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SUPPLÉMENT SPÉCIAL C rburants
On nous a aussi refusé le placement de panneaux solaires à l’époque sous le prétexte que nous étions une entreprise classée Seveso, poursuit Bob Schepkens. Or, depuis quelques années, on voit apparaître des panneaux solaires un peu partout sur les stations-service. Aujourd’hui, cela devrait être plus facile d’obtenir l’autorisation de placer des panneaux solaires car l’entreprise n’est plus classée Seveso. C’est de toute façon une nécessité pour la station-service du futur, surtout au vu des prix actuels de l’électricité. Encore faudra-t-il résoudre quelques détails techniques car, étant situés en bout de ligne, notre alimentation en électricité est donc trop limitée pour l’installation de bornes de recharge. Mais, à l’heure actuelle, le plus gros inconvénient technique serait la restitution de l’excédent de la production électrique lorsqu’il n’y a pas de consommation en interne, comme pendant le week-end, par exemple.
HVO, L’OBSTACLE DU PRIX
En ce qui concerne l’offre de carburants alternatifs, nos confrères ont déjà signalé à leurs clients que Q8 peut offrir le HVO. Ils reçoivent d’ailleurs parfois des questions à ce sujet de la part de transporteurs, eux-mêmes sollicités par des donneurs d’ordre soucieux de réduire leur empreinte carbone. Mais lorsqu’ils sont informés du prix du produit, la plupart d’entre eux renoncent. Tempo Oil est bien entendu disposée à investir dans des capacités de stockage et dans une installation de chargement pour le HVO lorsque cela s’avérera nécessaire.
Le football n’est jamais très loin…
Jurgen Cavens est le visage de l’entreprise. Son passé footballistique et sa notoriété facilitent le contact avec la clientèle.
Combustibles : Organisez-vous des actions de sponsoring au niveau de votre région ?

Jurgen Cavens : Nous sponsorisons des clubs de football et de volley-ball ainsi que des courses de cyclo-cross et même le carnaval des Heiknuiters à Winkelomseheide. Récemment, la chaîne Eleven Sports de Telenet est venue tourner sur notre site une séquence de San Titar, le magazine mensuel qui permet aux amateurs de football de regarder leur sport d’une manière différente. Cela nous a fait une belle publicité.
Bob Schepkens : N’oublions pas que la meilleure publicité est celle qui est faite par un camion propre sur les routes, ainsi que par des chauffeurs et des collaborateurs qui inspirent confiance aux clients.

A propos de chauffeurs, n’éprouvez-vous pas de difficultés à en trouver ?
B.S. : C’est vrai que ce n’est pas facile. Heureusement, les nôtres restent chez nous jusqu’à leur départ à la retraite.
Comment comptez-vous pérenniser votre entreprise ?
J.C. : Par des reprises d’autres négoces, principalement. Nous sommes actuellement à la recherche de nouvelles acquisitions mais, généralement, de plus grandes entreprises sont plus rapides que nous.
B.S. : Depuis toujours, notre devise a été de grandir sainement, sans prendre trop de risques. Nous souhaitons que notre entreprise soit la plus saine, pas la plus grande.
Vous arrive-t-il de devoir faire appel à Brafco ?
B.S. : Nous trouvons habituellement toutes les informations sur le site de la Fédération.
Un message à l’attention de vos confrères ?
J.C. Je pourrais suggérer à tous les fournisseurs d’en finir avec des remises ridicules et de pratiquer les prix officiels. L’ensemble de la profession aurait tout à gagner à davantage de solidarité.
Durant vos temps libres, le football n’est sans doute pas très loin…
J.C. : Durant le week-end, le plus important, c’est la famille. Mes 4 fils (6, 9, 12 et 19) jouent tous au football. Nous habitons à Gooreind, village de la Province d’Anvers dont le club joue en troisième provinciale. J’y entraîne les jeunes des catégories U13 et U15. Lorsque nous allons voir un match de foot, c’est en général au Beerschot.