Accès Sport 13

#13 ▰ HIVER 2016-2017

www.acces-sport.com

ASNL

CLÉMENT

LENGLET “JE VEUX RÉALISER QUELQUE CHOSE DE GRAND”

SLUC

GARY FLORIMONT FOOTBALL / BASKETBALL / VOLLEY-BALL / FOOT US / RALLYE / KARTING / CARROM

14 rue Saint Dizier - Nancy - TĂŠl. 03 83 28 64 99 Ouvert le lundi 14h-19h et du mardi au samedi 10h-13h & 14h-19h

SOMMAIRE

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ACCÈS SPORT #13 FOOTBALL

CLÉMENT LENGLET > LE CAPITAINE YOUSSEF MOUSTAÏD > VERSION COACH UN PORTE-CLÉS MYTHIQUE > AUX SOURCES DE L'ASNL

ÉDITO

06 10 12

BASKETBALL

SLUC NANCY BASKET > GARY FLORIMONT, PREMIER DE CORDÉE

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VOLLEY-BALL

VANDŒUVRE NANCY VOLLEY-BALL > RADOSLAV ARSOV, LE NOUVEAU GUIDE VANDŒUVRE NANCY VOLLEY-BALL > LES RECRUES

20 22

Après une rentrée et un début d’exercice difficile, les supporters nancéiens retrouvent joie et sourire à l'idée de passer l'hiver bien au chaud en milieu de classement. Alors que certains clubs ont vu leurs supporters s'emporter dans des dérives parfois irresponsables et toujours contreproductives, à Nancy les joueurs ont évolué dans un climat de confiance et un confort de travail qui fut une des clés pour retrouver confiance et offrir ce magnifique 4-0 face à nos voisins du nord.

Du côté des entraîneurs le constat est le même car presque tous les clubs flirtant avec la relégation ont vu leurs coachs remerciés avant l'hiver. Décision souvent précipitée et signe de politique sportive incohérente ou inexistante ; ces coupages de têtes n'ont comme seule espoir le fameux «choc psychologique» valable que 6 mois avant de recommencer l'opération.

Si les joueurs de l'ASNL sentent parfois la ligue 2, son destin ne peut s'écrire qu'en Ligue 1, tant le club respire la sérénité et un soutien des supporters qui fait figure de référence en France.

FOOT US

LES TIGRES DE NANCY, PRÊTS À MORDRE 24

SHOPPING

BIENTÔT NOËL

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RUNNING

LES FOULÉES DES PÈRES ET MÈRES NOËL > ILS REVIENNENT !

Pour terminer l'équipe d’Accès Sport vous souhaite une bonne lecture et de joyeuses fêtes de fin d'année. Sous nos sapins le livre de Bertrand Munier «ASNL, petites et grandes histoires depuis 1967» pour fêter le cinquantenaire du club tiendra place afin d'apprendre l'histoire d'un club qui n'a pas fini de nous surprendre et nous réunir.

28 Thomas Rezette

SPORTS AUTOMOBILES

RALLYE > QUENTIN GIORDANO, UNE ANNÉE MI-FIGUE, MI-RAISIN KARTING > KART'IN OBERLIN, LA RÉFÉRENCE

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DÉCOUVERTE

LE CARROM, BILLARD INDIEN > CARROM NANCY

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NANCY

100.5

Retrouvez La minute de l’ASNL Tous les matins 7:50 Ont contribué à ce numéro

Le club foot ASNL Le lundi de 18:30 à 19:00

Couverture : ASNL.net Rédacteurs : Thomas Rezette, Johann Riviére, Mickaël Biasutto, Florian Sermaise, Julien Siffert, Laetitia Cabecas, Charlotte Delaire.

Imprimeur : La Nancéienne d’impression

Sources photographiques : Pierre Rolin, ASNL.net, Laurent Nisi,

Jessica Coletti / 06 08 00 79 06

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ACCÈS SPORT #13 HIVER 2016-2017

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FOOTBALL

AS NANCY LORRAINE

ACCÈS SPORT #13 HIVER 2016-2017

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C L É M E N T LENGLET GRAND ARTISAN DE LA CONSTRUCTION DU GROUPE DE PABLO CORREA, CLÉMENT LENGLET, APRÈS AVOIR ÉTÉ ADOPTÉ PAR LE CENTRE DE FORMATION À 15 ANS POUR RÊVER D'UNE CARRIÈRE DANS LE FOOTBALL, L'EST AUJOURD'HUI PAR LES ABONNÉS DU STADE MARCEL PICOT. ARRIVÉ SUR LA POINTE DES PIEDS, CLÉMENT EST RAPIDEMENT DEVENU TITULAIRE EN DÉFENSE JUSQU'À PORTER AUJOURD'HUI LE BRASSARD DE CAPITAINE À 21 ANS. CAPITAINE PRÉCOCE MAIS AVEC LA TÊTE SUR LES ÉPAULES , LE JOUEUR, QUE NOUS AVONS DÉCOUVERT, S'EST RACONTÉ AVEC COMME FIL CONDUCTEUR UN AMOUR ET UNE RECONNAISSANCE POUR SON CLUB MAIS AUSSI UNE ENVIE D'EMMENER SA CARRIÈRE LE PLUS HAUT POSSIBLE. RENCONTRE. ▰ PAR JOHANN RIVIÉRE / PHOTOS ASNL.NET

S'AFFIRME

Clément, comment es-tu arrivé à Nancy ? Je suis arrivé jeune, à 12 ans je jouais à Chantilly et des recruteurs nancéiens qui cherchaient des jeunes pour le centre de formation m'ont repéré.

Après m'avoir vu à plusieurs reprises, ils m'ont proposé de venir à Nancy. Après avoir visité les installations, je n'ai pas hésité une seconde car dans ma région le seul club professionnel est Beauvais, qui descendait alors en National. J'avais fait un essai à Lille qui s’est plutôt mal passé, mais très vite j'ai compris que signer dans un centre de formation d'une telle qualité était une superbe opportunité de progresser. Quitter sa famille à 15 ans n'est pas facile, mais heureusement je sortais déjà de deux ans au Pôle Espoir de Liévin où je ne rentrais chez moi que le week-end. Le plus difficile pour moi fut que je suis arrivé blessé au dos, du coup pendant que les autres s’entraînaient, j'ai pu prendre mes marques et vite créer des affinités avec le personnel du centre. Pour moi ces années en Forêt-de-Haye ne sont que du bonheur, car en plus de bien m'en sortir à l'école j'ai pu être très souvent appelé en sélection.

Tu es sélectionné en Equipe de France Espoir après avoir connu presque toutes les catégories, qu'est- ce que cela t'apporte ? Cela me permet de voir ce qu'il faut aller chercher pour atteindre le très très haut niveau, et ensuite cela me fait progresser car tout en voyant autre chose je me confronte à des joueurs de grande qualité ! Il y a beaucoup de joueurs qui sont vraiment aux portes des A, comme Rabiot. Je pense notamment à Lemar, Tolisso ou Bakayoko. D'ailleurs

parfois certains redescendent avec nous comme Ousmane Dembelé. C'est vraiment intéressant d'évoluer à leurs cotés.

Malheureusement, comme nous ne sommes pas qualifiés pour l'Euro Espoir j'ignore si je serai de nouveau sélectionné car on parle de changement de génération. Du coup, ma prochaine sélection pourrait être en A mais je mesure à quel point il me reste beaucoup de travail pour y arriver.

L'adolescent picard, après plusieurs années en Forêt-de-Haye, est devenu un amoureux du club ? Oui, j'arrive à 13 ans et pendant 2 ans j'ai admiré l'équipe professionnelle avec l'objectif de l'intégrer. J'ai suivi Nancy lors des saisons au top niveau, en Ligue 1 avec la grosse équipe des Puygrenier, Dia, Kim. L’année où je signe, en 2013-2014, ils finissent quatrième de Ligue 2 et ils détruisaient tout sur leur passage donc c’était vraiment super à ce moment-là. Je savais que je signais dans un club fort, avec des joueurs de très très haut niveau, c’était vraiment une fierté pour moi. J’étais content de le dire en ayant déjà beaucoup de reconnaissance pour ce club qui m’avait choisi.

Et qui donne aussi sa chance aux jeunes ! Oui aussi, l'ASNL avait lancé quelques joueurs, comme Alfred N’Diaye à l'époque. Ça donnait forcément une bonne image du club pour nous les jeunes et ça nous donnait envie de signer car on se disait que si nous avions la capacité d’atteindre les pros, peut être qu’à un moment donné, on aurait notre chance.

Cette chance elle arrive en 2013. C’était en coupe de la Ligue, face au Havre (victoire 2-1). Le match suivant, le coach me remet titulaire en championnat face à Auxerre. Mais je suis passé complètement à côté avec notamment une très grosse erreur. Du coup les 6 mois suivants, mon temps de jeu était minimal, mais je n'ai rien lâché car l’entraîneur m'avait fait comprendre qu'il fallait continuer de travailler pour me faire une place. Mon heure est revenue avec une mauvaise passe de 6 ou 7 matchs sans victoire début 2015.

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FOOTBALL

AS NANCY LORRAINE Ces deux dernières saisons en Ligue 2 ont donc été un accélérateur de croissance pour toi ! Oui et notamment la saison dernière car un club comme Nancy avec ses infrastructures, son personnel et son centre de formation se doit d'évoluer en Ligue 1. Donc la montée était un gros objectif et nous avons réalisé une saison quasiment parfaite, avec le titre au bout. Les supporters oublient peutêtre mais nous avons aussi traversé la période octobre-novembre avec une mauvaise série et il a fallu travailler et la traverser en faisant le dos rond. La ligue 2 était vraiment difficile avec notamment beaucoup de clubs qui jouaient leur survie ; mais nous avions vraiment plus de pression sur l'ensemble de la saison.

“ SUR LE TERRAIN NOUS N'AVONS JAMAIS ÉTÉ RIDICULES.” Tu es devenu vice-capitaine la saison dernière, le coach t'a expliqué ce choix ? Non, il faudrait le lui demander (rires), au quotidien je fais tout pour être le plus professionnel possible en arrivant toujours à l'heure , en étant respectueux et à l'écoute de tout le monde, mais c'est aussi le cas de tout le groupe donc ce n'est pas la raison principale. En tout cas c'est pour moi une très grande marque de confiance au quotidien mais aussi l’occasion pour pas mal de joueurs de beaucoup me chambrer car dans le monde du foot on aime beaucoup ça (rires).

Porter le brassard aussi jeune peut-il être déstabilisant, surtout dans les moments difficiles et vis-à-vis des anciens ? Je ne me prends pas pour un autre en portant le brassard, sachant que j'évolue déjà à un poste à grandes responsabilités.

Si je m'en donne davantage je risque de perdre en sobriété et faire n'importe quoi. Le pire pour un capitaine est de prendre le « boulard » et impacter l'équipe de manière négative. Je m'efforce de gérer le capitanat, qui est vraiment une fierté, de la meilleure des manières. Les anciens n'ont pas vraiment besoin d'un capitaine, car ils ont une telle expérience qu'ils connaissent le football sur le bout des doigts. D'ailleurs j'en profite pour être à leur écoute et progresser à leurs côtés ; mais quand je vois des choses à rectifier derrière je n'hésite pas à donner mon avis pour trouver une solution.

En ligue 1, c'est à vous de porter ce statut d'équipe

qui joue sa survie ! De petit poucet oui ! En ligue 1, il y a peu d'équipes avec un budget aussi petit que le nôtre et cela doit nous donner encore plus de force sur le terrain. D'ailleurs nous avons réalisé de bons matchs face à des grosses écuries avec 10 ou 15 fois notre budget. Avant le match tu regardes la feuille de match, et en voyant certains noms, tu te sens clairement inférieur. Pourtant sur le terrain nous n'avons jamais été ridicules, avec le sentiment sur un match de n'être pas très loin de ces équipes. Pour moi, notre force doit être d'en prendre conscience, si nous arrivons sur le terrain en n'ayant aucune crainte de l'adversaire nous prendrons des points quoiqu'il arrive. Lors de la réception du P.S.G., être menés 2-0 au bout de 20 minutes cela m'a fait mal, mais la réaction de l'équipe en seconde période, qui s'est créée des occasions en mettant Paris en difficulté, m'a rendu fier. J’étais suspendu pour ce match après avoir pris trois cartons jaunes dont deux me paraissent immérités. J'ai subi le match en étant vraiment dégouté de ne pas pouvoir aider l'équipe.

L'ambiance du vestiaire sera donc aussi une donnée importante ? Absolument, et malgré des résultats moins bons que prévus elle est toujours restée au top avec une ambiance de travail toujours positive.

Il y a une bonne mixité entre jeunes et anciens et l'apport de joueurs comme Alou Diarra et Benoit Pedretti est très important. Quand nous sommes dans une période difficile où il faut parler à certains de manière individuelle, rassurer ou expliquer certaines choses, ils répondent toujours présents avec beaucoup de simplicité et un esprit souvent chambreur. Les anciens nous poussent vers le haut tout en ayant besoin de nous pour avancer.

Notre chance est aussi d'être un groupe sans clans. Bien entendu nous avons tous des affinités particulières mais par exemple des anciens comme Mika Chrétien, Youssouf Hadji et Issiar Dia, qui sont souvent ensembles avec un vécu commun, sont toujours ouverts aux jeunes avec l'envie d'apporter, en leur parlant comme des amis de 20 ans.

Tu viens donc de définir le club familial ! C'est clair que ça nous est très souvent rappelé, notamment par le président. Tu le retrouves dans le groupe mais aussi dans la proximité avec le staff et le personnel administratif. C'est essentiel que tout le monde travaille dans une ambiance et une atmosphère comme celle ci. Nous aurons toujours besoin de nos supporters pour réussir de nouveau notre saison et réaliser à terme quelque chose de grand !

Comment se passe l'acclimatation d'Erick Cabaco qui débarque d'Uruguay ? Il s'est adapté très rapidement. Erick est un mec hyper ouvert, intelligent

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et toujours souriant. D'ailleurs il commence à bien comprendre le Français et fait énormément d'efforts. Sur le terrain on essaye de parler avec des mots simples et parfois même avec les mains, alors qu'en dehors, l'apport de Bocha (Jonathan Iglesias) qui est toujours présent et parle les deux langues est un vrai plus.

Beaucoup de supporters attendent de vraiment découvrir Faitout Maouassa ! Pour le coup c’est le plus jeune du groupe, mais qui a déjà une expérience intéressante sur le plan international avec deux championnats d’Europe et une bonne trentaine de sélections. Je pense que c’est un jeune très intéressant avec de grosses qualités physiques ; il va très très vite et il a un bon pied gauche, donc s’il travaille, il aura sa chance à un moment donné et pourra montrer tout son talent.

Le vrai plus de Faitout est de pouvoir jouer aussi bien latéral qu’ailier, ce qui malgré la concurrence sur ce coté devrait lui permettre de jouer quelques matchs, à savoir aussi que coté droit il peut aussi être une solution intéressante.

Tu penses que la polyvalence en défense est vraiment un paramètre important ? Oui et non car être trop polyvalent, c'est prendre le risque de ne plus avoir de postes préférentiels, que ce soit pour le joueur comme pour le coach. Beaucoup de grands défenseurs sont capables de jouer à plusieurs postes comme Alaba au Bayern, comme en sélection, qui peut très bien jouer à 5 ou 6 postes différents. À l'inverse j'ai du mal à imaginer des joueurs comme Godin ou Thiago Silva évoluer ailleurs que dans l'axe.

Explique-nous la difficulté de défendre sur un terrain synthétique. Sur un synthétique c’est beaucoup plus difficile de défendre, il est difficile de rester sur ses appuis car le terrain glisse et sur le moindre changement de rythme tu te retrouves plus facilement en difficulté, tu dois donc faire attention à moins te jeter que sur l'herbe. L'année dernière, nous sommes montés avec le synthétique mais en ligue 1 il est clair que cette surface favorise l'équipe qui est meilleure techniquement. La Ligue a fait en sorte que cette surface disparaisse du foot professionnel et je pense que c’est une bonne chose. Je pense que tout joueur préfère jouer sur un vrai terrain.

C’est quoi une journée type de Clément Lenglet ?

Je me lève toujours vers 8h et après une douche et un petit déjeuner j'aime arriver à l’entraînement un peu en avance. Après l’entraînement j'ai mon petit rituel, je mange et fais ma sieste, indispensable. Au réveil je bois un café et regarde

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Clément Lenglet Défenseur central Gaucher Né le 17 juin 1995 à Beauvais (21 ans) Formé au club (arrivée en juillet 2010) 79 matchs professionnels, 2 buts 41 sélections en Equipe de France Jeunes

la télévision, souvent les mardi et mercredi soirs je suis tout heureux car c'est la Ligue des Champions.

J'avoue que ce n'est pas super drôle (rires).

dont les équipes jouent ou le comportement des joueurs qui entrent sur le terrain ou commencent leurs carrières professionnelles.

Plus qu'un métier, le foot est pour toi une passion, comment gères-tu cela ? C'est ma passion depuis tout petit et je ne pourrais pas m’en passer. Du coup j’ai acheté une deuxième télé pour ma compagne pour qu’elle puisse regarder à côté sinon c’est compliqué. Je sais que tout le monde dans le groupe n’est pas pareil et qu’un mec comme Julien Cetout est plus dans les émissions de cuisine, il aime ça et il aime bien se couper du foot, ce qui est aussi une donnée importante.

Chaque joueur vit son rapport au foot différemment, mais moi je fais davantage partie de ceux qui ont besoin de rester dans l'univers du football. Quand je regarde un match à la télé je suis concentré sur à peu près tout, que ce soient les défenseurs, les attaquants, mais aussi la façon

Tu admires des joueurs en particulier ? J'admire Thiago Silva, défensivement il est exceptionnel et apporte offensivement en marquant des buts. Pour moi il représente le défenseur de très très haut niveau. Je pourrais t'en citer beaucoup comme Diego Godin, qui au milieu d'une des meilleures défenses du monde sort de plusieurs saisons au plus haut niveau. J'aime aussi beaucoup la classe de Sergio Ramos sur comme en dehors du terrain. D'ailleurs d'une manière générale je regarde beaucoup la Liga Espagnole pour le jeu qui est pratiqué mais aussi parce que mes qualités y seraient plus adaptées qu'en Angleterre par exemple ; mais bon j'ai encore beaucoup de travail avant de la découvrir éventuellement.

Après six bons mois en ligue 2 c'est la Série A que tu as failli découvrir, raconte-nous ta visite à la Juventus ! J'ai été super bien accueilli par le club. J'ai visité le centre d’entraînement, le stade et assisté à un match de Série A face à Empoli que la Juve avait emporté 2-0. J'aurais donc pu signer là-bas mais pour moi le meilleur choix était de rester à Nancy pour vraiment assurer ma progression. Certes quand tu t’entraînes avec des joueurs top niveau tu progresses mais je n'avais vraiment pas la certitude de jouer une vingtaine de matchs comme Rabiot au PSG. Quand je voyais les noms des défenseurs comme Barzagli, Bonnuci, Chiellini, Ogbona avec en prime un jeune gaucher comme moi, prêté à Empoli il était clair que j'allais peu jouer voir pas du tout. C'est moi qui ai pris la décision de ne pas signer car je n'avais fait qu'une demi-saison avec Nancy et je me disais qu'à 20 ans, réaliser une saison pleine en Ligue 2 dans son club formateur était l'idéal pour moi. ▰

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FOOTBALL AMATEUR

YOUSSEF MOUSTAÏD

VERSION COACH IL EST UNE DES ATTRACTIONS DU FOOTBALL AMATEUR LORRAIN. APRÈS UNE LONGUE CARRIÈRE PROFESSIONNELLE, L'ANCIEN MILIEU DE TERRAIN NANCÉIEN ENTRAÎNE POUR LA SECONDE SAISON CONSÉCUTIVE LE CLUB DE NEUVES-MAISONS. DANS UN CHAMPIONNAT AUSSI DIFFICILE QUE DISPUTÉ ET UN PASSÉ PARFOIS COMPLIQUÉ, YOUSSEF EST PARVENU À REDONNER UN NOUVEL ÉLAN AU CLUB NÉODOMIEN. ENTRETIEN AVEC UN HOMME PASSIONNÉ PAR SON SPORT ET TOUJOURS AUSSI AMOUREUX DE SON CLUB DE CŒUR, L'AS NANCY LORRAINE. ▰ PAR THOMAS REZETTE / PHOTOS ASNL.NET (ARCHIVES), LAURENT NISI

Youssef Moustaïd Né le 21 août 1976 à Nancy (40 ans) 174 matchs et 5 buts avec L'ASNL Entraîneur de Neuves-Maisons en DH depuis juillet 2015

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Youssef, raconte-nous ta nouvelle vie d’entraîneur. Après avoir terminé ma carrière j'ai eu l'occasion d’entraîner les U19 du COS Villers. Ce fut une saison d’apprentissage enrichissante et bénéfique puisque le président de Neuves-Maisons m'a proposé de prendre son équipe première. La saison dernière était celle de la reconstruction, l'équipe sortait de plusieurs saisons difficiles. Avec l’arrivée de nouveaux joueurs et un changement de discours, nous avons réalisé une saison correcte avec un maintien acquis sans trop de difficultés et une demi-finale de Coupe de Lorraine. Cette saison est plus difficile pour le moment après le départ de certains de nos bons joueurs mais notre état d'esprit et notre fond de jeu devraient nous permettre en travaillant d'être satisfaits en fin de saison.

Quelle sont tes principes de jeu et ta philosophie ? Avant de reprendre les U19 je n'avais jamais envisagé une carrière d’entraîneur, mais moi qui suis passionné de football j'ai vite senti que j'aimais la fonction. En arrivant à Neuves Maisons j'ai tout de même dû me faire un peu violence, je pense notamment au fait de ne pas avoir d’états d’âme au moment de trancher. Par rapport à ma personnalité, devenir entraîneur était aussi un challenge et jusqu'à maintenant je m'en sors plutôt bien. J’étais un joueur avec une certaine philosophie et idées de jeu que j'essaye d'inculquer à mon groupe. Au départ j’étais presque totalement orienté vers la production du jeu

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mais j'ai vite compris que dans ce championnat, si l'équipe ne montre pas beaucoup d'agressivité dans l'engagement c'est très difficile de s'en sortir. Je pense à des équipes comme Tremery qui imposent beaucoup d'intensité et un pressing sur presque la totalité du match à son adversaire. Le parfait équilibre est donc un mélange entre un état d'esprit irréprochable et l'application de principes de jeu comme celui de ressortir le ballon par derrière, d'aller vers l'avant et d'être en possession en jouant dans les intervalles.

Quels sont les entraîneurs qui t'ont marqué et influencé ? J'ai appris de tous, mais László Bölöni, en plus de m'avoir lancé en pro fut celui que j'ai connu le plus longtemps. László et ses méthodes n'étaient pas faciles mais c'est un grand entraîneur.

J'ai un discours et des méthodes très différentes des siennes, avec lui c’était beaucoup de travail physique et athlétique et peu d'attention sur le travail individuel. J'ai aussi eu la chance d'avoir connu Alain Rigole à Jarville puis Patrick Gabriel chez les jeunes qui m'ont permis d'atteindre le monde pro. Aujourd'hui je me sers de ce que mes coachs m'ont appris, tout en ayant ma propre personnalité.

Maintenant je continue ma formation d’entraîneur, c'est une remise en cause permanente. Je passe mes diplômes, regarde beaucoup de matchs, avec beaucoup de passion.

Tu as commencé ta carrière à Jarville, que tu retrouves dans ce championnat... Aller jouer là-bas la saison dernière m'a vraiment fait un petit quelque chose ; c'est à Jarville que j'ai commencé et c'est Alain Rigole qui m'a vraiment lancé. Me retrouver sur le banc en face de lui m'a fait plaisir, ils ont gagné le match aller et nous le retour. J'ai grandi à la Californie donc forcément, le lien est présent.

Tu es un des joueurs emblématiques de l'ASNL des années 2000, que retiens-tu de ta carrière ? Avec Nancy, j'ai vécu énormément de choses, en arrivant au centre de formation j'ai changé de monde et vécu beaucoup de moments forts, comme ma première titularisation à Picot ou des matchs dans de grands stades comme à Marseille et au Parc de Princes. Je retiens que j'ai joué beaucoup de matchs professionnels et réalisé notamment une très bonne saison avec Francis Smerecki mais aussi que j'aurais peut-être pu faire mieux en mettant plus de rigueur, d'agressivité, et en étant moins gentil sur le terrain. D'ailleurs ce sont des comportements et des choses sur lesquels je travaille comme entraîneur.Je suis parti sur une année difficile où j’étais en fin de contrat ; le club qui voulait repartir sur un nouveau cycle, ce qui est compréhensible, ne m'a rien proposé. Je suis parti trois saisons à Raon-l’Étape en Nationale puis en D2 Belge pour arrêter ma carrière à 31 ans notamment à cause des blessures et d'un corps fatigué. C'est clair pour moi qu’après mon départ de l'ASNL je n'ai pas su rebondir.

disputée. La saison dernière, Lunéville survolait le championnat mais cette saison j'ai le sentiment que tout le monde peut battre tout le monde. En haut de tableau Tremery et Amnéville montrent de très belles choses et Thaon a de grosses ambitions. La DH est vraiment un championnat très long et pas facile qui demande de l’exigence et des moyens.

Des moyens nous en avons peu mais l'exemple c'est Tremery qui, sans argent et primes de matchs, accroche le haut du tableau avec une équipe solide et solidaire. De notre coté l'équipe a du mal cette année à franchir un palier ; l'effectif est un peu jeune et manque parfois de caractère mais je crois vraiment en cette équipe.

Retournes-tu parfois à Picot ? Oui, je suis même abonné avec ma femme et ma fille. Mon fils, lui, est au centre de formation. Je regarde beaucoup de football en suivant pas mal d'équipes mais mon seul club de cœur reste l'ASNL. Je connais encore beaucoup de personnes au club, j'observe tout ce qui se fait notamment au niveau des jeunes car il y a toujours des choses à apprendre.

Pour terminer Youssef, penses-tu que tu as évolué depuis que tu entraînes ? Forcément ! Avant de reprendre les U19 à Villers je n'avais jamais envisagé une carrière d’entraîneur, mais moi qui suis passionné de football j'ai vite senti que j'aimais la fonction. En arrivant à Neuves-Maisons j'ai du me faire un peu violence, notamment de ne pas avoir d’états d’âme au moment de trancher. Devenir entraîneur était aussi un challenge et jusqu'à maintenant je m'en sors plutôt bien même si au début j'ai dû beaucoup prendre sur moi. J'ai toujours été quelqu'un de calme et posé, certains coachs ont besoin de hurler dans le vestiaire alors que moi je préfère faire passer mon discours autrement.

Et puis même si nous évoluons à un bon niveau cela reste le monde amateur, la notion de plaisir et d'entente doit vraiment être un paramètre important pour qu'un groupe puisse grandir.

À 31 ans, tu as donc découvert une nouvelle vie ?

J'ai fait en sorte de très vite tourner la page et partir dans le monde du travail comme Monsieur tout le monde. J'ai forcément eu quelques regrets mais j'ai rapidement trouvé du travail, à la Mairie de Saint Max puis au Soccer City pendant quelques années. Le football était derrière moi, je n'avais pas comme projet de revenir dans le milieu et pourtant aujourd'hui je suis ici et passe mes diplômes. Le président de Neuves-Maisons m'a donné l'opportunité d’entraîner et je suis décidé à faire quelque chose ici en visant à moyen terme plus haut que le maintien.

D'un point de vue personnel, je ne me donne pas de limites, pourquoi pas un jour entraîner plus haut ? À moi de continuer d'apprendre et de travailler pour y arriver.

Depuis des années Neuves-Maisons est défavorablement connue pour ses problèmes de comportement, comment tu l'expliques ? Le club a connu pas mal de remous en interne il y a quelques années et beaucoup de choses sont à reconstruire. En terme de discipline c'est clair que nos équipes et la mienne en particulier ont connu pas mal de débordements ; l'équipe première doit être la vitrine du club en étant exemplaire sur le terrain alors que la saison dernière nous avons récolté beaucoup de cartons qui se chiffrent à plusieurs milliers d'euros (6000).

Avec le président nous avons travaillé à changer cet état d'esprit qui fait déjà effet puisque cette saison tout se passe vraiment bien.

Tu es toujours supporter du club ? Je suis et regarde beaucoup d'équipes mais l'ASNL est mon seul club de cœur, j'Y ai passé 10 années de ma vie et je serai toujours attaché à l'équipe. ▰

La DH est réputée comme un championnat très difficile, comment la juges-tu ? Difficile et très

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FOOTBALL

AS NANCY LORRAINE

NANCY, VILLE SANS CLUB PROFESSIONNEL

LA FRANCE DES ANNÉES 1960 SE PASSIONNAIT POUR LA COLLECTION DE PORTE-CLÉS. DANS CE CONTEXTE DE FIÈVRE COPOCLÉPHILE, LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE FOOTBALL (FFF) PRIT L’INITIATIVE EN 1966, DE FAIRE FABRIQUER UN PORTE-CLÉS DANS LA PERSPECTIVE DU CINQUANTENAIRE DE LA COUPE DE FRANCE QUI DEVAIT AVOIR LIEU EN MAI 1967, ET D’EN CONFIER LA COMMERCIALISATION AUX CLUBS DÉSIREUX DE S’EN CHARGER. CE PORTE-CLÉS DU CINQUANTENAIRE PERMIT À LA LORRAINE DE SE METTRE À L’HONNEUR CAR IL FUT DESSINÉ PAR LE RAONNAIS JACQUES NILSA. POUR LES SUPPORTEURS DE L’ASNL, CETTE VENTE EST LOIN D’ÊTRE ANECDOTIQUE CAR ELLE A JOUÉ UN RÔLE DÉCISIF DANS LA CRÉATION DU CLUB AU CHARDON. C’EST CETTE PAGE D’HISTOIRE QUE NOUS VOUS FAISONS (RE)DÉCOUVRIR AUJOURD’HUI. ▰ PAR LES SOCIOS DE NANCY

Fin 1966, dix-huit mois après que le FC Nancy s’est vu contraint d’abandonner le professionnalisme, un groupe d’hommes rassemblés sous l’impulsion de Claude Cuny ne se résignent pas à voir leur ville rayée de la carte du football professionnel. Jeunes et déterminés, ils ont des idées neuves et de l’énergie à revendre, mais partent de zéro. Après avoir créé le 16 décembre 1966 une « Association pour l’étude et la création d’un club régional de football à section professionnelle à Nancy », ceux que l’on ne tarde pas à surnommer « les promoteurs » entendent ne pas brûler les étapes et veulent d’abord s’assurer que leur projet consistant à créer de toutes pièces un nouveau club professionnel

à Nancy rencontre l’adhésion populaire.

C’est ainsi qu’est lancée l’« Opération BP 17 », à travers laquelle il est demandé à toutes les personnes désireuses de voir renaître un club pro à Nancy de le faire savoir par l’envoi d’une lettre ou d’une carte postale. Les résultats de cette opération dépassent les espérances puisque 17 000 signatures parviennent à l’association. Elles arrivent de Lorraine bien entendu, mais aussi de toute la France et même de l’étranger.

OPÉRATION PORTE-CLÉS Forts de ce succès, qui valide le bien-fondé de la démarche des promoteurs et leur permet également de peser davantage dans les contacts indispensables qu’ils sont amenés à nouer avec les pouvoirs

UN PORTE-CLÉS MYTHIQUE publics et économiques, ils passent à l’étape suivante qui consiste à lever des fonds. L’enjeu est des plus importants, d’autant que le maire de Nancy leur a promis que la Ville mettrait un franc à chaque fois que l’Association en trouverait deux.

Pour parvenir à alimenter les caisses, les promoteurs auront recours à divers moyens, l’animation et/ou l’organisation de matches à Nancy, le sponsoring (la firme Total apportera un tiers du premier budget de la future ASNL) et l’opération « Cinquante jours en bleu-jaune-rouge » au cours de laquelle trois types d’adhésion (fondateurs, bienfaiteurs et supporteurs) sont proposées au public. C’est bel et bien la vente des porte-clés du cinquantenaire qui va permettre à l’Association d’étude de financer ses premières opérations.

Lucien Courtin, dirigeant du CS St-Michel de Malzéville, entendit parler de cette opération porte-clés par Jean Hopp, membre de la Ligue Lorraine de Football.

Il se chargea donc de contacter l’instance supérieure du football français pour participer à cette vente. Cette démarche favorablement accueillie, l’association d’étude confia à Lucien Courtin le soin de diriger les opérations. Un choix qui s’avèrera des plus judicieux. Sur chaque porte-clés vendu par ses soins au prix de 5 F, l’association percevra 2 francs.

ACCÈS SPORT #13 HIVER 2016-2017

DES PREMIERS PAS VERS L'ASNL Lors du seul match de Coupe de France Lille-Besançon qui se déroule au stade du Pont-d’Essey (futur stade Marcel-Picot) et dont les promoteurs se sont vus confier l’animation, 643 porte-clés sont écoulés.

Lucien Courtin peut également s’appuyer sur un réseau de vendeurs dynamiques, que l’on retrouvera d’ailleurs ensuite dans l’organigramme du Club central des supporteurs de l’ASNL, tels Marcel Metzler aux Trois-Maisons, Raymond Lemoine au Marché central, M. Vitali à Vandœuvre, M. Vitoux à St-Max… Leurs efforts ne sont pas vains : au début du mois de

février 1967, la barre des 4 000 porteclés vendus par le biais de l’Association d’étude à Nancy est dépassée, et celle des 5 000 l’est un mois plus tard. Certes, cette somme de 10 000 F recueillie pour le compte de la future ASNL ne constitue qu’une part modeste de son premier budget, mais correspond bien à ses premiers fonds : « Notre premier argent, qui était comme ce modeste verre d’eau qu’on versait autrefois pour amorcer les pompes à main, dans les jardins et les courettes. », écrira Claude Cuny. Que de chemin parcouru depuis cette période où tout un club restait à bâtir !

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AS NANCY-LORRAINE Petites et grandes histoires depuis 1967 De Bertrand Munier

En feuilletant cet ouvrage anniversaire, fourmillant d'anecdotes et de faits historique méconnus, vous assisterez à la genèse de l'ASNL, tout comme cous découvrirez la personnalité de Claude Cuny son président fondateur et le rôle déterminant de Jacques Rousselot pour maintenir contre vents et marées l'immense paquebot nancéien. En outre, vous ferez plus ample connaissance avec des joueurs emblématiques tels que Michel Lanini, le premier buteur du club au chardon ainsi que don alter ego Bob Schneider ou l'ancien «grognard» Hubert Zénier et son neveu Bernard, le Sudiste Ange Di Caro sans omettre le technicien surdoué Yves Herbet, le valeureux capitaine Christian Donnat et bien sûr l'entraineur historique Antoine Redin aux origines basques espagnoles. Aux rayons des hommages, tous les gardiens de buts ont droit à leur portrait comme certaines personnes de «l'ombre» à l'image du président Cattier, du kinésithérapeute Bertrand Bonnavia, du premier président du club des supporters Raymond Lemoine … mais qui ,sans eux, l'ASNL n'existera pas. Éditions Vent d'Est 29 euros, 240 pages

UNE CONFÉRENCE POUR LE SOUVENIR En mai 2017, au moment où la Coupe de France célèbrera en grandes pompes son premier siècle d’existence, l’AS Nancy-Lorraine sera quant à elle sur le point de fêter son cinquantenaire. C’est dans ce cadre que l’association Socios Nancy a décidé de mettre en valeur, non seulement ce porte-clés, mais aussi tout la genèse du club en organisant une conférence sur la création de l’AS Nancy-Lorraine. En répondant favorablement à l’invitation des Socios Nancy, M. Claude Cuny et M. Serge Etienne ont voulu

transmettre aux jeunes générations leur héritage.

Chaque étape de la création du club a été illustrée par des preuves, par des écrits. Chaque rencontre a fait l’objet d’un compte rendu détaillé. M. Cuny et M. Etienne nous ont fait l’honneur de partager leurs mémoires et leurs vécus. De quoi éblouir l’assistance et faire rêver tous les amoureux du club.

Parmi eux on pouvait trouver d’anciens journalistes, d’anciens porteurs de la tunique rouge et blanche, des supporters d’hier et d’aujourd’hui,... Preuve en est que l’ASNL fédère à travers les générations.

Et peut-être que chacun d’entre nous éprouvait le besoin d’un retour aux sources à la veille de passer, peut-être, dans un football mondialisé. L’association Socios Nancy vend au prix de 2 euros ce porte-clés historique accompagné de son histoire.

Plus d’informations sur le site internet www.socios-nancy.fr, rubrique actualité, où vous pourrez aussi retrouver en vidéo l’intégralité de la conférence sur la création de l’ASNL. ▰

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BASKETBALL

SLUC NANCY

GARY FLORIMONT PREMIER DE CORDÉE LE SLUC A DÉCIDÉ DE REPARTIR À ZÉRO POUR CETTE SAISON EN RENOUVELANT COMPLÈTEMENT SON EFFECTIF – À L'EXCEPTION DE L'ENFANT DU CLUB, BENJAMIN SÈNE. GARY FLORIMONT, LA TOUTE PREMIÈRE RECRUE DU SLUC CET ÉTÉ ENTEND BIEN REDORER LE BLASON D'UN CLUB DONT IL NE POUVAIT REFUSER LA SIGNATURE. A 29 ANS, LE NOUVEAU PIVOT NANCÉIEN EST PRÊT À OFFRIR TOUTE SON ÉNERGIE POUR RELEVER CE DÉFI ET SORTIR NANCY DE LA ZONE ROUGE. ▰ PAR FLORIAN SERMAISE / PHOTO C2IMAGES

basket, c'était plus mes cousins qui le pratiquaient. Mais le problème, c’est que je suis un grand asthmatique, et il me fallait un sport beaucoup plus cardio. J'étais déjà très grand

Peux-tu nous parler duGary Florimont en dehors des terrains de basket ? Je suis né à Saint-Claude, dans le Jura, le 16 juin 1987. Je vis avec ma femme depuis maintenant dix ans. Elle me fait confiance en ce qu’il concerne ma carrière, et elle me sert également de coach psychologique. Je suis aussi père d'une petite fille de deux ans et demi et bientôt d'un petit garçon.

Ma famille est très importante pour moi et je l'exprime avec des tatouages, en marquant sur moi ce qui est important. Je suis également un grand fan de science-fiction, que ce soit de la lecture ou des séries, comme Walking Dead par exemple.

Je suis capable parfois de regarder jusqu'à huit séries en même temps ! Au niveau de la musique, j'écoute de tout, cela dépend de l'humeur du moment. Enfin, à 29 ans, je commence à préparer mon après carrière en commençant des études en alternance pour, pourquoi pas, devenir kiné. Bref, je suis une personne comme tout le monde.

Au moment de ta signature, le club avait de vrais problèmes d'effectif. Qu'est-ce qui t'a motivé à venir au SLUC ? Le SLUC, ça ne se refuse pas, tout simplement. Il y a encore deux ans, j'étais en Pro B. Venir jouer dans une salle qui fait environ 5.000 supporters de moyenne, et ce malgré les mauvais résultats, ça me paraissait un choix logique. On sent tout de suite ici qu'il existe une culture basket. J'ai vraiment envie de redorer le blason de ce club. Et puis une arrivée dans un groupe déjà existant aurait pu être plus difficile pour moi, car les gars se connaissent généralement déjà très bien. Là, tous les compteurs sont remis à zéro.

“ LE SLUC, ÇA NE SE REFUSE PAS. ”

Quel basketteur es-tu sur le terrain ? Je suis un joueur très défensif, qui adore répondre au défi physique. Je considère mes coéquipiers comme ma famille, car sans eux, je ne ferais rien. Je suis là pour protéger mon meneur aussi, car comme j'aime à dire, c'est lui qui donne à manger aux autres. Et si son garde du corps le serre d'un peu trop près, j'emmènerai ce dernier dans un coin de la salle, pour lui expliquer la vie (rires).

Quand a commencé ta passion pour le basket ? Quand j’étais gamin, je détestais ça ! J'étais plutôt adepte des sports de combat, comme le taekwondo ou le judo par exemple. Le

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à l'époque, et à 14 ans, j'ai eu l'opportunité d'intégrer un Pôle Espoir après qu'un jeune se soit blessé, ce qui a libéré une place. J'ai ainsi pas mal progressé et lors d'un tournoi, j'ai tapé dans l’œil des recruteurs. Le club de Cholet m'a ensuite récupéré, à l'âge de 15 ans.

Justement, par quoi passe la reconstruction d'un nouveau groupe et d'un nouvel état d'esprit ? Par le fait du prendre du plaisir ensemble, à faire des choses inutiles et simples, à partager le ballon. Au basket, tout le monde aime shooter.

Mais les matchs, on les gagne avant tout en défendant, tous ensemble. On doit tous finir extenués. Ce sont des petites choses très importantes, mais auxquelles le groupe précédent n'adhérait peut-être plus car il arrivait en fin de cycle. Repartir de zéro, reconstruire un nouveau cycle, ce sera un mal pour un bien pour Nancy.

Quel rôle joue Benjamin Sene, le seul rescapé de la saison dernière ? Benjamin a un rôle important. Ici, il est chez lui, c'est le petit du club. Les gens s'identifient à lui et à 20 ans, il fait office de très jeune capitaine à ce niveau. En tant que meneur, c'est aussi lui qui mettra le feu à la salle, et je pense qu'il a clairement les épaules pour assumer tout ça. De plus, il a vu ce qui n'allait pas la saison dernière. C'est donc un vecteur important pour le vestiaire car il sera capable de nous dire

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ACCÈS SPORT #13 HIVER 2016-2017

BASKETBALL

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SLUC NANCY

quand on partira dans la mauvaise direction… Bref, Benjamin, c'est le futur et la fierté du SLUC. Quels sont tes objectifs pour cette saison ? Les Play-Offs, clairement. J'ai envie de découvrir la Leaders Cup avec ce club, et pourquoi pas la Coupe d'Europe l'an prochain. C'est la véritable place du SLUC. Je suis persuadé que c’est le club idéal pour étoffer mon palmarès.

Alain Weisz déclarait à ton arrivée que tu aurais plus de responsabilités à Nancy.Je suis prêt.

Le coach me connaissait déjà. On s'était croisé lors d'un match il y a quelques temps et il m'avait conseillé de continuer à travailler.

Alain Weisz est quelqu'un de très humain. Il a réussi à relancer un joueur comme Florent Piétrus, qui a enchaîné paniers sur paniers ces dernières saisons. En tout cas, je vais tout donner pour avoir mérité cette signature.

comme ça. Les gens payent leurs places pour te voir jouer, ils viennent chercher du plaisir. Sur le parquet, on ne connait pas la vie de tous ces gens qui sont venus voir le match. Juste par respect, tu te dois de tout donner pour eux. En sport, tout le monde a ses limites, qu’elles soient tactiques, techniques ou bien physiques. Mais le public, lui, il reconnaît le cœur. Si tu donnes aux gens, ils te le rendent. En t'encourageant à chaque match par exemple... et ça, c'est un véritable plaisir et une chance pour nous.

“ LE PUBLIC, LUI, IL RECONNAÎT LE CŒUR. SI TU DONNES AUX GENS, ILS TE LE RENDENT. ”

Quel est le meilleur souvenir de ta carrière ? Mon meilleur souvenir, c'est en 2009, l'année où je remporte le championnat de Pro B, avec Poitiers. La saison précédente, on s'était déjà hissés en finale, mais on avait perdu contre Besançon. C'était déjà énorme. Là, ça l’était encore plus : un derby face à Limoges en finale, à Bercy ! C'était un truc de fou !

Et quel serait le pire ? Je n'ai pas de pire ou de mauvais souvenir dans ma carrière. C'est tellement bon d'être sportif de haut niveau. Les gens viennent te voir, t'applaudir ou te taper dans la main, alors qu’au bureau, tu n'auras jamais 2000 personnes qui t'encouragent parce que tu vas faire une photocopie. On est des professionnels, certes on travaille dur. Mais on n'a pas le droit de se morfondre. Même lorsque tu perds une finale, tu as juste une envie, c'est d'y retourner, et de faire mieux. Ça te galvanise plus qu'autre chose. En tout cas, je le vois

Points de repère La date du 20 juin 2009, Gary Florimont s'en souviendra toute sa vie. Ce jour-là, alors joueur du club de Poitiers, il s'impose en finale du championnat de Pro B face à Limoges, à Bercy. «Un truc de fou» se remémore-t-il.

Il s'agit de l'unique titre glané par Florimont au sein d'une carrière professionnelle débutée au centre de formation de Cholet Basket en 2005, avant son aventure victorieuse avec Poitiers (20072009). S'ensuivent Nantes (2009-2010), Charleville-Mézières (2010-2011), Evreux (2011-2013) et Rouen (2013-2014). Forgé au «difficile» championnat de Pro B, Gary Florimont découvre l'élite en 2014, avec Châlons-Reims.

Quelle est différence fais-tu entre la Pro B et la Pro A ? La Pro B est très difficile. Le niveau est plus moyen, il y a moins d'étrangers et moins de talents. Et c'est plus "foufou", plus brouillon. Tout le monde veut sa part du gâteau, c'est plus difficile de se mettre en valeur. Pour découvrir l'étage supérieur, il ne faut pas seulement regarder les statistiques. C'est la chance que j'ai eu avec Alain Weisz. Les personnes qui t'ont déjà vu jouer, eux, ils voient tous les à-côtés, l'abattage que tu as sur le terrain. Et forcément, la Pro A, c'est autre chose.

C'est plus organisé dans le jeu et beaucoup plus d'étrangers composent le championnat.

Si tu devais citer un joueur référence ? Mon pote, Nando De Colo. Je suis fan du joueur, mais aussi de la personne. Il a un mental énorme et est d'une simplicité exceptionnelle.

Tu peux l'aborder dans la rue sans problème. Il n'a jamais changé malgré les années. Pour moi, c'est le joueur référence en France. ▰

Le pivot de 2m02 ne cesse de progresser et attire l'œil expert d'Alain Weisz, jusqu'à sa signature au SLUC, en mai dernier : « C'est un joueur que je suis depuis pas mal de saison. Il a bien évolué depuis son passage à Evreux (…). Il a, je pense, franchi un palier supplémentaire avec Châlons-Reims». Elément au service du collectif, Gary Florimont est engagé pour deux saisons du côté de Gentilly. Le natif de Saint-Claude, dans le Jura, savoure son arrivée dans une ville qui, selon lui, possède une «culture basket», « mais on m'a tout de suite prévenu de ne pas manquer le derby de foot entre Nancy et Metz » ajoute-t-il. Il faudra donc patienter jusqu'au 30 novembre prochain pour découvrir Gary Florimont au Stade Marcel-Picot. On attendra un petit peu moins du côté de la salle Jean-Weille.

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Bonjour Romain, on aime bien venir aux nouvelles de Pays du Sport, la référence pour l'équipement du handball. Et en cette fin d'année je suis sur que tu as plein de nouveautés à nous proposer !

On a plein de belles choses avec le mondial, Hummel nous sors une belle collection inspirée Bleu-Blanc-Rouge forcément. Les nouvelles chaussures Kempa Wing, la plus légère du marché, déjà le choix d'Obrad Ivezic le gardien du Grand nancy Metropole Handball.

Encore dans la chaussure, Mizuno sort la nouvelle stealth 4, la lightning Z3 aussi bien adaptée au handball qu'au volley.

Et mon petit coup de cœur c'est le ballon officiel spécial mondial de Molten.

Il y a un déménagement également de prévu ? Oui je ferme la boutique de Saint Nicolas de Port le 24 décembre au soir pour m'installer à Ludres début janvier. J'ai choisi de partir à Ludres car je cherchais un local plus grand, pour rentrer les références que j'ai envie de proposer depuis longtemps et mieux

accueillir mes clients. Je pense installer un petit canapé voir même un coin "Call of" pour Mathias Soltane. Je vais continuer à travailler le Hand avec plus de confort et je devrais rentrer également de nouvelles références comme pour le volley et la personnalisation de textile.

En tant que vice-président du Nancy Handball Buisness quelles sont les projets pour 2017 ? Nous avons déjà prévu trois manifestations : en mars une sensibilisation à la prévention routière sur le circuit de Chenevières, en avril nous serons du déplacement pour Dijon, et notre tournoi des partenaires en juin.

Nous souhaitons mettre en place des avants matchs VIP, avec une présentation par l'entraîneur Stephane Plantin des adversaires et une vision tactique de la rencontre. Bref, on a plein de projets et on a envie de soutenir notre club et de l'aider à grandir.

ACCÈS SPORT #13 HIVER 2016-2017

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VOLLEY-BALL

VANDΠU V R E NANCY VOLLEY-B ALL

POUR VIVRE SA SECONDE SAISON DANS L'ÉLITE DU VOLLEY FRANÇAIS, LE VNVB S'EST TROUVÉ UN NOUVEAU GUIDE EN LA PERSONNE DE RADOSLAV ARSOV. ANCIEN INTERNATIONAL BULGARE, L'HOMME DE 45 ANS À LA PERSONNALITÉ ET AU CARACTÈRE BIEN TREMPÉS COMPTE APPORTER SON EXPÉRIENCE ET SON EXIGENCE À UN GROUPE DE JOUEUSES PARTIES DANS UNE LONGUE LUTTE POUR LE MAINTIEN. ▰ PARTHOMAS REZETTE / PHOTOS VINCENT DESESSARD

RADOSLAV ARSOV

LE NOUVEAU GUIDE DU VNVB ACCÈS SPORT #13 HIVER 2016-2017

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Radoslav, tu as été joueur avant d'être entraîneur, comment s'est déroulé ton parcours de volleyeur?

J'ai quitté mon pays à 20 ans pour construire ma carrière et ne suis jamais reparti vivre en Bulgarie.

Je n'ai jamais quitté le niveau professionnel comme joueur en jouant dans 7 pays comme la Turquie, la Grèce, en Israël ou encore en Russie. J'ai aussi fait toutes les catégories d'âges avec la sélection Bulgare (Champion du monde junior) jusqu'aux seniors où j'ai joué plusieurs années. En arrêtant ma carrière j'avais le sentiment d'avoir fait tout ce que je pouvais faire en tant que joueur.

Tu étais déjà un joueur de caractère ? Un joueur très chaud et un peu fou, pas facile à gérer par les entraîneurs (rires), mais j'avais une « gnac » et une mentalité qui me permettaient parfois de faire gagner un match à moi tout seul, un tempérament propre aux joueurs de l'Est. Heureusement avec le temps j'ai beaucoup changé et suis beaucoup plus calme aujourd’hui mais j'aurais été toute ma carrière un joueur au caractère de feu pour donner notamment du plaisir au public, car l'essentiel dans notre sport est d'offrir du spectacle.

Comment expliques-tu la réussite du volley dans les pays de l'Est, notamment la Bulgarie ? Le volley est très populaire et occupe une place très importante dans le sport Bulgare ; les plus jeunes s’entraînent parfois deux fois par jour contre deux fois par semaine maximum en France ; ce qui est d'ailleurs certainement une bonne chose pour l'école. Ensuite malgré de faibles installations et peu de moyens, la Bulgarie dispose depuis toujours de très bons entraîneurs, en particulier dans la formation, qui transmettent aux jeunes l'envie de s'investir dans leur sport pour devenir professionnels. En France les moyens sont mis pour avoir notamment d'excellentes infrastructures ; mais l'esprit n'est pas du tout de former des joueuses de haut niveau, c'est plus une vision du sport portée vers le loisir.

Te voilà maintenant entraîneur du VNVB dont l'objectif « maintien » est plus que jamais d'actualité ! L'objectif est de maintenir absolument le club en Ligue A. Si nous parvenons à accrocher quelque chose de plus ce ne sera que du bonus mais il est clair que nous sommes partis dans une lutte pour le maintien qui pourrait durer jusqu'à la fin car nous avons un effectif capable de nous maintenir confortablement. Le club a bien travaillé pour élever le niveau du groupe mais la surprise de cette saison est la progression du championnat, mis à part Therville, je pense que toutes les autres équipes sont plutôt à un niveau supérieur au nôtre. Cela dit je suis très heureux de mon groupe et je crois vraiment en mes joueuses.

“ L'ESSENTIEL DANS NOTRE SPORT EST D'OFFRIR DU SPECTACLE ” La saison dernière fut très compliquée, comment a-telle marqué les joueuses ? J'ai senti des joueuses en perte totale de confiance et perdues dans leurs manières de jouer. J'ai dû faire un gros travail qui n'est pas terminé pour les remettre en confiance, en leur faisant comprendre que j'ai besoin d'elles et que je suis là pour les soutenir. Je dois les accompagner dans leur progression sans bien évidemment exagérer, car je connais déjà les capacités et les limites de chaque joueuse !

Tu as donc beaucoup de psychologie à faire ! Je suis un coach qui compte énormément sur le côté humain en sachant partager avec mes joueuses tout en faisant la part des choses. Par exemple il faut un compromis à l’entraînement entre une relation chaleureuse et humaine, et un caractère très exigeant, parfois un peu dur afin d'apporter à chacune. Pour moi l’entraîneur demande et les joueuses appliquent ; quand c'est les joueuses qui décident ce qu'elles peuvent et doivent faire, cela ne marche pas.

En dehors du terrain, as-tu besoin de contrôler l'extra-sportif ? J'ai la main sur tous les choix sportifs mais aussi le recrutement des joueuses. J'ai très envie d'aider le club au niveau des jeunes où il y a beaucoup de travail à faire. Pour avoir observé certaines équipes, nous sommes très loin de ce qui est exigé aujourd’hui. Le VNVB est un club formateur, pourtant dans l'effectif il n'y a qu'une seule joueuse qui vient du club, ce n'est pas normal. Dans un club de Ligue A, l'essentiel est l'équipe première qui est la vitrine, mais aussi toute la partie formation et je préférerais voir le club se concentrer sur toutes les catégories de jeunes avec des entraîneurs et des formateurs diplômés et compétents. Certes cela demande plus de moyens mais à long terme cela permettrait de sortir plusieurs joueuses capables d’apporter à l'équipe première, avec un esprit club.

Avec le VNVB, tu es parti sur un projet à long terme ? Pas forcément ! Avec le club nous nous sommes donné une saison pour apprendre à bien se connaître et savoir si mon profil et mon travail conviennent. Je me sens bien au club et j'aime Nancy ; donc si le vécu de cette première saison est positif j'aimerais m'inscrire sur un projet à long terme, mais pour cela il faudrait que les choses que

j'ai demandées soient appliquées. Si je vois qu'il n'y a pas d'écoute et que les gens continuent à faire des choses qu'ils ont vécu jusqu'à présent, il sera compliqué d'avancer ensemble sur le long terme.

Justement que voudrais-tu voir évoluer au club ?

Il faut savoir bien définir la partie «équipe pro, joueuses pros et travail des pros». Par exemple beaucoup trop de joueuses ont une activité en dehors du volley ce qui est problématique. Pour moi un sportif professionnel de haut niveau doit être un métier à temps plein. Avoir des joueuses qui ont des activités professionnelles ou scolaires signifie mélanger le professionnalisme et l'amateurisme.

Malheureusement c'est la norme en Ligue A puisque seulement quelques clubs ont les moyens d'avoir un groupe de joueuses totalement occupées par le volley. Ce qui est certain c'est que ces joueuses ont un emploi du temps beaucoup trop chargé et un ajout de stress qui ne peut que nuire sur le résultat de l'équipe en fin de saison.

Comment es-tu passé de joueur à entraîneur ? En fin de carrière ma femme m'a encouragé à entraîner ! J'ai alors pris une équipe de Pré-Nationale tout en continuant à jouer et ce fut une saison vraiment réussie. J'ai vite compris qu’entraîner était ce que je voulais faire de ma vie. J'ai fait évoluer ma carrière d’entraîneur sans brûler les étapes, du plus bas niveau au monde professionnel ce qui a été une excellente formation, puisque j'ai passé mes diplômes à cette période. J'ai commencé par entraîner des garçons puis j'ai eu la possibilité d’entraîner à un niveau supérieur chez les filles, et j'ai beaucoup apprécié. Pour moi il est plus intéressant de travailler avec des filles, car une fois mises en confiance et convaincues du discours de l’entraîneur elles s'impliquent à fond. Ensuite il faut faire très attention à tout ce qui touche au côté émotionnel, il faut être doué pour faire passer les messages en douceur, sans aller au clash contrairement aux garçons. J'aime la finesse, la sensibilité et la psychologie requises pour entraîner des filles.

Pour terminer, quels sont tes objectifs de carrière ?

Aujourd’hui, je me suis complètement défini comme entraîneur d'une équipe féminine ; je souhaite continuer à franchir des étapes pour atteindre le plus haut niveau possible et pourquoi pas prétendre à l'équipe nationale de Bulgarie. J'ai passé deux ans comme entraîneur adjoint de ma sélection donc je connais déjà son fonctionnement et j'aimerais relever ce challenge dans le futur. En tout cas je n'ai aucun doute sur mes capacités à réussir au plus haut niveau et je continue à travailler tout en me remettant en question. Le volley évolue et le pire pour un entraîneur est d'arrêter d'apprendre. ▰

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VOLLEY-BALL

VANDŒ U V R E NANCY VOLLEY-B ALL Dominika Valachova 30 ans, internationale slovaque Libero • 1m65, 57kg Début de saison encourageant pour cette joueuse d'expérience passée notamment par le championnat Allemand et deux fois championne de Slovaquie. Evoluant à un poste à forte concurrence, son attitude est très professionnelle. Son vécu devrait être une des clés du destin de son équipe.

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LES RECRUES

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Agnès Pallage 23 ans, hongroise Attaquante réceptionneuse • 1m80, 69kg

Danielle Smith 26 ans, internationale canadienne Passeuse • 1m78, 68kg

La hongroise est la bonne surprise de cette saison. Grande athlète à la frappe puissante, Agnés est rapidement devenue la joueuse préférée des supporters grâce notamment au nombre de points glanés pour son équipe.

Dernière des trois recrues à avoir rejoint le groupe, cette passeuse orientée collectif est montée en puissance durant l’automne pour devenir une des joueuses en vue du VNVB. Titulaire en équipe nationale canadienne, Danielle arrive du championnat hollandais où est retournée Inge Molendjik après une saison très mitigée.

ACCÈS SPORT #13 HIVER 2016-2017

FOOTBALL US

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TIGRES DE NANCY

LES TIGRES

PRÊTS À MORDRE

ARTICLE ▰ LAETITIA CABECAS

Alex, 23 ans, chausse ses crampons, enfile

américain, qu’ils pratiquent à Nancy, sur le

les caractéristiques du football américain.

son casque et ses épaulières puis entre sur

superbe terrain aménagé pour ce sport au

Chaque joueur compte car chaque rôle

le terrain d’un air déterminé. Il entame sa

complexe des aiguillettes. Le foot US peut

est important. C’est pour cette raison que

troisième année chez les Tigres de Nancy

paraitre compliqué lorsqu’on regarde le

l’esprit d’équipe y est particulièrement

et éprouve toujours la même envie en

Superbowl à la télévision début février

fort. Le receveur ne peut pas marquer un

rejoignant le field (terrain de foot US). Alice,

mais le principe est simple. L’offense

touchdown si le quaterback ne lui fait pas

quant à elle, n’a débuté ce sport il n’y a

(équipe d’attaque) a quatre tentatives pour

une belle passe, que la ligne ne repousse

qu’un mois mais y est déjà accro ! Alban, 16

faire 10 yards (un peu moins de 9 mètres).

pas la défense et que le reste de l’équipe

ans, commence sa deuxième année chez les

Si elle réussit, elle a de nouveau quatre

ne bloque pas ceux qui pourraient aller

Tigres. Quand d’autres étaient à la plage cet

tentatives pour arriver dans la end-zone

plaquer le porteur de balle. La confiance

été, lui participait à des camps nationaux de

(zone d’en but) et marquer un touchdown.

entre coéquipiers est donc fondamentale

football américain et revient donc encore plus motivé pour cette nouvelle saison.

et permet d’avancer ensemble vers la end Mais alors qu’est ce qui a poussé Alex,

zone. C’est un sport de contact oui mais il

Alban et Alice à pratiquer ce sport hors du

s’agit aussi de tactiques et de stratégies,

Ils jouent dans trois équipes différentes

commun ? Esprit d’équipe, dépassement de

mises en place par des coachs qualifiés

mais ont une passion commune : le football

soi, amitié, respect et tolérance, telles sont

et particulièrement motivés pour faire

ACCÈS SPORT #13 HIVER 2016-2017

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Lexique Touchdown A lieu lorsqu'un joueur est en possession du ballon à l'intérieur de la zone d'en-but de l'équipe adverse. Il suffit que la balle traverse une ligne imaginaire au-dessus de la ligne d'en-but pour que le touchdown soit valide sur un jeu de course ou qu'un joueur reçoive la balle dans la zone avec les pieds au sol.

Quaterback Le Quaterback est l'un des postes les plus médiatisés du sport Américain. Placé derriére la ligne offensive il dirige l'attaque.En connexion avec le centre, le quaterback prend le snap et doit distribuer le jeu. Il peut utiliser le ballon pour jouer avec des passes dont il est responsable ou donner des opportunités de courses à ses running back. Le QB a la possibilité de rester protégé dans sa poche ou d'être plus mobile. Il est également responsable des modifications tactiques sur le terrain et mène son équipe entre les jeux offensifs dans le huddle. Le rôle décisif joué par le quaterback en fait l'un des postes les plus médiatisés du sport américain.

Le Flag Le flag est un sport dérivé du football Américain ou les placages sont remplacés par l'arrachage de bandes de tissus. Une des particularités du Flag est de pouvoir aligné de manière officiel des équipes mixte. À noter que la France est une des nations fortes du Flag en Europe avec plusieurs coupe du monde ou championnat d'Europe. Les Tigres ont de leurs cotés écrasés leurs voisins Lorrains lors de la première journée régional en battant successivement les Artilleurs de Metz, les Phoenix de Verdun, les Reds Angels de Rédange puis les Blizzards de Feyming.

Le foot US en chiffres (saison 2015/2016) Nombre de licenciés en France : 19 380 Nombre de clubs : 204 4 championnats seniors masculins : Elite, D2, D3 et régional 34 équipes féminines dont 8 engagées dans le challenge national.

progresser les nouveaux et les anciens,

d’équipes réparties dans toute la France. Les

avenir. Il sera là pour soutenir le travail

prêts à apprendre toujours plus.

Tigres ce n’est pas que le foot US ! C’est aussi

administratif du club et viendra en soutien

le flag, sorte de football sans contact, où les

du coaching aux entrainements. Quel est le

Avancer ensemble, c’est ce que compte faire

Tigres se sont illustrés l’année dernière en

point commun entre toutes ces équipes ?

chaque équipe cette année. Les équipes

étant champion régional. C’est également

Toutes recrutent ! Et n’est pas trop tard

junior et sénior seront de nouveau engagés

le cheerleading. A partir de 6 ans, filles

pour commencer. Contrairement à d’autres

en championnat de France D3 cette année

et garçons peuvent s’adonner à ce sport

sports, les rencontres ne débutent qu’en

et espèrent renouer avec la phase de play-

rythmé. Pas seulement là pour agiter des

janvier. Et puis l’essayer c’est l’adopter !

off, phase post championnat permettant

pompons comme on pourrait le croire,

Toutes les infos sont sur le Facebook des

de passer à la division supérieur. Quant

les « cheers » participent à leurs propres

aux cadets, ils espèrent une nouvelle fois

compétitions et ont terminé 3ème au cham-

remporté le championnat Grand Est. Chez

pionnat Grand Est l’année dernière (devant

les Tigres, une place importante est aussi

les championnes et les vice-championnes

laissé aux féminines. Les filles devraient en

de France en titre). Pour renforcer le club

effet participer pour la 3ème fois au challenge

cette année, les Tigres ont engagé Abdel,

national féminin qui oppose une dizaine

jeune sportif, grâce à un contrat emploi

Tigres de Nancy. ▰

ACCÈS SPORT #13 HIVER 2016-2017

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SORTIE RUNNING

Foulées des pères et mères

Ils reviennent !

TOP DÉPART LE 11 DÉCEMBRE POUR CETTE 2EME ÉDITION !

Nous avions déjà relevé dans un précédent numéro cette course qui nous semble réunir tous les éléments pour passer une bonne journée en famille et dans la bonne humeur. Le premier opus avait d'ailleurs convaincu près de mille participants. Pour les plus compétiteurs, vous avez votre place dans la course des As, pensez à mettre votre réveil pour un départ matinal à 9h45 avant d'enchaîner les 7,6 km. C'est bien pour la course populaire déguisée de 5 km que nous vous invitons à venir avec toute la famille, départ à 11h45, dans la tenue

ACCÈS SPORT #13 HIVER 2016-2017

intégrale du père noël ! Les déguisements sont fournis, mais les esprits libres peuvent imaginer leur propre costume de Noël. Les Lutins auront également leur place dans une course où les bonnets rouges des bambins devraient aller dans tous les sens dès 11h.

Rendez-vous donc ce dimanche pour une course dans la bonne humeur où vous serez sûrs de rencontrer l'homme au manteau rouge et à la barbe blanche. ▰

Noël ▰ PHOTOS DAVID GARNIER

PROGRAMME 9h45

Course des As

7,6 km

11h00 11h15

Footing des Lutins

400m 800m

11h30

Populaire déguisée en pères et mères Noël

5,0 km

Plus d'infos sur http://sportconcept54.wixsite.com/fouleesperesnoel54

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AUTOMOBILE R A L LY E

QUENTIN GuneI année O R mi-figue, DANO LE PILOTE NANCÉEN A CONNU CETTE SAISON DES HAUTS ET DES BAS, ENTRE ABANDONS, CREVAISONS ET VICTOIRES. PEU IMPORTE, AVEC SON MENTAL DE FER IL REPART L’AN PROCHAIN AVEC UN PROGRAMME NOUVEAU ET AMBITIEUX ! ▰ PAR MICKAËL BIASUTTO / PHOTOS AUSTRAL (BASTIEN ET FRANÇOIS BAUDIN)

Cette saison Quentin Giordano et son équipe du Sébastien Loeb Racing avaient vu gros pour une première saison en rallye de l’équipe. L’objectif était double : vivre le très haut niveau du WRC 2 et viser la victoire à la finale de la Coupe de France des rallyes à domicile, à Lunéville.

Premier rallye de la saison, et déjà, un énorme morceau : le Monte Carlo, épreuve emblématique que Quentin termina avec la Citroën DS3 à la très belle 4eme place. Une belle performance, juste avant de basculer sur sa nouvelle monture. Le déverminage de la toute nouvelle 208 T16 s’est effectué parfaitement au rallye régional de Meuse courant mars. Après quelques petits réglages tout était au vert, jusqu’à la victoire finale.

mi-

Au compteur final de la saison « Coupe de France », on compte cinq victoires scratchs dont le rallye de Lorraine et deux secondes places, une au rallye Vins Epernay - alors qu’il menait l’épreuve une crevaison le rétrogradait à la seconde place - et surtout, la finale de la Coupe de France, perdue suite à une crevaison en tête de la course.

Pour ce qui est de cette épopée en Coupe de France et cette jolie finale à domicile à Lunéville, Quentin est satisfait. Il a pu tout au long de l’année parcourir des routes où ses fans et ses partenaires ont pu le suivre au plus près : « La Coupe de France c’était cool, de bons moments passés, voir les copains, sur les routes sur lesquelles j’ai commencé, c’était sympa. On y a vraiment pris du plaisir. Le soir je pouvais dormir chez moi, c’est autre chose que le mondial où tu es exténué à chaque fin de journées avec des cadences et des parcours de dingue. » La deuxième marche du podium de la finale laisse, il est vrai, un goût amer mais le sport auto est ainsi fait, il faut savoir relativiser et savourer chaque moment. À l’opposé de ce parcours national, Quentin entamait sa seconde saison en WRC2. Là par contre les résultats sont plus hachés. Une saison galère en mondial comme cela peut arriver, toute erreur se paye très cher. On peut néanmoins positiver car les kilomètres parcourus représentent de l’expérience pure acquise pour le futur. Après la 4ème place du Monte Carlo on espérait de belles performances, mais Quentin n’a connu que des abandons par la suite. Sardaigne, Pologne, Allemagne, autant d’abandons, soit sur sortie soit sur ennuis mécaniques. « En Allemagne je suis sorti très tôt. C’est mon rallye, c’est là que je devais faire une belle perf. Là où je suis sorti, je suis

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raisin passé à fond l’an passé avec une DS3 RRC et cette année avec la 208 R5 ce n’est pas passé, elle a glissé et j’ai tapé le rail. Abandonner si tôt dans le rallye, comme cela ça fait mal, c’est frustrant. » Quand on est un compétiteur cela est difficile à accepter mais une fois encore le sport auto est difficile et ne pardonne pas !

Peu importe pour Quentin Giordano, 2017 sera une meilleure année ! En ce moment même il recherche un budget conséquent pour repartir sur deux tableaux.

Il aimerait, dans l’idéal, se réengager en WRC2 pour continuer à côtoyer le très haut niveau sur de magnifiques épreuves qu’il connait désormais et la nouveauté se trouve dans la participation au championnat de France 2017. Encore un joli challenge pour le nancéien

qui resterait sur sa monture actuelle à savoir la 208 R5 du Sébastien Loeb Racing. Une voiture de cette catégorie bien menée avec un peu de réussite peuvent lui permettre de remporter le prestigieux titre de champion de France. Sa participation au Rallye du Var en fin de saison lui a permis de voir qu'il était dans le rythme, avant un abandon sur

casse mécanique. À noter que le champion actuel roule également en R5 devant les WRC. Par ailleurs Quentin Giordano n’a pas fini sa saison, il lui reste une participation au Rallye Circuit sur le circuit du Castellet, une épreuve show similaire au célèbre Rallye Monza, où son patron Sébastien Loeb roulera également. ▰

Finale de Coupe de France à Lunéville Du 14 au 16 octobre le lunévillois a connu un événement national avec le déroulement de la finale de la Coupe de France des rallyes où les meilleurs amateurs de chaque régions s’affrontent. Il s’agit de la fête du rallye, tous les concurrents se battent tout au long de l’année pour pouvoir se qualifier et ainsi participer à cette finale. Le plateau totalisait 170 équipages de haut niveau.

Dix-sept ans après la finale annulée de

Gérardmer, Lunéville et les Axxsa organisatrices ont réussi leur pari d’organiser cette finale sans accrocs.Les pilotes lorrains ont su profiter de leur connaissances du terrain en réalisant de belles performances avec Giordano terminant 2ème, Rebout 3ème, Hot 6ème, Gravier 1er en R2, Fores 1er en A7 et Poirot 1er en N2.

C’est la Porsche d’Astier qui remporte le titre de champion de France amateur des

rallyes après une belle course et remontée sur Giordano. Il est vrai que le parcours était idéal pour sa grosse Porsche, seule la spéciale vosgienne de Moyenmoutier a embêté le futur vainqueur. Petit clin d’œil au Sport Auto Bauges, cette douzaine de savoyards surmotivés venus de leurs montagnes ont créé une ambiance chaleureuse à l’épingle de Petonville.

Ils organisent, entre autres, le célèbre rallye des Bauges !

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AUTOMOBILE KARTING

TOM MONTAGNE

PREMIER EXAMEN REUSSI POUR SA PREMIÈRE ANNÉE DE COMPÉTITION, LE JEUNE TOM MONTAGNE A PLUS QUE CONFIRMÉ LE POTENTIEL QU'IL LAISSAIT ENTREVOIR. RETOUR SUR LA RICHE ANNÉE 2016 ET PROJECTION VERS 2017 QUI SERA CELLE DE LA CONFIRMATION AVEC UN NOUVEAU STATUT DANS LE PADDOCK.▰ PAR THOMAS REZETTE / PHOTO JEAN-DOMINIQUE FREMDLING

Si les souvenirs d'enfance s'effacent avec le temps, ceux de Tom resteront gravés à jamais dans sa mémoire. Du moins ceux d'une année 2016 qui fut l'année de ses grands débuts en karting à tout juste 7 ans. Bercé dans le monde du sport auto, le fils d'Hervé Montagne montrait déjà une adresse impressionnante sur la piste d'Oberlin. Restait à découvrir la compétition dans le cadre du championnat d'Alsace-Lorraine et il est clair que le baptême fut un succès, car Tom en plus de terminer vice-champion, se voit auréolé du titre de meilleur rookie avec quelques pôles positions et une première victoire en carrière sur le circuit de Mulhouse.

Autre satisfaction : ses résultats scolaires ont progressé, ce qui satisfait grandement son papa pour qui l'avenir de son fils en compétition dépend des bulletins de notes. Enfant jusqu'ici timide, Tom a profité de la compétition pour accélérer sa croissance et prendre de l'assurance pour aujourd'hui aller de l'avant et prendre confiance en lui. Direction maintenant 2017 et le championnat d'Alsace-Lorraine avec l'objectif assumé

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d'être titré en fin de saison. Face à des pilotes aux moyens presque quatre fois supérieurs aux siens, son coup de volant devrait faire la différence, en particulier sur piste mouillée où le fan de Max Verstapen fait toujours la différence. En complément, une participation au Sens Trophy est au programme ; en 2016 Tom y avait réalisé une nouvelle belle performance en terminant 4ème et premier rookie sur le circuit de Soucy.

Le soutien de l'importateur des châssis Italiens Cosmic, à travers le team Ideal Kart, est une marque de reconnaissance, mais aussi une possibilité d'avoir un appui technique alors que la structure de Tom part avec un déficit de budget conséquent, notamment lors des manches françaises, nationales au programme 2017. Enfin, quelques courses en Belgique devraient être à son programme ; dans ce pays passionné de sport automobile Tom serait confronté à un nouvel environnement tout en prenant du roulage au volant d'un nouveau châssis homologué en France pour 2018.

LESLIE MONTAGNE, UNE SAISON PLEINE D'ÉMOTIONS. Première année de compétition également pour Leslie dans le cadre du championnat Lorraine-Alsace en catégorie Nationale et le championnat de France Féminin. Malheureusement un accident sur le circuit de Mirecourt (et la réception d'un Kart

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«volant» sur le dos lui ayant causé des blessures aux côtes) lui a malheureusement porté préjudice dans le cadre de son programme annuel. En aparté, la jeune femme a montré une belle pointe de vitesse associée à une progression au fil des courses qui devrait lui permettre de revenir en 2017 avec de belles ambitions.

KART'IN OBERLIN, UN HIVER Si les amoureux du pilotage aiment fréquenter le circuit Nancéien l'hiver pour sa piste glissante, cet hiver ils seront surpris de découvrir les nombreuses nouveautés tant sur la piste qu'en dehors. Le plus gros changement concerne le tracé rallongé de 150 mètres ; la disparition de l'épingle très serrée après les stands, au profit d'une longue courbe, va rajouter de la vitesse et permettre aux amateurs d'exploiter au maximum les karts mis à leur disposition. Autre nouveauté hivernale la mise en place d'un éclairage Led sur la totalité du complexe qui remplace l'ancien éclairage industriel du site.

Enfin un point chaud avec terrasse chauffée où les pilotes d'un jour pourront se restaurer pour débriefer leurs exploits est la dernière nouveauté du site pour rendre votre moment encore plus agréable et confortable. ▰

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CARROM

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DÉCOUVERTE

LE CARROM BILLARD INDIEN

DU 7 AU 11 NOVEMBRE AVAIT LIEU EN ANGLETERRE LA COUPE DU MONDE DE CARROM RÉUNISSANT 20 PAYS, DONT LA FRANCE. ACCÈS SPORT S'EST PENCHÉ SUR CETTE DISCIPLINE INCONNUE AVEC ATHÉNA PANTZOS, MEMBRE DE L'ÉQUIPE DE FRANCE ET RESPONSABLE DU CLUB DE CARROM D'ESSEY-LES-NANCY. ▰ PAR CHARLOTTE DELAIRE / PHOTOS CARROM 54 Né il y a plus d’un siècle, le carrom est un jeu traditionnel indien. Son origine remonterait au temps des Maharadja. En Inde, le carrom se pratique à la maison, dans les entreprises ou dans les clubs. Il est devenu depuis le siècle dernier le passe-temps favori des habitants de l’Inde, 2e sport national après le cricket !

Avec plus de 22 millions de licenciés, le carrom y est une véritable institution au point d’apparaître aux programmes des activités sportives scolaires. L’apparition du carrom en Europe remonte aux années 60 suite à l’intérêt croissant porté aux cultures asiatiques et aux voyages. Les Suisses seront les premiers à importer et à jouer au carrom en Europe.

Dès lors, le jeu ne cesse de se développer à travers le Monde. On compte désormais plus de 30 nations rattachées à la Fédération Internationale de Carrom basée en Inde. En 1988 naissait la Fédération Internationale de Carrom (ICF). Désormais, il existe un championnat du monde, organisé tous les deux ans, le dernier s'étant déroulé cette année à Birmingham du 7 au 11 Novembre.

LE CLUB D'ESSEY-LÈS-NANCY C'est Athena Pantzos, alors animatrice au centre social de Malzéville, qui a découvert par hasard le carrom lors d'une soirée jeux : une association vient alors avec un carrom de loisir et elle se prend de curiosité, cherche à en savoir plus et achète un jeu pour mettre en place une activité dans le cadre de son travail.

Parallèlement, elle répond à l'annonce d'un autre joueur qui cherchait des partenaires pour jouer avec lui. Echange gagnant puisque

Les équipes de France féminine (dont Athena Pantzos, 3ème en partant de la gauche) et masculine de Carrom, présentes à Birmingham..

CARROM, LES RÈGLES DE BASE

Le Carrom est un jeu qui se joue à deux ou à quatre personnes. Au centre du plateau sont disposés 9 pions blancs, 9 pions noirs et un pion rouge également appelé "reine". Celui qui commence a les pions blancs, et le but du jeu est de rentrer tous les pions de sa couleur dans les quatre trous situés autour de la surface de jeu, comme au billard. Il faut pour cela les percuter à l'aide d'un palet en résine que l'on déplace sur la zone de tir située face à soi.

ACCÈS SPORT #13 HIVER 2016-2017

très vite ils créent une section basée à Esseylès-Nancy, qu'ils nomment « carrom 54 », il y a de cela 4 ans. Athena devient la présidente du club, huit licenciés en font aujourd'hui partie. Il accueille hommes et femmes de 8 ans à…. Aucune limite n'existe pour jouer à ce jeu, qui, précise Athena, « est un jeu de stratégie et également très technique, il faut se concentrer ! Mais c'est aussi un jeu convivial où la mixité est de mise. En Inde, les enfants y jouent dès 5 ans ». Le club est rapidement devenu très actif, participant aux compétitions nationales et internationales, organisant même une compétition française à Essey, qui a eu lieu en octobre. Puis début novembre, ampleur internationale avec le 7ème championnat du monde de carrom où Athena et deux autres membres du club d'Essey ont rejoint le reste de la fédération française pour se confronter à des américains, des polonais, des anglais, mais aussi des sri-lankais et des indiens (qui ont largement dominé le championnat). Pour l'occasion, l'équipe a été aidée par les entreprises Le Petit Chaouen à Nancy, Printmarquage à Laxou et Lettreshop Signalétique à EsseyLes-Nancy, qui ont fabriqué gratuitement les tee-shirts de l'équipe pour ce championnat du monde. La preuve qu'avec du dynamisme et de la débrouillardise, un petit club français peut se retrouver à des championnats internationaux, partageant sa passion avec des joueurs du monde entier ! ▰

Entrainements libres les lundi de 17h15 à 20h30.

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