Introduction La part de l’Economie Numérique dans le PIB de nos pays est inégalement réparti, entre 3% et 10%. Ce qui suscite une attention particulière aux services digitaux. Il faut préciser que dans l’écosystème des plateformes de service, le commerce électronique, le Mobile Banking ont joué un rôle prépondérant. Ces réalisations ont été effectives grâce à la connectivité et la disponibilité de l’internet. Ces services sont basés sur des plateformes numériques provenant des OTT’s (Over The Top) et de GAFAM (Google Amazon Facebook Apple et Microsoft). Ces services ont connu leur réussite grâce au développement des réseaux épine dorsale de la connectivité. Il faut noter que deux (2) réseaux assurent cette connectivité. Le cœur de réseau et le réseau d’accès qui fournit le lien avec les utilisateurs. Dans toutes les organisations (Etats, entreprises, etc.), le digital introduit de nouveaux outils et méthodes, et induit des modifications substantielles des processus et des usages. Il s’agit d’une transformation inéluctable et multidimensionnelle, comportant un fort potentiel disruptif, ainsi que son lot de risques à comprendre et à maîtriser. En Afrique plus qu’ailleurs, le digital incarne un potentiel énorme, et offre l’opportunité d’inventer de nouvelles modalités de services pour l’éducation, la formation ou la santé, d’ouvrir les sociétés à de nouveaux savoirs, de rendre l’économie plus inclusive, efficace et innovante. Cela passe à la fois par un développement des capacités techniques des pays, afin d’exploiter le plein potentiel du digital, mais également par un renforcement des compléments analogiques que sont les capacités, institutions, régulations1. Il s’agit du socle sur lequel pourra s’appuyer la transformation digitale. Sans un renforcement des capacités éducatives et sociales, des institutions des pays permettant stabilité et croissance, et de la régulation offrant un cadre législatif propre au développement d’entreprises innovantes, la transformation digitale des pays africains n’atteindra pas son plein potentiel. Il faut préciser qu’en Afrique Occidentale et Centrale, dans les grandes villes sont bien desservies, et c’est pourquoi des mesures idoines doivent être prises pour que l’internet 1
Source : AFD « Un outil puissant mais ambivalent au service du développement durable ».
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