Librement avril 2025

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LIBREMENT

MAGAZINE POUR LES AFFILIÉS DU SYNDICAT positif

DES TÉMOIGNAGES AUTHENTIQUES

On les appelait « les bleus » avant qu’ils rejoignent la CGSLB. Rencontre avec l’équipe des mutualités libres.

DOSSIER

Tout savoir sur « Boostez votre avenir ! »

DOUBLE INTERVIEW

La CGSLB et le SLFP partagent leur vision sur « le syndicat de demain »

PRÈS DE 600 PERSONNES UNE SEULE MISSION

PERSONNES AVEC MISSION : VOUS DÉFENDRE !

Derrière chaque négociation, chaque action sur le terrain et chaque guichet de nos secrétariats, il y a des femmes et des hommes engagés, déterminés à défendre vos droits et à vous accompagner au quotidien.

Près de 600 collègues sont à votre service, partout en Belgique, pour vous informer, vous soutenir et vous aider à faire entendre votre voix.

< GERT TRUYENS PRÉSIDENT NATIONAL

“ une voix forte pour un dialogue social moderne

Nous vivons une période difficile, chère lectrice, cher lecteur ! Les travailleurs et les allocataires sociaux ressentent la pression au quotidien : la hausse des coûts, la charge de travail qui s’alourdit et un sentiment croissant d’incertitude. Le pouvoir d’achat est sous pression, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée se détériore, et l’avenir de nos pensions pose question. Parallèlement, les faillites et les restructurations alimentent encore davantage ce sentiment d’inquiétude.

C’est précisément pour cette raison que la CGSLB continue de défendre un dialogue social fort, avec des propositions concrètes et des solutions réalistes. C’est aussi pourquoi nous avons décidé, fin mars, de ne pas participer à la grève nationale. Non pas parce que nous ne prenons pas au sérieux les préoccupations des travailleurs – bien au contraire ! – mais parce que nous croyons que les véritables solutions émergent à la table des négociations. Notre priorité est de renforcer le dialogue social et de garantir aux travailleurs une voix dans leur avenir.

Ce choix ne signifie pas une rupture avec le front commun syndical. Les préoccupations des travailleurs sont réelles et partagées par l’ensemble des syndicats. Mais nous sommes convaincus que le dialogue, des propositions réfléchies et une pression ciblée lorsque nécessaire, tout en gardant un regard tourné vers l’avenir, nous rendent plus forts aujourd’hui.

En tant que syndicat politiquement indépendant, nous appelons le gouvernement et les organisations patronales à assumer leur rôle dans un modèle de concertation modernisé. Un modèle qui anticipe les réalités de demain et qui ne repousse pas indéfiniment les défis socio-économiques.

À la CGSLB, nous avons déjà travaillé sur des propositions qui font réellement la différence – pour le pouvoir d’achat, les carrières durables et une protection sociale solide. Vous pouvez les consulter sur www.boostervotreavenir.be. Et ceux qui souhaitent renforcer notre message peuvent toujours signer notre pétition. Plus nous serons nombreux, plus notre voix portera.

Les syndicats représentent aujourd’hui plus de citoyens que tous les partis politiques réunis. Il est grand temps que cette voix soit réellement entendue. Nous choisissons un «syndicat 2.0 » : un syndicat qui mise sur une concertation moderne, une pression ciblée et une mobilisation positive. Sans slogans polarisants. Sans paralyser. Et nous y travaillerons chaque jour, c’est promis ! En attendant… voici votre nouveau LIBREMENT ! Un magazine qui se penche sur vos préoccupations, où vous lirez des histoires qui touchent, inspirent et rassemblent. Car la CGSLB veut être proche de vous. Aujourd’hui, demain et bien après ! <

SOMMAIRE

› 02

L’IMAGE DU MOMENT

› 04

ÉDITO

› 06 • 07

ACTUALITÉS

Quels sont les derniers changements dans le monde du travail ? Un récapitulatif utile pour ne rien manquer !

› 08 • 09

DES TÉMOIGNAGES AUTHENTIQUES

Derrière chaque entreprise ou secteur, il y a des personnes avec des histoires à raconter. Rencontre avec l'équipe CGSLB des mutualités libres.

› 10 • 11

ENTREPRISES/SECTEURS À L’HONNEUR

BNP Paribas Fortis souhaite externaliser une partie de ses services et de son personnel. La CGSLB ne cédera pas ! Des délégués CGSLB d'Hexcel craignent pour la fermeture de leur usine à Welkenraedt.

› 12 • 17

LE DOSSIER THÉMATIQUE

Face aux mesures du gouvernement, la CGSLB propose 10 solutions concrètes pour renforcer votre pouvoir d'achat et votre carrière. Les présidents de la CGSLB et du SLFP dévoilent leur vision du syndicalisme de demain.

› 18 • 19

LA CGSLB EN ACTION

Où était présente la CGSLB ces dernières semaines ? Aperçu de nos actions sur le terrain.

› 20

VOUS DEVEZ LE SAVOIR !

Tout savoir sur le pécule de vacances qui sera bientôt versé.

› 21

AVANTAGES

› 22

L’AFFILIÉ À L’HONNEUR

› 23

#WE ARE CGSLB

La CGSLB, c'est nous ! Positifs, constructifs, solidaires, responsables, tolérants, libres ! Notre ADN en images.

ACTUALITÉS UPDATE

JUSQU'À 650 HEURES (FINANCIÈREMENT AVANTAGEUSES) POUR LE TRAVAIL ÉTUDIANT

Depuis le 1er janvier 2025, un étudiant peut travailler jusqu’à 650 heures en bénéficiant d’une cotisation de sécurité sociale réduite. Depuis 2017, ce plafond s’élevait à 475 heures par an. Pour les années civiles 2023 et 2024, il a été temporairement porté à maximum 600 heures par an. Aujourd’hui, le gouvernement l'a fait passer à 650 heures par an de manière permanente. Attention : ceux qui veulent rester à charge de leurs parents ne doivent pas dépasser 7 520 euros nets par an. Vérifiez donc bien combien d'heures vous avez déjà travaillé !

VOUS ÊTES COURSIER ? L'ENREGISTREMENT DES HEURES DE TRAVAIL DISPARAÎT (POUR L'INSTANT) À PARTIR DU 1ER AVRIL

À partir du 1er avril 2025, les coursiers qui distribuent des colis postaux ne devront plus enregistrer leurs heures de travail via l'appli MyBELparcel. Ce suivi a été introduit en août 2024 pour améliorer leurs conditions de travail et garantir une rémunération équitable. Un nouveau système électronique

était prévu pour avril 2025, mais a été reporté en raison de décisions non prises par le gouvernement précédent. À ce jour, aucune nouvelle date d'application n'est connue. Les employeurs ne devront donc plus enregistrer ces heures à partir du 1er avril.

FORCE MAJEURE ? VÉRIFIEZ VOTRE DROIT

AU SALAIRE JOURNALIER GARANTI

En Belgique, la météo est souvent imprévisible. Un incident sur le trajet dû à des routes glissantes ou à d’autres conditions météorologiques extrêmes peut vous mettre en retard ou même vous empêcher d’arriver au travail. Dans ces cas, vous avez droit au salaire journalier garanti.

Qu’est-ce qui est considéré comme un cas de force majeure ?

• Vous êtes apte à travailler.

• Vous partez comme d’habitude pour vous rendre au travail.

• Mais un événement indépendant de votre volonté (ex. : tempête de neige, panne de train, inondation, …) vous empêche d’y arriver ou vous met en retard.

Ce dernier point est essentiel : l’absence ou le retard doit être dû à un cas de force majeure réel, totalement hors de votre contrôle et de celui de votre employeur !

TRANSPORTS PUBLICS OU VÉLO ? VOTRE EMPLOYEUR REMBOURSE DAVANTAGE

Depuis le 1er février 2025, les tarifs des transports publics ont augmenté à la SNCB, à la STIB et au TEC. De Lijn a fait de même à partir du 1er avril 2025. Cela augmente également la contribution de l'employeur à votre trajet.

Et ce n'est pas tout :

• L'indemnité vélo passe à 0,36 €/km (ou 0,29 €/km dans certaines conventions collectives) avec un plafond annuel de 3 610 euros.

• L'intervention pour l'abonnement « Flex » de la SNCB, destiné aux travailleurs à temps partiel et aux télétravailleurs, a également été adaptée.

= Vérifiez donc votre convention collective ou renseignez-vous auprès de votre employeur ou de votre personne de contact à la CGSLB.

La méthode de l'équipe CGSLB des mutualités libres porte ses fruits : éviter le blocage, privilégier le dialogue et avancer des revendications réalistes.

DES TÉMOIGNAGES AUTHENTIQUES

On les appelait déjà « les bleus » avant qu’ils rejoignent la CGSLB

Des anciens rouges et verts ont décidé de quitter leur syndicat pour former une nouvelle équipe CGSLB, privilégiant la concertation et le dialogue avec la direction. Résultat : ils ont fait un carton lors des dernières élections sociales.

Au sein de l’Union nationale des mutualités libres, rouges et verts se disputaient depuis de nombreuses années les mandats du Conseil d’entreprise (CE), du Comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT) ainsi qu’en délégation syndicale (DS). Certains ne se retrouvaient plus dans les valeurs de leurs syndicats respectifs. On les accusait de complaisance avec la direction, alors qu’ils voulaient simplement ouvrir le dialogue.

« C’est vraiment parti d’une mauvaise blague. On nous appelait déjà « les bleus » alors qu’on était encore à la FGTB », se rappelle Olivier, un des élus de l’équipe. À l’époque, il avait contacté la direction afin de mettre en place une enquête psychosociale au sein d’une partie de l’entreprise. « Il y avait de gros problèmes avec le management. J’en avais marre de voir des gens en pleurs. Mon syndicat me disait d’attendre, car il voulait monter un gros dossier pour mettre en cause la direction, mais ça prenait trop de temps. Il fallait agir en urgence ».

Cette initiative lui a été lourdement reprochée. Finalement, il a quitté son syndicat et le contact avec la CGSLB a été pris. Fin 2023, un groupe de rouges et de verts a décidé de créer une nouvelle liste bleue à partir de rien.

RÉUNIS AUTOUR DES MÊMES

VALEURS

Il y avait déjà une entente naturelle entre les membres de l’équipe. Forts de plusieurs années d’expérience syndicale, jusqu’à quatre élections sociales pour certains, ils se connaissaient bien entre eux et étaient connus des travailleurs des mutualités libres. Mais ce qui les rapproche surtout, c’est qu’il partagent les mêmes valeurs. « On avait cette vision, celle d’être là pour les gens et de dialoguer. On obtient plus avec le dialogue ». D’anciennes déléguées de la CSC se plaignaient de discussions interminables et sans résultats concernant les heures supplémentaires. « On se demandait ce qu’on avait accompli en tant d’années, on discutait beaucoup pour rien, il fallait que les choses changent », raconte l’une d’elles.

En passant chez les bleus, ils ont perdu leurs mandats… mais pas leur influence. « Alors que j’étais déjà au Syndicat libéral, des élus FGTB m’ont demandé de les défendre devant la direction », renchérit Olivier. Leur méthode portait ses fruits : éviter le blocage,

privilégier le dialogue et avancer des revendications réalistes.

UNE APPROCHE QUI PAIE

Le nouveau groupe a été confronté à ses premières élections sociales en mai 2024. Grâce à leur proximité avec leurs collègues, ils ont mené une campagne basée sur le dialogue et l’écoute. Sans attaquer les autres syndicats ni faire de fausses promesses, ils ont expliqué leur programme. Résultat : 11 élus sur 13 candidats. Ils ont ainsi raflé près de la moitié des sièges dans les principaux organes de concertation, le CE et le CPPT. Un succès qu’ils doivent à de nombreuses voix de préférence.

L’équipe est à présent focalisée sur la charge de travail du personnel, car les licenciements se multiplient, signifiant qu’il faudra « faire plus avec moins ». Elle compte également enfin apporter des progrès sur les heures supplémentaires, ainsi qu’une révision du système d’évaluation, jugé obsolète. À plus long terme, ils devront négocier l’harmonisation des trois règlements de travails qui coexistent au sein des mutualités libres (car divisée en trois entités juridiques). Désormais bien installée, l’équipe syndicale veut prouver que dialogue et efficacité peuvent aller de pair. L’avenir dira s’ils parviennent à transformer l’essai.

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BNP Paribas Fortis : un préavis de grève historique

Le 30 janvier 2025, BNP Paribas Fortis (BNP PF) a surpris tout le monde en annonçant son intention de transférer une partie des activités de son Client Service Center (CSC) à Accenture, une entreprise tierce de conseil en management.

Si ce projet se concrétise, près de 580 travailleurs, soit 490 ETP (équivalents temps plein), seront transférés vers Accenture dès le 1er janvier 2026 ENTREPRISES À L’HONNEUR

UN CHOC POUR LES TRAVAILLEURS

Ce projet a pris de court les représentants du personnel. En signe de protestation, le front commun syndical a organisé le 7 février une action de visibilité baptisée « colère noire », où les employés ont porté des vêtements sombres et des rubans de deuil. Cette mobilisation a trouvé un large écho en interne et sur les réseaux sociaux, témoignant d’une forte solidarité.

LES SYNDICATS MOBILISÉS FACE À UNE DIRECTION INFLEXIBLE

Les syndicats, outrés par cette annonce, ont tenté d’infléchir la direction lors de Conseils d’entreprise extraordinaires les 7 et 14 février, sans succès.

Ils s’opposent à ce transfert, jugeant le CSC performant et la justification avancée – une réglementation plus complexe et une flexibilité accrue attendue par les clients – insuffisante.

Si BNP PF assure que tous les travailleurs seront

nécessaires au transfert, aucune garantie à long terme n’est donnée quant à leur emploi. Les syndicats s’inquiètent également de l’avenir d’autres départements et remettent en cause le choix d’Accenture, estimant que cette entreprise ne partage pas les valeurs sociétales de BNP PF.

Malgré un ultimatum syndical exigeant l’annulation du projet sous peine de grève, la banque maintient sa position et prévoit un transfert via une CCT 32bis, sous réserve d’approbation par la FSMA et la Banque nationale d’ici fin juin.

UNE PROCÉDURE DE CONCILIATION SANS RÉSULTAT

Le climat social étant tendu, le front commun syndical a demandé la tenue d’une procédure de conciliation au sein de la Commission paritaire des banques (CP 310). La conciliation, tenue le 20 février, n’a pas permis de trouver un accord, et un préavis de grève a été déposé. La situation reste tendue, et les semaines à venir s’annoncent cruciales pour l'issue de ce conflit entre la direction et les syndicats. Une journée d’action s’est tenue le 11 mars, où de nombreux travailleurs ont brandi devant les médias le slogan « Pas à vendre ». La CGSLB (et ses délégués au sein de BNP PF) suit de près ce dossier et ne manquera pas d’informer les travailleurs ainsi que ses affiliés des développements futurs. Pour rester informés, suivez “CGSLB Services financiers” sur Facebook ! <

C’est un coup dur pour les travailleurs de Welkenraedt. Le 8 janvier, le groupe Hexcel, géant des matériaux composites pour l’aéronautique, a annoncé une intention de fermeture de son site belge. Plus de 100 emplois seraient supprimés, emportant avec eux un savoir-faire unique, transmis depuis plus de 50 ans.

Hexcel Welkenraedt :

la fin d’un savoir-faire après plus de 50 ans d’histoire

DDavid, Gilles et JeanLoup, élus délégués

CGSLB en mai, risquent de ne pas exercer leur mandat bien longtemps : l’usine où ils travaillent depuis plus de 10 ans devrait fermer. Une page de l’histoire industrielle de Welkenraedt se tourne brutalement.

Fondé en 1967, le site fournit l’aéronautique en matériaux composites et aluminium. Ses panneaux ont même équipé des hélicoptères et des trains. Il produit notamment du « nid d’abeille », une structure hexagonale alliant solidité et légèreté, un comble pour une usine de la « rue des Trois Bourdons ».

UN MANQUE D’INVESTISSEMENTS DEPUIS DES ANNÉES

Bien qu’Hexcel ait engrangé 1,8 milliard de bénéfices l’an dernier, Welkenraedt n’a pas bénéficié d’investissements majeurs. De plus de 400 travailleurs autrefois, ils ne sont plus qu’une centaine. La dernière vague de licenciements, en 2020, avait déjà supprimé 50 postes. Malgré des machines vieillissantes – certaines en service depuis 30 ans – la qualité n’a jamais faibli. Certaines pièces sont même finies à la main, témoignant d’un véritable savoir-faire.

En 2024, le site affichait encore

une rentabilité de 14 %, mais la direction exigeait 25 %, un objectif jugé « impossible ».

QUAND LA FINANCE PREND

LE PAS

SUR L’HUMAIN

Chez Hexcel, les cadres industriels ont laissé place aux financiers, qui ne raisonnent qu’en termes de chiffres, la rentabilité prime sur la qualité. La production de Welkenraedt serait ainsi transférée vers d’autres sites du groupe. Les travailleurs de l’usine liégeoise sont abattus. Ils ont en moyenne la cinquantaine et 20 ans d’ancienneté, et leur fidélité à leur employeur ne sera récompensée que par une lettre de licenciement. « Il y avait une ambiance familiale, on s’arrangeait facilement pour se répartir les horaires, c’était très flexible, les ressources humaines étaient vraiment humaines », se souvient Jean-Loup.

Un plan Renault a été enclenché, mais aucune date de fermeture n’a encore été annoncée. À ce stade, la phase 1 du plan Renault est en cours. Lors d’un Conseil d’entreprise extraordinaire, organisé toutes les deux semaines, les représentants des travailleurs peuvent poser leurs questions à la direction. Tout dépendra de la décision de celle-ci : laisser ou non le temps de finir les

commandes en cours. Lors de la phase 2, ce sera le plan social qui sera négocié, permettant de déterminer un package de départ que les travailleurs recevront en plus de leurs indemnités légales.

QUEL AVENIR POUR LES TRAVAILLEURS ?

Certains, proches de la pension, pourront vivre de leurs indemnités jusqu’à l’âge légal de la pension, mais les autres doivent chercher ailleurs. Or, la fermeture voisine de Copeland mettra aussi des dizaines de personnes sur le marché. « Certains devront aller plus loin pour trouver du travail, c’est sûr », prédit Jean-Loup. « On craint surtout un gros changement dans nos conditions de travail. Il y a la distance, mais aussi la perte de salaire, d’avantages, de jours de congés, etc. », déplore David.

En attendant, les travailleurs ne baissent pas les bras et continuent à fournir un travail de qualité. Leur productivité était bien supérieure à la moyenne au mois de février, le mois qui a suivi l’annonce. Ils s’accrochent à l’espoir d’un départ digne, après avoir consacré leur vie à une entreprise qui, ils le soupçonnent, avait scellé leur sort bien avant l’annonce officielle.

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boostez

votre avenir avec la cgslb !

BOOSTE Z VOTRE

V E RIN a gi r sanspara l yser

Après de longues négociations, la coalition

Arizona a formé un gouvernement. L’analyse de la CGSLB pointe un déséquilibre croissant au détriment des travailleurs. Si certaines mesures vont dans la bonne direction, l’absence de réformes fiscales et sociales reste préoccupante. Nous interpellons les décideurs pour que la concertation sociale, mentionnée plus de 40 fois dans l’accord, soit un véritable dialogue et non une formalité.

Vous l’avez compris, le nouveau gouvernement met en place des mesures qui risquent d’avoir des conséquences lourdes pour les travailleurs : pouvoir d’achat sous pression, conditions de travail de plus en plus éprouvantes et incertitudes autour des pensions. Face à ces défis, la CGSLB est passée en mode sauvetage et se mobilise pour défendre les droits de ses affiliés.

Mais concrètement, que signifie cette mobilisation ? Nous restons actifs à la table des négociations, nous exerçons une pression ciblée et nous privilégions le dialogue constructif pour obtenir des avancées tangibles. Notre objectif : assurer un meilleur pouvoir d’achat et garantir des carrières durables. Voici nos 10 revendications clés.

BOOSTONS VOTRE POUVOIR D’ACHAT !

P Des chèques-repas pour tous et à la hausse !

1. Instauration d’un montant minimum de 4 € par jour pour celles et ceux qui n’en bénéficient pas encore (soit environ 80 € de plus par mois).

2. Augmentation de 4 € par jour pour atteindre jusqu’à 12 € quotidiens en chèques-repas.

P Un salaire équitable : un partage des bénéfices plus juste !

3. Les entreprises rentables doivent redistribuer automatiquement une partie de leurs bénéfices à leurs travailleurs.

P Des avantages clairs et encadrés !

4. Mise en place d’un cadre légal pour les plans cafétéria, garantissant information et dialogue social.

BOOSTONS VOTRE QUALITÉ DE VIE !

P Des congés accessibles sans perte financière !

5. Toute réforme doit préserver les droits des travailleurs et garantir l’implication des partenaires sociaux, avec une attention particulière pour les travailleurs isolés et l’égalité des genres.

P Une flexibilité maîtrisée !

6. Instauration d’un dialogue social obligatoire avant toute mise en place d’horaires flexibles.

7. Protection des travailleurs contre toute pression supplémentaire liée à la flexibilité.

P Protection du travail de nuit !

8. Refus d’un assouplissement des règles qui pénaliserait les travailleurs de nuit en termes de salaire.

BOOSTONS VOTRE ÉQUILIBRE !

P Des heures supplémentaires volontaires sans abus !

9. Elles ne doivent pas être un prétexte pour détériorer le bien-être des travailleurs. Pas question d’un retour à la semaine de 45 heures !

P Une fin de carrière respectée !

10. Maintien des droits en matière de RCC et de fin de carrière, sans suppression des CCT en vigueur.

VOTRE VOIX COMPTE !

Vous pouvez agir dès aujourd’hui en relayant nos revendications auprès de vos collègues et en partageant nos messages. Faites entendre votre voix pour un avenir juste ! <

Y Visitez et partagez le site www.boostervotreavenir.be, où nous travaillons ensemble pour un changement positif avec des résultats concrets, sans paralyser.

V Convaincu(e) ? Signez notre pétition en ligne ! Si nous avons prouvé une chose par le passé, c'est que notre approche mobilisatrice porte ses fruits. Ensemble, nous mettons la pression. Ensemble, nous obtenons des avancées tangibles. Ensemble, nous donnons un BOOST à votre avenir !

= plus d'infos sur www.boostervotreavenir.be ou scannez le QR-code

DOSSIER THÉMATIQUE

Il est temps d'agir sans paralyser ! “

GERT TRUYENS, PRÉSIDENT DE LA CGSLB

PATRICK ROIJENS, PRÉSIDENT DU SLFP, LE SYNDICAT LIBRE DE LA FONCTION PUBLIQUE

La CGSLB met une pression supplémentaire à la table des négociations pour maintenir le pouvoir d’achat, des emplois soutenables et des pensions équitables en priorité à l’agenda. Par le biais d’une concertation moderne, d’une pression ciblée et d’une forte mobilisation, nous visons un véritable progrès. Ne pas bloquer, mais construire. Voilà notre vision d’un syndicat 2.0.

Entretien avec deux hommes qui savent de quoi ils parlent :

Gert Truyens, Président de la CGSLB, et Patrick Roijens, Président du SLFP, le syndicat libre de la fonction publique.

Que signifie concrètement le slogan de la CGSLB « Boostez votre avenir » ?

Gert Truyens : Je constate qu’aujourd’hui, il y a beaucoup d’aigreur et de négativisme. Nous sommes tous conscients que des réformes sont nécessaires. Mais chaque mesure est critiquée de toutes parts. Sommes-nous d’accord avec tout ? Non, bien sûr que non ! Mais nous ne voulons pas seulement être « contre ». C’est pourquoi nous avons lancé une campagne avec dix points concrets qui sont importants pour nous. C’est ça, un syndicalisme constructif.

Que signifie « agir sans paralyser » ?

Gert (résolument) : Paralyser le pays ? Nous n’y sommes pas favorables. Les grèves politiques n’aident personne à avancer. Nous voulons jouer pleinement notre rôle à la table des négociations. La sécurité de l’emploi est au moins aussi importante que le pouvoir d’achat. Pourquoi les travailleurs devraient-ils arrêter de travailler maintenant et affecter encore plus une industrie déjà en crise ? Trouvons des solutions ensemble, organisations patronales et syndicales, au lieu de bloquer.

Patrick Roijens (hoche la tête en signe d’approbation) : Au SLFP aussi, nous misons sur la concertation. Notre slogan est : « Priorité à une concertation sociale correcte ». Cela signifie que la grève est un dernier recours, pas un

premier réflexe. Mais nous insistons sur une « concertation correcte ». Cela signifie qu’il doit y avoir suffisamment d’espace pour négocier réellement. Parfois, nous constatons que le cadre dans lequel nous pouvons négocier est présenté de manière plutôt restreinte.

Gert : Exactement ! L’accord de gouvernement fait 44 fois référence à la concertation sociale... mais est-elle vraiment prise au sérieux ? C’est maintenant au gouvernement de montrer qu’il le fait. « Les actes valent mieux que les paroles. »

D’ailleurs, en écoutant autour de moi, je remarque que la majorité silencieuse est plutôt positive quant à notre manière de corriger certaines choses ou d’apporter des solutions par la concertation. Cela trouve un écho favorable. Cela ne signifie pas que nous prenons nos distances avec les autres organisations – pour être clair, il n’y a pas de rupture dans le front commun syndical – nous voulons simplement suivre une autre voie.

Patrick : On l’oublie souvent, cette grande majorité silencieuse.

Gert (enthousiaste) : Ah voilà !

Patrick : Elle n’est pas d’accord avec tout dans l’accord de gouvernement, mais elle dit : « Ok, il faut avancer et penser à la génération suivante. » Cette majorité silencieuse ne doit pas être perdue de vue, car elle pourrait bien se mobiliser si les choses allaient dans l’autre sens.

Gert : C’est pourquoi nous voulons les mobiliser de manière constructive.

Qu’est-ce qui nous distingue, en tant que syndicat ?

Patrick : Nous proposons des solutions positives au lieu d’attendre. Pensez plutôt aux plans de mobilité ou à l’augmentation

des chèques-repas, un dossier sur lequel la CGSLB s’est beaucoup investie. Nous faisons de même.

Gert : Exactement ! Nous devons être proactifs et penser sur le long terme. Les grands défis ne se limitent pas à la Belgique. Quelles grandes réformes nous attendent et quelles propositions pouvons-nous faire ? Nous en avons formulé une dizaine dont nous voulons discuter dans les années à venir. Aujourd’hui, beaucoup s’inquiètent aussi du contexte géopolitique, des conflits en cours et des pertes massives d’emplois dans l’industrie. Mais il ne sert à rien d’agir sans proposer de solutions.

N’avons-nous pas un impact limité sur le plan géopolitique ?

Gert : Le contexte géopolitique est ce qu’il est. Mais nous pouvons chercher des solutions ensemble, ici en Belgique. Le maîtremot ici, c’est « ensemble », car la polarisation ne fait avancer personne. Le gouvernement et les médias opposent des groupes : le privé contre le public, un syndicat contre un autre. Mais nous sommes une seule société, où tout ne va pas si mal. Trouvons des solutions pour l’ensemble.

Patrick : Certainement, la polarisation joue un rôle majeur. Regardez l’effondrement du service public. Il vaut mieux le rappeler. Il est au service de la population, mais ce sont les décideurs politiques qui décident de le démanteler.

(fronce les sourcils) Prenons Hasselt, ma propre ville : je ne peux plus appeler le service de l’urbanisme, seulement envoyer un e-mail. Et si j’ai une question urgente ? Ou la police : pour porter plainte, il faut parfois attendre une semaine pour un obtenir un rendez-vous. >

Un système de rendez-vous, c’est bien, mais il doit toujours y avoir une personne joignable.

La population attend un service de qualité, mais si le gouvernement continue à insister sur le « moins, moins, moins », alors on aura

“ Nous pouvons chercher des solutions ensemble, ici en Belgique. Ensemble, car la polarisation ne fait avancer personne."
— Gert Truyens

aussi moins de services. Et qui en subit les critiques ? Pas les politiques qui ont pris ces décisions, mais les fonctionnaires.

Gert : Patrick soulève un bon point : nous devons changer notre regard. Nous avons surmonté une crise majeure, celle du Covid, grâce aux travailleurs et fonctionnaires qui se sont donnés à fond. Au lieu d’opposer les groupes, reconnaissons que nous apportons ensemble des solutions. Mais le gouvernement doit être prêt à les trouver. Pour l’instant, on épargne sur les cibles les plus faciles, alors que les politiques devraient aussi se remettre en question.

Que signifie être un syndicat plus petit dans un pays dominé par de grandes organisations ?

Patrick : Cette image n’est pas toujours exacte. Dans certains secteurs de la fonction publique, comme la police, la défense et l’enseignement, nous sommes justement un acteur majeur. À la police, nous sommes même le plus grand syndicat. Dans l’ensemble, nous pouvons paraître plus petits, mais cela ne signifie pas que nous n’avons pas de voix ou de vision. Nous défendons notre propre récit, nous ne nous contentons pas simplement de suivre le mouvement.

Gert : À l’échelle nationale, la CGSLB est le

troisième plus grand syndicat. Mais dans un nombre croissant d’entreprises – et cela s’est encore confirmé lors des élections sociales –nous sommes la première ou la deuxième organisation. De plus, en concertation, ce n’est pas la taille qui compte, mais l’impact de vos propositions. Regardez l’augmentation des chèques-repas : c’est nous qui avons mis cette proposition sur la table, et elle figure maintenant dans l’accord de gouvernement. J’en suis fier !

Patrick : Tout repose sur des dossiers solides et une vision claire. Si vous soulevez un point auquel le gouvernement ne peut pas échapper, vous faites la différence. Et nous défendons l’ensemble du personnel de la fonction publique, pas seulement nos affiliés.

Gert : C’est ainsi que la CGSLB et le SLFP se démarquent. Pour nous, l’enjeu n’est pas le syndicat en tant qu’institution, mais bien les travailleurs, qu’ils soient du secteur privé ou public. Ce sont leurs problèmes que nous essayons de résoudre.

Que signifie l’indépendance politique de la CGSLB et du SLFP ?

Gert : Nous avons toujours été politiquement indépendants. Pourtant, on nous associe parfois aux partis libéraux comme l’Open VLD ou le MR, simplement en raison de notre nom et de notre couleur. Mais « libéral » dans notre nom fait référence au libéralisme social, pas à un parti politique. Nous pensons que les gens doivent pouvoir prendre leurs responsabilités, mais aussi que l’État doit corriger les inégalités lorsque c’est nécessaire.

Nous ne siégeons pas dans des bureaux de partis et nous avons autant de contacts avec d’autres formations politiques qu’avec les libéraux. Notre influence ne vient pas du soutien d’un parti unique, mais du fait que différentes fractions reprennent nos idées et reconnaissent leur valeur.

Patrick : Au SLFP, nous n’avons même pas le mot « libéral » dans notre nom, mais notre couleur bleue nous vaut quand même d’être

En raison de leur nom ou de leur couleur, la CGSLB et le SLFP sont parfois assimilés aux partis politiques libéraux.

Pourtant, les deux syndicats ont toujours été politiquement indépendants.

associés à certains partis. C’est comme ça. En même temps, nous devons être réalistes : pour obtenir des résultats, il faut dialoguer avec le monde politique. On ne peut pas s’enfermer dans une bulle, il faut aller à la rencontre des décideurs et rendre notre organisation visible. C’est ce que nous faisons, à la CGSLB comme au SLFP, en recherchant activement le dialogue avec différentes forces politiques.

Gert : Et soyons clairs : ce que nous avons obtenu, ce n’est pas grâce à l’Open VLD ou au MR, mais parce que d’autres partis ont repris nos idées et ont reconnu qu’elles étaient pertinentes.

Comment voyez-vous l’avenir ?

Gert : Bleu ! (rires) Pas le bleu foncé de la politique, mais notre bleu. Malgré l’aigreur ambiante, il y a encore de l’espoir. Quand nous partageons notre vision avec les parties prenantes et les leaders d’opinion, on

nous dit souvent : « Enfin ! Faites entendre cette voix, les gens ont besoin d’espoir ! » La Belgique n’est pas un pays en crise,

On risque d'avoir moins de services. Et qui en subit les critiques ? Pas

les politiques qui ont pris ces décisions, mais les fonctionnaires.

mais nos structures doivent être simplifiées. Et cela ne peut se faire que par le dialogue. Mais pour cela, nous devons aussi moderniser la concertation sociale. Certains employeurs font encore des comptes d’apothicaire en concertation sociale : dès que nous

demandons quelque chose, ils estiment devoir exiger une contrepartie. Il faut dépasser cette logique à court terme.

Patrick : Nous avons besoin les uns des autres, Arrêtons de dresser les travailleurs les uns contre les autres. Dans la fonction publique, nous demandons simplement du respect. Les services publics ne sont pas des entreprises et ne doivent pas être gérés comme tels. Les travailleurs doivent pouvoir être fiers de leur métier, sans être constamment dépeints comme « trop chers » ou « paresseux ». Tout le monde a besoin de services publics solides, mais si l’on continue à couper dans les budgets...

Gert : La CGSLB et le SLFP montrent qu’une autre approche est possible. Nous nous rapprochons, nous dialoguons davantage et nous nous écoutons mieux.

Patrick : Et nous apprenons les uns des autres. C’est comme ça que tout le monde y gagne ! <

MANIFESTATIONS NATIONALES

Tous les 13 du mois, le front commun syndical a organisé des actions à Bruxelles afin de sensibiliser la population sur les mesures à venir au cours de la prochaine législature. Après une action le 13 décembre contre les mesures d’austérité, nous avons défendu nos pensions le 13 janvier, rassemblant plus de 30 000 personnes. Le 13 février, alors que le gouvernement était tout juste formé, nous étions trois fois plus nombreux !

ACTION INDUSTRIALL

Le 5 février, plusieurs milliers de travailleurs issus de plusieurs pays ont manifesté devant le quartier européen afin de mettre en place une industrie européenne solide et durable. Trop d’emplois industriels ont été perdus ces dernières années, il est temps que la Commission européenne adopte un plan industriel ambitieux !

ACCORD DU G10

Le G10, où siège la CGSLB, a conclu un accord clarifiant plusieurs points sur les régimes de fin de carrière. Les CCT actuelles sur le RCC restent valables jusqu'au 30.06.2025. Le gouvernement prévoit de restreindre l'accès au RCC et d'augmenter progressivement la durée de carrière requise. L'accord traite aussi de la suppression du Federal Learning Account (FLA), jugée problématique par les syndicats.

LJOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

es collègues de CGSLB WO=MEN ont parcouru le pays pour distribuer des sachets de myosotis. Un geste pour rappeler que l’égalité des chances, ça ne pousse pas tout seul ! Cela demande un travail quotidien, et ce n’est pas moins vrai au niveau syndical. Rappelons que les femmes gagnent en moyenne moins que les hommes pour un même travail, elles ont plus souvent recours au congé pour soin et au travail à temps partiel, et ont également des pensions inférieures.

MANIFESTATION DU NON-MARCHAND À NAMUR

Le jeudi 23 janvier, le secteur du Non-Marchand francophone s’est mobilisé à Namur pour faire entendre sa voix face à un gouvernement wallon qui reste sourd à ses revendications depuis plusieurs mois. Les responsables sectoriels ont pu être entendus par les ministres sur la pénurie et l’attractivité des métiers du secteur. Le secteur ne peut pas continuer à être une simple variable d’ajustement budgétaire !

BESOIN D’AIDE POUR VOTRE DÉCLARATION D’IMPÔTS ANNUELLE

?

Àpartir de fin avril, vous pourrez introduire votre déclaration fiscale pour l’exercice d’imposition 2025. La version papier devra être envoyée avant le 30 juin 2025, tandis que la version électronique (Tax-on-web) devra être soumise avant le 15 juillet 2025. Pour les déclarations plus complexes, la date limite est fixée plus tard (octobre 2025). Vous recevez une proposition de déclaration simplifiée de l’administration fiscale ? Assurez-vous de bien la vérifier.

= Suivez la CGSLB sur www.cgslb.be ainsi que sur Facebook et Instagram. Nous vous tiendrons informé(e) des actualités fiscales et vous avertirons dès la parution de notre Guide du contribuable 2025. Vous pouvez également obtenir de l’aide dans votre secrétariat CGSLB !

QU’EN EST-IL DE MON PÉCULE DE VACANCES ?

En mai ou juin, la plupart des travailleurs reçoivent leur pécule de vacances. Il est temps de commencer à rêver de vos congés annuels… Les travailleurs ont droit à un pécule simple et double. Les ouvriers reçoivent la totalité du montant en une seule fois via les caisses de vacances. Les employés perçoivent leur salaire habituel lorsqu’ils prennent leurs congés. Leur double pécule de vacances est payé directement par l’employeur. Selon la loi, il doit être versé au moment où l’employé prend ses congés, mais en pratique, cela se fait généralement en mai ou en juin.

Vous êtes ouvrier ou artiste non-indépendant ?

Assurez-vous que votre caisse de vacances dispose bien de votre numéro de compte, pour éviter tout retard dans le paiement !

Vous avez changé d’employeur en 2024 ? Votre pécule de vacances pourrait être inférieur à vos attentes. En effet, une partie a peut-être déjà été versée par votre précédent employeur à la fin de votre contrat.

Et mes jours de congé ? En Belgique, les travailleurs ont droit à quatre semaines de congé s’ils ont travaillé suffisamment l’année précédente.

Vous n’atteignez pas ces quatre semaines ? Par exemple, parce que vous venez d’être diplômé, que vous avez été malade pendant plus d’un an ou que vous avez pris un congé parental ? Contactez votre secrétariat CGSLB. Nous vous conseillerons sur les congés complémentaires, les vacances jeunes et les vacances seniors, pour que vous puissiez, vous aussi, profiter de quatre semaines de repos bien mérité.

= Des questions sur vos congés ou votre pécule de vacances ? Rendez-vous dans votre secrétariat CGSLB !

Mathilde Dams | Conseillère au service d’étude

Faites entrer le printemps chez vous !

Des réductions éclatantes sur la plateforme d’avantages de la CGSLB

La CGSLB s’engage jour après jour pour votre pouvoir d’achat. Grâce à sa plateforme d’avantages, bénéficiez de réductions dans les parcs d’attractions, les magasins de décoration et de jardinage, les boutiques de mode, les fleuristes, les enseignes de cadeaux, les supermarchés et bien d’autres !

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À la recherche d’une destination de vacances ? Bienvenue chez Cazura

Envie d’un week-end printanier ou d’un séjour d’été avantageux ? Cazura vous accueille dans des appartements modernes sur la côte belge ou sous le soleil de la Côte d’Azur en France, toujours à proximité de la plage, voire avec vue sur mer ! Plutôt tenté par les Ardennes ? Grâce à notre partenaire Azur en Ardenne, réservez votre chambre d’hôtel ou votre gîte à Barvaux-sur-Ourthe, un village pittoresque. Détendez-vous dans l’espace wellness et profitez du restaurant sur place.

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L’AFFILIÉ

Jean-Louis Clette est affilié au Syndicat libéral depuis 25 ans. Coordinateur CGSLB au sein d’une grande équipe syndicale chez AXA-Belgium, il a été élu dans les trois organes, il joue également un rôle dans le groupe Kyoto, une émanation du réseau Brise (réseau inter-syndical bruxellois pour l’environnement). Enfin, il est formateur au sein de l’ASBL FAST.

> Âge : 59 ans

> Réside à : Waterloo

> Profession : Employé chez AXA-Belgium

Comment convaincriez-vous un collègue d’adhérer au syndicat ?

Je lui expliquerais pourquoi il a intérêt à s’affilier dans une grande organisation à taille humaine, je lui montrerais la plateforme d’avantages et les maisons de vacances Cazura, qu’il peut aussi bénéficier de nos services 360, mais aussi de formations dans le cadre du congé éducation payé. J’ajouterais que sa prime syndicale peut rembourser au moins partiellement ses cotisations, et qu’il peut bénéficier de l’expertise des juristes de la CGSLB.

Avez-vous déjà bénéficié d’un soutien personnel de la part du syndicat ?

Oui, j’ai eu le soutien de la CGSLB dans le cadre d’une tentative de harcèlement et de déstabilisation de ma personne. Le Secrétaire régional, mon permanent et l’ensemble de la CGSLB m’ont épaulé, tout comme mon équipe syndicale. C’est d’ailleurs ce soutien qui m’a permis de tenir, je remercie toutes les personnes, qu’il serait trop long de nommer ici, qui m’ont encouragé dans ces moments difficiles.

Quelle est, selon vous, la plus grande idée fausse que les gens se font des syndicats ?

On entend souvent « Les syndicats ne servent à rien. Ils pompent des subsides et ne pensent qu’à faire grève ». C’est oublier qu’ils sont contrôlés par l’ONEM, ils accompagnent les demandeurs d’emploi et les travailleurs dans divers aspects de leur carrière (accidents du travail, chômage, faillite, litiges avec la mutuelle). En entreprise, les délégués soutiennent et conseillent leurs collègues dans un monde du travail exigeant, où la charge psychologique (burn-out, bore-out) est un problème croissant. Face aux attaques sur leurs compétences, la

formation est essentielle pour leur permettre d’opposer des arguments juridiques solides, avec pédagogie.

Quel est, selon vous, le plus grand défi pour votre secteur ?

Le plus grand défi sera de limiter les délocalisations ou l’outsourcing. Le secteur des banques et assurances s’est fortement digitalisé. De nombreuses institutions sont occupées à mettre en place des process afin de diminuer leur personnel et de le remplacer par de l’IA. Un autre défi sera de faire collaborer des générations différentes, il faudra trouver des solutions pour que le travail reste soutenable et réalisable dans de bonnes conditions.

Selon vous, quelle victoire syndicale a eu le plus d’impact ces dernières années ?

Notre dernière victoire syndicale au sein d’AXA-Belgium est la mise en place d’une prime de répartition bénéficiaire pour tous. La discussion a pris deux ans, notre équipe estimait que la suppression de la CCT 90 était dommage et nous avons été créatifs pour trouver une autre piste afin de remplacer cette perte de pouvoir d’achat.

Si vous étiez le patron de votre entreprise pour une journée, quelle serait votre première décision ?

Ma première décision serait de mettre en place un bonus collectif, avec le même montant pour tous. Dans une entreprise, chaque travailleur a son importance, quel que soit son niveau. J’entends parler de « Team Spirit » et « nous sommes dans le même bateau », mais ce ne sont que des paroles. Avec une telle décision, nous pourrions joindre la parole aux actes. <

JEAN-LOUIS CLETTE

La CGSLB, c’est nous !

La CGSLB, c’est vous !

Positifs, constructifs, solidaires, responsables, tolérants, libres ! Voici un aperçu de qui nous sommes et de ce que nous faisons.

ACTION RENMANS

Le 12 mars, la CGSLB a distribué des tracts dans différentes boucheries Renmans de Wallonie, afin de faire connaissance directement avec les travailleurs, et leur rappeler les avantages de faire partie d’un syndicat familial et proche de ses affiliés.

ACONCOURS

RÉUNION PLÉNIÈRE DU PERSONNEL

En janvier, l’ensemble du personnel du Syndicat libéral s’est rassemblé à Bruxelles. Au programme : des présentations sur l’avenir et la croissance de l’organisation, mais aussi des moments conviviaux entre collègues de tous les services et toutes les zones !

DISTRIBUTION DE CHOCOLATS POUR LA SAINT-VALENTIN

Comme chaque année, une équipe de la CGSLB fait le tour du secteur financier bruxellois afin d’y distribuer des chocolats. Un petit geste pour rappeler aux travailleurs que nous sommes toujours à leurs côtés, et ce tous les jours de l’année.

BOOSTEZ LES CHÈQUES-REPAS !

En 2024, nous avions fait campagne pour obtenir une augmentation des chèques-repas. C’est désormais chose faite, puisque cette mesure a été inscrite dans l’accord de gouvernement ! Notre objectif est désormais de concrétiser cette augmentation dans les entreprises qui proposent des chèques-repas, et de les instaurer là où ils ne le sont pas. Un vrai coup de boost pour votre portefeuille !

Profitez-en dès maintenant !

Du côté wallon, ce sont les travailleurs du CHU Ste-Elisabeth à Namur qui ont eu la chance de pouvoir goûter aux bonbons CGSLB.

ET SI VOTRE PHOTO ÉTAIT PUBLIÉE DANS CE MAGAZINE ?

Gagnez un bon d'une valeur de 150 euros dans une de nos maisons de vacances !

Montrez ce que le Syndicat libéral représente pour vous et pourquoi vous êtes fier de faire partie de la famille

CGSLB. Partagez votre meilleure photo et tentez votre chance de gagner un bon Cazura d'une valeur de 150 €, à dépenser lors de la location d'un appartement de vacances Cazura à la Résidence Amadeus à Westende.

UNGAGNEZ

BON

DE 150 €

Envoyez votre photo par courriel à m communication@cgslb.be avant le 20 mai 2025 et indiquez votre numéro d’affiliation CGSLB et vos coordonnées. Les meilleures photos seront publiées et une main innocente tirera le gagnant au sort. Vous trouverez le règlement complet sur https://bit.ly/cgslb-reglement.

COLOPHON LIBREMENT • le magazine trimestriel de la CGSLB. Paraît en janvier, avril, juillet et octobre. CGSLB Bd. Baudouin 8, 1000 Bruxelles. web www.cgslb.be

Rédaction : Annick Colpaert, Maïté Dendal, Dorien Galle, Alexandre Sutherland, Kurt Van Hissenhoven. Mise en page : An Meire.

Impression : Remy-Roto Beauraing. E.R. : Gert Truyens, Bd. Baudouin 8, 1000 Bruxelles.

LIBREMENT est réalisé avec le plus grand soin. Les informations contenues dans ce magazine étaient correctes au moment de l'impression, mais peuvent avoir changé depuis. Des remarques ou des questions ? N'hésitez pas à envoyer un e-mail à communication@cgslb.be. Le contenu de ce magazine est protégé par le droit d’auteur et ne peut être reproduit sans l’autorisation préalable de la CGSLB.

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