Lâentrepreneur parti de loin
Kevin Therrien est devenu lâun des plus gros entrepreneurs forestiers en terres privĂ©es de la CĂŽte-du-Sud

57 M$ POUR UN HUB DE BOIS DâĆUVRE Ă SENNETERRE
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Kevin Therrien est devenu lâun des plus gros entrepreneurs forestiers en terres privĂ©es de la CĂŽte-du-Sud

57 M$ POUR UN HUB DE BOIS DâĆUVRE Ă SENNETERRE

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12 SCIERIE
57 M$ pour un hub de bois dâoeuvre Ă Senneterre
PFR investit 57 M$ Ă Senneterre.
8 ĂCONOMIE
Les coûts augmentent de 3,53%
Selon lâIndice PondĂ©rĂ© des Forestiers les coĂ»ts dâopĂ©ration ont augmentĂ© de 3,53% en 2023 et en excluant le diesel de 5,79%.
10 ĂVĂNEMENT
IA, prix du bois et participation record
Avec 1150 participants et 112 kiosques, lâĂ©vĂ©nement a fracassĂ© un nouveau record.
16 FORĂT
Lâentrepreneur parti de loin
Kevin Therrien est devenu lâun des plus gros entrepreneurs forestiers en terres privĂ©es de la CĂŽte-du-Sud
Kevin Therrien, propriétaire des Entreprises AKT 16
SECTIONS
4 Champ libre
6 Nouvelles de lâindustrie
30 Le dernier mot
20 ĂQUIPEMENT
Pleins feux sur le rabotage
OF vous présente les plus récents équipements pour les usines de rabotage sur le marché.
24 TECHNOLOGIES
IntĂ©grer lâIA dans lâindustrie forestiĂšre
Oui, mais comment?
27 ĂQUIPEMENT
Revue des déligneuses
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SUR LA COUVERTURE

GUILLAUMEroy groy@annexbusinessmedia.com
Le secteur forestier a dĂ©jĂ commencĂ© Ă prendre le virage de lâintelligence artificielle (IA), mais il faut poursuivre sur cette lancĂ©e.
LâIA prend de plus en plus de place dans nos vies et les entreprises nâont pas dâautres choix que dâembarquer dans lâaventure si elles souhaitent rester compĂ©titives.
Le secteur forestier a dĂ©jĂ pris le virage alors que les machines forestiĂšres et les usines de sciage rĂ©coltent une foule de donnĂ©es en temps rĂ©el. Mais il reste encore beaucoup de travail Ă faire pour optimiser chaque bille de bois afin de crĂ©er le maximum de valeur. De plus, lâIA a le potentiel dâoptimiser toute la chaĂźne logistique en Ă©tant plus performante.
Selon Benjamin Tal, directeur gĂ©nĂ©ral et Ă©conomiste en chef adjoint de MarchĂ©s mondiaux CIBC, lâintelligence artificielle est la source de la croissance de la productivitĂ© aux Ătats-Unis, Ă lâheure actuelle.
MalgrĂ© la hausse des taux dâintĂ©rĂȘt marquĂ©e, lâĂ©conomie est toujours en croissance, car elle est propulsĂ©e par lâIA. Câest une partie du tĂ©moignage quâil a livrĂ© au CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois (p.10) qui a connu un achalandage record.
LâIA est devenue omniprĂ©sente dans les conversations, que ce soit dans une discussion de couloir avec des manufacturiers ou encore lors du panel des PDG. David Usher, chanteur de Moist, mais aussi fondateur de Reimagine AI, a aussi fait une prĂ©sentation sur sa vision de lâIA comme source de crĂ©ativitĂ©. LâIA permet de rĂ©inventer des processus et de rĂ©aliser des tĂąches ennuyantes et rĂ©pĂ©titives en un temps record pour ainsi libĂ©rer du temps afin dâĂȘtre plus crĂ©atif pour rendre une entreprise plus performante.
Comme plusieurs dâentre vous, je ne suis pas un « geek » dâinformatique et je suis encore nĂ©ophyte en ce qui a trait Ă lâIA. Mais jâai dĂ©cidĂ© de mây intĂ©resser et dây consacrer un peu de temps chaque semaine, comme lâa proposĂ© David Usher pour apprivoiser la technologie.
Je ne sais pas trop encore comment ça mâaidera Ă terme, mais je commence dĂ©jĂ Ă mieux comprendre comment ça peut aider Ă faire des recherches journalistiques (lâIA est aussi en train de transformer le
journalisme, comme la plupart des secteurs dâactivitĂ©). LâIA permet aussi de rĂ©sumer de longs textes en quelques secondes.
LâIA ne fait pas tout le travail, car il faut vĂ©rifier lâinformation Ă©tant donnĂ© que certaines erreurs apparaissent. Mais lâidĂ©e de lâutiliser comme copilote me semble trĂšs pertinente.
Le temps est une des ressources les plus en demande pour la majoritĂ© des gens. Accepteriez-vous une offre proposant de libĂ©rer 5 ou 10 heures par semaine pour faire dâautres tĂąches plus stimulantes? Câest ce que vous offre lâIA.
Pour essayer dây voir plus clair sur les possibilitĂ©s pour lâindustrie, Hugues Foltz, vice-prĂ©sident exĂ©cutif chez Vooban, prĂ©sente des applications concrĂštes qui ont menĂ© Ă des rĂ©sultats tangibles (p.24).
Comme je disais plus tĂŽt, lâIA est maintenant partout et câest un sujet qui a aussi Ă©tĂ© discutĂ© lors de lâatelier-confĂ©rence sur le sĂ©chage du bois du CIFQ prĂ©sentĂ© en avril dernier (p.27).
Au fil des pages de cette Ă©dition, nous vous prĂ©sentons aussi un texte sur la nouvelle usine de rabotage de Senneterre oĂč Produits forestiers RĂ©solu a investi dâimportantes sommes pour dĂ©velopper un « hub » de bois dâĆuvre (p.12).
Parti de loin, Kevin Therrien saura aussi vous inspirer, car lâhomme a relevĂ© de nombreux dĂ©fis pour devenir un entrepreneur forestier dâenvergure (p.16).
Bonne lecture!
Guillaume Roy Rédacteur en chef

& PAPER
Améliorer la finition du bois et maintenir la qualité des copeaux, tout en réduisant les interventions des mécaniciens et les changements de couteaux quotidiens.
LA SOLUTION
AmĂ©liorer la gĂ©omĂ©trie de coupe de lâĂ©quarrisseuse en lâĂ©quipant de TĂȘtes Ă GĂ©omĂ©trie Variable (TGV). Les TGV offrent la possibilitĂ© de remonter la hauteur des tĂȘtes, permettant le rĂ©glage dâun angle de coupe optimal pour amĂ©liorer la finition de la surface du bois. Avec des lames TurnKnife III, plus durables, la frĂ©quence de remplacement a Ă©tĂ© rĂ©duite.

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âAvec les TGV, la finition est incomparable, parce que les couteaux coupent au milliĂšme prĂšs. Avec une meilleure prĂ©cision, on produit plus de meilleurs copeaux ce qui gĂ©nĂšre plus dâargent pour la scierie. En plus dâamĂ©liorer la qualitĂ©, on a moins de maintenance Ă faire, parce que les couteaux durent deux fois plus longtemps. On sauve beaucoup de temps et le temps, câest de lâargent.â
JAMES PROVOST
Surintendant général
âOn a un super service de proximitĂ© avec Andritz. Ils nous offrent un produit fiable, durable et facile Ă utiliser, ce qui facilite la logistique dâinventaire tout en stabilisant un important poste de dĂ©pense. Avec les tĂȘtes TGV, on a aussi amĂ©liorĂ© la qualitĂ© du bois et des copeaux.â
JEAN-FRANĂOIS CHAMPOUX
Président directeur général
Scierie St-Michel Ă St-Michel-des-Saints, QC
QuĂ©bec investira 347,5 millions de dollars de plus dans le secteur forestier au cours des cinq prochaines annĂ©es selon ce qui est prĂ©vu dans le budget 2024-2025 du gouvernement du QuĂ©bec. De ce nombre, 320 millions de dollars seront investis dans les forĂȘts quĂ©bĂ©coises sur cinq ans, dont 150 millions en forĂȘt publique et 147 millions en forĂȘt privĂ©e. De plus, 10 millions de dollars serviront Ă la lutter contre lâĂ©pidĂ©mie de la tordeuse des bourgeons de lâĂ©pinette, alors que 9 millions

iront Ă la recherche avec FPInnovations notamment pour Ă©valuer le potentiel dâautomatisation des travaux sylvicoles. Un autre mon-
tant de 4 millions de dollars est investi pour amĂ©liorer la participation des communautĂ©s locales et autochtones Ă lâamĂ©nagement durable des forĂȘts. Pour complĂ©ter le portrait des investissements forestiers, 27,5 millions de dollars sont investis sur deux ans pour maximiser la rĂ©colte des volumes de bois disponibles. De plus, 9 millions de dollars seront allouĂ©s Ă la rĂ©colte de biomasse forestiĂšre notamment dans les secteurs affectĂ©s par les feux de forĂȘt de 2023.
QuĂ©bec alloue 29 millions de dollars supplĂ©mentaires sur cinq ans Ă la SociĂ©tĂ© de protection des forĂȘts contre le feu (SOPFEU), dont 7 millions de dollars cette annĂ©e, pour embaucher plus de pompiers forestiers et pour acheter de lâĂ©quipement. Avant cette annonce, la SOPFEU comptait sur 240 pompiers forestiers pour Ă©teindre les feux de forĂȘt. Lâinvestissement de QuĂ©bec permettra dâajouter 80 pompiers forestiers, en plus de 80 autres employĂ©s pour mieux protĂ©ger les communautĂ©s et les forĂȘts et de bien former ses ressources. La SOPFEU lancera aussi une importante campagne de publicitĂ© sur les feux de cause humaine, qui reprĂ©sentent 80 % des feux de forĂȘt.
Lâinnovation fait partie de lâADN de lâentreprise Chantiers Chibougamau, qui a lâambition de transporter le bois avec des ballons dirigeables au cours des prochaines annĂ©es. Cette derniĂšre a signĂ© un protocole dâentente avec Flying Whales, une compagnie franco-quĂ©bĂ©coise spĂ©cialisĂ©e dans les ballons dirigeables.
LâidĂ©e peut paraĂźtre farfelue pour certains, mais ce type transport permettrait dâatteindre des zones difficiles dâaccĂšs en limitant lâimpact sur le territoire, ainsi que les Ă©missions de gaz Ă effet de serre. Ce type de transport, qui pourrait ĂȘtre disponible en 2028, a le potentiel de rĂ©duire les GES

de 60%. Un ballon pourrait transporter 60 tonnes de bois Ă une vitesse de 100 km/h. Chantiers Chibougamau pense que 5 Ă 10% du bois quâelle rĂ©colte pourrait ĂȘtre ainsi transportĂ©.
Rayonier Advanced Materials, emploie plus de 700 personnes Ă TĂ©miscaming, a annoncĂ© la mise Ă pied temporaire de 275 employĂ©s Ă partir du 2 juillet, car lâentreprise a dĂ©cidĂ© de fermer sa ligne de production de cellulose de haute puretĂ© (CHP) pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Les lignes de production de carton et de pĂąte Ă haut rendement demeurent ouvertes. Le syndicat Unifor dĂ©nonce la

QuĂ©bec annonce un investissement de 60 millions de dollars pour la protection du caribou forestier, avec le dĂ©ploiement de stratĂ©gies rĂ©gionales en GaspĂ©sie et dans Charlevoix. QualifiĂ©es de projet-pilote, elles serviront Ă dĂ©ployer la stratĂ©gie caribou dans les autres rĂ©gions du QuĂ©bec. Aucun Ă©chĂ©ancier nâest fixĂ© pour les autres rĂ©gions, alors que le ministre de lâEnvironnement Ă©voque la possibilitĂ© de repousser les annonces aprĂšs les prochaines Ă©lections provinciales.
Avec cette annonce, QuĂ©bec crĂ©e de nouvelles formes de protection du territoire. En termes concrets, QuĂ©bec crĂ©e deux zones dâhabitat en restauration (ZHR) de prĂšs de 5000 kilomĂštres carrĂ©s dans Charlevoix et en GaspĂ©sie. Certaines activitĂ©s forestiĂšres et miniĂšres pourraient ĂȘtre maintenues dans ces ZHR avec un avis favorable du MELCC. Deux massifs de conservation de 910 et 2300 km2 sont Ă©galement créés en GaspĂ©sie et dans Charlevoix. ThĂ©oriquement, ces annonces devraient affecter la possibilitĂ© forestiĂšre, car les taux de perturbation des deux hardes, qui sâĂ©lĂšvent Ă 87 et 92 %, devront ĂȘtre abaissĂ©s Ă un taux de 35%.
De plus, QuĂ©bec annonce un agrandissement de 4826 km2 de lâaire protĂ©gĂ©e des Caribous-Forestiers-de-Manouane-Manicouagane, en plus de crĂ©er la rĂ©serve de biodiversitĂ© ValliĂšres-Saint-RĂ©al en GaspĂ©sie, un territoire de 96 km2 dĂ©jĂ mis de cĂŽtĂ© dans les annonces de 2020.
situation « totalement dĂ©pourvue de considĂ©ration humaine ». Le Syndicat Unifor en appelle Ă Ryam pour quâelle reconsidĂšre sa dĂ©cision et quâelle conserve lâintĂ©gritĂ© du site industriel dâexception quâest lâusine de TĂ©miscaming. De mĂȘme, il demande instamment au gouvernement provincial dâintervenir immĂ©diatement pour prĂ©server les emplois et les communautĂ©s touchĂ©s par cette crise.
Opitciwan : Un pas de plus vers la centrale çà la biomasse
Stantec a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e par la SociĂ©tĂ© en commandite Onimiskiw Opitciwan pour concevoir la future centrale de cogĂ©nĂ©ration Ă la biomasse forestiĂšre destinĂ©e Ă la communautĂ© atikamekw dâOpitciwan, en Mauricie. La nouvelle centrale de cogĂ©nĂ©ration alimentera en Ă©lectricitĂ© la communautĂ© dâOpitciwan, situĂ©e sur la rive nord du rĂ©servoir Gouin Ă 220 km au nord-ouest de La Tuque. Puisquâelle sera construite Ă proximitĂ© de la scierie existante dâOpitciwan, la centrale utilisera des technologies de pointe pour convertir la biomasse gĂ©nĂ©rĂ©e
par la scierie, tels que les Ă©corces, les sciures de bois et autres dĂ©chets organiques, en Ă©lectricitĂ© et en chaleur. Cette approche permettra de rĂ©duire considĂ©rablement les Ă©missions de gaz Ă effet de serre, tout en contribuant Ă lâessor et Ă la diversification de lâĂ©conomie locale. Une fois en opĂ©ration, la centrale dâune puissance de 4,8 MW produira de lâĂ©lectricitĂ© pour la distribution aux clients de la communautĂ©, en Ă©tant reliĂ©e au rĂ©seau dâHydro-QuĂ©bec.
La centrale alimentera également la scierie grùce à des artÚres exploitées à 4,16 kV et à 25 kV.
Rayonier Advanced Materials, qui emploie plus de 700 personnes Ă TĂ©miscaming, a annoncĂ© la mise Ă pied temporaire de 275 employĂ©s Ă partir du 2 juillet, car lâentreprise a dĂ©cidĂ© de fermer sa ligne de production de cellulose de haute puretĂ© (CHP) pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Les lignes de production de carton et de pĂąte Ă haut rendement demeurent ouvertes. Le syndicat Unifor dĂ©nonce la situation « totalement dĂ©pourvue de considĂ©ration humaine », appellant Ryam Ă reconsidĂšrer sa dĂ©cision pour conserver lâintĂ©gritĂ© du site industriel dâexception.
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Imprime au Canada ISSN 0030 3631 operationsforestieres.ca
Selon lâIndice PondĂ©rĂ© des Forestiers les coĂ»ts dâopĂ©ration ont augmentĂ© de 3,53% en 2023 et en excluant le diesel de 5,79%.
LâIndice PondĂ©rĂ© de la Variation des CoĂ»ts des Entrepreneurs Forestiers du QuĂ©bec, aussi appelĂ© Indice PondĂ©rĂ© des Forestiers (IPF), dĂ©veloppĂ© en 2022 a Ă©tĂ© remis Ă jour au 31 dĂ©cembre 2023. En voici les principales conclusions.
En 2023, nous avons assistĂ© Ă un ralentissement des pressions inflationnistes. LâIPF est passĂ© dâune croissance de 12,46% en 2022 Ă une hausse de 3,53% en 2023.
Ces chiffres sont cependant quelque peu trompeurs, car en excluant les dĂ©penses de diesel, lâIPF a enregistrĂ© une augmentation de 5,79% en 2023 versus 8,53% en 2022.
Lâindice, en excluant le diesel, est donc supĂ©rieur au taux dâinflation gĂ©nĂ©rale (IPC) de 4,50% constatĂ© au QuĂ©bec en 2023.
La hausse des salaires occasionnĂ©e par la pĂ©nurie dâopĂ©rateurs qualifiĂ©s sâest dĂ©finitivement fait sentir en 2023. Elle reprĂ©sente le poste avec la plus significative augmentation en 2023. En effet, la rĂ©munĂ©ration annuelle moyenne sâest accrue de 9,5% en 2023, versus une hausse de 5,5% en 2022 et de

5,8% en 2021.
Les pĂ©nuries de toutes sortes et les perturbations des chaĂźnes dâapprovisionnement se sont aussi apaisĂ©es en 2023, bien que les prix de la machinerie et des camionnettes ont tout de mĂȘme continuĂ© Ă progresser de 7,4% en 2023 versus 15,9% en 2022 et les piĂšces de rechange de 6% en 2023 contre 13% en 2022. En conclusion, considĂ©rant que 94% des coĂ»ts sont reliĂ©s
directement Ă la machinerie forestiĂšre et Ă ceux qui les opĂšrent, les pressions inflationnistes continuent dâimpacter significativement les entrepreneurs forestiers dont les marges bĂ©nĂ©ficiaires sont trĂšs faibles, voire mĂȘme inexistantes, surtout que plusieurs dâentre eux ont perdu des revenus importants avec les arrĂȘts occasionnĂ©s par les incendies de forĂȘt historiques du printemps 2023.











Avec 1150 participants et 112 kiosques, le CongrÚs de Montréal sur le bois a fracassé un nouveau record.
Lâintelligence artificielle, la hausse des prix du bois Ă venir, et la consolidation de lâindustrie ont fait partie des sujets phares abordĂ©s pendant le CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois, qui continue sa progression en attirant plus dâacteurs chaque annĂ©e.
Ătes-vous prĂȘts Ă prendre le virage de lâintel-
ligence artificielle (IA)? Si vous nâavez pas encore commencĂ©, il est temps de sây mettre, car lâIA crĂ©era une vĂ©ritable rĂ©volution industrielle selon David Usher, le fondateur de Reimagine AI.
« Câest le dĂ©but dâune perturbation massive de notre maniĂšre de travailler », a-t-il mentionnĂ©, lors dâune confĂ©rence tenue dans le cadre du CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois. Lâhomme qui est Ă©galement connu pour ses talents de chanteur dans le groupe Moist, croit que lâIA est une source de crĂ©ativitĂ© incroyable dont les entreprises doivent tirer profit.
Selon mentionné Benjamin Tal, directeur général et économiste en chef adjoint de Marchés
mondiaux CIBC, lâintelligence artificielle est la source de la croissance de la productivitĂ© aux Ătats-Unis, Ă lâheure actuelle. « Je crois que nous entrons dans une Ăšre ou la productivitĂ© grimpera rapidement avec la rĂ©volution de lâintelligence artificielle », a-t-il remarquĂ©.
Et les entreprises canadiennes doivent sâintĂ©resser Ă ce phĂ©nomĂšne plus tĂŽt que tard, car les changements arrivent rapidement. Par oĂč commencer? Selon David Usher, chaque entreprise doit trouver la personne la plus intĂ©ressĂ©e par lâIA, pour quâelle fasse une veille technologique, en suivant diffĂ©rents experts du milieu sur Youtube et LinkedIn par exemple, afin de dĂ©nicher des opportunitĂ©s dâaffaires.
Ă court terme, David Usher croit que lâIA transformera les bureaux administratifs. « LâIA rendra les travailleurs plus productifs en coupant le temps de traitement dâun dossier de 80% en comptabilitĂ© ou pour rĂ©diger une proposition dâaffaires », dit-il, faisant rĂ©fĂ©rence Ă diffĂ©rents copilotes de lâIA. Par la suite, pourra ĂȘtre intĂ©grĂ©e Ă diffĂ©rents procĂ©dĂ©s et elle fera rapidement partie de nos vies. Ne pas sây intĂ©resser sera un Ă©norme dĂ©savantage Ă©conomique.
Parler des sujets chauds pour lâindustrie du bois fait partie de lâADN du CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois, soutient Sven Gustavsson, directeur, bois rĂ©sineux, pour le Bureau de promotion des produits du bois (QWEB) et responsable de lâĂ©vĂ©nement, fier du succĂšs de lâĂ©vĂ©nement. «On a encore battu un record dâachalandage cette annĂ©e », dit-il, alors que 1150 participants ont assistĂ© au CongrĂšs, tout en accueillant 112 kiosques. « Notre rayonnement sâĂ©largit ».
Julie Gravel, directrice des ventes de bois dâĆuvre chez GreenFirst Forest, qui Ă©tait aussi membre du comitĂ© organisateur, estime que le CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois est une plaque tournante essentielle pour toutes les personnes impliquĂ©es dans lâindustrie du bois.
« LâĂ©vĂ©nement est important pour sâinformer non seulement sur son domaine de travail spĂ©cifique, mais aussi sur les nouvelles tendances de lâensemble de la chaĂźne de lâindustrie du bois », dit-elle.
Les perspectives de reprises sont bonnes, mais il ne faut pas sâattendre Ă revoir des prix du bois qui ont prĂ©valu pendant la pandĂ©mie, estime Dustin Jalbert, Ă©conomiste sĂ©nior spĂ©cialisĂ© dans les produits du bois pour Fastmarkets, une entreprise amĂ©ricaine qui analyse les marchĂ©s de diffĂ©rents produits de commoditĂ©.
Selon les analyses de son Ă©quipe, les prix du bois devraient croĂźtre de 7% sur deux ans. La croissance de la demande sera gĂ©nĂ©rĂ©e par la reprise de lâindustrie de la construction. « Selon nos estimations conservatrices, il existe un manque dâau moins deux millions de maisons unifamiliales aux Ătats-Unis », a remarquĂ© Dustin Jalbert, dans le cadre de son allocution faite dans le cadre du CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois

que lâexpert a prĂ©sentĂ© ses prĂ©visions du marchĂ© du bois, oĂč prĂšs de 1200 acteurs du milieu Ă©taient rassemblĂ©, Ă lâhĂŽtel Le Reine Ălisabeth.
La Banque du Canada surestime les impacts de lâinflation et elle devrait abaisser les taux dâintĂ©rĂȘt le plus tĂŽt possible, a pour sa part mentionnĂ© Benjamin Tal, directeur gĂ©nĂ©ral et Ă©conomiste en chef adjoint de MarchĂ©s mondiaux CIBC. Ce dernier souligne que le Canada est le seul pays de lâOCDE, avec lâIslande, Ă calculer le taux dâinflation en incluant le prix coĂ»t des hypothĂšques. Ce calcul vient fausser lâimage rĂ©elle de la situation, car les taux dâintĂ©rĂȘt font grimper les hypothĂšques. « Câest comme un peu comme si on mettait un humidificateur et un dĂ©shumidificateur dans la mĂȘme chambre », a-t-il lancĂ© Ă
la blague. En excluant les hypothĂšques, lâinflation est de 1,5 % au Canada, soit sous le seuil « arbitraire » de 2% fixĂ© par la Banque du Canada.
Selon ce dernier, la Banque du Canada a une bonne marge de manĆuvre pour baisser les taux dâintĂ©rĂȘt avant la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale des Ătats-Unis (Fed), car les taux diffĂ©raient de 0,75% avant la pandĂ©mie, alors que cette diffĂ©rence nâest que de 0,25% aujourdâhui. Benjamin Tal croit que la Fed bougera lentement, abaissant de 0,50% dâici la fin de lâannĂ©e, avant dâatteindre et de se stabiliser Ă un niveau de 3% en 2025. Ce niveau sera plus Ă©levĂ© quâauparavant, mais les industries pourront prospĂ©rer Ă un tel niveau. « Le coĂ»t de lâargent Ă©tait mal Ă©valuĂ© », croit-il, ajoutant que lâĂ©conomie sâen portera mieux.

Michelle Romanow, une entrepreneure en sĂ©rie qui participe Ă lâĂ©mission « Dragonâs Den », a pour sa part soulignĂ© lâimportance de la persĂ©vĂ©rance. « 80% de mes projets se sont soldĂ©s en Ă©checs », a-t-il tĂ©moignĂ©, ajoutant que câest la rĂ©alitĂ© des entrepreneurs. Câest en persĂ©vĂ©rant que lâon rĂ©ussit Ă trouver lâidĂ©e qui permettra de se dĂ©marquer et de percera le marchĂ©.
Dans le cadre du panel des PDG, qui regroupait Steve Rhone, de Weston Forest, L.T. Gibson, de US LBM, Amar S. Doman, de Doman Building Materials Group, et Ian Fillinger, dâInterfor, les chefs dâentreprises ont mentionnĂ© lâimportance dâune future consolidation de lâindustrie pour permettre de mieux gĂ©rer la fluctuation des prix. Lâintelligence artificielle a aussi Ă©tĂ© un sujet phare, car toutes les entreprises doivent sây intĂ©resser pour demeurer compĂ©titives.

Produits forestiers RĂ©solu compte faire de Senneterre un «hub» autosuffisant articulĂ© autour du bois dâĆuvre grĂące Ă des investissements totalisant 57 millions de dollars au cours des derniĂšres annĂ©es.
PAR ĂMILIE PARENT-BOUCHARD
Le projet de modernisation de lâusine de rabotage a cumulĂ© les retards, mais câest peut-ĂȘtre pour le mieux pour la communautĂ© forestiĂšre situĂ©e au carrefour de lâAbitibi-TĂ©miscamingue et du Norddu-QuĂ©bec. Alors que les doutes persistent quant Ă lâapprovisionnement des usines quĂ©bĂ©coises et Ă la viabilitĂ© de certaines dâentre elles, Senneterre est en bonne position, jouissant dâinfrastructures Ă la fine pointe de la technologie.
Rien ne se perd, rien ne se crĂ©e, tout se transforme dans les installations de Produits forestiers RĂ©solu Ă Senneterre. Pour dĂ©signer les opĂ©rations de sciage, de sĂ©chage, de rabotage et de production dâĂ©nergie, le directeur de lâusine, AndrĂ© Boucher,
parle dâun complexe autosuffisant.
«Tout ce qui entre sort. Quand le billot entre et quâon lâĂ©corce dans lâusine de sciage, toute lâĂ©corce sâen va dans les bouilloires. Jâai une bouilloire ici et jâen ai une Ă la centrale, prĂ©cise-t-il, en rĂ©fĂ©rence Ă la centrale de biomasse forestiĂšre dâune capacitĂ© de 34,5 mĂ©gawatts acquise de Boralex pour 10 M$ en 2022. Ensuite on passe Ă travers lâusine et on scie ce bois Ă©corcĂ©, il va y avoir de la sciure. La sciure est vendue Ă un particulier, les copeaux aussi. AprĂšs, il reste juste Ă transformer le bois dâĆuvre : il va dans le sĂ©choir [Ă Lac-Clair, Ă quelques kilomĂštres du site principal] et revient Ă la nouvelle usine de rabotage», explique AndrĂ© Boucher, trĂšs excitĂ© des

possibilités offertes par le lecteur optique du nouvel optimiseur GradExpert Comact, du Groupe BID, qui permet de tirer le maximum de chaque planche.
Cette nouvelle usine de rabotage est le fer de lance autour duquel construire Ă Senneterre, poursuit AndrĂ© Boucher, qui sâappuie sur une expĂ©rience de 30 ans dans lâindustrie, dont 11 Ă titre de
directeur dâusine de part et dâautre de la frontiĂšre avec lâOntario oĂč il travaillait pour Greenfirst avant de faire le saut Ă Senneterre. Ces installations Ă la fine pointe de la technologie ont nĂ©cessitĂ© un investissement de 47 M$, notamment pour faire lâacquisition dâune raboteuse de Produits Gilbert, Novilco, un dĂ©canteur en continu dâInotech, un classeur et
un Ă©bouteur de planche de Jamec, dâune emballeuse de DO2 Solutions. Lâusine est encore en rodage, mais elle laisse entrevoir des performances de haut niveau.
QUAND MODERNISATION RIME AVEC MAINTIEN DES EMPLOIS⊠ET MĂME
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«Câest ce quâon appelle un green start, on part Ă zĂ©ro. On savait que le nouveau rabotage allait prendre pas mal plus de bois que le vieux rabotage. Depuis novembre passĂ©, il y a eu ce que jâappelle la grande tornade. Donc, ça prend quatre factions au sciage au lieu de trois. En mĂȘme temps, on dĂ©colle Ă une, on monte Ă deux puis Ă trois factions au nouveau rabotage», prĂ©cise-t-il.
MĂȘme sâil est en gestion du changement en continu depuis novembre dernier â horaires, recrutement, transferts graduels dâemployĂ©s et approvisionnement en intrants de chacune des opĂ©rations du complexe â, AndrĂ© Boucher se rĂ©jouit de pouvoir maintenir les quelques 200 emplois Ă Senneterre, en plus des emplois en forĂȘt. Et il sâĂ©tonne dĂ©jĂ que des gains de productivitĂ© des nouvelles installations.


Vue sur lâemballeuse de Produits forestiers RĂ©solu Ă Senneterre. Lâemballage automatisĂ© dâune palette de bois dure un peu plus dâune minute.
«On a tapĂ© des factions pas mal plus hautes quâon pensait. On parle dâheures oĂč on roulait jusquâĂ 67 000 pieds-planches Ă lâheure, dit-il, prĂ©cisant le sourire aux lĂšvres quâil sâagit pratiquement du double de lâobjectif de production pour la pĂ©riode de rodage. Câest Ă se demander si on ajoute des machines. Tout est en questionnements comme câest lĂ . Est-ce quâon va opĂ©rer Ă trois factions parce quâon nâaura pas assez de volumes pour quatre? Est-ce quâon cherche


ailleurs, parce que ça se pourrait que dâautres compagnies [vendent du bois]?»
La situation enviable de Senneterre incite dâailleurs certains employĂ©s de la scierie Comtois, dont les activitĂ©s Ă Lebel-sur-QuĂ©villon ont Ă©tĂ© suspendues en mars dernier, Ă parcourir les quelques 90 kilomĂštres qui sĂ©parent les deux municipalitĂ©s forestiĂšres. AndrĂ© Boucher ajoute que lâincertitude du marchĂ© et de lâapprovisionnement a forcĂ© RĂ©solu Ă faire
des choix déchirants.
«Je suis certain quâil y a du monde qui regardent Senneterre et qui se demandent pourquoi ils nâont pas fait ça Ă Comtois. Mais câest simplement parce que lâendroit oĂč Senneterre est basĂ©, câest dans le milieu. En plus, Ă Senneterre, il y a une centrale thermique. Cette acquisition a Ă©tĂ© stratĂ©gique : câest pour ça que les investissements sont venus Ă Senneterre. Oui, on a un transfert dâemployĂ©s de Comtois. Pour ceux qui sont intĂ©ressĂ©s Ă venir travailler, les portes sont ouvertes pendant la pĂ©riode dâarrĂȘt», laisse-t-il tomber.
La mairesse de Senneterre se rĂ©jouit Ă©videmment des investissements de RĂ©solu Ă dans sa municipalitĂ©. Nathalie Ann Pelchat demeure tout de mĂȘme sur le qui-vive en raison de la pĂ©riode de morositĂ© dans lâindustrie. Elle dit dâailleurs compatir avec son homologue de Lebel-sur-QuĂ©villon avec qui elle a dĂ©veloppĂ© une grande solidaritĂ© pendant les feux de forĂȘt de lâĂ©tĂ© dernier.



«Sâil nây avait pas eu les investissements, je me poserais la question si je suis la prochaine Ă ĂȘtre touchĂ©e par une fermeture, soutient-elle, rappelant au passage le caractĂšre mono-industriel de Senneterre. Je me dis que RĂ©solu va tout faire pour rentabiliser ses investissements. Câest rassurant, mais avec le prix du bois qui est bas, ça fait peur quand on voit des fermetures un peu partout. On suit le dossier de prĂšs», ajoute-t-elle.
Si les dĂ©fis demeurent â course contre-la-montre pour traiter le bois brĂ»lĂ© accumulĂ© dans la cour, derniers ajustements avant dâatteindre la pleine capacitĂ© de rabotage, recrutement de travailleurs â, AndrĂ© Boucher, lui, voit dâautres beaux jours Ă lâhorizon. Dans quelques annĂ©es, il croit que des sĂ©choirs alimentĂ©s par la centrale permettraient une meilleure synergie.
«LâidĂ©e pour plus tard, ce sont des projets Ă Senneterre pour des sĂ©choirs alimentĂ©s par la centrale. Câest vraiment pour ces raisons-lĂ que la compagnie regarde pour faire de Senneterre un hub. La centrale est ici, lâapprovisionnement est correct, tu es centralisĂ© et tu as le potentiel de projets futurs Ă lâentrĂ©e de lâusine », conclut-il, espĂ©rant aussi attirer les talents grĂące Ă ces installations «flambant neuves» qui permettent de rĂȘver lâavenir de Senneterre.


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FORĂT Profil

PAR EUGĂNIE ĂMOND
Ă 40 ans, Kevin Therrien est devenu lâun des plus gros entrepreneurs forestiers en terres privĂ©es de la CĂŽte-du-Sud avec prĂšs de 90 000 mĂštres cubes de bois abattus lâan dernier. .
«Ce matin, je gĂšre une crise», confie Kevin Therrien, en embarquant dans son pickup. Nous ne sommes quâĂ la mi-fĂ©vrier, mais le temps doux des derniers jours lui fait craindre le dĂ©gel. «Jâai une centaine de voyages Ă faire et je ne pense pas avoir le temps de tout sortir le bois parce que ça va caler», explique-t-il.
Kevin et ses employés sont sur le point de terminer un chantier sur la CÎte-du-Sud, chez un
client qui possĂšde prĂšs de 300 terres Ă bois dans la rĂ©gion. La chaleur attendue dans les prochains jours lui a fait revoir ses plans. «Je vais envoyer mes trucks le plus loin que je peux, vers une usine de bois franc Ă 7h de route aller-retour, pour pas quâils reviennent jouer dans la boue icitte», explique-t-il.
La coordination des opĂ©rations occupe aujourdâhui Ă temps plus que plein lâentrepreneur.

JusquâĂ lâan dernier, en plus de gĂ©rer 14 employĂ©s et sâoccuper de la mise en marchĂ© du bois, il opĂ©rait aussi les ma-
chines. «On cible des secteurs de coupe, on met le bois en marchĂ©, on le coupe, puis on le livre Ă lâusine», rĂ©sume-t-il. Il
nâaccumulait ainsi pas moins de 110 heures par semaine, sans jamais prendre de rĂ©pit. Au cours de la derniĂšre annĂ©e, il a dĂ» se rĂ©signer et laisser les machines aux employĂ©s. «Je nâaime pas dĂ©lĂ©guer, mais jâapprends», note-t-il.
Dans la forĂȘt, deux abatteuses neuves sont Ă lâĆuvre. La plus rĂ©cente a fait son arrivĂ©e ici il y a deux semaines Ă peine, lâautre en mai dernier. «En six mois, les prix ont grimpé», dĂ©plore Kevin. Ă preuve, les deux abatteuses, dâune valeur de un million de dollars chacune, achetĂ©es chez le mĂȘme fabricant Ă quelques mois dâintervalle, ont une diffĂ©rence de prix de 35 000$.
La raretĂ© des piĂšces, lâaugmentation du prix du carburant et des Ă©quipements depuis la pandĂ©mie est le plus gros dĂ©fi auquel il fait face. «Et je ne peux pas augmenter trop mes prix parce que la compĂ©tition est lĂ aussi», avance-t-il. Alors Kevin met beaucoup de temps Ă chercher le meilleur prix de vente pour son bois auprĂšs des scieries. «Le coĂ»t de transport, câest ça qui fait mal».
Kevin Therrien investit aussi beaucoup


Quand on demande Ă Kevin oĂč il a pris ses talents de gestionnaire, il rĂ©pond du tac au tac : «Jâai un secondaire 3 pas fini et un cours dâabattage et façonnage Ă Dolbeau», rĂ©sume-t-il. «Ăa a lâair niaiseux, mais quand tu nâas pas dâargent, il faut que tu sois crĂ©atif. Câest lâĂ©cole de la vie», ajoute-t-il. Kevin vient dâune famille modeste de Saint-Cyprien, dans ChaudiĂšre-Appalaches. «Quand ma mĂšre est partie, câest mon pĂšre qui nous a Ă©levĂ©s tout seul avec les banques alimentaires. Quand il mâa envoyĂ© aux Ă©tudes, il a Ă©tĂ© obligĂ© de vendre sa maison pour payer le tout», relate-t-il, reconnaissant.
dans ses employĂ©s, quâil forme dĂšs la sortie de lâĂ©cole. Il leur offre des semaines de 4 jours Ă 13 heures par jour durant lesquelles il fournit le logis. Et il sâassure quâils
travaillent avec du matĂ©riel adĂ©quat, voire Ă la fine pointe de la technologie - et du confort. «Jâessaie de donner aux employĂ©s ce que je voulais quand jâĂ©tais opĂ©rateur».
Câest en feuilletant un livre sur les mĂ©tiers quâil a trouvĂ© celui dâopĂ©rateur forestier. «Je voyais quâun gars de bois ça gagnait quand mĂȘme bien sa vie», se rappelle-t-il. Ă 16 ans, Kevin quitte pour Dolbeau et complĂšte son DEP. Il travaille ensuite comme opĂ©rateur forestier, mais sa dĂ©linquance et sa consommation quotidienne de stupĂ©fiants lui nuisent. Il accumule les dettes. «Je devais 50 000$ Ă la caisse et je nâavais mĂȘme pas dâauto», se souvient-il. La rencontre avec

sa conjointe, qui lâaccompagne encore aujourdâhui, va changer la donne.
Pour se reprendre en mains et rembourser ses dettes - dont une voiture que lui paye sa conjointe - il quitte deux ans pour Fermont oĂč il travaille comme opĂ©rateur. «Je partais 42 jours, je revenais 3 jours», rĂ©sume-t-il. Kevin rĂ©ussit Ă payer ses dettes et accumule 30 000$, assez pour contracter un prĂȘt de 150 000$ Ă la banque. Il achĂšte de la machinerie usagĂ©e et dĂ©marre sa propre entreprise. Il engage mĂȘme son pĂšre comme chauffeur de camion.
Neuf ans plus tard, son chiffre dâaffaires atteint quelques millions de dollars. «On est en pleine expansion», assure-t-il. Les clients de Kevin sont aujourdâhui de grands propriĂ©taires terriens. Il dĂ©bute sa saison en juin Ă Stoneham, puis dĂ©place ses Ă©quipements Ă Saint-Raymond-dePortneuf et il termine ici, sur la CĂŽtedu-Sud Ă la fin de lâhiver. «Ma plus-value, câest le clĂ©s en main, on nâest pas beaucoup Ă faire ça». Les Entreprises AKT font de lâamĂ©nagement, de lâabattage, du transport, du fardier. Durant la pandĂ©mie, le nombre dâentrepreneurs forestiers a augmentĂ©, alimentant la concurrence.
«Le fuel Ă©tait pas cher et plusieurs se sont improvisĂ©s entrepreneurs, mais là ça commence Ă sâĂ©quilibrer un peu parce que plusieurs ont laissĂ© tomber», soutient-il.
Aujourdâhui, il essaie de se diversifier davantage. «Il faut comprendre quâune compagnie forestiĂšre, il faut que tu fasses de lâargent Ă la seconde que tu coupes un arbre. Ce nâest pas comme en immobilier, alors que câest dans le temps que tu vas faire ton argent», explique-t-il. Suite Ă la hausse des dĂ©penses quâil connaĂźt depuis quelques annĂ©es, il tente ade stabiliser ses revenus en achetant des terres Ă bois. Il en possĂšde maintenant 53. «Je veux me diversifier, parce quâen termes de coupes, je suis pas mal plafonné».
Sur la banquette arriĂšre de son pickup, Kevin a dĂ©posĂ© son sac Ă dos. Il dort souvent dans sa voiture. «Je suis lĂ oĂč la job le demande». Il revient chez lui la fin de semaine. Et encore. Le jeune quadragĂ©naire est un workaholic et ne sâen cache pas. «Le travail câest ce qui mâa sauvĂ© et fait oublier mes dĂ©mons. Câest pour ça que je travaille 100 heures par semaine», justifie-t-il. «LĂ câest
rĂ©glĂ©, mais je suis pris dans la roue. Câest tellement rendu gros que je suis obligĂ© de travailler», ajoute-t-il. Mais Kevin ne sâen plaint pas. Il aime bien son boulot et il est surtout trĂšs fier du chemin parcouru.
Entreprises AKT a bĂąti une grande flotte pour offrir en forĂȘt privĂ©e. Pour le transport forestier, lâentreprise possĂšde 5 camions Kenworth et 4 remorques forestiĂšres Manac, ainsi quâune remorque autochargeuse Manac.
Pour les transports des équipements, AKT détient un fardier Manac avec un Jeep Dolly et un 4e essieu, ainsi que deux chargeuses Prentice 210, pour le chargement.
Pour les Ă©quipements de rĂ©colte, lâentreprise opĂšre deux abatteuses Tigercat et un transporteur Logset. Finalement, AKT possĂšde deux camions 10 roues et une pelle Cat pour la rĂ©fection de chemins.




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Si vous nâavez pas entendu parler dâintelligence artificielle dans les derniers mois, câest que vous nâĂȘtes pas beaucoup sortis de chez vous !

Blague Ă part, cette technologie a effectivement pris le monde dâassaut. LâIA nâest plus seulement un concept futuriste, mais une rĂ©alitĂ© tangible qui offre des solutions concrĂštes dans toutes les industries, y compris celles de la foresterie et de la transformation du bois.
LâĂ©tĂ© dernier, au Canada, 4 millions dâhectares de forĂȘt ont brĂ»lĂ©, une superficie qui dĂ©passe la somme des 20 derniĂšres annĂ©es rĂ©unies. Face Ă cette rĂ©alitĂ©, lâindustrie forestiĂšre doit se tourner vers des solutions innovantes afin dâoptimiser lâutilisation des ressources naturelles au maximum, autant au niveau de la forĂȘt que dans les usines de
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Nous en arrivons donc au sujet sensible des catastrophes naturelles. Feux de forĂȘt, inondations, zones touchĂ©es par des maladies ou insectes ravageurs⊠Les dangers qui menacent les forĂȘts, et donc le bois, sont nombreux. Imaginez comment votre rĂ©silience face aux incertitudes concernant votre matiĂšre premiĂšre augmenterait, si vous pouviez prĂ©voir les catastrophes avant quâelles nâengendrent des dĂ©gĂąts, ou mieux encore, avant quâelles ne se produisent !


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2024-05-09 7:21 AM

Les ateliers-confĂ©rences sur le sĂ©chage du bois du CIFQ tenaient leur 30e Ă©dition en avril dernier. Au menu: IA, innovations technologiques et efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique. PAR EUGĂNIE EMOND
« Les gens ne rĂ©alisent pas Ă quel point le processus de sĂ©chage a une influence sur la qualitĂ© du bois qui sort de lâusine de rabotage. Et la qualitĂ© influence directement les revenus des usines », rĂ©sume Paul OâDowd, directeur de la QualitĂ© des produits au CIFQ. Or le dĂ©classement du bois en raison du sĂ©chage nâest pas Ă nĂ©gliger. De 1 Ă 9% de la valeur du bois peut sâĂ©vaporer lors de cette
Ă©tape. DâoĂč lâimportance de comprendre les facteurs qui entrent en jeu lors de cette Ă©tape cruciale
LA CLEF: MAĂTRISER LE TAUX DâHUMIDITĂ
Au fil des ans, les mĂ©thodes de sĂ©chage se sont affinĂ©es, mais le dĂ©fi de mesurer et maĂźtriser la teneur en humiditĂ© de la matiĂšre ligneuse demeure tout au long du procĂ©dĂ©, de lâarrivĂ©e du bois vert dans la ĂQUIPEMENTS SĂ©chage

cour Ă bois Ă sa sortie de lâusine. « Cette mesure a considĂ©rablement Ă©voluĂ© », note Vincent Lavoie, ingĂ©nieur forestier chez FPInnovations. Si on peut aujourdâhui Ă©tablir avec prĂ©cision la quantitĂ© dâhumiditĂ© contenue dans du bois vert en se basant notamment sur le volume et la densitĂ© moyenne de lâessence, on peut aussi faire
des prĂ©dictions. « Maintenant on utilise cette mesure pour faire de la prĂ©diction de prĂ©sĂ©chage Ă lâair »â, avance-t-il.
Bien que les sĂ©choirs soient aussi de plus en plus performants, plus de 80% des Ă©quipements au pays pourraient ĂȘtre
amĂ©liorĂ©s et optimisĂ©s, tant au niveau de la performance des ventilateurs que de lâĂ©tanchĂ©itĂ© des portes, selon les donnĂ©es analysĂ©es et prĂ©sentĂ©es par Marc Savard, chercheur principal chez FPInnovations. « La vĂ©tustĂ© du parc de sĂ©choir est un enjeu majeur », dĂ©plore Paul OâDowd. Or, la conjoncture Ă©conomique actuelle ne laisse pas prĂ©sager de nouveaux investissements pour le moment. « On connaĂźt une annĂ©e difficile et les cycles baissiers ne nous sont pas favorables », souligne-t-il en citant la fermeture de la scierie BĂ©arn dans le TĂ©miscamingue pour une pĂ©riode indĂ©terminĂ©e.
Pour rendre les Ă©quipements plus performants, lâintelligence artificielle pourrait sâavĂ©rer ĂȘtre une bonne alliĂ©e, ne serait-ce quâen analysant les donnĂ©es de performance des sĂ©choirs. « Le problĂšme est de colliger et de standardiser lâinformation quand on a plusieurs sĂ©choirs ou plusieurs usines », analyse Paul OâDowd. « LâĂ©tape suivante sera de comparer les rĂ©sultats obtenus Ă la fin du processus quand on gĂ©nĂšre les paquets Ă lâusine


de rabotage versus le lot quâon a traitĂ© dans le sĂ©choir et faire des corrĂ©lations », poursuit-il.
Plusieurs participants attendent dâailleurs avec impatience que lâIA sâimplante davantage dans les usines. Câest le cas
de Carol Racine de lâentreprise Chantier Chibougamau oĂč il sâoccupe des sĂ©choirs depuis deux ans. Les promesses des nouvelles technologies lâintĂ©ressent particuliĂšrement comme lâutilisation du sĂ©chage Ă micro-ondes, mais aussi de
TRONĂONNAGE OPTIMISĂ
MANUTENTION DE BILLES
DĂBITAGE/PROFILAGE OPTIMISĂ
MANUTENTION DE PLANCHES
AUTOMATISATION ET OPTIMISATION DES PROCĂDĂS
Vincent Lavoie, ingénieur forestier chez FPInnovations
lâintelligence artificielle pour comparer la performance dâun Ă©quipement Ă un autre. « On sâenligne lĂ -dessus. On a achetĂ© une application. Elle nâest pas encore en fonction, mais on est en train de regarder », affirme-t-il enthousiaste.
Cette trentiĂšme Ă©dition a aussi Ă©tĂ© lâoccasion de rendre hommage Ă Yves Fortin, professeur au dĂ©partement des sciences du bois et de la forĂȘt Ă lâUniversitĂ© Laval, dĂ©cĂ©dĂ© lâan dernier peu aprĂšs lâatelier-confĂ©rence sur le sĂ©chage du bois. « Il a enseignĂ© le sĂ©chage pendant 30 ans Ă plein de gens ici et il a rĂ©ussi Ă inculquer sa passion Ă plusieurs », rĂ©sume Paul OâDowd, Ă©mu. Le premier prix Yves Fortin qui souligne la passion, lâaccomplissement, lâengagement et lâinnovation dâacteurs de lâindustrie a Ă©tĂ© remis Ă Pierre Asselin, formateur-consultant qui a connu une longue carriĂšre dans le domaine du sĂ©chage du bois.

DĂBITEUSE/PROFILEUSE INSTALLĂE CHEZ GROUPE LEBEL, DĂGELIS, QC.
carbotech.ca | autolog.com

Martin Damphousse
PrĂ©sident de lâUMQ et maire de Varennes
Benoit Lauzon
PrĂ©sident du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Thurso
Micheline Anctil
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et mairesse de Forestville
Roch Audet
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Bonaventure
Sylvie Beaumont
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et mairesse dâAlma
Daniel Bourdon
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Mont-Laurier
Manon Cyr
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et mairesse de Chibougamau
Simon DeschĂȘnes
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Sainte-iiAnne-desMonts
Jimmy Bouchard
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt, conseiller de Saguenay et vice-prĂ©sident de lâarrondissement de JonquiĂšre
Claude Duplain
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Saint-Raymond
Marcel Furlong
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et prĂ©fet de la MRC de Manicouagan
Luc Gibbons
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Saint-FĂ©licien
Guy LafreniĂšre
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Lebel-sur-QuĂ©villon
Luc Martel
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de La Tuque
Alain Thibault
Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Port-Cartier

Alors que la consultation du gouvernement du QuĂ©bec sur lâavenir de la forĂȘt bat son plein et que la pĂ©riode critique pour les feux de forĂȘt est Ă notre porte, nous, Ă©lues et Ă©lus membres du comitĂ© sur la forĂȘt de lâUnion des municipalitĂ©s du QuĂ©bec (UMQ), dĂ©sirons partager nos rĂ©flexions quant Ă lâavenir de la forĂȘt et son importance pour nos communautĂ©s.
Les feux de forĂȘt de 2023 ont dĂ©vastĂ© plus de 4,3 millions dâhectares au QuĂ©bec, soit environ la taille du territoire de la Suisse. Cette destruction affecte certaines rĂ©gions qui ont dĂ©jĂ vu leurs possibilitĂ©s forestiĂšres diminuer. Il y a urgence dâadapter notre rĂ©gime forestier pour assurer la pĂ©rennitĂ© de nos communautĂ©s. Cette pĂ©rennitĂ© passe Ă©galement par un juste retour des redevances sur les ressources naturelles afin de financer la diversification de nos Ă©conomies.
Afin que le QuĂ©bec soit en mesure de capter une juste part de la richesse dĂ©coulant de sa forĂȘt, nous soulignons lâimportance de maintenir le Bureau de mise en marchĂ© des bois (BMMB). Le BMMB a dâailleurs Ă©tĂ© créé pour mettre en place un marchĂ© libre des bois des forĂȘts. Il est toutefois essentiel de ne pas nĂ©gliger la modernisation du BMMB pour quâil soit en mesure dâassurer la compĂ©titivitĂ© de lâindustrie
forestiÚre québécoise.
La restauration de nos Ă©cosystĂšmes forestiers prendra du temps et nĂ©cessitera des efforts soutenus. Nous demandions en janvier dernier un plan dâinvestissement sur 15 ans pour le reboisement des zones touchĂ©es par les perturbations naturelles. La prĂ©visibilitĂ© des investissements et des possibilitĂ©s forestiĂšres est essentielle pour prĂ©server le moteur Ă©conomique que constitue la forĂȘt.
Il est important de reconnaitre que chaque rĂ©gion a ses propres rĂ©alitĂ©s et enjeux forestiers, il nâexiste donc pas de solution universelle. Nous croyons fermement que la gestion des territoires forestiers doit prendre une place plus grande au sein du monde municipal tout en tenant compte des dynamiques Ă©conomiques nationales et internationales.
Nous connaissons nos territoires et nous sommes alors dans une position privilĂ©giĂ©e pour assurer une cohabitation harmonieuse des diffĂ©rents usages au bĂ©nĂ©fice de lâensemble des usagers de la forĂȘt.
Ă titre dâĂ©lues et Ă©lus, nous avons Ă cĆur la pĂ©rennitĂ© de nos communautĂ©s et de la forĂȘt. Le bois, matĂ©riel sobre en carbone, mĂ©rite une place de choix dans les efforts de lutte aux changements climatiques et visant Ă rĂ©pondre Ă la crise du logement.

Tigercat a dĂ©veloppĂ© la nouvelle tĂȘte de broyage 4161-15 : une tĂȘte de broyage robuste et performante prĂ©sentant un rapport poids/rĂ©sistance optimisĂ© pour les transporteurs Ă chenilles. La tĂȘte a Ă©tĂ© spĂ©cialement conçue pour permettre un broyage de prĂ©cision dans les opĂ©rations de rĂ©duction de la charge en combustible et de lutte contre les incendies.

www.tigercat.com/fr