COÛTS DE PRODUCTION AVÉRÉS LES PLUS BAS DE L‘INDUSTRIE
Sondage sur l’entrepreneuriat forestier
Les défis de la COVID-19
millions d’investissements à l’usine de Béarn
LES PIÈCES DE RECHANGE VOUS FONT PERDRE VOTRE CHEMISE ?
CONSIDÉREZ LES FAITS ET LES DONNÉES AVANT
VOTRE PROCHAIN ACHAT PIÈCES D’ORIGINE OU NON.
Téléchargez votre copie GRATUITE du livret : LE DILEMME DES PIÈCES DE RECHANGE : 5 FACTEURS À CONSIDÉRER AVANT L’ACHAT
Le livret de BID Group vous permettra de déterminer le prix réel des pièces de rechange en considérant :
• le délai de livraison
• la qualité et la performance
Scannez le code QR pour accéder au livret ou visitez le www.bidgroup.ca
• le prix de vente
• l’inventaire
• l’expertise des techniciens qualifiés
VOTRE PARTENAIRE POUR L’EXCELLENCE DU CYCLE DE VIE DES PRODUITS
ÉDITORIAL Opinion
GUILLAUMEroy groy@annexbusinessmedia.com
Pour un partage plus équitable
Avec la hausse du prix du bois, il est grand temps d’augmenter les tarifs payés aux entrepreneurs forestiers.
Les tarifs payés aux entrepreneurs forestiers stagnent depuis quelques décennies. Au mieux, ils ont légèrement augmenté, notamment grâce à un plus grand pouvoir de négociation qui a émergé avec l’arrivée des mises aux enchères.
Bien sûr la productivité a augmenté en flèche pendant la même période et les entrepreneurs forestiers ont été en mesure de demeurer en vie. Les meilleurs arrivent à dégager de maigres profits, mais ils sont souvent trop petits que ce à quoi pourrait s’attendre une entreprise qui doit faire des investissements aussi grands.
Pour qu’une entreprise soit en santé, les économistes parlent souvent d’une marge de profit d’environ 10%. Un tel montant permet de compenser pour la hausse du coût de la vie (environ 2% par année), d’investir dans la machinerie et dans la modernisation, de bien rémunérer ses employés, de payer des bénéfices marginaux, et de faire un travail de qualité.
Ce principe s’applique aussi aux transformateurs de bois. Quand le prix du bois est bon, comme en ce moment, ces derniers engrangent de bons profits. Mais quand le prix du bois baisse, comme ce fut le cas à certaines périodes en 2018 et 2019, les profits se font plus rares, et quand les prix sont au planchger, comme en 2009, les scieries perdent de l’argent. Dans les temps de vaches maigres, les scieurs demandent parfois à leurs sous-traitants, comme les entrepreneurs forestiers, les camionneurs et les producteurs de bois, de geler ou de réduire les tarifs. La plupart du temps, ces derniers acceptent de faire leur part pour aider leur client à passer à travers la tempête.
Lorsque le prix du bois est à la hausse, les entrepreneurs et camionneurs sont en droit de s’attendre à ce que leurs clients, les scieries, les récompensent pour les avoir aidés pendant les périodes difficiles. Le prix devrait donc grimper. Avec les prix records et les prévisions d’une hausse structurelle du marché du bois, il est grand temps de mieux partager les revenus du bois avec toute la chaîne d’approvisionnement.
Le marché du bois est cyclique. Par moment, les industriels font de très bons profits et à d’autres moments, ils doivent accepter de lourdes pertes. Il faut tenir en compte ce marché cyclique, car les industriels doivent se refaire une bonne santé financière avant de dégager des montants supplémentaires pour les entrepreneurs forestiers.
À l’heure actuelle, plusieurs entrepreneurs forestiers sont au bord du gouffre financier. La structure de prix ne permet pas de générer suffisamment de bénéfices pour payer la maintenance et de dégager un profit décent, qui justifie les nombreuses heures passées en forêt. Être forestier, c’est un mode de vie. Ça vous suit tout le temps, même à la maison, car les machines doivent être prêtes à fonctionner à plein régime à chaque début de semaine.
La situation est critique et une hausse de tarif sera nécessaire pour permettre aux entrepreneurs de souffler un peu.
Selon des pourparlers avec des acteurs de l’industrie, les négociations ont déjà débuté et les industriels savent qu’ils doivent bouger s’ils veulent garder leur monde. Comme les entrepreneurs forestiers sont à la base du réseau d’approvisionnement, ils jouent un rôle essentiel, qui doit être reconnu et être rémunéré décemment. Pour éviter des conflits, un calcul de partage des profits pourrait être élaboré en fonction du prix du bois. Quand le prix du bois est bon, tout le monde fait plus de profit. Quand le prix est moins bon, tout le monde se serre la ceinture.
Il faut bien sûr tenir en compte la prise de risque et partager les revenus selon le degré de risque pris par chaque joueur dans la chaîne d’approvisionnement. Sans compter qu’il faudrait aussi établir un prix plancher pour que les opérations demeurent rentables.
Le prix du bois atteint des sommets et il est grand temps que tout le monde en profite. Sans forestiers, il n’y a pas d’industrie et il est grand temps qu’ils obtiennent leur part du gâteau.
METTEZ CHAQUE JOUR LES CHANCES DE VOTRE BORD
Peu importe la férocité du marché ou la rigueur du terrain, vous devez utiliser chaque avantage possible. Offrant une gamme supérieure de machines, technologies, soutien et financement, John Deere peut vous aider à aller de l’avant. Ayant à vos côtés le leader forestier mondial, vous avez ce qu’il faut pour tout DISTANCER. DISTANCEZ TOUT
NOUVELLES
Des prix records
Le prix du bois d’œuvre a atteint de nouveaux sommets à la mi-février et ce n’est peut-être qu’un début, car la pression est très forte sur le marché. Selon une étude de la Banque Royale publiée en février, la consommation de bois a augmenté de 14,8% en Amérique du Nord, alors que la production
n’a crû que de 7,2%.
La loi de l’offre et de la demande fait donc grimper les prix. Dans la semaine du 12 février, le prix composite a atteint 966 dollars américains, soit 1220 dollars canadiens. Il y a deux ans, le prix composite a atteint un plancher à 350 dollars américains.
Cette hausse de prix est
maintenant considérée comme étant structurelle selon plusieurs experts, dont Michel Vincent, économiste en chef du Conseil de l’industrie forestière du Québec.
Selon ce dernier, il existe un déficit accumulé de construction de maison aux États-Unis, ce qui maintiendra la demande au cours des prochaines années.
UNE USINE DE BIOCARBURANTS DE 875 M$ À VARENNES
Enerkem, avec un groupe de partenaires stratégiques incluant Shell, comme investisseur principal, ainsi que Suncor et Proman, et HydroQuébec qui fournira l’hydrogène et l’oxygène renouvelables, et avec l’appui des gouvernements du Québec et du Canada, a annoncé la construction projetée d’une usine de biocarburants à Varennes, dans la région du Grand Montréal.
Le projet, dénommé Recyclage Carbone Varennes (RCV), produira des biocarburants et des produits chimiques renouvelables en utilisant 200 000 tonnes de matières résiduelles non recyclables et de biomasse forestière résiduelle, dans le but de produire près de 125 millions de litres de biocarburants par an.
En remplaçant les carburants fossiles, le projet permettra d’éviter l’émission de 170 000 tonnes CO2 éq. par année, soit l’équivalent de 50 000 voitures sur les routes.
Union de la Coopérative forestière Petit-Paris et de Rémabec
Après s’être dissociée de Produits forestiers Résolu en 2016 pour avoir les coudées franches afin d’investir dans ses installations, la Coopérative forestière Petit-Paris s’allie maintenant à Rémabec pour les opérations de la scierie Produits forestiers Petit-Paris. Ce partenariat permettra de créer des synergies entre les deux entreprises, notamment pour partager de la main-d’oeuvre spécialisée.
Le groupe Rémabec a fait l’acquisition d’une participation de 50% dans l’usine de sciage Produits forestiers Petit-Paris (PFPP), de Saint-
Bruno Villeneuve se joint à Tigercat au Québec
Bruno Villeneuve se joint à l’équipe Tigercat en tant que représentant du support aux produits pour le Québec et le nord-est de l’Ontario. Basé à DolbeauMistassini, au Québec, Bruno Villeneuve intègre l’équipe Tigercat avec dix-huit ans d’expérience dans l’industrie de la machinerie lourde, allant de technicien d’équipement à gestionnaire de services sur le terrain. Dans son nouveau rôle de support aux produits, Bruno travaillera en étroite collaboration avec le directeur de territoire de Tigercat Yannick Lapointe, et le représentant du support aux produits Keith Gauvreau basé à Thunder Bay, en Ontario. « Bruno est bien connu dans les forêts du Québec, un individu très dévoué avec une bonne humeur contagieuse. Sa passion et son expérience apporteront beaucoup à nos clients. Si vous voyagez avec lui, soyez prêt à vous lever tôt et à revenir seulement quand le travail est terminé. Je suis très heureux que Bruno ait rejoint notre équipe », explique Yannick.
Ludger-de-Milot au Lac-Saint-Jean. Les deux entreprises affirment que la relation entre elles allait de soi étant donné une proximité naturelle. Elles œuvrent toutes les deux dans le même territoire de coupe, elles récoltent et transforment toutes deux de bois résineux. Elles vivent également les mêmes défis d’approvisionnement et de main-d’œuvre.
2 mandats importants pour BID Group
BID livrera deux gros projets en Caroline du Sud pour les entreprises Biewer Lumber et Idaho Forest Group.
BID Group livrera un deuxième projet de complexe de scierie sur un site vierge dans le sud des États-Unis. Grâce à son offre de solutions clés en main complètes, BID gérera, concevra, construira, équipera et fournira des services de démarrage complets pour le projet.
La nouvelle opération sera équipée des technologies de pointe de BID en matière de produits, de logiciels d’optimisation et d’intelligence artificielle. La scierie sera équipée du nouvel écorceur Comact à ouverture variable (VTO) avec un réducteur d’évasement variable en ligne, d’un système d’optimisation des plateaux, ainsi que du TrimExpertTM.
L’usine de rabotage sera équipée d’une
Service aux lecteurs
Pour s’inscrire au magazine papier et numérique ou pour faire une modification, contactez Jay Doshi, responsable du développement de l’audience
Tél: (416) 510-5124
Télécopieur: (416) 510-6875
Courriel:
jdoshi@annexbusinessmedia.com
Courrier: 111 Gordon Baker Rd., Suite 400, Toronto, ON M2H 3R1
Guillaume Roy RÉDACTEUR EN CHEF
Opérations Forestières et de scierie
514.425.0025 poste 23 groy@annexbusinessmedia.com
COLLABORATEURS: Louis Dupuis, Émélie RivardBoudreault, Denis Sanchez, Luc Lebel, Ellen Cools
34.50 $ + taxes par année, 55.50 $ + taxes pour 2 ans, États-Unis:
raboteuse Miller, du système GradExpertTM de Comact avec intelligence artificielle et du nouveau logiciel de tri du bois SortPro. Le séchage du bois sera effectué à l’aide de trois séchoirs en continu DelTech.
BID livrera également la première usine de Idaho Forest Group dans le sud des États-Unis. Ce premier projet de complexe de scierie se fera sur un site vierge en Caroline du Sud. En plus de gérer l’ingénierie, la conception et la construction de l’usine par le biais de son équipe de Solutions Intégrées, BID fournira une gamme complète de technologies de pointe et de services de fiabilité, y compris OPER8TM, la seule solution Internet Industriel des Objets (IIoT) spécialement conçut pour l’industrie de la transformation du bois.
78.50 $ CDN par année
Autres pays: 108.00 $ CDN par année.
Toute copie addtionnelle: 5.50 $ pour le Canada et 6.00 $ pour les autres pays.
Opérations Forestiéres et de Scierie est publiée par Annex Publishing & Printing Inc.
PUBLICITÉ:
National Josée Crevier Tel: 514.425.0025 ext 21 Cell: 514.262.9803
NATIONAL: Ross Anderson (en congé pour une période indéterminée) Tel: 519.429.5188 Fax: 514.425.0068
VANCOUVER: Tim Shaddick Tél: 604.264.1158 Fax: 604.264.1367
DIRECTRICE DE PRODUCTION: Josée Crevier
514.425.0025 ext. 21
CHEF DES OPÉRATIONS Scott Jamieson sjamieson@annexbusinessmedia.com
CIRCULATION
CONVENTION DE LA POSTEPUBLICATIONS NO 40065710 RETOURNER TOUTE CORRESPONDANCE NE POUVANT ÊTRE LIVRÉE AU CANADA C.P. 51058
Investissements de près de 6 M$ à la Scierie Saint-Michel
À l’automne dernier, la Scierie SaintMichel a procédé à une visite de ses installations afin d’inaugurer la nouvelle usine de tronçonnage mise en place en juin dernier au coût de 2,9 millions de dollars. Ce projet a été réalisé par deux fournisseurs locaux, soit JECC Mécanique, une propriété de Jacques Éthier, un des actionnaires de la scierie, et Defoy électrique. Le remplacement des tronçonneuses au diesel par des équipements électriques permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) des opérations de la scierie de 440 tonnes par année ainsi que la consommation en fibre de bois.
Lors de cette même visite JeanFrançois Champoux, le président directeur général de l’usine, a annoncé la mise en place d’un projet d’investissement pour l’électrification des opérations de séchage du bois, qui débutera à la mi-novembre au coût de 2,85 millions. Avec ce projet, Scierie
St-Michel deviendra l’une des usines les plus écoperformantes de l’est du Canada. Le projet consiste à remplacer l’utilisation de 3,5 millions de litres de propane par l’électricité, évitant ainsi l’émission de 5289 tonnes de GES lors des activités de séchage. Ce projet est rendu possible grâce à la participation de IDEA Contrôle, Cathild Industrie et
Pub Idea_FINAL.pdf 1 2020-08-28 11:39
Transition Énergétique Québec.
« Ces projets nous permettront d’améliorer l’efficacité de nos opérations tout en réduisant nos coûts », a souligné Jean-François Champoux.
Scierie St-Michel a également fait l’annonce de son nouveau site internet et invite la population à le consulter au www.scierie-stmichel.com.
Nouveautés
La
transition
énergétique : encore plus accessible!
Depuis janvier 2021, profitez d’une expertise de pointe et d’aide financière bonifiée en prenant part à la transition énergétique du Québec :
› Critères d’admissibilité élargis
› Augmentation des dépenses admissibles
› Participation simplifiée améliorer l’efficacité énergétique des procédés et des bâtiments diminuer la consommation de combustibles fossiles
réduire les émissions de gaz à effet de serre
Le programme Biomasse forestière résiduelle a changé de nom pour celui de Bioénergies afin d’intégrer une plus grande diversité de bioénergies admissibles.
RÉCOLTE sondage
SONDAGE SUR LES FORESTIERS 2020
Le pouvoir de négociation des entrepreneurs forestiers est en hausse, alors que 40% ont vu leurs tarifs augmentés au cours des cinq dernières années.
Les résultats du sondage sur les entrepreneurs forestiers réalisé en 2016 et en 2018 par les magazines Opérations forestières et Canadian Forest Industries ont révélé que les entreprises forestières du Québec étaient, en moyenne, plus petites, avec des coûts inférieurs et une main-
d’œuvre plus jeune. Ces résultats étaient de bon augure pour la province.
Mais les résultats de l’enquête 2020 montrent que la situation change. Bien que les opérations au Québec demeurent dans les rentables au Canada, avec succès grandissant pour la négociation des tarifs d’exploitation, le coût d’exploitation est à la hausse, de même que l’âge moyen des entrepreneurs, alors que les volumes de récolte restent faibles. Dans l’ensemble, les résultats suggèrent que l’industrie pourrait connaître des changements importants au cours des cinq prochaines années.
Voici les principaux constats tirés du sondage réalisé auprès de 271 entrepreneurs forestiers au Canada, dont 70 au Québec.
TARIFS ET BÉNÉFICES
Les entrepreneurs québécois continuent d’avoir du succès dans la négociation des tarifs, alors que 40 % des entrepreneurs ont vu leur tarif augmenté au cours des cinq dernières années. En 2018, ce nombre était de 34% et en 2016, de 17% seulement. Mais c’est encore loin des 64% des forestiers de l’Alberta qui ont leurs tarifs augmenter, ou même des 50% en Ontario. Ceux qui ont vu leurs tarifs augmenter ont accru leur marge bénéficiaire. Le Québec continue d’être l’une des régions les plus rentables pour les entrepreneurs forestiers, alors que 17% ont déclaré une marge bénéficiaire de 11% ou plus. Seule l’Alberta a de meilleurs chiffres, avec 36% déclarant une marge bénéficiaire de 11% ou plus. Malgré cela, un plus grand nombre d’entrepreneurs québécois ont déclaré n’avoir fait aucun profit en 2019 par rapport à 2017 - 19% contre 13%. Une grande proportion (26%) déclare avoir réalisé un bénéfice de 1 à 3%.
Il faut savoir que les coûts d’exploitation dans la province ont augmenté depuis 2018. Au total, 87% des entrepreneurs québécois disent que le coût de la maind’œuvre a augmenté et 76% disent que les coûts du carburant ont augmenté.
Partout au pays, les coûts d’assurance ont monté en flèche. Au Québec, 87% des répondants disent que les coûts d’assurance ont augmenté au cours des trois dernières années, probablement en raison de l’augmentation du coût des machines. Mais le coût de la machinerie demeure plus bas au Québec que dans les autres provinces, avec seulement 35% des bûcherons québécois qui estiment que l’achat de machinerie a augmenté considérablement, comparativement à 55% à l’échelle nationale.
SALAIRE DES OPÉRATEURS
Poursuivant la tendance observée ces dernières années, les opérateurs de machines du Québec sont moins bien payés que ceux de l’Ouest canadien. Les salaires sont en hausse Ontario, alors que 50 % des entrepreneurs payent maintenant 26 à 30 $ de l’heure. À titre comparatif, seulement 35% des entrepreneurs québécois paient ce taux, tandis que 38% paient entre 21 et 25 $ l’heure. Un petit pourcentage paie plus de 30 $ l’heure (3 %) et aucun ne paie moins de 16 $ l’heure. De plus, plus de la moitié (57%) des entrepreneurs
québécois déclarent ne pas offrir de bénéfices marginaux.
CHARGE DE TRAVAIL
Partout au pays, il y a également eu une diminution du nombre d’heures d’opérations par semaine. La proportion des entreprises qui sont en opération plus de 70 heures par semaine est passée de 40% en 2018 à 35% en 2020.
Au Québec, 68% des entreprises fonctionnent moins de 70 heures par semaine, soit un pourcentage similaire à 2018 (69%). Le Québec a toujours le pourcentage le plus élevé d’entreprise opérant à temps partiel, soit moins de 20 semaines par année (13%), mais ce nombre a diminué depuis 2018 (17%).
À titre individuel, la majorité des bûcherons continuent de travailler plus de 55 heures par semaine (58%). En 2018, seulement 39% des bûcherons québécois travaillaient 55 heures par semaine ou plus, mais en 2020, ce nombre est passé à 47%.
TAILLE DE L’ENTREPRISE
En termes de volumes de récolte, les
entrepreneurs québécois ont les plus petites opérations, avec une moyenne estimée à 92 000 mètres cubes. D’après le son-dage, 23% des entreprises québécoises récoltent moins de 10 000 mètres cubes par année, le pourcentage le plus élevé de cette catégorie à l’échelle nationale. La majorité (52 %) récolte entre 10 000 et 250 000 mètres cubes par an.
Seulement 3% des entrepreneurs forestiers récoltent entre 750000 et 1 million de mètres cubes par an.
Le revenu annuel moyen estimé des entrepreneurs québécois est actuellement de 1,74 million de dollars, comparativement à 2,3 millions de dollars en 2018. Au Canada atlantique, ce chiffre est de 2,042 millions de dollars et en Ontario, ce chiffre grimpe à 3,983 millions de dollars. Dans l’ensemble, les exploitants forestiers de tout le pays déclarent des revenus inférieurs, probablement en raison de la faiblesse des marchés du bois en 2019. Compte tenu de l’essor du marché du bois en 2020 après le choc initial du COVID-19, nous pouvons nous attendre à ce que ces chiffres changent en 2022.
Pour ce qui est de la taille du parc d’équipement, le Québec compte toujours parmi les plus faibles au Canada, avec 58 % des entreprises québécoises possédant entre une et trois machines. Il s’agit d’une augmentation par rapport à 2018, alors que ce nombre était de 52%.
En moyenne, les bûcherons du Québec utilisent seulement sept pièces d’équipement, soit un peu moins que les huit pièces qu’ils utilisaient en 2018. L’Alberta utilise le plus d’équipement, avec une moyenne de 25 machines.
Parallèlement, il y a eu une forte augmentation du pourcentage des opérations comptant 10 employés ou moins à travers le pays: de 41% en 2016 à 55% en 2020. Le Québec continue d’avoir les plus petites équipes, alors que 50% des billes sont récoltées avec une équipe comptant entre un et cinq employés, et 9% travaillent en solo.
Cependant, plus d’entrepreneurs québécois travaillent avec plus de 20 employés (18%) qu’en 2018 (12%). L’Alberta compte le plus d’employés, avec une moyenne de 32 employés.
ÂGE DE L’ENTREPRENEUR
L’âge moyen des forestiers au Québec est passé de 40 ans en 2018 à 49 ans en 2020.Un quart des entrepreneurs québécois ont encore entre 36 et 45 ans, mais seulement 19% ont moins de 35 ans, une forte baisse par rapport à 2018 où ce nombre était de 31%. La tranche d’âge la plus importante est maintenant la catégorie des 55-65 ans, à 28%. Un autre 12 pour cent a plus de 65 ans.
PLANIFICATION DE LA RELÈVE
Les bûcherons québécois s’attendent toujours à être encore dans l’industrie pour une quinzaine d’années 15 ans. Plus d’un quart (26%) disent qu’ils resteront dans l’industrie pendant encore 20 ans. Seulement 23% prévoient de quitter l’industrie dans cinq ans ou moins.
Au Québec, 50% des entrepreneurs n’ont pas de plan de relève et seulement 7% prévoient vendre ou mettre aux enchères leur équipement et fermer, à court terme.
AVENIR
L’échantillonnage de 70 entrepreneurs
forestiers québécois ne permet pas de dresser un portrait complet de l’industrie, mais notre coup de sonde permet de faire certains constats sur l’industrie forestière du Québec. D’une part, les bûcherons québécois sont toujours parmi les plus rentables au pays et ont assez bien réussi à négocier les tarifs. Mais d’un autre côté, les coûts d’exploitation augmentent, tandis que les volumes de récolte restent faibles et que la main-d’œuvre vieillit. Cela rendra plus difficile d’attirer les jeunes travailleurs pour remplacer ceux qui prennent leur retraite, d’autant plus que la rémunération et les avantages sociaux des exploitants ont diminué. Il y a du travail à faire pour que le Québec continue d’avoir une industrie forestière prospère pour la prochaine génération.
Cette enquête a été menée en avril et mai 2020 par le cabinet de recherche indépendant Bramm & Associates. Sur les, 271 répondants, 44 % provenaient de l’Ouest canadien, 26 % au Québec et le reste en Ontario, au Canada atlantique, et centre du Canada. Un grand merci à nos commanditaires pour avoir rendu cette recherche possible - Hultdins, Tigercat et John Deere.
BIOMASSE MULTICOMBUSTIBLES
Des installations de 100 à 10.000 BHP en eau chaude, vapeur, fluide thermique, air chaud et / ou cogénération.
LA FIABILITÉ QUI COMPTE
NOUVEAU SCIE À CHAÎNE À ESSENCE
MS 500i
La MS 500i est la première scie à chaîne à injection d’essence contrôlée électroniquement au monde, une véritable innovation. Pour l’abattage professionnel de gros arbres, cette scie à couple élevé peut être guidée dans le bois sans difficulté. Une accélération rapide et un comportement dynamique de pivotement rendent la MS 500i non seulement parfaite pour l’abattage et la coupe en longueurs, mais aussi pour l’ébranchage. Avec le dosage de carburant contrôlé par capteurs, c’est une pro du démarrage avec une performance motrice impressionnante, peu importe l’altitude et la température ambiante. De plus, elle n’a pas de levier de démarrage, ce qui facilite beaucoup le démarrage dans toutes les conditions. Sa technologie de moteur – qui est révolutionnaire pour une scie à chaîne et qui donne une construction légère et intelligente – produit le meilleur rapport poids/puissance sur le marché.
⬤ Rendement optimal du moteur au démarrage et dans toutes les conditions.
⬤ Technologie à injection – des capteurs intégrés mesurent la pression d’air et la température interne/externe et transmettent cette information à l’unité de commande qui détermine la quantité de carburant et le calage de l’allumage optimaux.
⬤ Accélération rapide en seulement 0,25 seconde, ce qui permet à cette machine à couple élevé de fournir une puissance instantanée.
⬤ Les écrous captifs sont fixés sur le couvercle du pignon léger pour éviter de les perdre en changeant les accessoires de coupe.
Note : Version avec poignée enveloppante aussi offerte.
SPÉCIFICATIONS
CYLINDRÉE
PUISSANCE
POIDS ①
① Poids partie moteur seulement.
79,2 CM3
5,0 KW
6,2 KG/13,7 LB
RÉCOLTE profil
DES PIONNIERS AUTOCHTONES EN FORÊT
DES PIONNIERS AUTOCHTONES EN FORÊT
Le Groupe Aishkatsh est le premier entrepreneur général autochtone en foresterie au Québec et c’est la première entreprise autochtone à remporter une enchère du Bureau de mise en marché des bois (BMMB).
À une trentaine de kilomètres au nord de Dolbeau-Mistassini, dans le secteur Touladi, Étienne Fortin opère son abatteuse multifonctionnelle avec le sourire aux lèvres. « On est dans la grosse talle », lance l’opérateur de 59 ans en sortant de sa machine, en regardant les grosses épinettes sur le parterre de coupe.
« J’ai rarement vu du bois aussi beau », renchérit Éric Laperrière, un entrepreneur forestier à la tête de la division récolte du Groupe Aishkatsh.
La force du groupe, tel est la philosophie derrière le Groupe Aishkatsh, initié par quatre entrepreneurs ilnus, Steeve Paul, Philippe Buckell, James Moar et Éric Courtois. Dès le départ, le groupe souhaite mettre en place plusieurs divisions (voirie, chargement, transport, opérations
« On est parti d’une page blanche il y a presque un an et on a réussi à prouver qu’on peut livrer la marchandise »
- Steeve Paul.
forestières) pour devenir un entrepreneur général en foresterie.
Ces quatre hommes avaient déjà une expérience d’entrepreneuriat, gérant notamment la station-service Ilnu Gaz et Transport C. Moar. Pour ajouter de l’expérience en foresterie, le groupe a recruté Simon Proteau, ingénieur forestier et directeur des opérations forestières pour une autre entreprise. C’est-ce dernier qui pilote la division des opérations forestières, qui gère la planification et la supervision des chantiers.
Pour se tailler une place dans l’industrie, le Groupe Aishkatsh (qui signifie « aller de l’avant » en nehlueun) a dû miser sur les lots offerts aux enchères par le BMMB pour commencer ses opérations au printemps 2020. Et l’entreprise a rapidement fait sa place, remportant 263 000 mètres cubes de bois à sa première année.
Pour gagner les lots, l’entreprise devait bien sûr offrir un meilleur prix que ces compétiteurs. Selon Simon Proteau son équipe a fait un travail impeccable pour cibler les beaux secteurs de récolte à proximité. « Jusqu’à maintenant, la qualité du bois est au rendez-vous », souligne l’homme qui compte 22 ans d’expérience.
Au départ, le Groupe Aishkatsh a commencé par travailler l’entreprise forestière Multi SE, d’Éric Laperrière. Au fil des mois, les rapprochements
se sont concrétisés et ce dernier a décidé de fusionner son entreprise au groupe Aishkatsh, pour travailler au sein de la division récolte. « J’ai eu de mauvaises expériences avec des clients et je voulais tout vendre, dit-il. En travaillant pour un entrepreneur général, je sais que je vais recevoir les paiements à temps et on peut penser à prendre de l’expansion ».
Pour compléter les opérations, le Groupe Aishaktsh embauche également Les Forestiers Multi-SIM, une filiale de Remabec qui compte trois équipes de récolte.
Lors de la visite terrain en janvier dernier, la division récolte comptait deux abatteuses (Direct avec tête Logmax), et un transporteur (CAT). Au cours des dernières semaines, l’équipe de récolte a ajouté un transporteur Ponsse Elephant King. Cet ajout permet désormais de bûcher jour et nuit avec les deux abatteuses. « D’ici le début des opérations, on aimerait ajouter un troisième kit de récolte », souligne Simon Proteau, mais on doit d’abord trouver des opérateurs, parce que de nos jours c’est plus difficile de trouver de la main-
Le Groupe Aishkatsh a démarré ses opérations en mai 2020.
d’œuvre que d’acheter de l’équipement. »
Tout en développant la division récolte, le Groupe Aishkatsh s’est associé à deux autres entrepreneurs. Pascal Potvin, qui possédait quatre entreprises, est désormais le responsable de la division chargement du groupe qui a fait l’acquisition d’une chargeuse Liebherr LH 40. Martin-Pierre Langlais, un opérateur ilnu qui souhaitait se lancer en affaires depuis plusieurs années, a investi dans la
division de voirie forestière, qui compte désormais une quinzaine de travailleurs, pour manœuvrer des équipements neufs, dont trois pelles Caterpillar et trois sableurs. La division transport compte pour sa part sept camions et remorques, en plus de travailler avec des soustraitants selon les besoins.
L’arrivée d’un nouveau joueur dans l’industrie, qui a démarré ses opérations en mai 2020, a dérangé les acteurs présents. Après une année sur le terrain, le Groupe Aishkatsh, qui a investi sept millions de dollars depuis sa création, a pu démontrer son sérieux, estime Simon Proteau. D’ici la fin mars, près de 280 000 m3 seront récoltés et vendus à Rémabec. « On est très content de notre première année, mais on souhaite augmenter la quantité de bois récolter », dit-il, en faisant allusion à des contrats de récolte sur garantie d’approvisionnement avec des transformateurs ou encore sur d’autres lots aux enchères. Pour la prochaine année, le Groupe Aishkatsh détient déjà 125 000 m3 gagnés aux enchères. Pour atteindre sa vitesse de croisière, le groupe aimerait récolter au
Avec plus de 500 000 produits en stock, ce n’est pas un coup de chance si vous tombez exactement sur le bon outil, le bon produit ou la bonne pièce d’équipement pour l’entretien de vos véhicules. C’est ce qui se passe à tous les coups.
moins 400 000 m3 par an. Au cours de la prochaine année, le Groupe compte investir au moins trois millions de dollars en 2021, notamment pour construire un garage à Mashteuiatsh.
PLUS D’AUTOCHTONES EN FORÊT
« On voulait créer une entreprise pour
être présent sur le territoire », souligne James Moar, un des propriétaires du Groupe Aiskatsh et le responsable de la division transport, fier d’avoir lancé la première entreprise générale en foresterie opérée par des propriétaires autochtones.
Selon Philippe Buckell, un autre actionnaire du groupe, il n’y a pas assez
d’entrepreneurs forestiers autochtones sur le territoire, le Nitassinan. « Les autochtones ne sont pas assez présents en forêt », dit-il.
Le Groupe Aishkatsh souhaite changer la donne en offrant des modèles autochtones aux jeunes et en facilitant l’intégration au sein de leurs différentes divisions. Sur les 40 employés, on compte déjà 40% de main-d’œuvre autochtone. « Plusieurs jeunes sont revenus ici pour travailler pour nous », remarque Éric Courtois, qui souligne au passage que plusieurs autochtones se sentent parfois rabaissés dans leur milieu de travail.
D’emblée, le groupe a recruté plusieurs membres de leurs familles proches, dont certains s’étaient éloignés de la communauté pour travailler. James Moar a ainsi recruté son cousin, William Moar, un opérateur de pelle qui travaillait dans les mines, pour se joindre à l’équipe de voirie. « Ce n’est pas toujours évident de trouver du travail près de la maison en tant qu’autochtone, parce qu’il manque d’opportunité », souligne ce dernier, heureux de travailler dans la nature plutôt que sous la terre.
PONSSE COBRA
PONSSE BISON
Révolutionnaire sur toute la ligne
Productive, confortable et économique dans toutes les conditions! Le meilleur ami des fo r estier s www.ponsse.com
Chicoutimi 1114, rue Manic Chicoutimi, QC 1 888 543.1115
Saint-Augustin-de-Desmaures 125, rue New York Saint-Augustin-de--Desmaures 121, rue des Métiers 819 732.5327
TRIONEX à Amos (Point de service en Abitibi)
OUVERTURE BIENTÔT
Jusqu’à maintenant, le Groupe Aishkatsh tire son épingle du jeu grâce à des lots gagnés aux enchères.
Martin-Pierre Langlais a pour sa part recruté son oncle, Camille, qui travaille sur une pelle, et son père, Martin, un inspecteur municipal à la retraite, pour aider dans la division Transport. « Deux de mes neveux viendront se joindre à l’équipe prochainement », souligne ce dernier.
Steeve Paul a pour sa part convaincu deux de ses fils à venir travailler avec lui. Guillaume travaille déjà sur une pelle, alors que Maxime, 24 ans, a délaissé son travail dans une scierie, pour suivre une formation professionnelle en aménagement de la forêt pour se joindre à l’équipe au cours des prochains mois.
« J’ai eu l’appel du grand air, et j’avais une belle grande porte ouverte pour venir travailler dans le bois », dit-il.
Travailler pour des patrons ilnus est un facteur sécurisant pour les travailleurs autochtones, estiment les promoteurs.
« Plusieurs jeunes n’ont jamais vu de bûcheuse de leur vie, souligne James Moar. En voyant que des employeurs locaux peuvent leur offrir un emploi, ça leur permet de voir que c’est accessible et qu’ils peuvent avoir un bon travail bien payé. » De plus, la plupart des autochtones aiment travailler dans le bois, ajoute-t-il.
La formation de la main-d’œuvre autochtone et le transfert d’expertise est une pierre d’assise du Groupe Aishkatsh, car c’est le principal facteur qui limite les opérations et la croissance en forêt ces dernières années. L’entreprise mise donc sur plusieurs mentors, dont Marc Laforge, qui a 17 ans d’expérience, pour former la relève à l’interne.
À l’heure actuelle, près de 40% de la main-d’œuvre du groupe, qui compte 40 employés est autochtone. Cette proportion est vouée à croître, en attirant les jeunes en foresterie et en recrutant des opérateurs de machinerie lourde qui travaillent à l’extérieur, à revenir près de la maison.
Le secret de la réussite selon les actionnaires : ne pas compter ses heures et avoir confiance en ses moyens. « On est parti d’une page blanche il y a presque un an et on a réussi à prouver qu’on peut livrer la marchandise », lance Steeve Paul, qui, comme ses collègues, espère que le Groupe Aishkatsh servira de modèle pour les jeunes de la communauté et même pour toutes les Premières nations.
Simon Proteau, ingénieur forestier, qui pilote la division des opérations forestières du Groupe Aishkatsh.
Récolte finance
CONNAISSEZ-VOUS VOS COÛTS D’OPÉRATION?
PAR LOUIS DUPUIS, ÉCONOMISTE ET ASSOCIÉ DE S. GUY GAUTHIER
ÉVALUATEUR INC.
Établir votre coût horaire d’opération pour chacune de vos machines est un outil essentiel.
Chaque année, depuis presque trois décennies, le Gouvernement du Québec produit, via Les Publications du Québec, un recueil intitulé; Taux de location de machinerie lourde avec opérateur et équipements divers.
Il est conçu par les experts de la Direction générale des services en gestion contractuelle (DGSGC) et du Centre de services partagés du Québec (CSPQ). Ce document est un outil de travail
essentiel aux ministères et aux organismes publics.
Le document regroupe les équivalences entre les multiples marques et modèles de machines de construction disponibles sur le marché, et ce, pour les catégories les plus courantes. De surcroît, chaque édition présente une tarification réévaluée et mise à jour annuellement. Des études de marché sont aussi réalisées annuellement afin de déterminer la valeur marchande de la machinerie, en addition aux taux d’intérêt, et aux prix du carburant.
L’objectif de cet ouvrage de référence vise à assurer aux entrepreneurs, le plus équitablement possible, le remboursement des coûts associés à la propriété et à l’exploitation de leurs machines.
Les auteurs du manuel estiment rigoureusement les coûts en trois catégories, soit : 1) le taux de location du matériel, 2) le taux horaire de fonctionnement, et 3) le taux horaire de l’opérateur.
La location du matériel regroupe les coûts
d’administration et le profit (10%).
Finalement, le taux horaire de l’opérateur, tient compte du salaire horaire, l’indemnité de vacances, les retenues à la source et cotisations de l’employeur (CNESST, Assurance-emploi, RRQ, RQAP, Fonds des services de la santé, Fond
En plus de calculer tous les coûts réels, un entrepreneur forestier doit ajouter 10% pour les frais d’opérations et le profit.
de financement, de dépréciation, les frais d’entretien et réparation, les assurances, les coûts associés à la sécurité de l’équipement, dont les inspections mécaniques, les permis, les taxes, et autres. À la somme totale de ces coûts, les experts du gouvernement estiment qu’un montant additionnel représentant 10% de ce total doit être rajouté pour les frais d’administration et le profit (10% de la somme des éléments précédents). En d’autres termes, si le total des coûts du matériel s’élève à 500 000$, les experts du gouvernement considèrent qu’il est parfaitement normalement de rajouter 50 000$ (10% de 500 000$) pour les frais d’administration et le profit, ce qui donnera un coût de matériel final de 550 000$.
Le taux horaire de fonctionnement se compose du coût du carburant, des lubrifiants et des filtres, plus le montant additionnel pour les frais d’administration et le profit.
Finalement, le taux horaire de l’opérateur, tient compte du salaire horaire, l’indemnité de vacances, les retenues à la source et cotisations de l’employeur (CNESST, Assurance-emploi, RRQ, RQAP, Fonds des services de la santé, Fonds national de formation de la main-d’œuvre, etc.), ainsi que le montant additionnel pour les frais
national de formation de la main d’œuvre, etc.), ainsi que le montant additionnel pour les frais d’administration et le profit (10%).
Par ailleurs, un taux horaire d’attente est établi lorsque le matériel doit demeurer disponible sur le chantier à la demande du donneur d’ouvrage, sans être opéré.
L’ouvrage évalue également le taux horaire d’utilisation de différents outils et attachements (godet, pouce hydraulique, attache rapide, lame, souffleuse, grappin, broyeur forestier, etc.), ainsi que plusieurs autres facteurs à considérer, trop longs à énumérer, mais comprenant notamment les frais de transport aller-retour de la machinerie sur le chantier, les travaux de soir ou de nuit, un deuxième opérateur, une prime d’éloignement, et les travaux exécutés en régions nordiques.
Si vous êtes, par exemple, une municipalité qui a 90 heures de travaux d’aqueduc à exécuter et vous avez besoin d’une pelle hydraulique sur chenilles de la catégorie d’une Caterpillar 330FL avec un godet de 1,6 m³ et cette machine est un modèle 2018, vous utiliserez ce manuel afin d’établir vos coûts. Selon l’édition 2020, en vigueur jusqu’au 31 mars 2021, le taux horaire avec opérateur s’élèverait à 196,59$, soit des
Il est primordial de calculer coût horaire d’opération pour assurer sa santé financière.
coûts totaux de 17 693$ pour les 90 heures.
Depuis 2016, l’ouvrage inclut même un équipement forestier, soit une débusqueuse.
Toujours à titre d’exemple, disons que vous possédez une débusqueuse à grappin John Deere 848G 2018, et vous êtes embauché par le MTQ pour faire des travaux de déboisement nécessitant ce type d’équipement pour 90 heures. Selon le guide 2020, votre taux horaire de location serait de 181,40$ pour votre 848G 2018, et 13,00$ pour son grappin, soit un total horaire de 194,40$; et pour vos 90 heures d’opérations, cela ferait 17 496$.
Bien connaître votre coût horaire d’opération est important pour la saine gestion de votre entreprise, et ce, afin de vous assurer d’être rémunéré adéquatement et équitablement.
D’autre part, votre coût horaire d’opération n’est pas affecté par la densité de la forêt, la longueur des tiges, le relief du terrain, le nombre d’arbres au mètre cube, les prix du bois d’œuvre, etc. En effet, peu importe ces facteurs, vos coûts d’opération ne varieront pas de façon significative : le salaire de l’opérateur demeurera le même, les versements sur votre prêt et les frais d’assurance aussi, la consommation de carburant ne variera probablement pas non plus. En bref, une heure d’opération est une heure d’opération, peu importe. Vous louez vos services pour récolter, tronçonner, façonner, débusquer, charger, transporter du bois, et votre contrat, c’est de vous assurer d’être pleinement opérationnel sur un maximum d’heures disponibles. Les heures nécessaires pour vos réparations et vos maintenances ne sont par conséquent pas rémunérées dans ce scénario.
Les coûts d’opération d’un équipement forestier ne sont sûrement pas inférieurs aux coûts d’opération d’un équipement de construction ; en fait, ils sont probablement supérieurs en raison des conditions de terrain plus difficiles, des équipements plus dispendieux, de l’éloignement, de la nécessité de fournir un camion-atelier tout équipé pour être autonome, etc.
Si ce mode de rémunération fonctionne bien pour l’industrie de la construction, il n’y a aucune raison qu’il ne fonctionne pas aussi bien pour l’industrie forestière.
Il serait très intéressant que les experts du gouvernement établissent un taux de location horaire avec opérateur et équipements divers pour toutes les autres machines forestières, telles que les abatteuses, les transporteurs, les ébrancheuses, les chargeuses à billots, les têtes multifonctionnelles, les têtes à
Le recueil « Taux de location de machinerie lourde avec opérateur et équipements divers » présente les coûts d’opérations de plusieurs machines.
scie, et autres. Ces taux pourraient servir de base pour établir votre rémunération.
Entre temps, il serait primordial que vous établissiez votre propre coût horaire d’opération pour chacun de vos équipements, incluant votre camion-atelier, afin de vous assurer d’être rémunéré équitablement, de dégager un profit normal vous permettant de réinvestir dans vos équipements, d’être performant, de payer des opérateurs qualifiés, de former de nouveaux opérateurs, et d’attirer une relève. Il en va de la santé financière de votre entreprise, de celle des autres entrepreneurs forestiers, et de l’industrie forestière en général afin de sécuriser sa chaîne d’approvisionnement.
REMPORTEZ LA COUPE.
Les abatteuses-groupeuses à chenilles de la série M offrent 25 % plus de puissance du moteur et un couple de rotation supérieur pour effectuer facilement les travaux les plus difficiles.
brandt.ca 1 888 227-2638
POURQUOI CONSTRUIRE DES CHEMINS FORESTIERS D’AVANCE ?
La capacité portante des chemins forestiers est souvent réduite par un excès d’eau associé à des conditions climatiques difficiles. Ceci diminue la fiabilité de ces routes et a un impact sur le coût et l’accès à la fibre. Afin de pallier ce défi, la construction des routes d’avance est l’une des solutions les plus utilisées. Cette technique consiste à faire la mise en forme de la route et à la laisser consolider pendant un certain temps pour diminuer sa teneur en humidité avant la mise en place des matériaux granulaires. Bien que cette pratique soit répandue, son efficacité n’avait jamais été quantifiée. C’est dans cette perspective que FPInnovations, en collaboration avec plusieurs membres de l’industrie forestière, a évalué les avantages techniques, financiers et fonctionnels de cette pratique.
Bénéfices de la construction d’avance
Les bénéfices de la construction d’avance ont été étudiés sur vingt-deux sections de routes représentatives de l’ensemble des types de sols et des conditions rencontrées sur le territoire canadien sur une période de 3 ans.
Les résultats obtenus à l’issue de cette étude ont permis de valider les avantages de la construction d’avance. En effet, pour l’ensemble des sections étudiées, on observe une augmentation de la capacité portante des sols de 15 % en moyenne, due au drainage naturel et à la réduction de la teneur en eau. Ceci se matérialise par une diminution de la fréquence d’entretien, une augmentation de la productivité et de la sécurité du transport ainsi qu’une augmentation du confort au roulement. Les bénéfices les plus importants ont été observés sur les sites en présence de sols mous silteux et argileux.
Les résultats ont également permis de noter une réduction moyenne de 20 % du volume de gravier requis lorsque la section était construite d’avance.
Ainsi, les analyses comparatives de coûts de cycle de vie entre une section construite d’avance et une section conventionnelle ont montré une réduction maximale du coût de cycle de vie de 30 % pour des conditions spécifiques.
D’autres facteurs peuvent également affecter l’efficacité de la technique de construction de chemins d’avance, à savoir, la géométrie et la topographie de la route, les conditions géologiques, les pratiques de construction (compaction, renforcement, séchage préliminaire, etc.) et la durée de la consolidation (1 an, 2 ans, etc.).
Cette durée de consolidation, c’est-à-dire la période de drainage naturel avant la mise en place de la fondation granulaire, est dictée par le type de sol. Les sols argileux ont, par exemple, besoin de plus de temps pour se drainer naturellement.
Pour plus d’information
Lorsque possible, il est recommandé de combiner la technique de la construction d’avance avec d’autres pratiques telles que la compaction afin d’augmenter la performance des routes. Ceci engendre toutefois des coûts additionnels qui doivent être pris en considération dans les analyses de coûts de cycle de vie de la route.
En conclusion, il ne fait aucun doute que les routes construites d’avance procurent plusieurs avantages économiques et opérationnels, sans compter les avantages collatéraux associés à la facilité d’accès pour les équipes de récolte.
veuillez communiquer avec Papa Masseck Thiam, papa-masseck.thiam@fpinnovations.ca
Gravelage après construction d’avance
Mesure de l’épaisseur de gravier
Mesure de la portance
Avant drainage naturel Après drainage naturel
LES DÉFIS DE LA COVID-19
PAR DENIS SANCHEZ VICE-PRÉSIDENT OPÉRATIONS ET EXCELLENCE CHEZ COGNIBOX
Les employeurs ont un rôle important à jouer pour protéger les travailleurs.
Au cours de la dernière année, les gouvernements et les employeurs ont mis en œuvre plusieurs mesures pour atténuer le risque de propagation de la COVID-19 : distanciation physique et restrictions de mobilité visant à limiter les déplacements pour contenir ou ralentir la propagation, restrictions socioéconomiques ciblant les activités donnant lieu à des rassemblements, et mesures de communication soutenant toutes les étapes d’atténuation des risques.
Le Québec et l’Ontario ont mis en œuvre des
restrictions et des mesures de confinement à l’échelle de la province. Avec une moyenne de plus de 3 000 nouveaux cas par jour pendant les deux premières semaines de l’année 2021, le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario a récemment estimé qu’il faudrait compter moins de 1 000 nouveaux cas par jour avant que les mesures de confinement ne soient levées dans la province.
En raison des restrictions imposées pour contenir la pandémie de COVID-19, de nombreux travailleurs ont été temporairement licenciés et d’autres sont maintenant en télétravail. Pour les employeurs, être en mesure de rester ouvert et d’assurer le retour au travail de leurs employés avec de telles restrictions présente des défis uniques. Les travailleurs sont également sous pression
en raison des facteurs de stress communautaires : annonces périodiques de nouvelles restrictions imposées par le gouvernement, nouvelles constantes de l’augmentation des cas ou que ceux-ci ne diminuent pas de manière significative (la courbe qui ne s’aplatit pas), pression financière personnelle accrue, isolement social, crainte de perdre son emploi et incertitude économique générale.
RÉOUVERTURE APRÈS LA COVID-19
En matière de gestion du risque lié à la COVID-19 sur le lieu de travail, l’une des premières étapes consiste à évaluer le danger.Il est essentiel que les employeurs adoptent des mesures d’atténuation des risques pour contenir la propagation du virus et éviter les éclosions. Cela permet non seulement de protéger les travailleurs et la collectivité dans son ensemble, mais également de réduire les tensions au sein de la main-d’œuvre et d’accroître la productivité.
Grâce aux technologies de pointe, les employeurs peuvent combiner, sur une seule plateforme, les protocoles de vérification et les procédures de dépistage
afin de réduire la charge des outils à utiliser, ainsi que d’accroître l’efficacité et l’adoption des mesures à l’échelle de l’entreprise, tout en atténuant les risques.
En vigueur depuis le 25 septembre 2020 et en vertu du Règlement de l’Ontario 364/20 de la Loi sur la réouverture de l’Ontario, toutes les entreprises ontariennes doivent contrôler les travailleurs et les visiteurs essentiels qui accèdent à leurs locaux.
En vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail, les employeurs ont le devoir de fournir un environnement de travail sécuritaire aux travailleurs, ce qui comprend les employés, les sous-traitants et les visiteurs. Tout manquement à cette obligation entraînera la responsabilité de l’employeur en vertu des lois en matière de santé et sécurité au travail et exposera celuici à des amendes, à des pénalités, ainsi qu’à une responsabilité criminelle ou civile.
Plus de 26 000 demandes d’indemnisation ont été soumises jusqu’à présent pour des personnes ayant contracté la COVID-19 au travail. Le Québec, l’Ontario et l’Alberta représentent respectivement 51 %, 30 % et 11 % de
toutes les demandes déposées. Cependant, cela ne représente que le nombre de cas pour lesquels une demande a été soumise –les vrais chiffres seraient bien plus élevés.
Au cours de l’année 2020, la COVID-19 a eu des répercussions sur notre mode de vie que nous ne pouvions pas prévoir il y a seulement un an.
L’année 2021 s’annonce prometteuse avec le lancement de nouvelles campagnes de vaccination. Toutefois, le portrait de la pandémie et de son impact n’est pas encore complet, et les entreprises et les communautés locales seront encore affectées pendant des années.
En tant qu’employeurs, nous avons, dans le cadre de notre contrat social, la responsabilité de contribuer à limiter la propagation du virus en appliquant des mesures d’atténuation des risques qui protègent nos employés, notre chaîne d’approvisionnement et les collectivités que nous desservons. Nous avons tous un rôle à jouer. Après tout, il n’est pas étonnant que l’une des phrases que nous ayons entendues le plus souvent au cours des douze derniers mois soit : Nous sommes tous dans le même bateau!
Modèles disponibles
Abatteuses tête d’abattage
Abatteuses multifonctionnelles
série B 220
Série B 270
Série B 310
Distributeur pour : Saguenay-Lac-St-Jean, Chibougamau, Côte-Nord, Mauricie, Lanaudière, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalache et Estrie
PAR DES FORESTIERS POUR DES FORESTIERS
PETITES CHAUDIÈRES POUR LES SERRES
Les petites chaudières trouvent preneurs chez les producteurs en serre.
En avril 2020, Frédéric Tremblay des Jardins d’Élisabeth, une ferme maraîchère de SaintElzéar, a installé une chaudière à copeaux de bois Hargassner. Un choix qui lui permet de produire davantage à un plus faible coût.
« Je suis aussi un producteur forestier, alors ça avait beaucoup de sens d’utiliser la ressource que j’ai sur mes terres », souligne d’emblée Frédéric Tremblay. Même s’il doit travailler pour sortir le bois, il considère que l’effort en vaut la chandelle et que ça ne lui coûte presque rien pour chauffer ses serres à l’année.
Au départ, ce dernier a commencé par utiliser un broyeur standard, mais la matière n’était pas adéquate et « ça bourrait » de temps en temps. « Le nerf de la guerre c’est d’avoir la bonne matière pour la bonne chaudière », dit-il. Pour transformer ses billes en copeaux optimaux pour la chaudière, il a fait l’acquisition d’un broyeur allemand Heizohack, de l’entreprise Heizomat. Depuis, la chaudière fonctionne comme un charme.
Le traitement et le séchage du bois sont aussi des aspects importants, souligne Frédéric Tremblay. « Pour le bois en billots, il faut le laisser sécher au moins un an, voire deux », dit-il, tout en s’assurant de laisser passer l’air dans les empilades.
Pour faire l’acquisition de la chaudière et du broyeur, Frédéric Tremblay a investi près de 130 000 dollars. Ce dernier pourra bénéficier d’une subvention Transition énergétique Québec
Du financement sur mesure et des prêts sans prise de garantie, c’est ce que le Fonds peut offrir aux entrepreneurs d’ici.
Pour financer les investissements, Frédéric Tremblay recevra une aide de Transition énergétique Québec qui permettra de faire un retour sur investissement sur trois ans.
(TEQ) qui variera selon le rendement de ses opérations. Selon l’évaluation de TEQ, il recevra le plus faible montant qui représente 75% des frais admissibles, une compensation pour 125 $/t de GES évitée, ou un montant
pour qu’il fasse un retour sur investissement sur trois ans. « Peu importe le calcul, je vais pouvoir rembourser mon investissement en trois ans », estime Frédéric Tremblay.
Avec du propane, chauffer ses installations pour produire
pendant l’automne lui aurait coûté près de 15 000 dollars par année. Mais ce calcul peut paraître biaisé, car un producteur ne va pas chauffer ses serres s’il ne peut pas produire suffisamment de rendement pour compenser ses dépenses de chauffage. Selon ses estimations, chauffer au propane ne permet pas des opérations serricoles rentables pour produire à l’automne. L’installation d’une chaudière à la biomasse lui permet donc de changer son modèle d’affaires, en produisant davantage, sans brûler des carburants fossiles.
Avec amplement de bois sur ses terres, la biomasse ne lui coûte rien, sauf du temps. Frédéric Tremblay estime que le projet tiendrait la route même s’il avait dû acheter le bois. « J’ai acheté une van de bouleau l’an dernier pour 1800 dollars, livré dans ma cour et d’après moi, je vais consommer l’équivalent de deux vans par année. Ça fait un total d’environ 3500 dollars, soit beaucoup moins que ce que coûte le propane », ajoute-t-il.
De plus, les serres doivent chauffer aussi en été et à l’automne pour déshumidifier la serre, car l’humidité peut
POINTS FORTS DE AMÉLIORATIONS DES CHAUDIÈRES HARGASSNER
• Valve rotative en Zinc breveté, qui augmente la fiabilité de l’approvisionnement des vis d’alimentation
• Surveillance de l’alimentation des moteurs et des fonctions de recul automatique pour fin de déblocage
• Contrôle de la qualité de la combustion avec la sonde Lambda et les dispositifs de contrôle d’air de combustion
• Amélioration et innovation du système de nettoyage et descendrage automatique
• Recyclage d’une partie des fumées de combustion afin de refroidir la chambre de combustion et des cendres
causer plusieurs problèmes de maladies. « Je capoterais ben raide si je devais brûler du propane pour déshumidifier », note le producteur.
En plus d’allonger la saison à l’automne, la bouilloire lui permet de chauffer la serre en hiver pour maintenir la température à 5 °C. Pour l’instant, il ne produit qu’un peu de verdures, comme des épinards, mais il regarde l’option pour en faire davantage dans le futur.
De plus, chauffer en hiver lui permet de décoller les opérations plus rapidement au printemps, car le sol ne gèle jamais.
Pourquoi importer des produits pétroliers quand une ressource énergétique est à portée de main? Pour Frédéric Tremblay, le choix de la biomasse est l’option idéale pour maximiser les circuits courts.
Des millions d’investissements à l’usine de Béarn
PAR ÉMÉLIE RIVARD-BOUDREAU
À l’usine de RYAM située à Béarn, au Témiscamingue, il n’y a pas que les pieds planche qui se comptent par millions, mais aussi les investissements!
Depuis qu’elle a acquis Tembec en 2017, Rayonier Advanced Materials a investi 7 millions de dollars dans la modernisation de l’usine et 6 millions de dollars supplémentaires sont aussi prévus pour 2022… de quoi motiver les troupes en place et faciliter le recrutement de la main-d’œuvre. Il est 6 h 15 le matin lorsque Patrick Trudel
arrive au travail. En commençant sa journée, le surintendant de production vérifie la production des dernières 24 heures et s’assure que tout est en contrôle pour démarrer l’usine pour 7 h. « Je vais faire une tournée santé et sécurité, je regarde si tout le monde est là et j’essaie de parler aux opérateurs tous les jours : leur dire bonjour et savoir comment ils vont ».
Il y a deux ans et demi, après avoir travaillé une dizaine d’années en finance, Patrick Trudel a « changé sa cravate pour ses bottes à cap » afin de retourner à ses premiers amours : la foresterie. « Je me lève le matin et ça me tente de venir travailler, lance-t-il avec énergie. Ce qui me rend heureux ici, c’est que j’ai l’impression de jouer une game de hockey. Il y a des stratégies à appliquer, on a différents indicateurs de performance, et
L’ajout du classer Carbotech a permis d’ajouter des cases pour les produits à valeur ajoutée.
l’objectif, chaque jour, c’est de se dépasser ».
Pour aider sa tâche, il faut dire que ses «gérants» lui ont doté de bons équipements au cours des dernières années. La machinerie acquise ou améliorée grâce aux 7 millions investis par la compagnie depuis 2018 est longue : nouveau séchoir MEC, équarrisseuses (canters) Comact, optimiseurs de billes au sciage et système de contrôle Autolog. À l’usine de rabotage, Béarn a choisi Autolog pour son nouveau optimiseur linéaire (ProGrader) et son imprimante à jet d’encre, Smart Mill pour
son chargeur avec fonction MSR et Carbotech pour l’ajout de cases à son classeur.
Ces choix ont été faits avec le département d’ingénierie corporatif de RYAM, indique le directeur général de l’usine, Pascal Champoux. « On se fie à leur expérience et expertise. Ils ont fait des installations dans d’autres usines de la compagnie, donc on a vu ce qui fonctionne et ce qui est plus difficile. C’est là-dessus qu’on s’est basé pour faire nos choix de fournisseurs », explique-t-il.
Pascal Champoux, le directeur général de l’usine de Béarn et Patrick Trudel le surintendant de production
PRODUCTIVITÉ ET QUALITÉ
Sans grande surprise, la modernisation a eu un effet direct sur la productivité. Elle évite aussi bien des cassetêtes. « On avait énormément de blocages à la sortie de nos écorceurs », raconte Patrick Trudel. « Quand on a changé les scans à l’entrée, pour qu’on ait une meilleure distribution de nos billes dans les bonnes cuves, ç’a vraiment été un plus. Aujourd’hui, on effectue très rarement des déblocages », constate-t-il. D’énormes pertes de temps sont donc évitées. Toujours dans l’esprit de sa game de hockey, Patrick Trudel se fie sur ses statistiques pour le prouver. « Des shifts de 300 000 pieds et plus ce n’était pas chose commune auparavant. Au moment où on se parle, en janvier 2021, on s’enligne pour faire le
20e sur environ 30 quarts de travail. L’efficacité a augmenté considérablement », évoquet-il.
À l’extérieur, l’ajout d’un troisième séchoir permet désormais à l’usine de sécher tout son bois. « Nos deux séchoirs n’étaient pas tout à fait suffisants pour sécher tout le volume que l’on produisait. On laissait sécher à l’air libre dehors avant de les passer au séchoir. Ça nous permet de tout transformer au lieu d’accumuler dans la cour. Et avec une bonne qualité de séchage, ça nous donne aussi un coup de main au rabotage », souligne Pascal Champoux. Par ailleurs, c’est justement à l’usine de rabotage où la majorité des sommes ont été investies. Ces investissements ont permis d’améliorer la qualité, et ainsi, de produire plus de bois à valeur ajoutée. « On avait une machine archaïque, c’était incroyable! », s’exclame Patrick Trudel. « Ça pesait des tonnes, le bois bloquait là-dedans, c’était testé par pression… Aujourd’hui, avec la nouvelle technologie, on est capables de certifier nos pièces pour faire du bois de meilleure qualité avec des forces et des résistances qui ont été testées.
Ça va être vendu à un bien meilleur prix », se réjouit-il.
UNE ÉQUIPE BIEN DÉGOURDIE!
Avec toute cette machinerie renouvelée, pas question d’avoir une équipe rouillée! Un peu partout dans l’usine, des affiches suggèrent des exercices d’étirements et d’échauffement aux opérateurs. « On essaie d’être innovateur, de garder nos gens bien échauffés avant de commencer leur quart de travail pour réduire le nombre d’incidents. On a commencé ça en 2020. Avant chaque début de quart de travail, les gens prennent quelques minutes pour faire les exercices en fonction des travaux qu’ils font », souligne Pascal Champoux. Ryam embauche 150 employés à son usine de Béarn, ce qui inclut le groupe de foresterie. Ceux-ci travaillent du lundi au jeudi sur des quarts de travail de 10 heures, jour et nuit. Du vendredi au dimanche, seuls les séchoirs continuent d’être en opération. « On
Trois générations de Chalifoux travaillent à l’usine Béarn, soit Alex, Philias et Jacques.
pense que les travailleurs apprécient la semaine de quatre jours. Ça nous aide à recruter et à garder les gens avec nous », considère Pascal Champoux. D’ailleurs, en 2020, deux employés ont célébré leur 45e année en service à l’usine. Lors de la célébration, l’un deux avait à ses côtés son fils et son petit-fils, eux aussi employés de l’usine.
Avec le départ à la retraite de plusieurs employés, l’entreprise a donc tenté de faire preuve d’originalité dans ses campagnes de recrutement. Après avoir réalisé une journée portes ouvertes en 2019, la direction a organisé une tournée de recrutement au Témiscamingue et en Ontario à la fin de 2020. Avec un camion-remorque chargé de bois produit à l’usine, l’équipe a épaté la galerie raconte le directeur général. «
Ç’a été un succès. La journée même, on a reçu une vingtaine ou une trentaine de C.V. et on a continué d’en recevoir par la suite. Ça nous a permis de faire un blitz d’embauche pour pourvoir les postes qu’on avait vacants ». Le nombre de femmes demeure encore marginal dans l’usine, une situation de que la direction dit tenter d’améliorer.
À VENIR : ENCORE DU NOUVEAU!
Malgré toutes les modernisations qu’elle a apportées dans les dernières années, RYAM a encore de nombreux projets sur sa liste. Au sciage, l’optimiseur et le système de contrôle de la déligneuse sera remplacé. Ce projet d’une valeur de 900 000 $ est dans les cartons pour 2021. Toute la gomme sera ensuite mise en 2022, alors que la déligneuse (bull)
RYAM : L’USINE DE BÉARN EN RAFALE
• Production annuelle : 100 millions de pieds mesure de planche par année
• Installations : deux lignes de sciage (une ligne de 16 pieds et une ligne de 8 pieds), une usine de rabotage et trois séchoirs.
• Approvisionnement : forêts du Témiscamingue et du sud de l’Abitibi
• Marché : Canada et États-Unis (30 à 40 %)
FINI LE MAZOUT!
• Une bouilloire à la biomasse a été installée sur le site de l’usine de Béarn en 2012. Elle produit la vapeur pour les trois séchoirs.
de la ligne de sciage de 16 pieds sera remplacée. L’ampleur des travaux sera colossale. Les coûts du remplacement sont évalués à 6,7 millions de dollars et la direction doit planifier un arrêt des opérations. « On est encore en train d’évaluer le délai exact. Probablement que ça va nous prendre quelques semaines pour faire l’installation », prévoit le directeur général Pascal Champoux.
L’équipe de Béarn travaille aussi à récupérer et valoriser de nouveaux produits bruts qui normalement, étaient destinés à être déchiquetés en copeaux. « Par exemple, si on fait du 2X4 en longueur de 8 pieds et que malheureusement, un bout de la pièce n’est pas bon, on va essayer d’aller faire un 2X4 d’une longueur de 5 pieds brut », illustre Patrick Trudel. Le projet en est à ses premiers balbutiements, le temps que des acheteurs preneurs de ces nouveaux produits soient dénichés. « Ça prend du temps à pousser un arbre, donc on essaie vraiment de maximiser », conclut le surintendant de production.
Pour plus de nouvelles sur l’industrie forestière: www.operationsforestieres.com
La nouvelle imprimante à jet d’encre Autolog à l’usine de Rabotage.
Nouvelles équarrisseuses de Comact.
INDUSTRIE finance
Desjardins veut s’impliquer davantage dans le secteur forestiert
Le 10 novembre dernier, Desjardins a lancé une toute nouvelle structure, avec l’arrivée de la Caisse Desjardins des ressources naturelles, pour mieux desservir les clients miniers, métallurgiques, énergétiques et forestiers. Steve Chapados, le directeur de la nouvelle entité qui compte 28 employés, explique pourquoi Desjardins souhaite s’impliquer davantage dans ces secteurs.
Jonas Fadeu, directeur, Développement des marchés spécialisés et Steeve Chapados, directeur de la Caisse
Desjardins des Ressources naturelles.
Opérations forestières : D’où vient l’idée de lancer une branche dédiée aux ressources naturelles?
Steve Chapados : En plus de caisses pour les clients, il existe aussi des caisses d’économies qui ont été formées dans les années 1960 et 1970 par les syndicats. Il y. avait une caisse à Sept-Îles pour l’industrie des mines et des métaux, et une autre à Baie-Comeau, axée davantage sur la métallurgie, l’énergie et le secteur forestier. Nous avons voulu unifier ces caisses, pour devenir plus forts et desservir l’ensemble des clients en lien avec les ressources naturelles au Québec.
OF : Quels sont les marchés visés ?
S.C : On vise deux grands marchés, soit les entreprises et les individus. Pour travailler avec les grandes entreprises, comme Produits forestiers
Résolu, Kruger et Domtar, nous avons implanté un siège social à Montréal. On a mis sur pied une équipe de comptes majeurs pour créer des leviers financiers. Cette équipe travaillera avec Desjardins capital de risque pour trouver des capitaux. On veut aussi aller à la rencontre des coopératives forestières partout au Québec pour comprendre leurs besoins et voir les potentiels de diversification pour bien les accompagner.
OF : Comment pouvez-vous supporter le secteur forestier?
S.C. : On veut d’abord prendre le temps de bien comprendre les besoins du secteur, en participant à des congrès, à des foires et en intégrant les réseaux professionnels. On travaille par exemple avec le groupe de relance de l’usine de pâte et papier à Baie-Comeau. On doit se faire connaître et bâtir une relation de confiance pour développer ces nouveaux créneaux. Ça sera à nos clients de nous dire comment on peut les aider.
OF : Souhaitez-vous travailler avec les entrepreneurs forestiers également?
S.C. Oui, mais ça fera partie de la phase 2 du déploiement. Encore une fois, on doit prendre le temps de mieux connaître le secteur pour développer une offre intéressante.
OF : Comment vous préparez-vous pour séduire l’industrie forestière?
S.C. : Pour convaincre les décideurs de notre sérieux, on a mis sur pied un département gestion des risques. On doit aussi développer notre expertise pour maîtriser le secteur, par exemple les limites apportées par le nouveau régime forestier. On veut devenir des spécialistes, en développant une connaissance fine du secteur, pour réduire les incertitudes.
OF : Quel avenir voyez-vous pour le secteur forestier?
S.C. : Les produits du bois permettent d’offrir des solutions plus vertes. Il y aura plusieurs opportunités de diversification, notamment dans le secteur des pâtes et papier. Pour nous, c’est une façon d’investir dans un Québec plus vert, tel qu’énoncé dans notre politique de développement durable.
Focus sur les grappins forestiers
PAR L’ÉQUIPE DE RÉDACTION
Opérations forestières vous présentent les plus récents grappins dans l’industrie.
ROTOBEC
Depuis 1975, Rotobec s’est démarqué au sein de l’industrie forestière avec l’introduction du système hydraulique rotatif. Les grappins à pulpe et les grappins combinés ont la cote en ce qui a trait à l’efficacité lors des chargements et pour rouler le bois. Qualité, robustesse et performance sont les principales qualités des grappins, grâce à l’amélioration continue de tous les modèles, sans oublier les fameux cylindres. Rotobec offre toute une gamme de grappins forestiers, tout en couvrant d’autres secteurs d’activités comme les chargeuses. Le manufacturier se démarque dans le recyclage et la ferraille, mais aussi dans le domaine
ferroviaire, les déchets et l’industriel. Tous les produits sont fabriqués de A à Z par les équipes manufacturières à Sainte-Justine au Québec et au New Hampshire à Littleton et Groveton. L’expérience client et la qualité de la marchandise font partie de la signature de Rotobec. www.rotobec.com
JOLEX
Jolex offroe des grappins de quatre largeurs différentes: 30, 40, 49 et 52 pouces, avec un poids de levage variant de 2150 à 6900 livres. Pour une fabrication plus robuste, l’entreprise utilise des tiges en acier supérieur et garantit ceux-ci pour une période d’un an.Une fois les pinces fermées, il reste un espace de 3 pouces entre celles-ci. Un raccord graisseux est installé sur les pentures des grappins pour en faciliter le graissage. Sa forte prise permet de l’utiliser pour le déplacement de
JOLEX
différents matériaux comme le bois, le fer, la roche, le foin et le fumier solide. Lorsqu’ils sont vendus avec une Jolex Multi, le manufacturier ajoute une attache trois-points pour un changement rapide des outils. www.jolexmachinerie.com
FARMA
FARMA propose une gamme complète d’accessoires. Non seulement une liste de grappins pour nos propres grues, la gamme d’accessoires comprend des débusqueuses, des élévateurs à bûches, des coupeuses à énergie, des têtes de fléaux et bien plus encore. Choisissez entre des grappins de génération 2 de 0,12 à 0,24 m2, des godets à grappin de 160-200L, des godets à insérer, des grappins à balles et des têtes d’abattage robustes BC18 et BC25, etc. www.forsmw.com
HULTDINS
Le premier fournisseur mondial de grappins de type by-pass, Hultdins présente la série MG SuperGrip de grappins fixes pour pelles de 8 à 25 tonnes
de capacité. Les grappins MG sont basés sur les grappins SG éprouvés, qui sont la norme de l’industrie sur les porteurs forestiers et les camions grumiers. Les grappins MG présentent une conception de bras de dérivation pour une variété de
Sélectionner l’Original – Gris HewSaw
travaux de grappin pour le défrichage, l’alimentation des déchiqueteuses ou des broyeurs, l’entretien des arbres et les matériaux d’aménagement paysager. Ils sont équipés du XR Rotator, une conception compacte à profil bas avec
Dans le monde de sciage, HewSaw est reconnu mondialement comme le chef de file pour le débitage de billes à petit diamètre. Etabli depuis 50 ans, HewSaw comprend les défis de chaque jour auxquels fait face l’industrie du sciage. Avec un modèle de machine simple passe ou une de nos lignes de sciage modulaire, vous retirez le maximum de chaque bille. Que ce soit pour relever un nouveau défi ou une mise à jour de votre HewSaw existante nous sommes là pour vous !
Machines de débitage ultra performantes conçut pour les billes 2.5" a 21.5"
FARMA
un couple et une capacité de charge très élevés. Les supports d’excavatrice sont disponibles pour le montage direct de la flèche ou pour correspondre au coupleur de la machine. www.hultdins.com
DOOSAN
Doosan propose deux grappins à grumes durables, conçus pour être utilisés sur ses chargeuses à grumes. Les modèles LG52 et LG58 ont des ouvertures de bras de 52 et 58 pouces, respectivement. Les opérateurs de chargeuses à grumes Doosan peuvent facilement trier, empiler et charger des grumes sur des camions lorsqu’ils combinent une pince à grumes avec une chargeuse à grumes. Les grappins Doosan sont fabriqués avec
de l’acier à haute résistance pour une durabilité extrême dans les environnements d’exploitation difficiles. Les chargeuses de grumes comprennent les Doosan DX225LL-5, DX300LL-5 et DX380LL-5. www.doosan.com
WALLENSTEIN
Équipement Wallenstein peut maximiser votre productivité d’exploitation et votre gestion forestière avec ses grappins à grumes pour tracteurs, chargeuses compactes et supports de mini-chargeuses. Les grappins à grumes Wallenstein Equipment sont conçus pour résister aux conditions forestières les plus difficiles et achemineront les grumes hors des bois
en toute confiance. Le partenaire idéal pour les paysagistes professionnels, les entrepreneurs forestiers, les agriculteurs et les propriétaires ruraux. Wallenstein Equipment - Rendre le travail plus semblable au jeu! www.wallensteinequipment.com
BARKO
Les grappins à bras robuste de Barko Hydraulics sont
chaque grappin est prêt à s’attaquer aux travaux dans n’importe quel environnement. Barko a simplifié le routage des flexibles pour éviter de les endommager et maintenir des performances optimales même dans les conditions les plus difficiles. Les grappins sont construits pour durer, avec une goupille de zinc qui résiste à la corrosion tout en augmentant la durabilité. Les grappins ont été conçus pour optimiser les performances des chargeurs Barko Série B, mais fonctionnent également très
PAR HULTDINS
Depuis 1928, Hultdins développe, fabrique et perfectionne les outils et composants de demain pour les machines forestières et de construction. Des produits légendaires utilisés chaque jour dans le monde entier.
WALLENSTEIN
BARKO
force de serrage supérieurs avec des vitesses de cycle rapides qui maximisent la production et augmentent l’efficacité sur n’importe quel chantier. www.barko.com
KESLA
Dans la large gamme de grappins proG de Kesla, il est facile de trouver un grappin optimal pour chaque utilisation, que
ce soit pour le bois, la bioénergie ou l’industrie du recyclage. La gamme comprend des grappins à bois d’une superficie de 0,18 m2 à 0,5 m2. La géométrie renouvelée des grappins à bois Kesla proG augmente les performances de la transformation du bois, grâce à de nouvelles solutions de cadre, la durabilité et la fiabilité sont portées à un tout autre niveau. L’objectif de la géométrie des mâchoires du grappin de la série proG est de collecter une charge complète de bois, de garder les poinçons droits et de les empiler facilement. Dans les extrémités des mâchoires, il y a une partie droite qui permet de collecter des bûches individuelles. Les extrémités des mâchoires se déplacent parallèlement au sol lorsqu’elles sont fermées et les extrémités des mâchoires sont plus proches les unes des autres. Cela minimise la quantité de matériaux supplémentaires agrippés. Des grappins bioénergétiques Kesla ont été prévus pour travailler avec des masses de bois mixtes. Leur structure large et robuste rend le travail fluide et les matériaux étrangers ne se mélangent pas à la masse de bois. Les grappins sont excellents pour la manutention du bois énergie et l’alimentation des déchiqueteuses.
www.kesla.com
Pour plus de nouvelles sur l’industrie forestière: www.operationsforestieres.com
KESLA
NOUVEAUX produits
La Foresterie de précision selon John Deere
John Deere annonce son initiative Foresterie de précision, un réalignement stratégique de ses offres technologiques pour restructurer son portefeuille et offrir de nouvelles solutions à l’industrie forestière.
La foresterie de précision John Deere permet aux exploitants d’identifier plus facilement les bonnes solutions pour leur entreprise afin d’optimiser la performance et l’efficacité du chantier forestier.
Foresterie de précision est un terme plus descriptif de ce que les clients peuvent attendre de la suite technologique John Deere, incluant les capacités de planification et de suivi en temps réel de la production à base cartographique, en plus des capacités nouvelles et évolutives pour venir en aide à l’opérateur. Ce nouvel alignement établit les fondations pour l’avenir des solutions technologiques, alors que John Deere renforce ces secteurs fondamentaux pour aider les clients à travailler plus rapidement et plus
intelligemment sur le chantier. Du point de vue des clients, la nouvelle direction Foresterie de précision simplifiera le portefeuille technologique John Deere de manière à faciliter la sélection et l’adoption de solutions personnalisées basées sur leurs besoins particuliers.
Nouveau service d’internet par satellite
TerreStar Solutions a annoncé une première solution mobile par satellite entièrement canadienne, StrigoMC. Grâce à son nouveau système de communication unique utilisant ses technologies au sol et par satellite géostationnaire, le service mobile par satellite Strigo étend la couverture, au Canada, dans les régions où il n’existe aucune autre connectivité mobile.
Le service mobile par satellite Strigo est conçu pour les usages personnel et professionnel. Il est idéal pour aider les gens à rester en sécurité et en contact lorsqu’ils se trouvent dans des régions éloignées.
On peut commander un appareil mobile satellite Strigo, une carte SIM et un forfait prépayé sur le site Web www.strigo.ca/fr.
Le service mobile par satellite Strigo est l’offre la plus abordable de l’industrie canadienne des satellites mobiles. Les gens ne paient que pour ce dont ils ont besoin ou ce qu’ils utilisent. L’offre de lancement de Strigo représente moins de la moitié du coût des autres services mobiles par satellite au Canada.
Nouvelle débardeuse spécialisée à bogies
John Deere élargit sa gamme avec la nouvelle 768L-II à bogies, une débardeuse à six roues spécialisée pour travailler sur pentes raides et sur sols mouillés.
La 768L-II a de robustes essieux bogies fournissant une portance et une capacité tractive supérieures pour affronter les conditions de travail rigoureuses.
La nouvelle configuration de l’arche améliore la visibilité tandis qu’un empattement allongé et une enveloppe flèche/arche améliorée accroît l’agilité et la manoeuvrabilité pour favoriser considérablement la productivité et la performance.
La débardeuse à bogies incorpore les caractéristiques préférées des clients, offertes par les machines L-II, incluant la cabine confortable, les systèmes électriques et hydrauliques redessinés, et la transmission à variation continue, exclusivité de l’industrie.
La 768L-II de 281 HP comporte de robustes essieux bogies qui incorporent de gros composants pour maximiser la stabilité et la durabilité des essieux et des pneus. Les essieux sont spécialement construits pour les applications rigoureuses, pour tirer sans effort des charges lourdes et pour manoeuvrer en terrain hostile.
L’abatteuse Scorpion revampée
Ponsse lance une gamme complètement modernisée d’abatteuses Scorpion. L’abatteuse Scorpion a été présentée pour la première fois au grand public en 2013 et est depuis devenue le produit phare de Ponsse. Peu de temps après son lancement, le Scorpion est devenu un succès commercial mondial et un symbole international de foresterie responsable. Plus de 1 200 Scorpions ont déjà été fabriqués et peuvent désormais être trouvés dans plus de 25 pays à travers le monde.
Le Scorpion se caractérise par sa visibilité et sa maniabilité. L’une des améliorations les plus visibles est la nouvelle vitre avant monobloc, qui atteint le toit de la cabine pour offrir une visibilité encore meilleure et un travail en toute sécurité dans toutes les conditions météorologiques. De plus, la solution de grue unique offre une excellente visibilité dans toutes les directions.
Nouveau simulateur Ponsse
Ponsse souhaite répondre au besoin de développement d’outils de formation en modernisant sa gamme de produits de simulation. Le nouveau simulateur PONSSE Full est un système de formation complet, dont l’environnement forestier réaliste et détaillé en fait la plateforme parfaite pour la formation des professionnels. Outre le nouveau simulateur PONSSE Full, la gamme de produits intègre également les simulateurs PONSSE Basic et PONSSE Compact. Ces trois simulateurs offrent un environnement moderne de formation aux abatteuses et porteurs, ainsi qu’au système d’information PONSSE Opti.
Le module abatteuse du simulateur permet la pratique de tâches d’abattage réalistes, l’exécution
de différents exercices thématiques, ainsi que l’étude du fonctionnement du système de contrôle et de mesure de la machine. Le module transporteur permet de s’entraîner à l’utilisation et au chargement d’un porteur, ainsi qu’au contrôle de la grue dans des conditions réalistes. Les simulateurs PONSSE Full et PONSSE Compact constituent également des outils idéaux pour la formation du personnel de maintenance.
OPINION Le dernier mot
LUClebel
PROFESSEUR, Département des sciences du bois et de la forêt
DIRECTEUR, Consortium de recherche FORAC
Champions du monde!
Les gains en productivités des 50 dernières années ont été phénoménaux.
On associe souvent l’amélioration de la productivité à l’utilisation de machines plus puissantes et plus rapides. Mais la technologie n’arrive pas par elle-même. Elle répond à des besoins exprimés par les utilisateurs, elle est développée par des ingénieurs et maitrisée par des opérateurs. La technologie et le capital humain sont les deux côtés d’une même médaille.
Il ne doit pas y avoir de hiérarchie qui définit quel métier de la forêt est le plus important. Le succès d’un chantier dépend autant de la compétence des opérateurs, du jugement de l’entrepreneur, que de la qualité de la planification des superviseurs et des ingénieurs. Il faut des conditions favorables au succès de chacun et le Québec forestier offre actuellement des exemples dont on peut être fiers.
Pour les opérateurs, le réseau des CFP offre une base solide sur laquelle développer des compétences. Des efforts sont maintenant faits pour augmenter l’offre de service disponible au Québec pour le perfectionnement des opérateurs. L’objectif est de rendre les bons opérateurs, encore meilleurs, en changeant des petits gestes comme le ferait un entraineur personnel.
À l’université Laval, une nouvelle Chaire de recherche industrielle est entièrement dédiée au développement de systèmes d’approvisionnement forestier innovants. Cette chaire contribue directement à la formation des ingénieurs forestiers en opérations forestières. Chaque étape de l’approvisionnement génère de grandes quantités de données et d’informations qui, si elles étaient traitées et partagées de façon plus adéquate, permettraient une meilleure agilité et une plus grande efficacité. La chaire vise donc à mettre à profit des concepts et des outils issus de l’Industrie 4.0 pour une meilleure coordination de la forêt jusqu’aux usines. Avec cette chaire de recherche et l’ajout de nouveaux professeurs, l’Université Laval possède maintenant un programme de formation et de recherche en génie forestier équivalent à celui des meilleures universités scandinaves. Il ne doit pas y avoir de hiérarchie plaçant un métier de la forêt au-dessus des autres. Mais…beaucoup connaissent le grand respect, voire l’admiration que j’ai envers les entrepreneurs forestiers propriétaires
de machines forestières. Les gains en productivité des cinquante dernières années correspondent aussi au rôle plus grand occupé par les entrepreneurs forestiers. On reconnait mieux aujourd’hui la contribution des entrepreneurs. On connait aussi la pression constante qui s’exerce sur la rentabilité de leur entreprise. La création à Dolbeau-Mistassini du CEMR, le centre en entrepreneuriat multiressources, est une initiative majeure orientée vers la formation des entrepreneurs forestiers. Les témoignages des entrepreneurs ayant participé à ce programme unique au monde ne laissent aucun doute sur la pertinence des formations offertes.
Les fondateurs du CEMR ont reconnu le Programme de recherche sur les entrepreneurs forestiers de récolte et de transport (PREfoRT) comme «la bougie d’allumage d’une grande réflexion sur les outils à mettre en place afin de répondre aux besoins des entrepreneurs». Au tournant des années 2010, les résultats du PREfoRT s’appuyaient sur les informations partagées par les entrepreneurs lors d’un sondage à grande échelle. Plus de 350 entrepreneurs du Québec avaient participé au sondage. Du jamais vu! Aujourd’hui, 10 ans plus tard, il est plus que temps d’entendre les entrepreneurs. C’est dans ce but qu’une collaboration entre Forêt Compétence, l’Université Laval et d’autres partenaires a été établie. Beaucoup de choses ont changé depuis 2010. Un nouveau sondage d’envergure nationale sera donc distribué au printemps au plus grand nombre d’entrepreneurs possible. Je remercie les entrepreneurs qui prendront le temps d’y réponde et les partenaires qui nous aiderons à les rejoindre. Le succès en opérations dépend d’un savant mélange d’humain, de machine et de forêt. Nos forêts ne sont pas celles qui poussent le plus vite ou avec les plus gros arbres. Les machines que nous importons n’ont pas été développées spécialement pour nous. Il y a cependant une chose qui est bien à nous, que nous maitrisons et qui peut être meilleure que partout ailleurs : NOUS TOUS! Alors, prenons soin de nous, soyons fiers, soyons ambitieux. Mais surtout, travaillons ensemble pour déployer tous nos talents.
La multifonctionnelle Weiler H457
UNE PRODUCTIVITÉ REMARQUABLE
• Ses multiples fonctions simultanées vous permettent d’en faire plus en moins de temps
• Sa cabine plus spacieuse dotée d’une excellente visibilité vous rend plus efficace
UNE PERFORMANCE À TOUTE ÉPREUVE
• Une structure robuste assortie d’un moteur Cat d’une puissance de 298HP
• Un système de refroidissement de grande capacité
• L’utilisation de pièces Cat éprouvées (moteur, “swing drive”, et train de roulement)
• Le meilleur accès aux points de service de sa catégorie
• Le support et le service offerts par votre concessionnaire Toromont Cat
Équipez-vous pour en faire plus comme notre client
Steeve Ladrie (Les Chantiers du Lac) qui vient de recevoir sa première multifonctionnelle Weiler H457!
Prêts à en faire l’essai? Elle est maintenant en inventaire! Appelez-nous pour plus d’information ou pour réserver la vôtre.
Une ingénierie minutieuse et une construction robuste font du modèle 1165 de Tigercat le meilleur choix pour les applications difficiles d’éclaircie et de coupe définitive.
L’entraînement WideRange® exclusif de Tigercat fournit un effort de traction élevé, offrant puissance et productivité au moment où vous en avez le plus besoin.
Contactez votre concessionnaire sans plus tarder pour en savoir plus.