Ingenieur jdi 121

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Belgique - België P.P. CHARLEROI X BC 1781

`Mensuel - Mai 2009 - Bureau de dépôt : CHARLEROI X

Photo : La Nébuleuse du Crabe, source : NASA/STScI

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FABI-Télévie 2009

Téléscopes Galileo SRBA Bras spiraux

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Edito Le Journal des Ingénieurs Mensuel N°121 Mai 2009

Rue Hobbema 2 - 1000 Bruxelles Tél. 02 734 75 10 - Fax 02 734 53 15 info@fabi.be - www.fabi.be ÉDITEUR Ir. Maximilien Le Begge Tous droits réservés. Reproduction et diffusion interdite par quelque moyen que ce soit, sans autorisation préalable écrite de l’éditeur. Les textes et illustrations sont publiés sous la responsabilité de leur auteur. COMITÉ DE RÉDACTION Ir. Maximilien Le Begge (rédacteur en chef) Pascal-Pierre Delizée (secrétaire de rédaction) Marie Montes (coordination) RÉDACTION Philippe Crêteur Pascal Delizée Ir. Olgan Durieux Ir. Vincent Gobbe Ir. Jean Lambelé Ir. Christian Legrand Ir. Régine Merz Ir. Alison Vincent AVEC LA COLLABORATION DE : Dr Ir. Yaël Nazé, Ir. Benoît Bidaine, Dr René Dejaiffe Dr Alex Lobel & Dr Ronny Blomme Tirage : 10 000 ex. Distribution : personnalisée Édition : mensuelle, sauf janvier, juillet et août Format : 210 x 297 mm full quadri

À l’heure où j’écris mon dernier éditorial en tant que président, vous le lirez alors que notre nouveau président Luc Minne aura pris sa fonction depuis l’assemblée générale du 25 avril 2009. Dorénavant, ce sera lui qui prendra la plume pour nous donner un avis sur tout ce qui concerne nos membres, soit en tant qu’ingénieur, soit en tant que citoyen du monde. Mon intention n’est pas d’écrire un testament, mais simplement de rappeler mes convictions concernant la FABI et les Associations d’Écoles. Le monde des ingénieurs se doit d’être représenté de façon visible par une fédération forte capable de défendre la profession efficacement auprès des autorités politiques et du monde des entreprises. De par l’histoire et la volonté des ingénieurs, la FABI est une fédération d’associations. Cette fédération ne pourra être solide que si elle est

basée sur des associations fortes et il n’est aucunement question que le développement des unes se fasse au détriment de l’autre et réciproquement. Ces deux types d’organisation se doivent d’être complémentaires et s’aider mutuellement pour assurer leur survie et leur succès. Sachant tous les efforts faits par toutes les associations pour lutter contre la diminution du nombre de leurs membres, il me reste à faire un appel à tous nos membres pour qu’ils adoptent une attitude proactive pour convaincre tous les ingénieurs, jeunes et moins jeunes, de faire partie de leur association d’école. Leur rappeler le pourquoi d’une association : perpétuer l’image et le renom de l’ingénieur civil et du bioingénieur belge dans notre pays et à l’étranger, faire partie d’un réseau au rayonnement multidisciplinaire et promouvoir l’esprit de solidarité. J’espère de tout coeur que mon appel ne sera pas vain et que les prochaines années connaîtront à nouveau la croissance du nombre de membres et que les associations et la FABI pourront assumer leur rôle avec toujours plus d’efficacité. Ir. Charles Médart, Président

Sommaire

Édito Téléscopes

P. 3 P. 4

Téléscopes d’aujourd’hui...

Galileo

P. 9

Une boussole spatiale européenne réglée par des ingénieurs belges

SRBA

P. 12 La Société Royale belge d’Astronomie, de Météorologie et de Physique du Globe

Recherche

P. 14

Bras spiraux enveloppant des étoiles super-massives Dans notre supplément «Ingénieurs Magazine» PRODUCTION MARKETING - PUBLICITE ABONNEMENTS SOCIÉTÉ Abonnement 9 N° par an : 50€ HTVA Contact : Lydia De Lutis DEADLINE POUR MATERIEL PUBLICITAIRE : le 15 de chaque mois précédant la date d’édition Route de Mons 27e - 6000 Charleroi Tél. +32 71 31 50 00 Fax +32 71 32 74 19 mkt@delta7.be

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Édito

P. 21

Quand le GSM rencontre nos loisirs

Innovation

P. 24

Quand l’électronique se met au service des motards

MailView FABI-Télévie High level jobs : offres et demandes

P. 26 P. 29 P. 30

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Le Journal des Ingénieurs n°121 - Mai 2009 – 3


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éléscopes

Télescopes d’aujourd’hui... Par Dr Ir. Yaël Nazé Le contenu de cet article est publié avec l’aimable autorisation de la revue mensuelle « l’Astronomie » de la Société Astronomique de France (SAF).

Cela fait 400 ans que les astronomes utilisent des instruments optiques pour observer le ciel. Bien sûr, les télescopes n’ont pas changé de principe : il s’agit toujours d’utiliser une mince pellicule réfléchissante pour capter le plus de lumière possible en provenance des astres. Cependant, beaucoup de choses ont évolué ces vingt dernières années. À quoi ressemble donc l’instrumentation professionnelle d’aujourd’hui ? 1. Miroir, mon beau miroir

Figure 1 : Le moule ayant servi à construire le miroir du LBT © Mirror Lab

Le cœur d’un télescope est son miroir, que l’on désire bien sûr le plus grand possible. Cependant, cela implique souvent une masse énorme, et à la fin du 20e siècle, on s’est ingénié à trouver des moyens de réduire leur masse. Première solution : les miroirs alvéolés Imaginée par Lord Rosse au 19e siècle mais seulement mise en œuvre pour la première fois pour le télescope du Mont Palomar, cette solution implique de garder un miroir épais de manière à assurer sa rigidité mais en «creusant» l’arrière pour diminuer la masse totale. Le plus simple pour construire ce type de miroir est d’utiliser un moule structuré dans lequel on vient couler du verre liquide. Les deux miroirs du LBT (8,4 m, Arizona) sont de ce type (figure 1). Deuxième possibilité : les miroirs ménisques Que faire pour diminuer la masse ? C’est simple : affiner le miroir ! Évidemment, cela a une conséquence : le miroir n’est plus rigide ! Qu’à cela ne tienne, il suffit d’ajouter un système d’optique active pour soutenir le miroir et s’assurer qu’il garde une forme parfaite en toute circonstance. Trois étapes sont indispensables : tout d’abord, prélever un peu de la lumière incidente, ensuite l’analyser par ordinateur, et enfin, faire bouger de petits pistons situés sous le miroir (les actuateurs) pour corriger les défauts détectés. Il faut recommencer le tout 30 fois par seconde au maximum. Un tel système a été choisi par les Européens pour le NTT et les VLTs (figure 2). Troisième possibilité : les miroirs segmentés Tant qu’à diminuer la masse du miroir, pourquoi ne pas le couper en morceaux ? Il suffit ensuite de combiner les « petits » miroirs (appelés segments) pour en faire un « grand » ! L’idée, simple, est en l’air depuis

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Figure 2 : Le support du miroir primaire du VLT avec ses 150 actuateurs disposés en anneaux concentriques © ESO

longtemps, mais la réalisation pratique a exigé l’avènement d’ordinateurs puissants. En effet, les segments étant des portions d’un hyperboloïde, ellipsoïde, ou paraboloïde, ils sont impossibles à polir « à la main » et requièrent des logiciels de polissage très complexes. D’autre part, il faut ici aussi utiliser le principe de l’optique active pour assurer un bon alignement des segments entre eux. Ce type de miroir a déjà été utilisé pour construire les deux Keck, le HET, et le SALT ; ce sera probablement aussi la solution pour obtenir des télescopes dépassant la taille de 10 m de dia-

Figure 3 : Le miroir du HET en construction, avec un des techniciens en bas pour donner l’échelle… © HET


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éléscopes

mètre, comme le montrent les projets du TMT ou du E-ELT (figure 3). Enfin, signalons que les segments ne sont parfois pas jointifs, soit il s’agit de miroirs séparés sur une même monture (figure 4), soit il s’agit carrément de télescopes séparés dont on combine les faisceaux lumineux (c’est la solution de l’interférométrie, qui demanderait un article à elle seule). Figure 4 : Le Giant Magellan Telescope sera composé de 7 miroirs de plus de 8 m de diamètre © GMTO

car monture et dôme ont été repensés ces dernières années. Tout d’abord, pour éviter le porte-à-faux, on a préféré utiliser une monture altazimutale. Dans cette configuration, le télescope peut bouger sur deux axes, l’un vertical et l’autre horizontal (en résumé : les deux mouvements possibles sont « haut/bas » et « droite/gauche »). L’ensemble 2. Environnement et est plus stable mécaniquement mais exige un accessoires pilotage par ordinateur, ce qui explique sa e Un télescope, c’est avant tout un miroir, mise en place à la fin du 20 siècle seulement (figure 6). certes, mais encore faut-il sertir ce bijou dans un écrin digne de ce nom. Passons en revue Ensuite, le dôme a rétréci les quelques « accessoires » indispensables et perdu ses rondeurs aux télescopes modernes. Il n’est plus imagi- enfantines.Vu sa disposition nable de nos jours de construire un observa- « de guingois », une montoire dans une ville comme Paris. ture à l’ancienne avait L’astronome recherche aujourd’hui de besoin de beaucoup de « bons » sites ; « bon » voulant dire possé- place pour que le télescope dant à la fois une faible couverture nua- puisse bouger dans toutes geuse, une faible pollution lumineuse, le les directions. Avec une moins de vapeur d’eau dans l’air, et une atmo- monture alt-az, l’espace sphère calme1. On trouve ce type de condi- requis est moins importions dans les régions arides en altitude, et les tant, et l’on peut réduire la meilleurs sites terrestres sont donc le désert taille du dôme sans comd’Atacama (Chili), le Mauna Kea (Hawaï) et plexe. Il faut dire que les l’Antarctique (figure 5). Il existe mieux grands dômes traditionnels encore : l’espace, sans atmosphère, plus de (la coupole du Palomar est problèmes, mais cela coûte souvent plus cher aussi grande que le d’envoyer un télescope dans l’espace que de Panthéon !) présentaient tenter de combattre l’atmosphère depuis le un inconvénient majeur : la sol (voir plus loin). turbulence. L’énorme volume d’air, prisonnier de Pour qui a déjà visité un observatoire « tradila coupole, bougeait tionnel », l’image d’Épinal est celle-ci : un télescope posé de guingois, dans un énorme constamment, diminuant la dôme hémisphérique. Un observatoire se qualité des images obtedevrait donc de ressembler à une champi- nues. Les dômes actuels, en gnonnière. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, plus d’être de taille réduite, comportent des volets ouverts la nuit et une cliFigure 5 : L’observatoire Gemini Sud matisation de jour pour assurer une turbudans les Andes chiliennes © Gemini Observatory/AURA lence réduite (figure 7). Pour terminer, rappelons que les astronomes ont été les pionniers en matière de détecteur électronique. Les CCDs que l’on trouve dans nos GSM ou nos appareils photos étaient déjà utilisés dans les années quatre-vingt dans les observatoires : plus question d’envisager un instrument sans un tel détecteur, rapide et très efficace !

Figure 6 : Lunette astronomique montée sur une monture équatoriale allemande (photo de gauche) et sur une monture altazimutale (photo de droite)

Figure 7 : Le NTT, télescope européen, fut un pionnier à de nombreux points de vue : il possède un miroir-ménisque (associé au premier essai d’optique active), une monture alt-az, ainsi qu’un dôme petit et aéré. © ESO/C.Madsen

1 L’accessibilité n’est plus un critère primordial, car elle ne constitue plus un problème insurmontable de nos jours.

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éléscopes X, le miroir prend alors une forme de tonNouveau miroir, nouveau dôme, nouvelle neau. Le seul inconvénient de cette technique monture et nouveau détecteur. Que deman- est le faible nombre de rayons X réfléchis, der de plus ? En théorie, un télescope de c’est pourquoi on doit multiplier les miroirs, 10 m de diamètre, comme les géants actuels, en emboîtant les tonneaux les uns dans les devrait présenter une résolution cent fois autres (figures 11 et 12). Ainsi, le télescope plus grande que celle de la lunette de Galilée de Chandra comporte quatre tonneaux, tan(10 cm de diamètre). Il n’en est rien : dans un dis que chacun des trois télescopes d’XMMsite de qualité moyenne, les deux instruments Newton en dénombre 58 (!). montreront des taches-étoiles de la même Dans les ondes radio, certains télescopes taille ! En effet, les couches de l’atmosphère sont simplement des antennes, alors que bougent en permanence et deux cellules d’air d’autres arborent à première vue la forme voisines auront alors des densités et des tem- traditionnelle d’un télescope. Il faut cepenpératures légèrement différentes : elles dant y regarder de près : le « miroir » est ici dévient alors les rayons lumineux dans des souvent un simple grillage ! Cela s’explique directions légèrement différentes également par le fait que les surfaces optiques doivent (figure 8). Cet effet provoque la scintillation atteindre une précision d’une fraction de la des étoiles que nous observons à l’oeil nu et longueur d’onde : dans le domaine visible, fait que l’image d’une étoile enregistrée par celle-ci ne vaut que 0,5 microns et il faut un grand télescope est une « grosse » tache. donc polir les miroirs très précisément. Dans Mis à part surmonter l’atmosphère, soit aller le domaine radio, par contre, on utilise des dans l’espace, que peut-on faire ? Simple : il ondes centimétriques, voire kilométriques, la suffit de « corriger » la déformation due à l’atmosphère, c’est le principe de l’optique adaptative. Ce système repose sur le même principe que l’optique active, avec trois différences importantes : la correction est ici plus rapide (jusqu’à mille fois par seconde), l’amplitude des déformations est plus petite, et le champ corrigé est limité. Vu la vitesse des corrections, l’optique adaptative ne Figure 11 : Les télescopes X doivent faire ricocher les rayons X, qui s’applique pas au miroir principal traverseraient sans vergogne les miroirs « classiques ». : on ajoute en fait un miroir spéIl s’agit souvent de télescopes de type « Wolter » – les rayons X s’y réfléchissent deux fois avant de focaliser sur le détecteur. © ESA cialement conçu pour se déformer facilement. La correction n’est évidemment pas parfaite, mais elle pro- précision de la surface est donc bien moins voque une incroyable amélioration des critique et de simples grillages constituent, images (figures 9 et 10). alors, une bonne solution. Notons qu’on cherche encore à construire les premiers télescopes ou lunettes gamma ! C’est le pro4. Au-delà de l’arc-en-ciel chain défi de nos ingénieurs-opticiens, avec la Avec le 20e siècle, l’astronome s’est parfois construction de super-télescopes de pluécarté des instruments décrits ci-dessus. En sieurs dizaines de mètres de diamètre. effet, on étudie aujourd’hui tant la lumière visible que les composantes lumineuses invi- Pour en savoir plus, consultez « Histoire du sibles, ondes radio, infrarouge, ultraviolet, téléscope » Vuibert, janvier 2009 rayons X ou gamma2. Si les télescopes UV et IR ressemblent assez à leurs confrères « habituels », à quelques détails près3, ce n’est pas le cas des autres. Ainsi, en rayons X, les miroirs de télescopes ont une forme de tonneau (!). Comment estce possible ? Tout simplement parce que les rayons X sont si énergétiques qu’ils traversent les miroirs traditionnels. Pour les réfléchir, il faut « feinter » : un caillou coulera si on le laisse simplement tomber, mais il peut rebondir sur l’eau lorsqu’on lui fait faire des ricochets. Il en va de même pour les rayons X en termes scientifiques, « les faire ricoFigure 12 : L’un des télescopes du satellite cher » se traduit par « utiliser l’incidence XMM-Newton – on voit ici les 58 « miroirstonneaux » emboîtés © ESA, Image courtesy rasante » ; et pour le faire dans toutes les of Dornier Satellitensysteme GmbH and ESA directions, de manière à focaliser les rayons

3. Gueule d’atmosphère...

Figure 8 : Déformation provoquée par l’atmosphère © Gemini

Figure 9 : Principe de l’optique adaptative : on insère dans le trajet de la lumière un miroir déformable auquel on impose la déformation contraire de celle provoquée par l’atmosphère à la sortie, l’onde lumineuse est de nouveau quasi parfaite.

Figure 10 : En haut : deux images de Io prises avec et sans optique adaptative (Keck, bande K, 2,2 µm) En bas : deux images de Neptune prises avec et sans optique adaptative © Lick

Pour en savoir plus, consultez « Les couleurs de l'Univers » (Belin). 3 On améliore la réflectivité des télescopes UV en ajoutant des couches de sels (comme le carbure de silicium) sur le miroir, et l'on améliore la sensibilité des télescopes IR en les plongeant dans des bains d'hélium liquide. 2

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éléscopes

Comment ça marche ? Les instruments astronomiques se séparent en deux types principaux : les lunettes et les télescopes . Ils ont deux fonctions principales : récolter la lumière et préciser les détails. Comparons à notre propre instrument optique, l’oeil. Notre oeil récolte la lumière grâce à la pupille, qui n’a au maximum que 6 mm de diamètre ; un télescope de 6 m de diamètre possède une surface un million de fois plus grande et, à durée d’exposition égale, il permet donc de voir des objets un million de fois plus faibles ! D’autre part, plus un instrument a un grand diamètre, plus il peut voir des détails fins, à moins que l’atmosphère ne l’en empêche (cf. plus haut). La relation théorique est simple : si l’on double le diamètre, on verra des détails deux fois plus fins. 4

Lunette Fig. 13a

Fig. 13b

Figure 13 : Lentilles convergente et divergente, avec indication du foyer

Les lunettes sont composées de deux lentilles principales : celle qui est tournée vers le ciel et vers le lequel on tourne l’oeil est l’objectif, celle (ou celles) à laquelle on colle l’œil constitue l’oculaire. Chaque lentille est un morceau de verre taillé de manière à faire converger ou diverger les rayons lumineux (figure 13). Pour un objet infiniment éloigné, les rayons lumineux sont tous parallèles entre eux et la focale représente la distance entre la lentille et le point de convergence des rayons, baptisé foyer. Pour une lentille convergente, le foyer est bien réel, pour une lentille divergente, on le trouve en prolongeant vers l’arrière les rayons sortants. Pour faire une lunette, il suffit de faire coïncider les foyers de l’objectif et de l’oculaire. La lunette dite « de Galilée » se compose d’un objectif convergent et d’un oculaire divergent, tandis que la lunette astronomique « classique », imaginée par Kepler, comporte deux lentilles convergentes. Aujourd’hui, les lunettes ne sont plus guère utilisées, principalement en raison de multiples difficultés techniques : le verre absorbe la lumière et ce d’autant plus qu’il est épais (et donc la lentille-objectif convergente grande), les Fig. 14a Fig. 14b lourdes lentilles ne sont tenues que par les bords et les tubes sont longs, ce qui entraîne des déformations mécaniques. Les plus grandes, construites à la fin du 19e siècle (Lick,Yerkes, Paris), avaient un mètre environ de diamètre. Figure 14 : Lunettes de Galilée et de Kepler © STScl

Télescope À la place de lentilles convergentes ou divergentes, on peut utiliser des miroirs concaves ou convexes. Les télescopes en comportent souvent deux : le miroir primaire (qui récolte la lumière) et le miroir secondaire (qui la renvoie vers l’observateur, à l’arrière). Les combinaisons de miroirs existent en trois types principaux : Newton, Cassegrain et Gregory. Le plus compact est l’arrangement Cassegrain, qui a été amélioré encore au début du 20e siècle pour améliorer encore ses qualités optiques : c’est cette configuration, dite de Ritchey-Chrétien, qui est la plus utilisée aujourd’hui.

Figure 15 : Le télescope de Newton comporte un miroir primaire paraboloïdal et un miroir secondaire plan qui renvoie les rayons sur le côté ; les télescopes Cassegrain et Gregory utilisent, eux, un miroir secondaire respectivement convexe et concave.

Pour en savoir plus, consultez « Histoire du télescope », Vuibert, janvier 2009 4

Il faut noter que les anglophones utilisent « telescopes » pour les deux instruments.

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Dr Ir.Yaël Nazé est astronome FNRS à l’ULg. Elle déploie une intense activité scientifique dans deux grands domaines : la recherche et la diffusion des sciences. Ses deux livres, « Les couleurs de l’Univers » et « L’astronomie au féminin », dont le Journal des Ingénieurs nous avait parlé dans son numéro 108 de décembre 2007, ont reçu plusieurs prix de vulgarisation. Ils viennent d’être réédités. Son dernier ouvrage, « L’histoire du télescope », est sorti de presse au mois de janvier dernier (Ed. Vuibert). Un second livre, « L’astronomie des anciens », vient de sortir en avril (Ed. Belin). Et ce n’est pas fini, dans le cadre de l’Année Internationale de l’Astronomie, elle a publié un « Cahier d’exploration du ciel », édité en mars 2009 par Réjouisciences (ULg), destiné aux plus jeunes.

Photo : Yves Nevens – www.nevens.be

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éléscopes

Cahier d’exploration du ciel (Réjouisciences – ULg Tel. : 04 366 96 96 E-mail : sciences@ulg.ac.be Site web : www.ulg.ac.be/sciences)

Ce cahier vous emmène à la découverte de notre Univers. Vous y voyagerez dans le temps et l’espace, comprendrez le pourquoi des saisons sur Terre et des phases de la Lune, explorerez notre Système solaire et la voûte céleste constellée d’étoiles, et lancerez finalement des fusées ! Les notions astronomiques de base sont expliquées grâce à un texte clair, des images vivantes, et surtout, via une douzaine d’expériences réalisables avec du matériel facile à trouver (oranges, lampes de poche, carton...). À la fin, divers exercices sont proposés pour récapituler les connaissances acquises. Ils touchent tant aux compétences en français qu’aux compétences en sciences ou en mathématiques. Ce cahier multidisciplinaire est accessible à tous et particulièrement destiné aux 10-15 ans et à leurs enseignants.

Histoire du télescope, des premiers instruments aux actuelles machines célestes

L’astronomie des anciens De Stonehenge aux pyramides mayas, en passant (Vuibert, sortie de presse le 20 janvier par Babylone et Gizeh 2009)

(Belin, sortie de presse en avril 2009)

Regarder mais pas toucher, tel est le sort de l’astronome. À quelques rares exceptions près, l’astronome ne peut en effet que contempler la voûte céleste. Spectateur de l’Univers, il tente de déchiffrer à distance le message évanescent des astres. Pour l’aider dans cette tâche, sont apparus il y a 400 ans des auxiliaires précieux : les lunettes et les télescopes. Comment ces instruments fonctionnent-ils ? Quelle est leur histoire et celle de leurs concepteurs ? C’est ce que vous découvrirez au fil de ces pages !

L’astronomie est une des sciences les plus anciennes. Partout dans le monde, nos ancêtres levèrent les yeux vers les astres, tentant de comprendre ces objets mystérieux et fascinants. Certains élaborèrent diverses histoires simples, les mythes. D’autres allèrent plus loin, posant les prémices d’une véritable Science. Au fil des pages, vous découvrirez ainsi notre héritage astronomique sous toutes ses facettes : les mythes primitifs, l’orientation céleste des mégalithes, le savoir égyptien, le ciel de Babylone et de Delhi, la méticulosité chinoise, les réflexions grecques et arabomusulmanes médiévales, les cosmogonies maya et inca, les étoiles-guides polynésiennes, aborigènes ou africaines.

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Galileo : une boussole spatiale européenne réglée par des ingénieurs belges Par Ir. Benoît Bidaine Les systèmes globaux de navigation par satellites (GNSS) possèdent un vaste domaine d’applications. Ils peuvent, par exemple, être couplés aux télécommunications afin de fournir certains services « selon l’emplacement ». Deux d’entre eux sont actuellement disponibles, le Global Positioning System (GPS) américain et le GLObal NAvigation Satellite System (GLONASS) russe, mais ils seront bientôt rejoints par un projet européen baptisé Galileo spécifiquement conçu à des fins civiles avec le concours d’ingénieurs et de scientifiques belges. Comme ses frères américain (GPS), russe (GLONASS) et bientôt chinois (Compass), le système Galileo, du nom du célèbre astronome qui pointa sa lunette sur Jupiter il y a bientôt 400 ans, tirera parti de la propagation des ondes radio pour fournir des mesures de positions et de temps. Utilisant simultanément les signaux en provenance d’un minimum de quatre satellites, un récepteur est en effet capable de calculer sa position par trilatération moyennant la synchronisation de son horloge interne avec l’échelle de temps du système utilisé. Cette technique suppose donc une infrastructure d’une envergure souvent insoupçonnée : – une constellation de plusieurs dizaines de satellites – on parle de segment spatial – embarquant chacun une ou plusieurs horloges atomiques ultra-précises et capables d’émettre des signaux à différentes fréquences ; – un ensemble de stations terrestres, le segment sol, recueillant en continu des informations sur l’état de la constellation et transmettant aux satellites les données à émettre vers les utilisateurs. Galileo ne dérogera pas à la règle puisqu’il comptera 30 satellites et plusieurs dizaines de stations au sol. Sous contrôle civil, ce qui lui confère un premier avantage sur le GPS, il pro-

posera pas moins de cinq services pour des utilisations diverses, plus ou moins précises et coûteuses. Le plus connu sera sans doute le service ouvert (Open Service) accessible gratuitement pour tous les utilisateurs comme par exemple nos récepteurs de voiture. Le service commercial (Commercial Service) payant fournira des données supplémentaires pour certains usages particuliers. Viennent ensuite deux services nécessitant une grande fiabilité, le service de sûreté de la vie (Safety of Life service) pour des applications critiques comme le transport aérien et le service public réglementé (Public Regulated Service) pour les services publics (urgences, etc.). Enfin le service de recherche et secours (Search And Rescue service) permettra de localiser des balises de détresse COSPAS-SARSAT. Le système Galileo présentera un certain nombre d’avantages dont voici quelques exemples : – son interopérabilité avec les deux systèmes existants puisque les signaux en provenance des différentes constellations pourront être combinés afin d’améliorer les performances des mesures effectuées ; – sa précision garantie puisque, contrairement aux systèmes précédents, il transmettra certaines informations à ce sujet via un message d’intégrité ; – ses orbites plus stables car peu affectées par les phénomènes de résonance sous l’influence du champ gravitationnel terrestre ; – ses signaux utilisant des techniques de modulation innovantes permettant une acquisition plus robuste. Le tableau 1 compare quelques caractéristiques des systèmes GPS et Galileo.

Contrôle Nombre de services Nombre de fréquences Précision horizontale pour des utilisateurs civils Nombre de satellites (opérationnels/réserve) Altitude moyenne Nombre de plans orbitaux Inclinaison Période

Vue artistique d’un des satellites qui formeront la constellation Galileo – Source image : ESA

Pour déterminer sa position, un récepteur GNSS doit utiliser les signaux en provenance d’au moins quatre satellites. © Thales Alenia Space

Tableau 1 : comparaison de quelques caractéristiques des systèmes GPS et Galileo.

GPS Galileo Militaire Civil 2 5 2 3 20 m 15 m 24/5 27/3 20 200 km 23 222 km 6 3 55° 56° 12 h 14 h

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alileo Benoît Bidaine (BB) : – Pouvez-vous présenter à nos lecteurs quelques acteurs belges du programme Galileo ? Le programme Galileo, né de la collaboration de la Commission européenne (EC) et de Michel Stassart (MS) : – Certainement ! l’Agence Spatiale Européenne (ESA), a offi- Commençons par une contribution scientifique ciellement été lancé en mai 2002. Il se base du groupe d’Anne Lemaître des Facultés sur une phase de test antérieure à cette date Universitaires Notre-Dame de la Paix (FUNDP) mais également sur l’expérience accumulée à Namur. Ils ont étudié les orbites des satellites au cours de la conception et de la mise en Galileo et ont montré les conséquences à long place du système EGNOS (European terme (dizaines d’années) des phénomènes de Geostationary Navigation Overlay Service). Ce résonance. dernier utilise 3 satellites géostationnaires Viennent ensuite trois entreprises présentes à Galileo : le système européen de navigation par satellite. positionnés au-dessus de l’Europe pour four- bord des satellites, Gillam-FEI à Liège pour des Source Image : ESA nir des informations additionnelles aux équipements électroniques, Thales Alenia signaux GPS et ainsi améliorer la précision et Space ETCA à Charleroi pour des boîtiers de la fiabilité du positionnement par GPS. cryptage des quatre satellites de la phase IOV et Techspace Aero à Liège pour des micro-vannes Les premiers événements cryogéniques. Les premiers notoires de l’histoire de Galileo sont sans conteste Gillam-FEI, fournisseur d’horloges atomiques, et événements notoires Alenia Space, via son implantation de l’histoire de Galileo les lancements réussis des Thales d’Anvers, sont également impliquées dans la deux premiers satellites sont sans conteste les expérimentaux, GIOVE-A phase développement du programme (IOV) au lancements réussis des et GIOVE-B, des 28 niveau du segment de mission terrestre (GMS). deux premiers décembre 2005 et 28 avril Concernant ce dernier, c’est également un satellites 2008 respectivement. Ces consortium belge dirigé par VitroCiset EPB, deux satellites fonctionnent avec Trasys et Space Applications Services, qui a expérimentaux, obtenu le contrat pour l’ingénierie de la logisGIOVE-A et GIOVE-B. actuellement parfaitement tique. VitroCiset EPB se prépare d’ailleurs à fina– GIOVE-A a déjà dépassé sa durée de vie attendue liser d’autres contrats pour le système Galileo. depuis plus d’un an – et permettent de vali- N’oublions bien sûr pas la station de Redu, gérée der les technologies comme les horloges ato- par Redu Space Services détenue à 52 % par miques mais également de réserver les fré- SES Astra Techcom Belgium, qui constitue la station quences attribuées à Galileo. de référence pour les tests de la phase IOV. Enfin une spin-off de la KULeuven, Septentrio, fournit L’avenir du projet est quant à lui assuré des récepteurs aux stations du segment sol. puisque, fin 2007, la Commission européenne a fixé un budget de 3,4 milliards d’euros BB : – Certains rôles clés sont également Théo Pirard, chroniqueur spatial, pour l’exploitation des systèmes Galileo et assurés par des Belges. et Michel Stassart du cluster EGNOS sur la période 2007-2013. Cette MS : – En effet. René Oosterlinck, ingénieur Wallonie Espace. somme couvrira notamment le déploiement de Louvain, est devenu Directeur ESA du du système pour lequel les appels d’offre ont Programme Galileo et des Activités liées à la été lancés en juillet dernier. Onze candidats Navigation en avril dernier. En octobre, René ont été retenus pour les six lots concernés et Warnant, chef de travaux à l’Institut Royal les attributions finales devraient être connues Météorologique d’Uccle et Professeur à dans le courant du printemps 2009. Ces l’Université de Liège, est également devenu memcontrats portent sur la phase finale du déve- bre du GNSS Scientific Advisory Group, groupe de loppement du système appelée Full Operation consultants scientifiques travaillant dans le cadre Capability (FOC). Après la phase de validation du European GNSS Evolution Programme de en orbite (In-Orbit Validation) et ses 4 satellites l’ESA. lancés en 2010, cette dernière étape verra BB : – Et du côté des applications, n’est-il pas À mi-chemin entre Bruxelles et entre autres le lancement des 26 satellites opportun de relever certaines initiatives Luxembourg, le long de l’autoroute E411, « Galaxia » est cette suivants depuis Baïkonour et Kourou récentes ? construction futuriste qui tire son jusqu’en 2013. Il va sans dire que des entreénergie du Soleil pour accueillir prises et des chercheurs belges participent à Théo Pirard : – Tout à fait. Le 9 décembre derles entreprises qui ont des activinier, le centre Galaxia dédié aux applications ces différentes étapes… tés dans l’espace ou développent spatiales a été inauguré près de l’Euro Space des applications par satellites. Center à Transinne-Libin. Dans un cadre avant©Samyn&Partners gardiste puisque sa conception lui assure par Architects&Engineers Le savoir-faire belge dans le exemple l’autonomie énergétique, il accueille domaine spatial au service de d’ores-et-déjà trois entreprises dont deux précéGalileo demment citées pour leurs activités en lien avec Afin d’en savoir plus sur les implications Galileo : VitroCiset Belgium, SES Astra Techcom belges dans le programme Galileo, nous Belgium et M3 Systems. Il permettra également avons rencontré Michel Stassart, animateur le développement de jeunes entreprises soutedu cluster Wallonie Espace, et Théo Pirard, nues par l’incubateur WSLlux, le dernier né de la journaliste du Space Information Center. collaboration de WSL et d’Idelux.

Un projet ambitieux de longue haleine

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modèle empirique NeQuick. L’objectif est d’atteindre un niveau de correction de 70 % soit deux fois mieux que pour le GPS. Différents projets contribuent à l’élaboration de cet algorithme dont une thèse de doctorat en cours à l’Unité de Géomatique de l’ULg, entreprise dans le cadre d’un mandat d’aspirant F.R.S.-FNRS. L’ionosphère perturbe les signaux que les satellites envoient au récepteur.

Pour les applications de haute précision utilisant des techniques permettant de s’affranchir en grande partie des effets ionosphéMS : – Une chose est sûre. En ajoutant à ces riques, c’est davantage la variabilité locale acteurs le pôle de compétences Skywin et du TEC (échelles de quelques kilomètres) WASA (Walloon Association for Space qu’il est important de surveiller. L’IRM s’y Applications), le terrain est prêt pour que la emploie grâce à différents instruments lui Belgique reste un acteur de premier plan permettant d’observer l’activité ionosphérique et magnétique. Elle gère par exemple le dans le domaine spatial ! Centre de Physique du Globe (CPG) de Dourbes en province de Namur qui compte Des chercheurs belges parmi ses installations une ionosonde, une planchent pour Galileo… station GPS (propriété de l’Observatoire La précision des GNSS souffre d’un certain Royal de Belgique) et des magnétomètres. nombre d’effets qui doivent être pris en Les perturbations du champ magnétique tercompte afin d’obtenir une position précise. restre provoquent en effet des perturbations Un des plus importants est induit par l’iono- dans l’ionosphère et, quand des éruptions sphère et est étudié par des chercheurs solaires surviennent et quand les flux de parbelges de l’Institut Royal Météorologique ticules éjectées atteignent l’environnement (IRM) à Uccle et de l’Université de Liège terrestre, on observe parfois des erreurs de (ULg). L’ionosphère est définie comme la plusieurs mètres là où on attend une précicouche de l’atmosphère où la densité en sion centimétrique ! D’autres phénomènes électrons libres est suffisante pour affecter la plus communs perturbent également la denpropagation des ondes radio. Dans des cas sité électronique de l’ionosphère et s’appaextrêmes, celle-ci peut provoquer des rentent à des ondes appelées « Travelling erreurs de plus de 100 m sur les positions Ionospheric Disturbances ». mesurées à l’aide des GNSS. L’effet ionosphérique dépend essentiellement de la fréquence Pour mener ces recherches, l’équipe du du signal incident, vu le caractère dispersif de Professeur Warnant a bénéficié de fonds l’ionosphère, et du contenu total en élec- européens du 6e programme cadre au tratrons libres de l’ionosphère (Total Electron vers du projet Galocad (Galileo Local Content, TEC) qui est l’intégrale de la densité Component for nowcasting and forecasting électronique sur le chemin séparant le satel- Atmospheric Disturbances). Ce projet a permis lite du récepteur. de mettre au point les outils permettant de La modélisation de cette grandeur s’avère mesurer en temps réel les perturbations donc cruciale en particulier pour les récep- ionosphériques afin de pouvoir avertir à teurs simple-fréquence, d’usage courant et l’avance les utilisateurs du futur système constituant le marché de masse. Les appareils Galileo de problèmes potentiels. La politique multi-fréquences sont également concernés scientifique fédérale également a bien compuisqu’ils comporteront un mode de secours pris l’enjeu de ces recherches puisqu’elle a en simple fréquence dans le cadre d’applica- octroyé une enveloppe d’un million d’euros tions critiques telles que l’aviation civile où le au projet « Magnetic Valley » visant entre niveau de précision doit pouvoir être garanti autres à développer, autour du CPG, des seren toutes circonstances. Pour le calcul de la vices opérationnels pour les utilisateurs correction ionosphérique, le système Galileo GNSS. De quoi envisager un avenir serein utilisera un algorithme de calcul basé sur le avec Galileo.

Pour aller plus loin… Galileo sur le site de l’Agence Spatiale Européenne : http://www.esa.int/esaNA/galileo.html Galileo sur le site de la Commission européenne : http://europa.eu.int/comm/dgs/energy_transport/galileo/index_en.htm BD « Galileo » de Thales Alenia Space : www.thalesgroup.com/extra/space/Galileo_fr/ Cluster Wallonie Espace : http://www.wallonie-espace.be/ Section Profils ionosphériques de l’IRM : http://www.meteo.be/meteo/view/fr/135642-Profils+Ionospheriques.html Unité de Géomatique de l’ULg : http://www.geo.ulg.ac.be

Ir. Benoît Bidaine est ingénieur civil physicien, filière techniques spatiales, de l’Université de Liège (26 ans, AILg, 2006). Son travail de fin d’études l’a amené à séjourner trois mois à l’Agence Spatiale Européenne à Noordwijk, aux Pays-Bas (ESTEC). C’est là qu’il découvre et commence à travailler sur le projet européen de navigation par satellite Galileo et, en particulier, sur la correction ionosphérique que ses récepteurs devront appliquer. Il prend ensuite contact avec René Warnant, Professeur à l’Unité de Géomatique de l’ULg et chef de travaux à l’Institut Royal Météorologique à Bruxelles. Ce dernier, intéressé par son sujet de mémoire, lui propose de poursuivre, dans le cadre d’une thèse de doctorat, les recherches ainsi entamées à l’ESTEC. Depuis le mois de septembre 2007, Benoît Bidaine est aspirant F.R.S.FNRS intégré à l’Unité de Géomatique de l’ULg où il poursuit ses recherches sur les effets ionosphériques en navigation par satellite et où il participe à la formation des géomaticiens-géométrologues. Pour contacter Ir. Benoît Bidaine : Tél. : +32 4 366 56 33 Fax : +32 4 366 56 93 GSM : +32 498 611 255 Courriel : B.Bidaine@ulg.ac.be ULg - Géomatique (B5a 2/8) - Allée du 6 Août, 17 - 4000 Liège – Web : http://www.geo.ulg.ac.be

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La Société Royale belge d’Ast et de Physique du Globe S.R.B Fondée le 1er décembre 1894 à Saint-Josse-tenNoode, la Société a pour but « la vulgarisation et l’enseignement mutuel de l’astronomie et des sciences qui s’y rattachent (météorologie, géodésie, physique du globe) ». Selon ses statuts d’origine, « ses efforts tendront non seulement à développer ces sciences, mais encore à provoquer et à faciliter les recherches de tous ceux qui désirent entreprendre des études dans cet ordre d’idées. Pour sa formation et son extension, on fait appel à tous, au nom de la science et du progrès. »

Carte de prévisons météorologiques. Source image : Met Office (UK)

Source image : SRBA

Cet article premier du titre Ier des statuts portant sur la fondation, le but et l’organisation de la Société, comme l’article 2 qui stipule que la « Société » prend le titre de « Société belge d’Astronomie » et l’article 3 qui précise les principaux points de son fonctionnement, sont pratiquement toujours d’application. Ils n’ont été, en fait, qu’adaptés ou modifiés dans les textes, lors de la transformation juridique de la Société en association sans but lucratif en 1928, puis lors de l’élaboration ultérieure de nouveaux statuts – dont la dernière remonte à 2004 pour la mise en conformité obligatoire avec la nouvelle loi de 2002 sur les asbl – ce qui suffit à prouver l’excellence de leur objet et de leur rédaction. Selon cette dernière modification des statuts, l’article 3 définit l’objet de la Société comme suit : « La Société a pour objet le développement de l’astronomie, de la météorologie et de la physique du globe et des sciences connexes, particulièrement par leur enseignement mutuel, à l’aide de conférences, publications, visites et tous autres moyens utiles. » Le 15 décembre 1921, la Société – en tant que Société belge d’Astronomie, de Météorologie et de Physique du Globe – célèbre ses vingt-cinq années d’existence sous la présidence de son fondateur Fernand Jacobs, au Palais des Académies, par une séance solennelle honorée de la présence de LL. MM. le Roi et la Reine et d’une brochette d’ambassadeurs étrangers en poste à Bruxelles, dont S.E. l’Ambassadeur d’Espagne, qui représente Son Souverain Alphonse XIII, « un de nos plus anciens membres » dont on apprend, par ailleurs, qu’il fut « Haut Protecteur de notre Société, depuis 1903 ». Le cinquantenaire de la Société fut marqué par deux manifestations distinctes, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : une séance solennelle organisée le 27 octobre 1945, au Palais des Académies, sous la présidence du chanoine Georges Lemaître, alors président de la SBA, et une exposition de documents et d’instruments anciens et modernes choisis dans des collections particulières des musées, des bibliothèques et des institutions scientifiques de notre pays, organisée du 26 octobre au 2 décembre, dans les salles des Musées Royaux d’Art et d’Histoire, qui reçut la visite de plus de dix mille visiteurs. Le 16 octobre 1980, la Société se voit octroyer le brevet lui conférant le droit de porter désormais le titre de Société Royale belge d’Astronomie, de Météorologie et de Physique du Globe, privilège somme toute normal, après plus de cinquante années

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d’existence. Mais, ce qui l’est nettement moins, c’est qu’à cette occasion le Roi Baudouin – très grand amateur d’astronomie et observateur confirmé – accepte la proposition du conseil d’administration de la Société, adoptée à l’unanimité, de Lui voir en assumer la Présidence d’honneur. Il le fit avec plaisir et à titre tout à fait personnel, comme il tint à le faire savoir, à l’époque. La Société se souviendra toujours, avec le plus profond respect, de cet insigne honneur qu’accepta de lui marquer de la sorte Celui qui reste Son Membre le plus illustre dans l’histoire de la Société. Le 28 octobre 1995, toujours au Palais des Académies, la SRBA célèbre son centenaire par une Journée du Centenaire placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi, essentiellement constituée d’une séance académique solennelle et d’un Colloque du Centenaire intitulé « Les Sciences du Ciel et de la Terre au service de l’Homme », sous la présidence de Joseph Lemaire, alors président de la SRBA. Par ailleurs en 1910, la Société, dont la vocation est manifestement multidisciplinaire, a repris par fusion, et sans autre discontinuité de parution, à ce jour, qu’une suspension d’août 1914 à juillet 1919, pour des raisons historiques évidentes, la publication de la revue Ciel et Terre, fondée en 1880 par huit membres de l’Observatoire de Bruxelles. La Société et la revue sont, de fait, très intimement liées avec l’Observatoire dès, pratiquement, les premières années de cette institution et elles partagent une véritable histoire commune. Au sens le plus large, cette communauté d’intérêt et ce partage d’une longue tranche d’histoire se retrouvent dans les données statistiques suivantes. D’abord, la Société peut s’honorer d’avoir été présidée par une série continue de 31 présidents dont l’appartenance est très significative : Observatoire Royal de Belgique ORB (8) – dont 3 directeurs, Institut Royal Météorologique IRM (7) – dont 4 directeurs, Institut d’Aéronomie spatiale IAS (2) – dont 1 directeur, auxquels s’ajoutent l’Ecole Royale Militaire/Institut Cartographique Militaire ERM/ICM (4), l’Université Libre de Bruxelles ULB (1), l’Université de Liège ULg (2), l’Université Catholique de Louvain UCL (2) et cinq personnalités extérieures, des « amateurs » de très haut niveau. De plus, depuis 1928 (date de la transformation de la SRBA en a.s.b.l.), le secrétariat général de la Société n’a connu que sept titulaires provenant respectivement de l’ORB (3), l’IRM (1), la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux FUSAGx (1) et extérieurs (2).


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ronomie, de Météorologie .A. asbl Ensuite la revue Ciel et Terre n’a connu aucun autre bureau que celui d’un des membres du Plateau d’Uccle. Cela n’est que normal lorsque l’on veut bien se rendre compte que la revue, qui paraît pour la 124e année de son histoire en 2008 n’a connu que 23 responsables dévoués portant des titres divers et qui venaient de l’ORB (18), de l’IRM (1) ou de l’IAS (2) – dont plusieurs directeurs – totalisant une centaine d’années en charge de publication sur les 124 de parution, les autres années assumées par des extérieurs l’ayant été à partir du bureau de la Société sur le Plateau. Il n’est donc pas exagéré de prétendre que la SRBA est née de l’Observatoire où elle a toujours très naturellement et très harmonieusement trouvé un bureau au fil des directions successives, y compris lors des deux épisodes du Planétarium de Bruxelles. Cette symbiose de fait et de longue date, entre la SRBA d’une part, et hier l’Observatoire de Bruxelles – devenu aujourd’hui l’Observatoire Royal de Belgique – plus spécialement, mais les trois institutions du Plateau d’Uccle en général d’autre part, explique le fait que la plupart des activités de la Société se tiennent sur le Plateau, actuellement le plus souvent à l’IRM. Ce n’est donc pas un hasard si le siège social de la Société a pratiquement toujours été situé de fait sur le Plateau – même pendant les très brèves périodes pendant lesquelles le secrétariat était ailleurs – au domicile privé du secrétaire – et le siège de réunion encore autre part – à la Fondation Universitaire –, pour des raisons historiques. La SRBA compte actuellement plusieurs centaines de membres répartis partout en Belgique et quelques membres étrangers. La revue Ciel et Terre, aujourd’hui devenue une des plus anciennes et des plus connues parmi les revues scientifiques belges, doit rester, selon la convention passée en 1910 avec ses fondateurs, le bulletin de la Société Royale belge d’Astronomie, de Météorologie et de Physique du Globe. À ce titre, elle est distribuée gratuitement à tous les membres de la Société. Celle-ci offre à ses membres de multiples possibilités de formation, selon les intérêts ou les goûts de chacun. D’abord et avant tout – un fait que l’on oublie trop souvent à l’ère de l’informatique –, la possibilité pour ses membres d’avoir des contacts humains avec des astronomes, des météorologistes et des géophysiciens tant amateurs que professionnels. Ensuite, la SRBA organise annuellement un cycle de grandes conférences mensuelles (d’octobre à avril ou mai) avec

des conférenciers belges et étrangers, spécialisés dans les domaines du ressort de la Société, un ensemble de séminaires ou de cours pour les amateurs dans chacune des différentes disciplines, ainsi que la visite d’un site spécialisé (observatoire, laboratoire, centre de météorologie ou de géophysique) ou d’une exposition sur un thème en relation avec l’objet de la Société, en Belgique ou à l’étranger. Par ailleurs, la Société est liée par conventions particulières avec la Bibliothèque de l’Observatoire Royal de Belgique et la Bibliothèque Royale, de même qu’elle est affiliée à la Société Européenne de Géophysique ainsi qu’à la Société Européenne de Météorologie. Enfin, grâce à la générosité d’un mécène, la Société a pu constituer un Fonds permettant de matérialiser un rêve longtemps entretenu, conçu il y a plus d’un demi-siècle, puisqu’il a vu le jour à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale et a toujours été poursuivi, depuis, sans jamais avoir pu être réalisé concrètement : celui de pouvoir par la création d’un Fonds de diffusion scientifique, à la fois pérenniser les objectifs fixés lors de la constitution de la Société et favoriser au mieux certaines initiatives destinées à soutenir, plus particulièrement et d’une manière plus ponctuelle des objectifs visant à la réalisation de ses buts fondamentaux. C’est dans ce cadre que la SRBA a organisé, cette année 2009, exceptionnellement, deux concours pour les jeunes : le premier est le Sixième Grand Prix annuel Lucie Dekeyzer pour jeunes astronomes amateurs décerné, comme les années précédentes, à titre individuel. Le second mis en place spécialement dans le cadre particulier de l’Année Internationale de l’Astronomie 2009 est le concours Ciel et Terre pour jeunes scientifiques en herbe réservé, à titre collectif, aux écoles primaires, collèges, lycées et athénées. La présidence de la SRBA est exercée pour la période 2009-2011, par le colonel ingénieur du matériel militaire e.r. Guy Stevins.

Photo de couverture Cette image, une des plus grande de la Nébuleuse du Crabe dans la Constellation du Taureau, jamais prise par le télescope spatial Hubble de la NASA est, en réalité, une mosaïque de plusieurs clichés. La nébuleuse s'étend sur une distance de six années-lumière et est composée des restes de l'explosion d'une supernova. Les astronomes chinois et japonais ont observé cette violente explosion il y a environ un millénaire, en 1054, comme l'ont certainement également fait les indiens d'Amérique. L'image est formée de l'assemblage de 24 prises individuelles de la Caméra 2 Planétaire et Grand Champ datant d'octobre 1999, janvier 2000 et décembre 2000. Crédit photo : NASA/STScI Vue aérienne de l’observatoire La Silla. L’observatoire est situé à 2 400 m d’altitude sur la montagne La Silla, au sud du désert d’Atacama au Chili. Source photo : ESO

René DEJAIFFE Secrétaire général & Administrateur délégué

Pour tout renseignement concernant la SRBA SRBA – Secrétariat général Avenue Circulaire 3, 1180 Bruxelles Tél : 02 373 02 53 - Site web : www.srba.be Le Journal des Ingénieurs n°121 - Mai 2009 – 13


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Bras spiraux enveloppant des étoiles super-massives

pour comprendre correctement l'évolution d’une étoile.

2. Perte de masse des étoiles massives

Depuis quelques années, on a découvert que les taux de perte de masse par les étoiles massives ont été surestimés considérablement et systématiquement. Ceci est dû au fait que leurs vents ne sont pas des pertes régulières de matériau stellaire, mais ils sont fréquemment composés de structures de gaz de densité et de vitesse complexes. De nombreuses observations montrent, à l’évidence, que les vents des étoiles massives chaudes ne Par les Dr Alex Lobel et Ronny Blomme sont pas réguliers, mais très structurés. Suite (Observatoire Royal de Belgique) à la structure interne de ces vents, les taux de perte de masse changent continuellement, ce qui est important pour les calculs de l'évoluUne équipe d'astronomes de l'Observatoire Royal de tion des étoiles et de notre Galaxie. Il est très Belgique (ORB) a découvert d'énormes ondes s'enroulant en important d'obtenir une meilleure compréhension des processus physiques qui causent forme de spirale autour d'une étoile parmi les plus lourdes ces structures dans les vents de ces étoiles et les plus chaudes de notre Galaxie. Depuis quelques massives. dizaines d'années, déjà, les astrophysiciens soupçonnaient l'existence d'ondes de gaz autour de ce type d'étoiles. Mais, La détermination précise de l'étendue de la structure de vent et de la perte de masse aujourd'hui, pour la première fois, à l'aide d'un nouveau apparentée est, pour cette raison, d’un intésuperordinateur, les chercheurs de l'ORB ont entièrement rêt capital pour la compréhension de l’évolusimulé les caractéristiques de ces ondes singulières. tion des étoiles massives. Le problème principal de la recherche concernant les étoiles massives chaudes est 1. Étoiles bleues massives de trouver une explication pour la formation de la structure à grande échelle de ces vents. Les étoiles sont les plus fortes sources L'existence de ces structures est déduite des d'énergie rayonnantes dans l'Univers. Par leur composantes d’absorption discrète (Discrete rayonnement, nous pouvons décoder la plu- Absorption Components en anglais) qui appapart des informations concernant l'Univers, raissent dans les profils des raies particulières et c'est aussi dans cet environnement des du spectre ultraviolet (UV). Les astronomes étoiles que des systèmes planétaires se for- appellent ces profils « P Cygni », parce que ment. Au cours du demi-siècle passé, il est leur forme caractéristique de raie a été devenu évident pour les astronomes que les observée pour la première fois dans l'étoile P vents stellaires des étoiles jouent un rôle de la constellation du Cygne. Ces structures décisif dans certaines étapes de l'évolution de de vent à grande échelle sont formées par presque toutes les étoiles à un certain point des zones interactives tournant autour de de leur évolution. Le vent stellaire d'une l'étoile. Au cours des trois dernières années, étoile nourrit son entourage d'énergie et de la recherche à l'ORB a partiellement expliqué nouvelles substances chimiques créées dans les propriétés physiques de ces régions interson intérieur. De plus, les vents stellaires for- actives tournantes, à partir, à la fois, d’obserment beaucoup de structures qui sont visi- vations et de calculs. Lors de cette recherche, bles parmi le gaz interstellaire. Lors des pre- nous avons développé des modèles tridimenmières et dernières étapes de l'évolution sionnels (3-D) qui montrent la structure stellaire, l'interaction des étoiles avec leurs interne du vent, à partir des calculs du pasenvironnements – les substances dont elles sage 3-D de la lumière. La recherche s’est sont issues, et qu’elles éjectent par la suite – concentrée sur l’écriture d’un code d'ordinaest très importante. La perte de masse par teur sophistiqué (dénommé Wind3D) pour les vents stellaires dicte les phases finales de calculer le transfert radiatif en trois dimenl'évolution des étoiles de toute masse. Dans sions dans des modèles détaillés de ces vents. une étoile massive (d’environ quinze fois plus Wind3D calcule l'influence de la structure Figure 1 : Le satellite IUE © ESA que la masse du Soleil) la perte de masse, dif- interne du vent sur la forme des raies specfusée par rayonnement, est assez grande trales théoriques qui, ensuite, ont été compapour réduire de manière significative la masse rées avec les composantes d’absorption disde l'étoile durant son existence, en modifiant, crète observées. Le code simule très préciséde ce fait, le cours des processus physiques ment le passage de la lumière à travers les internes. La détermination précise de son vents fortement dispersant de ces étoiles taux de perte de masse est donc cruciale massives. Les calculs tiennent compte des 14 – Le Journal des Ingénieurs n°121 - Mai 2009


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influences importantes des effets non-locaux sur l'équilibre thermodynamique de la formation des raies spectrales dans les vents étendus de ces étoiles superlumineuses (comme par exemple les profils P Cygni dans le spectre UV). Wind3D a été développé et intensivement testé à l'aide des modèles hydrodynamiques qui ont été calculés avec un autre code sophistiqué pour ordinateur parallèle, surnommé Zeus (voir en fin d’article).

satellite au plus long exercice et le plus productif dans l'histoire de l'astronomie spatiale. Après plus de 18 ans, IUE fonctionnait toujours 24 heures sur 24, récoltant de nouvelles informations pour les astronomes. Les observations principales ont Nos modèles récemment calculés ont, ainsi, inclus celles de la pu prouver que des vents rapides (intenses) comète de Halley penenlèvent en soufflant d'énormes quantités de dant sa visite en 1986, gaz de ces étoiles chaudes et lourdes et les les premières observaenroulent (en spirale) autour de l'équateur tions spatiales de l’évé(comme le fil d'une bobine). Ces nouvelles nement d'une supermodélisations représentent d'importantes nova visible à l’oeil nu, nouvelles avancées pour résoudre l'énigme depuis 300 ans, dans la de la manière dont ces étoiles massives et galaxie voisine LMC, en fortement lumineuses parviennent à expulser 1987, et le programme autant de masse au cours de leur courte vie. d'observation étendu de l'atmosphère de 3. L'étoile HD 64760 dans la Jupiter, après l'impact constellation de la Poupe de la comète Shoemaker-Levy, en Nous avons examiné les raies spectrales 1994. Les astronomes d'une étoile massive – appelée HD 64760 – dans la constellation de la Poupe. Ses raies continuent d’ailleurs spectrales ont été observées en 1995 par un toujours à travailler satellite scientifique (l'International Ultraviolet avec les importantes données maintenant Explorer – IUE), avec une précision et une stockées dans les archives définitives d’IUE. qualité exceptionnelle inégalées jusqu'à présent. Les figures 1 et 2 montrent le satellite Les spectres obtenus de HD 64760 comIUE dans l’espace et entièrement monté dans prennent plusieurs raies du type P Cygni. la chambre propre du Goddard Space Flight Dans ces raies, on observe des absorptions Center (Maryland, États-Unis) avant son envoi supplémentaires qui se déplacent épisodiquevers Cap Canaveral pour son lancement par ment et que les astronomes attribuent aux une fusée Delta au début de 1978. Le miroir longues tresses de gaz s'échappant de la surde son télescope, de type Ritchey-Chrétien, a face de l'étoile. Ce phénomène particulier a un diamètre de 0,45 mètre et il y avait à bord souvent été observé parmi les étoiles quatre caméras pour l’ultraviolet : une chaudes et lourdes. Bien qu'on ait pu obsercaméra primaire pour les ondes longues ver des vagues semblables dans le système (175-330 nm), une caméra primaire pour les solaire, depuis les années soixante, les ondes courtes (115-197 nm), et une caméra modèles théoriques étaient insuffisamment de réserve pour chacune d’elles. IUE était un détaillés pour calculer correctement et explivaisseau spatial stabilisé par gyroscope qui quer entièrement les propriétés physiques de pouvait positionner sa direction de pointage ces données spectrales. Nous avons pu réaliavec une précision meilleure que ± 1 seconde ser une nouvelle avancée grâce à l'achat d’arc. Ses panneaux solaires fixes, s'étendant à récent d'un superordinateur qui est utilisé, l’opposé du corps du vaisseau spatial, ont été entre autres, pour les prévisions météoroloinclinés pour fournir une puissance optimale giques de l'IRM, à Bruxelles, et sert aussi à à l'instrument sur un grand éventail d'angles l'Institut d'Aéronomie Spatiale et à (par rapport du Soleil). Il a été placé sur une l'Observatoire. Nous avons calculé un grand orbite géosynchrone, au-dessus de l'océan nombre de modèles 3-D compliqués de l'enAtlantique. Jusqu'en octobre 1995, IUE était vironnement de HD 64760, jusqu'à ce que en opération continue, commandé quotidien- nous ayons trouvé un accord parfait d'un des nement pendant seize heures à partir d'un modèles avec les observations de l'IUE. Le observatoire et d’une station au sol sur la meilleur modèle trouvé par l'ordinateur côte Est américaine et les huit heures res- démontre quelque chose d'étonnant : cette tantes par l'observatoire de l’ESA IUE, près étoile possède deux trainées de gaz se dévede Madrid. Quoique sa méthode d’observa- loppant en spirale autour de son équateur, tion (la spectroscopie) n'ait pas été aisément avec des dimensions, qui si elles étaient calcucompréhensible par le grand public, la mis- lées pour le Soleil, atteindraient l'orbite de sion d'IUE est l'un des plus grands exemples Mars. Une reproduction artistique des vagues de succès de la science spatiale. À l'heure de en spirale autour HD 64760 est montré à la son arrêt d’opération, en 1996, IUE était le figure 3.

Figure 2 : Le satellite scientifique IUE au Goddard Space Flight. Center Source photo : NASA – STScI

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Figure 3 : Reproduction artistique des vagues en spirale autour de l'étoile massive HD 64760. © A. Lobel & R. Blomme

4. Modèle 3-D du vent stellaire Le modèle trouvé par ordinateur pour HD 64760 démontre, en outre, que les bras spiraux si étendus consistent, en fait en l'augmentation de la densité du vent qui, bien plus rapide que la vitesse du son, s'échappe de cette lourde étoile. Ils naissent de deux taches claires de la surface de l'étoile qui tournent autour de son équateur. Nous avons récemment publié ces résultats dans The Astrophysical Journal, disponibles en ligne sur http://adsabs.harvard.edu/abs/2008ApJ...678.. 408L. L'article fournit de nouvelles évidences que les composantes d’absorption discrète sont, en fait, des structures de la densité et de la vitesse de gaz se développant en spirale à grande échelle, dans le vent essentiellement équatorial de l’étoile. Un modèle hydrodynamique 3-D avec deux taches d'éclat et de taille inégaux de part et d’autre de l'étoile sur l'équateur, avec des angles d'ouverture d’un diamètre de 20 (± 5) et 30 (± 5) degrés, et qui sont respectivement 20 % (± 5) et 8 % (± 5) plus lumineuses que la surface stellaire, expliquent précisément les composantes d’absorption discrète observées. La figure 4 montre la densité du gaz autour de l'étoile. Les deux vagues en spirale surgis-

sent des deux taches lumineuses inégales tournant à la surface de l'étoile dans le plan de l'équateur. Le vent de l'étoile ralentit à l'intérieur de ces bras spiraux (tournant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre), où la variation de la densité est la plus grande (montré dans des couleurs vertes, jaunes, et rouges ; les couleurs sont artificielles et soulignent de petites différences de densité). Les particules de vent expulsées par l'étoile massive suivent des chemins radiaux presque rectilignes vers l'extérieur. Quand elles croisent les spirales radialement, les particules ralentissent temporairement et augmentent, de ce fait, la densité locale du vent. La masse supplémentaire apportée par les taches extérieures lumineuses crée deux bras en spirale stables par lesquels le vent rapide de l'étoile s’écoule (en bleu clair et bleu foncé). La forme des bras est comparable à celle du jet d'eau d'un arroseur de jardin rotatif.

5. Recherche future de HD 64760 Nous intensifions la recherche sur HD 64760 suivant la nouvelle percée. Un résultat principal, en ce qui concerne les taches claires équatoriales, est qu'elles tournent environ cinq fois plus lentement que la surface visuelle. Les ondes en spirale sont, à l'évidence, trop faibles pour intervenir sensiblement dans la perte de masse de l'étoile. La perte de masse, dans le modèle, cède moins de 1 % de la perte de masse dans un modèle de vent sans structure interne. Il y a plusieurs explications quant à la formation des taches claires sur ces étoiles. Une explication considère des champs magnétiques très réguliers qui pourraient localement modifier l'éclat extérieur de l'étoile. Une autre possibilité serait que des ondes périodiques causeraient des pulsations nonradiales. Les ondes voyageraient à la circonférence de l'étoile et gagneraient en force quand elles se cognent à ces régions claires autour de l'équateur. Des observations visuelles obtenues récemment à l’ESO (le European Southern Observatory au Chili) de HD 64760 soutiennent le modèle des ondes qui se cognent. La future recherche consistera à établir des liens fermes entre la physique des atmosphères et la physique des environnements des étoiles les plus massives dans la Galaxie. Articles scientifiques en anglais sur Internet : http://www.astro.oma.be/HOTSTAR/CIR/ CIR.html http://alobel.freeshell.org/hotstars.html

Figure 4 : La densité de gaz autour de HD 64760 Les couleurs sont artificielles. Le rouge et jaune pour une densité de gaz plus élevée que pour le vert et bleu.© A. Lobel & R. Blomme

16 – Le Journal des Ingénieurs n°121 - Mai 2009


R Nous utilisons deux codes informatiques pour comprendre les caractéristiques physiques de la structure du vent des étoiles. Le premier code (Zeus) est utilisé pour déterminer la structure hydrodynamique du vent. Le second code (Wind3D) calcule le transfert radiatif et le spectre résultant, ainsi que la façon dont le spectre change au cours du temps. Ces deux codes ont été parallélisés sous OpenMP. En simulant un grand nombre de modèles et en les comparant avec les observations, nous pouvons déterminer le modèle le plus approprié. Les codes informatiques sont exécutés sur un ordinateur SGI Altix 4700 (voir la photo des auteurs) partagé par l'Observatoire Royal de Belgique, l'Institut Royal Météorologique et l'Institut d'Aéronomie Spatiale. Cet ordinateur à haute performance a 192 cœurs. Il est équipé de processeurs Itanium 64-bit d'Intel à double cœur, cadencés à 1,67 GHz. Le total des 576 Go de mémoire est partagé par tous les processeurs, à travers une interconnexion NUMAlink avec une bande passante de 6,4 Go/s. La machine est refroidie par une porte arrière à eau directement raccordée sur le système de réfrigération. Le système d'exploitation est Novell SUSE Linux Enterprise 10. Parce que l'ordinateur est partagé entre des utilisateurs des trois institutions, un système de file d'attente en lots (batch queue) a été installé pour optimiser les temps de calcul. Outre les travaux décrits ici, la machine est également utilisée par l'Institut Royal Météorologique pour calculer les prévisions météorologiques sur un domaine limité à la Belgique. Même sur une machine de cette puissance, le temps de calcul d'un seul modèle atteint presque une journée. La partie hydrodynamique du calcul (en utilisant le code hydrodynamique Zeus) prend environ cinq heures, tournant sur quatre CPUs. Ce code résout les équations de la conservation de la masse, de la quantité de mouvement et de l'énergie. Nous avons modifié le code pour inclure la force due à la pression de rayonnement qui gouverne le vent stellaire de ces étoiles très lumineuses. Nous avons, en outre, ajouté une ou deux taches brillantes sur la surface stellaire, ce qui augmente localement cette force. Ces taches déterminent la structure à grande échelle dans le vent de l'étoile. Le calcul du transfert radiatif prend davantage de temps, parce que la dimensionnalité du problème est grande. Les calculs doivent être effectués dans les cellules d'une grille en trois dimensions, dans laquelle les rayons de lumière sont suivis dans des directions différentes – ce qui prend deux dimensions supplémentaires – et à différentes longueurs d'onde (une dimension en plus). Un calcul typique du passage 3-D de lumière est effectué à 71 x 71 x 71 points, avec 80 x 80 direc-

echerche

tions de rayonnement et 100 longueurs d'onde, ce qui dure six heures de temps effectif sur seize CPUs. Ensuite, un deuxième calcul doit être effectué sur une grille plus fine de 701 x 701 x 701 points et dans 36 directions pour calculer le spectre et déterminer comment ce spectre change au cours du temps. Ce traitement prend six heures supplémentaires.

Remerciements Nous remercions la Politique Scientifique Fédérale de Belgique pour le soutien accordé à cette recherche, entre décembre 2005 et décembre 2007, par le mandat de retour de A. Lobel à l'ORB. Nous remercions l'institution d'accueil, l’ORB, pour la mise à disposition de l'infrastructure informatique nécessaire à cette recherche. Nous remercions le Dr A. udDoula pour la mise à disposition de sa version du code Zeus.

Les Dr A. Lobel et R. Blomme devant le superordinateur SGI Altix 4700

Dr Alex Lobel Licence en Physique (VUB, 89), Licence Spéciale en Informatique (VUB, 90), Doctorant de la Netherlands Organization for International Cooperation au Space Research Organization of the Netherlands à Utrecht (SRON ,90-93), Aspirant du Fonds de la Recherche Scientifique (VUB, 93-97), Docteur en Sciences (VUB, 97), Post-Doctoral Research Assistant à l’Armagh Observatory, Irlande du Nord (97-99), Astrophysicien (chercheur principal, bourse NASA) au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics à Cambridge aux États-Unis (9905), Chef de Travaux au département d’Astrophysique de l'ORB (décembre 05). Il étudie les environnements et les vents des étoiles massives moyennant l'hydrodynamique de rayonnement et la spectroscopie quantitative. Il a conduit des recherches scientifiques avec le télescope spatial Hubble à Harvard, et combine la recherche de l'astrophysique avec l'informatique. Site internet : alobel.freeshell.org. E-mail : alobel@sdf.lonestar.org

Dr Ronny Blomme Docteur en Sciences (VUB, 90), il a d'abord travaillé à la VUB, et par la suite au département d’Astrophysique de l'ORB. Il l’étudie la perte de masse des étoiles massives moyennant des observations, surtout aux longueurs d'onde radio en utilisant, entre autres, le Very Large Array à Soccoro au États-Unis, et le Swedish ESO Submillimeter Telescope à la Silla au Chili. Il développe aussi des modèles théoriques pour interpréter ces observations. Site internet : www.astro.oma.be. E-mail : Ronny.Blomme@oma.be Le Journal des Ingénieurs n°121 - Mai 2009 – 17


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Route de Mons, 27e - B-6000 Charleroi Tél. : +32(0) 71 31 50 00 Fax : +32(0) 71 32 74 19 imag@delta7.be - wwwtopbe.lu Rédaction Philippe Crêteur, Albert De Lutis Robert Freeman, Robert Verdi, Virginie De Lutis Production Infographie : Virginie De Lutis, Biscotto Imprimerie Havaux – Nivelles Distribution : personnalisée Parution : mensuelle - 9 numéros par an (sauf janvier, juillet-août) Format : 210 x 297 mm Tirage : 10 000 ex. par la Poste 100 000 ex. par e-mail Full quadri Service emploi jobs@delta7.be Marketing – Publicité Abonnements et extraits

Lydia De Lutis - ldl@delta7.be Deadlines - Réservation espaces et annonces : le 15 du mois avant la publication - Fourniture matériel publicitaire : Le 23 du mois avant la publication Editeur

Quand le GSM rencontre nos loisirs... De simple terminal permettant d'envoyer ou recevoir des appels et des messages courts (SMS), les GSM sont progessivement devenus des platesformes applicatives ouvertes permettant la navigation sur Internet et le développement d'applications tierces. Un écosystème de plus en plus large d'applications à destination des utilisateurs finaux a ainsi pu s'étoffer de manière plus ou moins rapide suivant les marques. Apple, avec l'iPhone, a ouvert le bal avec son App Store, un vaste répertoire d'applications validées par le constructeur de Cupertino, qui fêtera prochainement sa milliardième application téléchargée! Les autres constructeurs n'ont pas tardé à réagir, RIM (Blackberry) avec son App World, Nokia avec son Ovi Store ou encore Google (en partenariat avec le constructeur HTC) avec sa plate-forme Open Source Android et sa place de marché Android Market. Longtemps freiné par le prix des abonnements, la lenteur des connexions mais aussi le manque d'ergonomie des téléphones, peu adaptés à la navigation, l'Internet mobile a récemment connu un développement important lors de la sortie de l'iPhone. Ce n'est pas tant la capacité technique que la simplicité de navigation de l'iPhone qui ont permis à ce dernier d'atteindre les 50% de parts de marché sur l'Internet mobile dans certains pays! La disponibilité, avec ce terminal, de forfaits illimités a entretenu le mouvement. L'iPhone - toujours lui- a également inauguré de nouvelles perpectives en matière d'interactivité, en popularisant le principe de l'in-

Albert De Lutis Sun7.be sprl Route de Mons 27/E B-6000 Charleroi Tous droits réservés. Reproduction et diffusion interdite par quelque moyen que ce soit, sans autorisation préalable écrite de l’éditeur. Les textes et illustrations sont publiés sous la responsabilité exclusive de leur auteur. L’éditeur et la rédaction ne peuvent être tenus responsables du contenu des annonces publicitaires, offres et demandes d’emploi. Les infos et adresses sont données à titre indicatif. Sauf demande expresse préalable à l’édition, les articles et illustrations ne sont pas renvoyés.

terface multi-sensorielle. En plus de l'écran tactile multi-point (le mouvement des doigts sur l'écran permet une exécution intuitive de commandes jadis réalisées avec le clavier ou la souris), l'iPhone intègre en effet un accéléromètre, permettant à l'appareil d'évaluer ses déplacements dans l'espace (à la manière de la console de jeux Wii). Pour terminer, le téléphone portable a progressivement évolué vers le concept de smartphone. De plus en plus populaires, les smartphones intègrent, à côté des fonctions classiques de téléphonie mobile, bien d'autres services: connectivité sans fil (ex.: WiFi), compatibilité avec les logiciels de messagerie (ex.: Outlook), prise de vue photo et vidéo, mini-suite bureautique, GPS intégré,... Quel rapport avec nos loisirs, me direz-vous? La généralisation en cours des interfaces tactiles et des accéléromètres a ouvert de nouvelles perspectives dans le domaine des jeux, l'iPhone apparaissant même comme une plate-forme crédible pour le développement de jeux, là où Nokia et son N-Gage avait échoué voici quelques années. Trism, une sorte de Tétris, illustre bien les possibilités offertes. Les capacités tactiles de l'appareil y sont utilisées, par exemple, pour

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GSM IngÊnieurs magazine faire glisser un empilement de formes et les capacitÊs de dÊtection de l'orientation, pour provoquer une association de formes. Uniwar, annoncÊ voici quelques jours, va de son côtÊ exploiter les capacitÊs de communication en proposant un jeu multi-joueur. Ces capacitÊs de communication sont Êgalement prÊcieuses dans le domaine touristique. Elles simplifient en effet l'accès à l'information, tant à l'Êchelle mondiale que locale. La recherche de restaurants, de lieux à visiter, d'itinÊraires,... deviennent rÊalisables en temps rÊel, sans nÊcessitÊ d'une contraignante prÊparation. Un mobile tel que l'iPhone offre en pratique un nouveau rapport à l'instant prÊsent ainsi qu'une capacitÊ de rÊaction et d'organisation inconnues auparavant.

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L'intÊgration de services couplÊe aux rÊseaux sociaux affecte le rapport à son cercle de connaissances et à la diffusion d'informations personnelles (avec, par ailleurs, quelques dÊrives possibles, par exemple en terme de confusion entre les sphères privÊe et publique). L'appareil photo des GSM -que l'on porte gÊnÊralement sur soi- permet ainsi de figer plus spontanÊment les moments forts de la vie. Le gÊotagage de ces mêmes photos, rÊalisÊ grâce au GPS embarquÊ directement dans le GSM, ajoute une nouvelle façon d'explorer -et de partagerdes banques de photos personnelles grâce aux outils de cartographie comme Google

Maps. Google, via Panoramio, ou Yahoo, via Flickr, proposent dÊjà ce genre de fonctionnalitÊ. Les multiples applications de rÊseau social (clients iPhone pour Facebook et Twitter, par exemple) stimulent aussi les Êchanges avec les contacts et amis de son rÊseau. A terme, l'interactivitÊ va s'Êtendre à l'aide de la technologie sans fil NFC, qu'intègrent dÊjà certains tÊlÊphones. La technologie NFC permettra le dÊveloppement de nouvelles solutions de paiement sans contact mais aussi de solutions de bornes interactives, utilisables notamment sur les lieux touristiques. La PrincipautÊ de Monaco a d'ailleurs d'ores et dÊjà rÊalisÊ une expÊrimentation sur ce principe. Bien d'autres exemples d'usages et d'applications pourraient être citÊs. Une chose est sure: la tÊlÊphonie mobile n'a pas fini de nous Êtonner et d'enrichir notre rapport aux loisirs! Par Ir. Robert Viseur. AIMs. Promotion 2000 (Informatique et Gestion) Guideur technologique au CETIC (www.cetic.be) et Assistant à la FacultÊ Polytechnique de Mons (www.fpms.ac.be), Robert Viseur est aussi le fondateur du site www.rfidfr.org spÊcialisÊ dans les technologies sans contact (RFID, NFC, Zigbee,...).

DÂ?efs!pv!sfqsfoesf!vof!fousfqsjtf!@ D]ca R{aW`Sh dS\R`S d]b`S S\b`S^`WaS aOWaW` ZÂł]^^]`bc\Wb{ RÂłc\S `S^`WaS Sb QS S\ b]cbS RWaQ`{bW]\ ( ZÂł{_cW^S RS ZO A=E/113AA S\ ^O`bS\O`WOb OdSQ RSa W\bS`[{RWOW`Sa Sb RSa Q]\aSWZZS`a a^{QWOZWa{a Rc aSQbSc` ^`Wd{ d]ca OQQ][^OU\S RO\a d]b`S ^`]XSb

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Bwfovf!N/!Eftufobz-!24!.!5111!MjÂ?hf!.!UÂ?m/!;!150361/11/92!.!jogpAtpxbddftt/cf B wfovf N N/ Eftufobz--!24!.!5111!MjÂ?hf!.!UÂ?m/!;!15003361/11/92!.!jogpAtpxbddftt/cf


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Quand l’électronique se service des motards Après vingt années d’existence, le bureau d’étude carolorégien Twin Development (Gosselies) actif dans la recherche appliquée en électronique et en microélectronique est entré dans le club très fermé du top 5 mondial. Ses activités de service sont dédiées à des entreprises actives dans le même secteur ou à des innovateurs.

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Twin Development a aussi sa ligne de produits propres. L’un de ces produits, Tripy®, un appareil électronique totalement dédié au mode de vie des motards, a connu un tel succès tant chez les développeurs de Twin qu’auprès du marché, que le patron de Twin Development, Jean-Christophe Sprimont, a décidé de créer une entreprise entièrement dédiée à cette innovation. Et le moins qu’on puisse écrire, c’est que le succès ne s’est pas fait attendre ! Autant auprès du grand public, qui, le temps aidant, sort ses bécanes pour s’offrir de belles ballades qu’auprès des champions de grands raids, tel le Dakar

Pole position pour Tripy sur toutes les spéciales du DAKAR 2009 ! «Simple, facile et indispensable», c’est en ces termes que le lecteur de road book électronique GPS Tripy emporte l’adhésion de toute la presse présente sur l’épreuve ainsi que des véhicules d’assistance qui ont eu la bonne idée de s’en équiper ! Rappelons que la technologie Tripy a été choisie cette année pour créer toutes les notes des road books course et assistance pour lesquels il a fallu pas moins de 100 jours de reconnaissances à David Castera et son équipe afin de mettre au point les superbes tracés argentin et chilien de cette édition 2009. Optimiser les déplacements en liaison et la chasse à l’image, tel était l’objectif premier pour la presse. Permettre aux équipes d’assistances un repos mérité et trop rare, tout en amplifiant la sécurité passive pour tous, voilà les raisons principales qui accréditent ce GPS d’un nouveau genre sur le plus grand rallye-raid au monde. Soulignons l’enthousiasme de la presse qui pouvait, sur le terrain, quitter à volonté le tracé assistance pour choisir avec précision tel point remarquable d’un road book course où tout s’enchaîne à très haute vitesse. Ecoutons ce qu’en dit l’équipe des photographes officiels -et historiques- de tous les Dakar, Michel et Charles Maindru : « Super innovation pour nous qui nous permet d’aller très très vite sur les points stratégiques ! Pratique et ultra confortable car nous faisons un tiers du rallye devant les concurrents… il n’y a donc pas encore de traces ! Avec Tripy on peut en permanence se positionner rapidement et avec certitude ! » Précisons pour finir que, dans les conditions extraordinairement difficiles propres au rallye-raid, seulement quatre interventions techniques mineures ont été nécessaires sur un parc de plus de 100 machines, belle démonstration de la fiabilité « high-tech made by Tripy » !


Innovation Ingénieurs magazine

met au Le GPS Tripy élu « Produit de l’Année » des JPMS 2009 à Lyon ! Le GPS Tripy, éditeur de road book électronique et son logiciel de création d’itinéraires RoadTracer Pro ont été élu « Produit de l’Année » en catégorie Offroad lors du salon des Journées Professionnelles Motos & Scooters à Lyon. Un jury avait retenu trois produits dans différentes catégories (produits verts, produits urbains, produits sports…), restait aux professionnels à se prononcer. Le verdict devait tomber dimanche 8 : le GPS Tripy, éditeur de road book électronique, tripmaster et son logiciel de création d’itinéraires RoadTracer Pro ont donc été élu en catégorie Offroad « Produit de l’Année »des JPMS 2009! Robuste, étanche et autonome, ce véritable copilote électronique est un condensé d’inspiration : pilotage et enregistrement de road books, triple tripmaster, surveillance radar et navigation au cap/compas, bref, cinq fonctions complémentaires du logiciel de création qui aide à planifier des parcours choisis pour un plaisir total. Sans doute l’utilisation du Tripy lors du récent Dakar Argentine-Chili 2009 n’est-elle pas étrangère à cette élection... la technologie Tripy se faisant remarquer de plus en plus dans le monde des rallyes. Et même si Hubert Auriol, Patrick Zaniroli, Alain Lopes ou David Castera sont autant d’utilisateurs avertis, rappelons que pour 80% des pilotes

du Dark Dog MotoTour, le road book GPS Tripy RoadMaster était déjà un vieux réflexe tant il offre une incomparable efficacité en matière de pilotage. Néanmoins, force est de reconnaître que dans le grand public, ce matériel spécifique ne bénéficiait pas encore d’une notoriété équivalente à ses qualités. Or il s’agit d’un outil de loisirs pensé à l’origine pour le grand tourisme ! Ce sont donc bien maintenant tous les pratiquants de la balade -Moto de route et enduro, quads ou 4X4- qui pourront s’emparer de ce concept original où la qualité de l’itinéraire –et surtout le plaisir du pilotage- prime sur la destination finale ; Après tout, il n’y a pas qu’aux sports d’hiver qu’on désire alterner pistes noires et horspiste !

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Et on n’a pas fini de parler de Tripy ! Patience. On devrait en savoir plus sous peu Thierry Berte t.berte@tripy.be - +32 (0)495 48 37 15

En savoir plus : www.tripy.eu


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Jérôme DUPUIS SNC-Lavalin Qui êtes-vous ? Mon nom est Jérôme DUPUIS. Ingénieur civil mécanicien de la Faculté Polytechnique de Mons, j’ai entamé ma carrière en 1994 comme ingénieur de projets au sein de la cimenterie CBR d’Harmignies. J’ai ensuite bifurqué vers l’ingénierie comme ingénieur de projet, puis chef de projet et finalement chef de service au sein de la filiale Benelux du Groupe SECA, société française d’ingénierie. En février 2002, après un passage de deux ans au sein d’un des leaders mondiaux en consultance, j’ai retrouvé SECA Benelux, en tant que Directeur Général cette fois.

Nos activités couvrent une large part des métiers de l’ingénieur : mécanique, électricité, architecture, chimie des procédés,… L’ingénierie est un métier de services et l’humain y occupe une place prépondérante. La force de notre entreprise, ce sont d’abord nos collaborateurs. L’aspect humain est donc aussi important que le bagage technique. Quels conseils donneriez-vous à un candidat de haut niveau ?

J’ai ensuite rejoint SNC-Lavalin en mars 2008 pour assurer la Direction Générale de la filiale belge. Entretemps, je me suis doté d’un Executive-MBA à HEC Paris.

Soyez naturels et ne cachez rien, surtout pas vos échecs. En effet, la force des anglosaxons est de capitaliser sur l’expérience tirée des échecs. Soyez positifs. Ce sont des expériences enrichissantes que l’on doit analyser sereinement. Cela ne signifie pas une exclusion sociale irrémédiable. Mais ne les accumulez pas…

En quoi consiste votre travail ?

What Else ?

Le management a une influence énorme sur la qualité du travail et sur nos résultats. Mon rôle, en tant que dirigeant, est de faire en sorte que nos collaborateurs puissent développer leurs compétences et se sentent réellement impliqués dans notre activité.

La Belgique est au centre de l’Europe et nous avons la chance d’avoir une culture à michemin entre les cultures latines et nordiques. De plus, notre ouverture naturelle au multilinguisme et au multiculturalisme est un avantage des belges. Nos clients internationaux apprécient tout particulièrement notre ouverture d’esprit, notre adaptabilité et notre fameux sens du compromis… à la belge.

Fin 2002, j’ai pris la fonction de Directeur Général du Groupe SECA pour la France, la Belgique et la Roumanie.

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Quel type de candidats recherchez-vous ?

Au sein des 4 pôles métiers autour desquels s’articule la stratégie de SNC-Lavalin en Europe (Bâtiment, Infrastructures, Sciences de la Vie et Industrie), notre entité belge a des références solides à faire valoir dans les domaines pharmaceutique et industriel. Il nous appartient naturellement de conforter ses positions. En revanche, le bâtiment et les infrastructures n’occupent pas la place qu’ils méritent et doivent se développer. C’est un beau challenge que de créer une dynamique de croissance. Je sais que nos salariés aiment ce genre de défis et je leur fais pleine confiance pour le relever.

S.A. SNC- LAVALIN N.V. Avenue Louise 251 box16 1050 Ixelles Tél. : 02. 643 15 11 Faxe : 02. 647 74 35 www.snclavalin.com


Un monde de projets

Prenez votre place! Une carrière chez SNC-Lavalin peut vous mener aussi loin que vous le voulez, dans plus de 100 pays aux quatre coins du monde. Vous ouvrir la voie à des possibilités sans égales, à des projets qui vous feront repousser les limites de votre talent. Vous placer là où votre esprit de décision fera la différence. Seul un chef de file mondial en ingénierie-construction peut vous permettre d’aller aussi loin. À vous de relever le défi : www.snclavalin.com/monde

INFRASTRUCTURES ENVIRONNEMENT ÉNERGIE PRODUITS CHIMIQUES ET PÉTROLE MINES ET MÉTALLURGIE EXPLOITATION ET ENTRETIEN INVESTISSEMENT DANS DES CONCESSIONS D’INFRASTRUCTURE AGROALIMENTAIRE PRODUITS PHARMACEUTIQUES ET BIOTECHNOLOGIE INDUSTRIE FINANCEMENT DE PROJETS


News Ingénieurs magazine

General Assembly of the Association of Engineers from the Polytechnic Faculty of the Royal Military Academy Conference: 17 June 2009 – 17:00, Reception: 18:30 Free attendance: register to elrecker@rma.ac.be

Improved Security applications of T-rays (or THz waves) By Prof. (Ret.) Émile SCHWEICHER, Chairman Belgian URSI Committee

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The increased threats of criminal or terrorist action in recent years have led to the development of many techniques for detection of concealed weapons, contraband, explosives or other objects. Systems based on electromagnetic waves between 30 GHz to 100 GHz (wavelengths 1 cm to 3 mm) in the millimeter wavelength band and 100 GHz to 10 THz (wavelengths 3 mm to 30 μm) in the terahertz (THz) region have particular advantages that: • electromagnetic waves propagate through the atmosphere (not very far – about 30 m – due to the absorption by water vapor in the air) and can be used for stand-off detection; • waves at these frequencies penetrate many common barrier materials enabling concealed objects to be seen; • wavelengths are short enough to give adequate spatial resolution for imaging or localization of threat objects; • above 500 GHz (= 0.5 THz) many macromolecules, including common explosives, drugs, pharmaceuticals, pathogenic agents like anthrax, have characteristic resonances (called THz-fingerprints) in their terahertz spectra which may be used to identify them; • radiation at these frequencies is non-ionizing and, at modest intensities, safe to use on people.

Journée d’Etudes : Eco-construction et développement durable Vendredi 15 mai 2009 de 9h00 à 17h45 Salle 304 des Amphithéâtres de l’Europe de l’Université de Liège au Sart Tilman Eco-construction, zéro-énergie, haute qualité environnementale, architecture durable,… autant de nouveaux concepts qui nous questionnent sur la qualité de notre milieu bâti. L’éco-construction désigne une approche de conception et de construction respectueuse de l’environnement naturel et du bien-être des habitants. L’éco-construction s’applique à la fois aux constructions neuves et aux rénovations, depuis les premiers stades d’un projet (choix du site, programme, esquisse architecturale) jusqu’à sa conception détaillée, sa réalisation et sa gestion. Elle répond à différents enjeux environnementaux majeurs de tout projet de construction: limiter les consommations énergétiques, respecter le cycle de l’eau, choisir les matériaux, gérer les déchets, utiliser les énergies renouvelables, assurer le confort et la santé des personnes, … Toute construction modifie fortement son milieu (naturel, construit et humain). Le concept de développement durable offre l’opportunité d’intégrer, à toutes les échelles de notre milieu construit, une réflexion globale sur nos modes de vie et de développement à travers les dimensions environnementales, socioculturelles et économiques.

Ce colloque vise à transmettre des connaissances méthodologiques et techniques ainsi qu’à présenter des réalisations concrètes de qualité pour aider les architectes, les bureaux d’études, les constructeurs et les décideurs à mieux intégrer les principes de l’éco-construction et du développement durable dans leurs pratiques quotidiennes. Inscriptions à l’AILg : avant le vendredi 8 mai 2009 Par mail : ailg@ailg.be Par Tél : 04/254.08.25 Par Fax : 04/254.08.75 Par courrier à : AILg, Bât L3 - ULg, Rue de Pitteurs 20, 4020 Liège Site web : http://www.ailg.be Participation aux frais pour la journée, le syllabus, le lunch et les pauses café : Membres d’entreprises : 150 EUR Membres AILg, enseignants et membres d’administrations publiques : 100 EUR Etudiants, retraités : 40 EUR


Fabi-Télévie 2009 : un récital mémorable pour soutenir la recherche scientifique Olivier de Spiegeleir au clavier

dînatoire auquel a pris part, parmi d’autres invités de marque, Madame Françoise Dupuis, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargée du Logement et de l'Urbanisme. Nos remerciements tout particuliers vont à Ir. Michel Bollen et à sa famille qui, une nouvelle fois, se sont dévoués sans compter pour cette noble cause. Pascal-Pierre Delizée

Le 13 février dernier, la FABI organisait, pour la quatrième année consécutive, sa soirée événementielle en faveur de l’opération Télévie.

Dans la bonne humeur, se sont réunis, pour les besoins de cette photo, le toujours souriant et dynamique Prof. Arsène Burny (Président de la Commission Télévie du FNRS), Ir. Luc Minne (futur Président de la FABI), Ir. Charles Médart (actuel Président) et Ir. Le Begge, Secrétaire Général de la FABI et initiateur de cette belle soirée.

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Il s’agissait, cette fois, d’un récital de prestige, organisé en la chaleureuse église SaintMarc à Uccle, qui a connu un franc succès d’estime, tant il est vrai que la mémorable prestation du pianiste virtuose Olivier de Spiegeleir – par ailleurs, titulaire du titre d’Ingénieur agronome qu’il obtint, en 1982, à l’Université Catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve) – suscita les applaudissements très nourris de l’auditoire, au terme de sa très brillante prestation. Les superlatifs manquent pour souligner la beauté de ce grand moment de belle musique. Un public unanimement ravi, littéralement sous le charme, conquis par l’exécution si revigorante de pages délicieuses signées Haendel, Beethoven, Chopin et Liszt. Outre ses qualités d’excellent interprète, qu’il a démontrées une nouvelle fois, Olivier de Spiegeleir a présenté et commenté luimême, avec brio et un zeste d’humour bien à propos, les œuvres qu’il a choisies d’exécuter et de « ranimer ». L’opportunité pour le public de découvrir des facettes méconnues, parfois anecdotiques et savoureuses, de compositeurs classiques chers au pianiste. De nombreux affiliés de notre Fédération ont assisté à ce récital qui restera, eu égard à son haut niveau de qualité d’interprétation et au charisme de l’instrumentiste invité, longtemps gravé dans nos mémoires. La soirée, introduite par le Président de la FABI, Ir. Charles Médart, s’est clôturée par un savoureux autant qu’éclectique cocktail

Madame la Secrétaire d’État Françoise Dupuis et le Prof. Arsène Burny


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Want a good job ! Senior project engineer Contrat : A négocier Disponible : Immédiate Pays Emploi :Choix du pays emploi SalaireSouhaite : A négocier Mission : Land & Water Engineer Physical Oceanographer Doctor in Environmental Sciences Diplome : Ingénieur agronome science du sol, 1974 Docteur en sciences, 2005 Langues : Français/Néérlandais - maternelle Anglais - maîtrise Italien – maîtrise Espagnol - moyen Informatique : Maîtrise, niveau : analyse Expérience : Plus de 10 ans Objectifs : consultant en gestion intégrée, matières environnementales, Union Européenne, formation et capacitation Contacter : MEDIA 7 - Email : job@delta7.be Références : ANNONCE : 2422/122 Fonctions :

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Diplome : Secteur : Disponible :

INGENIEUR INDUSTRIEL PRODUCTION

Want a good job ! Ingénieur électricien-mécanicien Ingénieurs & Technique A partir de Juin 2009 Type de contrat : A négocier Pays emplois : Belgique Contacter : Vincent DELMOTTE Email : vincent.delmotte@live.be

Want a good job ! - Tous secteurs Fonctions : - A NEGOCIER Contrat : CDI - Durée indéterminée Disponible : Immédiatement Pays Emploi : - Belgique Salaire Souhaité : 2.500 à 2.999 EUR Diplome : Ingénieur civil électromécanicien, 2008 Langues : Français, Anglais, Espagnol, Italien Informatique : Maîtrise Compétence informatique : Bureautique Permis de Conduire : B Expérience : Aucune - scolaire Année naissance : 1984 - Belge - Gsm : +32495893170 François-Xavier Tasiaux - Email : fxtasiaux@gmail.com Secteurs :

Secteur : Disponible :

Want a good job ! Ingénieur construction Bâtiment, Techniques spéciales A partir de juin 2009 Type de contrat : A négocier Pays emplois : - Belgique Cédric vanderosse Email : vanderosse-cedric@live.be

Secteur : Disponible :

INGENIEUR CIVIL

Want a good job ! Ingénieur civil électricien - Tous secteurs Immédiatement Type de contrat : CDI - Durée indéterminée Pays emplois : -Liège Contacter : Jean-françois Vandamme Email : jf_vandamme@yahoo.fr

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INGENIEUR CIVIL ELECTROMECANICIEN

Want a good job ! Energie Fonctions : Choix de la fonction Contrat : A négocier Disponible : Immédiate Diplome1 : Ingénieur civil électromécanicien, 1989 Diplome2 : Master en Physique, 1992 Langues : Français, Anlais, Néerlandais, Italien Informatique : Informaticien Compétence informatique : Méthodes Permis de Conduire : B Expérience : Plus de 10 ans Année naissance : 1963 - Belge Contacter : MEDIA 7 / Annonce 2411 / 115 - jobs@delta7.be Secteurs :

INGENIEUR CIVIL électromecanicien

Want a good job ! Tous secteurs Fonctions : Choix de la fonction Contrat : CDI - Durée indéterminée Pays Emploi : Choix du pays emploi Diplome : Ingénieur civil électromécanicien, 2007 Langue : Français, maternelle Anglais, maîtrise Allemand, moyen Informatique : Maîtrise Permis de Conduire : B Expérience : Moins de 1 an, sales engineer Année naissance : 1984 - Belge Quentin Sizaire - Email : qsizaire@googlemail.com Secteurs :

INGENIEUR CIVIL POLYTECHNICIEN EN ELECTROMECANIQUE

Diplome :

Diplome :

ANNONCE : 2233

ANNONCE : 2418 / 121

ANNONCE : 314/119

ANNONCE : 313/118

Construction

ANNONCE : 2235

INGENIEUR INDUSTRIEL R&D

Want a good job ! Chimie Fonctions : Ingénieur laboratoire - r&d Contrat : Sans Importance Pays Emploi : - Belgique Diplome : Ingénieur chimie, 2007 Langue : Français, Anglais, Allemand, Informatique : Maîtrise Compétence informatique : Bureautique Permis de Conduire : B Expérience : Entre 1 an et 2 ans 2008 / 6 mois - Ingénieur photobiologiste – Chez L’Oreal – Parisen 2007 Ingénieur R&D synthèse organique, pharmaceutique et cosmétique, chez Merck KGaA (Allemagne) Objectifs : Consolider mon expérience professionnelle au sein d'une équipe dynamique, si possible pluridisciplinaire. Année naissance : 1985 - Française - Tél. : 0687113041 Mme Florent BAUDET, Saint-Omer (FR) - baudet.florent@yahoo.fr Secteurs :


Demandes d’emploi Ingénieurs magazine ANNONCE : 2409 / 117

TOUS SECTEURS

Want a good job ! A NEGOCIER Contrat : CDI - Durée indéterminée Disponible : A partir du 15/05/2009 Salaire Souhaite : A négocier Diplome : Ingénieur civil électromécanicien, 2000 Ingénieur civil télécommunications, 2001 Langues : Français, maternelle Anglais, maîtrise Neerlandais, moyen Informatique : Maîtrise Compétence informatique : langages de développement Permis de Conduire : B Expérience : Entre 5 et 10 ans Research Engineer, 2001-2003 Multitel ASBL, 2003-2007, Development Engineer IBA sa, 2007-2009, Site Manager Objectifs : Ouvert a une expérience d'expatriation n'importe ou dans le monde Année naissance : 1977 - Belge - Gsm : +32 485 620 250 Contacter : Mme DEMARET - Email : denis.demaret@gmail.com Fonctions :

ANNONCE : 2398 /112

TOUS SECTEURS

Want a good job ! A NEGOCIER Contrat : CDI - Durée indéterminée Disponible : Immédiate Pays Emploi :Belgique Mission : PROJECT MANAGER ENVIRONNEMENT, ENERGIE, DEVELOPPEMENT DURABLE, Eco-efficacité, Production propre, MDP, RSE – Développement et gestion de projets, networking – quadrilingue Diplôme : Ingénieur civil mécanicien, 1995 Langues : Français, Anglais, Néerlandais, Allemand Informatique : Maîtrise Permis de Conduire : B Expérience : Plus de 10 ans 2004-2008 - International Expert / United Nations Volunteer - Vietnam Vietnam Cleaner Production Centre 2002-2004 - Associate Expert in Sectoral Cleaner Production - Autriche United Nations Industrial Development Organization 1999-2001 - Ingénieur d'affaires / Chef de projets France, USA SKF 1995-1999 - Ingénieur développement produits / Ingénieur d'applications - France, Corée - SKF Objectifs : Promouvoir le développement durable des entreprises industrielles par la création de valeur et l’amélioration de leurs performances énergétiques, environnementales et sociales. Année naissance : 1970 - Belge - Tél. 0488 777 351 Contact : Bertrand COLLIGNON - Email : bd.collignon@gmail.com Fonctions :

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TOUS SECTEURS

Want a good job ! Management, Direction Fonctions : A NEGOCIER Contrat : CDI - Durée indéterminée Disponible : Immédiate Pays Emploi : Wallonie Salaire Souhaite : A négocier Diplôme : Ingénieur civil mécanicien, 1996 Langues : Français, maternelle Anglais, maîtrise Néerlandais, notions Informatique : Maîtrise Permis de Conduire : B Loisirs : Jogging, arbitrage basket, jardinage Expérience : Plus de 10 ans 2006 à ce jour, Supply-chain, Quality and Customer Service Manager chez ArcelorMittal 2004 – 2006, Flat Carbon Supply-chain Manager, Arcelor 2001 – 2004, Logistic engeneering Manager, Arcelor 1998 – 2001, Information System Engineer, chez Usinor Année naissance : 1971 - Belge - Tél. : 0479350583 Contact : Mr Claude MADARASZ - Email : c.madarasz@skynet.be Emploi :

ANNONCE 2402 /114

INGENIEUR CIVIL ELECTROMECANICIEN

Want a good job ! Tous secteurs Fonctions : Choix de la fonction Contrat : CDI - Durée indéterminée Disponible : Immédiate Pays Emploi : Belgique Salaire Souhaité : A négocier Diplome : Ingénieur civil électromécanicien ; 2008 Langues : Français, maternelle Anglais, moyen Espagnol, maîtrise Néerlandais, notions Informatique : Maîtrise Compétence informatique : Traitement de texte Permis de Conduire : B Expérience : Aucune - scolaire Année naissance : 1982 - Belge - Gsm : +32(0)498414093 Contact : Ruiz Izquierdo Gwennaël - gwennael_ruiz@hotmail.com Secteurs :

ANNONCE : 2364

INGENIEUR INDUSTRIEL CONSTRUCTION

Want a good job ! Génie civil, Travaux publics Fonctions : Choix de la fonction Contrat : CDI - Durée indéterminée Disponible : A partir de juillet 2009 Pays Emploi : Belgique Salaire Souhaité : A négocier Diplôme : Ingénieur construction, Master, 2008 Langues : Français, maternelle Anglais, moyen Neerlandais, notions Informatique : Utilisateur Permis de Conduire : B Loisirs : Le football, le tennis de table, la natation, chiner sur les brocantes et le jardinage. Expérience : Moins de 1 an De septembre à décembre 2008 Stage de treize semaines pour le bureau d’études Ageci, spécialisé en voirie et réseaux divers - Ageci group De février à mars 2007 - Stage de six semaines dans l’entreprise Dufour. Ce stage a consisté en un suivi de chantier pour la réhabilitation des infrastructures de l’entreprise - Dufour Août 2001 et 2002 - Job étudiant dans la société TUC RAIL, sur un chantier basé à Voroux, pour la ligne à grande vitesse - Tuc Rail Année naissance : 1983 - Belge - Gsm : 0479463119 Contact : Xavier RENAUX - Email : xavier.renaux@gmail.com Secteurs :

ANNONCE : 2396 / 111

JURISTE

Want a good job ! Tous secteurs Fonctions : Choix de la fonction Contrat : CDI - Durée indéterminée Disponible : A partir de 07/03/2009 Choix du pays emploi Salaire Souhaité : Choix salaire Diplôme : Master, 2002, DES DES, 2005 Langues : Français, maternelle Anglais, maîtrise Allemand, maîtrise Néerlandais, moyen Informatique : Utilisateur Permis de Conduire : B Loisirs : Membre d'un Club Kiwanis Cinéma, dessin et photographie, Lecture, voyages Cours du soir en néerlandais (6 heures hebdomadaires) Expérience : Entre 2 et 5 ans Année naissance : 1979 - Française - Gsm : 0485 418 851 Contact : neruda - Email :emmanuelle.hardy@scarlet.be Secteurs :

ANNONCE : 324 / 125 Diplôme : Secteur : Disponible : Contrat :

BIOINGENIEUR SCIENCES TECH. ENVIRONNEMENT

Bio Ingénieur Environnement, Traitement, Recyclage Immédiatement CDI - Durée indéterminée Pays emplois : Belgique Contact : Benoît BAELEN Email : b_baelen@hotmail.com

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Gizeh

Avec 90 ans d’expérience en produits de haute technologie et une réputation de leader mondial en electro-optique, OIP se spécialise aujourd’hui dans le design, le développement et la fabrication de systèmes opto-électroniques innovants pour la sécurité, la défense et le spatial. Dans le cadre de ses activités spatiales, la société est impliquée depuis le départ dans le développement de petites caméras modulaires (VMC) dont certaines volent en ce moment sur les satellites XMM, CLUSTER II et PROBA. Photo prise par la caméra HRC (High Resolution Camera) à bord de PROBA1

Le développement de spectromètres fait également partie des spécialités d’OIP. La compagnie a déjà développé d’importants sous-systèmes de spectromètres dans le passé et s’est récemment spécialisée dans la construction de spectromètres complets, utilisés à bord d’avions ou de satellites. La société est fière d’avoir développé, construit et testé le spectromètre imageur hyperspectral APEX, qui a réussi ses premiers tests en vol fin 2008 et qui est destiné à observer la composition du sol, des océans, de l’atmosphère, les feux de forêt …etc. Modèle 3D de l’instrument Vegetation Le système électro-optique du spectromètre SOIR-SPICAV lancé en avril 2006 (mission VENUS Express) a également été développé par OIP. Le projet spatial principal d’OIP en ce moment est le développement de l’instrument Vegetation qui sera lancé sur un satellite de type PROBA pour une mission d’observation de la terre (voir photo). La société développe également différents instruments optiques pour le spatial comme des microscopes miniatures, des téléscopes haute résolution, ainsi que des boîtiers électroniques d’instrumentation spatiale et de l’équipement de test au sol. Ir. Marie Van Quickelberghe

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