Abidjan Soir N°325

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Jeudi 24 avril 2025

ATTENTION DANGER ! Périodes pluvieuses

Chaque année, la saison des pluies en Côte d’Ivoire apporte avec elle son lot de dégâts matériels, d’inondations, de pertes en vies humaines et de perturbations du quotidien. Entre avril et juillet, des pluies parfois s’abattent sur le pays, provoquant des glissements de terrain, l’effondrement de maisons, la montée soudaine des eaux et des drames liés aux orages. Les zones urbaines mal drainées deviennent rapidement impraticables, tandis que les quartiers populaires, souvent en zone à risque, paient le prix fort. En cette période de pluies, ce type d’accidents tragiques rappelle à tous la nécessité de connaître et appliquer les bons réflexes de sécurité

NI SILENCE, NI COMPLAISANCE

Il faut parfois s’arrêter un instant, non pas pour se justifier, mais pour repréciser une posture, réaffirmer une conviction, et rappeler que le débat démocratique n’est pas une arène où l’on impose le silence à ceux qui ne chantent pas à l’unisson.

Depuis la publication de mon dernier éditorial, plusieurs réactions me sont parvenues Certaines amicales, d'autres critiques, parfois sincèrement inquiètes Toutes, je les accueille avec respect Elles révèlent une chose : nous vivons un moment où chaque mot, chaque silence, chaque respiration politique est scrutée, interprétée, surinterprétée.

Plusieurs de mes proches – certains amis, d’autres simples compagnons de route – m’ont reproché d’avoir été, je cite, « trop dur » avec M. Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA. Certains ont parlé de "tirer sur l’ambulance". D’autres m’ont accusé de « faire le jeu de l’adversaire ». Parce que j’ai osé dire qu’en matière de communication et de stratégie, la sortie de M. Thiam, au lendemain de sa radiation des listes électorales, posait problème.

Nous devons sortir de cette logique qui voudrait que toute voix critique soit automatiquement considérée comme une attaque personnelle ou une prise de position partisane. Ce n’est pas manquer de respect que de dire qu’un leader, aussi brillant soit-il, peut se tromper Ce n’est pas "trahir la famille politique" que de rappeler que la politique est aussi affaire de perception, de timing, de tact

Mon propos n’était pas d’attaquer M Thiam Il était de dire que sa réponse publique, fondée sur un sondage autoproduit, au moment même où sa radiation posait une question institutionnelle grave, était une faute de tempo, une erreur de posture Parce qu’on ne répond pas à une mesure juridico-politique aussi lourde par un classement de popularité, fût-il flatteur

Et si le débat démocratique a encore un sens, alors ce genre d’observation devrait pouvoir être formulé sans que cela ne déclenche des procès d’intention.

Je ne suis ni procureur, ni militant aveugle, ni opposant déguisé Je suis un citoyen, un analyste, un homme de plume et aussi un homme politique

Un homme engagé pour une parole libre, lucide et responsable

J’aime mon pays Et je crois que ce pays a besoin, plus que jamais, de voix qui questionnent, qui grattent là où ça gratte, qui éclairent là où tout le monde préfère regarder ailleurs

Notre démocratie souffre, non pas d’un excès de paroles critiques, mais d’un déficit de courage intellectuel Trop de silences tactiques, trop de compromissions déguisées en prudence, trop de stratégies de carrière sous couvert d’appel au calme. Ce n’est pas ainsi qu’on construit un avenir. Ce n’est pas ainsi qu’on élève le débat.

Le courage politique, ce n’est pas seulement être candidat à une élection. C’est aussi savoir écouter ses critiques. C’est ne pas craindre les contradictions. C’est accepter que des voix différentes s’élèvent dans son propre camp, sans les disqualifier d’avance.

Et puis soyons clairs : si nous voulons vraiment construire une alternative crédible dans ce pays, il faudra autre chose que des unanimités de façade. Il faudra des discussions franches, des désaccords assumés, des débats sincères, Je continuerai à dire ce que je pense, à écrire ce que je crois, à poser les questions qui dérangent parfois, mais toujours dans le respect, avec la volonté de comprendre et de faire avancer

Parce que ce pays a besoin de leaders, certes Mais il a aussi besoin de penseurs, de vigies, de poils à gratter J’essaie, humblement, d’être un peu de tout cela à la fois

Et si cela dérange, c’est peut-être que le débat commence enfin

RADIATION DE TIDJANE THIAM : LA CAP-CÔTE D’IVOIRE

DÉNONCE UNE DÉMOCRATIE VERROUILLÉE

Au lendemain de la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale, la CAP-Côte d’Ivoire a élevé la voix. Par la voix de sa porte-parole, Simone Ehivet Gbagbo, la coalition de l’opposition a dénoncé ce 23 avril 2025 ce qu’elle qualifie de "dérives autoritaires", accusant le pouvoir en place de manipuler la justice à des fins électorales.

Dans une déclaration ferme, la CAP voit dans l’éviction du président du PDCI-RDA un épisode de plus dans une série de manœuvres visant à éliminer politiquement les figures d’opposition jugées redoutables.

Après avoir tenté de remettre en cause la nationalité ivoirienne de Thiam sans succès, "les mains obscures derrière ce plan", selon les mots du communiqué, se seraient rabattues sur la question de sa naturalisation. Une stratégie que la coalition juge "cynique" et motivée par la peur de la confrontation démocratique

La radiation de Thiam intervient après celles déjà décriées de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé, également écartés du jeu électoral Pour la CAP, ces exclusions successives ne relèvent plus du droit mais bien d’une volonté politique assumée de "choisir ses adversaires" à l’élection présidentielle.

Directeur de Publication : Israël Guébo

Secrétaire de rédaction : Jémima Késsié

Direction Artistique : Félix Ancien

Rédacteurs :

Dans sa déclaration, la coalition formule une série d’exigences : le rétablissement immédiat de Tidjane Thiam sur la liste électorale, la réinscription des autres leaders de l’opposition exclus, un audit de la liste électorale, la dissolution de l’actuelle CEI, et surtout, l’ouverture d’un dialogue politique sincère.

"Le pouvoir s’apprête à faire un passage en force pour organiser des élections verrouillées et se proclamer vainqueur au premier tour", accuse la CAP-Côte d’Ivoire, qui appelle à une mobilisation citoyenne pour défendre les acquis démocratiques En toile de fond, c’est la crédibilité du scrutin d’octobre 2025 qui vacille.

Et avec elle, le climat de confiance et de paix déjà fragile. Car dans une démocratie digne de ce nom, rappelle Simone Gbagbo, "on ne gagne pas une élection en éliminant ses concurrents, mais en convainquant les électeurs".

soir est édité par l’Institut

Sultane Cissé, Kledjeni Tayou, Tchimou Berenger, Bainguié Jean-François, Koffi Étile, Teiko Célestin, Vincent Gnamessou, Joël Koné
Abidjan
Africain des Médias (IAM)

CRISE DE CONFIANCE AU PDCI : QUAND LE PROCÈS THIAM-YAPO RÉVÈLE LES FISSURES D’UN

LEADERSHIP CONTESTÉ

Le verdict était attendu ce jeudi 24 avril. Il faudra encore patienter. Le procès en référé opposant Valérie Yapo, ancienne déléguée départementale du PDCI à Akoupé, à Tidjane Thiam, président du parti, a été renvoyé au 8 mai prochain par le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Un nouveau report dans une affaire qui met en lumière les tensions internes d’un parti en pleine mutation… et sous tension. doute autour de son éligibilité et de sa solidité politique.

Une audience brève, mais un malaise persistant

Ce jeudi, les deux camps étaient présents devant la juge des référés Mais en quelques minutes à peine, le renvoi a été acté, prolongeant l’incertitude autour de ce bras de fer judiciaire engagé depuis le 19 février.

Loin d’être un simple litige interne, cette affaire cristallise les doutes sur la gouvernance Thiam Elle met en scène une dissidente, Valérie Yapo, exclue des instances du parti, qui conteste la légitimité de cette décision devant les tribunaux. Et qui, ce faisant, pose une question brûlante : Tidjane Thiam peut-il rassembler durablement un parti dont certains cadres contestent déjà son autorité ?

Une double pression pour Thiam

Cette affaire s’ajoute à une autre, bien plus médiatisée : celle de la double nationalité, qui a valu à Tidjane Thiam sa radiation de la liste électorale, sur décision du tribunal. L’accusation ?

Perte présumée de la nationalité ivoirienne après acquisition de la nationalité française. Une situation que ses adversaires politiques n’ont pas manqué d’exploiter, et qui alimente désormais le

Le procès face à Valérie Yapo vient ainsi accentuer une séquence délicate pour le président du PDCIRDA, coincé entre contestations internes, insécurités juridiques et pressions électorales Dans ce contexte, chaque report judiciaire devient une suspension d’autorité, chaque renvoi une érosion symbolique.

Le vieux parti à l’épreuve du doute À quelques mois de la présidentielle d’octobre 2025, le PDCI donne l’image d’une maison fracturée, où les arbitrages judiciaires remplacent les consensus internes. La procédure intentée par Valérie Yapo, d’abord reléguée au second plan, gagne en poids politique à mesure que le camp Thiam vacille sous les critiques.

Car cette affaire, bien plus qu’un contentieux statutaire, pose frontalement la question du style Thiam : centralisation des décisions, choix des alliances, méthode de gouvernance La radiation de Valérie Yapo a-t-elle été une sanction politique, ou une erreur stratégique ? Le 8 mai, peut-être, la justice apportera un éclairage. Mais le verdict du parti, lui, se forme déjà dans les couloirs et les murmures Philomène Tourey

AUDIOVISUEL : LES CHAÎNES PRIVÉES IVOIRIENNES FORCÉES DE REPENSER LEUR MODÈLE ÉCONOMIQUE

Après sept ans de libéralisation de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire, les chaînes privées comme Life TV ou 7info peinent à trouver un modèle économique viable. Une situation catastrophique qui remet le partage de la redevance au cœur des échanges entre les différents acteurs.

Elles ont redessiné le paysage médiatique ivoirien Depuis la libéralisation de la télévision en septembre 2019, les chaînes privées font preuve d’une grande créativité. Elles s’efforcent d’attirer un public de plus en plus exigeant. À Abidjan, la rentrée médiatique n’est plus aussi fade qu’il y a six ans. Elle est attendue par les téléspectateurs pour la programmation et son mercato riche en arrivée de chroniqueurs célèbres.

Et pourtant, depuis l’ouverture de l’audiovisuel, les chaînes n’y arrivent pas. Plusieurs promoteurs, contactés par Jeune Afrique, confient regretter leurs investissements dans le secteur. Ils estiment avoir « jeté leur argent par la fenêtre ». « Si je pouvais retourner en arrière, j’irais investir mon argent ailleurs. Cette histoire m’a asséché », confie l’un d’entre eux.

Selon leur ligne éditoriale, elles mettent à l’affiche journalistes internationaux et célébrités des réseaux sociaux. Pour renforcer son offre sportive en marge de la CAN 2023, NCI a par exemple débauché Malick Traoré, en août 2023

Après sept années passées sur les plateaux de Canal+ Sport, le journaliste présentateur a rejoint une équipe qui compte des ténors de la présentation comme l’ancienne chanteuse Teeyah qui officiait sur la 3, la chaîne sportive et culturelle du groupe RTI.

NCI, l’exception ivoirienne

Des chroniqueurs, dont certains grands noms de la sélection nationale – comme Bakary Koné et Didier Drogba pendant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) –, incitent les téléspectateurs à suivre les rencontres proposées. Pour renforcer son assise, NCI a acquis en septembre dernier les droits de diffusions de la Ligue des champions européenne auprès de New World TV

Depuis cinq ans, la chaîne a étoffé son offre sportive, elle possède notamment les droits pour la retransmission de la Première ligue anglaise, de la saison 3 de la Basketball Africa League (BAL), des Championnats du monde d’athlétisme et des éliminatoires zone Afrique de la Coupe du monde FIFA 2026 pour tous les matchs de la Côte d’Ivoire.

Pour un observateur du paysage audiovisuel ivoirien, qui a requis l’anonymat, la NCI peut se permettre un tel mercato professionnel. « Elle en a les moyens quand on sait qui en est le promoteur. L’argent n’est pas un problème pour cette chaîne qui appartient à Loic Folloroux [le fils de la première dame ivoirienne] », argue-t-il.

Chez les concurrents comme Life TV de Fabrice Sawegnon, on capitalise sur les réseaux sociaux pour cibler le jeune public La « télé sans filtre » parie sur le divertissement pour captiver son public. La diffusion des émissions attire ainsi des milliers de téléspectateurs sur Facebook.

La chaîne s’impose également dans la création de miniséries qui séduisent une forte audience et lui permet de rivaliser avec A+ Ivoire (du groupe Canal+).

Si la chaîne fait bonne figure en public, la situation économique serait catastrophique en coulisses « On a un succès d’audience, la chaîne est très appréciée, pour autant on a besoin d’aide parce qu’on est tous les jours sur la corde raide », confiait Fabrice Sawegnon à Jeune Afrique en février 2024.

Exception parmi des télévisions généralistes, 7info, la chaîne d’information en continu, se trouve pour sa part dans une situation financière catastrophique. Jean-Philippe Kaboré, le propriétaire de la chaîne, avoue avoir dû repenser son modèle économique « L’écosystème a évolué. Il y a cinq ans, la publicité représentait 85 % de nos revenus. Elle ne représente actuellement que 10 % de nos profits. On tire le diable par la queue », avoue-t-il. Le groupe s’est résolu à vendre des spots publicitaires, des publi-reportages et à mettre en place des émissions sponsorisées.

« Je vois les médias aller droit dans le mur »

Ce point de vue est partagé par bon nombre de ses collègues qui ne se montrent pas défaitistes pour autant. Invité sur le plateau du 19 h 45 de NCI, Cheick Yvanne, présentateur et directeur des programmes de ladite chaîne, a analysé la situation de l’audiovisuel dans son pays.

Pour lui, les médias se livrent à une concurrence féroce pour des statistiques (nombre de personnes connectées sur un direct) émanant des réseaux sociaux. « Je vois les médias aller droit dans le mur, se casser la figure si rien n’est fait », poursuit-il.

Cheick Yvanne estime que les audiences sur les réseaux sociaux ne sont pas fiables Alors que certains de ses concurrents se fient à ce public virtuel pour séduire des annonceurs. « Les réseaux sociaux ne sont pas l’audience de la télé. C’est une audience complémentaire, il faut que l’on recentre les choses », explique-t-il.

Craignant des investissements massifs dans le divertissement pour contenter le public en ligne, il énonce la possibilité pour les annonceurs de ne pas suivre cette tendance. Pour pouvoir vendre des spots publicitaires, il réclame des mesures d’audiences « consensuelles » Une requête formulée par l’ensemble de la profession.

Interpellée par le manque de mesure d’audience publique, la Haute autorité de la communication et de l’audiovisuel (Haca) a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Depuis plusieurs mois, son président, René Bourgoin, élabore avec son équipe une mesure d’audience publique qui rassemble tous les acteurs et qui soit fiable.

Lire l’intégralité sur www.jeuneafrique.com

LA

SAISON

DES PLUIES FAIT DÉJÀ DES MORTS : TROIS ENFANTS

FOUDROYÉS À BOUNDIALI

Chaque année, la saison des pluies en Côte d’Ivoire apporte avec elle son lot de dégâts matériels, d’inondations, de pertes en vies humaines et de perturbations du quotidien. Entre avril et juillet, des pluies parfois s’abattent sur le pays, provoquant des glissements de terrain, l’effondrement de maisons, la montée soudaine des eaux et des drames liés aux orages. Les zones urbaines mal drainées deviennent rapidement impraticables, tandis que les quartiers populaires, souvent en zone à risque, paient le prix fort. En cette période de pluies, ce type d’accidents tragiques rappelle à tous la nécessité de connaître et appliquer les bons réflexes de sécurité.

À Boundiali, au quartier Bélé, le mardi 22 avril 2025, en pleine montée des premières pluies. Aux environs de 16 heures, six enfants qui cherchaient à s’abriter de l’orage ont été frappés par la foudre alors qu’ils étaient réfugiés sous un manguier. Trois d’entre eux sont morts sur le coup, tandis que les trois autres ont été transportés d’urgence à l’hôpital général de la ville avec de graves blessures.

Un choc pour toute la communauté locale, endeuillée par ce drame qui aurait pu être évité. Cet événement tragique remet en lumière les dangers des orages et le manque d’information ou de précautions dans certaines zones, notamment auprès des plus jeunes

Dans une note d’information publiée sur ses réseaux sociaux, la SODEXAM (Société d’Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et Météorologique) a annoncé que la saison des pluies de cette année sera « normale avec des probabilités de quantités de pluies supérieures à la moyenne » Certaines régions comme Abidjan, San Pedro, Grand-Bassam ou encore le sud forestier pourraient atteindre jusqu’à 640 mm de pluie, accentuant les risques d’inondations, de foudroiements et d’effondrements d’infrastructures.

Face à ces menaces, voici quelques précautions vitales à observer :

1.Ne jamais s’abriter sous un arbre pendant l’orage

Lorsqu’il y a de l’orage, un arbre est l’un des pires abris possibles. Il agit comme un paratonnerre et attire la foudre. La foudre peut foudroyer sur-lechamp ou causer de graves brûlures, comme ce fut le cas à Boundiali Il est préférable de rester à l’intérieur d’un bâtiment solide ou d’un véhicule fermé.

2. S’éloigner des plans d’eau et zones inondables

Les caniveaux, rivières, mares, zones basses ou mal drainées peuvent rapidement se transformer en pièges mortels. L’eau peut monter soudainement et entraîner des noyades. En cas de pluie, il faut éviter de traverser des zones inondées à pied ou en moto

3. Sécuriser son domicile

Vérifiez que le toit est bien fixé, les murs solides, et que les gouttières sont dégagées. L’eau stagnante favorise aussi la prolifération de moustiques (risque de paludisme, dengue) Si vous êtes en zone à risque, aménagez une sortie de secours et rangez les objets lourds ou dangereux.

4. Surveiller les enfants

Interdisez aux enfants de jouer dans les flaques, les fossés ou les eaux stagnantes. Ils risquent de glisser, tomber, ou être emportés. Expliquez-leur les dangers de la foudre, des fils électriques mouillés, et des objets métalliques

5. Éviter de manipuler des appareils électriques

Pendant un orage ou une inondation, débranchez les appareils électriques. Ne touchez pas les interrupteurs ou fils mouillés : le risque d’électrocution est élevé Si l’eau pénètre dans votre maison, coupez le courant au disjoncteur général si possible.

6. Rester informé grâce aux bulletins météo

La SODEXAM publie régulièrement des alertes météo sur la radio, la télévision, Facebook et son site web www.sodexam.com. Il est important de suivre ces informations, surtout si vous prévoyez de voyager ou d’organiser une activité en plein air.

Le drame de Boundiali est une triste illustration des dangers que cache la saison des pluies. Mais il peut aussi être un électrochoc collectif. Prévenir vaut mieux que guérir. Cela commence par la vigilance individuelle, l’éducation des enfants, la préparation des familles, et surtout, l’écoute des alertes météorologiques.

La saison des pluies est là, et elle peut être meurtrière Ne la sous-estimons pas Préparonsnous, protégeons-nous et sauvons des vies

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