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Conséquences d’un an de guerre en Ukraine sur le marché de l’énergie

Un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le World Energy Outlook, source d’analyse et de projections de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), dresse le bilan pour le marché de l’énergie.

de chaînes d’approvisionnement mondiales, y compris l’énergie – en une véritable tourmente énergétique. La Russie est de loin le premier exportateur mondial de combustibles fossiles, mais la réduction de son approvisionnement en gaz naturel vers l’Europe et les sanctions européennes sur les importations de pétrole et de charbon en provenance de Russie coupent l’une des principales artères du commerce mondial de l’énergie. Tous les combustibles sont touchés, mais les marchés du gaz en sont l’épicentre, car la Russie cherche à exercer un effet de levier en exposant les consommateurs à des factures d’énergie plus élevées et à des pénuries d’approvisionnement.

La présentation du World Energy Outlook

2022 a eu lieu à Bruxelles le 23 mars dernier. Les pressions sur les marchés existaient déjà avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mais les actions de cette dernière ont transformé une reprise économique rapide après la pandémie – qui a mis à rude épreuve toutes sortes

L’énergie est cruciale, tout le monde en a besoin, a dit la Ministre fédérale de l’Energie Tinne Van der Straeten. Notre pays présidera le Conseil de l’Union européenne de janvier à juin 2024. Nous veillerons à réduire nos consommations de gaz et à rendre le prix de l’électricité abordable pour le bien-être de tous les Européens, a-t-elle ajouté en exposant les investissements de la Belgique dans l’off-shore éolien et l’hydrogène vert, et en insistant sur les impacts du changement climatique en matières sociales, d’immigration et d’accès à la nourriture et à l’eau.

L’avenir appartient aux énergies propres, a conclu Fatih Birol, Directeur exécutif de l’AIE. L’Europe doit maintenant décider si elle veut se contenter d’importer des technologies vertes ou si elle souhaite les produire elle-même. Et dans ce cas, l’Europe doit décider où elle le fera, avec quelles technologies et quelles chaînes d’approvisionnement. Il faut analyser les forces et les faiblesses et déterminer les politiques financières et économiques à mettre en place. Ces décisions doivent être prises le plus tôt possible

UN AN APRÈS LE DÉBUT DE LA CRISE MONDIALE DE L’ÉNERGIE

Un an après le début de la crise mondiale de l’énergie, il est de plus en plus évident que nous approchons d’un tournant historique vers un avenir énergétique plus propre et plus sûr.

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