OF - Juin 2024

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L’entrepreneur parti de loin

Kevin Therrien est devenu l’un des plus gros entrepreneurs forestiers en terres privĂ©es de la CĂŽte-du-Sud

57 M$ POUR UN HUB DE BOIS D’ƒUVRE À SENNETERRE

POUR UN SERVICE APRÈS-VENTE À VIE FAITES CONFIANCE À SENNEBOGEN

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12 SCIERIE

57 M$ pour un hub de bois d’oeuvre à Senneterre

PFR investit 57 M$ Ă  Senneterre.

8 ÉCONOMIE

Les coûts augmentent de 3,53%

Selon l’Indice PondĂ©rĂ© des Forestiers les coĂ»ts d’opĂ©ration ont augmentĂ© de 3,53% en 2023 et en excluant le diesel de 5,79%.

10 ÉVÉNEMENT

IA, prix du bois et participation record

Avec 1150 participants et 112 kiosques, l’évĂ©nement a fracassĂ© un nouveau record.

16 FORËT

L’entrepreneur parti de loin

Kevin Therrien est devenu l’un des plus gros entrepreneurs forestiers en terres privĂ©es de la CĂŽte-du-Sud

Kevin Therrien, propriétaire des Entreprises AKT 16

SECTIONS

4 Champ libre

6 Nouvelles de l’industrie

30 Le dernier mot

20 ÉQUIPEMENT

Pleins feux sur le rabotage

OF vous présente les plus récents équipements pour les usines de rabotage sur le marché.

24 TECHNOLOGIES

IntĂ©grer l’IA dans l’industrie forestiĂšre

Oui, mais comment?

27 ÉQUIPEMENT

Revue des déligneuses

OF vous présente les plus récents équipements sur le marché.

SUR LA COUVERTURE

GUILLAUMEroy groy@annexbusinessmedia.com

IA : vecteur de croissance

Le secteur forestier a dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  prendre le virage de l’intelligence artificielle (IA), mais il faut poursuivre sur cette lancĂ©e.

L’IA prend de plus en plus de place dans nos vies et les entreprises n’ont pas d’autres choix que d’embarquer dans l’aventure si elles souhaitent rester compĂ©titives.

Le secteur forestier a dĂ©jĂ  pris le virage alors que les machines forestiĂšres et les usines de sciage rĂ©coltent une foule de donnĂ©es en temps rĂ©el. Mais il reste encore beaucoup de travail Ă  faire pour optimiser chaque bille de bois afin de crĂ©er le maximum de valeur. De plus, l’IA a le potentiel d’optimiser toute la chaĂźne logistique en Ă©tant plus performante.

Selon Benjamin Tal, directeur gĂ©nĂ©ral et Ă©conomiste en chef adjoint de MarchĂ©s mondiaux CIBC, l’intelligence artificielle est la source de la croissance de la productivitĂ© aux États-Unis, Ă  l’heure actuelle.

MalgrĂ© la hausse des taux d’intĂ©rĂȘt marquĂ©e, l’économie est toujours en croissance, car elle est propulsĂ©e par l’IA. C’est une partie du tĂ©moignage qu’il a livrĂ© au CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois (p.10) qui a connu un achalandage record.

L’IA est devenue omniprĂ©sente dans les conversations, que ce soit dans une discussion de couloir avec des manufacturiers ou encore lors du panel des PDG. David Usher, chanteur de Moist, mais aussi fondateur de Reimagine AI, a aussi fait une prĂ©sentation sur sa vision de l’IA comme source de crĂ©ativitĂ©. L’IA permet de rĂ©inventer des processus et de rĂ©aliser des tĂąches ennuyantes et rĂ©pĂ©titives en un temps record pour ainsi libĂ©rer du temps afin d’ĂȘtre plus crĂ©atif pour rendre une entreprise plus performante.

Comme plusieurs d’entre vous, je ne suis pas un « geek » d’informatique et je suis encore nĂ©ophyte en ce qui a trait Ă  l’IA. Mais j’ai dĂ©cidĂ© de m’y intĂ©resser et d’y consacrer un peu de temps chaque semaine, comme l’a proposĂ© David Usher pour apprivoiser la technologie.

Je ne sais pas trop encore comment ça m’aidera Ă  terme, mais je commence dĂ©jĂ  Ă  mieux comprendre comment ça peut aider Ă  faire des recherches journalistiques (l’IA est aussi en train de transformer le

journalisme, comme la plupart des secteurs d’activitĂ©). L’IA permet aussi de rĂ©sumer de longs textes en quelques secondes.

L’IA ne fait pas tout le travail, car il faut vĂ©rifier l’information Ă©tant donnĂ© que certaines erreurs apparaissent. Mais l’idĂ©e de l’utiliser comme copilote me semble trĂšs pertinente.

Le temps est une des ressources les plus en demande pour la majoritĂ© des gens. Accepteriez-vous une offre proposant de libĂ©rer 5 ou 10 heures par semaine pour faire d’autres tĂąches plus stimulantes? C’est ce que vous offre l’IA.

Pour essayer d’y voir plus clair sur les possibilitĂ©s pour l’industrie, Hugues Foltz, vice-prĂ©sident exĂ©cutif chez Vooban, prĂ©sente des applications concrĂštes qui ont menĂ© Ă  des rĂ©sultats tangibles (p.24).

Comme je disais plus tĂŽt, l’IA est maintenant partout et c’est un sujet qui a aussi Ă©tĂ© discutĂ© lors de l’atelier-confĂ©rence sur le sĂ©chage du bois du CIFQ prĂ©sentĂ© en avril dernier (p.27).

Au fil des pages de cette Ă©dition, nous vous prĂ©sentons aussi un texte sur la nouvelle usine de rabotage de Senneterre oĂč Produits forestiers RĂ©solu a investi d’importantes sommes pour dĂ©velopper un « hub » de bois d’Ɠuvre (p.12).

Parti de loin, Kevin Therrien saura aussi vous inspirer, car l’homme a relevĂ© de nombreux dĂ©fis pour devenir un entrepreneur forestier d’envergure (p.16).

Bonne lecture!

Guillaume Roy Rédacteur en chef

PULP

& PAPER

UNE FINITION INCOMPARABLE AVEC LES TÊTES TGV

LE DÉFI

Améliorer la finition du bois et maintenir la qualité des copeaux, tout en réduisant les interventions des mécaniciens et les changements de couteaux quotidiens.

LA SOLUTION

AmĂ©liorer la gĂ©omĂ©trie de coupe de l’équarrisseuse en l’équipant de TĂȘtes Ă  GĂ©omĂ©trie Variable (TGV). Les TGV offrent la possibilitĂ© de remonter la hauteur des tĂȘtes, permettant le rĂ©glage d’un angle de coupe optimal pour amĂ©liorer la finition de la surface du bois. Avec des lames TurnKnife III, plus durables, la frĂ©quence de remplacement a Ă©tĂ© rĂ©duite.

Pour plus d‘information, visitez notre site.

“Avec les TGV, la finition est incomparable, parce que les couteaux coupent au milliĂšme prĂšs. Avec une meilleure prĂ©cision, on produit plus de meilleurs copeaux ce qui gĂ©nĂšre plus d’argent pour la scierie. En plus d’amĂ©liorer la qualitĂ©, on a moins de maintenance Ă  faire, parce que les couteaux durent deux fois plus longtemps. On sauve beaucoup de temps et le temps, c’est de l’argent.”

JAMES PROVOST

Surintendant général

“On a un super service de proximitĂ© avec Andritz. Ils nous offrent un produit fiable, durable et facile Ă  utiliser, ce qui facilite la logistique d’inventaire tout en stabilisant un important poste de dĂ©pense. Avec les tĂȘtes TGV, on a aussi amĂ©liorĂ© la qualitĂ© du bois et des copeaux.”

JEAN-FRANÇOIS CHAMPOUX

Président directeur général

Scierie St-Michel Ă  St-Michel-des-Saints, QC

347,5 M$ pour le secteur forestier

QuĂ©bec investira 347,5 millions de dollars de plus dans le secteur forestier au cours des cinq prochaines annĂ©es selon ce qui est prĂ©vu dans le budget 2024-2025 du gouvernement du QuĂ©bec. De ce nombre, 320 millions de dollars seront investis dans les forĂȘts quĂ©bĂ©coises sur cinq ans, dont 150 millions en forĂȘt publique et 147 millions en forĂȘt privĂ©e. De plus, 10 millions de dollars serviront Ă  la lutter contre l’épidĂ©mie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette, alors que 9 millions

iront Ă  la recherche avec FPInnovations notamment pour Ă©valuer le potentiel d’automatisation des travaux sylvicoles. Un autre mon-

tant de 4 millions de dollars est investi pour amĂ©liorer la participation des communautĂ©s locales et autochtones Ă  l’amĂ©nagement durable des forĂȘts. Pour complĂ©ter le portrait des investissements forestiers, 27,5 millions de dollars sont investis sur deux ans pour maximiser la rĂ©colte des volumes de bois disponibles. De plus, 9 millions de dollars seront allouĂ©s Ă  la rĂ©colte de biomasse forestiĂšre notamment dans les secteurs affectĂ©s par les feux de forĂȘt de 2023.

29 MILLIONS DE DOLLARS DE PLUS POUR LA SOPFEU

QuĂ©bec alloue 29 millions de dollars supplĂ©mentaires sur cinq ans Ă  la SociĂ©tĂ© de protection des forĂȘts contre le feu (SOPFEU), dont 7 millions de dollars cette annĂ©e, pour embaucher plus de pompiers forestiers et pour acheter de l’équipement. Avant cette annonce, la SOPFEU comptait sur 240 pompiers forestiers pour Ă©teindre les feux de forĂȘt. L’investissement de QuĂ©bec permettra d’ajouter 80 pompiers forestiers, en plus de 80 autres employĂ©s pour mieux protĂ©ger les communautĂ©s et les forĂȘts et de bien former ses ressources. La SOPFEU lancera aussi une importante campagne de publicitĂ© sur les feux de cause humaine, qui reprĂ©sentent 80 % des feux de forĂȘt.

Transporter du bois par ballon dirigeable

L’innovation fait partie de l’ADN de l’entreprise Chantiers Chibougamau, qui a l’ambition de transporter le bois avec des ballons dirigeables au cours des prochaines annĂ©es. Cette derniĂšre a signĂ© un protocole d’entente avec Flying Whales, une compagnie franco-quĂ©bĂ©coise spĂ©cialisĂ©e dans les ballons dirigeables.

L’idĂ©e peut paraĂźtre farfelue pour certains, mais ce type transport permettrait d’atteindre des zones difficiles d’accĂšs en limitant l’impact sur le territoire, ainsi que les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. Ce type de transport, qui pourrait ĂȘtre disponible en 2028, a le potentiel de rĂ©duire les GES

de 60%. Un ballon pourrait transporter 60 tonnes de bois Ă  une vitesse de 100 km/h. Chantiers Chibougamau pense que 5 Ă  10% du bois qu’elle rĂ©colte pourrait ĂȘtre ainsi transportĂ©.

Rayonier : 275 mises à pied à Témiscaming

Rayonier Advanced Materials, emploie plus de 700 personnes Ă  TĂ©miscaming, a annoncĂ© la mise Ă  pied temporaire de 275 employĂ©s Ă  partir du 2 juillet, car l’entreprise a dĂ©cidĂ© de fermer sa ligne de production de cellulose de haute puretĂ© (CHP) pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Les lignes de production de carton et de pĂąte Ă  haut rendement demeurent ouvertes. Le syndicat Unifor dĂ©nonce la

Un plan de protection du caribou partiel

QuĂ©bec annonce un investissement de 60 millions de dollars pour la protection du caribou forestier, avec le dĂ©ploiement de stratĂ©gies rĂ©gionales en GaspĂ©sie et dans Charlevoix. QualifiĂ©es de projet-pilote, elles serviront Ă  dĂ©ployer la stratĂ©gie caribou dans les autres rĂ©gions du QuĂ©bec. Aucun Ă©chĂ©ancier n’est fixĂ© pour les autres rĂ©gions, alors que le ministre de l’Environnement Ă©voque la possibilitĂ© de repousser les annonces aprĂšs les prochaines Ă©lections provinciales.

Avec cette annonce, QuĂ©bec crĂ©e de nouvelles formes de protection du territoire. En termes concrets, QuĂ©bec crĂ©e deux zones d’habitat en restauration (ZHR) de prĂšs de 5000 kilomĂštres carrĂ©s dans Charlevoix et en GaspĂ©sie. Certaines activitĂ©s forestiĂšres et miniĂšres pourraient ĂȘtre maintenues dans ces ZHR avec un avis favorable du MELCC. Deux massifs de conservation de 910 et 2300 km2 sont Ă©galement créés en GaspĂ©sie et dans Charlevoix. ThĂ©oriquement, ces annonces devraient affecter la possibilitĂ© forestiĂšre, car les taux de perturbation des deux hardes, qui s’élĂšvent Ă  87 et 92 %, devront ĂȘtre abaissĂ©s Ă  un taux de 35%.

De plus, QuĂ©bec annonce un agrandissement de 4826 km2 de l’aire protĂ©gĂ©e des Caribous-Forestiers-de-Manouane-Manicouagane, en plus de crĂ©er la rĂ©serve de biodiversitĂ© ValliĂšres-Saint-RĂ©al en GaspĂ©sie, un territoire de 96 km2 dĂ©jĂ  mis de cĂŽtĂ© dans les annonces de 2020.

situation « totalement dĂ©pourvue de considĂ©ration humaine ». Le Syndicat Unifor en appelle Ă  Ryam pour qu’elle reconsidĂšre sa dĂ©cision et qu’elle conserve l’intĂ©gritĂ© du site industriel d’exception qu’est l’usine de TĂ©miscaming. De mĂȘme, il demande instamment au gouvernement provincial d’intervenir immĂ©diatement pour prĂ©server les emplois et les communautĂ©s touchĂ©s par cette crise.

Opitciwan : Un pas de plus vers la centrale çà la biomasse

Stantec a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e par la SociĂ©tĂ© en commandite Onimiskiw Opitciwan pour concevoir la future centrale de cogĂ©nĂ©ration Ă  la biomasse forestiĂšre destinĂ©e Ă  la communautĂ© atikamekw d’Opitciwan, en Mauricie. La nouvelle centrale de cogĂ©nĂ©ration alimentera en Ă©lectricitĂ© la communautĂ© d’Opitciwan, situĂ©e sur la rive nord du rĂ©servoir Gouin Ă  220 km au nord-ouest de La Tuque. Puisqu’elle sera construite Ă  proximitĂ© de la scierie existante d’Opitciwan, la centrale utilisera des technologies de pointe pour convertir la biomasse gĂ©nĂ©rĂ©e

par la scierie, tels que les Ă©corces, les sciures de bois et autres dĂ©chets organiques, en Ă©lectricitĂ© et en chaleur. Cette approche permettra de rĂ©duire considĂ©rablement les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, tout en contribuant Ă  l’essor et Ă  la diversification de l’économie locale. Une fois en opĂ©ration, la centrale d’une puissance de 4,8 MW produira de l’électricitĂ© pour la distribution aux clients de la communautĂ©, en Ă©tant reliĂ©e au rĂ©seau d’Hydro-QuĂ©bec.

La centrale alimentera également la scierie grùce à des artÚres exploitées à 4,16 kV et à 25 kV.

Entente de prix minimum sur la vente de bois

Rayonier Advanced Materials, qui emploie plus de 700 personnes Ă  TĂ©miscaming, a annoncĂ© la mise Ă  pied temporaire de 275 employĂ©s Ă  partir du 2 juillet, car l’entreprise a dĂ©cidĂ© de fermer sa ligne de production de cellulose de haute puretĂ© (CHP) pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Les lignes de production de carton et de pĂąte Ă  haut rendement demeurent ouvertes. Le syndicat Unifor dĂ©nonce la situation « totalement dĂ©pourvue de considĂ©ration humaine », appellant Ryam Ă  reconsidĂšrer sa dĂ©cision pour conserver l’intĂ©gritĂ© du site industriel d’exception.

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Guillaume Roy RÉDACTEUR EN CHEF

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C.P. 51058

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Opérations Forestiéres et de Scierie est publiée par Annex Business Media.

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ÉCONOMIE Indice de prix

Les coĂ»ts d’opĂ©ration ont augmentĂ© de 3,53% en 2023

Selon l’Indice PondĂ©rĂ© des Forestiers les coĂ»ts d’opĂ©ration ont augmentĂ© de 3,53% en 2023 et en excluant le diesel de 5,79%.

L’Indice PondĂ©rĂ© de la Variation des CoĂ»ts des Entrepreneurs Forestiers du QuĂ©bec, aussi appelĂ© Indice PondĂ©rĂ© des Forestiers (IPF), dĂ©veloppĂ© en 2022 a Ă©tĂ© remis Ă  jour au 31 dĂ©cembre 2023. En voici les principales conclusions.

En 2023, nous avons assistĂ© Ă  un ralentissement des pressions inflationnistes. L’IPF est passĂ© d’une croissance de 12,46% en 2022 Ă  une hausse de 3,53% en 2023.

Ces chiffres sont cependant quelque peu trompeurs, car en excluant les dĂ©penses de diesel, l’IPF a enregistrĂ© une augmentation de 5,79% en 2023 versus 8,53% en 2022.

L’indice, en excluant le diesel, est donc supĂ©rieur au taux d’inflation gĂ©nĂ©rale (IPC) de 4,50% constatĂ© au QuĂ©bec en 2023.

La hausse des salaires occasionnĂ©e par la pĂ©nurie d’opĂ©rateurs qualifiĂ©s s’est dĂ©finitivement fait sentir en 2023. Elle reprĂ©sente le poste avec la plus significative augmentation en 2023. En effet, la rĂ©munĂ©ration annuelle moyenne s’est accrue de 9,5% en 2023, versus une hausse de 5,5% en 2022 et de

5,8% en 2021.

Les pĂ©nuries de toutes sortes et les perturbations des chaĂźnes d’approvisionnement se sont aussi apaisĂ©es en 2023, bien que les prix de la machinerie et des camionnettes ont tout de mĂȘme continuĂ© Ă  progresser de 7,4% en 2023 versus 15,9% en 2022 et les piĂšces de rechange de 6% en 2023 contre 13% en 2022. En conclusion, considĂ©rant que 94% des coĂ»ts sont reliĂ©s

directement Ă  la machinerie forestiĂšre et Ă  ceux qui les opĂšrent, les pressions inflationnistes continuent d’impacter significativement les entrepreneurs forestiers dont les marges bĂ©nĂ©ficiaires sont trĂšs faibles, voire mĂȘme inexistantes, surtout que plusieurs d’entre eux ont perdu des revenus importants avec les arrĂȘts occasionnĂ©s par les incendies de forĂȘt historiques du printemps 2023.

PAR Louis Dupuis, économiste, consultant et ancien banquier spécialisé dans le financement de machinerie lourde

ÉVÉNEMENT CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois

IA, PRIX DU BOIS ET PARTICIPATION RECORD

Avec 1150 participants et 112 kiosques, le CongrÚs de Montréal sur le bois a fracassé un nouveau record.

L’intelligence artificielle, la hausse des prix du bois Ă  venir, et la consolidation de l’industrie ont fait partie des sujets phares abordĂ©s pendant le CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois, qui continue sa progression en attirant plus d’acteurs chaque annĂ©e.

Êtes-vous prĂȘts Ă  prendre le virage de l’intel-

ligence artificielle (IA)? Si vous n’avez pas encore commencĂ©, il est temps de s’y mettre, car l’IA crĂ©era une vĂ©ritable rĂ©volution industrielle selon David Usher, le fondateur de Reimagine AI.

« C’est le dĂ©but d’une perturbation massive de notre maniĂšre de travailler », a-t-il mentionnĂ©, lors d’une confĂ©rence tenue dans le cadre du CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois. L’homme qui est Ă©galement connu pour ses talents de chanteur dans le groupe Moist, croit que l’IA est une source de crĂ©ativitĂ© incroyable dont les entreprises doivent tirer profit.

Selon mentionné Benjamin Tal, directeur général et économiste en chef adjoint de Marchés

mondiaux CIBC, l’intelligence artificielle est la source de la croissance de la productivitĂ© aux États-Unis, Ă  l’heure actuelle. « Je crois que nous entrons dans une Ăšre ou la productivitĂ© grimpera rapidement avec la rĂ©volution de l’intelligence artificielle », a-t-il remarquĂ©.

Et les entreprises canadiennes doivent s’intĂ©resser Ă  ce phĂ©nomĂšne plus tĂŽt que tard, car les changements arrivent rapidement. Par oĂč commencer? Selon David Usher, chaque entreprise doit trouver la personne la plus intĂ©ressĂ©e par l’IA, pour qu’elle fasse une veille technologique, en suivant diffĂ©rents experts du milieu sur Youtube et LinkedIn par exemple, afin de dĂ©nicher des opportunitĂ©s d’affaires.

À court terme, David Usher croit que l’IA transformera les bureaux administratifs. « L’IA rendra les travailleurs plus productifs en coupant le temps de traitement d’un dossier de 80% en comptabilitĂ© ou pour rĂ©diger une proposition d’affaires », dit-il, faisant rĂ©fĂ©rence Ă  diffĂ©rents copilotes de l’IA. Par la suite, pourra ĂȘtre intĂ©grĂ©e Ă  diffĂ©rents procĂ©dĂ©s et elle fera rapidement partie de nos vies. Ne pas s’y intĂ©resser sera un Ă©norme dĂ©savantage Ă©conomique.

UN CONGRÈS RECORD

Parler des sujets chauds pour l’industrie du bois fait partie de l’ADN du CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois, soutient Sven Gustavsson, directeur, bois rĂ©sineux, pour le Bureau de promotion des produits du bois (QWEB) et responsable de l’évĂ©nement, fier du succĂšs de l’évĂ©nement. «On a encore battu un record d’achalandage cette annĂ©e », dit-il, alors que 1150 participants ont assistĂ© au CongrĂšs, tout en accueillant 112 kiosques. « Notre rayonnement s’élargit ».

Julie Gravel, directrice des ventes de bois d’Ɠuvre chez GreenFirst Forest, qui Ă©tait aussi membre du comitĂ© organisateur, estime que le CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois est une plaque tournante essentielle pour toutes les personnes impliquĂ©es dans l’industrie du bois.

« L’évĂ©nement est important pour s’informer non seulement sur son domaine de travail spĂ©cifique, mais aussi sur les nouvelles tendances de l’ensemble de la chaĂźne de l’industrie du bois », dit-elle.

VERS UNE HAUSSE DES PRIX DU BOIS

Les perspectives de reprises sont bonnes, mais il ne faut pas s’attendre Ă  revoir des prix du bois qui ont prĂ©valu pendant la pandĂ©mie, estime Dustin Jalbert, Ă©conomiste sĂ©nior spĂ©cialisĂ© dans les produits du bois pour Fastmarkets, une entreprise amĂ©ricaine qui analyse les marchĂ©s de diffĂ©rents produits de commoditĂ©.

Selon les analyses de son Ă©quipe, les prix du bois devraient croĂźtre de 7% sur deux ans. La croissance de la demande sera gĂ©nĂ©rĂ©e par la reprise de l’industrie de la construction. « Selon nos estimations conservatrices, il existe un manque d’au moins deux millions de maisons unifamiliales aux États-Unis », a remarquĂ© Dustin Jalbert, dans le cadre de son allocution faite dans le cadre du CongrĂšs de MontrĂ©al sur le bois

que l’expert a prĂ©sentĂ© ses prĂ©visions du marchĂ© du bois, oĂč prĂšs de 1200 acteurs du milieu Ă©taient rassemblĂ©, Ă  l’hĂŽtel Le Reine Élisabeth.

TROP LENT POUR BAISSER LES TAUX D’INTÉRÊT

La Banque du Canada surestime les impacts de l’inflation et elle devrait abaisser les taux d’intĂ©rĂȘt le plus tĂŽt possible, a pour sa part mentionnĂ© Benjamin Tal, directeur gĂ©nĂ©ral et Ă©conomiste en chef adjoint de MarchĂ©s mondiaux CIBC. Ce dernier souligne que le Canada est le seul pays de l’OCDE, avec l’Islande, Ă  calculer le taux d’inflation en incluant le prix coĂ»t des hypothĂšques. Ce calcul vient fausser l’image rĂ©elle de la situation, car les taux d’intĂ©rĂȘt font grimper les hypothĂšques. « C’est comme un peu comme si on mettait un humidificateur et un dĂ©shumidificateur dans la mĂȘme chambre », a-t-il lancĂ© Ă 

la blague. En excluant les hypothĂšques, l’inflation est de 1,5 % au Canada, soit sous le seuil « arbitraire » de 2% fixĂ© par la Banque du Canada.

Selon ce dernier, la Banque du Canada a une bonne marge de manƓuvre pour baisser les taux d’intĂ©rĂȘt avant la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale des États-Unis (Fed), car les taux diffĂ©raient de 0,75% avant la pandĂ©mie, alors que cette diffĂ©rence n’est que de 0,25% aujourd’hui. Benjamin Tal croit que la Fed bougera lentement, abaissant de 0,50% d’ici la fin de l’annĂ©e, avant d’atteindre et de se stabiliser Ă  un niveau de 3% en 2025. Ce niveau sera plus Ă©levĂ© qu’auparavant, mais les industries pourront prospĂ©rer Ă  un tel niveau. « Le coĂ»t de l’argent Ă©tait mal Ă©valuĂ© », croit-il, ajoutant que l’économie s’en portera mieux.

LA PERSÉVÉRANCE PAIE

Michelle Romanow, une entrepreneure en sĂ©rie qui participe Ă  l’émission « Dragon’s Den », a pour sa part soulignĂ© l’importance de la persĂ©vĂ©rance. « 80% de mes projets se sont soldĂ©s en Ă©checs », a-t-il tĂ©moignĂ©, ajoutant que c’est la rĂ©alitĂ© des entrepreneurs. C’est en persĂ©vĂ©rant que l’on rĂ©ussit Ă  trouver l’idĂ©e qui permettra de se dĂ©marquer et de percera le marchĂ©.

Dans le cadre du panel des PDG, qui regroupait Steve Rhone, de Weston Forest, L.T. Gibson, de US LBM, Amar S. Doman, de Doman Building Materials Group, et Ian Fillinger, d’Interfor, les chefs d’entreprises ont mentionnĂ© l’importance d’une future consolidation de l’industrie pour permettre de mieux gĂ©rer la fluctuation des prix. L’intelligence artificielle a aussi Ă©tĂ© un sujet phare, car toutes les entreprises doivent s’y intĂ©resser pour demeurer compĂ©titives.

David Usher, le fondateur de Reimagine AI.
Le panel des PDG a été apprécié du public.

SCIERIE Profil

57 M$ POUR UN HUB DE BOIS D’OEUVRE À SENNETERRE

Produits forestiers RĂ©solu compte faire de Senneterre un «hub» autosuffisant articulĂ© autour du bois d’Ɠuvre grĂące Ă  des investissements totalisant 57 millions de dollars au cours des derniĂšres annĂ©es.

PAR ÉMILIE PARENT-BOUCHARD

Le projet de modernisation de l’usine de rabotage a cumulĂ© les retards, mais c’est peut-ĂȘtre pour le mieux pour la communautĂ© forestiĂšre situĂ©e au carrefour de l’Abitibi-TĂ©miscamingue et du Norddu-QuĂ©bec. Alors que les doutes persistent quant Ă  l’approvisionnement des usines quĂ©bĂ©coises et Ă  la viabilitĂ© de certaines d’entre elles, Senneterre est en bonne position, jouissant d’infrastructures Ă  la fine pointe de la technologie.

Rien ne se perd, rien ne se crĂ©e, tout se transforme dans les installations de Produits forestiers RĂ©solu Ă  Senneterre. Pour dĂ©signer les opĂ©rations de sciage, de sĂ©chage, de rabotage et de production d’énergie, le directeur de l’usine, AndrĂ© Boucher,

parle d’un complexe autosuffisant.

«Tout ce qui entre sort. Quand le billot entre et qu’on l’écorce dans l’usine de sciage, toute l’écorce s’en va dans les bouilloires. J’ai une bouilloire ici et j’en ai une Ă  la centrale, prĂ©cise-t-il, en rĂ©fĂ©rence Ă  la centrale de biomasse forestiĂšre d’une capacitĂ© de 34,5 mĂ©gawatts acquise de Boralex pour 10 M$ en 2022. Ensuite on passe Ă  travers l’usine et on scie ce bois Ă©corcĂ©, il va y avoir de la sciure. La sciure est vendue Ă  un particulier, les copeaux aussi. AprĂšs, il reste juste Ă  transformer le bois d’Ɠuvre : il va dans le sĂ©choir [Ă  Lac-Clair, Ă  quelques kilomĂštres du site principal] et revient Ă  la nouvelle usine de rabotage», explique AndrĂ© Boucher, trĂšs excitĂ© des

possibilités offertes par le lecteur optique du nouvel optimiseur GradExpert Comact, du Groupe BID, qui permet de tirer le maximum de chaque planche.

Cette nouvelle usine de rabotage est le fer de lance autour duquel construire Ă  Senneterre, poursuit AndrĂ© Boucher, qui s’appuie sur une expĂ©rience de 30 ans dans l’industrie, dont 11 Ă  titre de

directeur d’usine de part et d’autre de la frontiĂšre avec l’Ontario oĂč il travaillait pour Greenfirst avant de faire le saut Ă  Senneterre. Ces installations Ă  la fine pointe de la technologie ont nĂ©cessitĂ© un investissement de 47 M$, notamment pour faire l’acquisition d’une raboteuse de Produits Gilbert, Novilco, un dĂ©canteur en continu d’Inotech, un classeur et

un Ă©bouteur de planche de Jamec, d’une emballeuse de DO2 Solutions. L’usine est encore en rodage, mais elle laisse entrevoir des performances de haut niveau.

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«C’est ce qu’on appelle un green start, on part Ă  zĂ©ro. On savait que le nouveau rabotage allait prendre pas mal plus de bois que le vieux rabotage. Depuis novembre passĂ©, il y a eu ce que j’appelle la grande tornade. Donc, ça prend quatre factions au sciage au lieu de trois. En mĂȘme temps, on dĂ©colle Ă  une, on monte Ă  deux puis Ă  trois factions au nouveau rabotage», prĂ©cise-t-il.

MĂȘme s’il est en gestion du changement en continu depuis novembre dernier — horaires, recrutement, transferts graduels d’employĂ©s et approvisionnement en intrants de chacune des opĂ©rations du complexe —, AndrĂ© Boucher se rĂ©jouit de pouvoir maintenir les quelques 200 emplois Ă  Senneterre, en plus des emplois en forĂȘt. Et il s’étonne dĂ©jĂ  que des gains de productivitĂ© des nouvelles installations.

AndrĂ© Boucher, le directeur de l’usine de rabotage de Senneterre.

Vue sur l’emballeuse de Produits forestiers RĂ©solu Ă  Senneterre. L’emballage automatisĂ© d’une palette de bois dure un peu plus d’une minute.

«On a tapĂ© des factions pas mal plus hautes qu’on pensait. On parle d’heures oĂč on roulait jusqu’à 67 000 pieds-planches Ă  l’heure, dit-il, prĂ©cisant le sourire aux lĂšvres qu’il s’agit pratiquement du double de l’objectif de production pour la pĂ©riode de rodage. C’est Ă  se demander si on ajoute des machines. Tout est en questionnements comme c’est lĂ . Est-ce qu’on va opĂ©rer Ă  trois factions parce qu’on n’aura pas assez de volumes pour quatre? Est-ce qu’on cherche

ailleurs, parce que ça se pourrait que d’autres compagnies [vendent du bois]?»

La situation enviable de Senneterre incite d’ailleurs certains employĂ©s de la scierie Comtois, dont les activitĂ©s Ă  Lebel-sur-QuĂ©villon ont Ă©tĂ© suspendues en mars dernier, Ă  parcourir les quelques 90 kilomĂštres qui sĂ©parent les deux municipalitĂ©s forestiĂšres. AndrĂ© Boucher ajoute que l’incertitude du marchĂ© et de l’approvisionnement a forcĂ© RĂ©solu Ă  faire

des choix déchirants.

«Je suis certain qu’il y a du monde qui regardent Senneterre et qui se demandent pourquoi ils n’ont pas fait ça Ă  Comtois. Mais c’est simplement parce que l’endroit oĂč Senneterre est basĂ©, c’est dans le milieu. En plus, Ă  Senneterre, il y a une centrale thermique. Cette acquisition a Ă©tĂ© stratĂ©gique : c’est pour ça que les investissements sont venus Ă  Senneterre. Oui, on a un transfert d’employĂ©s de Comtois. Pour ceux qui sont intĂ©ressĂ©s Ă  venir travailler, les portes sont ouvertes pendant la pĂ©riode d’arrĂȘt», laisse-t-il tomber.

UN AVENIR POUR SENNETERRE

La mairesse de Senneterre se rĂ©jouit Ă©videmment des investissements de RĂ©solu Ă  dans sa municipalitĂ©. Nathalie Ann Pelchat demeure tout de mĂȘme sur le qui-vive en raison de la pĂ©riode de morositĂ© dans l’industrie. Elle dit d’ailleurs compatir avec son homologue de Lebel-sur-QuĂ©villon avec qui elle a dĂ©veloppĂ© une grande solidaritĂ© pendant les feux de forĂȘt de l’étĂ© dernier.

«S’il n’y avait pas eu les investissements, je me poserais la question si je suis la prochaine Ă  ĂȘtre touchĂ©e par une fermeture, soutient-elle, rappelant au passage le caractĂšre mono-industriel de Senneterre. Je me dis que RĂ©solu va tout faire pour rentabiliser ses investissements. C’est rassurant, mais avec le prix du bois qui est bas, ça fait peur quand on voit des fermetures un peu partout. On suit le dossier de prĂšs», ajoute-t-elle.

Si les dĂ©fis demeurent — course contre-la-montre pour traiter le bois brĂ»lĂ© accumulĂ© dans la cour, derniers ajustements avant d’atteindre la pleine capacitĂ© de rabotage, recrutement de travailleurs —, AndrĂ© Boucher, lui, voit d’autres beaux jours Ă  l’horizon. Dans quelques annĂ©es, il croit que des sĂ©choirs alimentĂ©s par la centrale permettraient une meilleure synergie.

«L’idĂ©e pour plus tard, ce sont des projets Ă  Senneterre pour des sĂ©choirs alimentĂ©s par la centrale. C’est vraiment pour ces raisons-lĂ  que la compagnie regarde pour faire de Senneterre un hub. La centrale est ici, l’approvisionnement est correct, tu es centralisĂ© et tu as le potentiel de projets futurs Ă  l’entrĂ©e de l’usine », conclut-il, espĂ©rant aussi attirer les talents grĂące Ă  ces installations «flambant neuves» qui permettent de rĂȘver l’avenir de Senneterre.

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FORÊT Profil

L’ENTREPRENEUR PARTI DE LOIN

PAR EUGÉNIE ÉMOND

À 40 ans, Kevin Therrien est devenu l’un des plus gros entrepreneurs forestiers en terres privĂ©es de la CĂŽte-du-Sud avec prĂšs de 90 000 mĂštres cubes de bois abattus l’an dernier. .

«Ce matin, je gĂšre une crise», confie Kevin Therrien, en embarquant dans son pickup. Nous ne sommes qu’à la mi-fĂ©vrier, mais le temps doux des derniers jours lui fait craindre le dĂ©gel. «J’ai une centaine de voyages Ă  faire et je ne pense pas avoir le temps de tout sortir le bois parce que ça va caler», explique-t-il.

Kevin et ses employés sont sur le point de terminer un chantier sur la CÎte-du-Sud, chez un

client qui possĂšde prĂšs de 300 terres Ă  bois dans la rĂ©gion. La chaleur attendue dans les prochains jours lui a fait revoir ses plans. «Je vais envoyer mes trucks le plus loin que je peux, vers une usine de bois franc Ă  7h de route aller-retour, pour pas qu’ils reviennent jouer dans la boue icitte», explique-t-il.

La coordination des opĂ©rations occupe aujourd’hui Ă  temps plus que plein l’entrepreneur.

Jusqu’à l’an dernier, en plus de gĂ©rer 14 employĂ©s et s’occuper de la mise en marchĂ© du bois, il opĂ©rait aussi les ma-

chines. «On cible des secteurs de coupe, on met le bois en marchĂ©, on le coupe, puis on le livre Ă  l’usine», rĂ©sume-t-il. Il

n’accumulait ainsi pas moins de 110 heures par semaine, sans jamais prendre de rĂ©pit. Au cours de la derniĂšre annĂ©e, il a dĂ» se rĂ©signer et laisser les machines aux employĂ©s. «Je n’aime pas dĂ©lĂ©guer, mais j’apprends», note-t-il.

Dans la forĂȘt, deux abatteuses neuves sont Ă  l’Ɠuvre. La plus rĂ©cente a fait son arrivĂ©e ici il y a deux semaines Ă  peine, l’autre en mai dernier. «En six mois, les prix ont grimpé», dĂ©plore Kevin. À preuve, les deux abatteuses, d’une valeur de un million de dollars chacune, achetĂ©es chez le mĂȘme fabricant Ă  quelques mois d’intervalle, ont une diffĂ©rence de prix de 35 000$.

La raretĂ© des piĂšces, l’augmentation du prix du carburant et des Ă©quipements depuis la pandĂ©mie est le plus gros dĂ©fi auquel il fait face. «Et je ne peux pas augmenter trop mes prix parce que la compĂ©tition est lĂ  aussi», avance-t-il. Alors Kevin met beaucoup de temps Ă  chercher le meilleur prix de vente pour son bois auprĂšs des scieries. «Le coĂ»t de transport, c’est ça qui fait mal».

Kevin Therrien investit aussi beaucoup

Kevin ThĂ©rien mise sur des tĂȘtes d’abattage Logmax 7000 XT.

DE DÉLINQUANT À ENTREPRENEUR

Quand on demande Ă  Kevin oĂč il a pris ses talents de gestionnaire, il rĂ©pond du tac au tac : «J’ai un secondaire 3 pas fini et un cours d’abattage et façonnage Ă  Dolbeau», rĂ©sume-t-il. «Ça a l’air niaiseux, mais quand tu n’as pas d’argent, il faut que tu sois crĂ©atif. C’est l’école de la vie», ajoute-t-il. Kevin vient d’une famille modeste de Saint-Cyprien, dans ChaudiĂšre-Appalaches. «Quand ma mĂšre est partie, c’est mon pĂšre qui nous a Ă©levĂ©s tout seul avec les banques alimentaires. Quand il m’a envoyĂ© aux Ă©tudes, il a Ă©tĂ© obligĂ© de vendre sa maison pour payer le tout», relate-t-il, reconnaissant.

dans ses employĂ©s, qu’il forme dĂšs la sortie de l’école. Il leur offre des semaines de 4 jours Ă  13 heures par jour durant lesquelles il fournit le logis. Et il s’assure qu’ils

travaillent avec du matĂ©riel adĂ©quat, voire Ă  la fine pointe de la technologie - et du confort. «J’essaie de donner aux employĂ©s ce que je voulais quand j’étais opĂ©rateur».

C’est en feuilletant un livre sur les mĂ©tiers qu’il a trouvĂ© celui d’opĂ©rateur forestier. «Je voyais qu’un gars de bois ça gagnait quand mĂȘme bien sa vie», se rappelle-t-il. À 16 ans, Kevin quitte pour Dolbeau et complĂšte son DEP. Il travaille ensuite comme opĂ©rateur forestier, mais sa dĂ©linquance et sa consommation quotidienne de stupĂ©fiants lui nuisent. Il accumule les dettes. «Je devais 50 000$ Ă  la caisse et je n’avais mĂȘme pas d’auto», se souvient-il. La rencontre avec

Un transporteur Logset 10F à l’ouvrage pour l’entrepreneur de Saint-Cyprien en qui peu de gens croyaient.

sa conjointe, qui l’accompagne encore aujourd’hui, va changer la donne.

Pour se reprendre en mains et rembourser ses dettes - dont une voiture que lui paye sa conjointe - il quitte deux ans pour Fermont oĂč il travaille comme opĂ©rateur. «Je partais 42 jours, je revenais 3 jours», rĂ©sume-t-il. Kevin rĂ©ussit Ă  payer ses dettes et accumule 30 000$, assez pour contracter un prĂȘt de 150 000$ Ă  la banque. Il achĂšte de la machinerie usagĂ©e et dĂ©marre sa propre entreprise. Il engage mĂȘme son pĂšre comme chauffeur de camion.

Neuf ans plus tard, son chiffre d’affaires atteint quelques millions de dollars. «On est en pleine expansion», assure-t-il. Les clients de Kevin sont aujourd’hui de grands propriĂ©taires terriens. Il dĂ©bute sa saison en juin Ă  Stoneham, puis dĂ©place ses Ă©quipements Ă  Saint-Raymond-dePortneuf et il termine ici, sur la CĂŽtedu-Sud Ă  la fin de l’hiver. «Ma plus-value, c’est le clĂ©s en main, on n’est pas beaucoup Ă  faire ça». Les Entreprises AKT font de l’amĂ©nagement, de l’abattage, du transport, du fardier. Durant la pandĂ©mie, le nombre d’entrepreneurs forestiers a augmentĂ©, alimentant la concurrence.

«Le fuel Ă©tait pas cher et plusieurs se sont improvisĂ©s entrepreneurs, mais lĂ  ça commence Ă  s’équilibrer un peu parce que plusieurs ont laissĂ© tomber», soutient-il.

Aujourd’hui, il essaie de se diversifier davantage. «Il faut comprendre qu’une compagnie forestiĂšre, il faut que tu fasses de l’argent Ă  la seconde que tu coupes un arbre. Ce n’est pas comme en immobilier, alors que c’est dans le temps que tu vas faire ton argent», explique-t-il. Suite Ă  la hausse des dĂ©penses qu’il connaĂźt depuis quelques annĂ©es, il tente ade stabiliser ses revenus en achetant des terres Ă  bois. Il en possĂšde maintenant 53. «Je veux me diversifier, parce qu’en termes de coupes, je suis pas mal plafonné».

Sur la banquette arriĂšre de son pickup, Kevin a dĂ©posĂ© son sac Ă  dos. Il dort souvent dans sa voiture. «Je suis lĂ  oĂč la job le demande». Il revient chez lui la fin de semaine. Et encore. Le jeune quadragĂ©naire est un workaholic et ne s’en cache pas. «Le travail c’est ce qui m’a sauvĂ© et fait oublier mes dĂ©mons. C’est pour ça que je travaille 100 heures par semaine», justifie-t-il. «LĂ  c’est

rĂ©glĂ©, mais je suis pris dans la roue. C’est tellement rendu gros que je suis obligĂ© de travailler», ajoute-t-il. Mais Kevin ne s’en plaint pas. Il aime bien son boulot et il est surtout trĂšs fier du chemin parcouru.

Une flotte diversifiée

Entreprises AKT a bĂąti une grande flotte pour offrir en forĂȘt privĂ©e. Pour le transport forestier, l’entreprise possĂšde 5 camions Kenworth et 4 remorques forestiĂšres Manac, ainsi qu’une remorque autochargeuse Manac.

Pour les transports des équipements, AKT détient un fardier Manac avec un Jeep Dolly et un 4e essieu, ainsi que deux chargeuses Prentice 210, pour le chargement.

Pour les Ă©quipements de rĂ©colte, l’entreprise opĂšre deux abatteuses Tigercat et un transporteur Logset. Finalement, AKT possĂšde deux camions 10 roues et une pelle Cat pour la rĂ©fection de chemins.

Pleins feux sur les équipements de rabotage

PAR L’ÉQUIPE DE RÉDACTION

Opérations forestiÚres vous présente les plus récents équipements pour les usines de rabotage sur le marché.

CARBOTECH

Depuis plusieurs annĂ©es, l’intelligence artificielle a fait son incursion dans notre industrie et plusieurs l’utilisent dĂ©jĂ . Autolog avec une expertise de plus de 35 ans offre des rĂ©sultats fort impressionnants voir mĂȘme spectaculaires dans diverses applications. Que ce soit pour nos produits de dĂ©tections d’essences (iDNA), d’identification de piĂšces de bois (ABI), de classification de bois transversale et Ă©videmment notre classificateur automatique au rabotage le Prograder, la IA nous a permis d’atteindre des niveaux inĂ©galĂ©s. A cet effet, des mises Ă  jour sont constamment rĂ©alisĂ©es et disponibles sur les Prograders existants garantissant l’atteinte des plus hauts niveaux de performances. www.carbotech.ca

BID GROUP

La raboteuse Miller de BID Group est conçue pour les applications les plus exigeantes. Elle est montĂ©e sur un chĂąssis et systĂšme de sous-structure les plus robustes de l’industrie. La technologie IFP (Integrated Force Position) permet aux opĂ©rateurs d’alimenter

BID GROUP
CARBOTECH

efficacement du bois Ă©pais, mince et ondulĂ©, mĂȘme s’il est partiellement recouvert de neige ou de glace. La raboteuse est Ă©quipĂ©e de dispositifs de rĂ©glage qui garantissent la rĂ©pĂ©tabilitĂ©, de vĂ©rins anti-contrecoup, de verrous hydrauliques et d’un servomoteur. Les fonctionnalitĂ©s rĂ©centes incluent des indicateurs de santĂ© machine ainsi que l’analyse des vibrations et de la tempĂ©rature. Les donnĂ©es sont affichĂ©es sur un tableau de bord afin de fournir une visibilitĂ© de toutes les conditions de fonctionnement.

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INOTECH CANADA

Inotech Canada est un leader reconnu dans la construction et la fabrication d’usines de rabotage clĂ© en main. Avec plus de 40 annĂ©es d’expĂ©rience, l’équipe Inotech maĂźtrise parfaitement chaque Ă©tape du processus, de la conception Ă  la mise en service. Son approche personnalisĂ©e garantit des solutions sur mesure, rĂ©pondant aux besoins spĂ©cifiques de chaque client. GrĂące Ă  son savoir-faire pointu et Ă  son engagement envers l’excellence, Inotech Canada assure des

installations efficaces, fiables et durables, contribuant ainsi Ă  l’optimisation des opĂ©rations de leurs clients dans l’industrie du bois. Tous les Ă©quipements prĂ©sents dans une usine de rabotage sont disponibles chez Inotech, que ce soit un dĂ©canteur, un systĂšme de rĂ©cupĂ©ration des lattes, une raboteuse ou une empileuse pour en nommer quelques-uns. www.inotechcanada.com

WOLFTEK

Le systĂšme de tension dynamique (DTS) de Wolftek rĂ©volutionne la transformation du bois avec son approche axĂ©e sur la prĂ©servation de la qualitĂ© du bois et l’optimisation de l’alimentation dans les lignes de rabotage. Son interface simplifiĂ©e permet une configuration rapide et prĂ©cise, tandis que son installation de rouleaux suspendus

Une nouvelle Ăšre de chargeuses sur roues chez
INOTECH

maximise le temps de fonctionnement et facilite l’entretien. Le DTS assure une cohĂ©rence dans le traitement du bois, amĂ©liorant la qualitĂ© et la productivitĂ© globale. Il offre Ă©galement des rĂ©glages de pression ajustables pour un contrĂŽle prĂ©cis, adaptĂ© Ă  divers types de bois et exigences. En somme, le DTS promet une efficacitĂ© accrue et des rĂ©sultats de qualitĂ© supĂ©rieure. www.wolftekindustries.com

JAMEC

Depuis 1987, JAMEC offre des solutions de manutention du bois pour les usines de sciage et de rabotage en AmĂ©rique du Nord. JAMEC conçoit des produits de qualitĂ©s contribuant Ă  atteindre des niveaux plus Ă©levĂ©s de performance, de productivitĂ© et de rentabilitĂ©. La recherche & dĂ©veloppement est au cƓur de sa stratĂ©gie d’affaires. Au moment d’écrire ces lignes, JAMEC confirme ĂȘtre en sur le point d’introduire une nouvelle innovation technologique unique qui suscitera un grand intĂ©rĂȘt pour l’industrie.

Pour tous vos types de projets au sciage et au rabotage, l’équipe d’in-

gĂ©nierie JAMEC est en mesure de vous accompagner, de l’ingĂ©nierie, Ă  la fabrication, Ă  l’installation avec un service aprĂšs-vente 24/7.

www.jamec.ca

PRODUITS GILBERT

Avec un nombre croissant de clients recevant du bois de diffĂ©rentes scieries, la variabilitĂ© des produits est devenue significative. Cependant, la raboteuse Gilbert a dĂ©montrĂ© des performances remarquables dans la manipulation de planches d’épaisseurs variables.

Alors que la flexibilitĂ© et l’adaptabilitĂ© aux nouveaux produits deviennent

cruciales, Gilbert a introduit le systÚme vGRIP : Gilbert Roll Intelligent Positioning. Ce systÚme est disponible dans tous les modÚles de raboteuses Gilbert et est contrÎlé par le systÚme de positionnement automatique Gilbert. Il permet le déplacement précis des rouleaux supérieurs vers une position spécifiée, maintenant un contact optimal avec la planche sans causer de dommages.

Utilisant sa technologie unique PullThrough, la raboteuse Gilbert « tire » chaque planche individuellement. Cela permet une application précise de la force appropriée sur chaque planche. www.gilbert-tech.com/

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‱ RĂ©glages Ă©lectriques

‱ EntraĂźnements Ă©lectriques et conversions

‱ Rouleaux spĂ©cialisĂ©s (table d’alimentation, pont et raboteuse)

‱ SystĂšmes de camĂ©ras thermiques Ă  infrarouge

‱ Jonction automatique des tĂȘtes

‱ Tables d’alimentation, ponts et optimiseurs de ponts d’alimentation

‱ Nombreuses piùces pour toutes les raboteuses

‱ RĂ©trofits pour toutes les raboteuses

‱ Conversion des moteurs des tĂȘtes latĂ©rales

‱ En plus : des Ă©quipements d’occasion pour rĂ©pondre Ă  de nombreuses opportunitĂ©s

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TECHNOLOGIES IA IntĂ©grer l’IA dans l’industrie forestiĂšre:

oui, mais comment?

Si vous n’avez pas entendu parler d’intelligence artificielle dans les derniers mois, c’est que vous n’ĂȘtes pas beaucoup sortis de chez vous !

Blague Ă  part, cette technologie a effectivement pris le monde d’assaut. L’IA n’est plus seulement un concept futuriste, mais une rĂ©alitĂ© tangible qui offre des solutions concrĂštes dans toutes les industries, y compris celles de la foresterie et de la transformation du bois.

L’étĂ© dernier, au Canada, 4 millions d’hectares de forĂȘt ont brĂ»lĂ©, une superficie qui dĂ©passe la somme des 20 derniĂšres annĂ©es rĂ©unies. Face Ă  cette rĂ©alitĂ©, l’industrie forestiĂšre doit se tourner vers des solutions innovantes afin d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles au maximum, autant au niveau de la forĂȘt que dans les usines de

transformation du bois.

Que pourrions-nous faire diffĂ©remment si nous avions plus d’outils et de donnĂ©es en main ? L’impact que l’intelligence artificielle pourrait avoir sur votre entreprise n’est plus Ă  prouver ; explorez avec nous les possibilitĂ©s qu’elle offre dans votre industrie, autant pour la maximisation des ressources que pour l’efficacitĂ© des usines de transformation du bois.

PLANIFIER LA PRODUCTION EN USINE

L’IA peut ĂȘtre utilisĂ©e pour amĂ©liorer les opĂ©rations forestiĂšres de diverses maniĂšres. Maximiser les coupes de bois, organiser la production, gĂ©rer les stocks dans l’usine, coordonner les chantiers
 Les possibilitĂ©s sont nombreuses. En plus, grĂące Ă  des algorithmes avancĂ©s, l’IA peut prendre en compte une tonne de variables comme la qualitĂ© du bois, la disponibilitĂ© des machines, la main-d’Ɠuvre et la prĂ©vision de la demande. Par exemple, une usine de transformation du bois peut produire des piĂšces de bois sur mesure selon les commandes qu’elle reçoit. Dans cette situation oĂč la production varie sans cesse, la planification des tĂąches devient rapidement ardue, car beaucoup de variables sont Ă  prendre en considĂ©ration. L’IA peut non seulement venir rĂ©soudre des problĂšmes trop complexes pour le cerveau humain, mais Ă©galement le faire de façon Ă  trouver LA bonne solution parmi toutes les possibilitĂ©s, en n’oubliant aucune contrainte. Pour un client, cela signifie ordonnancer les diffĂ©rentes tĂąches des projets pour optimiser la matiĂšre premiĂšre et minimiser les changements de rĂ©glages sur les machines, gĂ©rer la charge de travail globale ainsi que les dates de livraison.

PAR Hugues Foltz, vice-président exécutif chez Vooban.
L’IA peut ĂȘtre utilisĂ©e pour amĂ©liorer les opĂ©rations forestiĂšres de diverses maniĂšres.

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En forĂȘt, en usine ou dans les bureaux, l’IA promet des gains de productivitĂ© importants.

MAXIMISER L’UTILISATION DES RESSOURCES

Les ressources naturelles ne sont pas inĂ©puisables et nous l’avons rĂ©alisĂ© avec les changements climatiques et les rĂ©glementations environnementales qui deviennent de plus en plus sĂ©vĂšres. Il est donc de l’intĂ©rĂȘt de tous d’optimiser l’utilisation des ressources, notamment en rĂ©duisant les pertes et en planifiant la production de maniĂšre plus durable. L’IA peut tout Ă  fait ĂȘtre utilisĂ©e Ă  cet escient.

Reprenons l’exemple d’un client qui produit des piĂšces de bois sur mesure selon les commandes qu’il reçoit. Dans ce contexte, il est Ă©vident que les piĂšces de bois Ă  dĂ©couper varient en longueur et en quantitĂ©, ce qui complexifie la production. Afin de maxi-

Annonce du partenariat de Wallingford’s avec

Wallingford’s est honorĂ© de l’opportunitĂ© qui lui est offerte de distribuer la technologie de pointe des grappins d’HSP Gripen de SuĂšde, ici en AmĂ©rique du Nord.

Conception unique des pinces Facilite un fonctionnement souple et rapide sur divers matériaux, garantissant une utilisation sans faille et des taux de remplissage élevés.

miser les ressources de cette entreprise, ce qui signifie ici rĂ©duire la quantitĂ© de bois inutilisĂ©e, l’IA aide Ă  prendre des dĂ©cisions Ă©clairĂ©es basĂ©es sur des donnĂ©es, pour optimiser les coupes de façon Ă  diminuer les pertes au maximum!

PRATIQUES DURABLES ET ÉCOLOGIE

D’autres pratiques Ă©cologiques et durables peuvent Ă©galement ĂȘtre pensĂ©es et proposĂ©es par l’IA. Outre la planification de la reforestation, la conservation des habitats naturels ou la gestion de l’eau, la logistique du transport peut Ă©galement ĂȘtre optimisĂ©e. L’IA peut amĂ©liorer la planification des routes de transport du bois, vous permettant ainsi de rĂ©duire les distances parcourues, les Ă©missions de carbone et les coĂ»ts logistiques.

Prenons l’exemple d’une entreprise qui souhaite optimiser les dĂ©placements de machinerie extrĂȘmement lourde Ă  travers plus de 500 chantiers rĂ©partis dans toute la province. Dans un projet concret, l’implantation d’un modĂšle d’IA a permis de rĂ©duire de 3 % l’utilisation en carburant de cette compagnie, grĂące Ă  une meilleure gestion de la flotte et Ă  une planification des dĂ©placements plus efficace.

En intĂ©grant des systĂšmes basĂ©s sur l’IA dans les processus dĂ©cisionnels, les entreprises forestiĂšres peuvent prendre des dĂ©cisions plus Ă©clairĂ©es et surtout, durables.

SURVEILLANCE DE LA SANTÉ DES FORÊTS ET PRÉVISION DES CATASTROPHES NATURELLES

Nous en arrivons donc au sujet sensible des catastrophes naturelles. Feux de forĂȘt, inondations, zones touchĂ©es par des maladies ou insectes ravageurs
 Les dangers qui menacent les forĂȘts, et donc le bois, sont nombreux. Imaginez comment votre rĂ©silience face aux incertitudes concernant votre matiĂšre premiĂšre augmenterait, si vous pouviez prĂ©voir les catastrophes avant qu’elles n’engendrent des dĂ©gĂąts, ou mieux encore, avant qu’elles ne se produisent !

Acier Ă  haute rĂ©sistance Les opĂ©rations de dĂ©coupe au laser, au gaz, et au plasma, associĂ©es au soudage robotisĂ© avec des machines modernes, assurent une production efficace. Tous les grappins font l’objet d’une finition mĂ©ticuleuse, y compris d’une couche de peinture en poudre et sont soumis Ă  des tests rigoureux.

Wallingford’s Inc. est le leader nord-amĂ©ricain dans les fournitures pour l’exploitation forestiĂšre offrant les tracks forestiers, les chaines de traction, les guidechaĂźnes, les chaines de scie, les grappins et plus.

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JD Moore : 548-887-2626 (anglais)

Des cylindres jumelles

Les deux cylindres contribuent Ă  une basse charge sur l’essieu et l’amortissement en fin de course, ce qui se traduit par une grande maniabilitĂ©.

Option pour une boĂźte Ă  scie disponible.

L’IA peut prendre la forme de modĂšles prĂ©dictifs qui analysent les donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques, les tendances historiques et les caractĂ©ristiques du terrain pour anticiper les risques. GrĂące Ă  des techniques telles que l’imagerie par satellite et l’apprentissage automatique, ou encore Ă  des drones Ă©quipĂ©s de technologie d’IA, il est possible de surveiller la santĂ© des forĂȘts Ă  grande Ă©chelle, d’identifier les zones sensibles et de dĂ©tecter un dĂ©part de feu trĂšs rapidement, ce qui permet une intervention rapide qui limite les dommages.

Serez-vous les premiers au QuĂ©bec Ă  implanter ces types de technologies pour protĂ©ger nos forĂȘts ?

S’il y a quelque chose Ă  retenir de ce texte, c’est que l’intĂ©gration de l’IA dans l’industrie du bois offre de nombreuses opportunitĂ©s pour amĂ©liorer votre efficacitĂ© opĂ©rationnelle et l’utilisation de vos ressources, pour atteindre les critĂšres Ă©levĂ©s du gouvernement en termes de pratiques durables et mĂȘme pour renforcer la rĂ©silience face aux catastrophes naturelles qui affectent directement la matiĂšre premiĂšre de votre industrie. Ces avancĂ©es technologiques sont essentielles, non seulement pour vous assurer de rester compĂ©titifs sur le marchĂ©, mais Ă©galement pour garantir un avenir durable pour nos forĂȘts.

*VOOBAN est une compagnie spĂ©cialisĂ©e dans la conception et la mise en Ɠuvre de projets d’intelligence artificielle appliquĂ©s en entreprise.

2024-05-09 7:21 AM

30 ANS D’ATELIERSCONFÉRENCES SUR LE SÉCHAGE DU BOIS

Les ateliers-confĂ©rences sur le sĂ©chage du bois du CIFQ tenaient leur 30e Ă©dition en avril dernier. Au menu: IA, innovations technologiques et efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique. PAR EUGÉNIE EMOND

« Les gens ne rĂ©alisent pas Ă  quel point le processus de sĂ©chage a une influence sur la qualitĂ© du bois qui sort de l’usine de rabotage. Et la qualitĂ© influence directement les revenus des usines », rĂ©sume Paul O’Dowd, directeur de la QualitĂ© des produits au CIFQ. Or le dĂ©classement du bois en raison du sĂ©chage n’est pas Ă  nĂ©gliger. De 1 Ă  9% de la valeur du bois peut s’évaporer lors de cette

Ă©tape. D’oĂč l’importance de comprendre les facteurs qui entrent en jeu lors de cette Ă©tape cruciale

LA CLEF: MAÎTRISER LE TAUX D’HUMIDITÉ

Au fil des ans, les mĂ©thodes de sĂ©chage se sont affinĂ©es, mais le dĂ©fi de mesurer et maĂźtriser la teneur en humiditĂ© de la matiĂšre ligneuse demeure tout au long du procĂ©dĂ©, de l’arrivĂ©e du bois vert dans la ÉQUIPEMENTS SĂ©chage

cour Ă  bois Ă  sa sortie de l’usine. « Cette mesure a considĂ©rablement Ă©voluĂ© », note Vincent Lavoie, ingĂ©nieur forestier chez FPInnovations. Si on peut aujourd’hui Ă©tablir avec prĂ©cision la quantitĂ© d’humiditĂ© contenue dans du bois vert en se basant notamment sur le volume et la densitĂ© moyenne de l’essence, on peut aussi faire

des prĂ©dictions. « Maintenant on utilise cette mesure pour faire de la prĂ©diction de prĂ©sĂ©chage Ă  l’air »’, avance-t-il.

UN PARC DE SÉCHOIRS VÉTUSTES

Bien que les sĂ©choirs soient aussi de plus en plus performants, plus de 80% des Ă©quipements au pays pourraient ĂȘtre

amĂ©liorĂ©s et optimisĂ©s, tant au niveau de la performance des ventilateurs que de l’étanchĂ©itĂ© des portes, selon les donnĂ©es analysĂ©es et prĂ©sentĂ©es par Marc Savard, chercheur principal chez FPInnovations. « La vĂ©tustĂ© du parc de sĂ©choir est un enjeu majeur », dĂ©plore Paul O’Dowd. Or, la conjoncture Ă©conomique actuelle ne laisse pas prĂ©sager de nouveaux investissements pour le moment. « On connaĂźt une annĂ©e difficile et les cycles baissiers ne nous sont pas favorables », souligne-t-il en citant la fermeture de la scierie BĂ©arn dans le TĂ©miscamingue pour une pĂ©riode indĂ©terminĂ©e.

LES PROMESSES DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Pour rendre les Ă©quipements plus performants, l’intelligence artificielle pourrait s’avĂ©rer ĂȘtre une bonne alliĂ©e, ne serait-ce qu’en analysant les donnĂ©es de performance des sĂ©choirs. « Le problĂšme est de colliger et de standardiser l’information quand on a plusieurs sĂ©choirs ou plusieurs usines », analyse Paul O’Dowd. « L’étape suivante sera de comparer les rĂ©sultats obtenus Ă  la fin du processus quand on gĂ©nĂšre les paquets Ă  l’usine

Carol Racine de l’entreprise Chantier Chibougamau

de rabotage versus le lot qu’on a traitĂ© dans le sĂ©choir et faire des corrĂ©lations », poursuit-il.

Plusieurs participants attendent d’ailleurs avec impatience que l’IA s’implante davantage dans les usines. C’est le cas

de Carol Racine de l’entreprise Chantier Chibougamau oĂč il s’occupe des sĂ©choirs depuis deux ans. Les promesses des nouvelles technologies l’intĂ©ressent particuliĂšrement comme l’utilisation du sĂ©chage Ă  micro-ondes, mais aussi de

SOLUTIONS COMPLÈTES

DE SCIAGE ET DE RABOTAGE

TRONÇONNAGE OPTIMISÉ

MANUTENTION DE BILLES

DÉBITAGE/PROFILAGE OPTIMISÉ

MANUTENTION DE PLANCHES

AUTOMATISATION ET OPTIMISATION DES PROCÉDÉS

Vincent Lavoie, ingénieur forestier chez FPInnovations

l’intelligence artificielle pour comparer la performance d’un Ă©quipement Ă  un autre. « On s’enligne lĂ -dessus. On a achetĂ© une application. Elle n’est pas encore en fonction, mais on est en train de regarder », affirme-t-il enthousiaste.

UN PREMIER PRIX YVES FORTIN

Cette trentiĂšme Ă©dition a aussi Ă©tĂ© l’occasion de rendre hommage Ă  Yves Fortin, professeur au dĂ©partement des sciences du bois et de la forĂȘt Ă  l’UniversitĂ© Laval, dĂ©cĂ©dĂ© l’an dernier peu aprĂšs l’atelier-confĂ©rence sur le sĂ©chage du bois. « Il a enseignĂ© le sĂ©chage pendant 30 ans Ă  plein de gens ici et il a rĂ©ussi Ă  inculquer sa passion Ă  plusieurs », rĂ©sume Paul O’Dowd, Ă©mu. Le premier prix Yves Fortin qui souligne la passion, l’accomplissement, l’engagement et l’innovation d’acteurs de l’industrie a Ă©tĂ© remis Ă  Pierre Asselin, formateur-consultant qui a connu une longue carriĂšre dans le domaine du sĂ©chage du bois.

DÉBITEUSE/PROFILEUSE INSTALLÉE CHEZ GROUPE LEBEL, DÉGELIS, QC.

carbotech.ca | autolog.com

MOT DE LA FIN Opinion

Avenir de notre forĂȘt, les municipalitĂ©s au premier plan

Martin Damphousse

PrĂ©sident de l’UMQ et maire de Varennes

Benoit Lauzon

PrĂ©sident du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Thurso

Micheline Anctil

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et mairesse de Forestville

Roch Audet

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Bonaventure

Sylvie Beaumont

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et mairesse d’Alma

Daniel Bourdon

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Mont-Laurier

Manon Cyr

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et mairesse de Chibougamau

Simon DeschĂȘnes

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Sainte-iiAnne-desMonts

Jimmy Bouchard

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt, conseiller de Saguenay et vice-prĂ©sident de l’arrondissement de JonquiĂšre

Claude Duplain

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Saint-Raymond

Marcel Furlong

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et prĂ©fet de la MRC de Manicouagan

Luc Gibbons

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Saint-FĂ©licien

Guy LafreniĂšre

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Lebel-sur-QuĂ©villon

Luc Martel

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de La Tuque

Alain Thibault

Membre du comitĂ© sur la forĂȘt et maire de Port-Cartier

Alors que la consultation du gouvernement du QuĂ©bec sur l’avenir de la forĂȘt bat son plein et que la pĂ©riode critique pour les feux de forĂȘt est Ă  notre porte, nous, Ă©lues et Ă©lus membres du comitĂ© sur la forĂȘt de l’Union des municipalitĂ©s du QuĂ©bec (UMQ), dĂ©sirons partager nos rĂ©flexions quant Ă  l’avenir de la forĂȘt et son importance pour nos communautĂ©s.

Les feux de forĂȘt de 2023 ont dĂ©vastĂ© plus de 4,3 millions d’hectares au QuĂ©bec, soit environ la taille du territoire de la Suisse. Cette destruction affecte certaines rĂ©gions qui ont dĂ©jĂ  vu leurs possibilitĂ©s forestiĂšres diminuer. Il y a urgence d’adapter notre rĂ©gime forestier pour assurer la pĂ©rennitĂ© de nos communautĂ©s. Cette pĂ©rennitĂ© passe Ă©galement par un juste retour des redevances sur les ressources naturelles afin de financer la diversification de nos Ă©conomies.

Afin que le QuĂ©bec soit en mesure de capter une juste part de la richesse dĂ©coulant de sa forĂȘt, nous soulignons l’importance de maintenir le Bureau de mise en marchĂ© des bois (BMMB). Le BMMB a d’ailleurs Ă©tĂ© créé pour mettre en place un marchĂ© libre des bois des forĂȘts. Il est toutefois essentiel de ne pas nĂ©gliger la modernisation du BMMB pour qu’il soit en mesure d’assurer la compĂ©titivitĂ© de l’industrie

forestiÚre québécoise.

La restauration de nos Ă©cosystĂšmes forestiers prendra du temps et nĂ©cessitera des efforts soutenus. Nous demandions en janvier dernier un plan d’investissement sur 15 ans pour le reboisement des zones touchĂ©es par les perturbations naturelles. La prĂ©visibilitĂ© des investissements et des possibilitĂ©s forestiĂšres est essentielle pour prĂ©server le moteur Ă©conomique que constitue la forĂȘt.

Il est important de reconnaitre que chaque rĂ©gion a ses propres rĂ©alitĂ©s et enjeux forestiers, il n’existe donc pas de solution universelle. Nous croyons fermement que la gestion des territoires forestiers doit prendre une place plus grande au sein du monde municipal tout en tenant compte des dynamiques Ă©conomiques nationales et internationales.

Nous connaissons nos territoires et nous sommes alors dans une position privilĂ©giĂ©e pour assurer une cohabitation harmonieuse des diffĂ©rents usages au bĂ©nĂ©fice de l’ensemble des usagers de la forĂȘt.

À titre d’élues et Ă©lus, nous avons Ă  cƓur la pĂ©rennitĂ© de nos communautĂ©s et de la forĂȘt. Le bois, matĂ©riel sobre en carbone, mĂ©rite une place de choix dans les efforts de lutte aux changements climatiques et visant Ă  rĂ©pondre Ă  la crise du logement.

Par les maires de l’Union des municipalitĂ©s du QuĂ©bec (UMQ)

Tigercat a dĂ©veloppĂ© la nouvelle tĂȘte de broyage 4161-15 : une tĂȘte de broyage robuste et performante prĂ©sentant un rapport poids/rĂ©sistance optimisĂ© pour les transporteurs Ă  chenilles. La tĂȘte a Ă©tĂ© spĂ©cialement conçue pour permettre un broyage de prĂ©cision dans les opĂ©rations de rĂ©duction de la charge en combustible et de lutte contre les incendies.

www.tigercat.com/fr

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