Le nouveau transporteur avec transmission CVT performe
TRANSFORMER POUR CRÉER DE LA VALEUR
DES ALGORITHMES POUR AMÉLIORER LE SÉCHAGE
Vous avez parlé. Nous vous avons écouté. Voici le nouveau modèle 2956G, le résultat de milliers d'heures d'innovation alliant la puissance et l'agilité qu’exige votre travail. La taille est idéale pour faciliter le transport et l’obtention de permis. Conçu pour gérer les terrains les plus difficiles. Tous les avantages d'une solution complète. Aucun compromis là où ça compte.
UNE MACH#1NE SPÉCIALISÉE
OUTRUN WITH #1
Dans ce numéro Juin. 2023
SCIERIE
Une 2e transformation pour créer plus de valeur
BDF industriel a investi 7 millions de dollars pour créer davantage de valeur
12 FORÊT
Le Mammoth arrive au Québec
Le nouveau transporteur a permis de réduire le coût par mètre cube
24 LE DERNIER MOT
Former les Premières nations
Formabois s’allie aux communautés autochtones pour augmenter les compétences.
SECTIONS
4 Champ libre
6 Nouvelles de l’industrie
16 TECHNOLOGIE
Sécher avec des algorithmes
Un nouveau joueur dans l’écosystème numérique de la transformation du bois
SUR LA COUVERTURE
Le nouveau transporteur Mammoth de Ponsse, lors d’une visite terrain sur la ZEC des Passes, dans le nord du Lac-SaintJean.
Investir pour l’avenir de la forêt
Pour produire plus de bois et pour assurer la santé des forêts, Québec devra investir massivement en forêt.
Difficile de planifier l’avenir des opérations en forêt et en usine alors quand on ne peut pas savoir s’il y aura assez de bois disponible. Ce manque de prévisibilité affecte l’industrie forestière depuis déjà plusieurs années, mais Québec fait la sourde oreille, ou du moins en fait trop peu pour réaliser de véritables changements.
D’une part, le dossier du caribou forestier traîne en longueur. Des décisions difficiles devront être prises pour favoriser la survie de l’espèce, mais l’attente ne fait qu’empirer les choses, car elle plombe la prévisibilité. Un des points positifs à retenir à travers cette attente est que la réduction de la possibilité forestière devrait être d’environ 5%, contrairement aux 10% préalablement avancés.
Si on avait commencé l’intensification forestière il y a 20 ans, ce défi serait plus facile à accepter, car les usines pourraient avoir accès à autant de bois. En fait, ce qui compte, ce n’est pas la superficie de récolte, mais bien le nombre de mètres cubes disponibles. Ce dossier est discuté depuis des décennies, mais Québec ne semble pourtant pas pressé d’investir.
Les producteurs de forêts privées le savent bien. Il fait investir et bichonner sa forêt pour qu’elle offre un rendement optimal. Les Scandinaves le savent bien aussi alors qu’ils récoltent jusqu’à quatre fois plus de bois par hectare que ce que l’on fait en forêt publique québécoise.
En Scandinavie, les forêts ressemblent davantage à des plantations que des forêts naturelles, mais avec les connaissances disponibles aujourd’hui, il est possible d’augmenter la biodiversité tout en augmentant le rendement. C’est d’ailleurs un cheval de bataille du chercheur Christian Messier, qui est également titulaire de la Chaire du Canada sur la résilience des forêts face aux changements globaux. Produire plus de bois, capter plus de carbone, conserver davantage de superficies et rendre nos forêts plus résilientes face aux changements climatiques devrait être une priorité du gouvernement.
Quand vient le temps d’investir dans un projet structurant pour attirer les investissements, les gouvernements sont à l’écoute. Mais ils font trop souvent la sourde oreille quand on parle de l’industrie forestière, qui est un pilier de l’économie et du patrimoine québécois. Je ne sais pas si c’est par méconnaissance, par aveuglement volontaire ou encore parce que les forêts sont éloignées des grands centres, mais il est grand temps que les leaders prennent les choses en main.
Il faut investir en forêt pour assurer la santé des écosystèmes et la santé de l’industrie forestière. Les retours se feront certes à très long terme, dans plusieurs décennies. Cette réalité fait en sorte que des investissements majeurs en forêt ne feront pas gagner les prochaines élections. Et c’est peut-être ça le problème. Les forêts se gèrent à très long terme alors que les partis politiques pensent à court terme.
Je ne comprends pas encore pourquoi on tarde à mettre en valeur cette richesse collective qui fait vivre les régions du Québec tout en assurant une occupation dynamique du territoire.
Nous avons la chance unique d’avoir un territoire énorme, couvert en très grande partie de forêt. Nous avons la chance d’avoir accès à un matériau écologique qui capte le carbone et nous ne sommes pas en mesure de l’exploiter à sa pleine mesure.
Je continue quand même de rêver d’un gouvernement qui sera en mesure de s’élever audessus de la mêlée pour développer un projet rassembleur autour des forêts québécoises. Un projet qui allie la conservation, la biodiversité, la capture du carbone ET la production de bois, un matériau écologique qu’il faut valoriser encore plus qu’on ne le fait en ce moment.
PLUS QUE DE LA MACHINERIE
Notre première unité affiche 58 000 heures au compteur
« Nous avons d’excellentes relations avec Strongco... Notre première [SENNEBOGEN] a franchi le cap des 58 000 heures, et notre deuxième unité approche les 48 000 heures. Nous avons remplacé les moteurs après 40 000 heures. Strongco nous a fourni les nouveaux moteurs en une semaine, et l’aurait fait plus rapidement si nous en avions eu besoin. Avec leur connaissance de l’usine et la fonctionnalité de ces équipements, l’acquisition de nouvelle machinerie n’est tout simplement pas justifiée. »
Planificateur de l’entretien de la papeterie, Port Hawkesbury (N.-É.)
Nous sommes déterminés à offrir le coût du cycle de vie le plus bas qui soit pour votre équipement, de concert avec un soutien après-vente exceptionnel, un temps exploitable maximal et une durée de vie prolongée de l’équipement.
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NOUVELLES
Des installations de Forex changent de main
Le Groupe Crête fait l’acquisition des usines de production de Bois Résineux de Ferme-Neuve et de deuxième transformation de Mont-Laurier, présentement exploitées par Forex.
Produits Forestiers Arbec a pour
sa part fait l’acquisition de l’usine de panneaux OSB de Forex située à Amos. Arbec consolide ainsi sa position dans l’industrie forestière canadienne et détient dorénavant environ 5 % de la production de panneaux OSB en Amérique du Nord.
RÉSOLU INAUGURE SA NOUVELLE INSTALLATION DE FILAMENTS DE CELLULOSE AU QUÉBEC
Produits forestiers Résolu a procédé à l’inauguration de sa toute nouvelle installation commerciale vouée à la production de filaments de cellulose à son usine de papier Kénogami de Saguenay, au Québec.
Les filaments de cellulose, ou cellulose nanofibrillée, sont un nouveau biomatériau à base de fibre de bois qui peut servir d’additif naturel à de nombreux produits dans le but d’accroître la performance technique. Annoncée en 2020, la construction de l’installation, au coût de 27 M$, s’inscrit dans un plan d’investissement d’une valeur totale de 38 M$ à l’usine Kénogami.
Des investissements de Québec en forêt
Au cours des derniers mois, le gouvernement du Québec a fait l’annonce de quelques investissements en forêt.
Le gouvernement investira 9 M$ pour moderniser la foresterie québécoise. L’aide est disponible pour réaliser des études de faisabilité sur des projets de modernisation des opérations forestières, pour implanter ou pour moderniser des cours à bois ou encore pour moderniser les moyens logistiques utilisés dans les opérations forestières, notamment pour connecter les opérations forestières.
Québec investit aussi 20 M$ supplémentaires sur deux ans
pour protéger les investissements sylvicoles touchés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette.
Finalement, Québec a allongé 5 M$ de plus pour la sylviculture en forêt privée, en bonifiant le soutien au travail sylvicole en forêt privée dans le cadre du Programme d’aide à la mise en valeur des forêts privées.
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SCIERIE profil
TRANSFORMER PLUS POUR CRÉER DE LA VALEUR
Après avoir été démêlé par longueur et qualité, les morceaux de 2 X 3 brut sont redirigés vers la raboteuse pour être fendus en deux pour produire des pièces de 1 X 3 rabotées « Les prix sont meilleurs avec le 1 x 3, alors on fait ce qui produit le plus de valeur pour nos usines », explique Alexandre Audet, le directeur des opérations pour BDF industriel. « On produit selon les besoins du marché. »
Créer de la valeur ajoutée à partir des pièces de bois distribuées par Les Bois du Fjord, telle est la philosophie derrière BDF Industriel, une entreprise fondée il y a cinq ans, par Les Bois du Fjord. « À un
moment donné Les Bois du Fjord s’est dit, on vend du bois brut, du bois #3 et plein de produits à faible coût parce qu’on n’a pas le temps de le transformer, note Dany Tremblay, président de BDF Industriel et co-propriétaire de Les Bois du Fjord, avec la famille Girard (scierie Girard) et le Groupe Boisaco. Ça fait qu’on s’est reviré de bord pour construire une usine neuve à Saint-Ambroise. On a commencé à faire une deuxième transformation pour faire des tests et en voyant le potentiel, on a décidé d’investir 7 millions de dollars il y a deux ans ».
Ces investissements ont permis d’installer trois
Alexandre Audet montre le chemin du bois, qui une fois raboté, est refendu pour produire des 1 x 3.
nouvelles lignes de production, soit une ligne de rabotage, une ligne de coupe de précision et une ligne de composantes de palettes. C’est le manufacturier Inotech qui a été sélectionné pour remplir ce mandat clé en main, en travaillant avec ASP Automatisation. « On a choisi Inotech pour sa réputation et parce que l’entreprise pouvait nous faire un projet complet », remarque Dany Tremblay.
« Nous avons produit une usine complète adaptée aux besoins du client, avec une entrée d’usine, un décanteur, un démêleur, une raboteuse et une refendeuse, tous des équipements faits sur mesure, explique Michael Dufour, le directeur des ventes chez Inotech. Les équipements sont en mesure de transformer du 2x3 de 4 pieds jusqu’au 2x6 de 16 pieds, en plus de refendre toutes les largeurs en deux planches de 1po d’épaisseur. » Inotech a aussi fourni un chargeur 1x1, une ébouteuse, un poste de garde, une empileuse et une sortie
de paquet avec presses à paquet et poste d’emballage.
Le projet a été complété en juillet 2022 et à l’heure actuelle, l’usine est en mesure de transformer 40 millions de pmp de bois (sur un chiffre de jour) issus des usines partenaires de Les Bois du Fjord, qui vend annuellement de 300 à 320 millions de pmp.
Les pièces de bois peuvent donc être coupées, rabotées, fendues à différentes tailles pour générer le meilleur profit possible selon les prix du marché.
Le bois brut est maintenant raboté. Les pièces de bois déclassées sont coupées pour enlever les défauts et au besoin refendues pour tirer le maximum de valeur. Même les petits bouts de bois sont valorisés avec la ligne de composantes de palettes.
Par exemple, au lieu de vendre du bois brut à faible coût de revient, BDF Industriel peut obtenir presque le double pour la même quantité de bois une fois raboté. Un 2x4 de qualité #3
Dany Tremblay (à l’arrière) a lancé Les Bois du Fjord pour faire de la vente directe et générer de meilleurs revenus.
La ligne de produits de bois de palette.
peut devenir un produit de colombage ou de qualité 2-m quand avec la coupe de précision en lui enlevant des défauts.
Les opérations de BDF Industriel permettent donc de transformer les excédents de ses usines partenaires. Les opérations sont déjà rentables, souligne Dany Tremblay. « Au lieu de vendre du bois de faible qualité, on le transforme le bois jusqu’au bout pour lui donner plus de valeur », dit-il, ajoutant que les partenaires de Les Bois du Fjord sont aussi très contents de voir cette transformation supplémentaire qui permet de créer davantage de richesse.
La création de valeur ajoutée est un atout important en ce moment alors que les prix du bois ont grandement chuté. Chaque dollar compte et les produits à valeur ajoutée permettent à BDF Industriel et ses partenaires de tirer leur épingle du jeu.
Des projets sont d’ailleurs déjà sur les planches à dessin pour optimiser les opérations de l’usine, qui nécessite encore beaucoup de manutention humaine à l’heure actuelle. « On veut s’améliorer et transformer encore plus de bois », lance
le président. De futurs investissements permettront d’offrir encore plus de flexibilité et de réduire les tâches manuelles.
En ce moment, BDF Industriel emploie 25 personnes et ces emplois seraient majoritairement maintenus malgré de nouveaux investissements, peut-être en
créant un deuxième chiffre de travail.
Le modèle Les Bois du Fjord
Les Bois du Fjord (LBDF) est une entreprise née en 1996. Dany Tremblay s’est allié à Robert Girard et Candide Brisson (Scierie Girard) en 1998 pour mettre en place une entreprise de mise
Alexandre Audet, le superviseur des opérations pour BDF industriel et Michaël Dufour, le directeur des ventes chez Inotech, lors de la visite d’OF.
en marché des produits de bois d’œuvre, avec une spécialisation dans les produits d’ingénierie, comme les fermes de toit, les poutrelles à plancher, les murs préfabriqués, et autre. Le Groupe Boisaco s’est joint au partenariat de LBDF par la suite en 2017.
Les Bois du Fjord a des contrats de
distribution avec sept usines, soit Scierie Girard, Scierie Lac-Saint-Jean, Boisaco, Damabois, Valibois, Bersaco, Boismax en plus de son usine BDF industriel. « On vend tous leurs produits finis sur le marché canadien et américain », explique Dany Tremblay, « On fait de la vente directe pour ramener le plus d’argent
possible aux usines. »
« Les clients sont fiers d’acheter chez nous parce qu’ils comprennent tout l’aspect du travail du regroupement d’entreprises familiales que l’on a mis en place », remarque-t-il, en ajoutant que le côté humain des affaires est primordial.
Ce modèle d’affaires intégré verticalement est unique, et bien qu’il intéresse plusieurs joueurs. « Monter une telle entreprise comme ça, ça ne se fait pas du jour au lendemain », estime Alexandre Audet.
Les Bois du Fjord exploite également deux autres divisions, soit BDF Logistique et BDF Industriel. BDF Logistique est une entreprise qui est responsable de la livraison du bois. Avec une flotte de plus de vingt camions, elle est en mesure de livrer 60% du bois vendu par Les Bois du Fjord, qui marchande plus de 300 millions de pmp par année.
« On peut livrer le lendemain si quelqu’un nous appelle avant 16 heures grâce à une logistique extraordinaire », lance fièrement Dany Tremblay, ajoutant que près de 50 voyages de bois peuvent être livrés chaque jour.
série b
Distributeur pour : Saguenay—Lac-St-Jean, Chibougamau, Côte-Nord, Mauricie, Lanaudière, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalache et Estrie
Dolbeau-Mistassini 2921, boul. Wallberg
Dolbeau-Mistassini, QC 1 888 276.5831
Chicoutimi 1114, rue Manic
Chicoutimi, QC 1 888 543.1115
Saint-Augustin-de-Desmaures 125, rue New York
Saint-Augustin-de-Desmaures, QC OUVERTURE BIENTÔT
L’usine de BDF Industriel.
FORÊT profil
Le Mammoth performe en sol québécois
Le transporteur avec une transmission CVT permet de réduire les coûts au mètre cube.
Dans une fourche située près du km 139, dans le secteur Pêche sur la ZEC des Passes, le transporteur Mammoth est à l’œuvre. Alors que les machines forestières font habituellement beaucoup de bruit, il faut tendre l’oreille pour l’entendre rouler au loin, alors qu’il transporte une lourde charge avoisinant les 25 tonnes.
« Ça ne se compare même pas avec l’Elephant King qu’on avait avant », remarque l’opérateur
du Mammoth, Alexandre Lapointe. Selon ce dernier, le confort, l’ergonomie et la performance atteignent un niveau supérieur.
« Il n’y a presque pas de bruit avec la transmission CVT, dit-il. Avec le body valve séparé, je ne suis pas obligé de lâcher l’hydraulique et je peux continuer de charger en avançant ».
Les économies de carburants sont aussi au rendez-vous depuis que l’entreprise a mis la main sur le deuxième transporteur Mammoth à être livrée en sol québécois. « On roule à 15 litres à l’heure au lieu des 20 à 22 litres avant », soutient Réjean Girard, copropriétaire de l’Entreprise
Le transporteur Mammoth de Ponsse a une capacité de charge de 25 tonnes.
TOUJOURS EN PLEINE FORCE.
La toute nouvelle excavatrice forestière 2956G peut tout affronter dans la forêt et est offerte en configurations chargeur de grumes et abatteuse.
Plus productive
L’augmentation de la puissance et du débit hydraulique permet une efficacité et une rapidité accrues au chargement des camions.
Plus polyvalente
Le poids opérationnel sans accessoires, inférieur à 90 000 lb, facilite le transport et accélère la mobilité de la machine. Plus de soutien
Soutenu par Brandt : l’équipe d’assistance la mieux formée au monde, disponible en tout temps pour vous garder au travail.
forestière Lemieux et Girard, avec sa femme Cathy Lemieux et son fils Andy. Autrement dit, cette nouvelle acquisition permet de réduire le coût par mètre cube de bois récolté.
Alexandre Lapointe a pris les commandes du transporteur Mammoth le 31 janvier 2023 et il ne veut plus retourner à une autre machine. « La machine n’est vraiment pas bruyante et elle est très confortable », dit-il, ajoutant que le frein Jacob permet de descendre les côtes sans crainte. La configuration de la machine facilite aussi la maintenance, soutient le mécanicien Nicolas Pedneault.
Étant donné que les conditions de récolte sont plus rudes au Québec qu’en Finlande, plusieurs protections ont été ajoutées sur la machine pour éviter les bris.
En plus de transporter plus de bois, le transporteur Mammoth est doté d’une transmission CVT (continuously variable transmission ou boîte de vitesse à variation continue), une nouveauté pour les transporteurs. Cette fonction permet d’avoir une force de traction encore plus pratique surtout sur longues distances, selon le manufacturier. Le Mammoth est également doté d’un moteur MercedesBenz de niveau V avec un couple élevé et de faibles émissions. Sur le transporteur, on retrouvait des pneus Nokiam et des chenilles de traction Suprême, selon la préférence de l’entreprise.
Pour manier le bois, on retrouve le chargeur K121 de Ponsse, avec un circuit
hydraulique solide et des boyaux cachés dans la grue, ce qui permet d’éviter de nombreux bris, estime Alexandre Lapointe, surnommé Feutrine, un nom qui a par ailleurs été inscrit sur la machine qu’il opère.
Pour Réjean Girard, cette petite attention, d’inscrire le nom des opérateurs sur les machines, démontrent le respect et l’importance qu’ils ont pour la santé de l’entreprise, qui compte 10 employés. « On offre aussi une partie de bonus que l’on reçoit », remarque le propriétaire qui bûche pour Arbec. Avec une belle entente, le taux de roulement est très faible et la bonne entente se fait sentir sur le chantier. Avec Andy Girard, 32 ans, qui est actionnaire depuis quelques années, l’avenir de l’entreprise est assuré. « Je suis fier de l’entreprise
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que j’ai bâtie », dit-il, heureux de voir la relève familiale prendre le flambeau. Depuis deux ans, ce dernier travaille presque exclusivement au garage situé à Labrecque, laissant son garçon gérer les chantiers en forêt.
C’est le fournisseur Hydromec qui a assuré la vente et le service pour les produits Ponsse. « On a un excellent service et ils ont un énorme inventaire de pièces, ce qui fait toute la différence », remarque Réjean Girard.
GROSSIR LES OPÉRATIONS
Lors de la visite d’Opérations forestières, l’entreprise forestière Lemieux et Girard travaillait avec deux abatteuses multifonctionnelles Eltec, mais une troisième machine similaire, une 277, était sur le point d’être livrée pour
augmenter la capacité de production. « Dans le petit bois, on manquait parfois de bois à sortir et les transporteurs étaient arrêtés quelques heures », soutient Réjean Girard.
C’est pour éviter ce genre de situation que l’entreprise a investi dans une nouvelle bûcheuse et un plus gros transporteur. Un nouvel opérateur est en formation en ce moment pour pourvoir
le nouveau poste. Selon les besoins, les opérateurs des deux transporteurs sont aussi en mesure de bûcher s’il manque de bois à transporter.
Avec cette flotte renouvelée, Réjean Girard estime que le volume de bois récolté devrait passer de près de 60 000 mètres cubes à plus de 80 000 mètres cubes… selon le type de forêt qu’il devra couper.
C’est donc pour transporter plus de bois plus efficacement que l’entreprise a décidé d’investir dans un transporteur 25 tonnes de Ponsse. « Ça va nous permettre d’avoir plus de capacité », souligne Réjean Girard, vantant au passage la rapidité de déplacement accrue.
MAGASINER EN FORÊT
Nicolas Simard, copropriétaire de Forestiers Multi-Sim était également présent lors de la visite sur le terrain, car il venait voir le transporteur Mammoth à l’œuvre pour voir si la machine pouvait répondre à ses besoins. « C’est vraiment doux comme conduite et l’ergonomie est impressionnante », a-t-il commenté après avoir fait un tour dans la machine. L’homme, qui était à la recherche d’un transporteur de 25 tonnes et habitués des produits Tigercat, dernier était convaincu que ses opérateurs apprécieraient grandement la conduite. Lors de mettre sous presse, la décision n’était pas encore prise, car les délais de livraison devaient également être évalués avant de prendre la décision finale.
PONSSE COBRA
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Dolbeau-Mistassini
Chicoutimi
Le transporteur Mammoth à l’avant et l’Elephant King à l’arrière-plan.
TECHNOLOGIE
séchage
SÉCHER AVEC DES ALGORITHMES
Algorex est un nouveau joueur dans l’écosystème numérique de la transformation du bois.
L’industrie forestière est actuellement confrontée à de grands défis : non seulement subit-elle une pénurie de main d’œuvre, mais elle doit également composer avec la perte d’expertise que cette situation peut entraîner.
C’est à partir de ce constat que l’entreprise Algorex (nom formé des mots algorithme + expertise) a élaboré une solution tant efficace qu’essentielle : un expert virtuel qui surveille les procédés de transformation et qui détecte les anomalies en temps réel, comme un expert en
chair et en os le ferait en entreprise.
C’EST QUOI, ALGOREX?
Algorex une entreprise née d’un partenariat entre FPInnovations et SPN Consultants, qui ont uni leur expertise respective pour créer une nouvelle entité qui s’est donnée la mission suivante : « Aider nos clients à atteindre des performances optimales à leurs usines en leur donnant accès aux dernières avancées technologiques et d’expertise de procédé ».
Le premier service offert, appelé KMS 360, est lié au procédé de séchage du bois. Lorsqu’on demande à Francis Charette, président-directeur général d’Algorex, comment décrire les services offerts par son entreprise, il en parle comme de l’aboutissement de grands efforts en R et D pour en arriver à convertir le cerveau des plus grands chercheurs en séchage
de FPInnovations en algorithmes de surveillance en continu. « KMS 360 agit comme un système qui surveille 24/7 les opérations de séchage afin d’y détecter des anomalies, de les notifier (ainsi que leurs causes) et de proposer ses recommandations aux usines clientes de l’entreprise », dit-il.
DÉMOCRATISER L’EXPERTISE AU
SEIN DE L’INDUSTRIE
Un service comme KMS 360 est un outil idéal pour démocratiser des expertises nichées comme les connaissances en procédé de séchage. C’est également un outil pédagogique puissant pour appuyer le personnel de l’usine avec un accès sans précédent et en continu à des experts en séchage, car en plus de l’expert virtuel (algorithme), on donne également accès à une équipe d’analystes qui examinent sans cesse les données des séchoirs sous surveillance et des experts en séchage qui apportent un soutien à l’équipe lors de cas plus complexes. C’est un mariage parfait entre la technologie et l’humain.
Il est possible de connaître toutes les données en lien avec le séchage à même son téléphone intelligent.
UNE LONGUEUR D’AVANCE POUR DÉTECTER LES PROBLÈMES AU SÉCHAGE
C’est un fait connu qu’on ne peut pas améliorer la qualité du bois d’œuvre lors de l’opération de séchage; toutefois, on peut la dégrader si les opérations ne sont pas bien exécutées ou si des problèmes mécaniques ou de capteurs surviennent dans le séchoir. Même si le système de contrôle du séchoir est automatisé en fonction d’un arrêt sur le temps ou sur les lectures des plaques d’humidité, l’opérateur du séchoir a beaucoup de décisions à prendre pour s’assurer que le procédé sera optimal. Comme la plupart des opérateurs de séchoir ont de
nombreuses tâches connexes à accomplir durant un quart de travail, cela ne leur permet pas de prendre beaucoup de temps pour faire l’analyse des données des lots en cours de séchage. C’est là qu’entrent en jeu la technologie et le savoir-faire d’Algorex. Grâce à ses algorithmes et à son application mobile, l’opérateur sera averti aussitôt qu’une anomalie est détectée, peu importe où il se trouve à l’usine (et même ailleurs), et il pourra corriger la situation grâce aux recommandations fournies pour chacune des détections.
COMPLEXITÉ LIÉE AUX DONNÉES : ON EN FAIT NOTRE AFFAIRE
Lorsqu’Algorex implante son service KMS 360 de surveillance et d’optimisation du séchage, il prend également en charge la complexité liée à la connexion de son service aux données de production et d’opération de l’usine. Les experts d’Algorex s’assurent de réduire au maximum le temps requis par le client pour la phase de mise en application du service. Algorex et ses partenaires possèdent toute l’expertise requise pour aller chercher et récupérer l’information dans les bases de données-usines ou dans les automates programmable des séchoirs, et ce, avec les meilleures pratiques en termes de cybersécurité.
UNE ENTREPRISE EN FORTE CROISSANCE
Algorex vit actuellement une forte croissance grâce à un service qui répond vraiment aux besoins de l’industrie du sciage. Sa plateforme technologique lui permet de croître rapidement et de conserver une qualité de service sans égale pour chacun de ses clients, qu’il soit grand ou petit.
L’avenir de l’industrie forestière passe inévitablement par l’adoption de nouvelles technologies et par une connectivité accrue, deux éléments qui lui permettront de s’adapter, de réagir rapidement et d’éviter les pertes de rentabilité liées aux arrêts de production coûteux. Une fois cette première phase bien maîtrisée, Algorex entend poursuivre son travail de développement, cette fois pour aider d’autres procédés industriels du secteur forestier. Un grand objectif, mais dont l’industrie forestière pourra tirer profit.
NE JURER QUE PAR LE MEILLEUR
FARMA T14 G2 est une remorque solide de type porteur conçue pour répondre à vos exigences en ce qui a trait à la productivité, l’efficacité et la conception. La position abaissée de la tourelle offre au conducteur une excellente vue depuis le tracteur. Grâce à son centre de gravité plus bas et à ses roues 600/50-22,5, la remorque bénéficie d’une excellente tenue au sol même lorsque la grue est entièrement déployée. La remorque est dotée d’un système de rail repliable, d’une extension hydraulique sur le dernier support et d’élargisseurs de poteau. Personnalisez votre T14 G2 selon vos préférences en matière de solutions de grues et de valves. Faites votre choix entre un entraînement Robson 4 roues motrices et un entraînement par moyeu Black Bruin.
À LIRE SUR NOTRE SITE WEB
Que sait ChatGPT des entrepreneurs forestiers?
Une réflexion portée par le Luc LeBel, professeur d’opérations forestières, Université Laval, qui a testé les connaissances de l’intelligence artificielle. https://tinyurl.com/3wca66f7
Le marché du bois devrait rebondir en 2024
Les experts présents lors du Congrès de Montréal sur le bois estiment que le marché du bois rebondira en 2024. Il pourrait même exploser à nouveau.
https://tinyurl.com/5ynv33n3
L’aménagement écosystémique des forêts, ça marche
Un reportage de Maxime Bilodeau, alors que les experts ont dressé le bilan du régime forestier mis en place il y a 10 ans lors du Carrefour forêts 2023, en avril dernier. https://tinyurl.com/37c9j7pa
Une pépinière de 42 M$ en vue à Roberval
Des entrepreneurs de Mashteuiatsh veulent devenir les leaders mondiaux de production de plants forestiers.
La famille Arias, de Mashteuiatsh, souhaite développer un projet de pépinière forestière de 42 millions de dollars à Roberval. En regroupant une vingtaine de technologies de pointe, le projet serait unique au monde.
À terme, les investissements totaux sont évalués à 42 millions de dollars pour la construction d’un complexe intégré et automatisé de plants forestiers avec une capacité de production forestière de 42 635 mètres carrés. Sur cette superficie, qui représente 14,3 % de la capacité de production totale du Québec, on retrouvera 17 635 mètres carrés de production intérieure répartis dans 22 serres, ainsi que 25 000 mètres carrés à l’extérieur. La pépinière Tshitassinu serait ainsi la deuxième plus grosse pépinière au Québec.
Selon la grosseur des plants produits, les promoteurs évaluent la production annuelle de 10 à 15 millions de plants.
Besoin de main d’œuvre?
Vous pensez immigration pour combler vos postes vacants?
ÉQUIPE DE RECRUTEURS
Recrutement de main-d’œuvre francophone au Sénégal
OPINION le dernier mot
Développer les compétences chez les Premières nations
Formabois s’allie aux communautés autochtones pour augmenter les compétences et l’employabilité
De Manawan à Pessamit, en passant par Mashteuiatsh et Wemotaci, Formabois, développe depuis plus de cinq ans des liens privilégiés avec différentes communautés autochtones pour augmenter les compétences et les qualifications des membres. Des liens qui ont mené à la réussite de plusieurs projets concrets de formation.
« Comme Comité sectoriel de main-d’œuvre, nous avons notamment le mandat de concertation et de développement des compétences des travailleurs de la transformation du bois, afin de répondre aux besoins des usines. C’était donc naturel pour nous de tisser des liens avec les communautés autochtones présentes au cœur des régions forestières », affirme Réjean St-Arnaud, directeur général de Formabois.
En 2021-2022, Formabois a diffusé, grâce au partenariat avec le Centre de formation professionnelle de Dolbeau et le Groupe Rémabec un cours en opération d’équipements de production qui menait à l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles (DEP) pour huit membres de la communauté attikamek de Wemotaci, en Mauricie. Les huit opérateurs pourront pourvoir les postes de la nouvelle usine qui entrera en opération sur la communauté l’automne prochain.
DÉJÀ UN SUCCÈS – En parallèle, Formabois collabore depuis deux ans avec le Service aux entreprises (SAE) du Pays-des-Bleuets et un centre spécialisé en conception de matériel pédagogique, le CEMEQ, pour le développement d’une nouvelle formation reconnue par le ministère de l’Éducation pour les journaliers du secteur. L’attestation d’études professionnelles (AEP) en transformation des bois de 450 heures qui s’adresse à la fois aux étudiants allochtones et autochtones a commencé à faire des petits.
Le premier diplômé de cette toute nouvelle formation est un membre de la communauté de Manawan dans Lanaudière qui travaille à la Scierie St-Michel de Saint-Michel-des-Saints. Une cohorte est d’ailleurs en cours à Saint-Michel-des-Saints avec plusieurs membres de Manawan.
À Mashteuiatsh, au Lac-Saint-Jean, la première cohorte d’un nouvel AEP en transformation des bois composée exclusivement d’étudiants travailleurs de la communauté est en cours depuis le 17 avril dernier pour combler les besoins de deux usines de la communauté, Ilnu transforme et Sciages GP. Pour Réjean St-Arnaud, tous ces projets « permettront aux participants de contribuer au développement de leur communauté et d’un secteur innovant, vert et technologique ! »
UNE COLLABORATION EXEMPLAIRE –Parmi les alliés qui ont permis de développer des liens plus étroits avec les communautés, il importe de souligner la contribution de la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec (CDRHPNQ) et les agents d’accompagnement main-d’œuvre et employabilité (DMO) au sein des communautés.
« Formabois ne pourrait monter seule des projets, avec les centres de formation. Ces alliances avec cette organisation spécialisée en ressources humaines autochtones et les DMO locales sont donc essentielles et elles permettent de poursuivre le partenariat une fois le projet terminé », explique monsieur St-Arnaud.
DES POSSIBILITÉS INFINIES – En plus des formations offertes aux journaliers de production et aux opérateurs, Formabois développe et diffuse des formations dans tous les métiers liés à la transformation du bois.
« Mécanique industrielle, affûtage, mécanique de machines fixes, conduite de chargeuse dans une cour d’usine, etc. ; nous avons un répertoire complet de formations destinées aux travailleurs du secteur (https:// formabois.ca/formations/). Les liens que nous avons développés avec les communautés, basés sur l’écoute, le respect et l’intégrité sont le prélude d’autres belles collaborations », conclut le DG de Formabois, qui invite toute entreprise intéressée par la formation de ses travailleurs à contacter un membre de son équipe, via le nouveau site web de l’organisation formabois.ca.
VINCENT rochette chargé de projets
Stable et puissant avec des essieux de bogie extrêmement résistants, le 1085C est un porteur de 25 tonnes parfaitement adapté à expédition de haute production en terrain extrême.