
Côte d’Ivoire
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Par Israël GUÉBO. Directeur des Rédactions
Dans un monde saturé d’images, de notifications, de buzz et de faux scoops, il aura suffi d’un uniforme, d’un sourire et d’un trait d’humour bien placé pour éteindre un incendie numérique. En apparaissant en chair et en os, ce mercredi 21 mai, à la caserne du Groupement des sapeurs-pompiers militaires, le général Lassina Doumbia, chef d’État-major général des armées de Côte d’Ivoire, n’a pas seulement démenti une rumeur : il a donné une leçon de communication de crise.
La veille, une publication devenue virale annonçait sa mort Rien de moins Selon ce récit fallacieux, le général aurait été abattu à l’issue d’une audience avec le ministre de la Défense.
En quelques heures, cette information fabriquée de toutes pièces s’est propagée sur les réseaux sociaux, amplifiée par l’effet d’écho algorithmique, la crédulité collective, et l’inertie d’une opinion souvent privée d’outils de vérification.
Derrière cette intox, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) identifiera rapidement un profil basé au Burkina Faso, connu pour ses activités de désinformation ciblée.
Ce n’est pas un détail. Cela indique que nous sommes entrés dans une ère où la guerre se mène aussi sur le terrain des perceptions, avec des munitions d’un genre nouveau : la rumeur, le montage, la fausse alerte. Et cette fois, la cible n’était pas un anonyme, mais le chef d’état-major des armées ivoiriennes.
Une réponse maîtrisée
Face à cette attaque invisible mais à fort potentiel déstabilisateur, la riposte du général Doumbia a été aussi sobre qu’efficace : pas de communiqué solennel, pas de conférence de presse
Juste une présence Une déclaration Et une phrase bien pensée : « J’avais promis au Colonel-Major d’être là aujourd’hui Donc je ne pouvais pas me permettre d’attendre trois jours pour ressusciter »
Il faut le souligner : cette réponse en toute simplicité, est une master class en communication de crise
Elle repose sur trois piliers fondamentaux : D’abord le bon timing. C’est à dire, intervenir rapidement pour éviter l’enracinement de la rumeur. Ensuite le bon canal. Dans le cas d’espèce, une scène publique légitime, sans mise en scène superflue. Et enfin le bon ton.
Le CEMA a choisi un humour maîtrisé pour désamorcer, mais aussi une fermeté implicite pour rassurer
En une prise de parole brève, le général a restauré l’autorité, rétabli la réalité, et surtout réduit la rumeur à l’état d’absurdité.
Une pédagogie par l'exemple
Ce geste n’était pas uniquement une opération de communication. C’était un signal envoyé à l’appareil d’État, à tous ceux qui ont charge publique : la meilleure réponse à la désinformation, c’est l’anticipation, la lucidité, et la présence.
Ceux qui s’enferment dans le silence, pensant qu’une fausse nouvelle finira par s’éteindre d’elle-même, se trompent d’époque.
Dans l’écosystème informationnel actuel, chaque vide se remplit. Chaque silence est interprété. Et chaque minute compte.
Il est donc urgent de doter nos institutions, nos leaders, et nos services de communication de dispositifs de veille, d’analyse en temps réel, et de plans de riposte ajustés aux nouvelles formes de manipulation
Car il ne s’agit plus ici de simple « rumeurs » Ce sont des actes hostiles, parfois commandités, souvent coordonnés, qui visent à déstabiliser, tester, affaiblir
Ils prennent pour cible les symboles de l’autorité, les centres nerveux de l’État, les figures de confiance publique
Dans ce contexte, la désinformation devient un enjeu de souveraineté Elle ne peut être combattue seulement par les victimes elles-mêmes ou par les internautes « vigilants » Elle appelle une réponse stratégique, structurée, interinstitutionnelle
En décidant d’apparaître, simplement, humainement, avec une parole assumée et incarnée, le général Doumbia a rappelé une vérité aussi simple que puissante : « Tant qu’on est debout, la rumeur ne tient pas. ».
L’HUMOUR ET L’IMAGE
Moins de 24 heures après une vague de rumeurs annonçant son prétendu décès, le chef d’État-major général des armées de Côte d’Ivoire, le général de corps d’armée Lassina Doumbia, a fait une apparition publique aussi sobre qu’éloquente ce mercredi 21 mai 2025. fausse alerte ayant circulé massivement sur les réseaux sociaux
C’est à la caserne du Groupement des sapeurspompiers militaires (GSPM) à Abidjan, dans le cadre d’une cérémonie de remise de casques, que l’officier supérieur a choisi de répondre non pas par un communiqué officiel, mais par sa présence physique, un sourire en coin et une réplique bien calibrée
« J’ai vu certains me regarder ce matin avec beaucoup d’étonnement. J’avais promis au ColonelMajor, commandant du GSPM, d’aménager mon programme pour être là. Donc je ne pouvais pas me permettre d’attendre trois jours pour ressusciter ! »
Une phrase qui a provoqué rires et soulagement dans l’assistance, mais qui vient aussi clore une séquence médiatique trouble, marquée par une
Directeur de Publication : Israël Guébo
Secrétaire de rédaction : Jemima Kessié
Direction Artistique : Félix Ancien
Une fausse nouvelle bien ficelée
Tout est parti d’un post diffusé mardi 20 mai en fin de journée sur Facebook, annonçant faussement que le général Doumbia aurait été victime de tirs à la suite d’une rencontre avec le ministre de la Défense. La rumeur, amplifiée par des comptes anonymes, a rapidement envahi la toile.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) est intervenue dans la soirée pour démentir catégoriquement ces affirmations, précisant que la source du message provenait d’un profil basé au Burkina Faso, identifié comme récidiviste en matière de désinformation ciblée.
Le verdict du dernier classement mondial des universités publié en 2024 par la Shanghai Ranking Consultancy est sans appel : aucune université ivoirienne ne figure parmi les 1000 meilleures au monde. Une absence d’autant plus inquiétante qu’elle s’inscrit dans une tendance plus large : aucun établissement issu d’Afrique francophone subsaharienne n’est parvenu à intégrer ce palmarès, dominé sur le continent par l’Afrique du Sud et l’Égypte.
Le verdict du dernier classement mondial des universités publié en 2024 par la Shanghai Ranking Consultancy est sans appel : aucune université ivoirienne ne figure parmi les 1000 meilleures au monde. Une absence d’autant plus inquiétante qu’elle s’inscrit dans une tendance plus large : aucun établissement issu d’Afrique francophone subsaharienne n’est parvenu à intégrer ce palmarès, dominé sur le continent par l’Afrique du Sud et l’Égypte.
Une absence qui interroge
Alors que 20 institutions africaines ont été retenues –dont 8 sud-africaines et 8 égyptiennes – les systèmes universitaires francophones d’Afrique de l’Ouest, autrefois reconnus pour leur vivier intellectuel, semblent aujourd’hui relégués à la marge de l’élite académique mondiale.
Même l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), longtemps fleuron de l’enseignement supérieur ouestafricain, est absente du classement cette année. Une absence qui traduit un déclin structurel, plus qu’un simple recul conjoncturel
En Côte d’Ivoire, le contraste est saisissant Malgré une politique volontariste de réhabilitation et de construction d’universités à Man, San Pedro ou Bondoukou, la qualité académique, la recherche scientifique et l’internationalisation peinent à suivre
Réseaux en expansion, performances stagnantes
Le pays dispose aujourd’hui de neuf universités publiques et de plusieurs grandes écoles d’État
Mais cet élargissement de l’offre n’a pas encore permis d’accroître sa compétitivité globale La quantité ne suffit pas sans la qualité, et les classements internationaux ne s’y trompent pas
Ces classements, s’ils peuvent être discutés dans leurs méthodologies, reposent néanmoins sur des critères objectivables : production scientifique, nombre de publications dans des revues indexées, encadrement académique, attractivité internationale, financement de la recherche, partenariats stratégiques.
Sur la plupart de ces axes, les universités ivoiriennes restent à la traîne. Les enseignants-chercheurs manquent souvent de moyens, les publications sont rares ou peu valorisées, les partenariats internationaux insuffisants, et la recherche peine à sortir des cercles académiques nationaux.
Une crise de gouvernance autant que de moyens Il serait simpliste de tout réduire à une question de budget Le vrai défi est systémique Il touche à la gouvernance des établissements, à la sélection et la formation des enseignants, à la gestion des ressources humaines et matérielles, à la valorisation de la recherche appliquée, et à l’autonomie des universités
Former des élites, retenir les talents, rayonner à l’échelle mondiale, ne peut se faire sans une transformation en profondeur du modèle actuel
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Ils dormaient. La pluie, elle, ne s’est pas arrêtée. Dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 mai 2025, un glissement de terrain a frappé le quartier de Mossikro Banco Nord Nematoulaye, dans la commune d’Attécoubé, emportant cinq vies humaines et blessant sept autres personnes, évacuées en urgence vers le CHU de Yopougon.
Selon les informations recueillies sur place, l’éboulement s’est produit aux premières heures du jour, lorsqu’un pan de colline, saturé par les pluies, s’est effondré sur trois habitations, ensevelissant leurs occupants Les voisins, réveillés par le fracas, ont donné l’alerte. Très vite, les équipes de secours sont intervenues, tentant de dégager les victimes de la masse de terre et de débris.
Le bilan humain est lourd Et provisoire Les recherches se poursuivent pour s’assurer qu’aucune autre personne ne se trouve encore piégée sous les gravats.
Une réaction rapide des autorités
Peu après l’annonce du drame, la ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a exprimé sa douleur dans un message officiel.
« C’est avec une énorme tristesse que nous avons appris en milieu de matinée les premiers dégâts causés par la pluie de la nuit dernière à Abidjan
Un éboulement de terre sur trois maisons à Mossikro Banco Nord Nematoulaye a provoqué plusieurs victimes », a-t-elle déclaré.
La ministre a également présenté ses condoléances aux familles endeuillées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Au-delà de la compassion, Myss Belmonde Dogo a lancé un appel clair à la prudence, alors que la saison des pluies s’installe : « N’attendons pas le pire Quittons les zones dangereuses, informonsnous et suivons les alertes des autorités compétentes », a-t-elle insisté.
Un message d’autant plus crucial que des milliers de familles vivent encore aujourd’hui dans des zones identifiées comme à risque élevé d’éboulement ou d’inondation, notamment à Attécoubé, Yopougon, Koumassi ou encore Abobo.
Le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Cissé Ibrahima Bacongo, a annoncé dans la foulée une visite de terrain à Mossikro Objectif : apporter un soutien institutionnel et matériel immédiat aux sinistrés, mais aussi coordonner une
évaluation technique pour prévenir d’autres catastrophes.
Selon le bureau du District, il s’agira notamment d’examiner la possibilité de déguerpir les zones les plus exposées, en lien avec les autorités municipales, afin d’éviter que de telles tragédies ne se répètent.
Une tragédie de plus dans un système à bout de souffle
Cet accident tragique vient relancer une fois encore le débat sur l’urbanisation anarchique dans les zones périphériques d’Abidjan. Construire sur des pentes instables, sans fondations solides, sans système de drainage, c’est vivre avec la mort audessus de la tête
Et chaque année, à l’arrivée des premières pluies, les mêmes causes produisent les mêmes drames. Au-delà de la réponse humanitaire, c’est une action structurelle, multisectorielle, qui est attendue : urbanisme, relogement, information, prévention Car tant que ces réponses ne seront pas coordonnées et appliquées avec rigueur, les bilans tragiques se succéderont.
Philomène Tourey
>>>>>Suite page 4 Le leadership sud-africain et égyptien n’est pas un hasard
Pendant que la Côte d’Ivoire et ses voisines francophones stagnent, d’autres pays africains tracent leur chemin vers l’excellence. L’Afrique du Sud et l’Égypte, par des politiques ciblées d’investissement dans la recherche, la publication scientifique et la coopération universitaire, ont su positionner durablement leurs institutions dans les standards internationaux.
L’Université de Cape Town, par exemple, se classe à la 201e place mondiale une performance qui démontre que l’excellence africaine est possible… à condition d’en faire une priorité stratégique.
Des pays comme l’Éthiopie, le Maroc, la Tunisie ou le Ghana ont également su émerger, preuve qu’un effort soutenu, même à partir de ressources modestes, peut produire des résultats visibles
Pour espérer figurer demain dans ce type de palmarès, la Côte d’Ivoire devra aller au-delà des infrastructures et des slogans, et bâtir une politique de l’enseignement supérieur structurée autour de quelques priorités claires :
Faire de la recherche une priorité nationale, avec un financement soutenu et stable
Revaloriser la fonction enseignante, en améliorant les conditions de travail et les perspectives de carrière.
Favoriser l’internationalisation, en nouant des partenariats avec les meilleures universités mondiales et en soutenant la mobilité des chercheurs.
Mettre en place une gouvernance universitaire moderne, autonome et responsabilisée, tournée vers les résultats.
Rapprocher les universités du monde économique, pour une recherche utile, appliquée, et porteuse d’impact.
L’enjeu dépasse le simple prestige académique. Il touche à la capacité d’un pays à produire ses propres savoirs, à former ses cadres, à renforcer sa souveraineté intellectuelle. Dans un monde de plus en plus polarisé autour de la connaissance et de l’innovation, l’absence prolongée des universités ivoiriennes dans les classements internationaux est une vulnérabilité silencieuse
Elle appelle non pas à des réponses ponctuelles, mais à une vision à long terme, portée au plus haut niveau de l’État L’éducation supérieure ne peut être un chantier secondaire C’est le cœur battant de toute ambition nationale
Comment redonner goût aux mathématiques dans une société qui s’en détourne de plus en plus ? C’est autour de cette question que s’est ouvert, ce mardi 20 mai 2025 à Abidjan, un colloque international initié par l’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas Africaines (ASCAD). Objectif : relancer l’intérêt pour une discipline jugée à la fois essentielle et en déclin.
Réunis dans les locaux de l’École Nationale Supérieure de Statistique et d’Économie Appliquée (ENSEA), universitaires, enseignants, chercheurs, élèves, parents d’élèves et responsables institutionnels ont répondu à l’appel Trois jours d’échanges pour diagnostiquer une crise silencieuse : celle du recul de l’apprentissage des mathématiques
Dès l’ouverture des travaux, le Professeur Aké N’Gbo, président de l’ASCAD, a posé le constat : « On assiste à un déclin de la pratique et de l’apprentissage des mathématiques, tant au niveau national que mondial. »
En Côte d’Ivoire, les signaux sont inquiétants. Le nombre de classes de terminale série C, historiquement dédiées aux mathématiques et sciences physiques, est en chute libre. Les effectifs d’enseignants en mathématiques, aussi bien dans le secondaire que dans le supérieur, sont en diminution. Une situation préoccupante, tant les mathématiques forment, selon l’ASCAD, le socle de la pensée critique, de la rigueur scientifique et de la capacité d’analyse. « Comprendre cette situation, c’est déjà agir. Et notre rôle, en tant qu’académie pluridisciplinaire, est de sensibiliser toutes les parties prenantes : pouvoirs publics, enseignants, élèves, parents », a poursuivi le Professeur Aké N’Gbo
Le colloque ne se contente pas de dresser un état des lieux Il entend réhabiliter l’image des mathématiques, en montrant leur utilité concrète dans la vie quotidienne
À ce propos, le Professeur Saliou Touré, président du comité scientifique, a rappelé que les mathématiques
ne se limitent pas aux équations abstraites : « À travers les pratiques des femmes au marché gouro, les techniques de calcul mental, les règles de proportion chez les tisserands ou encore la loi de probabilité chez les joueurs d’awalé, on constate que les mathématiques font partie intégrante de notre quotidien »
Trois jours durant, les participants échangeront à travers panels, conférences et tables rondes sur les leviers possibles pour inverser la tendance : méthodes pédagogiques innovantes, valorisation des débouchés, outils numériques, vulgarisation scientifique…
Le soutien de l’État ivoirien
Présent à la cérémonie d’ouverture au nom du gouvernement, Kafana Koné, Haut représentant du Président de la République, a salué l’initiative et réaffirmé l’engagement de l’État ivoirien à promouvoir cette discipline. « Les mathématiques restent le langage fondamental de la recherche dans les sciences de la nature, dans la technologie, y compris l’intelligence artificielle. C’est pourquoi le Gouvernement multiplie les initiatives en vue d’amener nos élèves et étudiants à s’y intéresser davantage. »
Ce colloque, placé sous le signe de l’urgence et de l’innovation, vise à reconnecter les jeunes avec les mathématiques, non comme une matière d’élite, mais comme un outil de compréhension du monde Et surtout, un levier stratégique pour le développement de la Côte d’Ivoire
Arthur Debi
Kariata Diaby (orange) avec le
de son
Kariata Diaby fait ses premiers pas dans la prestigieuse ligue nord-américaine, la WNBA, au sein de la franchise Connecticut Sun. L’internationale Ivoirienne y a disputé, ce mardi 21 mai, son deuxième match. À 29 ans, « KD » est la deuxième Ivoirienne à rejoindre la WNBA.
Nouvel effectif et nouveau staff pour le Connecticut
Sun où Kariata Diaby a disputé ses premières minutes ce dimanche 18 mai et marqué deux points. « Rejoindre la WNBA, c'est une fierté parce que c'est la meilleure ligue au monde. En faire partie, c'est vraiment la plus belle des aventures, donc c'est un rêve qui se réalise », a lâché la nouvelle recrue.
Rêve qui avait été réalisé jusqu'ici par une seule Ivoirienne, Christelle N'Garsanet. Pour celle-ci, KD méritait déjà l'élite depuis un bon moment « Le plus dur a été fait, elle est en WNBA ce qui n'est pas donné à tout le monde. Maintenant, la suite, c'est de continuer à travailler, qu'elle s'adapte à la vitesse de jeu au niveau des États-Unis et qu'elle n'ait jamais un moment de doute. » Travail et humilité donc chez l'Ivoirienne qui était reine du basket en France il y a encore quelques semaines. « Forcément, on n'arrive pas en tant que joueuse majeure, donc je n'aurais pas le même rôle que j'avais en France.
Je suis venue pour apprendre, il faut que j'apprenne vite et donner le meilleur de moi-même et rien regretter. »
Dans cette élite du basket mondial ultracompétitive, Yves-Gérard Abo, créateur de contenus sportifs, croit en Diaby et à son 1,95m « Diaby a déjà prouvé qu'elle savait se réinventer et s'imposer dans des environnements très exigeants, analyse le communicant. Je pense qu'elle peut rapidement séduire les staffs si elle bénéficie du temps de jeu nécessaire »
Pour Kariata Diaby tout a commencé à Daloa, sa ville natale du centre-ouest de la Côte d’Ivoire, où elle est initiée au basket. Puis la pivot évolue à Abidjan et part ensuite en France où elle vient d’achever sa dixième saison, couronnée du titre de champion et de celui de MVP de la saison Désormais, elle est lancée à la conquête de l’Amérique.