grue Troncs de 300 à 650 mm. Depuis 40 ans, Heizomat a installé plus de 40 000 chaudières

Säätötuli Canada a acquis les droits pour l’Amérique du Nord pour les produits finlandais Säätötuli. L’objectif de l’entreprise est de produire localement des équipements de chauffage biomasse de qualité équivalente à l’Europe et de développer

Säätötuli a une gamme de chaudières à eau chaude avec un Numéro d’Enregistrement de la Régie du Bâtiment dans des puissances de 160 à 500kW (1.7 million de BTU/hr). Pour cette gamme, l’échangeur de chaleur est manufacturé par un partenaire à Portneuf alors que les panneaux de contrôle sont

À la fin de l’été 2021, Säätötuli a présenté un nouveau concept destiné à remplacer les chaudières extérieures au bois de

SAATOTULI
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Combustible solide

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CHAUDIÈRES À VAPEUR

Hurst annonce un partenariat avec AIA pour les outils de spécifications en ligne

Hurst vient d’ajouter à sa liste de réalisations avec l’ajout d’une section des spécifications des chaudières à tubes de fumée dans le meilleur système de spécifications de l’industrie du pays, soit l’AIA Product MasterSpec®. L’ajout de cet outil à notre arsenal de capacités de spécification en ligne permet aux architectes et ingénieurs du monde entier d’accéder, d’évaluer et de caractériser facilement nos produits, et de gagner un temps précieux. Les abonnés à MasterSpec® peuvent choisir le contenu et la documentation de la base de conception nécessaires à leur projet et accélérer le processus.

Chaudière Hurst sur MasterSpec®

Afin d’aider les concepteurs avec une description des spécifications qui expliquent nos produits dans le détail et comment ils doivent être installés, Hurst a inclus des spécifications de produits englobant un large éventail de notre gamme de produits de chaudières à tubes de fumée. La section Product MasterSpec®, 235239 Fire-Tube Boilers, aidera désormais les concepteurs à ajouter rapidement les descriptions et les spécifications nécessaires et à accéder facilement aux fichiers CAO et aux dessins PDF lors de la spécification des produits Hurst, leur fournissant un outil qui leur fait gagner du temps et de l’argent.

MasterSpec® propose plus de 950 sections protégées par le droit d’auteur, ce qui permet aux concepteurs, architectes et ingénieurs de sélectionner un contenu de spécification écrit par des experts pour des milliers de produits sans avoir à perdre de temps à écrire des explications détaillées qui existent déjà.

Retrouvez-nous chez

Brûleurs à feu direct pour les séchoirs en lot à haute température ou en continu.

Conceptions pour les copeaux et les sciures de bois

chauffage : le Torspå40. Vu l’accueil favorable du public, l’entreprise a décidé d’entamer le processus de certification pour sa gamme de chaudières à eau chaude de petite puissance (40 à 150kW). La gamme devrait être disponible à la vente vers la fin de l’été 2022. www.saatotuli.ca

HARGASSNER

Le fabricant HARGASSNER GMBH situé en Autriche et le fournisseur officiel de la technologie pour l’Est du Canada, BCA Énergie – Hargassner Atlantique, présentent de nouvelles gammes de chaudières disponibles pour le Canada en 2022.

Pour les secteurs commercial, agricole et industriel, le manufacturier offre la série ECO-HK à combustible mixte (copeaux et granules), ou ECO-PK à granule, avec des puissances de 70 à 330 kW par unité, allant jusqu’à 1.9 MW en cascade.

Pour le secteur commercial et résidentiel, la série SMART et NANO à granule, d’une puissance de 32 kW par unité, est offerte.

Hargassner se démarque avec l’utilisation de valve rotative en zinc breveté, ce qui augmente la fiabilité de l’approvisionnement des vis d’alimentation. De plus, le contrôle de la qualité de la combustion avec la sonde Lambda et les dispositifs de contrôle d’air de combustion améliore la fiabilité. Les systèmes de nettoyage et décendrage automatique, ainsi que le recyclage d’une partie des fumées de combustion afin de refroidir la chambre de combustion et des cendres, sont

appréciés des clients. Les solutions compacte et précablée, la certification CSA, la puissance flexible avec l’ajout de chaudières supplémentaires en cascade, font aussi partie des qualités remarquées de ces chaudières de fabrication autrichienne. www.bcaenergie.com

WELLONS

En tant que fournisseur de chaudières à biomasse depuis plus de 30 ans, Wellons Canada, basé à Sainte-Julie, au Québec, a la capacité de concevoir, fabriquer et installer des systèmes dans une gamme de taille de 100HP à 1000HP et au-delà.

Wellons propose une gamme complète de chaudières à eau chaude, à vapeur saturée et à vapeur surchauffée spécifiques à votre application. Avec la possibilité d’installer nos technolo-

• Chaudières à biomasse de capacité allant jusqu’à 8 MW

• Conception de calibre industriel

• Applications de vapeur haute pression ou d’eau chaude

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gies de grille étagée et de cellule de combustion Wellons pour alimenter la chaudière, Wellons Canada offre les systèmes de chaudière à biomasse et à gaz les plus efficaces et les plus contrôlables pour l’industrie des produits forestiers. Des solutions totales de projet, du concept à l’achèvement. www.wellons.ca

COMPTE-FOURNIER

Que ce soit pour un petit modèle fonctionnant aux granules, aux systèmes compacts munis de systèmes automatisés, pour des réseaux de chaleur, pour fournir de la vapeur haute pression, ou encore pour produire de l’air surchauffé, Compte-Fournier offre toute une gamme de chaudières

s’adaptant aux besoins de ses clients. Les modèles peuvent produire de 200 à 11000 kW de puissance et certains sont conçus sur mesure. En misant sur la performance énergétique et environnementale de ses produits, le groupe dont fait partie Compte-Fournier a installé plus de 1500 chaudières de moyenne et grande puissance dans le monde. www.compte-fournier.com

MABRE AIR SYSTEMS

Mabre propose une gamme de chaudières à haut rendement thermique pour les grandes demandes de chauffage. Là où les combustibles fossiles et la taxe sur le carbone font augmenter vos coûts de chauffage, la gamme de produits à base de

COMPTE-FOURNIER
WELLONS

MABRE AIR SYSTEMS

biomasse peut maintenir les coûts de chauffage à un niveau bas par rapport aux combustibles fossiles. Mabre fabrique des chaudières avec une chambre de combustion et un échangeur de chaleur à 100 % en acier inoxydable, munis de ventilateurs de grande capacité avec variateur de fréquence. Reconnus pour leur efficacité et leur fiabilité, les chaudières Mabre, avec alimentation et décendrage automatique, sont approuvés CSA et UL pour l’Amérique du Nord. www.mabreairsystems.com

VIESSMANN

Viessmann propose une gamme complète de chaudières à bois et de technologies système associées pour les applications résidenti-

elles et commerciales. Les systèmes de biomasse avancés sont entièrement automatisés et équipés de dispositifs de contrôle et de sécurité pour un fonctionnement fiable, efficace et sûr. Compte tenu de l’investissement global et des prix actuels de l’énergie, un système de chauffage au bois est une alternative économique.

Les chaudières à biomasse Viessmann sont très efficaces, avec des niveaux d’émission similaires à ceux des principaux systèmes de chauffage à combustible fossile, et répondent aux réglementations strictes de la loi européenne sur la qualité de l’air. Et le meilleur de tous, ces systèmes utilisent une source d’énergie renouvelable neutre en carbone : le bois, le combustible le plus naturel au monde.

www.viessmann.ca

VIESSMANN

ÉQUIPEMENTS Nouveautés

La nouvelle tête Ponsse H8 est arrivée

La nouvelle tête d’abattage H8, entièrement revue, se caractérise par une capacité d’entraînement puissante, une préhension ferme et un châssis robuste mais agile. Elle dispose pour la première fois de la fonctionnalité Active Speed, qui lui permet d’offrir de meilleures performances.

Active Speed permet d’adapter la vitesse de fonctionnement de la tête d’abattage en fonction de l’essence et du diamètre de la bille. Avec cette nouvelle fonction, le travail avec la tête d’abattage H8 est aussi fluide qu’efficace, quel que soit le diamètre de l’arbre.

La nouvelle tête d’abattage peut être installée sur les abatteuses PONSSE Ergo et Bear, les modèles les plus puissants de notre gamme de produits. Grâce à la surface élargie du logement de scie, la tête d’abattage est parfaitement adaptée aux arbres dont le diamètre au pied est élevé. La structure de la tête d’abattage a été conçue pour faciliter la maintenance, tandis que la construction du châssis le rend encore plus durable. L’entraînement puissant, associé à une géométrie capable de soutenir les grandes billes sur les rouleaux d’entraînement, garantit une productivité élevée

et des économies de carburant substantielles. Les fonctions automatiques du système de contrôle Opti, développé et construit par Ponsse, contrôlent la vitesse d’entraînement et le mouvement de la scie en fonction du diamètre de l’arbre, et garantissent un abattage rapide et précis.

John Deere annonce de nouvelles options sur la série M

John Deere présente de nouvelles options et de nouvelles mises à jour aux modèles d’abatteuses-empileuses à chenilles, de récolteuses et de chargeuses forestières de la série M. Des améliorations ont été apportées à la commande fluide de la flèche (SBC) qui a déjà été lancée, ainsi qu’au siège amélioré, au siège HVS et à la radio de qualité supérieure compatible avec XM.

La nouvelle commande fluide de la flèche (SBC) améliore la quantité de pression nécessaire pour utiliser une fonction, ce qui donne à l’opérateur de mieux sentir le mouvement et de le contrôler, en particulier lors de la mesure fine. Cela permet d’obtenir une plage de réglage plus large pour les fonctions individuelles et d’améliorer la configuration de plusieurs préférences de l’opérateur et les niveaux de compétence. accrues proposées aux opérateurs.

plémentaire pour celles-ci, les opérateurs de toute taille se sentent à l’aise à n’importe quelle position du siège.

Le nouveau siège en mousse à double densité offre plus de soutien et de confort pendant le fonctionnement. Grâce à un coussin de siège à rembourrage, à un appui lombaire et à un support de cuisse intégrés ainsi qu’à un espace sup-

De plus, John Deere a ajouté des amortisseurs de suspension réglables pour réduire les vibrations et fournir un amortissement plus variable. Enfin, dans le but d’améliorer le confort général, nous proposons une option de siège chauffant ventilé. Toutes les configurations du siège sont munies d’une ceinture ventrale de série ou d’un harnais à quatre points en option.

ÉQUIPEMENTS Nouveautés

Rottne lance deux nouvelles grues forestières

Rottne Industri AB lance deux nouvelles grues forestières, la RK75 et la RK310, qui seront respectivement montées sur Rottne H8D et Rottne H21D.

« Notre travail de développement s’est concentré sur la simplification de l’entretien, l’amélioration du confort de l’opérateur et l’augmentation de la puissance », déclare Filip Wirbladh, ingénieur machine chez Rottne Industri.

Le Rottne H8D est une machine compacte et flexible pour l’éclaircissage sur pied. Le Rottne H21D est une option robuste pour la coupe finale. Néanmoins, ils ont tous les deux une chose en commun : des grues solides et robustes à cet effet – qui sont maintenant encore meilleures.

« Nous travaillons depuis de nombreuses années au développement du RK75. En bref, nous avons conservé tous les avantages de l’ancienne grue et en avons ajouté encore plus. La différence entre la nouvelle et l’ancienne grue est très grande », déclare Wirbladh. « D’une manière générale, tout est nouveau, l’accent étant mis sur l’opérateur et le service. Avec le RK75, nous avons développé un produit dynamique et durable, où l’opérateur remarquera vraiment une grande

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différence. »

La grue du Rottne H21D a également été fondamentalement mise à jour. Le RK250 est remplacé par le RK310, qui a été testé et développé pendant de nombreuses années. Les avantages incluent qu’une nouvelle grue est sans engrenage, à entraînement direct et dispose d’un moteur de rotation avec une plus grande efficacité, ainsi que d’un roulement plus solide entre la première section de flèche et la flèche extérieure. Les deux grues ont été testées pendant longtemps avec d’excellents résultats.

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COLUMN Le dernier mot

MAUDEgagné

ing.f., professeure en technologie forestière

Femmes et fières en foresterie

Des étudiantes de Gaspé forment un groupe novateur et inspirant!

En 2016, les technologues et techniciennes en sciences forestières ne représentaient que 20% de la main-d’œuvre et les femmes travaillant comme opératrices ou surveillantes de chantier étaient encore moins nombreuses au pays (moins de 5%). Au Québec, on ne retrouve que 21% d’ingénieures forestières selon l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec (2022). À ce jour, la foresterie reste donc encore un métier traditionnellement masculin, mais où évoluent de plus en plus de femmes.

AMBASSADRICES DU TRAVAIL EN FORÊT

Un groupe d’étudiantes en foresterie a été formé au Cégep de la Gaspésie et des Îles en 2020, sous l’impulsion de Mia Larochelle et Alexandra Lavoie. Le nom choisi, Femmes et Fières en Foresterie (FFF), est évocateur, car il inspire et rayonne, grâce aux étudiantes qui sont des ambassadrices de la nouvelle génération de femmes brillantes qui débuteront leur carrière en forêt.

Selon la finissante Adeline Lemasson, il est important d’avoir des modèles auxquels on peut se rattacher : « La représentation dans les médias est très importante. Combien de jeunes filles et de jeunes garçons se sont identifiés à des personnages de séries télévisées, rêvant d’être médecins, pompières ou policières? À ce titre, il manque encore de représentation de modèles féminins en foresterie. Il est parfois même difficile de trouver une image de femme dans les magazines forestiers. »

L’IMPORTANCE DU GROUPE

Le groupe de FFF se veut d’abord et avant tout un espace sécuritaire de discussion et de développement des habiletés spécifiques au domaine. Ce groupe d’entraide permet aussi d’aller chercher de nouvelles compétences, de favoriser la persévérance scolaire et de faire connaître la foresterie auprès de diverses populations.

« C’est vraiment stimulant et sécurisant d’avoir ce groupe d’appartenance, témoigne Mia Larochelle. Par exemple, cet automne, nous avons organisé une formation en abattage manuel sécuritaire entre femmes. On se sent plus à l’aise de poser des questions et d’évoluer

à notre rythme. Au département de foresterie, ce sont les étudiantes qui sont devenues spécialistes de la scie à chaîne, c’est génial! »

CHANGER LES PERSPECTIVES

Le groupe FFF propose aussi des alternatives pouraméliorer les pratiques pédagogiques, comme le mentionne Pierre Bindet, technicien en travaux pratiques. « le FFF permet au département d’évoluer, en nous informant et parfois en nous confrontant à leurs réalités souvent négligées par nos métiers trop masculinisés. Cela permet l’émergence d’un nouveau regard sur nos relations professionnelles, personnelles, et sur nous-mêmes. »

Mathieu LeBlanc, professeur et coordonnateur du département de technologie forestière, souligne aussi l’apport indéniable du groupe en ce qui a trait aux façons de faire, de parler et d’agir. « Elles nous ont conscientisés sur la gestion des menstruations lors des sorties terrain, ou encore sur l’importance d’amener davantage les étudiantes à réaliser des démonstrations avec le matériel et les outils. Les étudiantes nous ont permis de prendre conscience de ces réalités et d’améliorer grandement nos cours pour qu’ils soient plus inclusifs. »

D’ailleurs, les trousses d’urgence contiennent maintenant le nécessaire pour les imprévus menstruels. Une saine pratique qui mérite d’être exportée sur tous les chantiers!

SOULIGNER LES PARCOURS DE CES FEMMES

Vous connaissez certainement des modèles de forestières dans votre organisation qui méritent d’être mises de l’avant pour leur audace d’avoir choisi une branche encore trop peu empruntée par les femmes. En soulignant la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, nous soulignons aussi le progrès des femmes en foresterie. De plus, c’est l’occasion de se rappeler le travail qu’il reste à accomplir pour qu’un jour il y ait autant de femmes que d’hommes qui soient attirées par ces passionnants métiers de la forêt et qui se sentent bien d’y évoluer pour le reste de leur carrière.

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