

Par Israël GUÉBO. Directeur des Rédactions
Samedi 26 avril 2025. À Yopougon, Place CP1. Sous un soleil éclatant et une chaleur écrasante, ils sont venus. Par milliers. De tous les quartiers d’Abidjan. De toutes les régions de Côte d’Ivoire. Hommes, femmes, jeunes, anciens. Ils ont marché, attendu, chanté, dansé. Mais surtout, ils ont témoigné d’une même certitude : l’espoir a un nom, et il s’appelle Assalé Tiémoko.
Cette journée historique a sonné comme un avertissement lancé aux habitudes politiques d’hier. Ce n’était pas une simple mobilisation. C’était une déclaration. Un appel vibrant, sincère, populaire. Ceux qui étaient là n'étaient pas des figurants transportés en autobus ni des spectateurs désabusés : ils étaient les témoins vivants d'une soif immense de rupture, d'intégrité, de dignité retrouvée.
À quelques mois de la présidentielle d’octobre 2025, alors que le paysage politique s’effiloche sous le poids des exclusions, des manipulations et des arrangements d'appareil, le peuple ivoirien cherche un repère. Un homme libre. Un homme neuf. Un homme capable de rassembler sans dominer, de gouverner sans mépriser. Et dans ce vide où beaucoup hésitent, Assalé Tiémoko surgit comme une alternative crédible et irrésistible. Pas par calculs politiques. Pas par réseaux d’influence. Mais par la force d’une idée simple et puissante : Construire une Société de Confiance.
À la Place CP1, l’appel était clair, insistant, sans ambiguïté : "Assalé, nous te voulons !" Certains le voient déjà président D’autres l’imaginent comme le levier d’une nouvelle ère, celle où la parole donnée a du poids, où l’État sert et ne se sert plus, où l’on peut espérer pour ses enfants sans vendre ses rêves au cynisme ambiant.
Face à une Côte d’Ivoire fracturée par des années de méfiance et de douleurs rentrées, Assalé Tiémoko n’est pas seulement un candidat. Il est devenu un symbole. Le symbole qu’une autre façon de faire de la politique est non seulement nécessaire, mais désormais possible
La marée jaune de Yopougon n’était pas un mirage. C’était l’onde de choc d’une attente nationale. Et dans cette Côte d’Ivoire de toutes les incertitudes, une chose est sûre désormais : ce peuple ne veut plus choisir entre le pire et le moins pire Il veut choisir l’espoir.
Cette sortie officielle fait suite à la décision du Tribunal de Première Instance d’Abidjan, rendue le 22 avril 2025, dans le cadre du contentieux électoral, et ayant conduit à la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale
Le ministère de la Justice et des Droits de l'Homme a affirmé, par la voix de son Directeur des Affaires Civiles et Pénales (DACP), Augustin Kouamé, que le président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, est « indiscutablement Ivoirien » et « n’a jamais été apatride ». Cette déclaration est intervenue lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 28 avril 2025, à la salle des pas perdus du Tribunal d’Abidjan. Or, selon le code de la nationalité ivoirienne, la filiation détermine l’attribution de la nationalité. Ainsi, la perte de nationalité par naturalisation étrangère n'efface pas la possibilité de la recouvrer automatiquement après la rupture de l’allégeance » Concernant sa radiation de la liste électorale, Augustin Kouamé a indiqué que la décision du Tribunal s’est fondée sur la nationalité française de M. Thiam au moment de son inscription sur la liste. Cependant, depuis sa renonciation officielle à la nationalité française, « Tidjane Thiam est redevenu pleinement Ivoirien », a-t-il martelé.
S'appuyant sur une longue démonstration juridique, Augustin Kouamé a expliqué que, bien que Tidjane Thiam ait été naturalisé Français en mars 1987, il reste Ivoirien d'origine par le droit du sang. « En se libérant de son allégeance à la France le 19 mars 2025, M. Thiam recouvre automatiquement sa nationalité ivoirienne d'origine, sans formalité, en vertu du parallélisme des formes », a-t-il précisé
Le Directeur des Affaires Civiles et Pénales a insisté : « Sa naturalisation française n’a jamais annulé sa filiation ivoirienne.
Directeur de Publication : Israël Guébo
Secrétaire de rédaction : Jémima Késsié
Direction Artistique : Félix Ancien
Rédacteurs :
Le magistrat a enfin souligné que « l’argument selon lequel il aurait besoin d’un décret de réintégration est juridiquement infondé », car il ne s’agit pas d’une acquisition nouvelle de la nationalité, mais d'un recouvrement de sa nationalité d'origine.
Philomène Tourey
Abidjan soir est édité par l’Institut Africain des Médias (IAM)
Samedi 26 avril 2025. Yopougon, Place CP1. Sous un soleil éclatant, une marée humaine a répondu présent à l’appel du mouvement politique Aujourd’hui et Demain, la Côte d’Ivoire (ADCI), porté par le député-maire de Tiassalé, Assalé Tiémoko Antoine. Venus des 31 régions du pays, des milliers de citoyens se sont rassemblés autour d’un même idéal : construire une Société de Confiance et ouvrir la voie à une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle-même.
De toutes les régions, de tous les milieux sociaux, la clameur était unanime : l’heure d’un nouveau contrat social a sonné Liberté, égalité, justice, solidarité Ces aspirations résonnaient avec force au cœur de la Place CP1 Pour beaucoup, Assalé Tiémoko apparaît aujourd’hui comme l’homme providentiel, capable d’incarner ce changement tant attendu « Vu le climat politique actuel, nous souhaitons un changement. Assalé Tiémoko est un candidat sérieux, c’est Dieu qui l’a envoyé pour sauver la Côte d’Ivoire », a affirmé Abissa Koffi Alexandre, délégué de Cocody. Depuis Bondoukou, Kouman Kobenan Mathias et sa délégation du Gontougo sont venus eux aussi témoigner de leur espoir : « Nous croyons qu’Assalé peut répondre aux défis de la jeunesse et panser les blessures du pays. »
Sur place, la ferveur n’était pas seulement dans les mots. Une levée spontanée de fonds a été organisée pour soutenir la candidature de Assalé Tiémoko. « La délégation de N’Douci a versé 100.000 F CFA pour soutenir sa candidature », a annoncé, Roger Youan, le Secrétaire Exécutif de ADCI. Le Secrétaire général du mouvement « Objectif République », Paul Hervé Agoubli, a salué l’adhésion massive de la jeunesse, moteur du changement que tous appellent de leurs vœux
« Je suis venu d’Aboisso pour dire mon soutien à Assalé Tiémoko Nous, les marginalisés, avons enfin trouvé une voix qui nous écoute et nous porte », s’est réjoui Jean Ludovic Sohi, octogénaire en situation de handicap Ce geste, humble mais puissant, a rappelé que le combat pour une Côte d’Ivoire meilleure transcende toutes les appartenances et toutes les fractures.
Dans un pays où la vie chère, la corruption, l’exclusion et les injustices minent le quotidien des citoyens, la quête d’un leadership éthique et rassembleur devient une urgence nationale. Assalé Tiémoko incarne, pour beaucoup, un souffle nouveau, une promesse d’équité, une graine de confiance plantée dans les consciences.
Face à cet appel populaire vibrant, Assalé Tiémoko a salué cette démonstration d’amour et d’espoir, avant d’ajouter, dans une retenue empreinte de solennité : « Je prends note. Ma réponse, je la donnerai bientôt… à Yamoussoukro. »
Un rendez-vous désormais inscrit dans les esprits d’une Côte d’Ivoire qui aspire, plus que jamais, à écrire une nouvelle page de son histoire
Élité Koffi
Le samedi 26 avril 2025, à la Place CP1 de Yopougon, plusieurs milliers de citoyens venus des 31 régions du pays se sont rassemblés à l’invitation du Mouvement politique Aujourd’hui et Demain la Côte d’Ivoire (ADCI). Ce rassemblement historique, premier grand acte de la tournée nationale « Assalé Chez Toi », s'est voulu plus qu'un simple meeting : un moment d’écoute, de partage et de projection. Dans une ambiance festive mais consciente de l’enjeu du moment, le Président de ADCI, Assalé Tiémoko Antoine, a prononcé un discours dense, grave et porteur d’espérance. Retour sur les messages forts de cette journée.
Face à une marée jaune venue exprimer son désir de changement, Assalé Tiémoko n’a pas fait un discours électoral classique Il a fait une déclaration de foi politique et citoyenne Avec la solennité d’un homme conscient des attentes, il a « planté une graine » dans la conscience collective : celle d’une Côte d’Ivoire nouvelle, fondée sur la justice, l’équité, l’État de droit, et la réconciliation nationale.
D’entrée de jeu, il a dressé sans complaisance le tableau de la situation actuelle : délitement moral, injustices rampantes, système éducatif en perte de repères, instrumentalisation de l’ethnie, corruption systémique, perte de confiance envers les institutions. "Notre pays est beau de l’extérieur, mais profondément sale à l’intérieur", a-t-il martelé sous les acclamations.
Refusant de s’attarder sur les querelles d’hommes et sur le bilan des anciens dirigeants, Assalé Tiémoko a choisi de parler d’avenir.
D’un projet de société baptisé « Société de Confiance » : un contrat nouveau entre l’État et le citoyen, où les droits sont garantis, où la politique redevient un service au peuple et non une rente pour quelques-uns Dans un moment fort de son intervention, il a dénoncé la tentation actuelle de réduire artificiellement l’offre politique en écartant certains adversaires par la voie judiciaire
Un rappel ferme que « dans une République digne de ce nom, on ne choisit pas ses concurrents : on laisse le peuple choisir »
Le Président de ADCI a également présenté les grandes lignes du programme de son mouvement : suppression des institutions coûteuses et redondantes (Vice-présidence, Sénat, Conseil économique et social, etc.), refondation du système éducatif, lutte systémique contre la corruption, recentrage de l’administration sur la neutralité et le service public, redéfinition de la gouvernance économique pour en finir avec les monopoles et le clientélisme.
Tout au long de son discours, le député-maire de Tiassalé a tissé un lien direct avec la jeunesse, le député-maire de Tiassalé a tissé un lien direct avec la jeunesse, les couches populaires, les "oubliés" du développement, appelant à un sursaut collectif : « Nous ne voulons plus subir l’histoire, mais l’écrire ». À l'appel populaire à sa candidature pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, Assalé Tiémoko dit avoir entendu, mais a réservé sa réponse définitive pour une grande déclaration attendue à Yamoussoukro dans les prochaines semaines
Philomène Tourey
Le samedi 26 avril 2025, Yopougon, Place CP1, a vibré au rythme de la Grande Rencontre Citoyenne organisée par le mouvement politique Aujourd'hui et Demain, la Côte d’Ivoire (ADCI), conduit par Assalé Tiémoko Antoine. À cette occasion, le député-maire de Tiassalé a présenté l'une des réformes majeures de son projet : la suppression d'institutions jugées inutiles et coûteuses, pour construire une véritable Société de Confiance.
Assalé Tiémoko n’a pas mâché ses mots. Selon lui, il est temps de mettre fin au gaspillage des deniers publics en supprimant des structures budgétivores qui, au quotidien, n’apportent rien de concret au citoyen lambda. L’objectif est clair : utiliser l’argent des Ivoiriens pour des projets réellement utiles et améliorer leur vie quotidienne.
Parmi les institutions visées :
La Vice-présidence de la République, instaurée avec la Constitution de 2016. Assalé Tiémoko propose de revenir au modèle antérieur où le Premier ministre assurait l'intérim en cas de vacance du pouvoir, évitant ainsi la multiplication de postes exécutifs inutiles.
Le Haut représentant du président de la République, une fonction jugée redondante et dont les attributions pourraient être assumées par le Premier ministre
Le Sénat, institué par la Constitution du 8 novembre 2016 pour former un parlement bicaméral. Pour Assalé Tiémoko, l’Assemblée nationale suffit largement à assurer la fonction législative « Multiplier les chambres, c’est multiplier les coûts sans valeur ajoutée pour la démocratie », estime-t-il.
La Grande Médiature, censée apaiser les conflits sociaux mais dont l'efficacité reste, selon lui, largement discutable.
Le Conseil économique, social, environnemental et culturel, dont les missions se chevauchent avec celles des ministères existants À ses yeux, cet organe n’est plus pertinent dans la structure de l’État moderne qu’il souhaite bâtir.
Les Ministres-Gouverneurs, qui créent des doublons administratifs avec les préfets et les structures régionales existantes.
À travers ces propositions radicales, Assalé Tiémoko entend bâtir un État rationnel, recentré sur l’essentiel : servir efficacement les Ivoiriens, redonner confiance dans les institutions, et garantir que chaque franc du contribuable bénéficie à l’intérêt général
Pour le Président de ADCI, la Côte d'Ivoire de demain ne peut se construire avec les lourdeurs, les gaspillages et les clientélismes d'hier. Il propose un État sobre, agile, au service du peuple et non des ambitions d'une élite
La Société de Confiance qu’il appelle de ses vœux commence par-là : rendre aux institutions leur légitimité par l’efficacité, et rendre aux citoyens leur droit à une gouvernance responsable
Vicino
Le samedi 26 avril 2025, à la Place CP1 de Yopougon, lors de la Rencontre Citoyenne organisée par son mouvement politique Aujourd’hui et Demain la Côte d’Ivoire (ADCI), Assalé Tiémoko a réaffirmé son engagement en faveur des libertés fondamentales. Devant ces milliers de citoyens attentifs et mobilisés, il a dénoncé les injustices engendrées par la loi de 1995 sur la grève et a promis de l’abroger si les Ivoiriens lui en donnent la possibilité.
Avec beaucoup d’émotion, il a d’abord exprimé son soutien à Ghislain Dugarry Assy, un enseignant condamné à 24 mois de prison pour avoir simplement exercé son droit de grève.
« En ce moment précis, j’ai une pensée émue pour l’enseignant Ghislain Dugarry Assy. Il pensait naïvement que la grève était un droit garanti par notre Constitution. Manifestement, les choses ont changé.» at-il déclaré.
A travers ce rappel du cas de Ghislain Dugarry, Assalé Tiémoko montre concrètement l’injustice que subissent aujourd’hui ceux qui osent revendiquer leurs droits. «Qu’il prenne courage, car ceux qui luttent sont ceux qui vivent », a-t-il encouragé en dénonçant les lourdes sanctions financières subies par de nombreux enseignants à l’issue d’une grève de seulement six jours : « Aujourd’hui même, nous avons appris que les enseignants ont été méchamment ponctionnés Il y en a qui ont perdu 50 000, d’autres encore 200 000, d’autres ont perdu 150 000 francs Et alors ? Pour ces 6 jours de grève, il y en a qui n’ont plus 1 franc dans leur compte Je voudrais les appeler au courage Ce n’est rien ça
Tant qu’on a la vie, on peut mener le combat. Ce n’est rien. »
Revenant à la source du problème, il a dénoncé la loi en vigueur : « La loi de 1995 sur les modalités du droit de grève en Côte d’Ivoire, prise dans un contexte de répression contre l’opposition politique, est une loi scélérate, anticonstitutionnelle, qui a supprimé le droit de grève de notre pays. ». Il a rappelé que cette loi n’a jamais été abrogée par les différents gouvernements qui se sont succédé depuis, car elle leur permettait de contenir toute contestation sans avoir à respecter véritablement les droits fondamentaux : « Il s’agit d’une loi anti-grève que les régimes successifs n’ont pas osé abroger parce qu’elle arrangeait leurs intérêts » a-t-il rappelé
D’un ton résolu, il a pris un engagement solennel devant ses partisans : « Dans la Côte d’Ivoire des libertés qui arrive, nous allons abroger cette loi-là Cette loi sera abrogée »
Joël Koné