Accès Sport numéro 10

Page 1

#10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

www.acces-sport.com

SLUC NANCY

Randal

FALKER

LES COUGUARS ONT ENCORE FAIM

ASNL

ALEXIS BUSIN

LA pépite

FOOTBALL / BASKET / VOLLEY-BALL / HANDBALL / RALLYE / FOOT US / TAEKWONDO / NATATION / INSOLITE



3

Edito

Sommaire

Dans sa route vers la ligue 1, l’ASNL pointe toujours en avance sur ses temps de passage. Plus la saison avance et plus la perspective pour le moins excitante de retrouver l’adrénaline et la passion procurées par les matchs de gala se précise.

Football

ALEXIS BUSIN > UNE PÉPITE EN FORÊT-DE-HAYE E.S. HEILLECOURT > PLEINE CROISSANCE

Basketball

RANDAL FALKER > LES COUGUARS ONT TOUJOURS FAIM

L’élite de sa discipline, le SLUC a bien l’intention de ne jamais la quitter. Pensionnaire de PRO A depuis 1994, le club a traversé une première partie de saison particulièrement difficile. Loin des objectifs du début de saison, les Couguars sont partis pour s’éloigner au maximum de la ligne de relégation afin de repartir sur un nouveau cycle et écrire une nouvelle histoire. Enfin la Ligue A, nos clubs de volley la fréquentent depuis le début de saison. Si le VNVB marque, le Grand Nancy Volley prend ses marques et pourrait vivre une seconde partie de saison renversante en prolongeant leur bail dans l’élite du volley français.

Volley-Ball

ÉQUIPE DE FRANCE > ARNAUD JOSSERAND JULIE MOLLINGER > CAPITAINE AMBITIEUSE TOM RIBLET > DU VOLLEY ET DES MATHS

Handball

RADEK HORAK > LE PILIER DU GNAHB

04 08 10 12 14 16 18

Shopping 22

Pour suivre et vivre ces aventures avec passion, rien de mieux que de commencer à lire notre premier numéro de l’année et découvrir qui sont les acteurs de nos clubs. Thomas Rezette

FOOT US Accès Diffusion

LES TIGRES DE NANCY > PRêts à rugir

24

4B promenade Emilie du Chatelet 54000 Nancy acces.sport.mag@gmail.com Ont contribué à ce numéro Couverture : C2Images Rédacteurs : Thomas Rezette, Mickaël Biasutto, Laetitia Cabecas, Julien Siffert. Photographes : Pierre Rolin, Vincent Desessard, C2Images, ASNL.net, Austral, Laetitia Cabecas, Julie Nivard, David Garnier, Thomas Ladent.

SPORTS DE COMBAT

MAGDA WIET-Hénin > DU PUNCH À L’OLYMPE

AUTOMOBILE

QUENTIN GIORDANO > PHOTOS DU MONTE-CARLO DOMINIQUE REBOUT > LE FINALISTE

GRAINE DE CHAMPIONNE

LUCIE ETIENNE > LA PROMESSE DE GENTILLY

Directeur de la publication : Julien Siffert Conception graphique : Sylvain Savouret Accès Sport est composé en Latinotype Titular, FY Marianina et FontFabric Glober

CONCOURS

À GAGNER > 75€ DE SÉANCES CHEZ SWIMCENTER

INSOLITE

LE père et la mère noël sont des runners

Imprimeur : La Nancéienne d’impression Jessica Coletti / 06 08 00 79 06 Publicité Julien Siffert 07 87 77 79 47 • julien.siffert@gmail.com Diffusion Thomas Rezette 07 50 89 95 24 • thomas.rezet@gmail.com Les manuscrits et documents publiés ne sont pas renvoyés. Tout droit de reproduction réservés. Le contenu des articles n’engagent que les auteurs.

NANCY

100.5

Retrouvez La minute de l’ASNL Tous les matins 7:50 Le club foot ASNL Le lundi de 18:30 à 19:00

28 30 32 33 34

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Directeur de la rédaction : Thomas Rezette

26


4

F oot b all

AS NANCY LORRAINE

alexis BUSIN ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

UNE pépite EN foret-de-haye


F oot b all AS NANCY LORRAINE

5

Si l’AS Nancy Lorraine a pris la bonne direction pour retrouver la ligue 1, le club le doit à la richesse de son centre de formation. Alexis Busin arrivé très jeune en Forêt-de-HaYe fait partie de cette génération dorée qui s’affirme dans l’équipe de Pablo Correa. A l’image de ses camarades, le jeune joueur arrive dans la lumière avec la tête sur les épaules et une qualité technique qui devrait lui permettre de devenir un joueur de plus en plus important. Rencontre après un entraînement hivernal loin d’entamer la fraîcheur et l’insouciance du jeune gaucher. ▰ Par Thomas Rezette / Photos : asnl.net Alexis raconte-nous ton arrivée au club lors de ton adolescence. Je suis arrivé au centre de formation à l’âge de 13 ans après avoir été détecté par le papa de Clément Lenglet, recruteur pour le club. D’autres clubs s’intéressaient à moi mais le fait que Nancy propose une scolarité de qualité et de très bonnes infrastructures a fait que j’ai quitté le Nord pour me former et vivre en Forêt-de-Haye. Mon acclimatation s’est vraiment bien déroulée, je suis arrivé avec Clément, que j’ai connu au pôle espoir et avec qui j’ai une relation très forte ; c’est un super pote avec qui je pars même en vacances.

« EN LIGUE 1, JE PRENDRAI PLUS DE PLAISIR, COMME LES SUPPORTERS »

Le 9 mai 2014, lors de la 37ème journée face à Angers, tu entres à la mi-temps et ouvre le score à Picot, un très grand moment ! Ah oui c’était ma deuxième rentrée de la saison et je marque à domicile devant toute ma famille qui avait fait le déplacement ; c’était vraiment un moment très fort. Après c’est devenu un peu plus compliqué… Oui, car tu marques en fin de saison, mais la suivante

savais que je n’avais pas fait ce qu’il fallait. Cette saison en revanche se passe très bien pour toi, tu joues et tu marques ! J’ai passé une saison dernière difficile qui m’a fait grandir. Je me suis fait une place dans le groupe professionnel et l’entraîneur m’accorde du temps de jeu, ça me donne beaucoup de confiance. Je me suis montré décisif et je me sens vraiment bien dans le vestiaire, ce qui facilite l’entente sur le terrain. Je travaille énormément pour continuer à progresser et gagner la confiance du coach, j’ai un petit gabarit et face aux « steaks » que tu croises sur les terrains de ligue 2 il faut savoir rivaliser dans les duels. Après les entraînements je fais donc un travail spécifique et athlétique avec un préparateur physique. ►

Alexis Busin Né le le 7 septembre 1995 à Boulogne sur Mer 1m75, 64kg, droitier 4 buts en ligue 2

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Comment juges-tu la prise en charge des jeunes par le club ? Ici nous sommes très bien entourés et accompagnés dans notre développement, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Le club forme des joueurs depuis très longtemps et sait comment s’y prendre. L’école se trouve au cœur du centre et on en sort assez peu, sauf les mercredis après-midi ou on peut prendre le bus pour descendre en ville. Comme tout le monde, quand je suis arrivé je n’étais sûr de rien, alors j’ai travaillé à l’école et obtenu un Bac ES. J’ai énormément de bons souvenirs de ces années de formation et maintenant je m’intéresse de près aux différentes équipes de jeunes. Et puis le club ne recrute plus un jeune que sur sa qualité « football » mais aussi sur ce qu’il a dans la tête.

tu disparais assez vite du groupe professionnel... La saison dernière fut vraiment difficile, mais j’ai énormément appris et grandi d’un point de vue mental. J’ai vraiment compris que dans le football tout pouvait vraiment aller vite dans le bon comme dans le mauvais sens. J’avais été plusieurs fois dans le groupe je n’ai pas été performant lors de mes entrées en jeu. Naturellement j’ai vu le groupe s’éloigner et je


6

F oot b all

AS NANCY LORRAINE

Que penses-tu des sifflets qui descendent parfois des tribunes après une victoire sans spectacle ?Je les comprends mais les supporters doivent comprendre que gagner 1-0 face à des équipes aussi regroupées que Laval nous amènera en ligue 1. Ensuite, c’est clair que quand on voit la manière avec laquelle les équipes adverses viennent jouer à Picot, ce n’est pas le football qu’on aime et qui nous fait rêver. C’est pour cela que j’ai vraiment envie de découvrir la ligue 1, dans notre championnat il y a beaucoup trop d’équipes qui refusent le jeu en ne balançant que des longs ballons. Même si on souhaite produire du jeu, c’est très difficile quand une seule équipe veut jouer sur le terrain. Et puis j’entends souvent dire que mon profil est davantage fait pour évoluer en ligue 1, il y aura plus d’espace et je prendrai davantage de plaisir, comme les supporters.

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

D’un point de vue économique les joueurs formés au club sont une donnée extrêmement importante pour le club, tu le ressens ? Oui bien sûr ! J’ai le

sentiment que nous devons montrer plus qu’une recrue pour se faire une place. Un joueur recruté va conserver ce statut et partir avec une petite avance sur le papier, ce qui est normal. Après je vis vraiment bien le fait d’être en concurrence, le groupe est super sain et je sais qu’avec l’entraîneur il n’y a aucun passe droit. Si je ne joue pas, c’est que je n’ai pas prouvé que je devais jouer. Les nouveaux joueurs sont souvent surpris par le derby, toi tu connais déjà ! Ah oui ! (il sourit) On affronte Metz dans toutes les catégories de jeunes est ce sont des matchs très engagés, surtout à partir des U17 où c’est parfois assez chaud. J’ai toujours trouvé qu’il y avait beaucoup plus d’animosité du coté messin ; les entraîneurs nous motivaient à gagner par le jeu alors qu’en face je sentais que dans le discours c’était beaucoup plus dur. J’ai toujours adoré jouer ces matchs à enjeu où l’on apprend beaucoup.

Tu te projettes parfois dans l’après Nancy ? Pas du tout ! Je me concentre sur Nancy, je travaille dur et j’espère simplement continuer à jouer en étant décisif. Je sais que mon agent a des contacts mais il ne m’en parle jamais. J’ai encore beaucoup de chose à apprendre et je souhaite juste continuer à progresser avec l’ASNL. Ta vie maintenant au rythme d’un joueur professionnel, tu as des occupations en dehors du football ? J’adore le sport et je peux m’enflammer pour toutes sortes de disciplines, j’aime aller supporter le SLUC où l’ambiance est toujours sympa. Et puis j’adore la pêche, j’ai pris l’habitude d’aller pêcher dans un étang privé de Gondreville ; quand j’étais petit j’allais pécher avec mon père et mon grand père, maintenant c’est Tobias Badila qui m’accompagne ! ▰

Boulogne-sur-Mer, Le Touquet et Yannick le papa Comme l’immense majorité des joueurs professionnels Alexis a débuté le football dans le monde amateur grâce à des bénévoles passionnés qui sont l’essence et la base de ce sport qui nous procure tant d’émotions et (parfois) de joie. Le jeune Nancéien a d’abord débuté au Touquet puis à Boulogne sur Mer, deux clubs dont son papa Yannick a porté les couleurs. Défenseur, Yannick Busin a flirté avec le monde professionnel sous les couleurs de Boulogne en National. Le club du Pas-deCalais présidé par le mythique et authentique Jacques Wattez évolue actuellement en National.


MAzDA 3

UN TEMPÉRAMENT D’AVANCE

Venez découvrir la nouvelle gamme Mazda équipée de la technologie SKYACTIV service apres vente et pièces détachées ouvert

NASA AUTOMOBILES CONCESSIONNAIRE

NANCY - 418 AVENUE DE LA LIBÉRATION - 03.83.95.73.73 PLUS D‘INFORMATIONS SUR www.MAzDA.FR Ouverture le dimanche soumise à autorisation préfectorale Gamme Mazda SKYACTIV : consommations mixtes (L/100 km) : de 3,4 à 6,7 - Émissions de C02 (g/km) : de 89 à 156. Mazda Automobiles France, 34 rue de la Croix de Fer – 78100 Saint-Germain-en-Laye, SAS au capital de 304 898 € - RCS Versailles 434 455 960.


8

F oot b all

AMATEUR

E.S. HEILLECOURT E N p leine croissance

Créé en 1961, l’E.S. Heillecourt connaît depuis quelques saisons une des croissances les plus spectaculaires du football lorrain. En passant du district à la Division Honneur Régionale (7ème division) sans gros budget ni histoire sur laquelle construire, le club a pu compter sur Sébastien Habillon son entraîneurjoueur dont l’amour du club n’a d’égal que sa passion pour le football. Avec son entraîneur, Heillecourt n’a pas plus d’argent mais a des idées sur le jeu et les hommes qui doivent le mettre en pratique. Portrait ! ▰ Par Thomas Rezette / Photos : E.S. Heillecourt

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Sébastien raconte-nous ton parcours de coach. J’ai 31 ans et j’ai commencé à entraîner au club à l’âge de 19 ans ; j’ai dirigé plusieurs équipes de jeunes puis l’équipe senior depuis 3 saisons. Je suis un enfant du club, j’ai débuté ici petit et depuis plus de 10 ans j’ai pu prendre en mains les différentes catégories. Mais je suis toujours resté joueur. En plus d’être entraîneur-joueur tu es un des plus jeunes coachs lorrains à ce niveau ! En PHR (Promotion Honneur Régional) je jouais tous les matchs, mais après ces deux montées successives, le niveau s’est élevé et comme nous avons la chance d’avoir de très bons joueurs je suis de moins en moins sur le terrain. Je suis un des plus jeunes entraîneurs mais avec l’expérience acquise au club je me sens vraiment très à l’aise pour diriger l’équipe. Et puis j’ai pris l’équipe avec les recommandations de l’ancien entraîneur qui me connaissait très bien. Justement quelle était la situation du club lors de ta prise de fonctions ? J’ai repris l’équipe à trois journées de la fin et c’était plutôt la grosse galère avec une relégation qui nous menaçait ; finalement on a réussi à se maintenir et grâce notamment

à un excellent recrutement, on a enchaîné deux montées successives. La bonne dynamique a aussi été provoquée par notre envie de produire du jeu sur le terrain ; je suis un grand admirateur du FC Barcelone donc j’essaye d’apporter sa philosophie à notre petit niveau (sourire). L’ES Heillecourt a connu une longue période de résultats difficiles avec notamment des saisons en District ; aujourd’hui en évoluant en DHR (Division Honneur Régional) le club vit son âge d’or, c’est le bon moment pour capitaliser. Cette saison Heillecourt est la bonne surprise de DHR, vous êtes même en course pour la montée au plus haut niveau régional. Notre maintien est assuré, ce qui était l’objectif. La montée est possible mais pour autant je ne l’envisage pas cette saison. Beaucoup de clubs ont connu par le passé une succession de montées pour finalement redescendre aussi vite après des saisons catastrophiques. Être en DHR c’est déjà évoluer à un excellent niveau pour un club comme le nôtre. Pour viser plus haut il faut continuer à construire et structurer le club ; la montée prochaine de notre équipe B en première division de district en est le parfait exemple. Nous travaillons également le développement de nos équipes de jeunes qui sont l’avenir du club. Comment juges-tu le comportement général des équipes amateurs ? Depuis 3 saisons nous avons rencontré beaucoup d’équipes très défensives et regroupées ; même si je trouve que les équipes nancéiennes sont davantage portées sur le jeu par rapport aux clubs de campagne, qui manquent

souvent de moyens et d’infrastructures. Nous avons la chance de ne plus jouer contre les équipes d’un département voisin : si elles sont composées de bons joueurs, leur état d’esprit est catastrophique. Sur un terrain il n’est jamais question de se faire de cadeau mais après le match il est important de se serrer la main et partager un moment d’échange. Quelles sont les forces et les faiblesses de l’E.S. Heillecourt ? Notre force est dans nos valeurs, la preuve est que nos équipes sont reconnues pour leur fair-play sur le terrain comme en dehors. Chez les jeunes on cherche toujours en priorité à transmettre ces valeurs et dans le recrutement nous faisons très attention au comportement et à la mentalité des éventuelles recrues. Nous avons aussi la chance d’évoluer sur un excellent terrain synthétique et


F ootAbM Aall TEUR

dans un stade de l’Embanie très agréable pour les joueurs comme pour les supporters. Nos faiblesses sont clairement financières, nous avons vraiment peu de moyens et c’est souvent la débrouille qui doit nous sortir de certaines situations. Quand je compare notre budget avec des clubs de notre niveau, j’ai conscience qu’un gouffre nous sépare. C’est à nous de travailler pour faire venir des partenaires et grandir sans tomber dans certaines dérives vues notamment en DH.

RECRUTEMENT L’excellent parcours de l’équipe depuis trois saisons est dû notamment à un excellent recrutement ; des joueurs de niveau inférieur comme Jérémy Henry du SC Baccarat qui ont su progresser au sein du collectif sont attirés par un club et une équipe où ils trouveront du plaisir sur le terrain comme en dehors. Joueurs à surveiller lors de cette deuxième partie de saison, l’ancien Nancéien Johann Challoyard qui porta le maillot de l’ASNL face à Saint Étienne alors en ligue 2, après avoir remis ses crampons au placard pendant plusieurs saisons, le milieu de terrain devrait faire parler sa technique au moins jusqu’à la fin de saison.

Insolite Ultra-mateurs En plus d’avoir la chance d’évoluer dans un des cadres les plus agréables du foot nancéien, les joueurs de Sébastien Habillon peuvent parfois compter sur le soutien d’un groupe de supporteurs Ultra. Avec chants, tambours, drapeaux et fumigènes ; la Section Heillecourt est animée par des jeunes du club et de l’agglomération comme nous l’explique Clément : « Au départ nous étions des jeunes joueurs puis d’autres personnes nous ont rejoint, en parallèle nous sommes presque tous membres des Saturday à Picot, c’est une manière de prolonger notre passion du mouvement en dehors de l’ASNL ». Très répandu en Italie ou en Allemagne, le mouvement Ultra dans le foot amateur Français est presque inexistant, un manque comblé au stade de l’Embanie par la section qui ne demande qu’à être rejointe par de nouveaux membres.

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Concrètement quels sont les objectifs du club dans la formation ? Continuer notre travail entrepris depuis quelques saisons ; la situation actuelle est correcte mais notre objectif est d’avoir davantage de licenciés dans notre école de foot en continuant à élever la qualité de la formation basée sur le jeu.

Ensuite il faut que nos équipes de pré-formation (U15,U17,U19) évoluent au minimum au niveau régional (DHR). La plus grande difficulté est d’être entourés par d’excellents formateurs et entraîneurs diplômés. Là aussi depuis quelques années le club s’est étoffé mais doit continuer pour augmenter son attractivité. Chez les parents notre image de club familial et convivial est un plus au moment de choisir un club pour leurs enfants. ▰

9


10

BS L AU CSNKA NEC TY B A L L NOUS SOMMES alléS à la rencontre de Randal Falker, le MVP 2013 au style bien personnel, LE 29 janvier, JUSTE avant la victoire face à Rouen qui donne un peu d’air au Sluc. L’équipe attend avec impatience cette deuxième partie de saison pour reprendre en main SON destin en pro A. ▰ Propos recueillis par Julien Siffert / Photo : C2Images.

Randal FALKER Randal, parle-nous de toi minot et de ta découverte du basket. Je suis né à Saint Louis, une petite ville tranquille, j’ai eu une chouette enfance entre dessins animés et les copains. J’adorais être dehors en vélo, rouler partout et tout le temps. Pas mal de skate aussi, et un jeu mélange de soccer et de baseball. On passait vraiment notre temps dehors... J’ai découvert le basket un peu par hasard, à l’âge de 12 ans. J’ai ramassé un ballon sur un playground, je l’ai lancé au panier et c’est comme ça que tout a commencé. J’ai continué avec mes amis, à l’école... En fait, le basket je ne savais pas trop ce que c’était au début. Je jouais juste comme ça, à mettre des paniers, ensuite on m’a proposé vraiment de jouer. J ai dit « OK cool, j’essaye ». Une fac m’a contacté pour me demander si je voulais jouer pour elle, et j’ai dit oui. Plus tard, on m’a demandé si je voulais devenir professionnel, j’ai dit « OK, je peux le faire ». C’est comme quand on m’a demandé si je voulais jouer en France, à Nancy, j’ai dit oui. Tout à été facile pour toi ? Non je ne dirais pas ça, j’ai toujours beaucoup travaillé et fait des efforts. Je ne suis pas le meilleur joueur, mais j’aborde la vie sereinement. Le basket me permet de voyager, de rencontrer des gens, de découvrir plein de choses. C’est une super opportunité.

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Connaissais-tu la France avant d’arriver à Nancy ? Je ne connaissais ni la France, ni la pro A. Je suis une personne très simple, j’ai déjà eu l’occasion de beaucoup voyager, je me suis laissé tenter. On me proposait également une place en Espagne avant mon arrivée en Europe, mais c’est à Nancy que j’ai décidé de m’installer. C’était nouveau et excitant, et même aujourd’hui je ne connais pas la suite de ma vie et où je serai dans quelques années... Tu as un tempérament calme, d’où vient ta zénitude ? Je pense que quand tu es trop excité, quoi qu’il arrive ce n’est pas bon. Tout ce qui doit arriver arrive, que tu cries ou que tu sautes partout ne change rien. Avance et fais ton boulot. Je reste concentré sur mon objectif. Ceux qui me connaissent savent que mon maximum c’est une petite moue du visage. Quand je suis à fond on dirait que je fais un clin d’oeil, mais en vrai quand je fais ça je bouillonne de l’intérieur! Que se passe-t-il cette année, que manque-t-il au Sluc ? Je pourrais dire que c’est l’attaque ou la défense que l’on doit travailler. Ce n’est pas si simple que ça : une équipe ça se construit, même si on a les joueurs pour s’en sortir cette saison. Nous étions une bonne équipe l’an dernier, mais cette saison, c’est difficile. Il faut que l’on continue de travailler et de faire tourner le ballon. A nous de faire en sorte que l’on gagne nos matchs, on est là pour ça. Il y a des phrases magiques dans les journaux, mais elles ne servent à rien sur le terrain. Il n’y a que la victoire qui compte. ▰

« IL Y A DES PHRASES MAGIQUES DANS LESJOURNAUX, MAIS ELLES NE SERVENT À RIEN SUR LES TERRAINS. »


R

11

Randal Falker #7 Intérieur né le 22 juillet 1985 à Saint-Louis Missouri 2m01 / 101 kg

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016


12

V olle y Ball

ÉQUIPE DE FRANCE

A u s O M M E T du volley mondial

Arnaud Josserand

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Peu de lorrains le savent, mais Arnaud Josserand, le nancéien ex-international français avec 214 sélections, occupe la place de coach adjoint de l’équipe de France de volley-ball en plein boum actuellement, CELLE QUI fait rêver les passionnés. Rencontre lors d’un weekend de match de ligue A opposant le Grand Nancy Volley-ball à Montpellier club, qui l’emploie également comme coach. ▰ Par Mickaël Biasutto / Photo Montpellier Volley

L’équipe de France de volley-ball, qui s’est surnommée la team « Yavbou », est aujourd’hui une des meilleures nations au monde. Elle vient en moins de six mois de ramener les premiers titres au volley-ball français. Tout d’abord par une victoire de Ligue mondiale puis de l’euro de volley octobre dernier. C’est bien sûr une génération de joueurs surdoués entre les mains de Laurent Tillie, le sélectionneur, qui a rendu cela possible. Mais l’on n’oublie pas le travail du staff au sein duquel Arnaud Josserand, ami et assistant de Tillie, abat un boulot monstre en amont des matchs.

Arnaud Josserand, si vous recevez aujourd’hui la médaille de la ville de Villers-lèsNancy, c’est parce que vous avez vécu, ici, des moments importants de votre vie. Pouvez-vous nous résumer votre parcours ? Je suis né à Nancy, mes parents ont déménagé à Villers quand j’avais douze ans. Je suis toujours fier de revenir ici en Lorraine, je suis toujours resté en contact avec mes copains de Vandœuvre. J’ai gardé des attaches sur Nancy. Demain nous serons une trentaine à la maison pour que l’on puisse tous se voir. Je suis attaché à la région et suis fier d’être lorrain. En termes de volley j’ai commencé au COS Villers pendant deux saisons avant de rejoindre le mythique US Vandoeuvre. À Villers j’avais un double sur classement, j’étais tout jeune - 15, 16 ans - entouré des anciens et piliers du club. Je mesurais 1m94 à 15 ans donc ils m’ont mis sur le terrain pour voir ce que j’allais faire. Puis Vandoeuvre avec la seconde division nationale (ndlr : Ligue B actuelle) : j’y suis resté deux ans avant d’être courtisé par Fréjus où je suis resté quatre ans, puis deux ans à Cannes, un retour à Fréjus, Bordeaux deux ans, Lyon et Nice pour finir mes derniers bouts de rotules. Fin de ma carrière de joueur en 1997 donc reconversion à Nice en tant que directeur technique et coach pendant cinq ans. Je totalise un peu plus de 200 sélections en équipe nationale. En 2001, Laurent Tillie est venu me chercher pour relancer le club de Cannes où notre doublette d’entraineurs a été créée. Nous sommes amis avec Laurent depuis 1987, quand on jouait à Cannes et en équipe de France. En 2006 j’ai intégré le Montpellier Volley où je suis toujours coach adjoint et directeur sportif en parallèle de l’équipe de France.

Après une reconversion réussie en tant qu’entraineur, vous voilà adjoint de l’équipe de France avec votre ami Tillie depuis 2012, parlez nous de cette expérience unique ! Ce n’est que du bonheur ! Ces joueurs sont des super mecs, tous sans exceptions Celui qui sort

du rang se fait plier directement par les mecs de l’équipe. Ils se disent tout, ce qui et rare, car en général entre amis, on se cache derrière l’amitié pour ne pas toujours dire son ressenti. On les entraine dur, vraiment dur. S’ils sont si bons aujourd’hui c’est aussi grâce à cela, parce qu’on les entraîne beaucoup, qu’on est très rigoureux avec eux. Ils jouent comme ils sont : parfois ils sont farfelus, parfois on voit Earvin N’Gapeth ou Jénia Grebennikov nous sortir des trucs hors du commun, de vrais feu follets. Ils sont vraiment comme ça mais il y a des rails ! Ils font ce qu’ils veulent à l’intérieur de ces rails. Comme du hors piste, mais pas longtemps et toujours avec un moniteur derrière. Les deux titres que nous avons gagnés sont les premiers du volley français, c’est génial ! Et votre poste de coach adjoint en équipe de France consiste en quoi exactement ? J’assiste Laurent sur un peu tout. Tout ce qui est en rapport avec la sélection des gars. Laurent et moi, nous nous parlons beaucoup. Nous réalisons les séances d’entraînement, je travaille beaucoup sur les vidéos, les plans de jeu, les équipes adverses. Avec le statisticien et Laurent, nous sommes toujours dans la chambre de l’un ou de l’autre pour essayer de peaufiner ci, peaufiner là, regarder l’entraînement, en parler. Quand on commence la préparation de l’équipe de France, on vit cinq mois ensemble, je vois plus Laurent que ma femme, c’est clair. Notre amitié avec Laurent fait que je lui dis tout ce je sens et ressens par rapport à l’équipe, et au final c’est lui qui décide, c’est lui le boss. Le volley français et tous les passionnés attendent une qualification aux Jeux Olympiques de Rio.Pour cela un dernier tournoi de qualification se déroulera au Japon en mai, est-ce que ce sera facile ? Ce n’est jamais facile, c’est un tournoi de qualifications aux Jeux Olympiques, donc cela ne peut pas être facile, tout le monde veut y aller. Il y aura quatre qualifiés sur huit. Sans prétention, nous serions vraiment des idiots si nous ne nous qualifions pas. Nous avons prouvé notre niveau, prouvé que l’on fait partie des toutes meilleures nations mondiales aujourd’hui. Le Venezuela, la Chine sont les plus abordables, puis viennent le Japon, le Canada, l’Iran, l’Australie et la Pologne. Nous sommes les favoris avec la Pologne.  Et dans un futur à moyen ou long terme, peut-on espérer voir Arnaud Josserand sur le banc du Grand Nancy Volley Ball ? Je suis entraineur de volley, je n’exclus rien. Pourquoi pas, aujourd’hui j’ai ma maison à Montpellier mais si un jour un club me propose un contrat correct et surtout un projet sportif à la clé je réfléchirais.Et par rapport à Nancy, pourquoi pas aider le club à refaire quelque chose de sympa dans la région. ▰


13

V olle y Ball ÉQUIPE DE FRANCE

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016


14

V olle y - Ball

VANDŒUVRE-NANCY VOLLEY-BALL

Après un excellent début de championnat pour son retour en Ligue A, le Vandœuvre Nancy Volley-Ball a marqué le pas. Julie Mollinger, la capitaine de l’équipe revient avec nous sur cette redécouverte de l’élite et évoque ses ambitions avec un club qu’elle considère comme une deuxième famille. Le développement du club, sa double vie professionnelle ou encore l’Equipe de France qu’elle espère retrouver, la joueuse originaire de la Région Parisienne est, comme à son habitude, très bavarde ! ▰ Par Mickaël Biasutto et Thomas Rezette / Photos : Vincent Desessard

julie

MOLLINGER ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

CAPITAINE AMBITIEUSE Julie comment juges-tu le parcours de l’équipe cette saison ? Nous avons parfaitement débuté notre saison en gagnant contre des équipes qui visaient le maintien, c’est plus compliqué aujourd hui, nous voilà dans la zone relégable. J’ai clarement le sentiment que nous ne sommes pas à la place que nous méritons, nous aurions pu remporter des matchs face à des équipes comme Nantes, Saint Raphaël ou Venelles, mais à chaque fois nous avons perdu ce qui est très vraiment très frustrant.

Comment expliques-tu ces défaites face à des équipes prenables ? Notre principale difficulté est de ne pas parvenir à rester régulières du début à la fin du set ; il faut que nous parvenions à poser notre jeu sans ces variations qui nous ont coûté beaucoup trop de points lors de la première partie de saison. C’est purement un problème mental, le championnat est serré et les équipes en face sont habituées à la ligue A ; après une défaite elles évacuent très vite, à l’inverse de nous. Cela va altérer notre confiance lors du match suivant. À nous de corriger cela pour atteindre les objectifs fixés en début de saison. Justement le club a connu comme meilleur classement une septième place, penses-tu qu’il est structuré pour voir plus haut ? Ah oui (catégorique), depuis mon arrivée j’ai vu le club évoluer dans tous les domaines, que ce soit

structurellement ou sportivement. Tout est clair, le club continue à grandir petit à petit. Pour moi, le VNVB devrait vite devenir un club stabilisé en ligue A sans craindre la relégation ; je suis convaincue également que sur le moyen terme nous pourrons viser régulièrement les play-off et la Coupe d’Europe ! La politique sportive du club a aussi énormément évolué, avec une vraie continuité dans le groupe, il n’y a plus de mercenaires et les joueuses sont toutes très impliquées dans le projet du club au-delà même du sportif. Tu as la particularité de mener une double vie avec un emploi en dehors du sport ? Effectivement, et c’est d’ailleurs grâce au club que je travaille pour Pôle Emploi en tant que conseillère-entreprises. Au début ce n’était vraiment pas facile de concilier les deux, mais aujourd’hui j’ai trouvé un équilibre parfait. C’est important pour moi de travailler en dehors du volley ; cela m’apporte déjà beaucoup en tant que femme qui a toujours évolué dans le sport, mais aussi en tant que sportive, j’ai tendance à relativiser beaucoup


V olle y - Ball VANDŒUVRE-NANCY VOLLEY-BALL

Peut-on dire que tu assures déjà l’après volley ? Oui en partie, j’ai la chance de vivre deux aventures très différentes mais même si je prends du plaisir dans le monde du travail, je pense que j’aurai toujours besoin de l’adrénaline de la compétition et la passion que procure le sport. Je suis concentrée sur le présent mais après ma carrière je pense que je continuerai à m’investir dans le volley et pourquoi pas dans ce club qui est un peu une deuxième famille.

Tu as plusieurs fois porté le maillot de l’Equipe de France, retrouver la sélection est un objectif ? La saison dernière alors que nous étions en deuxième division, il y a eu un changement de sélectionneur avec l’arrivée de Magali Magail.Contrairement à l’ancien qui me connaissait, elle ne m’a pas sélectionnée. Maintenant je suis revenue en ligue A et à moi d’être performante car je serais vraiment heureuse de retrouver l’Equipe de France. Cela rejoint le projet collectif, si nous réalisons une bonne saison au point de vue collectif nous serons récompensées individuellement. ▰

Julie Mollinger Née le 27 septembre 1990 à Paris (25 ans) Internationale Française (25 sélections)

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

plus qu’auparavant. Mon poste est adapté au sport de haut niveau, le volley reste ma priorité et je ne rate aucun entrainement.

15


16

V olle y - Ball

GRAND NANCY VOLLEY-BALL

Rares sont les volleyeurs lorrains jouant au plus haut niveau. Découvrons notre produit local Tom Riblet qui atteint aujourd’hui des sommets au sein du GRand Nancy Volley Ball. De Ses débuts dans le club familial de Pont-à-Mousson au monde professionnel ce passionné de mathématiques ET DE volley se raconte. ▰ Par Mickaël Biasutto / Photos :Julie Nivard

Tom Riblet DU VOLLEY ET DES MATHS Les ovations à chacune de ses entrées sur le parquet de la salle Marie Marvingt le démontrent : Tom est chez lui dans ce club et tout le monde l’apprécie pour ses qualités sportives et humaines.

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Revenons à sa genèse : issu d’une famille de volleyeurs, c’est en Bretagne qu’il a commencé à taquiner avec plaisir le ballon sur une plage. La passion, puis l’ambition l’obligeant à ne pas se donner de limites. Tom a franchi les échelons pour devenir aujourd’hui un véritable joueur de Ligue A. L’histoire en club commence à Pont-à-Mousson pour continuer au Nancy Volley, où Tom réalisa ses plus belles années : « toute ma famille baigne dans le volley, mes premiers ballons, c’était sur la plage de Royan, et ensuite j’ai commencé à Pontà-Mousson à 10 ans. La génération était bonne, on a fait la phase finale de la Coupe de France jeunes et on faisait partie des huit meilleures équipes de benjamins. À cette époque il y avait déjà mon frère Robin et surtout Maxime Thiercy qui est désormais joueur de l’équipe de France Beach. Je suis toujours parti du principe que les autres avaient deux jambes et deux bras comme moi, donc pourquoi pas moi pour le haut niveau. Étant jeune je n’étais pas forcément pris dans les sélections de Lorraine. Mon état d’esprit m’a aidé. Je pense avoir eu un déclic lors de ma deuxième année au Nancy Volley. Je jouais en R1 la première année et dès le début de la seconde je me suis retrouvé en N2. J’étais content de jouer à ce niveau si jeune. Puis par la suite j’ai intégré le groupe pro en Ligue B pendant quatre saisons. » Après un crochet par Bordeaux l’an passé pour valider son agrégation de professeur de mathématiques, Tom est naturellement revenu en Lorraine et s’est permis de toquer à la porte de son club de

cœur, qui par l’intermédiaire de Michel Hentzen, l’a accepté volontiers. « A Bordeaux j’évoluais en Nationale 1, et j’adore ce niveau, car il y a des équipes qui s’approchent du niveau de la ligue B et néanmoins ça garde l’aspect amateur, avec des valeurs de solidarité et d’entraide. Pour cette saison, j’ai appelé le club en disant que je revenais sur Nancy et ça a pu se faire. Je n’ai eu que trois clubs dans ma carrière, Pont-à-Mousson, Nancy et Bordeaux, même si ce n’était qu’une saison je le compte !  » Et voilà comment Tom en est arrivé à jouer en Ligue A cette saison. Certes il ne prétend pas à une place de titulaire mais gagne du temps de jeu au fil des matchs, qu’il arrive à mettre au profit de l’éaquipe comme le prouve son compteur de points avec 37 points et 5 aces après la treizième journée. « C’est bizarre de jouer à ce niveau à Marie Marvingt, face à des joueurs phares et historiques de ligue A. J’ai toujours été ambitieux et je m’interdis de me laisser

impressionner, me dire que je ne peux pas,, ce n’est pas possible pour moi.Je pense avoir progressé et je suis content de ce que je suis capable de faire aujourd’hui. » Individuellement, Tom se sent bien et joue de façon efficace, en se faisant plaisir. Collectivement, c’est forcément plus compliqué vu le début de saison difficile. Les hommes du coach Gabriel Denys terminent la phase des matches aller avec une seule victoire : « cela a commencé de manière très délicate et maintenant ça va vraiment beaucoup mieux. Tout le monde vient à l’entrainement avec plaisir. Il y a toujours des petites tensions mais c’est normal dans un groupe. Cette première victoire face à Narbonne, j’espère qu’elle va aider le groupe à aller chercher des points un peu plus souvent. Je sais que l’on est capables de battre des équipes de milieu de tableau. Il doit se passer un déclic dans les têtes pour que les fins de sets basculent pour nous. » ▰

Le Volley-ball 3 contre 3, spécialité française Il s’agit d’une variante du volley de salle qui se joue à 6 contre 6 et du beach volley qui se joue officiellement à 2 contre 2. En fin de saison et tout l’été, les tournois de 3 contre 3 fleurissent et sont courants. Les plus connus se trouvent à Annecy, aux Estivales des côtes d’Armor (Erquy, Sable d’or, St Cast le Guildo) ou encore Pornichet. Par chez nous on peut citer le tournoi beach de Pont-à-Mousson que Tom connait très bien, le green (tournoi sur herbe) de Villers et celui de Vandœuvre. Tom et Robin Riblet complétés par un passeur pro font partie des tous meilleurs joueurs français de 3 contre 3. Ils ont gagné Annecy, Pornichet et sont très souvent sur le podium des Estivales : « J’aime beaucoup le 3

contre 3 c’est différent du volley classique, ça demande d’autres capacités, plus de techniques, d’habilité dans les déplacements. Laurent Tillie le coach de l’équipe de France de volley, apprécie aussi cette discipline qui, pour lui, aide beaucoup pour le volley traditionnel. Il n’y a qu’en France qu’on peut voir des tournois de 3 contre 3. Cette pratique fait bouger beaucoup de monde ; tous les clubs ont leur tournoi, et par exemple à Annecy il y a environ trois mille joueurs plus les bénévoles ; il y a une centaine de terrains sur herbe, c’est une manifestation gigantesque ; les joueurs viennent principalement de France mais il y a pas mal d’étrangers. Les pros venant s’amuser croisent des amateurs de tout niveau, le 3 contre 3 c’est la fête du volley. »


V olle y - Ball GRAND NANCY VOLLEY-BALL

17

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016


ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

18

H an d b all

G rand N ancy H and B all


H an d b all G rand N ancy H and B all

19

19 décembre 2015, COUPE DE FRANCE GNAHB / PSG à gentilly ▰ Photo Pierre Rolin.

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016


20

H an d b all

G rand N ancy H and B all

Radek HORAK Le GNAHB nous A fait un superbe cadeau au mois de décembre en recevant le PSG. coup d’essai ou coup de maître, le club est éliminé de coupe de France, mais le public aura surtout en mémoire ces vingt premières minutes DURANT LESQUELLES Nancy S’EST CAMPÉ à la hauteur de ses invités. Nous avons rencontré un pilier du GNAHB : 1, 94 M pour 104 kilos, Radek Horak. Devenu un joueur central de l’équipe en défense, revenons avec lui sur sa carrière, son début de championnat, ses ambitions et son pays. ▰ Par Julien Siffert / Photos Pierre Rolin. Peux tu te présenter ? Je m’appelle Radek Horak, j’ai 29 ans, je suis Tchèque. Je viens de Brno, la 2ème plus grande ville de mon pays. J’ai commencé le hand vers 12 ans, mon voisin était entraîneur. Je joue au poste d’arrière gauche au Grand Nancy ASPTT handball depuis 2012.

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Comment es tu arrivé à Nancy ? J’ai joué cinq ans avec Dukla Praha, le plus grand club dans mon pays. Je suis arrivé en France à Ivry en LNH pour un remplacement médical, puis j’ai signé pour Nancy. J’aime beaucoup cette ville, je me sens bien ici. À mi-parcours, Nancy est 6ème au classement à quatre points du leader. Les objectifs ont-ils changés ? Nous n’avons pas la pression des dirigeants, nous savons que notre club se construit. Nous sommes une jeune équipe et avons rapidement voulu éviter la zone basse du classement pour pouvoir jouer notre jeu. Les nouveaux ont été bien intégrés, notre équipe avance et entre nous les joueurs, on a vraiment envie de jouer les play-offs dès cette saison. Que vous a dit le coach avant la trève ? Qu’il était satisfait de nous, que l’on devait bien se reposer, ne pas prendre trop de poids et qu’on avait pas mal de boulot à la reprise. Quatre matchs de préparation avant la reprise du 12 février, programme chargé ? Oui, c’est sûr que l’on joue beaucoup, mais c’est pour mettre en place et affiner notre jeu. On joue bien parce que l’on s’entraîne bien, et c’est très bien pour faire des essais

Votre coach Stéphane Plantin semble faire l’unanimité au niveau du vestiaire ? C’est très agréable d’avoir un coach comme Stéphane, il est très exigeant sur le plan physique. On à une grosse masse de travail, il veut que l’on soit au top. On a aussi mis en place beaucoup de schémas tactiques de jeu. Ce qui fait la différence avec les autres entraîneurs c’est qu’il nous demande beaucoup et il reste à notre écoute. Il fait attention à comment on se sent dans le jeu qu’il nous propose. On peut en discuter, lui, de toutes façons, il a une stratégie à trois ans et nous on le suit. Justement l’objectif à trois ans c est la LNH, que manque-t-il encore à Nancy ? Il y a encore beaucoup de domaines où l’on peut et doit progresser. Aujourd’hui pour la proD2 on a un jeu fluide et rapide porté vers l’attaque en essayant de pas perdre trop de ballons. Ça, c’est la philosophie de jeu du coach et du club, c’est bien pour la première division. Ce qui est sûr, c’est que pour la LNH (ndlr : première division) il faudra être plus fort. Pour l’instant, on a de la chance cette saison, nous n’avons pas eu de gros blessés, mais il faudra aussi renforcer notre banc pour pouvoir suivre le rythme de l’excellence. En parlant de blessure, l’année dernière tu as été absent pendant de long mois ... Oui c’était la première grosse blessure de ma carrière : les ligaments croisés du genou droit. Je voulais vraiment revenir avant la fin de la saison, j’ai beaucoup travaillé pour être au niveau. D’ailleurs j’étais prêt pour le dernier match de la saison à Pontault-Combault mais le

coach a préféré me préserver. C’est frustrant de voir ses collègues jouer et de ne pas pouvoir les aider. Aujourd’hui c’est du passé. Le médecin m’a dit qu’il fallait encore me muscler mais je me sens bien. Quel est ton parcours en équipe nationale ? Avec la République Tchèque, je suis toujours appelé avec l’équipe nationale mais je ne joue pas à chaque fois. Que faut il savoir, voir ou faire en république Tchèque ? Pour les visites ? Il y a Prague, Kutna Hora ou le château d’Habsbourg (à Prague), j’aime beaucoup l’architecture. Il y a beaucoup de parcs naturels, de lacs, des réserves d’oiseaux et pas mal de touristes japonais. Pour la cuisine ? il faut goûter la schnitzel ! C’est du porc avec du choux et des boulettes de pâte accompagnés d’une bonne bière. Pour la musique ? Notre chanteur national, un peu comme Johnny Hallyday, chez nous c’est Karell Gott. Moi je suis plus AC DC ou Metallica. Le Sport ? Le sport numéro 1 chez nous c’est le hockey. Après il y a le foot et le basket. Il y a le Floorball aussi qui est moins pratiqué ici mais moi, le sport, c’est mon métier. Je ne regarde pas beaucoup, si ce n’est mes adversaires pour préparer les matchs. ▰


21

Quand on pense protections au handball : mollets, genoux, coudes, tout y passe.... Mathias Soltane, ailier droit du GNAHB nous donne ses conseils. Mathias, quelle préconisation pourrais-tu faire à un ailier ? L’essentiel ce sont les cuissards, c’est là qu’on prend le plus de coups. Les ailiers sont souvent victimes de béquilles ou de coups de hanches. Ensuite, une coudière et une genouillère du côté où l’on finit son tir sont utiles. Pour moi ailier droit je protège mon genou et mon coude gauche. Pourquoi avoir choisi Select ? Pour la réputation et l’efficacité. J’ai toujours eu cette marque et je pense qu’au delà de la qualité, c’est ce qui ce fait de mieux aujourd’hui.

29 Rue Anatole France 54210 SAINT NICOLAS DE PORT Port. 06 31 08 12 20 • Tél 03 83 18 68 06 • contact@paysdusport.fr

www.paysdusport.fr

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

AUTOMOBILES

www.groupe-saintchristophe-lorraine.com

TOUL 86 avenue de l'Europe Thl. 03 83 43 06 13

ESSEY-LES-NANCY Avenue de Saulxures - La porte Verte Thl. 03 83 33 84 84


22

S H O PP I N G

les nouveautés de l’hiver sont là ! La mythique Nano Puff Patagonia Que vous soyez sportifs intensifs ou spectateurs assidus, portée seule ou en doublure, la Nano Puff Patagonia vous offrira le meilleur de l’isolation Primaloft. Hautement respirant et facile d’entretien, mieux qu’un mythe, un must ! 200€ chez Grandeur Nature, 14 Rue Saint Dizier à Nancy

Skis Boost 300 Archtec Wed’ze

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Intuitif et accrocheur, il permet de découvrir les sensations du virage coupé sur piste. Facile à faible vitesse et stable en accélération, il est le parfait compagnon pour progresser avec plaisir. 139, 90€ chez Décathlon à Houdemont

Manchon de compression Select

Comme vous avez pu l’apercevoir lors de l’Euro 2016 de Handball, le manchon de couleur SELECT est devenu le produit phare. Afin de profiter de son attractivité nous vous proposons le lancement du manchon couleur. Disponible à partir du 16 février. 38 € la paire au Pays du Sport à Saint-Nicolas-de-Port


23

Spécial Ski

La plus grande offre de Nancy à des prix accessibles

100%

de l’équipe pratique le ski ou le snow régulièrement

Manu, 41 ans « Depuis plus de dix ans décathlon développe l’offre ski. Nous avons plus de 55 modèles exposés en magasin. Notre marque Wedze est présente aux côtés des grandes marques françaises historiques comme Dynastar, Rossignol ou Salomon... »

Amélie, 23 ans

« Notre objectif est de rendre accessible à tous le plaisir des sports d’hiver. Notre marque Wedze vient par exemple de lançer un nouveau ski, le Boost 300, à 139, 90 €. C’est un ski progressif et polyvalent, une vraie révolution technique à ce prix. Et je peux vous confirmer ses qualités car je viens de le tester cette semaine en station. »

Pierre-Antoine, 25 ans

« II est essentiel de cerner le plaisir de chacun, on ne conseille pas le même matériel pour du ski occasionnel ou régulier, c’est comme le skieur qui pratique dans les Alpes ou les Vosges, il faut s’adapter. Nous avons tous passé au moins une journée de formation sur les produits et la nouvelle collection. Certains même ont pu tester les skis en station. Cela nous permet de mieux vous conseiller et de régler votre matériel de façon adaptée à votre manière de skier. »

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016


24

FT IOG ROE ST D EUNSA N C Y

LES TIGRES DE NANCY

C’est un des clubs historiques du Football Américain hexagonal et un monument du sport Nancéien qui a débuté sa saison le 24 janvier dernier. Créés en 1987, les Tigres évoluent en 3ème division nationale et espèrent au service du collectif. L’action coordonnée est OBJECTIF PLAY-OFFS nécessaire mais la performance individuelle et le Actuellement en D3, l’objectif de l’équipe pour atteindre les play-off en fin de saison. duel mené par chacun comptent. cette année est de se qualifier pour les play-offs. Après avoir connu une période de S’ils finissent premiers ou seconds de leur saison décroissance, le club retrouve un Des traditions d’outre atlantique et des valeurs régulière, les Tigres pourront jouer à partir du mois engouement et une attractivité L’intégration est un rite important pour les de mai ces matchs dont l’enjeu pour le vainqueur « rookies », derniers venus dans l’équipe. Loin du est la montée à un niveau supérieur, en D2. Le club grâce au travail de ses dirigeants bizutage à l’américaine, l’objectif est surtout de compte également une équipe en cadet et une mais aussi à travers une discipline les intégrer dans l’équipe et de leur faire gagner la section féminine en pleine croissance. Les Tigres de rafraîchissante qui compte se faire une confiance de leurs coéquipiers. Vivien, 38 ans, nous Nancy c’est 460 licenciés qui pratiquent ce sport place au soleil. ▰ Article et photos par explique que cette intégration n’est pas toujours en compétition comme en loisirs. Rendez-vous au facile dans ce milieu qui est parfois hermétique, complexe sportif des Aiguillettes pour vous essayer Laetitia Cabecas mais la persévérance paye et il est désormais l’un en semaine et encourager les Tigres le dimanche. ▰ Une discipline riche et méconnue

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Depuis près de 30 ans le Club Nancéien permet la pratique du foot US dans un esprit familial et de compétition que nous explique Stéphane dit « Momo » dans l’équipe : « je suis arrivé au club grâce à un ami qui y jouait ; j’ai commencé à jouer et j’ai de suite accroché pour ne plus décrocher depuis 1989 ». Cette passion pour cette discipline, ils la partagent tous sur le terrain. Envie de se surpasser, d’aller au-delà de ses limites, la persévérance caractérise ce sport qui demande un investissement constant. Le foot US, c’est un mélange entre discipline, cohésion et dépassement de soi. La discipline des coachs est essentielle, ils impulsent un rythme à l’équipe, mettent en confiance les joueurs et les aident à progresser. La cohésion est aussi primordiale dans ce sport collectif où l’action de chaque joueur peut déterminer la réussite de la phase de jeu. C’est un sport qui allie la puissance physique et l’intelligence tactique et où l’individualité est

des capitaines des Tigres. Corentin, petit nouveau cette année, apprécie les différences générationnelles qui permettent aux nouveaux de progresser grâce aux conseils des anciens. Beaucoup viennent d’autres sports : handball, basket, sports de combat mais ne regrettent pas le passage au Foot US dont ils apprécient particulièrement l’ambiance au sein du collectif. Chez les Tigres, celle-ci s’est développée autant sur le terrain qu’en dehors de celui-ci. Opposés et divisés pendant l’entrainement entre team attaque et team défense, l’esprit de ce sport c’est également le « chambrage » et le défi permanent, mais toujours dans le respect des coéquipiers. L’équipe reste donc soudée et garde un objectif commun : gagner ! Gagner, c’est ce qu’ils ont fait lors de leur première rencontre le 24 janvier contre le Minotaure de Strasbourg (21-3). Prochain rendez-vous : le derby lorrain contre les Artilleurs, le 7 février à Metz.

Vrai ou Faux sur le foot US Le foot US en France est peu répandu. FAUX ! Encore peut-être peu connu, le foot US compte pourtant plus de 200 clubs répartis dans toute la France. Le foot US, c’est comme le rugby. FAUX ! Leurs points communs se limitent à la forme ovale du ballon et au fait que les joueurs doivent marquer un essai (touchdown au foot US). Le foot américain est un sport où les phases de jeu sont séquencées et non continues comme au rugby. Le gagne-terrain se fait de manière progressive : les joueurs ont 4 tentatives pour avancer de 10 yards (un peu moins de 10 mètres). Le foot US est dans le Top 10 des sports les plus pratiqués dans le monde. VRAI. Situé à la 9ème place, ils comptabilisent des millions de licenciés dans le monde contre à peine plus de 20 000 en France. Les Tigres de Nancy jouent avec des masques à l’effigie de l’animal sur la tête. FAUX ! Vous vous en doutiez non ? Seuls les casques qui les protègent des chocs sont homologués sur le terrain. La tenue complète est fournie par le club aux licenciés.


PRÊTS à RUGIR

FOOT US TIGRES DE NANCY

25

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016


26

ST APE KOW RO NTD OS D E C O M B A T

MAGDA WIET-HÉNIN Sport Olympique depuis 2000 et les JO de Sydney, le Taekwondo sera en pleine lumière cet été à Rio lors des prochains jeux où Magda Wiet-Hénin devrait faire partie de la Délégation Française. Championne du monde junior en 2012, la jeune Nancéienne membre du pôle France à l’INSEP est aussi la fille de Valérie Hénin, légende de la boxe féminine et directrice du Punch Nancy. ▰ Par Thomas Rezette / Photos : M.W. Hénin Un palmarès déjà impressionnant Du haut de ses 20 ans la nancéienne affiche une maturité associée à l’insouciance de sa jeunesse ; elle qui a grandi au sein du Punch Nancy affiche un palmarès déjà bien garni à travers un sport extrêmement exigeant. En déroulant le fil de sa carrière une date restera gravée à jamais : le 8 avril 2012 en Égypte. Magda devient championne du monde junior, un titre historique pour le sport nancéien : « c’était vraiment très fort, mais très court en même temps, le taekwondo c’est énormément de travail pour vivre un moment de joie très bref. En Égypte je n’oublierai jamais le coup de téléphone donné à ma maman et mon papa (Gilles Sita, son premier entraîneur) pour leur annoncer ma victoire. » Quand Magda parle de sa maman c’est avec les yeux qui pétillent et une touchante admiration : « dans le sport c’est mon modèle et dans ma carrière je lui dois beaucoup, mentalement dans les moments difficiles elle va toujours trouver les mots pour m’aider à repartir de l’avant et son expérience est une chance, niveau massage par exemple elle sait parfaitement comment me remettre sur pieds. »

Olympiques en tête et ça va beaucoup mieux. » Savoir capitaliser sur un échec pour revenir plus forte c’est le passé récent de Magda, le signe incontestable d’une compétitrice : « en dehors de mon sport j’aime couper et passer des moments avec des amis extérieurs au sport qui ne me parlent pas de compétitions ».

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

« ... j’ai l’objectif des Jeux Olympiques en tête... »

Un sacrifice au quotidien Avec deux entraînements par jour, une gestion du sommeil et l’obligation d’avoir une hygiène de vie irréprochable, le quotidien de la nancéienne lui demande une exigence quotidienne. Tous ces sacrifices lui ont paru presque insupportables après son premier gros échec au championnat du monde d’avril 2015. « J’ai vraiment pris un très gros coup au moral, je me suis posée mille questions sur la suite de ma carrière pour réaliser que pendant la préparation je m’étais peut être trop enfermée dans le sport. Maintenant j’ai l’objectif des Jeux

Les aventures de Magda Si la jeune femme a sacrifié une partie de sa jeunesse pour le taekwondo, son sport lui a plutôt bien rendu. « J’ai déjà eu la chance de voyager dans beaucoup de pays différents comme la Chine, les États-Unis ou la Corée du Sud, découvrir différentes cultures et rencontrer énormément de personnes intéressantes. » Passionnée par les langues et curieuse de tout, Magda aime la vie et sait en profiter : « bien sûr j’ai toujours eu moins d’occasions de sortir et de faire la fête, mais après les compétitions, notamment à l’étranger, on aime faire la fête entre sportifs, c’est super sympa et indispensable ». Dans le monde du Taekwondo deux sportifs tiennent une place forte dans la vie de Magda : la championne du monde 2013 Haby Niare, rivale et amie, « ma principale concurrente, aux J.O. je serai certainement sa suppléante, mais je serai à fond derrière elle car elle en ferait de même pour moi » et Dylan Chellamootoo, son chéri, membre également de l’Equipe de France.

Une licence et des questions En parallèle de sa carrière Magda prépare une licence en administration et échange international,

DU PUNC

une double vie qui implique un emploi du temps bien rempli « C’est sûr que parfois je me sens très fatiguée mais les études sont extrêmement importantes pour mon après-carrière ». Sur un plan sportif, si Magda est parfaitement accompagnée à travers l’INSEP et l’appui de ces parents, elle espère trouver un appui extérieur pour lui permettre de continuer sa carrière sereinement : « beaucoup de sportifs sont soutenus par des institutions comme l’Armée ou la SNCF, pour moi qui suis en licence, c’est impossible, alors j’aimerais trouver un sponsor pour m’accompagner ; je crois que je serais moins stressée ». Passionnée de mode et dotée d’une sensibilité artistique, la jeune sportive semble parfaitement équilibrée pour affronter les prochaines échéances de sa carrière. Souhaitons-lui le meilleur en représentant fièrement les couleurs de la France et de Nancy. ▰


F o o Atmbaat elulr

27

CH à l’olympe Magda Wiet-Hénin (-62kg) Née le 31/08/1995 (20 ans) Devise : Il ne faut jamais douter. C’est la force de notre esprit qui nous permet de réaliser l’impossible. Palmarès Championne du monde junior 2012 Championne de France Seniors (2014), Espoirs (2013), Juniors (2011,2012) et Cadettes (2009) Vice-championne d’Europe des -21 ans en 2012 3éme aux championnats d’Europe juniors et cadets (2011-2009) Open de Suisse et d’Ukraine (2014) Open d’Argentine (2013) Open de Corée (2012) 1er TIP juniors, Open d’Andorre (2011)

Valérie Hénin, la pionnière

Le jeune public l’ignore mais Valérie Hénin, pionnière dans la boxe féminine, deviendra dans les années 90 une sportive très sollicitée par des médias conquis par sa personnalité : agressive lors des combats mais si agréable sur un plateau de télévision. Aujourd’hui Valérie a tourné la page d’une carrière terminée au début des années 2000 et dirige avec passion le Punch Nancy.

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Dans les années 90 alors que Jean Claude Van Damme cartonne dans les salles grâce notamment au kickboxing, une Nancéienne en devient Championne d’Europe (1988) puis Championne du Monde (1990). Le début d’une incroyable carrière qui lui fera faire le tour du monde et garnir un incroyable palmarès comprenant des titres de championne du monde dans diverses catégories et tout ce qui ressemble à de l’or dans les compétions françaises.


28

AR AUL LYT EO M O B I L E

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Avec une 13ème place au classement général et une belle 4ème place en championnat WRC2, notre pilote Nancéien a parfaitement bien commencé sa troisième saison en championnat du monde des rallyes. Prochain rendez-vous sur les terres ensoleillées de Sardaigne où Quentin sera déterminé à enchaîner et battre cette fois-ci le Vosgien quentin Gilbert.

Quentin a annoncé le 2 février son intégration au sein de l’équipe du nonuple champion du monde des rallyes Sébastien Loeb : le Sébastien Loeb Racing. Ainsi, Quentin délaisse la DS3 de PH Sport pour une Peugeot 208 T16. Il espère par conséquent franchir un palier durant cette saison. Voici la réaction de Sébastien Loeb : « Quentin a l’avantage d’avoir déjà une expérience de sa catégorie. Il a montré une partie de son potentiel la saison passée et plus récemment au Monte-Carlo. On doit lui permettre de franchir un palier et de réaliser de belles performances. Il a la pointe de vitesse qu’il faut et la Peugeot 208 T16 est une voiture compétitive. Le team a désormais une envergure internationale, mais c’est important d’être présent en France.» Premier rallye sous ses nouvelles couleurs début avril au rallye Epernay - Vins et Champagnes.


A U T O M O BR AILLLYEE

29

Q U E N T I N M onte C arlo GIORDANO

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

▰ Photos Austral


30

AR AUL LYT EO M O B I L E

Dominique «   T iti  »

Rebout

LE FINALISTE Les débuts : touche à tout

Le toulois est un passionné de rallye depuis maintenant plus de quinze ans, bien sûr il a progressé et représente aujourd’hui un pilote référence régionalE et même nationalE. Rencontre avec ce pilote qui n’est pas que le beau frère d’une légende ! ▰ Par Mickaël Biasutto / Photo : Dominique Rebout

Cela remonte « déjà » à une quinzaine d’années. Les rallyes régionaux et les quelques nationaux du coin formaient son terrain de jeu. La passion de l’automobile en général et celle de la vitesse l’ont envoyé sur la discipline qui lui réussit aujourd’hui, le rallye. Tous types, toutes marques de voitures sont passées entre ses mains avec très souvent de bons résultats, victoire de classe, victoire de groupe, victoire scratch : « j’ai commencé avec une Renault 5 GT Turbo, puis une 106, une Clio RS, une 106 maxi, le C2 challenge, le Swift challenge que l’on termine à la quatrième place, la Clio R3, C2 Super 1600, Punto S2000, 207 S2000 et l’an passé une autre 207 S2000. »

lionne a cessé de rugir sans scrupule… Abandon mécanique. Les sports mécaniques sont connus pour être cruels, et Dominique le sait une fois de plus : « le bilan de la saison est bon, par rapport au roulage qu’on a eu avec la voiture, avec le travail qui est ma priorité, ce n’est pas facile, le rallye ça reste de la passion et du loisir. J’ai gagné mon premier rallye c’était top. Et la finale… Dégouté ! Ça ne passe pas ! Toujours pas ! Quand le moteur casse, je me dis que tout est fini, j’y crois pas, et avec Pauline Choffe,l ma co-pilote, nous avons été obligé de nous garer après cette intersection maudite pour moi ! Aux reconnaissances, j’ai eu un accident pile à cet endroit donc chat noir sur ce croisement ! »

Saison passée : des hauts et un bas…

Visons 2016 : on remet le couvert.

À l’heure actuelle Dominique joue les premiers rôles sur les rallyes amateurs de la région et de France plus globalement. L’an passé au volant de sa 207 Super 2000, il a écumé les podiums et victoire. On peut énumérer par exemple, une seconde place au rallye du printemps à 1’3 du vainqueur… Une très belle cinquième place au rallye Vins de Champagne, avec sa belle sœur Séverine Loeb comme co-pilote, derrière quatre très bons pilotes (Loeb, Cunin, Giordano, Viana). Ensuite un podium au rallye de Lorraine, suivi d’une seconde place au rallye Rupéen pour 6’. Et pour finir sur une victoire scratch au rallye Vosgien ! Tous ces très bons résultats lui ont permis de se qualifier à la finale de coupe de France des rallyes, épreuve ultime pour tout amateur de rallye dans l’hexagone. Et quelle finale ! Disputée en 2015 dans le Pas-de-Calais sur routes humides et délicates, elle a été forte en rebondissements. À mi-rallye, Dominique s’est emparé de la tête du rallye, son objectif de début de saison se profilait tout doucement, mais c’était sans compter les douze derniers kilomètres de l’ultime spéciale. À sept kilomètres de l’arrivée et donc du titre de champion de France amateur, le moteur de la

Fort de cette expérience malheureuse, Dominique en redemande, forcément ! Mais 2016 va lui permettre de changer de monture, au revoir la 207 vendue à la Réunion et bonjour à un peu mieux encore : soit une Peugeot 208 R5 soit une DS3 R5. Mais les partenaires sont de plus en plus rares, et du coup le programme n’est pas encore bien défini, même si bien évidemment le but et l’objectif premier de cette future saison sera la finale à domicile autour de Lunéville. Finale où il croisera son pote Quentin Giordano qui lui aussi à tout naturellement envie de briller sur ses terres lorraines : « si on n’a pas de soucis mécaniques ni sorties je pense, sans être prétentieux, qu’on peut finir tous les deux sur le podium. Ce sera plus difficile en 2016 que celle qui vient de m’échapper, avec Quentin qui a du roulage en mondial et quelques bon pilotes de chez nous comme Steve Mourey qui roule fort, sans compter les top pilotes provenant des autres régions françaises. »

une R5 (ndlr : ce sont des catégories de voitures, disposant de 4 roues motrices et 300ch), tu peux acheter une 205 rallye à 5000 € c’est le prix d’une belle moto de cross, et t’engager. Forcément dès qu’il y a compétition, il y a « gué-guerre » dans toutes les catégories, c’est le propre de l’Homme. Ce qui va couter cher, ce sont les pneus bien sûr, les inscriptions sont de plus en plus chères parce que les organisateurs ont de plus en plus de mal à organiser, entre assurances, riverains des rallyes, sécurité… Mais ça reste un sport convivial, les spectateurs sont là pour voir du spectacle et tout se passe dans la bonne humeur. »

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Sébastien Loeb, SON beau-frère « C’est un gars comme toi et moi, il ne se prend pas la tête. Il n’a pas changé en quinze ans, certes parfois aujourd’hui il est obligé de se cloitrer un peu, mais en tout cas je le vois toujours de la même manière. Il est vraiment abordable et adorable ! » Allons-nous revoir Sébastien Loeb en Lorraine sur un rallye ? « Je n’arrête pas de l’embêter avec ça, et il faut savoir qu’un de ses rêves est de rouler avec une 306 maxi et donc je le travaille pour qu’il fasse le Lorraine. Il ne m’a pas fermé la porte et m’a dit pourquoi pas, donc à voir. Mais bon, avec son calendrier ce n’est vraiment pas évident. Dans le futur proche, je le verrais bien en championnat du monde de rallycross, peut être. Moi j’aurais bien aimé le revoir en rallye… » ▰ Remerciements : Titi Rebout tient à remercier de près et de loin tout ceux qui le soutiennent : « mes fans, mes partenaires que sont José Froment (plombier à Pont à Mousson), ERT Technologies par l’intermédiaire d’Armando Perreira et Alain Vauthier, Transports Bernardin et Transports Vigneron, PH Sport,

SA VISION DU rallye amateur

Bastien Racing, Mon beauf Séb Loeb, ma famille, ma

« Du rallye amateur, tout le monde peut en faire, tu n’es pas obligé d’avoir une Super 2000 ou

femme Sandra, mes parents, tout le monde, tous ceux qui m’aident à pratiquer ma passion.


Vous organisez des manifestations dans la région, vous avez envie de nous parler de vos activités, contactez-nous : acces.sport.mag@gmail.com

RENDEZ-VOUS NOUS sur facebook EN AVRIL SUIVEZ facebook.com/acces.sport.mag FORD

MOTOR

COMPANY PRÉSENTE

La Ford Mustang est en France.

Consommations mixtes (l/100 km): 8,0/13,5. Rejets de CO2(g/km) : 179/299 (données homologuées conformément à la Directive 80/1268/EEC amendée).

ford.fr

Nancy - Laxou

La Grande Sapinière 21, avenue de la Résistance 54520 Nancy-Laxou Tél. 03 83 95 50 00

Toul

86 avenue de l'Europe 54200 Toul Tél. 03 83 43 06 13

Pont à Mousson

95 avenue de Metz 54700 Pont à Mousson Tél. 03 83 81 12 57

Sarrebourg

Zone ariane "Plus" Buhl Lorraine 57400 SARREBOURG Tél. 03 87 03 32 60

www.groupe-saintchristophe-lorraine.com


32

GRAINE DE CHAMPIONNE

NATATION ASPTT NANCY

Arrivée cet été au sein de la section natation de l’ASPTT, Lucie Etienne est à 15 ans une des nageuses les plus prometteuses du club. Triple Championne d’Europe l’été dernier en Croatie et multiple Championne de France depuis ses débuts en 2011, la jeune championne affiche déjà un palmarès impressionnant. Avec un bras handicapé mais une volonté alliée à une passion sans faille, la collégienne est venue grandir à Nancy au côté de son entraîneur Thomas Ladent avec un objectif en tête, les JO de Tokyo 2020. ▰ Par Thomas Rezette / Photo Thomas Ladent.

LUCIE ETIENNE

LA PROMESSE DE GENTILLY ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

Premières longueurs et rencontre décisive. Enfant de la natation nancéienne et entraîneur reconnu, Thomas Ladent décide en 2009 de quitter la Lorraine pour Bellegarde-sur-Valserine dans l’Ain : « lors de ma deuxième saison au club, je remarque une jeune nageuse talentueuse dans l’eau, je lui propose alors d’intégrer la section sportive et l’histoire a commencé ». Une histoire avec comme premier rôle, une jeune fille de 9 ans qui va voir la natation entrer dans sa vie et la propulser dans la lumière. Après des premiers mois où Lucie progresse et montre de réelles prédispositions à la natation, son entraîneur lui propose d’intégrer le circuit handisport en compétition ; elle raconte : « J’ai accepté sans problème le handisport car j’avais aussi l’opportunité de continuer avec les valides, aujourd’hui encore je participe à des compétitions valides en parallèle du handisport ».

Une croissance pleine de médailles et une arrivée réussie à Nancy En 2012 la nageuse voit son entraîneur repartir à Nancy pour rejoindre l’ASPTT ; bien encadrée Lucie va alors continuer à étoffer son palmarès avec notamment plusieurs titres de Championne de France jusqu’à la consécration en juillet dernier et son titre de triple Championne d’Europe « C’était un moment vraiment énorme sur le podium avec la Marseillaise. J’ai ressenti énormément d’émotion et j’avais simplement envie de remercier toutes les personnes qui m’ont aidée et encouragée ». Devenue adolescente et ambitieuse, Lucie va voir son club s’enfoncer dans des difficultés économiques. Un coup de fil de sa maman à Thomas Ladent et l’ASPTT lui ouvre ses portes en septembre dernier. Loin de sa famille et de ses amis, un nouveau club et un changement


F o o Atmbaat elulr

33

d’établissement scolaire, cette arrivée pleine d’incertitudes fut vite une réussite : « j’ai simplement vécu quelques jours de doutes mais pas plus. À Nancy c’est comme si tout le monde avait décidé de faciliter mon intégration, l’ambiance au club est fantastique, du coup maintenant je me sens comme chez moi ».

« à nancy, c’est comme si tout le monde avait décidé de faciliter mon intégration » Du bassin auX bancS de l’école, avec un rêve de Jeux Olympiques Hors du bassin, Lucie a également pris ses marques à Nancy, en 3ème, ses résultats scolaires surveillés de près par le club sont bons et elle affiche un tempérament très équilibré grâce notamment à la natation. « En réussissant dans la natation j’ai l’impression que le regard des gens est beaucoup moins axé sur le handicap, c’est plutôt valorisant. » Dans sa vie de sportive et de jeune fille, Lucie peut compter sur ses partenaires historiques comme le Lions Club de Lyon et la CNR, de nouveaux appuis comme le Grand Nancy et sportifs comme l’équipementier Italien Jaked, qui l’a choisie comme représentante dans le handisport. Le grand objectif de Lucie est une participation aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ; elle aura alors 19 ans et pourra marcher sur les traces de son modèle Elodie Lorandi, médaillée d’or paralympique que Lucie a plusieurs fois rencontrée. Actuellement Lucie fait partie des toutes meilleures nageuses repérées par la Fédération, un statut qu’elle compte bien renforcer au Championnat de France disputé en avril prochain à Montpellier, puis d’Europe au Portugal un mois plus tard où valides et non valides seront mélangés pour le plus grand plaisir de la néo-nancéienne. ▰

Après avoir vécu des moments très difficiles, la section natation de l’ASPTT a plus que sorti la tête de l’eau avec aujourd’hui trois sections (Natation, Water Polo, Plongeon) et 450 licenciés. Grâce à une vraie remise en cause et l’arrivée d’un directeur technique en 2012, le club est passé du 137ème au 69ème classement des Clubs Français. Une section élite et un staff de qualité permet au club de revenir vers les hauteurs de la natation française et de jeunes nageurs formés au club sonner à la porte de l’Equipe de France. A découvrir au sein de l’ASPTT, l’équipe féminine de Water-Polo qui évolue en ligue A depuis de nombreuses saisons. N’hésitez pas à aller les encourager dans les gradins de Gentilly.

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

La section natation de l’ASPTT Nancy


34

INSOLITE

Le père et la mère Noël sont des runners

ACCÈS SPORT #10 ▰ FÉVRIER-MARS 2016

L’année sportive du Grand Nancy s’est terminée sur une note aussi décalée qu’insolite. Organisée par Sport Concept 54 au cœur de la Porte Verte d’Essey-les-Nancy le 13 décembre dernier, la foulée des pères et mères Noël a compté plus de mille inscriptions sur 3 courses. Retour sur cette première édition réussie ! ▰ Par Thomas Rezette / Photos :David Garnier.

Comme à l’accoutumée ce sont les coureurs les plus confirmés qui ouvrirent le bal à 10:00 lors de la première course de 7,6 km. Pour cette épreuve les participants devaient partir coiffés d’un bonnet rouge. À l’arrivée, c’est un doublé toulois avec la victoire de Tristan Humblet devant son équipier du club de l’US Toul Anthony Rozalski. Avec plus de 350 participants issus des meilleurs clubs de la région, cette première édition s’est montrée relevée, avec des coureurs de qualité qui allaient se mélanger à d’autres plus tard. Pour la seconde course, une armée d’enfants parfois tout jeunes s’élança pour le « footing des lutins », sur un parcours de 400 et 800 mètres. Les bambins eux aussi coiffés d’un bonnet rouge s’essayaient pour beaucoup à la passion de leurs parents en trouvant des cadeaux et du chocolat chaud à l’arrivée. Et enfin à 11:30 vint le moment tant attendu par la foule avec le départ de la populaire « déguisée » où 500 participants déguisés et parfois même sur-déguisés foulèrent les 5 kilomètres de piste. Cette course terriblement fun et décalée fut la grande réussite de la journée grâce notamment à des initiatives comme offrir des tenues de père ou mère Noël à tous, des lots offerts par tirage au sort

par les commerçants de la Porte Verte et multiples petites attentions comme du chocolat, des boissons chaudes, des fruits et un DJ en très grande forme. Cette première édition fut donc une véritable réussite pour les organisateurs mais aussi un grand moment pour les nombreux participants gâtés avant les fêtes de fin d’année. Sportifs aguerris, du dimanche ou d’un jour, prenez rendez-vous rapidement en décembre prochain car les places sont limitées pour une seconde édition qui promet encore plus de festivités, convivialité et bien sûr de pères et mères Noël ! ▰


ToyoTa yaris hybride collecTion

Cette année, la tendance est à l’hybride

TOUJOURS MIEUX TOUJOURS PLUS LOIN

rouge persan Gamme Yaris Hybride à partir de 199 €/mois(1)

gris dune

LOA* 37 mois. 1er loyer de 2 140 € (Bonus Écologique** déduit) suivi de 36 loyers de 199 €. Montant total dû en cas d’acquisition : 19 254 €. ENTRETIEN INCLUS (2) - SANS CONDITIONS DE REPRISE

Encore une bonne raison de passer à l’Hybride Toyota.

<

<

la synergie de TOYOTA TOYOTA 2 adresses LAXOU ESSEY-LES-NANCY pour mieux vous servir 03 83 95 58 58 03 83 21 43 43

CenTres d’essai permanenT

TOYOTA FRANCE - 20 bd de la République, 92420 Vaucresson - SAS au capital de 2 123 127 € - RCS Nanterre B 712 034 040 - Photos véhicules non contractuelles.

blanc nacré


TOYOTA FRANCE - 20 bd de la République, 92420 Vaucresson - SAS au capital de 2 123 127 E - RCS Nanterre B 712 034 040 -

La famille des hybrides s’agrandit

TOUJOURS MIEUX TOUJOURS PLUS LOIN

Consommations mixtes (L/100 km) : de 4,9 à 5,1 et émissions de CO2 (g/km) : de 115 à 118 (B). Données homologuées CE.

Nouveau design et motorisation Hybride inédite. Toyota redéfinit enfin l’univers des SUV. Découvrez de nouvelles sensations de conduite grâce à ses 197 ch et à sa douceur incomparable, notamment en ville. Vivez ainsi de nouvelles émotions en 2 ou 4 roues motrices. Les temps changent, les SUV aussi.

HYBRIDE TOYOTA Pas besoin de le brancher

ESSENCE

Se recharge en roulant

<

ÉLECTRIQUE Conduite fluide et silencieuse

<

LA SYNERgIE DE TOYOTA TOYOTA 2 ADRESSES LAXOU ESSEY-LES-NANCY pOUR mIEUx vOUS SERvIR 03 83 95 58 58 03 83 21 43 43

CENTRES D’ESSAI pERmANENT


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.