Anästhesie Journal / Journal d'anesthésie 4-2025

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JournalAnästhesie

d’anesthésie di anestesia

Höhenkrankheit – Ursachen, Prävention und Therapie

Auslandjahr in Dänemark: Zwischen Hygge und Hypnosee

Ambulante Schmerzbehandlung zu Hause

Eine App für Konnektivität und kompetenzorientiertes Lernen

Anästhesie

Impressum

Anästhesie Journal 4, Dezember 2025

Offizielles Organ der Schweizerischen Interessengemeinschaft für Anästhesiepflege SIGA-FSIA

Erscheint vierteljährlich

Auflage Printausgabe: 2000 Exemplare

Auflage E-Paper: 130

Autorenrichtlinien unter https://siga-fsia.ch/mitglieder/journal/ Aus Gründen der besseren Lesbarkeit wird teilweise auf die gleichzeitige Verwendung männlicher und weiblicher Sprachformen verzichtet. Sämtliche Personenbezeichnungen gelten für Frauen und Männer.

Verlag, Inserateverwaltung

Schweizerische Interessengemeinschaft für Anästhesiepflege SIGA-FSIA

Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee 041 926 07 65 info@siga-fsia.ch siga-fsia.ch

Redaktion, Gestaltung wamag | Walker Management AG Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee

SIGA-FSIA Editorial Board

Maria Castaño

Christine Ghirardi (Übersetzungen D, F)

Florian Müller

Tobias Ries Gisler

Evelin Sahli

Abonnemente für SIGA-FSIA-Mitglieder gratis

Druck

Multicolor Print AG, Sihlbruggstrasse 105a, 6341 Baar

Inserateschluss

Ausgabe 1/26, 23. Januar 2026 © 2025 Verlag Anästhesie Journal

Bildnachweis

Wenn nicht anders vermerkt, sind die Bilder auf den nachfolgend aufgeführten Seiten von folgenden Quellen:

Titelseite: Christiane Pommerien, Adobe Stock/Sandra Chia, S. 41: Adobe Stock/ natali_mis, S.44: shutterstock/Sandra Cunningham

Agenda SIGA-FSIA

Journal d'anesthésie 4, decembre 2025 Organe officiel de la Fédération suisse des infirmières et infirmiers anesthésistes SIGA-FSIA Paraît trimestriellement

Edition imprimée: 2000 exemplaires

Edition E-Paper: 130 Directives pour les auteurs: https://siga-fsia.ch/mitglieder/journal/ Pour des raisons de lisibilité, nous avons partiellement renoncé à l’emploi simultané de la forme masculine et de la forme féminine. Toutes les désignations de personnes se rapportent aux personnes des deux sexes.

Edition, Administration des annonces Fédération suisse des infirmières et infirmiers anesthésistes SIGA-FSIA

Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee 041 926 07 65 info@siga-fsia.ch siga-fsia.ch

Rédaction, Conception wamag | Walker Management AG

Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee

SIGA-FSIA Editorial Board

Maria Castaño

Christine Ghirardi (traductions A, F)

Florian Müller

Tobias Ries Gisler

Evelin Sahli

Abonnements gratuit pour les membres SIGA-FSIA

Impression

Multicolor Print AG, Sihlbruggstrasse 105a, 6341 Baar

Délai pour les annonces

Edition 1/26, 23 janvier 2026 © 2025 Journal d’anesthésie editions

Crédit photos

Toutes les photos sur les pages suivants sont des sources suivantes, sauf mention contraire:

Couverture: Christiane Pommerien, Adobe Stock/Sandra Chia, S. 43: Adobe Stock/ natali_mis, S. 44: shutterstock/Sandra Cunningham

Datum | date | data Veranstaltung | Manifestation | L'evento

31. Januar 2026 Berner Anästhesie Pflege Symposium

14. März 2026 Zürcher Anästhesie- und Aufwachraumpflege Symposium

18. April 2026 Anästhesiekongress SIGA-FSIA mit ausserordentlicher HV

18 avril 2026 Congrès d’anesthésie SIGA-FSIA avec AG extraordinaire

9. Mai 2026

WCNA World Congress of Nurse Anaesthetists

27.–28. Mai 2026 Schweizer Pflegekongress (SBK)

27–28 Mai 2026 Congrès suisse des soins infirmiers (ASI)

5.–7. November 2026 SwissAnaesthesia

5–7 novembre 2026 SwissAnaesthesia

Alle Fortbildungsdaten finden Sie auf www.e-log.ch/agenda /

Toutes les dates de formation vous trouverez sur www.e-log.ch/fr/agenda

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Editorial

Cher-e-s collègues, chères lectrices, chers lecteurs

Nos voici à nouveau arrivés au terme d'une année riche en nouveautés et en développements personnels et professionnels. La technique et le développement d'applications se mettent au service des apprenant-e-s à l'hôpital cantonal d'Aarau. Des idées novatrices se mettent en place comme la visite d'un «Pain nurse» à domicile ou l'expérience d'un travail au Danemark pour sortir de sa zone de confort. Un article très intéressant sur le mal des montagnes complète cette nouvelle édition de votre Journal.

Nous avons également vu se créer alliance care, une nouvelle association faitière regroupant plus d'acteurs des soins afin

d'être plus forts pour défendre notre magnifique mais très dur métier. Nous pouvons ainsi espérer que la deuxième phase de la mise en place de l'initiative pour des soins infirmiers forts, soit la revalorisation des soins, pourra rapidement être mise en place.

Sur le plan personnel, nous voyons de plus en plus de collègues commencer un Master (et le terminer!), ce qui fait également bouger la vision des soins infirmiers et avancer la profession vers un métier plus indépendant.

Toutes ces nouvelles sont réjouissantes dans un monde de plus en plus agité et donnent de l'espoir pour l'avenir. En cette

période de l'Avent, nous pouvons nous aussi apporter une contribution porteuse d'espoir, même à petite échelle, en traitant les autres avec respect et estime. Dans cet esprit, je vous souhaite de joyeuses fêtes et une année 2026 pleine de découvertes, d'épanouissement professionnel et personnel, ainsi qu'une bonne dose de sérénité afin que vous puissiez continuer à exercer ce merveilleux métier avec bienveillance et satisfaction.

Inhaltsverzeichnis | Sommaire

ANÄSTHESIEKONGRESS «BLACKOUT»

AM 18. APRIL IN BERN

Der nächste Anästhesiekongress findet am Samstag, 18. April 2026, erneut im Kursaal Bern statt. Wir haben wieder viele spannende Referate zu einem breiten Themenspektrum zusammengestellt. Hochkarätige Referent:innen werden aktuelle Themen aus der Anästhesie erläutern und vertiefen. In der grossen Industrieausstellung werden die neuesten Produkte präsentiert und die Aussteller:innen freuen sich auf den Austausch mit dir. Zum Abschluss des Kongresses wird auch wieder ein aufregendes Abendprogramm angeboten.

Call for Abstracts für Posterausstellung

Zum elften Mal in Folge wird eine Posterausstellung am Anästhesiekongress durchgeführt. Hast du ein praxisbezogenes Projekt, eine wissenschaftliche Arbeit oder eine Diplomarbeit geschrieben? Bei uns hast du die Möglichkeit, dein Poster einem breiten Publikum auf Deutsch, Französisch, Italienisch oder Englisch vorzustellen. Wir freuen uns auf deine Posterbeiträge am jährlichen Anästhesiekongress SIGAFSIA. Abstracts können ab sofort bis zum 5. Januar 2026 eingereicht werden. Es werden Preisgelder in der Gesamthöhe von 500 Franken vergeben. Du findest den Call for Abstracts unter siga-fsia.ch/poster

SMEDEX – JETZT 20 % AUF CREDITS SICHERN

In Zusammenarbeit mit SMEDEX haben alle Teilnehmenden am Anästhesiekongress einen kostenlosen Credit zum Einlösen auf der Weiterbildungsplattform Smedex erhalten. Zusätzlich erhältst du als Mitglied der SIGA-FSIA 20 % Rabatt auf alle weiteren Einkäufe von Credits für Fort- und Weiterbildungs-Videos auf smedex.ch. Erfahre mehr auf siga-fsia.ch/verguenstigungen

SIGA-FSIA SCHENKT DIR LUNCH-CHECKS

Wir möchten unsere engagierten Mitglieder für ihren Einsatz belohnen. Aus diesem Grund haben wir die Aktion «Member get member» gestartet: Ab sofort können Neumitglieder im Anmeldeformular die Personen angeben, die sie von der Mitgliedschaft überzeugt haben. Sollte dein Name

von einem Neumitglied angegeben werden, erhältst du von uns Lunch-Checks im Wert von CHF 60.– als kleines Dankeschön. Wir hoffen, dass viele Mitglieder von dieser Aktion profitieren werden.

REGISTRIERUNG DER LOG-PUNKTE FÜR DAS ZERTIFIKAT E-LOG

Per 1. Februar 2026 werden wiederum die Zertifikate über die log-Bücher auf e-log erstellt. In diesem Zertifikat werden alle deine Fort- und Weiterbildungen aufgeführt, die du dieses Jahr absolviert und in deinem persönlichen e-log-Profil erfasst hast. Wir empfehlen deshalb, bis Ende Januar 2026 zu überprüfen, ob du alle deine Fort- und Weiterbildungen im log-Buch auf e-log.ch eingetragen hast.

DANKE UND BYE-BYE, LIEBE FUNKTIONÄRIN!

Wir verabschieden Belinda Syla aus der regionalen Gruppe der lateinischen Anästhesiepflegenden GIAL. Wir danken ihr herzlich für das Engagement für die SIGA-FSIA und wünschen ihr viel Erfolg auf ihrem weiteren Weg.

CONGRÈS D’ANESTHÉSIE «BLACKOUT»

LE 18 AVRIL À BERNE

Le prochain congrès d'anesthésie aura lieu le samedi 18 avril 2026 encore une fois au Kursaal de Berne. Nous avons organisé des présentations passionnantes sur un large éventail de sujets. Des orateurs et des oratrices renommé-e-s vous exposeront des sujets d’actualité sur l'anesthésie. Les exposant-e-s industriels seront à votre disposition pour vous renseigner et pour vous présenter leurs nouveaux produits. Après le congrès nous vous proposons un programme du soir avec des nouveautés.

Call for abstracts – exposition de posters

Nous avons le plaisir de réaliser l’exposition des posters pour la 11e fois consécutive. Nous t’invitons à présenter ton projet de clinique, ton travail scientifique ou ton mémoire de diplôme à un large public en français, en allemand, en italien ou en anglais.

Profite de cette occasion et participe à cette exposition en nous soumettant ton abstract dès maintenant et jusqu’au 5 janvier 2026. Un prix d’une valeur totale de 500 francs sera décerné. Tu trouveras le Call for Abstracts sur siga-fisa.ch/fr/poster.

LA SIGA-FSIA T'OFFRE DES LUNCH-CHECKS SUISSE

Nous souhaitons récompenser nos membres qui s'engagent. C'est pourquoi nous avons lancé l'action «Member get member»: Dès maintenant, les nouveaux membres peuvent indiquer dans le formulaire d'inscription les personnes qui les ont convaincus de devenir membres. Si ton nom est indiqué par un nouveau membre, nous te remettrons des Lunch-

Checks Suisse d'une valeur de 60 CHF en guise de remerciement. Nous espérons que beaucoup de membres profiteront de cette action.

ENREGISTREMENT DES POINTS LOG POUR LE CERTIFICAT E-LOG

Au 1er février 2026, les certificats des portfolios e-log seront de nouveau établis. Toutes les formations continues et post-

grades que tu as suivies cette année et enregistrées dans ton profil personnel elog figurent dans ce certificat.

On te recommande donc de vérifier d’ici fin janvier 2026 au plus tard si tu as enregistré toutes tes formations continues et postgrades dans ton portfolio sur e-log.ch/fr

Gestalte mit uns das Anästhesie Journal –von Profis für Profis

MERCI ET AU REVOIR, CHÈRE RESPONSABLE!

Nous prenons congé de Belinda Syla du groupe régional des infirmiers anesthésistes latins GIAL. Nous la remercions chaleureusement pour son engagement en faveur de la SIGA-FSIA et lui souhaitons beaucoup de bonheur pour la suite.

Du bist engagiert, kommunikativ und interessiert an Entwicklungen in der Anästhesiepflege?

Dann bring dein Wissen und deine Ideen in unser Redaktionsteam ein –wo Weiterbildung, Praxis und Kreativität aufeinandertreffen.

Was du mitbringst:

• initiativ, kommunikativ und gut vernetzt

• Interesse an aktuellen Entwicklungen in der Anästhesiepflege und im Gesundheitswesen

• Freude an redaktioneller Arbeit und am Austausch mit Fachkolleg:innen

• Bereitschaft zu regelmässigem Engagement

• gute Deutschkenntnisse

Das erwartet dich:

• inspirierende Zusammenarbeit im kleinen Team

• redaktionelle und fachliche Gestaltungsspielräume

• Sitzungsgelder, Spesen und Sozialzeitausweis

• kostenlose Teilnahme am Abendprogramm des SIGA-FSIA Anästhesiekongresses

Wir freuen uns auf deine Online-Bewerbung mit Motivationsschreiben und Lebenslauf. Jetzt bewerben: info@siga-fsia.ch

Mehr Infos: Maria Castaño, Vorsitzende SIGA-FSIA Editorial Board, maria.castano@bzpflege.ch

Remo Fürer, Geschäftsführer, info@siga-fsia.ch

Façonne avec nous le Journal d’anesthésie –par des professionnel-le-s, pour des professionnel-le-s Rejoins le SIGA-FSIA Editorial Board!

Tu es engagé-e, communicatif-ve et intéressé-e par les évolutions dans les soins d’anesthésie?

Alors apporte tes connaissances et tes idées à notre équipe éditoriale –là où formation continue, pratique et créativité se rencontrent.

Ce que tu apportes:

• Esprit d’initiative, aisance dans la communication et bon réseau professionnel

• Intérêt pour les développements actuels en anesthésie et dans le domaine de la santé

• Plaisir à l’écriture rédactionnelle et à l’échange entre collègues

• Disponibilité pour un engagement régulier

• Bonnes connaissances de l’allemand

Ce qui t’attend:

• Une collaboration inspirante au sein d’une petite équipe

• Des marges de manœuvre rédactionnelles et professionnelles

• Indemnités de séance, remboursement des frais et attestation de temps social

• Participation gratuite au programme du soir du Congrès d’anesthésie SIGA-FSIA

Nous nous réjouissons de recevoir ta candidature en ligne avec lettre de motivation et CV. Postule dès maintenant: info@siga-fsia.ch

Plus d’informations: Maria Castaño, Présidente de la commission, maria.castano@bzpflege.ch

Remo Fürer, Secrétaire général, info@siga-fsia.ch

Politik in Bewegung

Der neue Dachverband alliance care

In der letzten Ausgabe habe ich euch über die Entscheidungen der Delegiertenversammlung vom 18. Juni 2025 und über die Gründung des Dachverbands alliance care informiert.

Die neuen Organisationsstrukturen haben einen direkten Einfluss auf die SIGA-FSIA. Die SIGA-FSIA ist seit vielen Jahren ein Fachverband des SBK, und verschiedene Artikel in unseren Statuten definieren die Zusammenarbeit zwischen beiden Verbänden. Aufgrund der Totalrevision der Statuten des SBK wird unsere Mitgliedschaft als Fachverband per Ende 2025 beendet. Um dieser Veränderung Rechnung zu tragen, wurden die Statuten entsprechend überarbeitet, und die Mitglieder haben diese Anpassungen an der letzten Hauptversammlung gutgeheissen.

Mit dem Zeitpunkt der Beendigung dieser Mitgliedschaft wird nicht mehr zwischen ordentlichen Mitgliedern (bzw. Doppelmitgliedern SBK-ASI und SIGA-FSIA) und Direktmitgliedern der SIGA-FSIA unterschieden. Stattdessen werden alle Mitglieder der SIGA-FSIA, die ein eidgenössisch anerkanntes Diplom NDS HF besitzen, zu ordentlichen Mitgliedern der SIGA-FSIA. Diese Anpassung hat keinen Einfluss auf die Mitgliederbeiträge; auch die Dienstleistungen für unsere Mitglieder bleiben unverändert. Die neue Organisation alliance care wird ab dem 1. Januar 2026 in Kraft treten. Der SBK hat bereits eine Mitgliedschaft als Gliedverband bei alliance care abgeschlossen. Die Konditionen für eine Mitgliedschaft der SIGA-FSIA werden derzeit noch verhandelt. Über die Mitgliedschaft der SIGA-FSIA bei alliance care werden wir im Rahmen einer ausserordentlichen Hauptversammlung am 18. April 2026, im Anschluss an den Anästhesiekongress in Bern, abstimmen. Unsere Mitglieder behalten ihre Mitgliedschaft bei der SIGA-FSIA und erhalten – im Falle einer Mitgliedschaft als Gliedverband – zusätzlich die Mitgliedschaft im Dachverband. Dank des neuen Modells der integralen Mitgliedschaft könnt ihr flexibel entscheiden, welche Leistungen des Dach-

verbands ihr nutzen möchtet. SBK-Mitglieder profitieren künftig von einheitlichen Dienstleistungen – unabhängig von Wohnoder Arbeitsort.

Überführung NDS HF Anästhesiepflege in eine höhere Fachprüfung

Das Massnahmenpaket des Bundes zur Stärkung der Höheren Berufsbildung sowie die damit verbundenen Anpassungen im Berufsbildungsgesetz wurden im September vom Ständerat einstimmig angenommen. Im November hat die Kommission für Wissenschaft, Bildung und Kultur des Nationalrates das Geschäft beraten. Das Massnahmenpaket wird am 2.12.2025 als 3. Punkt im Nationalrat beschlossen. Wir bleiben gespannt auf die weiteren Entwicklungen.

Publikation im British Journal of Anesthesia

Unsere frischgewählte Co-Präsidentin, Caterina Gutersohn, hat mit ihrer Arbeit «Self-directed learning versus traditional instructor-led learning for education on a new anaesthesia workstation: a noninferiority, randomised, controlled trial» den Preis für das beste Poster am Anästhesiekongress in Bern gewonnen. Ihre Publikation wurde im Oktober im British Journal of Anaesthesia veröffentlicht. Es ist immer eine besondere Freude, wenn eine Anästhesiepflegefachperson in einer wissenschaftlichen Zeitschrift publiziert wird. Herzliche Gratulation!

«Tschüss zäme»

Im Jahr 2017 wurde ich als erste Frau ins Präsidium der SIGA-FSIA gewählt. Während acht Jahren habe ich mich mit grosser Leidenschaft und Herzblut für die Anliegen der Anästhesiepflege eingesetzt. Unter dem Motto «agieren statt reagieren» habe ich mich intensiv mit den Entwicklungen in der Gesundheitsversorgung, der Bildungs- und Berufspolitik sowie in der Gesellschaft auseinandergesetzt.

Die Zusammenarbeit innerhalb der SIGAFSIA habe ich als sehr positiv und berei-

chernd erlebt. Gemeinsam mit dem Vorstand, den Kommissionsmitgliedern und der Geschäftsstelle ist es uns gelungen, lösungsorientierte und innovative Massnahmen zu entwickeln, um die Herausforderungen in der Anästhesiepflege zu meistern. In den letzten Jahren hat sich die SIGA-FSIA zu einem stabilen, proaktiven und präsenten Fachverband entwickelt.

Nun habe ich die maximale Amtszeit erreicht, und es ist Zeit, das Zepter an das neue Co-Präsidium, Caterina Gutersohn und Florian Strunck, weiterzugeben. Ich gratuliere den beiden herzlich zur Wahl und wünsche ihnen viel Freude, Kraft und Inspiration für die neue Herausforderung. Ich bin überzeugt, dass sie mit frischen Ideen, Engagement und Herzblut die Interessen der Anästhesiepflege weiter vorantreiben werden.

Für mich persönlich geht der Weg weiter in Richtung alliance care. Während des Projekts SBK-ASI Futuro durfte ich in der Steuergruppe an der Entwicklung der neuen Organisation mitwirken, und ab dem 1. Januar 2026 werde ich im Team Pflegepolitik, mit Schwerpunkt Bildung, für alliance care tätig sein.

Ich wünsche euch weiterhin viel Freude im schönsten Beruf der Welt und freue mich, euch auch künftig am Anästhesiekongress oder bei anderen Anlässen zu begegnen.

Michèle Giroud, Präsidentin bis November 2025

Politique en mouvement

La nouvelle organisation faîtiere alliance care

Dans la dernière édition, je vous avais informés des décisions de l’Assemblée des délégués du 18 juin 2025 ainsi que de la création de la faîtière alliance care. Les nouvelles structures organisationnelles ont un impact direct sur la SIGAFSIA. Depuis des années la SIGA-FSIA est une association spécialisée affiliée à l’ASI, et différents articles de nos statuts définissent la collaboration entre les deux organisations. En raison de la révision totale des statuts de l’ASI, notre affiliation en tant qu’association spécialisée prendra fin au 31 décembre 2025. Afin de tenir compte de ce changement, nos statuts ont été adaptés en conséquence, et ces modifications ont été approuvées par les membres lors de la dernière assemblée générale. À partir de la fin de cette affiliation, il ne sera plus fait de distinction entre les membres ordinaires (respectivement les membres avec double affiliation SBK-ASI et SIGA-FSIA) et les membres directs de la SIGA-FSIA. Désormais, tous les membres de la SIGA-FSIA titulaires d’un diplôme fédéral reconnu EPD ES deviendront membres ordinaires de la SIGA-FSIA. Cette adaptation n’a aucune incidence sur les cotisations; les prestations offertes à nos membres restent également inchangées. La nouvelle organisation alliance care entrera en vigueur le 1er janvier 2026. L’ASI a déjà adhéré en tant qu’association affiliée. Les conditions d’adhésion de la SIGA-FSIA sont actuellement en cours de négociation. Nous voterons sur l’adhésion de la SIGA-FSIA à alliance care lors d’une assemblée générale extraordinaire le 18 avril 2026, à l’issue du Congrès d’anesthésie à Berne.

Nos membres conservent leur affiliation à la SIGA-FSIA et, en cas d’adhésion en tant qu’association affiliée, bénéficieront en plus de l’affiliation à la faîtière. Grâce au nouveau modèle d’adhésion intégrale, vous pourrez choisir librement les prestations de la faîtière que vous souhaitez. Les membres de l’ASI profiteront à l’avenir de

prestations uniformes – indépendamment de leur lieu de domicile ou de travail.

Paquet de mesures pour renforcer la formation professionnelle

Le paquet de mesures de la Confédération visant à renforcer la formation professionnelle supérieure, ainsi que les modifications associées de la loi fédérale sur la formation professionnelle, ont été adoptés à l’unanimité par le Conseil des États en septembre. En novembre, la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national a examiné le dossier. Le Conseil national se prononcera sur le paquet de mesures en tant que troisième point à l’ordre du jour le 2 décembre 2025. Nous restons attentifs à la suite du processus.

Publication dans le British Journal of Anaesthesia

Notre nouvelle co-présidente, Caterina Gutersohn, a remporté le prix du meilleur poster au Congrès d’anesthésie à Berne avec son travail «Self-directed learning versus traditional instructor-led learning for education on a new anaesthesia workstation: a noninferiority, randomised, controlled trial».

Son article a été publié en octobre dans le British Journal of Anaesthesia. C’est toujours une grande joie de voir une infirmière anesthésiste publier dans une revue scientifique. Toutes nos félicitations!

«Au revoir à toutes et à tous»

En 2017, j’ai été élue en tant que première femme à la présidence de la SIGA-FSIA. Pendant huit ans, je me suis engagée avec passion et dévouement pour les intérêts des infirmières et des infirmiers anesthésistes. Sous la devise «agir plutôt que réagir», je me suis penchée de manière approfondie sur les évolutions du système de santé, sur des questions de politique de la formation et professionnelle.

La collaboration au sein de la SIGA-FSIA s’est avérée très positive et enrichissante. Ensemble, avec le comité, les membres des commissions et le secrétariat général,

nous avons pu développer des mesures innovantes et pertinentes pour relever les défis des soins d’anesthésie. Au cours des dernières années, la SIGA-FSIA est devenue une association professionnelle stable, proactive et présente.

Ayant atteint la durée maximale de mon mandat, il est maintenant temps de transmettre le flambeau à la nouvelle co-présidence, Caterina Gutersohn et Florian Strunck. Je les félicite chaleureusement pour leur élection et leur souhaite beaucoup de joie, de force et d’inspiration pour cette nouvelle mission. Je suis convaincue qu’avec leurs nouvelles idées, leur engagement et leur passion, ils continueront à défendre les intérêts des soins d’anesthésie. Pour ma part, je poursuis désormais ma route en direction d’alliance care. Dans le cadre du projet SBK-ASI Futuro, j’ai eu l’occasion de participer au développement de la nouvelle organisation au sein du groupe de pilotage, et à partir du 1er janvier 2026, je travaillerai pour alliance care au sein de l’équipe Politique des soins, avec un accent sur la formation.

Je vous souhaite à toutes et à tous toujours autant de plaisir dans le plus beau métier du monde et me réjouis de vous revoir lors du Congrès d’anesthésie ou d’autres événements.

Michèle Giroud, Présidente jusqu'en novembre 2025

SwissAnaesthesia & HV 2025: Stabsübergabe im Präsidium

Remo Fürer

Am 7. November 2025 fand der SIGA-FSIA Friday mit unserer Hauptversammlung im Rahmen der SwissAnaesthesia in Lausanne statt. Dabei wurde über die vom Vorstand vorgebrachten Anträge entschieden sowie das neue CoPräsidium und drei neue Vorstandsmitglieder gewählt. Zudem mussten wir uns schweren Herzens von unserer langjährigen Präsidentin Michèle Giroud verabschieden.

Vom 6. bis 8. November 2025 fand die SwissAnaesthesia im Kongresszentrum Beaulieu in Lausanne statt. Auch in diesem Jahr bot die Tagung einen breiten Einblick in aktuelle Entwicklungen in der Anästhesiologie. Besonders interessant war das Thema «Alles rund um Pain». Ebenso wurde die Frage «Was bringt die anästhesiologische Zukunft?» aus unterschiedlichen Blickwinkeln beleuchtet. Die Teilnehmenden konnten dabei viele wertvolle Impulse und praxisnahe Erkenntnisse für ihren Berufsalltag mitnehmen.

SIGA-FSIA Friday & Hauptversammlung Im Rahmen dieses Kongresses fanden spannende und lehrreiche Workshops am SIGA-FSIA Friday sowie die jährliche Hauptversammlung der SIGA-FSIA unter der Leitung der Präsidentin Michèle Giroud statt. Zur HV versammelten sich 66 stimmberechtigte Mitglieder, um über wichtige Geschäfte des Verbands zu entscheiden

und die Weichen für die Zukunft der Anästhesiepflege in der Schweiz zu stellen.

Statutenanpassungen und Anzahl Vorstandsmitglieder

Zwei Statutenänderungen standen im Zentrum: Zum einen wurde die Mitgliedschaft der SIGA-FSIA im SBK-ASI aufgrund dessen Umstrukturierung beendet. Zum anderen wurde die Anzahl der Vorstandsmitglieder auf maximal sieben erhöht, um alle ständigen Kommissionen im Vorstand vertreten zu können. Beide Anträge wurden grossmehrheitlich angenommen.

Wahlen im Präsidium und Vorstand Nach acht Jahren Amtszeit trat Michèle Giroud als Präsidentin der SIGA-FSIA zurück. Sie wurde an der Hauptversammlung mit einem langen, stehenden Applaus verabschiedet und mit einer Laudatio für ihr ausserordentliches Engagement geehrt. Unter ihrer Leitung hat sich der Verband

inhaltlich, organisatorisch und politisch stark weiterentwickelt. Als Nachfolge wurde erstmals ein CoPräsidium gewählt: Caterina Gutersohn und Florian Strunck. Damit beginnt für die SIGA-FSIA eine neue Ära der geteilten Führung, die auf Zusammenarbeit, Kontinuität und Innovation setzt. Zudem wurden Andreas Mathies und Luzia Vetter als Vorstandsmitglieder wiedergewählt und neue Mitglieder bestätigt: Hans Christian Neukirchen, Damien Tornay und Michael John.

Publikationen und Fachprojekte

Die SIGA-FSIA blickt auf ein intensives Jahr zurück. Martin Venetz und Florian Strunck präsentierten die Ergebnisse der Arbeitsgruppe Aufwachraum, die eine schweizweite Umfrage durchgeführt und internationale Guidelines ausgewertet hat. Weitere Highlights waren die Publikation «Scope of Practice der APN» von Luzia Vetter im Journal of PeriAnesthesia Nursing sowie die Publikation von Caterina Gutersohn im British Journal of Anaesthesia. Darüber hinaus informierte Miriam Rittmann, Präsidentin der SBK Sektion Zentralschweiz, über den neu gegründeten Dachverband alliance care, an dessen Gründung die SIGA-FSIA massgeblich beteiligt war.

Ausserordentliche HV am Anästhesiekongress 2026

Im Rahmen des Anästhesiekongresses SIGA-FSIA vom Samstag, 18. April 2026, im Kursaal Bern wird eine ausserordentliche Hauptversammlung einberufen. Dabei soll über den Eintritt der SIGA-FSIA in die neugegründete alliance care entschieden werden.

Herzlichen Dank an alle Mitglieder, Funktionsträgerinnen und Funktionsträger für das grosse Engagement und die aktive Teilnahme an der Hauptversammlung 2025.

Article en français sur: siga-fsia.ch/actuel

Kontakt

Remo Fürer Geschäftsführer SIGA-FSIA info@siga-fsia.ch

Anästhesiekongress | SIGA-FSIA |

18. April 2026 Kursaal Bern | Berne 18 avril 2026

Traduction française simultanée

Anästhesie Journal 4 – 2025 Verband

Kursaal Bern

NEU: WORKSHOPS Freitag 17. April – Anästhesie Unplugged | (en allemand uniquement)

12.30 – 13.00

13.00 – 16.30

16.30 – 17.30

Türöffnung und Registration Workshops mit Pausen

Apéro und Networking

Thema | Thème

Mindray TE Air – Ultraschallunterstützte Gefässpunktion

Anästhesie 2.0: Mit Weitblick in die Zukunft The new Airtraq Plus and Vathin Video

08.00 – 09.15 Türöffnung, Besuch Industrieausstellung | Ouverture des portes, visite de l’exposition industrielle

09.15 – 09.40 Begrüssung – News, Trends und Updates Accueil – Nouvelles, tendances et actualités

09.40 – 10.05 Vom Sinusrhythmus zum Blackout –die Playlist der Arrhythmien Du rythme sinusal au blackout –la playlist des arythmies

10.05 – 10.30 Offline – nichts geht mehr Hors ligne – plus rien ne fonctionne

10.30 – 10.55 Systemausfall (die verschiedenen Schockformen) Défaillance du système (les différentes formes de choc)

In dieser Präsentation werden die häufigsten rhythmogenen Ursachen eines Blackouts als Playlist vorgestellt – vom Sinus-Hit bis zum Kammerflimmern-Klassiker. Gemeinsam mit dem Publikum interpretieren wir EKGs, diskutieren klinische Relevanz und finden heraus, welcher Track zum Blackout führt.

Was würde passieren, wenn unsere lebenswichtigen Infrastrukturen grossflächig ausfallen würden? Nicht nur für ein paar Minuten, sondern für Stunden oder sogar noch länger. Wie verwundbar ist dabei der Gesundheitssektor und wie können wir uns auf solche Ereignisse vorbereiten?

Der Beitrag bietet eine kompakte Zusammenfassung verschiedener Schockformen. Eine differenzierte klinische Einschätzung ist im anästhesiologischen Alltag entscheidend, um zielführende Erstmassnahmen rasch und sicher einleiten zu können.

10.55 – 11.25 Kaffeepause, Besuch Industrieausstellung | Pause de midi, visite de l’exposition industrielle

11.25 – 11.30

Posterpräsentation

Présentation des posters

11.30 – 11.55 Time is brain – Stroke Time is brain – accident vasculaire cérébral

12.00 – 12.25

Out of order – Blackout nach traumatischen

Ereignissen

Hors service – Black-out après des événements traumatisants

12.30 – 12.55

Renales Blackout Black-out rénal

Warum sagt man eigentlich: «Time is brain»? Und wie viel Zeit hat man tatsächlich? Was können wir in der Anästhesie beitragen, dass die vorgegebenen Zeiten erreicht werden? Dies und das rund um den Schlaganfall.

Extreme Belastung kann vorübergehende Aussetzer verursachen, die Denken und Handeln einschränken. Bei schweren oder traumatischen Ereignissen können daraus länger andauernde Beeinträchtigungen entstehen. Der Vortrag erläutert die psychologischen Grundlagen, zeigt Ressourcen auf, wie man Blockaden löst, und wie man im Arbeitsalltag belastende Situationen positiv bewältigt.

Ein plötzliches Nierenversagen kann den Unterschied machen zwischen komplikationsfreier Narkose und lebensbedrohlicher Krise. Im Vortrag geht es um den stillen Blackout eines vitalen Organs – und was wir auf der Anästhesie perioperativ tun können, bevor der Filter des Lebens endgültig versagt.

13.00 – 14.20 Mittagspause, Besuch Industrieausstellung | Pause de midi, visite de l’exposition industrielle

14.20 – 14.35 Short News Actualités brèves

14.35 – 15.00 Blackbox – Wenn das Gehirn verrückt spielt Boîte noire – Quand le cerveau se détraque

15.05 – 15.30

Worst Case Scenario – Handlungssicher bei pädiatrischen Reanimationen

Worst Case Scenario – Agir avec assurance lors de réanimations pédiatriques

15.35 – 16.00 Heldin (Film) En première ligne (film)

16.05 – 16.20 Verabschiedung, Ende der Tagung

Clôture, fin du congrès

16.30 Apéro | Apéro

16.45 – 18.00 Ausserordentliche

Das Delir betrifft 10–50 % unserer Patient:innen im Anästhesie-Kontext. Dies ist Grund genug zu überlegen, welchen Einfluss wir im perioperativen Setting haben. Können wir denn etwas Gutes tun? Hilft Propofol besser als Sevofluran? Oder braucht es vielleicht einen ganz anderen Ansatz?

Reanimationen bei Kindern sind selten, belastend und hochkritisch. Entscheidend sind klare Abläufe, richtige Dosierungen und effiziente Teamarbeit. Der Vortrag gibt einen Überblick, wie man strukturiert, sicher und vorbereitet im Ernstfall handelt – mit praktischen Tipps und ggf. aktuellen Aspekten für mehr Handlungssicherheit im Alltag.

Making off Heldin, online Live-Übertragung, Interview Mit Q and A auch aus dem Publikum

SIGA-FSIA | Congrès d’anesthésie 18 avril 2026 Kursaal Berne

Kongressinformationen

Procamed Dräger

MK-MED Medizintechnik AG

Referenten | Conférenciers

Caterina Gutersohn & Florian Strunck

Co-Präsidium SIGA-FSIA

Michael John, Moderator

KD Dr. med. Micha Dambach Chefarzt Rettungsdienst Kantonsspital Luzern

Herbert Saurugg

MSc, internationaler Experte für Blackout- und Krisenvorsorge und Präsident der Gesellschaft für Krisenvorsorge Wien

Marc Schmid

Dipl. Experte Anästhesiepflege HF, Dipl. Berufsschullehrer HF Berner Bildungszentrum Pflege Bern

Dr. med. Sandra Steiger

Oberärztin mbF Anästhesie, Bereich medizinischer Querschnitt Kantonsspital Aarau

Prof. Dr. Tanja Manser Direktorin Hochschule für Angewandte Psychologie FHNW Solothurn/Olten

Dr. med. Daniel Button

Stv. Chefarzt, stv. Leiter Klinik für Anästhesiologie Kantonsspital Winterthur

Caterina Gutersohn & Florian Strunck

Co-Präsidium SIGA-FSIA

Florian Müller

Fachleitung Pflege APN Anästhesiologie Universitätsspital Basel

Dr. med. Christian Both Leiter Kinderanästhesie Ostschweizer Kinderspital St. Gallen

Petra Volpe

Autorin und Regisseurin Berlin und New York

Caterina Gutersohn & Florian Strunck Co-Präsidium SIGA-FSIA

siga-fsia.ch/kongress

Der Anästhesiekongress SIGA-FSIA ist der jährliche Fachkongress der Anästhesiepflege in der Schweiz und bietet rund 700 Teilnehmenden ein vielseitiges und praxisorientiertes Programm. Alle Informationen zum Tagesprogramm sowie zu den Kongressgebühren findest du auf unserer Kongress-Webseite.

NEU: WORKSHOPS Anästhesie Unplugged Erstmals bieten wir bereits am Freitag zusätzliche Workshops an: drei spannende, praxisrelevante und interaktive Einheiten im Kursaal Bern. Nutze diese Gelegenheit und sichere dir einen der begrenzten Teilnahmeplätze!

Abendprogramm

Für das Abendprogramm am Samstag laden wir dich dieses Jahr ins Restaurant Löscher in Bern ein – zum gemütlichen Beisammensein mit einem inkludierten Dinner.

Informations sur le congrès

siga-fsia.ch/congres

Le Congrès d’anesthésie SIGA-FSIA est le congrès annuel de l’anesthésie infirmière en Suisse et propose à quelque 700 participant·e·s un programme varié et axé sur la pratique. Vous trouverez toutes les informations concernant le programme de la journée ainsi que les frais de participation sur notre site web du congrès.

NOUVEAU: ATELIERS Anesthésie Unplugged

Pour la première fois, nous proposons déjà le vendredi des ateliers supplémentaires: trois sessions captivantes, pratiques et interactives au Kursaal Berne. Veuillez noter que les workshops sont proposés uniquement en allemand.

Programme du soir

Pour le programme du samedi soir, nous vous invitons cette année au restaurant Löscher à Berne – pour un moment convivial autour d’un dîner inclus.

Anästhesiekongress | SIGA-FSIA | Congrès d’anesthésie 18. April 2026 Kursaal

Bern | Berne

18 avril 2026

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Anmeldeschluss 6. April 2026: Danach fällt die Zusatzgebühr für die Tageskasse an. Délai d’inscripti 6 avril 2026: Passé cette date, le supplément pour l’inscription sur place sera appliqué. Bei Fragen oder Unklarheiten geben wir gerne Auskunft. Si tu as des questions, nous te renseignerons volontiers.

SIGA-FSIA / Bahnhofstrasse 7b / 6210 Sursee / + 41 (0) 41 926 07 65 / info@siga-fsia.ch / siga-fsia.ch

Ganz herzlichen Dank unseren big needle Sponsoren: Nous adressons nos chaleureux remerciements à nos sponsors «big needle»: siga-fsia.ch/kongress siga-fsia.ch/congres

Ganz herzlichen Dank unseren small needle Sponsoren: Nous adressons nos chaleureux remerciements à nos sponsors «small needle»:

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4. NEVAM-Kongress

«Together for Vein Quality: expertise at every step». 30. Januar 2026,

Inselspital Bern

Für alle Fachpersonen, die mit venösen Kathetern arbeiten.

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ZERTIFIKATSLEHRGANG

Disaster Nursing

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Höhenkrank

Zur Höhenkrankheit kann es kommen, wenn dem Organismus zu wenig Zeit bleibt, sich an grosse Höhen anzupassen. Sie tritt ab 2500 m ü. M. auf. Dieser Artikel beleuchtet die verschiedenen Formen der Höhenkrankheit, ihre Ursachen, Prävention und die aktuellen Therapie-Guidelines. Zudem werden die Auswirkungen der Höhe auf Kinder, Erwachsene mit Vorerkrankungen sowie auf die Arbeit von Anästhesiefachpersonen im OP dargestellt.

Die Entdeckung der Höhenkrankheit und die Entwicklung der Höhenmedizin gingen einher mit der «Eroberung» der Alpen und des Himalayas im 19. und 20. Jahrhundert. Heutzutage sind bei gutem Wetter an Wochenenden Zehntausende von Menschen in den Alpen unterwegs. Weltweit bekannte Hotspots wie das Jungfraujoch, das Klein Matterhorn oder der Gornergrat – alle höher als 3000 m ü. M. – werden jedes Jahr von Millionen von Besucher:innen bequem mit der Bahn erreicht. Noch im Mittelalter waren die hohen Berge eher gefürchtet und vielen Menschen auch etwas unheimlich. So verbot damals zum Beispiel die Obrigkeit der Stadt Luzern die Besteigung des Pilatus unter Androhung drakonischer Strafen. Dies geschah aus Angst, man würde den Geist des Pontius Pilatus aufwecken (1). Wer nicht im Gebirge wohnte, hielt sich daher meist nur zur Durchreise dort auf.

Von der Angst vor den Bergen zur wissenschaftlichen Neugier Mit dem Beginn der Neuzeit veränderte

sich die Sichtweise: Die Naturwissenschaften verwiesen den Aberglauben zunehmend auf die Plätze. Forscher:innen begannen sich für die Geografie und Geologie der Gebirge zu interessieren und erkundeten diese inner- und ausserhalb Europas. In der Schweiz zeugen einige Flurnamen wie Hugisattel, Studergletscher oder Scheuchzerhorn von diesen Pionier:innen. In der Literatur, etwa bei Goethe, wurden die Berge als romantische Landschaften beschrieben, deren Besuch sich wegen ihrer Schönheit lohne. Die Menschen begannen, freiwillig in die Berge zu reisen und diese zu besteigen. Allerdings bemerkte man bald, dass der schnelle Anstieg in grosse Höhe nicht allen bekam. Anlässlich der ersten Besteigungen des Mont Blanc im 18. Jahrhundert wurde ein Symptomkomplex aus Kopfweh, Schwindel, Müdigkeit und Kurzatmigkeit beschrieben, ähnliche Beobachtungen machten auch europäische Forscher:innen in den Anden. Es entstand ein wissenschaftlich-medizinisches Interesse daran und man erkannte, dass die Abnahme des

Sauerstoffpartialdrucks in zunehmender Höhe der Auslöser ist. Man sprach daher von der «Montagnes-Krankheit» – also der Bergkrankheit.

Physiologische Grundlagen

Die Höhenkrankheit tritt ab 2500 m ü. M. auf. Ausgelöst wird sie, weil der Körper einer hypobaren Hypoxie ausgesetzt wird. Je höher wir gehen, desto weniger Sauerstoffmoleküle sind in der Atmosphäre. Dabei gilt aber: Gibt man dem Organismus Zeit, sich an die Höhe zu gewöhnen, ist seine Anpassungsfähigkeit enorm.

Ein eindrückliches Beispiel liefert die Ausbildung von Schweizer Kampfjetpiloten: In der hypobaren Druckkammer wird ein Ausfall der Sauerstoffmaske simuliert, damit die Piloten die Symptome der O2-Unterversorgung kennenlernen. Erfolgt dabei in der Kammer ein rascher Druckabfall auf ein Niveau, das einer Höhe von 8800 m ü. M. entspricht, führt dies nach wenigen Minuten zur Bewusstlosigkeit des Piloten (2). Gut akklimatisierte Bergsteiger:innen hingegen können den Gipfel des Everest besteigen (8850 m ü. M.) und bleiben dort funktionsfähig. Der Sauerstoffpartialdruck – und somit der vorhandene Sauerstoff – ist auf dieser Höhe nur noch gut ein Drittel des Sauerstoffpartialdrucks auf Meereshöhe. Dabei zeigten arterielle Blutgasanalysen, die auf über 8500 m ü. M. auf dem Süd- und Hauptgipfel des Everest abgenommen wurden, dass die Bergsteiger:innen arterielle Sauerstoff-

Dr. med. Andreas Berset

Grandiose Aussicht bei dünner Luft: auf der 4158 Meter hohen Jungfrau ist der Sauerstoffgehalt der Luft noch knapp 60 % im Vergleich zur Meereshöhe.

Bild: A. Berset

sättigungen von nur noch rund 55 % hatten (3,4)! Die inspiratorische Sauerstofffraktion ist zwar auch in der Höhe immer noch 21 %, aber es sind eben viel weniger Sauerstoffmoleküle vorhanden.

In der Schweiz sind die Berge zwar nicht ganz so hoch wie im Himalaya, aber die Reduktion des Partialdrucks und entsprechend des Sauerstoffgehalts der Luft ist auch hier signifikant. Beträgt der mittlere Luftdruck auf Meereshöhe rund 1013 hPa, sinkt er auf dem beliebten Ausflugsberg Pilatus bereits auf nur noch rund 783 hPa, was einem Sauerstoffgehalt von 77  % entspricht – ungefähr gleich viel wie in der Kabine eines Passagierflugzeugs auf Reiseflughöhe. Auf dem 3454 Meter hohen Jungfraujoch atmet man noch rund 65 % des Sauerstoffs ein. Auf dem höchsten Berg der Alpen, dem Mont Blanc (4808 m ü. M.), ist der Luft- sowie der Sauerstoffpartialdruck noch knapp mehr als die Hälfte gegenüber Meereshöhe (Tabelle 1). Aufgrund des verminderten Sauerstoffpartialdrucks kommt es zu einer hypobaren Hypoxie entlang des gesamten Sauerstoffweges bis zu den Mitochondrien. Diese Hypoxie ist der Auslöser der Höhenkrankheit.

Tabelle 1:

Der Luftdruck und somit der Sauerstoffpartialdruck sowie der ef fektiveSauerstoffgehalt der Luft nimmt mit zunehmender Höhe ab. *Der Sauerstoffpartialdruck ist berechnet mit dem mittleren Luftdruck.

Die Symptome und Mechanismen hinter der Höhenkrankheit und die Reaktion des Körpers auf die Höhe sowie die Anpassungsmechanismen (Akklimatisation) sind in zahlreichen Studien beschrieben. Die Hypoxie führt als Kompensationsmechanismus unmittelbar zu einer Hyperventilation. Dadurch wird das Atemminutenvolumen erhöht und es gelingt dem Körper, vor allem auch den Sauerstoffpartialdruck in den Alveolen zu erhöhen. Das spielt eine wichtige Rolle, da die Sauerstoffaufnahme ins Blut durch Diffusion entlang eines Druckgradienten geschieht. Wegen des zunehmend tieferen Partialdrucks nimmt dieser Gradient in der Höhe ab und mit ihm die Sauerstoffaufnahme ins Blut. Ebenfalls steigt die Herzfrequenz an und der Cardiac Output (CO) nimmt anfangs zu (im Verlauf der Akklimatisation nimmt das Schlagvolumen ab und der CO reduziert sich auf ähnliche Werte wie auf Meereshöhe). Weiter kann der Körper in den ersten Stunden und Tagen durch vermehrte Diurese den relativen Hämoglobinanteil im Plasma erhöhen, später bildet er mehr Erythropoetin und kann dadurch den Hämoglobingehalt auch im Total erhöhen. Dieser Effekt tritt allerdings erst im Zeitraum von mehreren Wochen auf und wird zum Beispiel von Athlet:innen im Höhentraining gezielt genutzt. Durch die Hyperventilation verschiebt sich zu Beginn die Sauerstoffbindungskurve nach links (aufgrund der respiratorischen Alkalose) und die roten Blutkörperchen können den Sauerstoff leichter an sich binden. Im Rahmen der fortgeschrittenen Akkli-

matisation kommt es dann aber zu einer Rechtsverschiebung, da die Erythrozyten vermehrt 2,3-Diphosphoglycerat bilden und das Hämoglobin so den Sauerstoff leichter ans Gewebe abgibt. Zusammen mit der gesteigerten Hämoglobinbildung werden die Zellen so im Rahmen der Akklimatisation besser mit Sauerstoff versorgt. Die Sauerstoffsättigung steigt bei langen Aufenthalten in der Höhe um einige Prozentpunkte an, aber erreicht niemals Werte auf Meereshöhe (siehe Beispiel Everest). Der Körper erreicht eine bessere Leistungsfähigkeit im Rahmen der Akklimatisation zusätzlich durch die Hämoglobinzunahmen, Hyperventilation, vermehrte Bildung von Kapillaren, die Rechtsverschiebung sowie eine höhere Herzfrequenz. All das bewirkt nun, dass Everestbesteiger:innen auf dem Gipfel eben nicht bewusstlos werden wie jemand, der plötzlich einem so geringen Sauerstoffpartialdruck ausgesetzt ist.

Formen der Höhenkrankheit

Die Höhenkrankheit umfasst drei klinische Formen (Tabelle 2):

 akute Bergkrankheit (Acute Mountain Sickness = AMS)

 Höhenhirnödem (High Altitude Cerebral Edema = HACE)

 Höhenlungenödem (High Altitude Pulmonary Edema = HAPE)

Wie genau die Hypoxie zu AMS und HACE führt, ist nicht ganz klar, und für viele Autor:innen ist das HACE einfach eine besonders schwere Form der AMS (5). Die Hypoxie führt zu einer gewissen cerebralen

Der Luftdruck und somit der Sauerstoffpartialdruck sowie der effektive Sauerstoffgehalt der Luft nimmt mit zunehmender Höhe ab. *Der Sauerstoffpartialdruck ist berechnet mit dem mittleren Luftdruck.

Vasodilatation, aber auch andere Gründe wie vermehrte cerebrale Gefässpermeabilität werden als Ursache von AMS und HACE diskutiert.

Die AMS ist auch in den Alpen gar nicht so selten. Bei raschem Aufstieg auf 3000 bis 3500 Meter tritt sie bei 20 bis 40 % aller Bergsteiger:innen auf, bei Aufstiegen auf 4500 Meter (zum Beispiel zur Capanna Regina Margerita im Monte-Rosa-Massiv) bis 6000 Meter bei 50 bis 90 % (6,7). Sie kann unterschiedlich stark ausgeprägt sein, wobei leichte Formen wohl nicht immer als solche erkannt werden. Bei der AMS reicht oft schon ein Tag ohne weiteren Aufstieg, damit die Symptome verschwinden. Gering ausgeprägte AMS wird durch die Menschen häufig auch einfach toleriert. Die akute Bergkrankheit tritt in der Regel erst nach ein paar Stunden Aufenthalt in der Höhe auf. Bei kurzen Trips in grosse Höhen – zum Beispiel bei einem Tagesausflug auf das Jungfraujoch oder Touren auf die «Tages-4000er» Mönch, Weissmies, Allalinhorn oder das Walliser Breithorn –kann man zumindest theoretisch wieder im Tal sein, bevor man höhenkrank wird. Der international gebräuchliche LakeLouise-Score (Selbstbeurteilung) teilt die AMS mit einem Punktesystem in leicht

bis schwer ein, wobei Kopfschmerzen ein «zwingendes» Symptom sein muss für die Definition der AMS (8).

Das Höhenhirnödem tritt sehr selten unter 4000 Meter auf, ab 5000 Meter sind rund 1 % der Bergsteiger:innen betroffen (9). Das Höhenlungenödem kann auch «allein» ohne AMS/HACE auftreten. Es entsteht ursächlich wegen der hypoxisch bedingten pulmonalen Vasokonstriktion. Diese Vasokonstriktion ist nicht überall in der Lunge gleich ausgeprägt, in der Folge kann es klassischerweise zu einem fleckigen Lungenödem kommen. Bis 3500 Meter ist es sehr selten, bei raschen Anstiegen auf 4500 Meter ohne vorgängige Akklimatisation sind 10 bis 50 % der Bergsteiger:innen betroffen (6,7). Das HAPE tritt in der Regel erst ab dem zweiten Tag auf.

Von diesen drei Krankheitsbildern ist die AMS prognostisch gut und häufig selbstlimitiert. Im Gegensatz dazu sind HAPE und HACE schwere, akute Erkrankungen und können unbehandelt zum Tod führen.

Prävention und Therapie

Durch Akklimatisation kann das Auftreten der Höhenkrankheit weitgehend verhindert werden. Die Literatur empfiehlt für eine erfolgreiche Akklimatisation, ab einer

Höhe von ca. 3000 Metern nur noch rund 500 Höhenmeter (Übernachtungshöhe) pro Tag aufzusteigen und zum Beispiel alle zwei Tage einen extra Ruhetag einzulegen (5,9). Untertags kann man auch höher steigen («climb high, sleep low»). Im klassischen hiesigen Alpinismus wird das am ehesten bei der «Spaghetti-Tour» oder als Vorbereitung für den Mont Blanc so praktiziert. Sehr viele Hochtouren werden in den Alpen aber aus Zeitgründen als 2- oder 3-Tagestouren begangen und eine Akklimatisation «by the book» ist so gar nicht möglich. Am ersten Tag steigt man in eine Hütte, die quasi das Basislager ist.

Tabelle 2: Einteilung, Symptome, Behandlung und Prophylaxe der Höhenkrankheit

Einteilung Akute Bergkrankheit (AMS)

Symptome

Kopfweh plus 1 oder mehr:

• Übelkeit/Erbrechen

• Müdigkeit

• Abgeschlagenheit

• Schwindel

Therapie

Prophylaxe

• Ruhetag, Abstieg bei schweren Symptomen bis Symptome regredient

• Ibuprofen 600 mg p.o . 8 -stdl (Kopfweh)

• Acetazolamid 250 mg p.o . 12 -stdl

• Dexamethason 4 mg p.o . 6 -stdl

• Acetazolamid 125 mg p.o . 12 -stdl

• Dexamethason 2 mg p.o . 6 -stdl oder 4 mg 12 -stdl

Höhenhirnödem (HACE)

Symptome der AMS plus:

• Ataxie

• schwere Abgeschlagenheit

• veränderte Psyche

• Enzephalopathie

• Bewusstlosigkeit

• sofortiger Abstieg bis Symptome regredient

• Sauerstoffgabe (Ziel SpO 2 > 90 %)

• Überdrucksack wenn Abstieg nicht möglich

• Dexamethason p.o ., i.v. oder i.m .: 8 mg als erste Dosis, dann 4 mg 6-stdl

• Acetazolamid 125 mg p.o . 12 -stdl

• Dexamethason 2 mg p.o 6 -stdl oder 4 mg 12 -stdl

Tabelle 2: Einteilung, Symptome, Behandlung und Prophylaxe der Höhenkrankheit. Die Symptome und Formen der Höhenkrankheit sowie aktuelle Expertenempfehlungen zur Therapie und Prophylaxe der Höhenkrankheit (5)

Höhenlungenödem (HAPE)

• Anstrengungsdyspnoe, im Verlauf Ruhedyspnoe

• trockener Husten

• Rasselgeräusche

• Müdigkeit

• im Verlauf Zyanose

• im Verlauf produktiver Husten mit rosa, schaumigem Auswurf

• sofortiger Abstieg um mind. 1000 m oder bis Symptome regredient

• Sauerstoffgabe (Ziel SpO 2 > 90 %)

• Überdrucksack wenn Abstieg nicht möglich

• Nifedipin retard 30 mg p.o . 12 -stdl oder 20 mg p.o . 8 -stdl

• Nifedipin retard 30 mg p.o . 12 -stdl oder 20 mg p.o . 8 -stdl

• Tadalafil 10 mg p.o . 12 -stdl

• Sildenafil 50 mg p.o . 8 -stdl

Die Finsteraarhornhütte befindet sich auf rund 3000 m ü. M. Für Höhenkranke kann sie zur Falle werden, da die Scheitelpunkte der aktuell gängigen Abstiegswege höher sind als die Hütte.

Diese liegen in der Schweiz meistens zwischen 2000 und 3500 m ü. M. Dort schlägt man sich nach ein paar Stunden allenfalls mit leichteren Symptomen der AMS herum, isst wenig und hat eventuell etwas Kopfweh. Am zweiten Tag steigt man auf den Gipfel und danach meistens gleich wieder ins Tal ab. Eigentlich bewegt man sich so sogar innerhalb der Guidelines, was das Eintreten der Höhenkrankheit betrifft, aber leistungsmässig hat der Körper so natürlich keine Möglichkeit, sich an die Höhe optimal anzupassen. Und so werden auch für fitte Hobbyalpinist:innen Höhen jenseits der 3500 Meter oft zum «Krampf».

In Tabelle 2 sind die Möglichkeiten der Therapie und Prophylaxe zusammengestellt. Dabei unterscheidet sich die medikamentöse Behandlung von AMS/HACE vom HAPE. Die erste Massnahme ist beim HACE und HAPE der sofortige Abstieg und falls möglich die Gabe von Sauerstoff. Eine portable Überdruckkammer führen wohl die wenigsten der hiesigen Alpinist:innen mit sich. Sie sollte auch nur eingesetzt werden, wenn ein Abstieg nicht möglich ist. Auf medikamentöser Ebene versucht man beim HAPE den Lungenhochdruck zu reduzieren. Zur Prophylaxe bei zum Höhenlungenödem veranlagten Personen kann das einerseits durch die beiden PDE5-Hemmer Sildenafil und Tadalafil erreicht werden, die in den zellulären Stickstoffmonoxid-Stoffwechsel eingreifen. Andererseits durch den etwas älteren, eigentlich als Blutdruckmedikament genutzten Kalziumantagonisten Nifedipin, das ebenfalls den pulmonal-arteriellen Druck senkt. Nifedipin ist das Mittel der Wahl zur Behandlung des Höhenlungenödems. Bei der Behandlung und Prävention der AMS/HACE stehen zwei Medikamente zur Verfügung: Acetazolamid bewirkt eine metabolische Azidose, welche die Hyper-

ventilation steigert. Dexamethason wirkt abschwellend auf das Gehirn und verhindert respektive reduziert die Bildung eines Hirnödems. Acetazolamid ist die erste Wahl zur Prophylaxe der AMS, wobei die Nebenwirkungen allerdings unangenehm sein können (vermehrte Diurese, Parästhesien).

Risikogruppen und Genetik

Die Höhenkrankheit kann alle treffen, es gibt aber eine genetische Disposition und Patient:innen mit erhöhten Risiken. Völker, die in grosser Höhe leben (zum Beispiel Tibeter:innen, Andenbewohner:innen und einige Völker in Ostafrika), konnten sich an diese Umwelt anpassen, werden in ihrem angestammten Lebensraum nicht höhenkrank und sind leistungsfähiger als akklimatisierte «Lowlander». Hingegen erkranken 1 % der Han-Chinesen, die in Tibet geboren oder kurz nach der Geburt dort ankommen, an einer chronischen Form der Bergkrankheit, die mit einer pulmonalen Hypertonie und einem tödlichen Rechtsherzversagen einhergeht. Bei tibetischen Kindern tritt dies kaum auf, obwohl auch bei ihnen nach der Geburt der pulmonale Druck etwas erhöht ist gegenüber «Flachlandbabys».

Bei der Höhenkrankheit spielt also die Genetik eine Rolle, wie genau, ist aber nicht abschliessend erforscht. Man weiss, dass die sogenannten HIFs (Hypoxia-InducibleFactors) eine Rolle bei der Adaptation an die Höhe spielen und dass es Menschen gibt, die eine Prädisposition haben, um höhenkrank zu werden (insbesondere um ein HAPE zu entwickeln).

Menschen, deren «Hyperventilations-Reaktion» auf die hypobare Hypoxie weniger

Bild: T. Ries Gisler

ausgeprägt ist, erkranken eher. Die Prädisposition für die Höhenkrankheit ist allenfalls vererbbar. Bei einem Individuum, das zum ersten Mal in höhere Regionen reist, kann man aber das Risiko nicht vorhersagen. Ist man schon einmal an der AMS, am HACE oder HAPE erkrankt, kann eine medikamentöse Prophylaxe erwogen werden (6,10,11,12,13).

Bei jungen Erwachsenen tritt die Höhenkrankheit etwas mehr auf als bei der älteren Bevölkerung. Hier spielt allenfalls eine Rolle, dass die grössere Fitness im jungen Alter dazu einlädt, schneller aufzusteigen. Raucher:innen und Diabetiker:innen sind nicht stärker gefährdet, es gibt aber Hinweise, dass übergewichtige Menschen eher AMS entwickeln. Dies ist wohl der bei diesen Menschen vermehrt vorkommenden obstruktiven Schlafapnoe (OSAS) geschuldet, welche die Hypoxie verstärkt. Ebenso ist Migräne ein Risikofaktor. Das Geschlecht hat keinen Einfluss, ebenso wenig der Fitnesszustand. Man kann sich die Höhenkrankheit also nicht «wegtrainieren» (9).

Bei Patient:innen mit vorbestehenden kardialen Erkrankungen gibt es den Consensus, dass grundsätzlich nichts gegen Reisen in die Berge spricht, wenn der Zustand stabil ist. Bei «Koronariker:innen» ohne Beschwerden sind Aufstiege bis 3500 Meter gut vertretbar. Patient:innen mit einer pulmonal-arteriellen Hypertonie (PAH), Rhythmusstörungen und angeborenen Herzfehlern müssen vor Antritt individuell beraten werden, abhängig vom Schweregrad. Eine generelle Absage für Ausflüge oder Ferien in moderate Höhen wäre aber nicht adäquat. Acetazolamid ist kontraindiziert, wenn bereits Aspirin ein-

genommen wird, und wirkt als Diuretikum, kann also nicht einfach mit anderen Diuretika kombiniert werden. Auch muss bei der Einnahme von Nifedipin beachtet werden, dass es ein Antihypertensivum ist und in Kombination mit anderen Blutdruckmedikamenten (zum Beispiel Betablockern) eine Hypotonie auslösen kann (14).

Kinder und Jugendliche

Kinder und Jugendliche sind nicht mehr gefährdet höhenkrank zu werden als Erwachsene, es gibt allerdings einige Punkte zu beachten. Für Säuglinge sind freiwillige Aufenthalte in grossen Höhen nicht zu empfehlen. Ab 2500 Meter und mehr ist das Risiko eines plötzlichen Kindstodes doppelt so gross wie unterhalb dieser Höhe. Säuglinge jünger als sechs Monate neigen zu Apnoen und Entsättigungen auf unter 80 %, wenn die Atemluft einen Sauerstoffgehalt hat, wie er auf rund 2500 m ü. M. vorkommt (15,16). Kinder mit einem akuten oder kürzlich durchgemachten Atemwegsinfekt haben ein höheres Risiko, ein HAPE zu entwickeln (17). Für Kinder mit Asthma hingegen ist die Höhe unproblematisch, im Gegenteil: viele haben sogar weniger Symptome. Bei Kindern mit bestehender Schlafapnoe wird diese in der Höhe verstärkt, insbesondere beim Vorliegen einer Trisomie 21 (10). In der Theorie sind alle Kinder mit zyanotischem Herzfehler mit einem vorbestehenden erhöhten pul-

monalen Druck in Gefahr, dass sich die pulmonalarterielle Hypertonie (PAH) in der Höhe unvorhersagbar verschlimmert und allenfalls ein kompensiertes System aus der Bahn wirft. Eine individuelle Beratung ist hier unabdingbar. Eine interessante Studie von Takken et al. zeigte immerhin, dass selbst Kinder mit einer sehr komplexen Herzpathologie («Fontan-Zirkulation»), die auf einen passiven Blutfluss durch die Lungen angewiesen sind, Höhen bis 2500 Meter gut ertragen (18).

Gerade kleine Kinder können die Beschwerden der AMS noch nicht in Worte fassen. Den Lake-Louise-Score gibt es deshalb in einer für Kinder adaptierten Form, wo die «Quengeligkeit» («Fussiness») und das Spielverhalten mitbeurteilt wird. Die Punktevergabe erfolgt hier durch die Eltern (13). Eine aktuelle Expertenempfehlung zur Behandlung der Höhenkrankheit bei Kindern findet sich in Tabelle 3. Man beachte dabei, dass der Einsatz dieser Medikamente «off label» ist und nie bei Kindern untersucht wurde. Sie sind für Notfälle vorbehalten. Die beste Therapie bei allen Formen der Höhenkrankheit ist der rasche Abstieg, und man sollte mit Kindern keine Touren unternehmen, wo dies nicht möglich ist.

Relevanz für das Anästhesiepersonal

Die hypobare Umwelt in der Höhe bietet einige Aspekte für Anästhesiepersonal,

Die nicht über jeden Zweifel erhabene Sauerstoffsättigung des Autors auf der Bergstation Mittelallalin (3457 m ü. M.), anlässlich einer Halbtagestour ohne Akklimatisation auf das Allalinhorn. Bild: A. Berset

die interessant sind. Da jede und jeder von uns die Anästhesie und Analgesie nach der Wirkung titriert (anhand der Klinik, Surrogatparameter wie Blutdruck etc. und Neuromonitoring) ist eine Narkoseführung in Spitälern oberhalb 2500 m ü. M. aber nicht grundsätzlich anders als auf Meereshöhe.

Da die hypobare Hypoxie der wesentliche Atemantrieb in der Höhe ist, müssen Sedationen unter Spontanatmung entsprechend vorsichtig dosiert werden, und selbst Ketamin in adäquaten Dosen kann zu Apnoen führen. Eine postinterventionelle Überwachung muss daher auch in behelfsmässigen Settings sichergestellt sein.

Tabelle 3: Adaptierte Expertenempfehlung zur Prophylaxe und Therapie der Höhenkrankheit bei Kindern. Diese Empfehlungen sind alle «off label» und nicht an Kindern getestet worden (5,10).

Expertenempfehlung zur Prophylaxe und Behandlung der Höhenkrankheit bei Kindern

Einteilung Akute Bergkrankheit (AMS)

Therapie

Prophylaxe

• Ruhetag, Abstieg bei schweren Symptomen bis Symptome regredient

• Acetazolamid 2,5 mg/kg KG p.o 12 -stdl, max. 250 mg 12 -stdl

• Dexamethason 0,15 mg/kg KG p.o ., i.v. oder i.m . 6 -stdl, max. 4 mg/Dosis

• Anstieg bei Risikokindern langsamer als bei Erwachsenen

(z. B. nur 200 m Übernachtungshöhe pro Tag)

• Acetazolamid 1,25 mg/kg KG p.o 12 -stdl, max. 125 mg 12 -stdl

Höhenhirnödem (HACE)

• sofortiger Abstieg bis Symptome regredient

• Sauerstoffgabe (Ziel SpO 2 > 90 %)

• Dexamethason 0,15 mg/kg KG p.o ., i.v. oder i.m . 6 -stdl, max. 4 mg/Dosis

Höhenlungenödem (HAPE)

• sofortiger Abstieg um mind. 1000 m oder bis Symptome regredient

• Sauerstoffgabe (Ziel SpO 2 > 90 %)

• Acetazolamid 1,25 mg/kg KG p.o 12 -stdl, max. 125 mg 12 -stdl

• Anstieg bei Risikokindern langsamer als bei Erwachsenen

(z. B. nur 200 m Übernachtungshöhe pro Tag)

Sauerstoffsättigung des Autors in Basel

Bild: A. Berset

Von Sevofluran wird mehr benötigt, um die gewünschte Anästhesietiefe zu erreichen. Die Wirkung von Sevofluran hängt vom Partialdruck ab, und dieser ist bei gleichbleibenden Volumenprozenten tiefer in der Höhe. Dieser Effekt ist schon ab 1700 m ü. M. sichtbar. Das in der Kinderanästhesie vielerorts immer noch gebräuchliche Distickstoffmonoxid (Lachgas) ist ebenfalls weniger wirksam bei gleicher Konzentration, da wie beim Sevofluran der Partialdruck tiefer ist und somit weniger Moleküle zum Kind gelangen.

Eine Untersuchung zeigte, dass Pa tient:innen in der Höhe deutlich mehr Propofol brauchen. Das mittlerweile kaum noch verwendete Desfluran verhält sich hingegen gegensätzlich: wegen des hohen Dampfdrucks wird in vielen Verdampfern eine höhere Konzentration erzeugt und die Volumenprozentangaben entsprechen nicht denen auf Meereshöhe. Es muss also eine geringere Menge eingestellt werden, um den gleichen Effekt zu erreichen. Die Gerinnung ist aktiver nach der Akklimatisation, umso wichtiger ist eine Thromboseprophylaxe sowie das konsequente «luftleere» Arbeiten, da Patient:innen mit einem offenen Foramen ovale wegen des erhöhten Lungendrucks dadurch mehr gefährdet sind, einen Schlaganfall zu erleiden. Gasmischer und Flowmesser sind in grosser Höhe fehleranfälliger und können unterschätzt werden. Eine grosszügige RSI-Indikation ist zu erwägen, weil die Magenentleerung in der Höhe verlangsamt sein kann. Da die Patient:innen schon weniger Sauerstoff einatmen als auf Meereshöhe, sind ihre apnoischen Reserven geringer und eine Hypoxie kann schneller eintreten. Kinder mit OSAS (typisch bei grossen Tonsillen) reagieren grundsätzlich sensibler auf Opioide als Kinder ohne OSAS, vermutlich liegt das an einer vermehrten Opioidrezeptor-Expression. Bei Kindern entsteht dieser Effekt durch die hypoxische Umgebung auch in der Höhe. Deshalb brauchen Kinder, die in hochgelegenen Orten leben,

bei vergleichbaren Eingriffen deutlich weniger Opioide als Kinder auf Meereshöhe (13,19,20).

Zusammenfassung

Die Höhenkrankheit tritt ab 2500 Meter auf und besteht aus den drei Formen akute Bergkrankheit, Höhenlungenödem und Höhenhirnödem. Die beiden letztgenannten sind ernsthafte Erkrankungen und können unbehandelt zum Tode führen. Ursache ist bei allen die hypobare Hypoxie, welcher der Körper in der Höhe ausgesetzt ist. Die beste Prophylaxe ist der langsame Anstieg über mehrere Tage – und die beste Therapie der rasche Abstieg. Es stehen zudem verschiedene Medikamente für Prophylaxe und Therapie zur Verfügung, für Kinder sind diese allerdings «off label» und nie untersucht worden.

Es gibt eine genetische Veranlagung zur Höhenkrankheit. Schwerere Begleiterkrankungen wie koronare Herzkrankheit schliessen einen Ausflug in die Berge nicht grundsätzlich aus. Ein Risikofaktor sind vorausgegangene oder akute Atemwegsinfekte sowie OSAS.

Die Höhe hat auch für die Anästhesieführung einen gewissen Einfluss. Die Wirkung von verschiedenen Medikamenten ist an-

Referenzen

ders als auf Meereshöhe: Atemdepressive Medikamente müssen vorsichtiger titriert werden und es benötigt mehr Sevofluran als auf Meereshöhe, um den gleichen Effekt zu erzielen.

Der Autor

Der Autor ist Anästhesist und war während mehrerer Jahre bei der Rega und der Luftwaffe als Helikopternotarzt im Einsatz. In seiner Freizeit macht er regelmässig Bergund Hochtouren in den Alpen.

Hinweis

Der Autor hat keine Interessenskonflikte. Die Literatursuche fand auf pubmed.ncbi. nlm.nih.gov statt. Zur Recherche wurden zusätzlich die KI-Apps ChatGPT und Perplexity genutzt. Die Medikamentendosierungen entsprechen aktuellen Guidelines und wurden sorgfältig recherchiert. Trotzdem erfolgt die Verabreichung immer auf eigene Verantwortung, insbesondere im Kinderbereich sind die Empfehlungen «off label».

Kontakt

Dr. med. Andreas Berset Leitender Arzt Anästhesiologie, Universitäts-Kinderspital beider Basel andreas.berset@ukbb.ch

1. Lienert. Schweizer Sagen und Heldengeschichten. Stuttgart: [Verlag]; 1915.

2. Bärtsch P, Haeberli A, Hauser S, Gubser U, Straub PW. Fibrinogenolysis in the absence of fibrin formation in severe hypobaric hypoxemia. Aviat Space Environ Med. 1988;59:428–32.

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Maladie de l’altitude

La maladie de l’altitude peut survenir lorsque l’organisme ne dispose pas d’assez de temps pour s’adapter à la haute altitude. Elle apparaît à partir de 2500 m d’altitude.

Cet article examine les différentes formes de cette maladie, leurs causes, la prévention et les lignes directrices actuelles de traitement. Il présente également les effets de l’altitude sur les enfants, les adultes présentant des affections préexistantes ainsi que sur le travail des professionnel-le-s en anesthésie au bloc opératoire.

La découverte de la maladie de l’altitude et le développement de la médecine de haute altitude ont accompagné la «conquête» des Alpes et de l’Himalaya aux XIXe et XXe siècles. Aujourd’hui, par beau temps, des dizaines de milliers de personnes parcourent les Alpes chaque week-end. Des lieux mondialement connus comme le Jungfraujoch, le Petit Cervin ou le Gornergrat – tous situés à plus de 3000 m d’altitude – sont visités chaque année par des millions de visiteur-euse-s qui y accèdent confortablement en train.

Au Moyen Âge, les hautes montagnes étaient plutôt redoutées et inspiraient souvent une certaine crainte. Ainsi, les autorités de la ville de Lucerne interdisaient autrefois l’ascension du Pilatus, sous peine de sanctions sévères, par peur d’y réveiller l’esprit de Ponce Pilate (1). Les personnes ne vivant pas dans les régions alpines ne s’y rendaient donc généralement qu’en transit.

De la peur des montagnes à la curiosité scientifique

Avec le début des temps modernes, la vision de la nature changea: les sciences naturelles reléguèrent peu à peu les superstitions au second plan. Les chercheur-e-s commencèrent à s’intéresser à la géographie et à la géologie des montagnes, qu’ils et elles explorèrent tant en Europe qu’ailleurs. En Suisse, plusieurs toponymes comme Hugisattel, Studergletscher ou Scheuchzerhorn témoignent encore aujourd’hui de ces pionnier-ères. Dans la littérature – par exemple chez Goethe – les montagnes furent décrites comme des paysages romantiques dont la beauté justifiait la visite. Peu à peu, les gens commencèrent à voyager volontairement en montagne et à en entreprendre l’ascension.

Cependant, on remarqua rapidement que la montée rapide en altitude ne convenait pas à tout le monde. Lors des premières

ascensions du mont Blanc au XVIIIe siècle, on décrivit un ensemble de symptômes tels que céphalées, vertiges, fatigue et essoufflement; des observations similaires furent rapportées par des chercheur-e-s européen-ne-s dans les Andes. Un intérêt médico-scientifique naquit alors, et l’on comprit que la diminution de la pression partielle en oxygène avec l’altitude en était la cause. On parla donc de «mal des montagnes».

Bases physiologiques

La maladie de l’altitude se manifeste à partir d’environ 2500 m d’altitude. Elle résulte de l’exposition de l’organisme à une hypoxie hypobare. Plus on monte haut, moins il y a de molécules d’oxygène dans l’atmosphère. Cependant, si on laisse au corps le temps de s’adapter, sa capacité d’acclimatation est remarquable.

Un exemple impressionnant est fourni par la formation des pilotes de chasse suisses: dans une chambre à pression hypobare, une panne du masque à oxygène est simulée afin que les pilotes reconnaissent les symptômes d’un déficit en O₂. Si la pression chute rapidement à un niveau équivalant à une altitude de 8800 m, la perte de conscience survient en quelques minutes (2).

À l’inverse, des alpinistes bien acclimatée-s peuvent gravir le sommet de l’Everest (8850 m) et y rester fonctionnel-le-s. À cette altitude, la pression partielle d’oxygène – et donc la quantité d’oxygène disponible – n’est plus qu’un peu plus du tiers

Vue grandiose mais air raréfié: au sommet de la Jungfrau (4158 m), la teneur en oxygène de l’air n’est plus que d’environ 60 % de celle du niveau de la mer.

de celle mesurée au niveau de la mer. Des analyses de gaz du sang artériel réalisées au-delà de 8500 m sur le versant sud et le sommet principal de l’Everest ont montré que les alpinistes présentaient une saturation artérielle en oxygène d’environ 55 % seulement (3, 4). La fraction inspirée d’oxygène reste certes de 21 %, mais la raréfaction des molécules d’O₂ diminue considérablement la disponibilité totale. En Suisse, les montagnes n’atteignent pas de telles altitudes, mais la réduction de la pression partielle d’oxygène – et donc de la concentration en O₂ dans l’air – est néanmoins significative. La pression atmosphérique moyenne au niveau de la mer est d’environ 1013 hPa; au sommet du Pilatus, montagne de loisir populaire, elle tombe déjà à 783 hPa, ce qui correspond à un taux d’oxygène d’environ 77 %, soit à peu près celui observé dans la cabine d’un avion de ligne en vol de croisière. Au Jungfraujoch (3454 m), on inspire encore environ 65 % de l’oxygène disponible au niveau de la mer. Sur le mont Blanc (4808 m), plus haut sommet des Alpes, la pression atmosphérique et la pression partielle d’O₂ ne représentent plus qu’un peu plus de la moitié de celles mesurées au niveau de la mer (voir Tableau 1).

Tableau 1:

La pression atmosphérique et donc la pression partielle d’oxygène diminuent avec l’altitude

En conséquence, la quantité d’oxygène disponible décroît également.

(*) La pression partielle d’oxygène est calculée à partir de la pression atmosphérique moyenne.

En raison de la baisse de la pression partielle d’oxygène, une hypoxie hypobare s’installe tout au long de la chaîne d’approvisionnement en O₂, jusqu’aux mitochondries. Cette hypoxie constitue le déclencheur de la maladie de l’altitude. Les symptômes, les mécanismes sousjacents et les réactions d’adaptation (acclimatation) du corps humain ont été largement étudiés. L’hypoxie provoque immédiatement une hyperventilation compensatrice, augmentant le volume minute respiratoire et permettant de relever la pression partielle d’oxygène dans les alvéoles. Ce phénomène est essentiel, car la diffusion de l’oxygène dans le sang dépend du gradient de pression. Or, ce gradient diminue avec l’altitude, réduisant l’absorption d’O₂ dans le sang. Le rythme cardiaque s’accélère, et le débit cardiaque (cardiac output, CO) augmente dans un premier temps; ensuite, au fil de l’acclimatation, le volume systolique diminue et le CO revient à des valeurs proches de celles observées au niveau de la mer. Durant les premières heures et jours d’exposition, l’organisme augmente la diurèse afin de concentrer le sang et d’élever la proportion d’hémoglobine dans le plasma. Par la suite, la production d’érythropoïétine s’accroît, stimulant la formation de globules rouges et donc la concentration totale d’hémoglobine. Cet effet n’apparaît toutefois qu’après plusieurs semaines et est d’ailleurs exploité par les athlètes

lors des entraînements en altitude. L’hyperventilation initiale provoque un déplacement vers la gauche de la courbe de dissociation de l’oxyhémoglobine (en raison de l’alcalose respiratoire), facilitant la fixation de l’oxygène aux globules rouges. Au stade avancé de l’acclimatation, cette courbe se déplace vers la droite, car les érythrocytes produisent davantage de 2,3-diphosphoglycérate, ce qui favorise la libération d’O₂ aux tissus. Combinée à l’augmentation du taux d’hémoglobine, cette adaptation améliore progressivement l’oxygénation cellulaire. La saturation artérielle remonte de quelques points après un séjour prolongé en altitude, sans toutefois atteindre les valeurs du niveau de la mer (comme le montre l’exemple de l’Everest). La performance du corps s’améliore grâce à ces ajustements: hémoglobine accrue, hyperventilation, capillarisation renforcée, déplacement de la courbe vers la droite et fréquence cardiaque plus élevée. C’est pourquoi les alpinistes acclimaté-e-s peuvent rester conscient-e-s et actif-ve-s sur le sommet de l’Everest, contrairement à une personne soudainement exposée à une pression d’oxygène aussi basse, qui perdrait connaissance.

Formes cliniques de la maladie de l’altitude

La maladie de l’altitude regroupe trois formes cliniques principales (Tableau 2):  le mal aigu des montagnes (AcuMountain Sickness = AMS),

Tableau 1: La pression atmosphérique et donc la pression partielle d’oxygène diminuent avec l’altitude

Classification Mal aigu des montagnes (AMS)

Symptômes Céphalée plus un ou plusieurs des symptômes suivants:

• Nausées / vomissements

• Fatigue

• Lassitude

• Vertiges

Therapie

Prophylaxie

• Jour de repos, descente en cas de symptômes sévères jusqu’à régression des symptômes

• Ibuprofène 600 mg p.o. toutes les 8 h (en cas de céphalée)

• Acétazolamide 250 mg p.o. toutes les 12 h

• Dexaméthasone 4 mg p.o. toutes les 6 h

• Acétazolamide 125 mg p.o. toutes les 12 h

• Dexaméthasone 2 mg p.o toutes les 6 h ou 4 mg toutes les 12 h

Œdème cérébral de haute altitude (HACE)

Symptômes du AMS plus:

• Ataxie

• Fatigue extrême

• Troubles psychiques

• Encéphalopathie

• Perte de conscience

• Descente immédiate jusqu‘à régression des symptômes

• Administration d‘oxygène (SpO2 > 90 %)

• Sac hyperbare si la descente est impossible

• Dexaméthasone p.o., i.v. ou i.m.: 8 mg dose initiale, puis 4 mg toutes les 6 h

• Acétazolamide 125 mg p.o. toutes les 12 h

• Dexaméthasone 2 mg p.o. toutes les 6 h ou 4 mg toutes les 12 h

Œdème pulmonaire de haute altitude (HAPE)

• Dyspnée à l’effort, puis au repos

• Toux sèche

• Râles crépitants

• Fatigue

• Évolution vers cyanose

• Toux productive avec expectoration rosée et mousseuse

• Descente immédiate d’au moins 1000 m ou jusqu’à régression des symptômes

• Administration d’oxygène (SpO₂ > 90 %)

• Sac hyperbare si la descente est impossible

• Nifédipine retard 30 mg p.o. toutes les 12 hou 20 mg p.o. toutes les 8 h

• Nifédipine retard 30 mg p.o toutes les 12 h ou 20 mg p.o toutes les 8 h

• Tadalafil 10 mg p.o toutes les 12 h

• Sildénafil 50 mg p.o toutes les 8 h

Tableau 2:

Classification, symptômes, traitement et prévention de la maladie de l’altitude

Tableau 2: Classification, symptômes, traitement et prévention de la maladie de l’altitude

 l’œdème cérébral de haute altitude (High Altitude Cerebral Edema = HACE),  l’œdème pulmonaire de haute altitude (High Altitude Pulmonary Edema = HAPE). La manière exacte dont l’hypoxie provoque l’AMS et le HACE reste incertaine; pour de nombreu-se-x auteur-e-s, le HACE représente simplement une forme sévère de l’AMS (5). L’hypoxie entraîne une certaine vasodilatation cérébrale, mais d’autres mécanismes tels qu’une perméabilité accrue des capillaires cérébraux sont également discutés.

Les symptômes et formes cliniques de la maladie de l’altitude ainsi que les recommandations récentes d’expert-e-s pour leur traitement et leur prévention (5).

Les symptômes et formes cliniques de la maladie de l’altitude ainsi que les recommandations récentes d’expert­e­s pour leur traitement et leur prévention (5).

L’AMS n’est pas rare dans les Alpes. Lors d’une ascension rapide entre 3000 et 3500 m, elle survient chez 20 à 40 % des alpinistes, et entre 4500 et 6000 m (par exemple à la Capanna Regina Margherita, dans le massif du Monte-Rosa) chez 50 à 90 % (6, 7). Son intensité varie; les formes légères ne sont pas toujours reconnues. Souvent, une journée de repos sans ascension supplémentaire suffit à faire disparaître les symptômes. Les formes légères sont fréquemment tolérées par les personnes concernées. Le mal aigu des montagnes apparaît généralement quelques heures après l’arrivée en altitude. Lors de courts séjours en haute altitude – par exemple une excursion d’un jour au Jungfraujoch ou sur un «4000 m de jour» comme le Mönch,

le Weissmies, l’Allalinhorn ou le Breithorn – il est possible, du moins en théorie, de redescendre dans la vallée avant l’apparition des symptômes. Le score internationalement reconnu de Lake Louise (autoévaluation) classe l’AMS de légère à sévère à l’aide d’un système de points, la céphalée étant un symptôme obligatoire pour établir le diagnostic (8).

L’œdème cérébral de haute altitude (HACE) survient rarement en dessous de 4000 m; au-delà de 5000 m, environ 1 % des alpinistes, sont concerné-e-s (9).

L’œdème pulmonaire de haute altitude (HAPE) peut se manifester isolément, sans AMS/HACE. Il est causé par une vasoconstriction pulmonaire hypoxique, inégalement répartie dans les poumons, ce qui conduit classiquement à un œdème pulmonaire par plages. En-dessous de 3500 m, il est rare, mais lors d’ascensions rapides au-delà de 4500 m sans acclimatation préalable, 10 à 50 % des alpinistes,peuvent en être atteint-e-s (6,

7). Le HAPE apparaît généralement à partir du deuxième jour.

Parmi ces trois tableaux cliniques, l’AMS est de bon pronostic et souvent spontanément résolutif. En revanche, le HAPE et le HACE sont des affections aiguës graves qui, non traitées, peuvent être mortelles.

Prévention et traitement

L’acclimatation permet de prévenir largement la survenue de la maladie de l’altitude. La littérature recommande, pour une

acclimatation efficace, de ne pas augmenter l’altitude de couchage de plus de 500 m par jour à partir de 3000 m environ, et d’ajouter un jour de repos supplémentaire tous les deux jours (5, 9). Pendant la journée, on peut toutefois monter plus haut («climb high, sleep low»).

Dans l’alpinisme alpin classique, cela correspond à des itinéraires tels que le «Spaghetti Tour» ou la préparation au MontBlanc. Cependant, la plupart des courses en haute montagne dans les Alpes se font sur deux ou trois jours, ce qui ne permet pas une acclimatation idéale. Le premier jour, on monte jusqu’à une cabane servant de camp de base, située entre 2000 et 3500 m d’altitude. On y ressent parfois de légers symptômes d’AMS: perte d’appétit, maux de tête. Le lendemain, on atteint le sommet puis on redescend directement dans la vallée. Cette pratique reste en général dans les limites des recommandations, mais le corps n’a pas le temps de s’adapter pleinement, ce qui explique pourquoi des altitudes supérieures à 3500 m deviennent vite éprouvantes, même pour des alpinistes entraîné-e-s.

Le Tableau 2 résume les possibilités thérapeutiques et prophylactiques. Le traitement médicamenteux diffère selon qu’il s’agit d’un AMS/HACE ou d’un HAPE. La première mesure, dans les cas de HACE et de HAPE, est la descente immédiate et, si possible, l’administration d’oxygène. Peu d'alpinistes disposent d’une chambre hyperbare portable, qui ne devrait d’ailleurs être utilisée que si la descente est

impossible. Sur le plan médicamenteux, le traitement du HAPE vise à réduire l’hypertension pulmonaire. Chez les personnes prédisposées, la prophylaxie peut se faire par: des inhibiteurs de la PDE-5 (Sildénafil, Tadalafil), agissant sur le métabolisme cellulaire de l’oxyde nitrique, ou le Nifédipine, un antagoniste calcique plus ancien, utilisé comme antihypertenseur, qui diminue également la pression artérielle pulmonaire. Le Nifédipine reste le médicament de choix pour traiter le HAPE. Pour l’AMS/HACE, deux médicaments principaux sont disponibles: l’Acétazolamide, qui provoque une acidose métabolique augmentant la ventilation, la Dexaméthasone, qui réduit l’œdème cérébral et en prévient la formation. L’Acétazolamide est le traitement prophylactique de première intention, bien que ses effets secondaires (diurèse accrue, paresthésies) puissent être gênants.

Groupes à risque et facteurs génétiques La maladie de l’altitude peut toucher toute personne, mais il existe des prédispositions génétiques et des facteurs de risque individuels. Les populations vivant en haute altitude (Tibétain-e-s, habitant-e-s des Andes, certains groupes d’Afrique de l’Est) se sont adaptées à cet environnement: elles ne développent pas la maladie dans leur habitat d’origine et présentent une meilleure performance physique que les habitant-e-s acclimatée-s des basses terres. Cependant, environ 1 % des Han chinois nés ou arrivés très tôt au Tibet développent une forme chro-

La cabane du Finsteraarhorn se situe à environ 3000 m d’altitude. Pour les personnes souffrant du mal de l’altitude, elle peut devenir un piège, car les points de passage des itinéraires de descente dépassent l’altitude de la cabane.

nique du mal des montagnes, caractérisée par une hypertension pulmonaire et une insuffisance cardiaque droite fatale. Chez les enfants tibétains, cette affection est quasi absente, bien qu’ils présentent à la naissance une pression pulmonaire légèrement plus élevée que les nouveau-né-e-s des plaines.

La génétique joue donc un rôle, encore mal élucidé. On sait que les facteurs induits par l’hypoxie (HIF, Hypoxia-Inducible Factors) participent à l’adaptation, et que certains individus ont une prédisposition à la maladie, notamment au HAPE.

Les personnes dont la réaction d’hyperventilation à l’hypoxie hypobare est moins marquée tombent plus facilement malades. Cette prédisposition pourrait être héréditaire. Chez un individu exposé pour la première fois à l’altitude, le risque reste imprévisible. En cas d’antécédent d’AMS, HACE ou HAPE, une prophylaxie médicamenteuse peut être envisagée (6,10,11,12,13).

L’incidence est légèrement plus élevée chez les jeunes adultes que chez les personnes âgées, probablement parce que leur meilleure condition physique les incite à monter trop vite. Fumer ou être diabétique ne semble pas accroître le risque, mais le surpoids le fait: il favorise l’apnée obstructive du sommeil (OSAS), qui accentue l’hypoxie. La migraine constitue également un facteur de risque. Le sexe n’a pas d’influence, pas plus que le niveau d’entraînement: on ne peut pas «s’entraîner» contre la maladie de l’altitude (9).

Chez les patient-e-s atteint-e-s de cardiopathies préexistantes, le consensus actuel estime qu’un séjour en montagne est possible si l’état est stable. Chez les coronarien-ne-s asymptomatiques, des ascensions jusqu’à 3500 m sont bien tolé-

Photo: T. Ries Gisler

rées. Les patient-e-s souffrant d’hypertension artérielle pulmonaire (PAH), de troubles du rythme ou de cardiopathies congénitales doivent bénéficier d’une évaluation individuelle avant le départ. Interdire systématiquement les séjours en altitude modérée serait inapproprié. L’Acétazolamide est contre-indiqué chez les personnes prenant déjà de l’Aspirine et, en tant que diurétique, ne peut être associé à d’autres diurétiques. Le Nifédipine, antihypertenseur, peut provoquer une hypotension lorsqu’il est combiné à d’autres médicaments hypotenseurs (p. ex. bêta-bloquants) (14).

Enfants et adolescents

Les enfants et adolescents ne sont pas plus à risque que les adultes, mais certaines précautions s’imposent. Les séjours volontaires en haute altitude ne sont pas recommandés pour les nourrissons. À partir de 2500 m, le risque de mort subite du nourrisson est deux fois plus élevé qu’en dessous de cette altitude. Les bébés de moins de six mois présentent plus facilement des apnées et des désaturations en dessous de 80 % lorsque la concentration en oxygène de l’air correspond à celle observée vers 2500 m (15, 16). Les enfants présentant une infection respiratoire aiguë ou récente sont plus exposés au HAPE (17). En revanche, chez les enfants asthmatiques, l’altitude est souvent béné-

Classification Mal aigu des montagnes (AMS)

Saturation en oxygène de l’auteur à la station supérieure de Mittelallalin (3457 m), lors d’une excursion d’une demijournée sans acclimatation à l’Allalinhorn.

fique: les symptômes diminuent. Les enfants souffrant d’apnée du sommeil voient celle-ci s’aggraver en altitude, notamment en cas de trisomie 21 (10). Les enfants porteurs d’une cardiopathie cyanogène avec hypertension pulmonaire préexistante sont à risque d’aggravation imprévisible de la PAH, pouvant déstabiliser un équilibre hémodynamique compensé. Une évaluation individuelle est indispensable. Une étude de Takken et al. a montré que même les enfants présentant une physiologie cardiaque complexe («circulation Fontan», dépendante d’un flux pulmonaire passif) tolèrent bien des altitudes jusqu’à 2500 m (18).

Les jeunes enfants ne peuvent pas exprimer leurs symptômes; une version adaptée du score de Lake Louise existe, incluant la «grincheuserie» (fussiness) et le

Thérapie • Jour de repos, descente en cas de symptômes sévères jusqu’à régression des symptômes

• Acétazolamide 2,5 mg/kg p.o. toutes les 12 h, max. 250 mg toutes les 12 h

• Dexaméthasone 0,15 mg/kg p.o., i.v. ou i.m. toutes les 6 h, max. 4 mg/dose

Prophylaxie • Ascension plus lente chez les enfants à risque que chez les adultes (p. ex. augmentation de l’altitude nocturne de 200 m seulement par jour)

• Acétazolamide 1,25 mg/kg p.o toutes les 12 h, max. 125 mg toutes les 12 h

Œdème cérébral de haute altitude (HACE)

• Descente immédiate jusqu’à régression des symptômes

• Administration d’oxygène (objectif: SpO₂ > 90 %)

• Dexaméthasone 0,15 mg/kg p.o., i.v. ou i.m. toutes les 6 h, max. 4 mg/dose

comportement de jeu, évalués par les parents (13). Les recommandations actuelles pour la prophylaxie et le traitement chez l’enfant figurent dans le Tableau 3. Ces médicaments sont utilisés hors autorisation («off label») et n’ont jamais été testés chez l’enfant; ils doivent rester réservés aux urgences. La meilleure prise en charge, dans toutes les formes de maladie de l’altitude, reste la descente rapide, et il ne faut pas entreprendre avec des enfants des courses où cela serait impossible.

• Acétazolamide 1,25 mg/kg p.o. toutes les 12 h, max. 125 mg toutes les 12 h

Tableau 3: Recommandations d’expert­e­s pour la prévention et le traitement de la maladie de l’altitude chez les enfants Recommandations adaptées pour la prophylaxie et la thérapie de la maladie de l’altitude chez les enfants. Toutes sont «off label» et n’ont pas été testées chez l’enfant (5, 10).

Œdème pulmonaire de haute altitude (HAPE)

• Descente immédiate d’au moins 1000 m ou jusqu’à régression des symptômes

• Administration d’oxygène (objectif: SpO₂ > 90 %)

• Ascension plus lente chez les enfants à risque que chez les adultes (p. ex. augmentation de l’altitude nocturne de 200 m seulement par jour)

Tableau 3: Recommandations d’experts pour la prévention et le traitement de la maladie de l’altitude chez les enfants

Photo:

Aspects pertinents pour le personnel d’anesthésie

L’environnement hypobare en altitude présente plusieurs aspects intéressants pour le personnel d’anesthésie. Comme chaque anesthésiste adapte la profondeur d’anesthésie ou d’analgésie selon la réponse clinique, les paramètres substitutifs (pression artérielle, etc.) et le neuromonitoring, la conduite anesthésique dans les hôpitaux situés au-delà de 2500 m n’est pas fondamentalement différente de celle au niveau de la mer.

Cependant, comme l’hypoxie hypobare constitue le principal stimulus ventilatoire, les sédations sous respiration spontanée doivent être dosées avec prudence: même la kétamine à dose adéquate peut provoquer des apnées. Une surveillance post-interventionnelle doit donc être garantie, même dans des conditions improvisées.

Le sévoflurane requiert une concentration plus élevée pour atteindre la même profondeur d’anesthésie, car son effet dépend de la pression partielle; celle-ci étant plus basse en altitude, moins de molécules atteignent le patient ou la patiente. Cet effet est déjà perceptible dès 1 700 m. Le protoxyde d’azote (gaz hilarant), encore courant en anesthésie pédiatrique, est lui aussi moins efficace à concentration égale, pour la même raison.

Des études montrent que les patient-e-s en altitude nécessitent davantage de propofol. À l’inverse, le desflurane, aujourd’hui peu utilisé, agit différemment: sa pression de vapeur élevée conduit les évaporateurs à délivrer une concentration plus importante; les pourcentages en volume ne correspondent donc plus à ceux du niveau de

la mer, et il faut régler une dose plus faible pour obtenir le même effet.

Après acclimatation, la coagulation est plus active; d’où l’importance d’une prophylaxie antithrombotique rigoureuse et d’un maniement scrupuleusement sans air des lignes intraveineuses, car les patiente-s porteur-euse-s d’un foramen ovale ouvert présentent un risque accru d’accident vasculaire cérébral en raison de l’hypertension pulmonaire. Les mélangeurs de gaz et débitmètres sont moins fiables en altitude et peuvent sous-estimer les valeurs. Une indication large à l’intubation séquence rapide (RSI) est recommandée, la vidange gastrique étant ralentie. Les réserves apnéiques étant réduites, la désaturation survient plus rapidement. Chez les enfants présentant une apnée obstructive du sommeil (OSAS) – typiquement en cas d’amygdales hypertrophiées –, la sensibilité aux opioïdes est accrue, probablement en raison d’une plus forte expression des récepteurs opioïdes. Ce phénomène s’observe également chez les enfants vivant en altitude: à intervention égale, ils nécessitent moins d’opioïdes que ceux vivant au niveau de la mer (13, 19, 20).

Résumé

La maladie de l’altitude apparaît à partir de 2500 m et se décline en trois formes: le mal aigu des montagnes, l’œdème pulmonaire de haute altitude et l’œdème cérébral de haute altitude. Les deux dernières sont graves et potentiellement mortelles. La cause commune est l’hypoxie hypobare. La meilleure prévention reste la montée progressive sur

plusieurs jours, et le traitement le plus efficace, la descente rapide. Différents médicaments existent pour la prévention et le traitement, mais chez l’enfant, leur usage est «off label» et non validé. Une prédisposition génétique joue un rôle. Les affections cardiaques stables ne contre-indiquent pas les séjours en montagne, mais les infections respiratoires récentes et le SAOS constituent des facteurs de risque.

L’altitude influence également la pratique anesthésique: les effets pharmacologiques varient, les médicaments dépressifs respiratoires doivent être titrés avec prudence, et le sévoflurane doit être administré à des concentrations plus élevées pour obtenir le même effet qu’au niveau de la mer.

Références

Voir le texte en allemand à la page 19.

L'auteur

L'auteur est anesthésiste et a exercé plusieurs années comme médecin urgentiste héliporté pour la Rega et les forces aériennes suisses. Dans ses loisirs, il pratique régulièrement l’alpinisme et les courses de haute montagne dans les Alpes.

Remarque

L’auteur déclare n’avoir aucun conflit d’intérêts. La recherche bibliographique a été effectuée sur pubmed.ncbi.nlm.nih.gov. Les applications d’IA ChatGPT et Perplexity ont également été utilisées. Les posologies indiquées correspondent aux recommandations actuelles. Leur administration se fait sous la responsabilité de chaque praticien-ne, notamment chez l’enfant où les indications sont «off label».

Contact

Dr méd. Andreas Berset Médecin-chef, Service d’anesthésiologie Hôpital universitaire pédiatrique des deux Bâle andreas.berset@ukbb.ch

Saturation en oxygène de l’auteur à Bâle.
Photo: A. Berset

Zwischen

Hygge und Hypnose

–mein Jahr in Kopenhagen

Auf in den hohen Norden: Nach dem NDS am Inselspital zog es mich nach Kopenhagen ins renommierte Rigshospitalet. Dort überraschte mich eine Arbeitswelt mit neuen Modellen, ungewohnten klinischen Praktiken und der dänischen Kultur mit Hygge und Janteloven. Was als Ausstieg aus der Komfortzone begann, wurde zu einer Erfahrung voller fachlicher Impulse, wertschätzender Teamarbeit und dem Gefühl, fernab der Heimat eine zweite zu finden.

Nach Abschluss meines NDS HF Anästhesiepflege an der Klinik für Anästhesiologie und Schmerzmedizin des Inselspitals (KAS) entschied ich mich, ein Jahr im Ausland in der Anästhesie zu arbeiten. Neues Land, neuer Arbeitsplatz, neues Zuhause – allein, einfach mal raus aus der Komfort zone. Nach zwei weiteren Jahren an der KAS und sorgfältigen Vorbereitungen war es so weit: Ich zog nach Kopenhagen. Dort verbrachte ich ein spannendes Jahr am Universitätsspital Rigshospitalet.

Lynn Christoph

Warum Kopenhagen?

Um mich fachlich weiterzuentwickeln, suchte ich ein Land mit einem fortschrittlichen Gesundheitssystem – schnell rückte Skandinavien in den Fokus. Über Dänemark hatte ich bis dahin nur Positives gehört. In internationalen Rankings gelten die Dän:innen regelmässig als das glücklichste Volk der Welt, und Kopenhagen wird immer wieder für seine hohe Lebensqualität ausgezeichnet. Warum also nicht den Schritt wagen?

Anästhesiepflege in Dänemark –Ausbildung und Kompetenzen

Die Ausbildung in Anästhesiepflege erfolgt auf Masterstufe. Zulassungsbedingung ist entweder eine Intensivpflege-Ausbildung oder mehrjährige Berufserfahrung. Mein Team war daher überrascht, dass ich mit meinen damals 28 Jahren bereits Anästhesiepflegerin war. Inhaltlich sind die Kompetenzen sehr ähnlich wie in der Schweiz, auch wenn Unterschiede je nach Abteilung und Spital bestehen.

Mein Arbeitsplatz: Departement für Viszeral-, Gefäss- und urologische Chirurgie

Das Rigshospitalet ist in Departemente gegliedert, auch die Anästhesieabteilung ist entsprechend organisiert. Ich war dem Departement für Viszeral-, Gefäss- und urologische Chirurgie zugeteilt. Wechsel zwischen den Departementen gab es nicht. Vorteil: hohes Spezialwissen, eingespielte Abläufe und Teams. Nachteil: keine Austauschbarkeit zwischen den Anästhesieteams – was viele Pikettdienste bedeutete. Das Schichtsystem war speziell: Tagdienste (7.30–15.20 Uhr), Tagdienste mit anschliessendem Pikettdienst (bis 18 Uhr, 22 Uhr oder sogar bis am Folgetag um 7.30 Uhr). Der Nachtdienst dauerte 16 Stunden (15–7.30 Uhr). Da wir nur unsere drei Fachbereiche abdecken mussten, war es teilweise möglich, ein paar Stunden Schlaf zu bekommen.

Klinische Praxis

Die meisten Anästhesien waren TIVAs, volatile Anästhesien blieben Ausnahmefälle. Obwohl bei ausgedehnten abdominalen Eingriffen grosszügig PDAs gelegt wurden

die Personen

oder urologische Eingriffe in Spinalanästhesie gemacht wurden, war multimodale Analgesie ein Fremdwort. Das BIS wurde zwar häufig angebracht, aber selten durch die Anästhesiepflege interpretiert. Besonders befremdlich: Auf meiner Abteilung wurde die Meinung vertreten, dass die Relaxation bei RSI das Aspirationsrisiko erhöhe, da auch der Tonus des Ösophagussphinkter abnehme. Wir relaxierten also bei einer RSI nie, es wurde lediglich eine «Hammerdosis» Remifentanil verwendet. Mehrmals musste ich den Tubus durch leicht geschlossene Stimmbänder schieben, was aber ohne viel Druck möglich war. Erstaunlicherweise hatte keiner meiner Patient:innen postoperative Heiserkeit. Ein Laryngospasmus verhinderte einmal sogar die Aspiration, da der Mageninhalt nicht in die Trachea gelangen konnte und ich wunderbar zuerst alles absaugen konnte und anschliessend intubieren. Bekanntlich führen viele Wege nach Rom.

Zusammenarbeit im OP –ruhig und wertschätzend Auffallend war die angenehme interprofessionelle Zusammenarbeit. Es ist ein Miteinander und es herrscht grosse Wertschätzung. Die Kommunikation ist ruhig und angenehm, auch wenn gerade negative Kritik ausgeübt wird. Diese hält sich aber im Allgemeinen eher in Grenzen, da die Dän:innen wenig konfrontativ sind.

Unterschiede zur Schweiz –Work-Life-Balance im Fokus

Die Work-Life-Balance unterscheidet sich deutlich von der Schweiz. Die Familie hat in Dänemark einen besonders hohen Stellenwert. Die 38-Stunden-Woche ist gesetzlich verankert, Rushhour (Velo!) ist bereits um 15 Uhr. Überzeit gilt nicht als Zeichen von Einsatz, sondern eher von fehlender Effizienz.

Auch die Spitalstruktur ist anders: In den 2000er-Jahren wurden kleinere Häuser geschlossen, 16 sogenannte Super-Spitäler gebaut oder modernisiert. Nun ist klar definiert, welche Spitäler welche Leistungen anbieten dürfen. Das Rigshospitalet übernimmt hochspezialisierte Eingriffe wie Tumorchirurgie, Trauma oder komplexe Operationen. Wer als ASA 2 mit einer simplen Appendizitis kommt, wird in ein peripheres Spital verlegt. Wer mit einem Pankreaskarzinom in ein Peripheriespital geht, wird schnellstmöglich ins Zentrumsspital verlegt. Transplantationen werden lediglich von ein bis drei Spitälern durchgeführt. Dies führte dazu, dass man zwar länger zum nächsten Spital fahren muss, aber eine bessere Behandlung erhält, da das Team vor Ort spezialisiert ist. Trotz anfänglicher Proteste sind die Dän:innen nun mit dieser Reform höchst zufrieden. Die Krankenkasse wird direkt vom Lohn abgezogen, ebenso die Steuern. Durch die staatliche Finanzierung des Gesundheitssystems ist der ökonomische Druck im klinischen Alltag weniger spürbar als in der Schweiz. Es bleibt mehr Zeit für die Patient:innen, was ich als sehr positiv erlebt habe. Auch für beruhigende Gespräche im Rahmen der Anxiolyse vor einer Anästhesie ist Raum vorhanden. Allerdings bringt das System auch Nachteile mit sich: Die Organisation ist weniger effizient. Operationen werden häufig verschoben und Patient:innen warten teilweise lange auf einen Eingriff.

Sprache lernen – mit Engelsgeduld und Standing Ovations

Ein Jahr vor dem Umzug begann ich mit Privatunterricht in Dänisch. Der Einstieg war hart, vor allem die ersten drei Wochen. Dänisch ist zum Verstehen nicht die einfachste Sprache und klingt, als würde man

Sogar
auf den OP­HaubenVerpackungen lächeln hier!

mit einer heissen Kartoffel im Mund sprechen. Endungen müssen auf eine bestimmte Weise verschluckt werden, damit klar wird, ob ein Wort im Singular, Plural, bestimmt oder unbestimmt ist. Da es eine germanische Sprache ist, gibt es glücklicherweise Parallelen zu Deutsch oder Englisch. Dass Dän:innen extrem gut Englisch sprechen, macht es nicht einfach, ihre Sprache zu lernen. Anfangs wich ich teils noch auf Englisch aus, dann immer weniger. Ich musste einfordern, dass Dänisch mit mir gesprochen wird. Mein Glück war, dass mich mein Team von Anfang an unterstützte: Gefühlt für jedes neu gelernte Wort erhielt ich eine Standing Ovation, was sehr motivierend war.

Meine Mentorin nahm sich unglaublich viel Zeit. Sie hörte mir geduldig zu, wenn ich mich mühsam durch einen Satz kämpfte, half mit einzelnen Vokabeln nach, anstatt mir alles vorzusagen, und korrigierte nur dort, wo nötig. Dies machte es mir leichter, Fortschritte zu machen, ohne den Mut zu verlieren. Da ich die Anästhesiegeräte bereits kannte und sie trotz dänischer Beschriftung problemlos bedienen konnte, konnten wir den Fokus auf die Sprache legen. Nach etwa drei Monaten konnte ich meinen Alltag gut in der neuen Sprache bewältigen und am Ende des Jahres sogar ohne Hilfe alle Versicherungen, Pensionskasse usw. künden. Ha!

Was ich besonders geschätzt habe

Die Dän:innen halten sich an ein ungeschriebenes Gesetz, das sich Janteloven nennt. Es bedeutet, dass niemand besser als der andere ist, egal welche Ausbildung, welchen sozialen Status oder wie viel Geld man hat. Dies wird tatsächlich gelebt und zeigt sich zum Beispiel daran, dass auf Augenhöhe kommuniziert und eine Du-Kultur gepflegt wird. Ob Pflege, Patient:in, Professor:in oder CEO, das Du ist in aller Munde – nur die Königsfamilie wird gesiezt.

Ebenfalls geschätzt habe ich die Hilfsbereitschaft der Dän:innen. Meine Chefin unterstützte mich zu Beginn tatkräftig beim ganzen administrativen Aufwand – von der Sozialversicherung bis hin zu steuerlichen Formalitäten. Das System eines anderen Landes in einer fremden Sprache zu durch-

dringen, war anfangs alles andere als einfach. Dänemark ist punkto Digitalisierung fortschrittlich: Post, Sozialversicherungsnummern oder Arztrezepte laufen über verschiedene Smartphone-Apps. Das bedeutet, dass man nicht einfach ein Amt aufsuchen und sich beraten lassen kann, sondern vieles telefonisch geregelt wird. So sassen meine Chefin und ich oft gemeinsam im Büro und erledigten private Angelegenheiten.

Da sie etwa im Alter meiner Eltern war, nannte ich sie bald liebevoll meine «dänische Mutter» – und sie mich ihre «Schweizer Tochter». Daraus entstand eine bis heute bestehende herzliche Freundschaft mit ihr und ihrer Familie.

Was mir weniger gefiel

Das kalte skandinavische Winterwetter war nicht mein Freund: kaum Schnee, dafür umso mehr Wind und Regen. Wind gibt es das ganze Jahr und auf dem Fahrrad hat man tatsächlich immer Gegenwind, egal in welche Richtung man fährt! Dass es bereits ab 15 Uhr eindunkelt, fand ich weniger tragisch. Schwerer wog, dass es von November bis März selbst am Tag meist grau und durchgehend stark be wölkt blieb – das schlug aufs Gemüt. Im Sommer hingegen war es wunderbar: mit Sonnenaufgang um 4.30 Uhr und Sonnen untergang um 23 Uhr blühte die Stadt auf und pulsierte voller Leben.

Fazit: eine neue Komfortzone

Wie hat mir das Jahr in Kopenhagen ge fallen? Es war einfach wunderbar, und ich würde es sofort wieder tun! Es war spannend, die Anästhesie in einem an deren Land und in einer anderen Sprache kennenzulernen. Ich war umgeben von einem sehr liebevollen und wohlwollenden Team, wodurch mir das Einleben und Ar beiten sehr leicht fiel. Die informelle und herzliche Art der Dän:innen und nicht zu letzt das Prinzip des Janteloven sind eine grosse Inspiration für mich. Ihr Konzept der Hygge wird mich für den Rest meines Le bens begleiten und mir vor allem die grau en Wintertage versüssen. Es ist schön, neue Freunde gewonnen zu haben und ich gehe sehr gerne für Besuche zurück.

Kultur und Fun Facts

• Anästhesiepflege auf Dänisch: anæstesisygeplejerske

• Dän:innen lieben Schleckzeug! Dazu gehört auch Lakritz, ob gesalzen oder gezuckert, in allen erdenklichen Formen. Sie mögen Süssigkeiten vermutlich so sehr wie wir Schweizer:innen unsere Schokolade. Ob jung oder alt, Süsses geht immer.

• Hygge, ausgesprochen «Hügge», ist ein dänisches Wort, das eine Stimmung oder ein Gefühl von Gemütlichkeit, Behaglichkeit und Zufriedenheit beschreibt, oft verbunden mit einfachen, angenehmen Dingen und einer Atmosphäre des Wohlbefindens. Es ist ein Konzept, das die dänische Kultur stark prägt, oft verbunden mit warmen Lichtern, gemütlicher Einrichtung, gutem Essen und Beisammensein mit Freunden und Familie.

Buchempfehlung für graue Wintertage: «The little book of Hygge» von Meik Wiking. Das Buch vermittelt das Konzept der dänischen Hygge und ist im Schweizer Buchhandel auch auf Deutsch erhältlich.

Mein Ziel war, die Komfortzone zu verlassen. Gefunden habe ich jedoch eine neue

Entre Hygge et hypnose –mon année à Copenhague

Une année de soins d’anesthésie à l’étranger –un saut dans l’inconnu.

Après les EPD à l'Hôpital de l'Île j’ai pris la direction de Copenhague, au renommé Rigshospitalet. Entre nouveaux modèles de travail, pratiques cliniques surprenantes et culture danoise avec Hygge et Janteloven, j’ai trouvé non seulement des impulsions professionnelles et une équipe pleine de considération, mais aussi une deuxième patrie –loin de ma zone de confort.

Après avoir terminé les EPD en soins d’anesthésie à la Clinique d’anesthésiologie et de médecine de la douleur de l'Hôpital de l'Île j’ai décidé de passer une année à l’étranger pour travailler en anesthésie. Nouveau pays, nouveau poste, nouveau chezmoi – seule, juste pour sortir de la zone de confort. Après deux années supplémentaires en anesthésie à l'Hôpital de l'Île et des préparatifs soignés, le moment est venu: j’ai déménagé à Copenhague. J’y ai passé une année passionnante à l’hôpital universitaire Rigshospitalet.

Rigshospitalet à Copenhague

Lynn Christoph

Pourquoi Copenhague?

Afin de perfectionner mes compétences professionnelles, je recherchais un pays doté d'un système de santé avancé – mon choix s'est rapidement porté sur la Scandinavie. Jusqu'alors, je n'avais entendu que des commentaires positifs sur le Danemark. Dans les classements internationaux, les Danois-es sont régulièrement considéré-e-s comme le peuple le plus heureux au monde, et Copenhague est régulièrement récompensée pour sa qualité de vie élevée. Alors pourquoi ne pas franchir le pas?

Soins d’anesthésie au Danemark –formation et compétences

La formation en soins d'anesthésie se fait au niveau master. La condition d’admission est soit une spécialisation en soins intensifs, soit plusieurs années d’expérience professionnelle. Mon équipe a donc été surprise de voir qu’à 28 ans à l’époque j’étais déjà infirmière anesthésiste. Sur le fond, les compétences sont très similaires à celles de la Suisse, même si des différences existent selon les services et les hôpitaux.

Mon lieu de travail: département de chirurgie viscérale, vasculaire et urologique

Le Rigshospitalet est structuré en départements et l’anesthésie est organisée en conséquence. J’étais rattachée au département de chirurgie viscérale, vasculaire et urologique. Il n’y avait pas de rotations entre les départements. Avantage: un haut niveau de spécialisation, des processus rodés et des équipes bien huilées. Inconvénient: pas d’interchangeabilité entre les équipes d’anesthésie – ce qui signifiait de nombreux services de piquet. Le système de travail était particulier: services de jour (7h30–15h20), services de jour suivis d’un piquet (jusqu’à 18h, 22h ou même jusqu’au lendemain 7h30). Le service de nuit durait 16 heures (15h–7h30). Comme nous ne couvrions que nos trois domaines spécialisés, il était parfois possible de dormir quelques heures.

Pratique clinique

La plupart des anesthésies se font en TIVA; l'utilisation d'anesthésiques volatiles reste exceptionnelle. Même si, lors d’importantes interventions abdominales,

des péridurales étaient posées de manière généreuse, ou que des interventions urologiques se faisaient en rachianesthésie, l’analgésie multimodale était un mot étranger. Le BIS était certes souvent posé, mais rarement interprété par les soins d’anesthésie.

Particulièrement déroutant: dans mon service, l’opinion dominante était que la curarisation lors d’une ISR (intubation à séquence rapide) augmentait le risque d’aspiration, car le tonus du sphincter œsophagien diminuerait lui aussi. Nous ne curarisions donc jamais lors d’une ISR; on utilisait simplement une très forte dose de Rémifentanil. À plusieurs reprises, j’ai dû faire passer le tube à travers des cordes vocales légèrement closes, ce qui a toutefois été possible sans exercer une grande pression. Étonnamment, aucun-e de mes patient-e-s n’a eu d’enrouement postopératoire. Un laryngospasme a même empêché une aspiration une fois, car le contenu gastrique n’a pas pu pénétrer dans la trachée et j’ai pu aspirer parfaitement d’abord, puis intuber. On le sait, tous les chemins mènent à Rome.

Collaboration au bloc –calme et respectueuse

Ce qui m’a frappée, c’est la collaboration interprofessionnelle agréable. C’est un véritable travail d’équipe et la valorisation mutuelle est grande. La communication est calme et plaisante, même lorsqu’une critique négative est formulée. Cela reste toutefois globalement limité, car les Da nois-es sont peu confrontant-e-s.

Différences avec la Suisse –la priorité l’équilibre vie pro/ vie privée

La Work-Life-Balance se distingue nettement de la Suisse. La famille a une place particulièrement importante au Danemark.

La semaine de 38 heures est inscrite dans la loi, l’heure de pointe (à vélo!) commence déjà à 15h. Les heures supplémentaires ne sont pas perçues comme un signe d’engagement, mais plutôt comme un manque d’efficacité.

La structure hospitalière est également différente: dans les années 2000, de petits hôpitaux ont été fermés, 16 «superhôpitaux» ont été construits ou modernisés. Il est désormais clairement défini quels hôpitaux sont autorisés à offrir quels types de prestations. Le Rigshospitalet prend en charge des interventions hautement spécialisées comme la chirurgie tumorale, la traumatologie ou les opérations complexes. Une personne ASA 2 avec une appendicite simple est transférée vers un hôpital périphérique. Une personne se présentant dans un hôpital périphérique avec un carcinome pancréatique est transférée au plus vite vers un hôpital de centre. Les transplantations ne sont effectuées que par un à trois hôpitaux. Cela a eu pour conséquence que l’on doit certes parcourir plus de route jusqu’au prochain hôpital, mais que l’on y reçoit un meilleur traitement, car l’équipe sur place est spécialisée. Malgré des protestations initiales, les Danois-es sont aujourd’hui très satisfait-e-s de cette réforme.

La caisse-maladie est directement déduite du salaire, tout comme les impôts. Grâce au financement étatique du système de santé, la pression économique se ressent moins au quotidien clinique qu’en Suisse. On dispose de plus de temps pour les patient-e-s, ce que j’ai vécu comme très positif. Il y a aussi de la place pour des échanges rassurants dans le cadre de l’anxiolyse préanesthésique. Le système a toutefois aussi ses inconvénients:

l’organisation est moins efficace. Les opérations sont fréquemment reportées et les patient-e-s attendent parfois longtemps une intervention.

Apprendre la langue – avec une patience d’ange et des ovations debout Un an avant le déménagement, j’ai commencé des cours particuliers de danois. Le démarrage a été ardu, surtout les trois premières semaines. Le danois n’est pas la langue la plus simple à comprendre et donne l’impression de parler avec une pomme de terre chaude dans la bouche. Les terminaisons doivent être avalées d’une certaine manière pour qu’on comprenne si un mot est au singulier, au pluriel, défini ou indéfini. Comme il s'agit d'une langue germanique, il existe heureusement des parallèles avec l’allemand ou l’anglais.

Le fait que les Danois-es parlent extrêmement bien l’anglais ne facilite pas l’apprentissage de leur langue. Au début, je passais parfois encore à l’anglais, puis de moins en moins. J’ai dû demander que l’on me parle en danois. Ma chance a été que mon équipe m’a soutenue dès le premier jour: j’ai eu l’impression de recevoir une standing ovation pour chaque nouveau mot appris, ce qui était très motivant. Ma mentor a pris énormément de temps pour moi. Elle m’écoutait avec patience quand je peinais à construire une phrase, m’aidait en soufflant un vocabulaire ponctuel au lieu de tout me dire, et ne corrigeait que là où c’était vraiment nécessaire. Cela m’a facilité les progrès sans perdre courage. Comme je connaissais déjà les appareils d’anesthésie et que je pouvais les utiliser sans problème malgré les étiquettes en danois, nous avons pu concentrer nos efforts sur la langue.

Après environ trois mois, je pouvais gérer mon quotidien sans difficulté dans la nouvelle langue et, à la fin de l’année, résilier sans aide toutes les assurances, la caisse de pension, etc.

Ce que j’ai particulièrement apprécié

Les Danois-es respectent une loi non écrite appelée Janteloven. Elle signifie que personne n’est meilleur qu’un autre, indépendamment de sa formation, de son statut social ou de son niveau de revenu. Cela

se vit réellement et se reflète par exemple dans le fait que l’on communique d’égal à égal et que l’on cultive le tutoiement. Qu’il s’agisse des soins, d’un-e patient-e, d’un-e professeur-e ou d’un-e CEO, le «tu» est sur toutes les lèvres – seule la famille royale est vouvoyée.

J’ai également apprécié l’esprit d’entraide des Danois-es. Ma cheffe m'a beaucoup aidée dans toutes les démarches administratives, de la sécurité sociale aux formalités fiscales. Au départ, il n'était pas facile de comprendre le système d'un autre pays dans une langue étrangère.

Le Danemark est en pointe en matière de numérisation: courrier, numéros d’assurance sociale ou ordonnances médicales passent par différentes apps pour smartphone. Cela signifie qu’on ne peut pas simplement se rendre à un guichet pour demander conseil, mais que beaucoup de choses se règlent par téléphone. Il nous arrivait ainsi de nous asseoir souvent ensemble, ma cheffe et moi, au bureau pour régler des affaires privées.

Comme elle avait à peu près l'âge de mes parents, je l'ai bientôt affectueusement appelée ma «mère danoise» – et elle m'appelait sa «fille suisse». De là est née une amitié chaleureuse qui dure encore aujourd'hui avec elle et sa famille.

Ce qui m’a moins plu

Le froid hivernal scandinave n’a pas été mon ami: peu de neige, mais d’autant plus de vent et de pluie. Le vent souffle toute l’année et, à vélo, on a vraiment toujours le vent de face, peu importe la direction! Que la nuit tombe déjà à 15h ne m’a pas dérangée outre mesure. Plus difficile a été le fait que, de novembre à mars, il fasse la plupart du temps gris même en journée, avec un ciel constamment très couvert – de quoi miner le moral. En été, en revanche, c’était merveilleux: avec le soleil qui se levait à 4h30 et se couchait à 23h, la ville s’épanouissait et vibrait d’énergie.

Conclusion: une nouvelle zone de confort Alors, comment ai-je vécu cette année à Copenhague? C’était tout simplement merveilleux et je le referais immédiatement! C’était passionnant de découvrir l’anesthésie dans un autre pays et dans

une autre langue. J’étais entourée d’une équipe très bienveillante et chaleureuse, ce qui a rendu mon intégration et mon travail très faciles. La manière informelle et cordiale des Danois-es et, non des moindres, le principe du Janteloven sont pour moi une grande source d’inspiration. Leur concept de Hygge m’accompagnera pour le reste de ma vie et me rendra surtout les journées d’hiver grises plus douces. C’est un bonheur d’avoir gagné de nouveaux amis et j'y retourne toujours avec grand plaisir pour leur rendre visite. Mon objectif était de quitter la zone de confort. Ce que j’ai trouvé, pourtant, c’est une nouvelle zone de confort – et une deuxième patrie.

Culture et fun facts

• Soins d’anesthésie en danois: anæstesisygeplejerske

• Les Danois-es adorent les sucreries! Cela inclut aussi la réglisse, salée ou sucrée, sous toutes les formes imaginables. Ils-elles aiment probablement autant les douceurs que nous, Suisses, notre chocolat. Jeunes ou moins jeunes, un peu de sucré, ça passe toujours.

• «Hygge» est un mot danois décrivant une ambiance ou un sentiment de convivialité, de confort et de satisfaction, souvent lié à des choses simples et agréables et à une atmosphère de bien-être. C’est un concept qui marque fortement la culture danoise, souvent associé à des lumières chaudes, un intérieur cosy, de la bonne nourriture et des moments partagés avec des ami-e-s et la famille. Suggestion de lecture pour les journées

Contact

Lynn Christoph

Experte diplômée en soins d’anesthésie

EPD ES, Ambulancière en formation

Secours Argovie

Ouest

Erfahrungsbericht:

Ambulante Schmerzbehandlung zu Hause

Chronische Schmerzen bleiben in der Schweiz oft unbehandelt.

Ein freiberuflicher Pflegefachmann mit Spezialisierung in Schmerzbehandlung zeigt, wie ambulante Betreuung, patientenorientierte Strategien und multimodale Ansätze Versorgungslücken schliessen und die Lebensqualität Betroffener nachhaltig verbessern. Die Nachfrage nach spezialisierter Schmerzpflege ist enorm.

Das Thema Schmerz ist in der Schweiz seit vielen Jahren von hoher Relevanz. Insbesondere chronische Schmerzen haben einen bedeutenden Stellenwert unter den chronischen Erkrankungen erreicht. Entsprechend leiden zahlreiche Menschen in der Schweiz – sei es zu Hause oder in Langzeitpflegeinstitutionen – an Schmerzen, die häufig nicht ausreichend behandelt werden. Ein bis heute bedeutender Aspekt ist, dass Schmerz nach wie vor oft als Tabuthema gilt. Viele Betroffene schämen sich, professionelle Hilfe in Anspruch zu nehmen. Gerade bei noziplastischen Schmerzen (oft auch als psychosomatische Schmerzen bezeichnet) dürfte die Dunkelziffer hoch sein. Häufig werden sie von Ärztinnen, Ärzten, Pflegenden oder Angehörigen nicht ausreichend ernst genommen – oder von den Betroffenen aus Scham nicht angesprochen. Schon während meiner Ausbildung zum Pflegefachmann DN II HF habe ich mich intensiv mit dem Thema Schmerz beschäftigt. Folgerichtig führte mich mein beruflicher Weg in die Anästhesiepflege, wo die Schmerzbehandlung ein zentrales Thema darstellt. Fast zwei Jahrzehnte war ich in unterschiedlichen Operationsabteilungen als dipl. Experte Anästhesiepflege NDS HF tätig. Danach übernahm ich die pflegerische Leitung der ambulanten Schmerzmedizin am Inselspital. Dort wurde mir bewusst: Während die Patient:innen in der

ratung der Fall ist. Aus meiner Sicht sollte sich das dringend ändern.

Nach mehr als 20 Jahren im Spital stellte ich mich der Herausforderung, in die freiberufliche Tätigkeit zu wechseln. Mein Ziel war es, eine Spitex-Organisation mit Schwerpunkt Schmerzpflege zu gründen. Da ich selbst wenig Erfahrung in der klassischen ambulanten Pflege hatte, entschied ich mich bewusst für den freiberuflichen Weg.

Klinik von hochmodernen, evidenzbasierten Verfahren profitierten, waren sie nach dem Austritt bis zur nächsten Konsultation oft wieder weitgehend auf sich allein gestellt. Hinzu kommt, dass multimodale Schmerzkliniken in der Schweiz lange Wartezeiten von drei bis sechs Monaten haben. In dieser Zeit betreute ich zudem ein Familienmitglied mit chronischen Schmerzen. Durch Hausbesuche konnte ich mit nichtmedikamentösen Behandlungsansätzen Linderung schaffen. Dabei wurde mir klar, dass hier eine Versorgungslücke besteht – und dass sich daraus eine Geschäftsidee entwickeln könnte. Meine Recherchen zeigten, dass in der ambulanten Pflege Schmerzmedizin bislang nur unzureichend verankert ist. Nur wenige Pflegende verfügen über eine Zusatzqualifikation als Pain Nurse. Ein Grund liegt darin, dass es im Krankenversicherungsgesetz (KVG) bisher keine spezifischen Leistungsziffern für Pain Nurses gibt, wie dies etwa in der psychiatrischen Pflege oder der Mütterbe-

Die Rolle als Pain Nurse in der ambulanten Pflege

Der Weg in die Selbstständigkeit war nicht einfach. Meine Ausbildung als Pain Nurse sowie meine Weiterbildung als diplomierter Abteilungsleiter halfen mir jedoch, ein strukturiertes Konzept für meine Tätigkeit zu entwickeln. Auch meine Erfahrung aus der Anästhesiepflege und Operationskoordination erwies sich als Vorteil – insbesondere für die Planung und Organisation von Hausbesuchen. Besonders prägend war dabei die Anästhesieausbildung, in der ich mein Fachwissen in der Schmerzphysiologie vertiefen konnte. Dieses vertiefte Verständnis neurophysiologischer Mechanismen sowie der pharmakologischen Einflussmöglichkeiten erlaubt es mir heute, Patient:innen mit komplexen Schmerzsyndromen evidenzbasiert zu begleiten und nachhaltige Strategien zur Schmerz bewältigung zu vermitteln.

Manuel Suter

Ein zentraler Erfolgsfaktor ist das Netzwerk. Hier habe ich das grosse Glück, mit Frau Dr. med. Bettina Kleeb eine wertvolle Partnerin zu haben. Gemeinsam konnten wir Projekte aufbauen, voneinander lernen und uns gegenseitig unterstützen. Seit Kurzem bieten wir in ihrer «Praxis für integrative Schmerztherapie» auch Ketamintherapien an – eine wichtige Ergänzung in der modernen Schmerzmedizin, von der unsere Patient:innen sehr profitieren.

Meine Arbeit orientiert sich am biopsychosozialen Konzept. Ich strebe multimodale Ansätze an, wobei bei Hausbesuchen insbesondere nichtmedikamentöse Therapien im Vordergrund stehen: Wärmetherapie, Kältetherapie, Elektro-Stimulation (TENS) oder gezielte Übungen. Ebenso wichtig ist die Patientenedukation. Ein zentraler Bestandteil meiner Arbeit ist es, Betroffenen Strategien zu vermitteln, wie sie selbst mit ihren Schmerzen besser umgehen können. Auch die psychische Verfassung meiner Patient:innen beziehe ich konsequent mit ein.

Ein enger Austausch mit Ärzt:innen, Physiotherapeut:innen, Psycholog:innen, Angehörigen und Spitex-Mitarbeitenden ist dabei unverzichtbar. In der Medikamentenbehandlung arbeite ich eng mit den behandelnden Ärzt:innen zusammen, gebe Empfehlungen ab und unterstütze die Therapieanpassung. Darüber hinaus ist es mir wichtig, Wissen weiterzugeben. Gemeinsam mit Frau Dr. Kleeb haben wir bereits Weiterbildungen in Spitex-Organisationen durchgeführt, die auf grosses Interesse gestossen sind. Zudem werde ich regelmässig zu Fallbesprechungen eingeladen, um komplexe Situationen gemeinsam zu reflektieren.

Herausforderungen und Perspektiven In der Curacasa-Erstausbildung wurde vermittelt, dass es in der Regel 12 bis 18 Monate dauert, bis man sich als freiberufliche Pflegefachkraft etablieren kann. Bei mir verlief es anders: Bereits wenige Monate nach meinem Start im Oktober 2024 musste ich im März 2025 einen Aufnahmestopp verhängen – die Nachfrage war enorm. Dies zeigt, wie gross der Bedarf an ambulanter Schmerzpflege ist. Ich wünsche mir, dass sich künftig mehr Pain Nurses in

der ambulanten Pflege etablieren können. Eine Herausforderung besteht in der Abgrenzung – ein Thema, das nicht nur Pain Nurses betrifft, sondern alle Bereiche der Pflege. Für mich persönlich sind meine Partnerin, unser gemeinsames Zuhause und meine Leidenschaft für die Musik (ich spiele leidenschaftlich Schlagzeug) ein wichtiger Ausgleich.

Strukturelle Hürden

Ein zentrales Problem liegt in der aktuellen Abrechnungspraxis. In der psychiatrischen Spitex existiert die Leistungsziffer «Erarbeiten und Einüben von Bewältigungsstrategien». In der somatischen Pflege fehlt jedoch eine vergleichbare Möglichkeit – obwohl Edukation und Strategien zur Schmerzbewältigung gerade für Menschen mit chronischen Schmerzen von zentraler Bedeutung sind. Derzeit dürfen diese Leistungen ausschliesslich von Pflegefachpersonen abgerechnet werden, die nachweislich mindestens zwei Jahre zu 100 % in einer psychiatrischen Einrichtung gearbeitet haben (BEPSY-Kriterium). Dadurch entsteht eine Versorgungslücke: Menschen mit chro nischen Schmerzen, die keine psychiat rische Diagnose haben, erhalten diese wichtige Unterstützung nicht in vollem Umfang.

Zwar kann Edukation über den Pflegetarif Pflegeberatung abgerechnet werden, doch das gezielte Erarbeiten von Bewältigungs strategien bleibt unberücksichtigt. In der Praxis werden solche Ansätze notgedrun gen in reguläre Pflegeinterventionen –etwa Wickeltherapie, Vitalzeichenkontrol le oder ähnliche Massnahmen – integriert. Das ist zwar machbar, aber keine optimale Lösung, da für die eigentliche Strategie förderung nur sehr begrenzt Zeit bleibt. Eine enge und transparente Kommunika tion mit den Krankenkassen ist hier es senziell, damit die erbrachten Leistungen überhaupt vergütet werden.

Zugang zu finanzieller Unterstützung von Betroffenen

Der Zugang zu Leistungen der Invaliden versicherung (IV) gestaltet sich für Men schen mit chronischen Schmerzerkran kungen nach wie vor schwierig. Besonders

noziplastische Schmerzen – also Schmerzen ohne eindeutige strukturelle Schädigung, wie sie beispielsweise bei Fibromyalgie oder chronischen Rückenschmerzen auftreten – werden von der IV häufig nicht anerkannt.

In der Praxis wird oft abgewartet, bis Betroffene psychisch dekompensieren. Erst wenn eine zusätzliche psychiatrische Diagnose gestellt wird – oder wenn ein zunächst abgelehnter Antrag juristisch angefochten wird – besteht eine realistische Chance auf Anerkennung. Diese Vorgehensweise ist schwer nachvollziehbar und dürfte langfristig eher höhere Kosten verursachen als wenn der Zugang zu IV-Leistungen frühzeitig und unkomplizierter ermöglicht würde.

Positiv ist, dass chronischer Schmerz seit dem 1.1.2022 offiziell als eigenständige Erkrankung anerkannt ist. Dennoch bleibt die Realität für viele Betroffene schwierig: Aufgrund ihrer Schmerzerkrankung können zahlreiche Menschen nicht mehr oder nur noch eingeschränkt arbeiten. Umso dringlicher ist es, ihnen den Zugang zu ei

Article en français sur: siga-fsia.ch/actuel

Anästhesiepflege – Auf dem Weg zur Digitalisierung

Neue Impulse für Weiterbildende

Konnektivität und kompetenzorientiertes Lernen

Arbeitsplatzbasierte Beurteilungen, Verlaufsdokumentation und Kompetenzberichte sind in der Berufsausbildung zentral. Neue digitale Lösungen können hier sowohl die praktische Arbeit als auch die Curriculum-Entwicklung unterstützen. Vor eineinhalb Jahren führte die Anästhesiepflege am Kantonsspital Aarau eine App und kompetenzorientiertes Lernen ein. Der Artikel zeigt, wie dies gelang, welche Stolpersteine es gab und wie es weitergeht.

Kompetenzorientiertes Lernen

Das Schlagwort «kompetenzbasierte Ausbildung» ist seit den letzten Jahren aus unserem Bildungskontext nicht mehr wegzudenken. Was aber versteckt sich hinter dieser Bezeichnung? Das Hauptproblem in jeder Ausbildungssituation ist, dass Kompetenz nicht sichtbar ist. Dies trifft auch

Die Kompetenzlücke

bei uns am Kantonsspital Aarau (KSA) zu, das jährlich fünf Studierende ins NDS Anästhesiepflege aufnimmt.

Auch das reine Zählen, wie oft eine Tätigkeit bereits durchgeführt wurde, oder das Angeben der absolvierten Semester (= Ausbildungszeit) macht die tatsächliche Kompetenz einer studierenden Person

Abbildung 1:

Die Kompetenzlücke Quelle: www.prepared.app

nicht greifbarer. Zu individuell sind wir alle. Diese Problematik beschränkt sich keinesfalls nur auf die Berufsausbildung in der Pflege, sondern besteht in jeder Bildungssituation in allen Berufsgruppen.

Um die Patientensicherheit nicht zu gefährden, ist man in Medizinalberufen berechtigterweise mit der Übertragung von selbstständigen Tätigkeiten besonders vorsichtig. Dies führt dazu, dass die Ausbildung nicht so effizient und stringent ablaufen kann, wie es eigentlich möglich wäre. Daraus ergibt sich, dass die tatsächliche Kompetenz der Absolvierenden in ihrer neuen Funktion als dipl. Expert:in Anästhesiepflege NDS HF durchaus unter dem eigentlich zu erwartenden Kompetenzlevel befindet – ein Phänomen, das auch als Kompetenzlücke bekannt ist (1).

Wie soll die generell ausgebildete Kompetenz sichtbar gemacht und die Lücke zur erwarteten Kompetenz reduziert werden? Wenn man sich etwas umschaut, findet man bereits an anderen Orten Systeme, mit denen Kompetenz transparenter gemacht wird – beispielsweise im Kampfsport. Judokas zeigen mit der Farbe ihres Gürtels exakt ihr Kompetenzlevel an. Die Gürtel werden hier nicht in Abhängigkeit von den absolvierten Trainingsjahren oder der Anzahl der Trainingseinheiten vergeben, sondern nach der erfolgreichen Ausführung der geforderten Wurfkombinationen. Erst dann qualifiziert man sich für das Tragen des nächsten Gürtels. Das Tragen farbiger Gürtel mag zwar eine amüsante Vorstellung für den Arbeitsalltag im Spital sein, hat sich aber aus zweierlei Gründen nicht bewährt: Einerseits sähe es letztlich doch eher etwas befremdlich aus, andererseits ist die Band-

breite der Kompetenzen unserer Mitarbeitenden um einiges vielseitiger als im Judo. Daher würde ein einzelner Gürtel pro Person nicht ausreichen.

Die Lösung liegt darin, das farbcodierte System auf jede einzelne fachliche Tätigkeit anzuwenden. Diese konkreten pflegerischen Alltagstätigkeiten werden als Entrustable Professional Activities (EPAs), also als anvertraubare berufliche Tätigkeiten, bezeichnet (2,3).

Und für jede dieser einzelnen EPAs werden regelmässige arbeitsplatzbasierte Beurteilungen gesammelt. Gemessen wird die Kompetenz nicht mit richtig oder falsch oder einer Skala von 1–10, sondern über den Grad an Selbstständigkeit bei der Arbeitsverrichtung. Hierfür kommt eine fünfstufige Skala mit folgenden Ausprägungen zum Einsatz: Beobachten, direkte Supervision, indirekte Supervision, entfernte Supervision und – als höchste Stufe – das Supervidieren anderer.

Abbildung 2: Analogie zwischen dem Judosport und den fünf Kompetenzstufen

Quelle: www.prepared.app

Das Herzstück – die digitale Dokumentation Es ist äusserst unpraktisch, diese häufigen Kurzbeurteilungen in Papierform durchzuführen. Deshalb benutzen wir bei uns am KSA die App «preparedEPA». Dieses System wurde von Praktiker:innen mit viel Erfahrung in der Berufsbildung entwickelt und 2020 auf den Markt gebracht (4). Im Zentrum dieser App steht die Unterstützung der Auszubildenden. Das zeigt sich im Datenschutzkonzept. Alle dokumentierten Beurteilungsdaten gehören den Studierenden. Für die Anästhesiepflege ist in der Applikation eine eigene Tätigkeitsliste hinterlegt, die an den

Abbildung 3: Beispielhafter Kompetenzkatalog. Die Zahlen in den Kreisen repräsentieren die supervidierten Assessments. Die Zahlen in den Quadraten die Selbsteinschätzungen. Letztere können supervidiert sein oder auch reine Selbsteinschätzungen. Je dunkler die hinterlegte Farbe, desto höher der «Level of Supervision» (siehe Abb. 2).

Quelle: www.prepared.app

Rahmenlehrplan angelehnt ist und in einer Zusammenarbeit des prepared-Teams und der Z-INA entstanden ist. Hier konnten wir diese Tätigkeitsliste direkt übernehmen und sie unkompliziert an unsere Gegebenheiten anpassen. Die Liste hat sich im Alltag bewährt und deckt alle Tätigkeitsfelder der Anästhesiepflege ab. Für die Abholung der Arbeitsprozesse 1.7, sowie 2–4 benutzen wir zusätzlich die prepared360App, die ein 360°-Feedback ermöglicht.

Ablauf einer Beurteilung

Bei uns am KSA wird nach der Durchführung einer praktischen Tätigkeit möglichst zeitnah eine Beurteilung durchgeführt.

Diese kann optional mit einer von der studierenden Person dokumentierten Situationsbeschreibung beginnen. Danach folgt die eigentliche Beurteilung. Diese dauert mit der vorliegenden appbasierten Lösung weniger als 40 Sekunden – kann also problemlos in den Arbeitsalltag integriert werden. Für die Dokumentation der Beurteilung wählt die studierende Person die gerade durchgeführte Tätigkeit aus der vordefinierten Liste in der preparedEPAApp aus. Daraufhin wird auf ihrem Mobilgerät ein QR-Code generiert, der von der berufsbildenden Person per Smartphone eingescannt werden kann. Beide Mobilgeräte sind nun für diese spezifische Beurteilungssituation miteinander verbunden.

Nun beurteilen beide Personen unabhängig voneinander die gerade durchgeführte Tätigkeit, in dem sie festlegen, welcher Komplexität die Tätigkeit entsprach und wie viel Supervision die oder der Studierende benötigen würde, wenn am Folgetag die gleiche Tätigkeit in der gleichen Situation erneut durchgeführt werden müsste (= prospektive Beurteilung). Sobald beide ihre Einschätzung abgegeben haben, wird das Ergebnis auf beiden Bildschirmen angezeigt.

Falls nun keine Zeit mehr zur Verfügung steht, kann hier die Dokumentation zu ihrem Schluss kommen. Andernfalls kann die verbliebene Zeit für ein optionales Feedbackgespräch genutzt werden. Dieses kann, je nach verfügbarer Zeit, unterschiedlich lange dauern. Am Ende des Feedbackgespräches können noch spezifische Ziele dokumentiert werden. Hierfür verwenden wir am KSA das «Start, Stop, Continue»-Schema.

Die Studierenden können sich anhand der aufgegebenen Ziele im Selbststudium weiterbilden und beim nächsten Mal ihr neues Wissen in die Praxis einbringen. Damit ist der Lernzyklus geschlossen und eine neue Beurteilung kann im Alltag durchgeführt werden.

Dabei gilt es zu beachten, dass es sich bei jeder einzelnen Beurteilungssituation um eine subjektive Einschätzung handelt. Arbeitsplatzbasierte Beurteilungen können nicht objektiv sein, da jede Situation

Abbildung 4:

Der QR­Code wird gescannt, die Geräte sind nun verbunden. Quelle: www.prepared.app

Supervisor

einzigartig ist und individuelle Gegebenheiten mit sich bringt. Erst eine Vielzahl von Einschätzungen macht die Gesamtbeurteilung robust. Hier ist eine Metapher aus der Digitalfotografie passend: Erst mit vielen Pixeln wird das Bild klar. Intern sind alle in der Berufsbildung tätigen Personen sowie Angehörige des ärztlichen Dienstes in leitender und oberärztlicher Funktion als «Supervisoren» in der App hinterlegt und können Einschät-

zungen vornehmen. Darüber hinaus steht allen dipl. Expert:innen Anästhesiepflege NDS HF ein Generallogin zur Verfügung. Assistenzärzt:innen sowie Pflegestudierende sind hingegen als «Trainees» registriert.

Die App bietet den Trainees selbstverständlich auch die Möglichkeit, für alle dokumentierten Tätigkeiten eine Selbsteinschätzung inklusive Selbstreflexion vorzunehmen. Im Rahmen der persönlichen Entwicklung, die Bestandteil des Rahmenlehrplans ist, werden solche Reflexionen der Studierenden bei uns am KSA explizit eingefordert.

Abbildung 5: Prepared­App Feedback am KSA

Trainee

Überblick über die Studierenden –das Cockpit Entscheidend für unsere Ausbildungsverantwortlichen ist es, einen guten Überblick über ihre jeweils zugeteilten Studierenden zu haben sowie diesen anschliessend auch über die gesamte Ausbildungszeit hinweg bei uns zu bewahren. Das gelingt ihnen über das sogenannte «Cockpit». Hiermit können sie einfach und übersichtlich sehen, welche Studierenden ihre Dokumentationen in ausreichender Anzahl einreichen, welche Ziele dokumentiert werden und wie es um ihre Selbsteinschätzung steht. Zudem werden sie mittels farblicher Kennzeichnung über den ak-

Abbildung 6: Der «magische Moment»: Die Einschätzung der anderen Person wird sichtbar und er glichen. Quelle: www.prepared.app

tuellen Unterstützungsbedarf eines jeden Studierenden informiert und können so ggf. schnell unterstützend intervenieren. So ist die Konnektivität dank der digitalen Dokumentation jederzeit gewährleistet. Diesen erweiterten Überblick schätzen die Ausbildungsverantwortlichen besonders, da sie hierdurch ihre Studierenden individueller und zielgerichteter unterstützen können.

Semesterauszug (Kompetenznachweis)

Das Führen der Semesterauszüge war bisher sowohl für die Studierenden als auch für die Berufsbildenden eine zeitintensive Tätigkeit. Die beiden prepared-Apps

(preparedEPA und prepared360) in Verbindung mit der Cockpit-Funktion bieten hier den Vorteil, dass die Daten aus den täglich durchgeführten arbeitsplatzbasierten Beurteilungen, den dokumentierten Kursen, Workshops und Weiterbildungen sowie auch aus durchgeführten MultiSource-360°-Feedbacks in einen Semesterauszug einfliessen können. Im oben beschriebenen Cockpit laufen all diese Informationen zentral zusammen und werden als übersichtliche Darstellungen in den Arbeitsprozessen eingegliedert. Der Semesterauszug kann fertig als PDF-Datei exportiert oder als bearbeitbares WordDokument gespeichert werden. So fällt das Zusammensuchen aller Verlaufsblätter sowie das Lesen und Interpretieren dieser weg, wodurch die Berufsbildenden ihre kostbare Zeit sinnvolleren Dingen widmen können.

Da die Studierenden in jedem Semester eine Liste an Geräten und Medikamenten

Quelle: www.prepared.app

Trainee Supervisor

erhalten, welche sie den Berufsbildenden vorstellen und somit abgeben müssen, haben wir uns zudem noch dafür entschieden, sowohl eine Geräte- als auch eine Medikamentenliste in die App zu integrieren. Sobald diese abgegeben wurden, kann dies von den berufsbildenden Personen via QR-Code bestätigt werden, wodurch es automatisch in der App und im Cockpit dokumentiert wird. Hierdurch haben die Studierenden und Berufsbildenden immer eine aktuelle Übersicht darüber, was noch offen ist.

Einfluss auf die Ausbildung

Die Studierenden wissen diese neue Transparenz und Sichtbarkeit ihrer Kompetenzen sehr zu schätzen. Dadurch, dass die diplomierten Fachkräfte oder Berufsbildenden durch einen Blick in das jeweilige Kompetenzprofil direkt sehen können, bei welche Tätigkeiten die Studierenden bereits kompetent sind und sich sinnvoll einsetzen lassen, kann ihre Arbeitskraft und Motivation sinnvoller genutzt werden. Dies äussert sich meist in einer gesteigerten Arbeitsplatzzufriedenheit und Motivation, was in direkter Folge eine echte Verbesserung der Gelingensbedingungen des gesamten Studiums darstellt. Blinde Flecken in der eigenen Kompetenz können besser erkannt und anschliessend gefüllt werden. Somit ist eine individualisierte Ausbildung auch in der Praxis deutlich effektiver umsetzbar.

Die Ausbildung orientiert sich nicht länger am starren Prinzip: «Im dritten Semester wird dies oder jenes vermittelt.» Stattdessen kann gezielt auf individuelle Bedürfnisse eingegangen werden. So könnte man beispielsweise sagen: «Ich habe festgestellt, dass du diese oder jene Fähigkeit weiter trainieren könntest. Lass uns heute daran arbeiten.» Oder: «Diese Tätigkeit konntest du bisher noch nicht ausführen – das sollten wir noch gemeinsam angehen.» Dies führt auch zu einer erheblichen Zeitersparnis für die Ausbildenden, da sie sich nun auf das Wesentliche konzentrieren können und die Fähigkeiten vermitteln, die tatsächlich erforderlich sind.

Michael John, Autor dieses Artikels, und seine Kollegin zeigen sich begeistert von der neuen App.

Herausforderungen

Gerade vor dem Start des Projekts gab es einige skeptische Stimmen, die an der Effektivität dieses Systems zweifelten. Diese verstummten jedoch schnell, nachdem die App eingeführt wurde.

Das Konzept der digitalen kompetenzbasierten Ausbildung, füllt nicht alten Wein in neue Schläuche, sondern bringt mehrere grundlegende Neuerungen in unseren Alltag.

Zunächst mussten wir die Verfügbarkeit der Smartphones im OP abklären sowie mit den Studierenden klare Abmachungen rund um deren Nutzung einführen. Heute ist jedoch die Smartphone-Anwendung durch die Studierenden – zur Nutzung der App – sehr gut im Ausbildungsalltag verankert.

Nicht mehr nur die Dauer der Ausbildung zu messen oder die Anzahl der praktisch durchgeführten Tätigkeiten zu zählen, stellte

für viele der in diesem Projekt Involvierten einen tiefgreifenden Wandel dar. Hier ist ein Umdenken in der didaktischen Denkweise unabdingbar, weswegen wir neben einer schrittweisen Einführung dieser App allen Interessierten empfehlen, alle Beteiligten schon im Voraus über die dafür benötigte kompetenzorientierte Denkweise aufzuklären und auch entsprechend zu schulen.

Auch der Übergang von Papier zur digitalen Lösung wirkte für manche noch ungewohnt. Die Vorteile der digitalen Dokumentation sind so zahlreich, dass eine abschliessende Auflistung den Umfang dieses Artikels sprengen würde. Aktuell wurden genau zu diesem Bereich im Rahmen einer Masterarbeit Untersuchungen durchgeführt, um die Sorgen und Ängste der Mitarbeitenden besser verstehen zu können. Dabei zeigte sich, dass sowohl die Studierenden als auch die Berufsbildenden es schätzen, dass sie aufgrund der mobilen Architektur Lernberichte intern und extern dokumentieren können. Diesen Vorteil können wir nur bestätigen. Dank der beiden prepared-Apps, dem digital angebotenen Kompetenznachweis der Aargauischen Fachschule für Anästhesie-, Intensiv- und Notfallpflege afsain sowie Microsoft 365 am KSA ist es uns gelungen, vollständig digital zu arbeiten.

Zukunft

Aktuell gibt es schon einige Zentren, welche die Umstellung auf ein digitales Dokumentationssystem durchgeführt haben. Zu nennen sind hier – neben dem Kantonsspital Aarau – beispielsweise das Spital Schwyz oder auch die Rettungsdienste am LUKS, Spital Thurgau oder Spital Bülach. Weitere folgen.

Um die Übertragbarkeit zu verbessern, wird langfristig das Ziel verfolgt, eine überregionale und einheitliche Dokumentation der Bildungsanbietenden zu etablieren. Wie bereits erwähnt, sollen dabei insbesondere Initiativen tangiert werden, die gemeinsame Curricula entwickeln, um den Anforderungen an Kompetenzorientierung und digitaler Innovation in der Praxis gerecht zu werden.

Zusammenfassung

Zusammenfassend lässt sich sagen, dass durch die Implementierung solcher Apps die praktische Ausbildung deutlich an Effizienz gewinnt. Die Ausbildenden sparen Zeit, die sie in eine massgeschneiderte und bedarfsorientierte Ausbildung investieren können. Gleichzeitig erleben die Studierenden einen Motivationsschub, da ihre Ausbildung erstmals nach ihren realen Kompetenzen und nicht nach einem standardisierten Schema erfolgt. Wir haben mithilfe der prepared-App einen grossen Schritt in die Digitalisierung und in die kompetenzorientierte Weiterbildung gemacht.

Wendet euch bei Fragen zur praktischen Umsetzung an Michael John, bei Fragen zur App an die Herren Kandler und Marty.

Kontakt

Michael John

Dipl. Experte Anästhesiepflege NDS HF Leiter Weiterbildung Anästhesiepflege, Kantonsspital Aarau KSA michael.john@ksa.ch

Dr. med. Lukas J. Kandler, MHBA lukas.kandler@prepared.app

Dr. med. Adrian P. Marty, MME adi.marty@prepared.app

Referenzen

1. Hauer KE, ten Cate O, Boscardin C, Irby DM, Iobst W, O’Sullivan P. Understanding trust as an essential element of trainee. Adv Health Sci Educ Theory Pract. 2014;19(3):435–56.

2. ten Cate O. Nuts and bolts of entrustable professional activities. J Grad Med Educ. 2013;5(1):157–158.

3. ten Cate O, Chen H, Reinier H, Harold B. Curriculum development for the workplace using Entrustable Professional Activities (EPAs): AMEE Guide No. 99. Med Teach. 2015;37(11):983–1002.

4. Marty A, Kandler L, Francois T, Schraner A, Bedoni L. prepared. Von https://www.prepared.app/ abgerufen am 11.06.2025.

Zwei Perspektiven, ein Ziel –

Anästhesiepflegende und ärztliches Personal im Dialog

Die interprofessionelle Zusammenarbeit zwischen Anästhesiepflege und ärztlichem Personal in der Anästhesie ist essenziell für den Erfolg perioperativer Prozesse und die Sicherheit der Patient:innen. Doch wie sehen sich diese beiden Berufsgruppen gegenseitig? In unserer Interview-Serie beleuchten wir die Dynamik dieser Partnerschaft aus beiden Blickwinkeln. Damit möchten wir die interprofessionelle Zusammenarbeit in der Anästhesie fördern und Impulse für deren Weiterentwicklung geben. In dieser Ausgabe beantworten Dr. Patric Froesch und Sylvie Meillaud, dipl. Expertin Anästhesiepflege NDS HF, unsere Fragen.

sammenarbeit im Zweierteam sehr. Es gibt nicht so sehr diese formale Trennung zwischen «ärztlicher Anweisung» und «pflegerischer Massnahme».

Die Autonomie der Pflegefachkräfte ist ebenfalls ein entscheidender Punkt, der in Verbindung mit gegenseitigem Vertrauen dazu beiträgt, heikle Situationen erfolgreich zu meistern.

Hast du bereits von der kontinuierlichen Praxisentwicklung im Bereich der Anästhesiepflege gehört? Was denkst du darüber?

Ich muss zugeben, dass ich noch nie von diesem Konzept gehört habe ...

Warum bist du Anästhesist geworden?

Zu Beginn meines Studiums war ich noch unentschlossen. Während meines Praktikums im fünften Studienjahr war ich in der Offiziersschule der Armee, wo wir uns intensiv mit Katastrophenmedizin befassten. Dieser Aspekt der Aufrechterhaltung der Vitalfunktionen hat mir sehr gefallen. Am Ende des fünften Studienjahres absolvierte ich ein Praktikum in der Anästhesie, was mich endgültig von diesem Fachgebiet überzeugt hat.

Mir gefällt auch der «Action»-Aspekt mit den schnellen Wirkungen der verschiedenen Medikamente, die wir verabreichen, und die punktuelle, aber intensive Betreuung der Patient:innen.

Schliesslich bin ich kein Fan von chronischen Patientenbeobachtungen und von Papierkram – zwei Punkte, die in unserem Fachgebiet so gut wie nicht vorkommen.

Was schätzt du an deinen pflegerischen Kolleg:innen aus der Anästhesiepflege?

Ich liebe die Zusammenarbeit im Zweier-

team, da sich die beiden Berufsgruppen in diesem Fachgebiet hervorragend ergänzen. Der Ansatz in Bezug auf die Patient:innen ist aus Sicht beider Seiten relativ ähnlich. Es ist wahrscheinlich eine der Disziplinen, in denen sich die Aufgaben von Pflegenden und Ärzten am ähnlichsten sind. Natürlich haben beide ihre eigenen Besonderheiten: unsererseits die Beratung mit der Ausarbeitung der Behandlung und auf Seite der Pflegenden gute technische Fähigkeiten, sowohl in Bezug auf Handgriffe als auch auf Überwachungs- und Beatmungsgeräte.

Die Entscheidung, Anästhesiepfleger:in zu werden, basiert oft auf Persönlichkeitsmerkmalen, die ich sehr schätze, nämlich die Liebe zur «Action», Pragmatismus und sehr oft ein ausgeprägter Sinn für Humor.

Wie gestaltet sich die Zusammenarbeit mit deinen AnästhesiepflegeKolleg:innen?

Das ist für mich jeden Tag eine Freude. Wie bereits erwähnt, schätze ich die Zu-

Was wünschst du dir für die Zukunft der Anästhesiepflege?

Ich wünsche mir eine kontinuierliche Weiterentwicklung wie in jedem Fachgebiet, zumal es jedes Jahr komplexer und spezialisierter wird.

Schliesslich halte ich es für unerlässlich, dass dieser Beruf weiterhin attraktiv bleibt und von der Gesellschaft und der Politik geschätzt wird, damit auch die nächsten Generationen von Pflegekräften Lust haben, sich für diesen wunderbaren Beruf zu engagieren!

Kontakt

Dr. Patric Froesch

Leitender Anästhesist, Établissements hospitaliers du nord vaudois, Yverdon-les-Bains patric.froesch@ehnv.ch

Dr. Patric Froesch

dipl. Expertin Anästhesiepflege NDS HF

Warum hast du den Beruf der Anästhesiepflege gewählt?

Ich habe mich für den Beruf der Anästhesiepflege entschieden, weil mich die technische Seite dieses Fachgebiets schon immer gereizt hat. Es erfordert eine gute Beherrschung der Geräte, aber auch viel Fingerspitzengefühl bei der Durchführung einer Anästhesie, was es zu einem präzisen und anspruchsvollen Fachgebiet macht. Ich schätze auch die Selbstständigkeit, die dieser Beruf bietet: die Möglichkeit, die Behandlung an jede Situation anzupassen und eng mit dem Anästhesisten, der Anästhesistin zusammenzuarbeiten.

Was schätzt du an deinen ärztlichen Kolleg:innen der Anästhesie?

Die Qualität der Zusammenarbeit und den Teamgeist, der uns täglich verbindet. Unsere Arbeit basiert auf gegenseitigem Vertrauen, das sowohl bei der Entscheidungsfindung als auch im Umgang mit kritischen Situationen unerlässlich ist. Ich schätze ihre Sorgfalt, ihr Verantwortungsbewusstsein, aber auch den gegenseitigen Respekt. Dieses Vertrauensverhältnis und die wohlwollende Atmosphäre fördern einen offenen Austausch und eine reibungs-

lose Koordination, was zur Sicherheit und zum Wohlbefinden der Patient:innen beiträgt.

Wie gestaltet sich die Zusammenarbeit mit deinen ärztlichen Anästhesie-Kolleg:innen?

Sie ist sowohl präzise als auch von guter Laune geprägt, was zu einer ruhigen und angenehmen Atmosphäre im Operationssaal beiträgt, die für die Qualität der Teamarbeit und das Wohlbefinden aller unerlässlich ist.

Hast du bereits von der kontinuierlichen Praxisentwicklung im Bereich der Anästhesiepflege gehört? Was denkst du darüber?

Diese Dynamik der kontinuierlichen Verbesserung ermöglicht es, das Wissen auf den neuesten Stand zu bringen, wissenschaftliche und technologische Fortschritte zu integrieren und die Sicherheit und Qualität der Versorgung zu optimieren. Dieser kontinuierliche Prozess fördert auch die Motivation, die berufliche Neugier und die persönliche Entwicklung jedes Einzelnen. Ich finde diesen Ansatz positiv, da er es ermöglicht, ein hohes Kompetenzniveau aufrechtzuerhalten und gleichzeitig

das Lernen und den Austausch innerhalb des Teams zu fördern.

Welche Wünsche hast du für die Zukunft der ärztlichen Mitarbeitenden?

Ich wünsche ihnen mehr Anerkennung durch grössere Sichtbarkeit. Oft ist man sich als Patient:in zwar bewusst, dass da ein/e Chirurg:in mit einem zu tun hat, aber nicht, dass ein/e Anästhesist:in an der Seite wacht und während des Eingriffs für Sicherheit sorgt. Diese anspruchsvolle Disziplin bleibt oft im Hintergrund, obwohl es um eine multidisziplinäre Behandlung geht.

Kontakt

Sylvie Meillaud

Dipl. Expertin Anästhesiepflege NDS HF, Leiterin Anästhesie/Aufwachraum, Établissements hospitaliers du nord vaudois, Yverdon-les-Bains sylvie.meillaud@ehnv.ch

Sylvie Meillaud,

Deux perspectives, un objectif –

les infirmier-ère-s anesthésistes et le personnel médical en dialogue

La collaboration interprofessionnelle entre les infirmier-ère-s anesthésistes et le personnel médical en anesthésie est essentielle au succès des processus périopératoires et la sécurité des patient-e-s. Mais comment ces deux groupes professionnels se perçoivent-ils mutuellement? Dans notre série d’interviews, nous mettons en lumière la dynamique de ce partenariat des deux points de vue. Nous souhaitons ainsi promouvoir la collaboration interprofessionnelle en anesthésie et donner des impulsions pour son développement. Dans ce numéro, le Dr Patric Froesch et Sylvie Meillaud, experte diplômée en soins infirmiers en anesthésie EPD ES, répondent à nos questions.

Comment se passe la collaboration avec tes collègues infirmier-ère-s en anesthésie?

C’est un plaisir quotidien pour moi. Comme mentionné plus haut, ce côté binôme est très appréciable. Il n’y a pas trop ce côté formel de «ordre médical – administration/ geste infirmier».

L’autonomie des infirmier-ère-s est également un point crucial qui, quand elle est associée à une confiance mutuelle, permet de se sortir de situations délicates avec succès.

As-tu déjà entendu parler du développement continu de la pratique dans le domaine des soins d›anesthésie? Qu’en penses-tu?

Je dois avouer que je n’ai pas entendu parler de ce concept …

Pourquoi es-tu devenu anesthésiste?

J’hésitais encore durant le début de mes études. Puis durant mon année de stage en 5ème année, j’ai fait l’école d’officier médecin de l’armée durant laquelle on a fait beaucoup de médecine de catastrophe. J’ai grandement apprécié ce côté de soutien des fonctions vitales. J’ai alors ajouté un stage d’Anesthésie en fin de 5ème qui m’a définitivement convaincu pour cette discipline.

J’aime également ce côté «action» avec des effets rapides des divers médicaments qu’on administre et le côté ponctuel mais intensif de prise en charge des patients.

Finalement, je ne suis pas adepte des suivis chroniques de patients et de la paperasse, deux points qu’on ne retrouve pour ainsi dire quasi pas dans notre discipline.

Qu’apprécies-tu chez tes collègues infirmier-ère-s en anesthésie?

J’adore l’aspect binôme avec une grande complémentarité entre les deux corps de métiers dans cette spécialité. L’approche autour du patient est relativement similaire du point de vue des deux côtés. C’est probablement une des disciplines où le job est le plus proche entre l’infirmier et le médecin. Bien sûr chacun a ses petits points particuliers, de notre côté la consultation avec l’élaboration de la prise en charge, et du côté infirmer de bonnes compétences techniques tant en gestes qu’en matériel de monitorage / ventilation. Le choix de faire infirmer anesthésiste révèle souvent des traits de personnalité que j’apprécie beaucoup, à savoir l’amour de «l’action», le fait d’être pragmatique et très souvent, un sens de l’humour appréciable.

Que souhaites-tu pour l'avenir des soins infirmiers en anesthésie?

Je souhaite un perfectionnement continu comme dans chaque discipline, d’autant plus qu’elle devient chaque année de plus en plus complexe et pointue.

Finalement, je pense primordial que ce métier continue d’être attrayant et valorisé par la société et les politiques pour donner l’envie aux prochaines générations de soignants de s’investir pour cette magnifique profession! Contact

Dr Patric Froesch

Médecin cadre anesthésie

Établissements hospitaliers du nord vaudois patric.froesch@ehnv.ch

EPD ES

Pourquoi as-tu choisi le métier d'infirmière en anesthésie?

J’ai choisi de devenir infirmière anesthésiste parce que j’ai toujours été attirée par le côté technique de cette spécialité. Elle demande une bonne maîtrise du matériel mais aussi une véritable finesse dans la conduite d’une anesthésie, ce qui en fait une discipline à la fois précise et exigeante. J’apprécie également l’autonomie qu’offre cette profession : pouvoir adapter sa prise en charge en fonction de chaque situation et collaborer étroitement avec le médecin anesthésiste.

Qu'apprécie-tu chez tes collègues médecins anesthésistes?

La qualité de la collaboration et l’esprit d’équipe qui nous lient au quotidien. Notre travail repose sur une confiance mutuelle essentielle tant dans la prise de décision que dans la gestion des situations critiques. J’apprécie leur rigueur, leur sens des responsabilités mais aussi le respect réciproque. Cette relation de confiance et de bienveillance favorise des échanges ouverts, une coordination fluide qui participe à la sécurité et au bien-être des patients.

Comment se passe la collaboration avec tes collègues médecins anesthésistes? Elle est à la fois rigoureuse et empreinte de bonne humeur, ce qui contribue à une ambiance sereine et agréable au bloc opératoire, essentielle à la qualité du travail en équipe et au bien-être de chacun.

As-tu déjà entendu parler du développement continu des pratiques dans le domaine des soins d'anesthésie? Qu'en penses-tu?

Cette dynamique d’amélioration perma-

nente permet d’actualiser les connaissances, d’intégrer les avancées scientifiques et technologiques, et d’optimiser la sécurité et la qualité des soins. Ce processus continu favorise également la motivation, la curiosité professionnelle et le développement personnel de chacun. Je trouve cette démarche positive car elle permet de maintenir une haut niveau de compétence tout en valorisant l’apprentissage et les échanges au sein de l’équipe.

Que souhaites-tu à l'avenir pour les collaborateurs-trices médicaux en anesthésie?

Je leur souhaite une meilleure reconnais-

sance à travers une plus grande visibilité. Trop souvent, le patient sait qu’il a un chirurgien mais ignore qu’un anesthésiste veille à ses côtés, assurant sa sécurité durant l’intervention. Cette discipline exigeante reste souvent dans l’ombre alors qu’il s’agit d’une prise en charge pluridisciplinaire.

Contact

Experte diplômée en soins d'anesthésie

EPD ES

Cadre de proximité anesthésie / salle de réveil, Établissements hospitaliers du nord vaudois sylvie.meillaud@ehnv.ch

Anästhesie und Rettung

Herzlichen Dank an alle unsere Funtionärinnen und Funktionäre!

Für die wertvolle Zusammenarbeit in den Kommissionen, im Vorstand, und in weiteren Funktionen möchten wir ein grosses Dankeschön an euch richten.

Die SIGA-FSIA lebt von euren breitgefächerten Kompetenzen, innovativen Ideen, eurer unerschüttlichen Motivation und eurem ehrenamtlichen Engagement.

Ihr seid ein kostbares Geschenk!

Un grand merci à toutes nos responsables!

Nous souhaitons vous adresser un grand merci pour votre précieuse collaboration au sein des commissions, du comité et d'autres fonctions. La SIGA-FSIA vit de vos compétences dans différents domaines, de vos idées innovantes, de votre motivation infatigable et de votre engagement bénévole. Vous êtes un cadeau précieux!

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