Gem In Way - 10 - Septembre 2009

Page 26

PostESC

Yannick Châtelain est responsable du DFR département des Enseignements Appliqués mais c’est également une forte personnalité de l’école. Tous les 2A connaissent ses mitaines, ses lunettes de soleil ou encore son fort penchant au bavardage…

Gem In Way : Quel a été votre parcours scolaire ? Yannick Châtelain: J’ai fais un BTS communication puis j’ai intégré le programme Forma cadre de l’école en 1994 en admission parallèle en 2e année. Forma cadre est un programme pour les professionnel car j’avais travaillé une dizaine d’année avant. J’ai travaillé en agence de pub, à Fun radio, à Stratégie magazine donc j’étais dans les médias. J’ai par la suite obtenu un doctorat business of administration à l’université de Newcastle Upon Tyne dans mon domaine d’expertise sur l’intégration des logique hackers dans les business models. GIW: Pourquoi avez-vous décidé de reprendre vos études et d’intégrer l’ESC ? Y.C: J’ai voulu faire sup de co pour avoir un diplôme qui appuie mon expérience car il arrive un moment en entreprise où si vous n’avez pas le diplôme qui va avec votre savoir, vos acquis professionnels, vous êtes

De Gem au Star Café... bloqué, vous ne pouvez pas évoluer. Moi j’étais chef de groupe à stratégie mais avoir un diplôme de l’ESC ouvre des portes. Je ne savais pas ce que je voulais faire en entrant dans l’école mais le diplôme était nécessaire. Le savoir que les professionnels ont compense les déficits de savoir scolaire. GIW: Comment en êtes vous arrivé à devenir professeur à GEM ? Y.C: Ils avaient besoin de quelqu’un en bureautique et avec mon expérience en recherche dans l’internet et mon doctorat in business administration je correspondais au profil. Mais je préfère avoir eu une expérience professionnel avant de faire le doctorat et d’enseigner plutôt que de faire le cursus classique de la fac par exemple où les enseignants arrivent avec juste le diplôme et un peu moins d’expérience de terrain.

jours conserver cette proximité avec les élèves qui est pour moi le plus important par rapport à l’enseignement universitaire où il y est simplement dispensé du savoir. Faire des cours magistraux sans interaction n’est pas notre vocation. Moi ce que je recherche et qui est la clé dans cette école c’est cette proximité avec les élèves, c’est vital pour moi, c’est mon oxygène. Et puis surtout dans le parcours associatif, où nous sommes très fiers de nos élèves, on ne fait jamais la même chose, il y a plein de projets. Ce dynamisme est quelque chose de vraiment enrichissant. J’ai la chance dans mon travail de ne jamais faire la même chose, mon cours n’est jamais le même, la philosophie d’internet ne change pas mais le monde d’internet évolue à une vitesse considérable. GIW: Vous aviez une association plus jeune ? Pourquoi ce poste ?

Y.C: Non je n’avais pas d’asso mais GIW: Comment était l’école à cette une opportunité s’est présentée à époque ? moi. La personne qui s’en occupait s’est détachée de son poste pour se Y.C: Il y avait un effet d’annonce consacrer à autre chose. J’ai passé très fort par rapport à la réalité. un an à comprendre le fonctionneL’école s’est organisée depuis, je di- ment des asso, à toutes les connaîrais qu’elle a rattrapée ses préten- tre. Il a fallu et il faut encore tions. Il y a eu des ajustements au structurer les associations, ainsi fils des ans, on passe par des fric- que les relations qui les lient à l’adtions constructives, comme cette ministration. Il faut qu’elles soient année pour le parcours associatif. professionnelles, ce qui ne veut pas La principale évolution c’est cette dire qu’elles n’ont pas droit de faire capacité d’organisation et de tou- d’erreur.


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.