Nz32 annexes

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01 Liste des articles complémentaires Publié le 25 novembre 2017 par Daniel Afin de compléter ma compréhension de la vie en Nouvelle Zélande j’ai commencé, avant de partir, à lire des guides dont celui fournit par Arts et Vie, et d’autres guides comme celui de Lonely Planet, qui curieusement ne mentionnait pas Whakatane… ou des ouvrages mentionnés dans «La Nouvelle Zélande insolite», romans et biographie. J’ai ajouté aussi des éléments de mes recherches qui peuvent servir aux lectrices et lecteurs de ces pages et des lectures ultérieures. Je te suggère de ne pas passer à côté des liens que j’ai inclus. Ils apportent des éclairages intéressants (wikipedia, etc) 1. 2. 3. 4. 5. 6.

Liste des articles Un père pour mes rêves La femme de Parihaka Bilbo : Nous n’avons que faire d’aventures The Long Way Home Te Araroa, la grande traversée de NZ

02 "Un père pour mes rêves" de Alan Duff Publié le 25 novembre 2017 C'est la seconde de mes belles lectures… dans les guides touristiques on rappelle que les Néo-Zélandais ont participé vaillamment aux deux guerres mondiales, et ont vu passer chez eux les Américains de la guerre du Pacifique. Un enfant nait d'une rencontre entre un noir américain et une mère maori. Il sera appelé "Yank" par les gens de son village. L'époux rentre glorieux, mais humilié… L'histoire est racontée du point de vue de l'enfant qui devient adulte et voudra retrouver le père biologique dont il rêve. Le récit montre les codes des sociétés maori et américaine, et aussi du point de vue de la mère et du père. Très beau, très prenant. On peut faire une comparaison avec l'excellent film "Paï" où l'on voit une fillette se heurter à un père qui est figé dans les codes traditionnels maoris, comme dans ce récit.

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03 La femme de Parihaka Publié le 12 décembre 2017 C'est sans doute la plus belle lecture que j'ai faite pour préparer ce voyage. L'auteur, Witi Ihimaera, est un maori qui raconte l'histoire de sa grand-mère, récit romancée, mais sur un fond de réalité. Les premiers habitants de la Nouvelle-Zélande, en maori Aotearoa, sont les maoris, arrivés entre 1050 et 1300 sur "la Terre au long nuage blanc". Les Européens débarquent en 1642 et bien sûr affronteront bientôt les premiers habitants qu'il faudra évangéliser, exploiter, mettre à leur place1… Un essai de sérénité est tenté avec le Traité de Waitangi en 1840. Il incorporait la NouvelleZélande à l'empire britannique et donnait des droits équivalents aux Maoris et aux Britanniques. (voir wikipedia pour les détails). Ce que le livre raconte bien c'est comment, après ce traité, les terres des Maoris divisés furent spoliées par la violence et en particulier dans le secteur du Mont Taranaki vers 1860… La répression contre les "rebelles" fut féroce. Il faudra attendre la mise en place du Tribunal de Waitangi en 1975 pour enquêter sur ces spoliations. Un des leaders de la révolte de 1860 sera donc emprisonné dans des conditions horribles et son épouse, la femme de Parihaka va tout essayer pour le faire libérer. Belle histoire de femme, de courage, et d'amour. Une très belle lecture donc, pour découvrir un pan de l'histoire d'Aotearoa. (publié par Au vent des îles). Je te raconterai bientôt comment la Nouvelle-Zélande fut aussi un pays remarquable sur le plan social et politique. Noter que l'auteur est aussi celui de "Paï, la légende des baleines" aller au sommaire des annexes 1 Je vais nuancer ce propos après avoir visité le pays. Il semble que les missionnaires britanniques n’étaient pas tous dans cet état d’esprit et certains se sont distingués par leur volonté de reconnaître chez les maoris des chrétiens comme les autres. De même, sur le plan politique les militants du parti travailliste de l’époque de Michael Savage, dont je parlerai plus loin, avaient une vision sociale et syndicale internationaliste de défenses des travailleurs dont les maoris faisaient partie. Reprise du blog complétée par des photos. Voyage en Nouvelle Zélande en janvier 2018 page 367/371


04 Nous n'avons que faire d'aventures ! Publié le 16 décembre 2017 par Daniel

Dans la Comté. Passant à l'Auberge de Jeunesse de Windsor en 1981, j'ai rencontré un jeune Finlandais qui lui aussi parcourait la ville sous la pluie… Abrités sous le remarquable porche de l'Hôtel de Ville construite par Sir Christopher Wren (un symbole de l'humour britannique, savez-vous pourquoi ?), nous avons discuté poésie, littérature… mon jeune ami était passionné par Tolkien, et a su me communiquer sa curiosité… j'ai lu « Bilbo, le hobbit » dont voici une page... (Tolkien est surtout connu en tant qu'auteur du «Seigneur des Anneaux»). J'espère que ces quelques lignes inspireront mes lectrices et lecteurs à lire cet ouvrage, s'ils ne l'ont déjà fait. En tous cas, la Comté, ou ce qu'il en reste comme décor de film, est un passage obligé en Nouvelle Zélande. Ce que j'ai aimé dans cette page c'est toute la réflexion sur l'aventure et ce qu'elle inspire, c'est aussi la réflexion sur le mot bonjour, et sur les magiciens… Celui-ci en particulier saura entraîner Bilbo dans des aventures inattendues.

Bilbo, qui ne se doutait de rien, ne vit ce matin-­là qu'un vieillard appuyé sur un bâton. L'homme portait un chapeau bleu, haut et pointu, une grande cape grise, une écharpe de même couleur par-dessus laquelle sa longue barbe blanche descendait jusqu'à la taille, et d'immenses bottes noires. - Bonjour ! dit Bilbo. Et il était sincère. Le soleil brillait et l'herbe était très verte. Mais Gandalf le regarda de sous ses longs sourcils broussailleux qui dépassaient encore le bord de son chapeau ombreux. - Qu'entendez-vous par là? dit-il. Me souhaitez vous le bonjour ou constatez-vous que c'est une bonne journée, que je le veuille ou non, ou que vous vous sentez bien ce matin, ou encore que c'est une journée où il faut être bon ? - Tout cela à la fois, dit Bilbo. Et c'est une très belle matinée pour fumer une pipe dehors, par dessus le marché. Si vous en avez une sur vous, asseyez-vous et profitez de mon tabac ! Rien ne presse, nous avons toute la journée devant nous ! Bilbo s'assit alors sur un banc qui se trouvait à côté de sa porte, croisa les jambes et lança un magnifique rond de fumée grise qui s'éleva sans se rompre et s'en alla en flottant par-dessus La Colline. · - Très joli ! dit Gandalf. Mais je n'ai pas le temps de faire des ronds de fumée ce matin. Je cherche quelqu'un pour prendre part à une aventure que j'arrange et c'est très difficile à trouver. - Je le crois aisément - dans ces parages ! Nous sommes des gens simples et tranquilles, et nous n'avons que faire d'aventures. Ce ne sont que de vilaines choses, des sources d'ennuis et de désagréments ! Elles vous mettent en retard pour le dîner ! Je ne vois vraiment pas le plaisir que l'on peut y trouver, dit notre M. Baggins. Et il passa un pouce sous ses bretelles, tout en émettant un nouveau rond de fumée encore plus grand que le précédent. Puis il prit son courrier du matin et se mit à lire, prétendant ne plus prêter attention au vieillard. Il avait décidé que celui-ci n'était pas tout à fait de son bord, et il voulait le voir partir. Mais l'autre ne bougea Reprise du blog complétée par des photos. Voyage en Nouvelle Zélande en janvier 2018 page 368/371


pas. II restait appuyé sur son bâton, à regarder le hobbit sans rien dire, jusqu'à ce que Bilbo en ressentit une certaine gêne et même quelque irritation. - Bonjour! dit-il enfin. Nous ne voulons pas d'aventures par ici, je vous remercie ! Vous pourrez essayer au delà de La Colline ou de l'autre côté de L'Eau. II entendait par là que la conversation était terminée. - À combien de choses vous sert ce mot de «bonjour», fit remarquer Gandalf. Vous voulez maintenant dire que vous désirez être débarrasser de moi et que le jour ne sera pas bon tant que je n’aurai pas poursuivi mon chemin. - Pas du tout, pas du tout, cher monsieur ! Voyons, Je ne crois pas connaître votre nom? - Si, si, cher monsieur - et moi, je connais le vôtre, monsieur Bilbo Baggins. Et vous savez le mien, quoique vous ne vous rappeliez pas le rapport qu’il y a entre vous et moi. Je suis Gandalf, et Gandalf, c'est moi ! Comment penser que je vivrais assez pour que le fils de Belladone Took me salue d'un bonjour comme si je vendais des boutons de porte en porte! - Gandalf, Gandalf ! Dieu du Ciel! Pas le magicien errant qui donna au Vieux Took une paire de boutons de diamant magiques qui s'agrafaient d’eux-mêmes et ne se défaisaient que sur ordre exprès ? Pas le personnage qui racontait dans les réunions de si merveilleuses histoires de dragons de géants, de la délivrance de princesses et de la chance inespérée de fils de veuves ? Pas l'homme qui faisait des feux d'artifice si parfaits ! Ah, je me les rappelle, ceux-là ! Le Vieux Took les donnait à la veille de la Saint-Jean. Splendides ! Ils s’élevaient comme de grands lis, des gueules de lion ou des cytises de feu et restaient longtemps suspendus dans le crépuscule. Vous pourrez déjà remarquer que M. Baggins n'était pas aussi prosaïque qu'il se plaisait à le croire, et aussi qu'il aimait beaucoup les fleurs. - Mon Dieu ! poursuivit-il. Pas le Gandalf qui fut responsable de ce que tant de garçons et de filles bien tranquilles aient pris le large pour de folles aventures ? Cela allait de grimper aux arbres à rendre visite aux elfes - ou à s'embarquer sur des navires pour d'autres rivages ! Dieu me bénisse, la vie était tout à fait inter... je veux dire qu'à un moment vous avez bien perturbé les choses par ici. Je vous demande pardon, mais je n'avais aucune idée que vous étiez toujours en activité. - Et où voudriez-vous que je fusse ? dit le magicien. Enfin... je suis tout de même content de voir que vous vous souvenez un peu de moi. Vous semblez garder un bon souvenir de mes feux d'artifice, en tout cas, et ce n'est pas sans espoir. De fait, en considération de votre vieux grand-père Took et de cette pauvre Belladone, je vous accorderai ce que vous m'avez demandé. - Je vous demande pardon, mais je ne vous ai rien demandé. - Si ! Par deux fois maintenant. Mon pardon, Je vous l'accorde. En fait, j'irai jusqu'à vous lancer dans cette aventure. Ce sera très amusant pour moi et très bon pour vous - sans compter le profit, très probablement si vous réussissez. - Je regrette ! Je ne veux pas d'aventures, merci. Pas aujourd'hui. Bonjour ! Mais venez prendre le thé - quand vous voudrez! Pourquoi pas demain ? Venez demain ! Au revoir! Sur quoi, le hobbit se détourna et se réfugia vivement derrière sa porte ronde et verte, qu'il referma aussi vite que le permettait la politesse. Après tout, les magiciens sont des magiciens.

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05 Down Under. Une belle rencontre : Bruce Hopkins et "The Long Way Home" Publié le 20 décembre 2017 par db Bon d'accord c'est une rencontre virtuelle en attendant peut être une vraie rencontre. Dans le but de rafraîchir mon anglais, je suis allé sur le net pour trouver une émission de radio que je pouvais écouter facilement en me promenant à vélo. Il y a des émissions qu'on peut enregistrer sur son ordinateur ou sur son téléphone : les podcasts. Et je suis tombé sur le podcast d'un type extraordinaire : Bruce Hopkins. Il a eu une vie très riche : pêcheur de langouste avec son père, danseur professionnel, puis acteur dans "Le seigneur des anneaux", et guide touristique aujourd'hui. Bruce Hopkins a décidé de parcourir à pied, du nord au sud, les trois îles de Nouvelle-Zélande pour transporter les cendres de son père et de son frère sur l'Île Stewart qui fut le berceau de sa famille pendant cinq générations. Il enregistre chaque semaine ses impressions sur ce périple qui est une vraie aventure. Son émission s'appelle "The Long Way Home" et je l'écoute tout en faisant mes balades de santé à vélo chaque jour où le temps le permet. Tu peux t'y reporter en cliquant ici. Après avoir écouté ses premières semaines, qui ont eu des hauts et des bas, j'ai laissé un petit message à mon aventurier qui en accusé réception. C'était marrant de l'imaginer marchant dans la boue et se disant que, sous ses pieds, un petit Français écoutait ses récits. Je ne désespère pas de le rencontrer en Janvier puisque son périple devrait durer cinq mois et qu'on peut se croiser. D'ici janvier nous verrons où il est arrivé. Pour le moment, j'ai cru comprendre qu'il allait faire une pause pour des examens de santé. Ne pas oublier qu'actuellement, aux antipodes, c'est l'été.

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08 La Grande Traversée de la Nouvelle Zélande : Te Araroa Publié le 25 décembre 2017

J'avais lu dans les guides sur la Nouvelle-Zélande qu'il existait un sentier qui traversait tout ce pays du nord au sud : Te Araroa. Cet itinéraire de 3000 kilomètres fait penser à nos grands sentiers de grande randonnée : GR5, GR9, etc... Je vais découvrir avec Bruce Hopkins que ce sentier n'est pas toujours très facile : fastidieux avec la 90 miles beach, boueux et éreintant dans la forêt du nord, dangereux lorsqu'il est trop près d'un axe de circulation, mais cela semble un beau défi. Le site correspondant est très bien fait et propose des cartes, genre IGN, pour le parcourir. Exemple de vignette de carte. Chaque petit cadre est lié à une carte détaillée. Si on a le temps, cela doit être un beau défi à relever. De nombreuses vidéos sont en ligne pour en montrer des aspects. Cliquer ici.

D’autres pages annexes sont prévues donc il peut être pratique de s’abonner à cette publication pour être informé de la parution. (Cliquer sur « Follow ». Reprise du blog complétée par des photos. Voyage en Nouvelle Zélande en janvier 2018 page 371/371


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