March bulletin 2018 french version

Le Bulletin Bolivarien du Venezuela

Le ministère du pouvoir populaire pour les affaires étrangères

L'ambassade de la République bolivarienne du Venezuela

Volume 6, numéro 3- 2018

i) Le néolibéralisme détruit notre démocratie ii) Cambridge Analytica, l'influence mondiale de l'entreprise de données iii) Venezuela’s Presidential Elections iv) L'avance de la Chine en Afrique exagérée par un recul des États-Unis v) Exonérer l'Empire vi) La joint-venture la plus ambitieuse d'Afrique démarre avec un accord commercial de 3,4 trillions de dollars

La Démocratie

L’éditoriale

Contenu

Actuellement, l'année 2018 a été marquée comme le moment du naufrage du dollar, la crise obligataire, l'éclatement définitif de l'énorme dette américaine, bref, le retour d'une autre crise financière mondiale beaucoup plus dévastatrice que la précédente.

1) L’éditoriale 2) Le néolibéralisme détruit notre démocratie 3) «Sans Cambridge Analytica, il n'y aurait pas eu de Brexit»

Face à ce panorama, les pays industrialisés sont prêts à résister à ces sombres présages, c'est pourquoi ils ont accru leur bellicisme, déclenchant des agressions partout dans le monde, accentuant les tentatives d'imposer une vision univoque des sociétés, des économies et des cultures. En particulier, les pays du Tiers-Monde ont été les victimes, en particulier ceux qui ont tracé une ligne indépendante et essayé de s'affranchir de la sujétion économique et culturelle.

L'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine ont subi ces dernières années une attaque disproportionnée, marquée par la menace militaire directe, les bombardements aveugles, les invasions, les assassinats sélectifs et, en général, tous les stratagèmes de la force occidentale brutale que ces mêmes puissances prétendent défendre.

4) Cambridge Analytica, l'influence mondiale de l'entreprise de données 5) Les États-Unis ne peuvent pas relancer la doctrine de Monroe ni expulser la Chine de l'Amérique latine, mais elle peut infliger des souffrances au Venezuela et à la region 6) L’Intervention des États-Unis au Kenya? NON MERCI! 7) Comprendre l'Assemblée nationale constituante du Venezuela: 8) Les élections présidentielles vénézuéliennes déplacées en mai,

Ainsi, quand les sénateurs américains et les hauts dirigeants politiques invoquent le renversement des gouvernements sous la doctrine de Monroe («l'Amérique pour les Américains ... du Nord») dans le style du président américain Theodore Roosevelt connu pour sa politique de gros baton avait disparu, nous voyons le cas du déni absolu de toute tentative authentiquement démocratique. Mais les gens ont augmenté leur conscience et ils font face à toutes ces attaques avec courage.

9) Les États-Unis interfèrent dans les élections au Venezuela et en Amérique latine 10) Les Etats-Unis imposent de nouvelles sanctions contre le Petro vénézuélien 11) Les sanctions contre le Venezuela: Exonérer l'Empire 12)Noam Chomsky, Danny Glover et 150 autres militants condamnent les sanctions canadoaméricaines contre le Venezuela

Au premier rang de cette lutte actuelle et nécessaire se trouve la République bolivarienne du Venezuela, menacée militairement, financièrement fermée par un blocus économique, accusée d'être une "dictature", bien qu'elle soit un pays où 24 élections se sont déroulées selon un système électoral qui, selon les mots de l'ancien président Jimmy Carter, est "le plus fiable du monde".

13) Les erreurs et les inexactitudes à propos de la migration vénézuélienne 14) Sous le slogan "Nous sommes tous le Venezuela", les peuples du monde ont ratifié soutien et solidarité avec la République bolivarienne du Venezuela, 15) LE Forum urbain mondial - Malaisie 16) L'avance de la Chine en Afrique exagérée par un recul des États-Unis 17) La joint-venture la plus ambitieuse d'Afrique démarre avec un accord commercial de 3,4 trillions de dollars

2

Le néolibéralisme détruit notre démocratie

Comment les élites des deux côtés du spectre politique ont sapé nos biens communs sociaux, politiques et environnementaux.

Noam Chomsky est, depuis 50 ans, le Socrate américain, notre peste publique avec des questions qui piquent. Il ne parle pas à la place de la ville d'Athènes, mais à un vaste village global dans la douleur et maintenant, semble-t-il, en danger.

guerre du Vietnam et d'autres projections de la puissance américaine, pour des raisons morales d'abord, avant des considérations pratiques. Il reste une rock star sur les campus universitaires, ici et à l'étranger, et il est devenu une sorte d'étoile du Nord pour la génération post-occupation qui refuse aujourd'hui de ressentir le Bernois.

Le monde en difficulté aujourd'hui bat encore un chemin vers la porte de Noam Chomsky, ne serait-ce que parce qu'il a été si direct pendant si longtemps à propos d'un tourbillon. Ce n'est pas que le monde sache quoi faire avec les avertissements de Noam Chomsky sur le désastre en cours. Souvenez-vous de la fameuse hésitation de l'hôte de télévision patricien William F. Buckley Jr., en réponse à la colère glaciale de Chomsky au sujet de la guerre au Vietnam, en 1969.

Il reste, malheureusement, un personnage étranger dans les lieux où la politique est faite. Mais chez lui au MIT, il est un ancien professeur particulièrement accessible qui répond à son e-mail et reçoit les visiteurs comme nous avec un scintillement.

La semaine dernière, nous avons visité Chomsky avec une mission ouverte: nous cherchions un récit non-standard de notre histoire récente d'un homme connu pour dire la vérité. Nous lui avions écrit que nous ne voulions pas entendre ce qu'il pensait mais comment. Il avait écrit que le travail acharné et l'ouverture d'esprit y étaient pour beaucoup, aussi, selon ses propres termes, une «volonté socratique de demander si les doctrines conventionnelles sont justifiées».

C'est une chose étrange à propos de Noam Chomsky: Le New York Times l' appelle «sans doute» le penseur public le plus important vivant, bien que le journal le cite rarement, ou discute avec lui, et les vedettes géantes de la télévision en réseau ne le font presque jamais. Et pourtant, l'homme est universellement célèbre et révéré dans sa 89e année: Il est le scientifique qui nous a enseigné à penser à la langue humaine comme quelque chose d'ancré dans notre biologie, pas une acquisition sociale; Il est l'humaniste qui a critiqué la 3

Christopher Lydon : Tout ce que nous voulons que vous fassiez, c'est d'expliquer où dans le monde nous sommes à la fois .

NC: La démocratie sociale, oui. C'est ce qu'on appelle parfois «l'âge d'or du capitalisme moderne». Cela a changé dans les années 70 avec le début de l'ère néolibérale dans laquelle nous vivons depuis. Et si vous vous demandez quelle est cette ère, son principe crucial est de saper les mécanismes de solidarité sociale et de soutien mutuel et l'engagement populaire dans la détermination de la politique.

NOAM CHOMSKY : C'est facile.

CL: [ Rires ] - Quand tant de gens étaient sur le bord de quelque chose, quelque chose d'historique. Y a-t-il un résumé de Chomsky?

NC: Bref résumé?

CL: Oui. NC: Eh bien, un bref résumé, je pense que si vous regardez l'histoire récente depuis la Seconde Guerre mondiale, quelque chose de vraiment remarquable est arrivé.Premièrement, l'intelligence humaine a créé deux énormes masses capables de mettre fin à notre existence - ou du moins à notre existence organisée - à la fois pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'un d'eux est familier. En fait, les deux sont maintenant familiers. La Seconde Guerre mondiale a pris fin avec l'utilisation d'armes nucléaires. C'était immédiatement évident le 6 août 1945, un jour dont je me souviens très bien. Il était évident que bientôt la technologie se développerait au point où cela mènerait à un désastre terminal. Les scientifiques ont certainement compris cela.

Ça ne s'appelle pas ça. Ce que l'on appelle la «liberté», mais la «liberté» signifie une subordination aux décisions du pouvoir privé concentré, non responsable. C'est ce que cela signifie. Les institutions de gouvernance - ou d'autres types d'associations qui pourraient permettre aux gens de participer à la prise de décision - sont systématiquement affaiblies. Margaret Thatcher l'a plutôt bien dit dans son aphorisme sur "il n'y a pas de société, seulement des individus".

Depuis la Seconde Guerre mondiale, nous avons créé deux moyens de destruction.Depuis l'ère néolibérale, nous avons démantelé la façon de les manipuler.

En 1947, le bulletin des scientifiques atomiques a inauguré sa célèbre horloge du Doomsday. Vous savez, à quel point l'aiguille des minutes était proche de minuit? Et ça a commencé sept minutes jusqu'à minuit.

En 1953, il était passé de deux minutes à minuit. C'était l'année où les États-Unis et l'Union soviétique ont explosé des bombes à hydrogène. Mais il s'avère que nous comprenons maintenant qu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde est également entré dans une nouvelle époque géologique. C'est ce qu'on appelle l'Anthropocène, l'époque où les humains ont un impact sévère, en fait peut-être désastreux sur l'environnement. Il a bougé à nouveau en 2015, encore en 2016. Immédiatement après les élections de Trump fin janvier de cette année, l'horloge a été déplacée de nouveau à deux minutes et demie à minuit, la plus proche depuis 1953.

Elle paraphrasait sans doute Marx qui, dans sa condamnation de la répression en France, disait: «La répression transforme la société en un sac de pommes de terre, juste des individus, une masse amorphe ne peut pas agir ensemble». condamnation. Pour Thatcher, c'est un idéal - et c'est le néolibéralisme. Nous détruisons ou au moins sapons les mécanismes de gouvernance par lesquels les gens peuvent au moins en principe participer dans la mesure où la société est démocratique. Affaiblissez-les, sapez les syndicats, les autres formes d'association, laissez un sac de pommes de terre et, en attendant, transférez les décisions à une puissance privée inexplicable, tout cela dans la rhétorique de la liberté.

Eh bien, qu'est-ce que ça fait? Le seul obstacle à la menace de destruction est un public engagé, un public informé et engagé agissant de concert pour développer des moyens de faire face à la menace et y répondre. Cela a été systématiquement affaibli, consciemment.Je veux dire, dans les années 1970, nous en avons probablement parlé. Il y avait beaucoup de discussions d'élite sur le danger de trop de démocratie et la nécessité d'avoir ce qu'on a appelé plus de «modération» en démocratie, pour que les gens deviennent plus passifs et apathiques et ne perturbent pas trop les choses, et c'est ce que font les programmes néolibéraux. Alors mettez tout cela ensemble et qu'est-ce que vous avez? Une tempête parfaite.

Il y a donc les deux menaces existentielles que nous avons créées et qui, dans le cas d'une guerre nucléaire, pourraient peut-être nous éliminer. dans le cas d'une catastrophe environnementale, créer un impact grave, puis certains.

Une troisième chose est arrivée. À partir des années 70, l'intelligence humaine s'est consacrée à éliminer, ou du moins à affaiblir, la principale barrière contre ces menaces.C'est ce qu'on appelle le néolibéralisme. Il y a eu une transition à l'époque de ce que certains appellent le «capitalisme enrégimenté», les années 50 et 60, la grande période de croissance, la croissance égalitaire, beaucoup de progrès en matière de justice sociale, etc.

CL: La démocratie sociale ...

4

CL: Ce que tout le monde remarque, ce sont tous les gros titres, y compris Brexit et Donald Trump et le nationalisme hindou et le nationalisme partout et Le Pen tous plus ou moins ensemble et suggérant un phénomène du monde réel.

NC: c'est très clair, et c'était prévisible. Vous ne saviez pas exactement quand, mais quand vous imposez des politiques socio-économiques qui mènent à la stagnation ou au déclin pour la majorité de la population, sapent la démocratie, enlèvent la prise de décision des mains populaires, vous allez avoir la colère, le mécontentement, la peur prendre toutes sortes de formes. Et c'est le phénomène que l'on appelle à tort «populisme».

CL: Je ne sais pas ce que vous pensez de Pankaj Mishra, mais j'aime son livre Age of Anger (l'âge de la colère), et il commence par une lettre anonyme à un journal de quelqu'un qui dit: «Nous devons admettre que nous sommes non seulement horrifiés mais déconcertés . Rien depuis le triomphe des Vandales à Rome et en Afrique du Nord a semblé si soudainement incompréhensible et difficile à renverser. " NC: Eh bien, c'est la faute du système d'information, parce que c'est très compréhensible et très évident et très simple. Prenez, disent les Etats-Unis, qui ont réellement moins souffert de ces politiques que beaucoup d'autres pays. Prenons l'année 2007, une année cruciale juste avant le crash.

Quelle était l'économie merveilleuse qui était alors louée? C'était une situation dans laquelle les salaires réels des travailleurs américains, étaient en réalité inférieurs à ce qu'ils étaient en 1979 lorsque la période néolibérale a commencé. C'est historiquement sans précédent, sauf pour un traumatisme ou une guerre ou quelque chose comme ça. Il y a eu une longue période au 5

cours de laquelle les salaires réels ont littéralement baissé, tandis que la richesse a été créée mais dans très peu de poches.C'était aussi une période au cours de laquelle de nouvelles institutions se sont développées, des institutions financières. Vous revenez aux années 50 et 60, un soi-disant âge d'or, les banques étaient connectées à l'économie réelle. C'était leur fonction. Il n'y a pas eu non plus d'accidents parce qu'il y avait des règlements de la nouvelle affaire.

CL: Je veux revenir Pankaj Mishra et l' âge de la colère pour un moment-

À partir du début des années 70, il y a eu un changement important. Tout d'abord, les institutions financières ont explosé à grande échelle. En 2007, ils ont effectivement eu 40 pour cent des bénéfices des entreprises. De plus, ils n'étaient plus connectés à l'économie réelle.

CL: Pankaj Mishra l'appelle - c'est un mot nietzschéen - " ressentiment ", signifiant ce genre de rage explosive. Mais il dit: «C'est la caractéristique déterminante d'un monde où la promesse moderne d'égalité entre en collision avec des disparités massives de pouvoir, d'éducation, de statut et ...

En Europe, la manière dont la démocratie est minée est très directe. Les décisions sont confiées à une troïka non élue: la Commission européenne, non élue; le FMI, bien sûr non élu; et la Banque centrale européenne. Ils prennent les décisions. Donc les gens sont très en colère, ils perdent le contrôle de leur vie.

Les politiques économiques leur font surtout du mal, et le résultat est la colère, la désillusion, etc.

NC: Qui a été conçu de cette façon, qui a été conçu de cette façon. Retournez aux années 1970. Dans tout le spectre, le spectre de l'élite, il y avait une profonde préoccupation au sujet de l'activisme des années 60. C'est ce qu'on appelle le «temps des troubles». Il a civilisé le pays, ce qui est dangereux. Ce qui s'est passé, c'est qu'une grande partie de la population - qui avait été passive, apathique, obéissante - a tenté d'entrer dans l'arène politique d'une manière ou d'une autre pour faire valoir ses intérêts et ses préoccupations.On les appelle des «intérêts spéciaux». Cela signifie des minorités, des jeunes, des personnes âgées, des agriculteurs, des travailleurs, des femmes. En d'autres termes, la population. La population est des intérêts particuliers, et leur tâche est de regarder tranquillement. Et c'était explicite.

NC: Ce n'est pas l'âge de la colère. C'est l'âge du ressentiment contre les politiques socio-économiques qui ont fait du tort à la majorité de la population pendant une génération et ont miné consciemment et en principe la participation démocratique. Pourquoi ne devrait-il pas y avoir de la colère?

Nous venons de le voir il y a deux semaines lors des dernières élections françaises. Les deux candidats étaient tous deux à l'extérieur de l'établissement. Les partis politiques centristes se sont effondrés. Nous l'avons vu lors des élections américaines en novembre dernier. Il y avait deux candidats qui ont mobilisé la base: l'un d'eux était un milliardaire détesté par l'establishment, le candidat républicain qui a remporté la nomination - mais remarquez qu'une fois au pouvoir, c'est l'ancien établissement qui gère les choses. Vous pouvez vous opposer à Goldman Sachs lors de la campagne électorale, mais assurez-vous de faire tourner l'économie une fois sur place.

Deux documents sont sortis au milieu des années 70, ce qui est très important. Ils sont venus d'extrémités opposées du spectre politique, tous deux influents, et tous deux sont parvenus aux mêmes conclusions. L'un d'entre eux, à gauche, était celui des internationalistes libéraux de la Commission trilatérale, de trois grands pays industriels, essentiellement l'administration Carter, d'où ils viennent. C'est le plus intéressant [ La crise de la démocratie , un rapport de la Commission trilatérale]. Le rapporteur américain Samuel Huntington de Harvard, il a regardé en arrière avec nostalgie les jours où, comme il l'a dit, Truman était capable de diriger le pays avec la coopération de quelques avocats et cadres de Wall Street. Ensuite, tout allait bien. La démocratie était parfaite.

CL: Donc, la question est, à un moment où les gens sont presque prêts ... quand ils sont prêts à agir et presque prêts à reconnaître que ce jeu ne fonctionne pas, ce système social, avons-nous la dotation en tant qu'espèce à agir sur lui, d'aller dans cette zone de perplexité et ensuite l'action?

NC: Je pense que le sort de l'espèce en dépend parce que, rappelez-vous, ce n'est pas seulement l'inégalité, la stagnation. C'est un désastre terminal.

Nous avons construit une tempête parfaite. Cela devrait être les titres qui crient tous les jours. Depuis la Seconde Guerre mondiale, nous avons créé deux moyens de destruction. Depuis l'ère néolibérale, nous avons démantelé la façon de les manipuler. C'est nos tenailles. C'est ce à quoi nous sommes confrontés, et si ce problème n'est pas résolu, nous avons terminé.

Mais dans les années 60, ils ont tous convenu que cela devenait problématique parce que les intérêts spéciaux ont commencé à essayer d'entrer dans la loi, ce qui cause trop de pression et l'État ne peut pas gérer cela.

6

CL: Je me souviens bien de ce livre.

Maintenant, qu'avez-vous à la bonne extrémité? Un document très influent, le Powell Memorandum, est sorti en même temps. Lewis Powell, un avocat d'entreprise, plus tard la justice de la Cour suprême, il a produit un mémorandum confidentiel pour la Chambre de commerce des États-Unis, qui a été extrêmement influent. Il a plus ou moins déclenché le soi-disant «mouvement conservateur» moderne. La rhétorique est un peu folle. Nous ne passons pas à travers, mais l'image de base est que cette gauche déchaînée a pris le contrôle de tout. Nous devons utiliser les ressources dont nous disposons pour repousser cette nouvelle gauche effrénée qui sape la liberté et la démocratie.

NC: Nous devons avoir plus de modération dans la démocratie.

CL: Non seulement cela, il a tourné la ligne d'Al Smith.

Al Smith a dit: «Le remède à la démocratie, c'est plus de démocratie.» Il a dit: «Non, le remède à cette démocratie est moins la démocratie.

NC: Ce n'était pas lui. C'était l'établissement libéral. Il parlait pour eux. C'est une vision consensuelle des internationalistes libéraux et des trois démocraties industrielles. Ils - dans leur consensus - ont conclu qu'un problème majeur était ce qu'ils appelaient, les mots «les institutions responsables de l'endoctrinement des jeunes». Les écoles, les universités, les églises, ils ne font pas leur travail. Ils n'endoctrinent pas correctement les jeunes. Les jeunes doivent être ramenés à la passivité et à l'obéissance, et alors la démocratie ira bien. C'est la fin gauche.

Connecté avec c'était autre chose. À la suite de l'activisme des années 60 et de la militance du travail, il y avait une baisse du taux de profit. Ce n'est pas acceptable. Nous devons donc inverser la baisse du taux de profit, nous devons saper la participation démocratique, ce qui vient? Le néolibéralisme, qui a exactement ces effets.

Noam Chomsky interview Par Christopher Lydon www.thenation.com Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

7

«Sans Cambridge Analytica, il n'y aurait pas eu de Brexit» de participer aux élections. Alors pourquoi est-ce qu’on autorise un contractant militaire à le faire, et à agir comme conseiller politique de certains des hommes les plus puissants au monde ? Le fait qu’une société ait créé une énorme base de données sur des citoyens, dont une partie a été collectée de manière illégale, et qu’il y ait une interaction avec des clients militaires, des ministères de la Défense dans plusieurs pays, pose un risque sérieux et gomme la frontière entre la surveillance et la recherche marketing.

Christopher Wylie est le cerveau de Cambridge Analytica (CA), la société d'analyse de données à l'étude pour son rôle dans la campagne électorale de Donald Trump et le vote sur le Brexit.

Comme il le décrit lui-même, il a mis au service de la politique les machines d'extraction de données les plus efficaces, mais a été choqué par la façon dont il a été abusé. Wylie a depuis lors exposé CA et Facebook pour avoir secrètement extrait les informations personnelles de millions de comptes Facebook. Après avoir servi de source pour The Guardian et le New York Times , Wylie a rencontré un petit groupe de journalistes européens pour parler de la vie privée, de l'échec de Facebook et de l'interférence politique.

Q : Quand avez-vous réalisé qu'il était temps d'arrêter?

Réponse: Il s'est construit. Le problème était que je me suis perdu dans ma propre curiosité. Ce n'est Q : Quelle était votre motivation pour parler? pas une excuse mais j'avais des budgets d'un million de dollars, je pouvais faire n'importe quelle recherche Réponse : Mon objectif initial était d'exposer le travail de Cambridge Analytica, en partie parce que que je voulais. C'était vraiment attirant. Je suis entré j'ai aidé à le construire et j'ai une responsabilité. Si ce en juin 2013 en tant que directeur de recherche du n'est pas pour corriger ce qui a déjà été fait, parce qu'il groupe SCL [la société mère de CA] et j'ai commencé à y a des choses qui ne peuvent être défaites, au moins comprendre au fil des mois ce qu'ils faisaient vraiment. pour informer les autorités et les gens.

Mais vous vous habituez à la culture d'entreprise. Ce n'est pas une excuse, mais c'était Les gens devraient comme ça. Vous faites de plus en plus, Q : Qu’est-ce qui vous choquait dans les chaque étape n'est pas beaucoup plus activités de Cambridge Analytica ? pouvoir faire grande que la dernière, jusqu'à - bang, Réponse :Le fait, par exemple, confiance à leur vous avez créé une NSA [Agence natioqu’une entreprise qui est sous contrat démocratie nale de sécurité] privatisée. avec l’armée conseille aussi le président institutions.

Tricher des Etats-Unis. Dans les démocraties modernes, nous interdisons aux armées c'est tricher

“

”

8

Q: Pensez-vous que le big data soit un danger ?

Réponse: Je suis parti à la fin de l'année 2014. Il devenait de plus en plus toxique, notamment parce qu'Alexander Nix [PDG de Cambridge Analytica] et Steve Bannon [ancien vice-président de l'entreprise et ancien stratège en chef de Donald Trump]. Quand Bannon est arrivé, cette liberté de recherche qui m'avait attiré au début s'est transformée en recherche de ce que nous appelons maintenant l'alt-droite.

Bannon est venu à Londres tout le temps, au moins une fois par mois, et nous avons eu une conférence téléphonique avec lui tous les lundi matin.

Réponse: Je ne crois pas. Le big data est notre nouvelle électricité, c’est un outil. Avec un couteau posé sur une table, vous pouvez préparer un repas cinq étoiles ou tuer quelqu’un. C’est la même chose avec les données. Je ne crois pas que la collecte de données soit un problème en soi. Je crois qu’on peut faire plein de choses formidables avec les données. Ce que Cambridge Analytica a mis en lumière, ce sont les ratés, non pas seulement de nos législateurs mais plus généralement de nous tous en tant que société, sur les limites à appliquer à l’usage des données.

Q Quel était votre rôle dans le Brexit? Les dernières révélations suggèrent qu'une société de données associée à l'AC a joué un rôle clé dans le résultat et a aidé à contourner les règles sur les dépenses électorales.

C'est différent de frapper à une porte et d'identifier vous-même dans le cadre d'une campagne Réponse: Je n'ai pas travaillé sur la campagne Brexit mais j'étais une présence fantôme. Je savais tout ce qui est arrivé.

Q: Est-ce que le vote en faveur du Brexit aurait eu lieu sans Cambridge Analytica ?

Réponse: Non, ils ont joué un rôle crucial, j’en suis sûr. Il y a deux aspects dans le scandale. D’une part, Cambridge Analytica a admis la semaine dernière avoir effectivement travaillé avec le groupe de campagne «Leave.EU». L’autre aspect, c’est que AggregateIQ [une entreprise canadienne issue de Cambridge Analytica, ndlr] a aussi travaillé avec Cambridge Analytica sur un système qui a permis à Leave.EU de dépasser son plafond de dépenses, et d’utiliser près d’un million de livres pour cibler la population. Sans AggregateIQ, le camp du «Leave» n’aurait pas pu gagner le référendum, qui s’est joué à moins de 2% des votes. Or, 40% du budget de «Vote Leave» est allé à AggregateIQ, c’est beaucoup. Cette entreprise a joué un rôle pivot dans le référendum. Elle a travaillé main dans la main avec Cambridge Analytica. Si vous ciblez un petit nombre spécifique de personnes avec des milliards de publicité, cela peut suffire à gagner suffisamment d’électeurs.

Il ne fait aucun doute que vous pouvez profiler les gens et exploiter cette information Q Est-ce vraiment si influent? Dans quelle mesure les données peuvent-elles aider à faire des prédictions?

Q L'AC a-t-elle travaillé dans d'autres pays européens?

Réponse: Je sais qu'il y avait un projet en Italie quand j'étais là-bas, mais je n'ai pas les détails. Je ne sais pas pour les autres.

9

Réponse: Il ne fait aucun doute que vous pouvez profiler les gens et exploiter cette information.

Ce à quoi les gens devraient penser, c'est s'il est approprié que cela se produise dans un processus démocratique.

Q. Il n'y a rien de nouveau dans les campagnes politiques ciblant les groupes de vote indécis

Q. Votre spécialité était de prédire les tendances de la mode. Comment êtes-vous arrivé à votre cou en politique?

Réponse: La différence est quand vous trichez, quand vous créez une réalité médiatisée pour quelqu'un, quand vous ciblez quelqu'un parce que vous savez qu'il est plus susceptible de croire les théories du complot parce que vous les avez profilées, et vous leur envoyez une spirale de fausses nouvelles . C'est différent de frapper à une porte et de s'identifier dans le cadre d'une campagne.

Réponse: . C'est exactement pareil. Ils sont une expression de l'identité et de votre rôle dans la société. Vous pouvez penser à Trump en termes de mode. Je le vois comme des sandales Crocs. Avant qu'ils ne soient populaires, ils étaient laids et ensuite ils sont redevenus laids. Mais quand ils étaient populaires tout le monde les portait. Donald Trump est le même que la paire de sandales Crocs. C'est une esthétique objectivement horrible mais les gens suivent la mode.

Les gens adoptent une esthétique et plus tard, quand ils verront les photos, ils le regretteront profondément.

Q. Quelles ont été les vraies erreurs de Facebook ?

Réponse: . Au début, ils ont dit qu'il n'y avait pas de violation parce que les utilisateurs avaient consenti à donner leurs données: dans certaines parties des termes et conditions, il est dit que vos informations pourraient être utilisées par les applications, même si vous ne les utilisez pas . L'un des plus grands échecs de Facebook est de trop légaliser ses termes et conditions et d'oublier quelque chose d'aussi important que l'attente raisonnable de l'utilisateur.

Entretien avec Christoper Wylie Ancien directeur de recherche chez Cambridge Analytica. www.elpais.com Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

10

Cambridge Analytica: l'influence mondiale de l'entreprise de données

L'Europe

L'entreprise accusée d'utiliser les données personnelles de millions d'utilisateurs de Facebook pour influencer la façon dont les gens votent n'est pas timide sur son portefeuille international.

Dans le cadre de l'enquête Channel 4, les dirigeants ont déclaré que Cambridge Analytica et sa société mère Strategic Communications Laboratories (SCL) avaient participé à plus de 200 élections à travers le monde, y compris en République tchèque.

La société de conseil politique Cambridge Analytica se demande si elle a utilisé des données personnelles pour influencer les résultats de l'élection présidentielle américaine de 2016 et du référendum britannique sur le Brexit.

"Nous venons d'utiliser une organisation différente pour mener un projet très, très réussi dans un pays d'Europe de l'Est où ... personne ne savait même qu'ils étaient là", a déclaré le directeur de l'entreprise Mark Turnbull.

Mais sa portée s'étend bien au-delà du Royaume-Uni et des États-Unis, avec son site Web offrant plus de 100 campagnes sur les cinq continents.

Le site Internet de Cambridge Analytica indique également qu'il a été impliqué dans des campagnes politiques en Italie en 2012, au nom d'un «parti politique résurgent qui a connu du succès dans les années 1980».

La société a suspendu son PDG, Alexander Nix, qui a été filmé dans le cadre d'une enquête Channel 4 donnant des exemples de la façon dont l'entreprise pourrait faire basculer les élections dans le monde avec des tactiques sournoises telles que les campagnes de dénigrement et les trappes à miel.

Cambridge Analytica a suggéré que les réformes ont permis au parti de dépasser ses attentes initiales à un moment de turbulence dans la politique italienne », dit-il.

La société basée au Royaume-Uni, qui nie tout acte répréhensible, a un long passé de travail à l'étranger Voici ce que nous savons à ce sujet.

Mais le rôle des laboratoires de communications stratégiques remonte beaucoup plus loin. Il 11

Le poste recherchait des personnes «ayant une expérience politique significative» qui souhaitaient devenir directeur de campagne dans l'un des huit États mexicains, a rapporté Buzzfeed.

prétend avoir aidé la Révolution orange en 2004 en Ukraine, ce qui a permis au président pro-occidental Viktor Iouchtchenko de prendre le pouvoir.Plus récemment, les laboratoires de communications stratégiques a annoncé avoir été engagé par le gouvernement ukrainien pour fournir des «campagnes de communication localisées» afin de les aider à reprendre le contrôle de Donetsk pendant le conflit dans l'est de l'Ukraine.

"Le rapport final du projet a été remis au président de l'Ukraine ce rapport a été crucial dans les décisions nationales ultérieures", indique la compagnie.

Cambridge Analytica a par la suite nié que Mme Karro effectuait un travail politique pour l'entreprise. M. Nix a également déclaré que "Cambridge Analytica ne travaille pour aucun parti politique au Mexique".

Le Brésil

Le Mexique

Cambridge Analytica aurait «prospecté des clients dans la course à la présidence brésilienne» qui devrait avoir lieu plus tard dans l'année.

En juillet 2017, Cambridge Analytica a révélé qu'elle avait fait équipe avec une application de téléphone au Mexique et en Colombie appelée Pig.gi, qui offre aux utilisateurs un service gratuit en échange de la visualisation des publicités et des enquêtes.

CA Ponte, un partenariat entre Cambridge Analytica et le cabinet de conseil brésilien Ponte Estrategia, "avait été en contact avec des représentants de trois candidats potentiels", selon Bloomberg.

Le cabinet espérait utiliser les données extraites de Pig.gi pour aider un candidat à l'élection présidentielle mexicaine de juillet 2018, selon Bloomberg.

Le directeur du partenariat, André Torretta, a déclaré au journal El Pais [en portugais] qu'il avait été approché par deux campagnes présidentielles, mais qu'il n'avait pas conclu d'accord non plus.

"Il y a une énorme opportunité dans ce pays de trouver les problèmes qui sont importants pour les gens et qui poussent les gens à voter", a déclaré Brittany Kaiser, vice-présidente du développement commercial de Cambridge Analytica.

La Malaisie Dans l'enquête Channel 4, la Malaisie a été citée comme l'un des pays dans lesquels Cambridge Analytica avait opéré, déclenchant un énorme débat national avant les élections générales.

Par ailleurs, il a été rapporté en octobre que la responsable des opérations de Cambridge Analytica au Mexique, Arielle Dale Karro, avait posté une publicité sur une page Facebook pour les étrangers vivant dans le pays.

12

Le site internet de l'entreprise aurait déclaré soutenir la coalition Barisan Nasional (BN) du Premier ministre Najib Razak lors de la campagne électorale de

complète et indépendante que nous avons engagée pour établir les faits", a déclaré Cambridge Analytica. une déclaration publiée mardi. "Ses conclusions seront rendues disponibles en temps voulu."

la génération dans l'Etat de Kedah en 2013 "avec une campagne de messagerie ciblée mettant en évidence leurs améliorations scolaires".

M. Najib et le BN ont fermement démenti avoir utilisé la société. Ils ont dit que son conseil était "fourni personnellement" à Mukhriz Mahathir - il faisait à l'époque partie de BN et a continué à être le ministre en chef de Kedah.

L'expérience internationale

Les fichiers ont été publiés par le Comité du numérique, de la culture, des médias et du sport du Royaume-Uni. Ils détaillent certains des travaux entrepris par

M. Mukhriz, à son tour, a nié cela, mais son ancien directeur des médias a contredit son déni.

M. Mukhriz, maintenant avec l'opposition, se présentera contre M. Najib pour le poste de Premier ministre aux prochaines élections.

Les documents partagés par le lanceur d'alerte de Cambridge Analytica, Christopher Wylie, expliquent comment la société mère SCL Group a tenté d'influencer les élections dans le monde entier.

Une lettre mentionne également son soutien à 15 opérations psychologiques impliquant le ministère de la Défense du Royaume-Uni en janvier 2012.Selon le bureau des affaires étrangères, une autre partie de SCL était "une joie de travailler" pour une opération antiterroriste.

Cambridge Analytica CEO Alexander Nix has been suspended amid the controversy Les dossiers se réfèrent également au travail effectué pour l'ambassadeur Bolton sur les votes américains.Cela semble être une référence à John Bolton, l'ancien ambassadeur américain à l'ONU. Il a récemment été nommé conseiller de la sécurité nationale du président Trump.

Dans un document, le SCL a déclaré qu'encourager les gens à «ne pas voter» pourrait être plus efficace que d'essayer de motiver les électeurs qui se balancent.

Décrivant son travail dans une élection nigériane, SCL Global a déclaré que «plutôt que d'essayer de motiver les électeurs à voter pour nos clients, une stratégie plus efficace pourrait être de persuader les électeurs de l'opposition de ne pas voter du tout».

The Guardian avait déjà fait état de son implication dans une expérience Cambridge Analytica pour cibler des vidéos YouTube sur des électeurs américains profilés. Le conseil politique est à l'honneur après des rapports qu'il a amassé les données de millions d'utilisateurs de Facebook sans leur consentement et l'a utilisé dans des campagnes politiques.Le cabinet a déclaré qu'il avait "détruit" l'information lorsque Facebook l'avait demandé, bien que Channel 4 News ait signalé que des copies d'au moins une partie de la mine étaient encore en circulation.

"Nous prenons très au sérieux les allégations de pratiques non éthiques dans le passé de notre ancien cabinet de conseil politique mondial (non américain) et font actuellement l'objet d'une enquête

Cambridge Analytica et les sociétés avec lesquelles elle a été associée, notamment SCL Group, Recherche scientifique globale et agrégat IQ. M. Wylie s'est référé à plusieurs documents lors de sa comparution devant le comité lundi.

Les tensions ethniques

Il a déclaré que cela avait été fait en «organisant des rassemblements anti-électoraux le jour du scrutin dans les bastions de l'opposition» et en utilisant «des personnalités religieuses locales pour maximiser leur attrait, en particulier parmi les communautés rurales spirituelles».

Il se vantait de concevoir une campagne de graffiti politique pour créer un «mouvement» de jeunesse à Trinité-et-Tobago et de diffuser des 13

"Les habitants ont secrètement blâmé les Russes pour avoir volé leurs emplois armés de cette connaissance, SCL a été en mesure de refléter ces vrais problèmes dans la messagerie de son client", a déclaré le document. Les dossiers expliquent comment le SCL a aidé le Bureau des affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni «dans la planification stratégique pour contrer le djihadisme violent» au Pakistan.

"Je ne les recommanderais pas seulement, je travaillerais de nouveau avec eux en un instant", a écrit un fonctionnaire, dont le nom a été expurgé.

«messages de campagne qui, bien qu'apparemment émanant de la jeunesse, n'étaient pas attribuables à une partie spécifique». Il a déclaré que "un mouvement de jeunesse uni a été créé".

www.bbc.com Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

En Lettonie, il a déclaré qu'il avait reconnu que les «tensions ethniques non exprimées» étaient «au cœur des élections».

14

La démocratie menacé:

Les États-Unis ne peuvent pas relancer la doctrine de Monroe ni expulser la Chine de l'Amérique latine, mais elle peut infliger des souffrances au Venezuela et à la region

Le socialisme du 21ème siècle: de l'aube rouge au crépuscule étoilé?

C'est certainement parler comme ça. En février, le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a fait le tour de la région dans le but d'obtenir un soutien pour le programme de changement de régime de Washington au Venezuela. En fait, Tillerson affirmait - avec l'orgueil typique de l'administration Trump - la souveraineté de Washington sur l'ensemble de l'hémisphère occidental, une réponse à la présence régionale de la Chine. .

"Ce qui se passe aujourd'hui en Amérique latine vient à la suite d'une période inhabituellement longue de progrès progressifs dans la région", a déclaré Harry L. Simón Salazar, auteur et conférencier à l'Université de Californie à San Diego, à MintPress News. Poursuivant, Simón a expliqué: Ce que la bourgeoisie a qualifié de «marée rose» peut être considéré comme commençant vers la fin des années 1990 comme une tendance gauchiste qui a influencé la politique régionale pendant environ 20 ans, avec la droite de plus en plus isolée et limitée à opérer en toute impunité en Colombie, en Floride et au Mexique. La tendance de gauche qui s'est répandue à travers l'Amérique latine était principalement institutionnelle et électorale, se développant dans le cadre d'États néolibéraux diminués à travers l'Amérique latine et souvent influencée par la richesse pétrolière bolivarienne. "

Le ton belliqueux de Washington survient au milieu d'une résurgence régionale de la droite néolibérale qui a vu la gauche autrefois dominante rassemblée sous la bannière du «socialisme du 21ème siècle» - faire face à de multiples revers en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Malgré leur faiblesse structurelle croissante et leur isolement international, les États-Unis sont toujours prêts à faire ce qu'ils peuvent pour conserver la primauté dans leur «arrière-cour» historique, l'hémisphère occidental. L'insécurité actuelle de la bête blessée ne fait que la forcer à repenser désespérément son approche stratégique.

En 1998, Hugo Chavez a été élu président du Venezuela, signalant ce qu'il appelait à l'époque une 15

intergouvernementaux comme l'Union des nations sud-américaines (UNASUR), l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) et la États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) ont été forgés. Pendant ce temps, la Banque de développement de la Chine et la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures de Beijing prennent de plus en plus le rôle de la Banque interaméricaine de développement, de la Banque mondiale et du FMI.

«révolution sociale». Il est rapidement devenu le lodestar idéologique de la nouvelle tendance socialiste du 21ème siècle. En 2009, huit gouvernements sud-américains sur dix étaient dirigés par des partis de gauche soutenus par des mouvements sociaux, des communautés indigènes et la gauche socialiste et communiste traditionnelle. Pendant un certain temps, ces administrations social-démocrates se sont révélées massivement populaires et ont remporté plus de votes et d'élections que tout gouvernement précédent.

Les dernières années ont fait des ravages dans la gauche latino-américaine. Alors que la popularité des gouvernements de centre-gauche en place s'affaissait, les présidents néolibéraux arrivaient au pouvoir en Argentine , au Chili et au Pérou par des moyens électoraux. Dans d'autres pays, les forces de droite ont réussi à élaborer de nouvelles stratégies allant au-delà du simple vote: au Paraguay et au Brésil , les administrations de gauche ont été débattues dans des coups d'Etat parlementaires qui ont fait place aux gouvernements pro-américains. En Equateur, le président Lenín Moreno - fraîchement élu par le président sortant Rafael Correa - a rapidement utilisé la rhétorique anti-corruption de l'opposition de droite pour purger le parti au pouvoir despartisans de la «révolution citoyenne» de Correista par des moyens anticonstitutionnels.

Les gens brandissent des images montrant Fidel Castro, le défunt président vénézuélien Hugo Chavez et le héros révolutionnaire cubain Ernesto 'Che' Guevara lors d'une marche du 1er mai sur la place de la Révolution à La Havane, Cuba, le 1er mai 2013. L'image de Chavez "Chavez: Notre meilleur ami." (AP / Ramon Espinosa) À des degrés divers, ces gouvernements ont rompu avec le consensus de Washington sur un régime de marché incontesté et se sont davantage concentrés sur les droits sociaux, économiques et culturels des populations régionales. Dans l'esprit de ce qu'on appelle le buen vivir (bien vivre), l'État a renforcé son rôle - l'investissement social, la réglementation du marché du travail et d'autres réformes progressistes ont redistribué les revenus et sorti des dizaines de millions de personnes de la pauvreté. . Même des sections de la classe capitaliste dans ces pays ont été forcées d'accepter à contrecœur ces résultats positifs et, dans de nombreux cas, les partis électoraux conservateurs et pro-américains ont été délégitimés et mis à la marge.

Les insurgés colombiens des FARC ont désarmé dans un accord de paix largement critiqué par la droite, mais les massacres et les disparitions visant les activistes ruraux et les organisateurs de mouvements sociaux se sont poursuivis sans relâche. Plus récemment, au Honduras, les États-Unis se sont ralliés à la réélection illégitime et largement réprimée de Juan Orlando Hernández. Simón a expliqué:

Des institutions multilatérales telles que l'Organisation des États américains basée à Washington et l'Organisation mondiale du commerce ont également été marginalisées, comme des groupes

MIKE POMPEO

L'actuelle offensive impériale / néolibérale en Amérique Latine partage ce que l'on pourrait qualifier de qualité insurrectionnelle: la volonté des derechistas (droitiers) et de leurs sponsors américains de démanteler ce qui reste de l'Etat néolibéral, en particulier toute manifestation de gauche, cependant cela peut être anodin.

Dans certains cas, des élites de droite, des propriétaires terriens et des oligarques locaux comme l'ancien président colombien Alvaro Uribe se distinguent à peine des mafieux et conservent leurs 16

sièges au pouvoir malgré leurs liens étroits avec les paramilitaires fascistes et les escadrons de la mort liés au trafic de drogue.

présidentiel de Bogota, en Colombie, le 6 février 2018.

(AP / Fernando Vergara) Dans un discours inaugurant sa tournée en Amérique latine le mois dernier, Tillerson a salué la doctrine de Monroe pour être "aussi pertinente aujourd'hui qu'elle l'était le jour." L'annonce était un renversement direct de la politique de l'ancien président Barack Obama L'intervention militaire américaine dans la région était terminée - une déclaration «vaut la peine d'applaudir», comme l'a dit John Kerry, le prédécesseur de Tillerson, à l'Organisation des États américains en 2013.

Au Venezuela, le gouvernement du président Nicolas Maduro a lutté avec la chute des prix du pétrole et le sabotage qui a paralysé les sections de l'économie et renforcé l' opposition soutenue par les États-Unis.

Les États-Unis discutent ouvertement d'une « option militaire » tout en exhortant les officiers de l'armée vénézuélienne à agir comme «agents du changement», de la même manière que le renversement violent du président chilien Salvador Allende en 1973 par Augusto Pinochet.

Les analystes libéraux ont considéré le discours de Tillerson comme une gaffe et comme le résultat possible d'une pénurie d'experts régionaux dans son département d'État, mais cette affirmation a donné un sentiment d'appréhension aux détracteurs de l'impérialisme américain.

"Dans certains pays latino-américains, cette droite insurgée frappe des populations en utilisant des méthodes qui n'ont pas été vues depuis l'Opération Condor et les guerres contre-insurrectionnelles des années 1980", a poursuivi Simón, en continuant: Les élites réactionnaires latino-américaines font preuve d'un consensus de classe selon lequel il n'est pas nécessaire de masquer leurs prises de pouvoir actuelles avec la légalité bourgeoise, et manifestent plutôt une volonté de perturber l'ordre constitutionnel et de déchirer «el tejido social». en tissu]."

"L'impérialisme américain en Amérique latine n'est bien sûr pas nouveau, il remonte à au moins deux

Pendant ce temps, la Chine a continué à consolider sa présence dans la région tout en nouant des relations économiques étroites avec les gouvernements latino-américains et des Caraïbes, qu'ils se penchent sur la gauche ou la droite. Les assertionsrépétées de Pékin selon lesquelles «l'Amérique latine est l'extension naturelle de la Route de la soie maritime du XXIe siècle» ont sans aucun doute été considérées à Washington comme une menace stratégique implicite pour les États-Unis et un signe de son recul en Amérique latine.

siècles, avec l'anniversaire [bicentenaire] de la doctrine de Monroe dans cinq ans", a expliqué Foster, en continuant: La doctrine Monroe, qui a souvent été glorifiée aux États-Unis presque comme un ancillaire de la Constitution, est avant tout une déclaration d'hégémonie américaine sur l'Amérique latine et contre toute ingérence dans la région par des puissances extérieures aux Amériques. Il a été utilisé pour justifier l'impérialisme américain, y compris les interventions militaires, dans la région sur une période de deux siècles. "

"L'objectif de l'intégration continue de l'Amérique latine au sein de l'Empire américain est resté constant, même si les méthodes utilisées pour le faire ont naturellement varié en fonction des circonstances historiques", a expliqué Foster.

Lorsque la doctrine Monroe a été rédigée par le secrétaire d'État de l'époque, John Quincy Adams, en 1823, Washington a affirmé qu'il était nécessaire d'empêcher une présence impériale européenne dans les Amériques. La doctrine a finalement été étendueà Hawaï et aux Philippines. Tout au long du 20ème siècle,

"America First" rencontre la doctrine Monroe Le président colombien, Juan Manuel Santos, et le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, arrivent en conférence de presse après une réunion au palais 17

Washington à la capacité de Pékin d'offrir une aide au développement et une aide sans conditions pour accroître son influence géopolitique:

la doctrine a été utilisée pour justifier la lutte de l'impérialisme américain contre les gouvernements socialistes et communistes et les mouvements de libération nationale considérés comme amicaux envers l'Union soviétique.

De plus en plus d'États mènent la géopolitique avec le capital, tentant avec des chéquiers souverains et d'autres outils économiques d'atteindre des objectifs stratégiques qui étaient souvent la coercition militaire ou la conquête ... Les Etats-Unis n'ont pas de politique cohérente pour gérer ces actions géoéconomiques chinoises - dont beaucoup visent carrément les alliés et les amis de l'Amérique.

Dans son analyse phare de 1944, Behemoth: La structure et la pratique du national-socialisme, le politologue allemand Franz Neumann exposait comment l'Allemagne nazie considérait les affirmations exceptionnelles américaines dans la doctrine Monroe comme un modèle d'hégémonie géopolitique - contrairement au droit international traditionnel. comme une «création des Juifs et comme un manteau pour l'impérialisme britannique». Pour les idéologues de la géopolitique de l'ère nazie, la doctrine de Monroe est devenue une justification pour le propre Reich allemand .

Neumann a expliqué:

[...] Les techniques économiques de l'état sont devenues un art perdu aux États-Unis, le reste du monde a évolué dans la direction opposée. La Russie, la Chine et d'autres se tournent désormais systématiquement vers des moyens géoéconomiques, souvent en premier recours, et souvent pour saper le pouvoir et l'influence américains. En ignorant le rôle de plus en plus important de la géoéconomie dans le système international, les États-Unis gaspillent et diluent leurs propres résultats en matière de politique étrangère ...

Cela laisse la Chine libre aux pays africains et latino-américains vulnérables. "

La doctrine Monroe est devenue «l'exemple le plus réussi d'un principe de grande envergure en droit international» ... Depuis la première Conférence de paix de 1909 à La Haye, les États-Unis insistent sur le fait que la doctrine Monroe occupe une position exceptionnelle. l'exception devient maintenant la règle. Il n'y a plus une seule loi internationale, mais autant qu'il y a d'empires, c'est-à-dire de grands espaces. Le Grossdeutsche Reich est le créateur de sa propre loi internationale pour son propre espace. Les interventionnistes doivent garder leurs mains au loin. "

"Donc la doctrine de Monroe est maintenant relancée et réinterprétée pour s'étendre à l'état civil géoéconomique et à la guerre," a dit Foster. "Les Etats-Unis insistent essentiellement sur la domination économique et militaire totale de leur" arrière-cour "latino-américaine." Foster a ajouté:

La politique est maintenant réimaginée comme une stratégie impérialiste «America First» pour réduire les investissements chinois dans la région - pour reprendre les termes de Tillerson, pour empêcher la Chine d'utiliser son «état-major économique pour attirer la région dans son orbite».

"Je crois que le Venezuela en particulier est devenu un test pour cette nouvelle stratégie de guerre géoéconomique.Mais ce n'est pas seulement le Venezuela qui est la cible, et dans différents endroits, différentes armes sont utilisées. " Avec les États-Unis engagés dans divers efforts de «changement de régime» et des conflits de faible intensité à travers le monde, visant à assurer sa domination - un état de guerre perpétuel connu sous le nom de New Trirties Years War contre les Forces armées bolivariennes nationales du Venezuela, puissamment armées, a été considérablement érodée. Même Trump, entouré d'anciens généraux comme le secrétaire à la Défense James "Mad Dog" Mattis, peut comprendre cela.

La bataille géoéconomique avec la Chine pour les Amériques Le président de la Bolivie Evo Morales, à droite, remet un bus artisanal du dirigeant indigène de la Bolivie, Tupac Katari, à Houlin Zhao, de gauche, secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications de l'UIT lors d'une réunion à la résidence présidentielle à La Paz. 13, 2017. (AP / Juan Karita) Les remarques de Tillerson étaient le résultat des discussions en cours à Washington sur la meilleure façon de réaffirmer la puissance économique et militaire des Etats-Unis, a noté Foster, soulignant le "livre le plus populaire dans les cercles impériaux américains". Géoéconomie et Statecraft .

Dans le livre de 2016 , les auteurs Robert D. Blackwell et Jennifer M. Harris soulignent la menace chinoise pour l'hégémonie américaine dans la région, comparant défavorablement le pouvoir coercitif de

Une approche asymétrique est donc une option privilégiée pour effectuer un «changement de régime», a expliqué Foster, poursuivant: La stratégie américaine en Amérique latine a consisté à modifier divers paramètres en sa faveur, affaiblissant et divisant les États latino-américains et diminuant le rôle de la Chine ... L'isolement du Venezuela et des autres États ALBA est essentiel, les États-Unis 18

exerçant des pressions sur les coups d'État. intervention militaire par une combinaison d'états. [Par exemple], l'opposition vénézuélienne a été promue sous le manteau d'une «révolte de la société civile».

sont devenus des médias de masse qui sont souvent devenus le principal centre de lutte politique pour la droite (avec quelques cas pour la gauche) , avec des partis organisés et des formes organisationnelles affectées à un poste secondaire. "

Terreur médiée Le chef de l'opposition vénézuélienne Henrique Capriles s'adresse aux médias après sa rencontre avec le secrétaire général de l'Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, au siège de l'OEA à Washington, le 31 mars 2017. (AP / Pablo Martinez Monsivais)

Son point de vue a été souligné par l'ancien président équatorien, Rafael Correa, dans un récent article d' opinion pour le quotidien cubain Granma , où le leader autrefois largement populaire et largement diffamé a souligné: Nos démocraties devraient être appelées démocraties à médiation. Les médias sont une composante plus importante du processus politique que les partis et les systèmes électoraux; ils sont devenus les principaux partis d'opposition des gouvernements progressistes, et ils sont les véritables représentants des affaires et du pouvoir politique conservateur.

Peu importe ce qui convient le mieux aux majorités, ce qui a été proposé dans la campagne électorale, et ce que les gens - l'acteur principal dans chaque démocratie - ont décidé lors des élections. L'important est ce que les médias approuvent ou désapprouvent dans leurs titres. Ils ont remplacé la règle de droit par l'état des opinions. "

Pour Harry L. Simón Salazar, l'actuelle offensive néolibérale américaine en Amérique latine devient de plus en plus un rôle assigné aux médias. Même dans des pays comme l'Équateur et le Venezuela, les médias restent entre les mains de sociétés transnationales basées aux États-Unis ou d' élites fidèles à Washington et à Miami.

Dans son livre récemment publié, Télévision, Démocratie et Médiatisation de la politique chilienne , Simón a analysé la transition du Chili de 1990 de la dictature de Pinochet à la domination civile. Selon Simón, la campagne électorale de Franja de Propaganda de 1988 était un cas d'étude sur la façon dont les médias jouent un rôle clé dans la prolifération des valeurs culturelles néolibérales et de la «politique du possible» dans l'esprit des populations.

Simón, comme Correa, voit cette nouvelle réalité comme un moment important pour l'autocritique et la nécessité d'examiner la possibilité réelle de rompre avec l'emprise de l'impérialisme par des moyens démocratiques pacifiques:

La campagne était un effort de collaboration entre la dictature sortante et l'opposition démocratique. Dans le film chilien de 2012, non, il a été présenté de manière mémorable comme le produit grossier d'une agence de publicité. Simón a expliqué: Depuis la fin des années 1980, les médias latino-américains n'étaient pas seulement instrumentalisés par le droit d'encadrer la lutte politique, mais ils

Nous devons reconsidérer l'importance relative de la lutte électorale dans le contexte de l'État bourgeois néolibéral et, dans le cadre de la gauche latino-américaine, nous devons rééquilibrer cette histoire et reconsidérer nos priorités.

19

Si le néolibéralisme en Amérique latine s'est montré si résilient qu'il a survécu à la soi-disant «marée rose» - et qu'il est capable de se relever et de repousser les progrès progressifs des 20 dernières années - alors il est essentiel que nous comprenions que son pouvoir et l'influence n'était pas seulement une fonction du pouvoir présidentiel et constitutionnel. "

Le Venezuela contre le "géant aux pieds d'argile": un nouveau David contre Goliath?

Les partisans du gouvernement exécutent une parodie impliquant une milice vénézuélienne contre l'oncle Sam, une personnification du gouvernement américain, lors d'une marche anti-impérialiste pour dénoncer le discours de Trump sur une «option militaire» pour résoudre la crise politique du pays, à Caracas, Venezuela, août. 14, 2017. (AP / Ariana Cubillos) En Amérique du Sud, seuls deux véritables gouvernements de gauche restent debout: la Bolivie et la République bolivarienne du Venezuela. Pour l'instant, l'obsession du changement de régime de Washington s'est concentrée sur ce dernier. En réponse, Caracas a rencontré un flot de sanctions et de menaces américaines avec un approfondissement des mesures radicales visant à consolider l'État bolivarien, allant des exercices civils-militaires à l'introduction de la monnaie numérique Petro et à la formation d'une Assemblée nationale constituante .

Pendant ce temps, l'administration Trump continue de s'isoler avec ses politiques incohérentes et son hostilité totale envers les amis et les ennemis. "Le Venezuela a été déclaré ennemi officiel, mais la liste des ennemis officiels et non-officiels des Etats-Unis est maintenant très étendue", a déclaré Foster. "Le Venezuela n'est pas seul et le monde entier peut voir les sanctions économiques et autres mesures coercitives imposées pour mettre le Venezuela à genoux".

Continuant, Foster a expliqué: Je pense qu'une leçon ici peut être prise de Cuba. Il n'y a pas un jour où Cuba n'a pas souligné à sa population et au monde entier les effets délétères de l'embargo américain sur Cuba. C'est un message simple et puissant. " Les Etats-Unis restent loin de son objectif de se réaffirmer pleinement dans son territoire historique, selon Simón, mais il reste capable de contrôler ses mandataires locaux: Ce qui se passe actuellement en Amérique latine, c'est une insurrection terroriste de droite, alignée sur le crime organisé et les élites économiques transnationales, qui a monétisé le chaos et est prête à rendre un pays ingouvernable si cela est nécessaire pour reconquérir le pouvoir politique et purger ce qui reste de la soi-disant «marée rose». " 20

Dans un 21ème siècle marqué par des défaites répétées pour l'impérialisme américain et la montée de la "multipolarité" à travers le monde, les Etats-Unis restent un "géant aux pieds d'argile", comme l'a soutenu Emmanuel Wallerstein. L'empire a toujours une forte capacité à submerger ses adversaires dans les combats conventionnels, mais il est également limité par sa fragilité économique, son manque de diplomatie et son malaise face aux coûts d'une intervention sanglante et prolongée au Venezuela.

"Le Venezuela est maintenant la cible d'une guerre géoéconomique clairement articulée à tous les niveaux, destinée à l'assouplir pour un coup d'Etat ou une intervention militaire", a déclaré Foster. "Ce message doit être transmis au monde tous les jours."

Malgré son agression, toute tentative de Washington de lancer une guerre unilatérale contre un gouvernement latino-américain aboutirait sans aucun doute à un tsunami de ferveur anti-impérialiste des nombreux mouvements sociaux de la région. La revigoration de la gauche populaire est une perspective probable dans ce scénario, sans parler de la résistance soutenue sur le front militaire.

Le danger demeure que dans l'arène géopolitique actuelle, la propension du gouvernement américain à faire des ravages pourrait conduire à un désastre dans la région ou à une autre "longue nuit" de dictatures de droite - désireuses de ramener leurs pays vers la répression pauvres, enrichissant les élites corrompues et exportant des matières premières vers les pays impérialistes de l'Amérique du Nord, de l'Asie et de l'Europe.

Ce serait une erreur, cependant, d'exagérer le potentiel de Washington à s'imposer dans le «grand jeu» de la politique impérialiste et de la guerre géoéconomique du 21ème siècle - sans parler de sa capacité à raviver l'hégémonie perdue en ramenant la doctrine de Monroe depuis longtemps morte .

Photo du haut | Une fresque représentant le président américain Donald Trump portant une croix gammée nazie couvre un mur le long d'un trottoir à Caracas, au Venezuela, le 14 novembre 2017, avec le message espagnol: "Nous sommes ceux de la paix." (AP / Ariana Cubillos) Elliott Gabriel est un ancien rédacteur pour teleSUR English et un contributeur de MintPress News basé à Quito, en Équateur. Il a pris une part importante dans le plaidoyer et l'organisation dans les mouvements pro-travail, de justice des migrants et de responsabilité de la police de la Californie du Sud et de la côte centrale de l'Etat.

Par Elliott Gabriel: www.venezuelanalysis.com The views and opinions expressed in these articles are of the author and do not necessarily reflect the official position of the Embassy

L’Intervention des États-Unis au Kenya? NON MERCI! Que l'ambassadeur Mark Bellamy et l'ambassadeur Johnnie Carson soient des diplomates américains accomplis, cela ne fait aucun doute. On peut aussi supposer que leur relation avec le Kenya en tant qu'anciens ambassadeurs à Nairobi leur donne une compréhension plus que moyenne de la politique, de l'économie et même des aspects sociaux du Kenya. Mais l'article des deux messieurs publié en ligne le 22 février 2018, dans lequel ils appellent l'intervention des États-Unis au Kenya, démontre clairement que les stéréotypes et préjugés sur l'Afrique par les technocrates occidentaux l'emportent sur l'expérience pratique et les connaissances acquises. dans le continent. Leur talent pour se tromper sur les questions africaines et kenyanes est non seulement stupéfiant mais aussi une démonstration de pourquoi la recherche documentaire sur l'Afrique, avec la seule source d'information étant un média occidental biaisé, devrait être traitée avec dédain.

Les auteurs semblent se réjouir de désinformer leurs lecteurs non seulement sur la situation existante, mais aussi sur les événements qui se sont déroulés durant le cycle électoral du Kenya en 2017. Ils parlent de chaos politique et de possibles violences intercommunautaires et d'un désir manifeste de changer cette trajectoire.

Ils déplorent même que les tentatives des gouvernements occidentaux d'appeler au calme ne soient pas prises en compte. Le lecteur notera comment les auteurs sont désireux de tisser le récit désormais familier d'un État africain en déliquescence et des États occidentaux toujours bienveillants, prêts à intervenir et à trier «un autre beau gâchis en Afrique». Inévitablement, les tentatives de tisser ce récit dans cet article tombent à plat sur le visage en raison de l'utilisation flagrante de mensonges, de demi-vérités et d'insinuations. C'est un fait que la période électorale dynamique du Kenya a pris fin avec l'investiture du président Uhuru Kenyatta le 28 novembre 2017, après qu'il a été dûment élu le 26 octobre 2017, lors des élections présidentielles.

Les affirmations selon lesquelles il existe une tentative délibérée de renverser la règle de droit par l'exécutif ne peuvent être plus éloignées de la vérité. Tout au long de la campagne, le gouvernement a fait preuve de fidélité à la loi, le président sortant acceptant la décision de la Cour suprême annulant l'élection présidentielle du 8 août 2017 alors même que lui et d'autres analystes juridiques n'étaient pas d'accord. La principale coalition de l'opposition, clairement consciente que sa stratégie politique avait échoué, hésitait et se flétrissait, boycottant finalement les élections présidentielles répétées.

Leur tentative de perpétrer la violence à la suite de leur perte électorale a été carrément rejetée par les Kenyans, le gouvernement prenant les mesures nécessaires pour s'acquitter de sa responsabilité cardinale de protéger la vie et les biens des Kenyans conformément à la constitution kenyane.

21

Dans la marche longue et ardue pour ancrer les principes démocratiques au Kenya, aucun individu ou institution n'est exempté des diktats de la constitution.

Comme dans toute autre démocratie, les médias, les diverses branches du gouvernement, les partis politiques, les groupes de la société civile et tous les citoyens sont liés par la constitution et la violation de ces derniers a des conséquences conformes à la règle de droit.

NASA au Kenya pendant et après la période électorale en tant que tourment politique. La politique concurrentielle dans une démocratie, à la fois en Amérique et en Afrique, ne peut jamais être décrite comme une agitation. En effet, la concurrence politique est un principe clé de la démocratie et le Kenya a démontré qu'avec des institutions solides, des élections crédibles et pacifiques sont possibles.

Sur une note positive, les auteurs ont reconnu les relations cordiales entre le Kenya et les Etats-Unis qu'ils ont eu l'occasion de renforcer pendant leurs mandats respectifs en tant qu'ambassadeurs américains au Kenya. Ils s'en servent comme d'une base pour plaider en faveur de l'intervention des États-Unis afin d'empêcher ce qu'ils appellent le Kenya de sombrer dans la violence et de menacer la primauté du droit.

Avec des souvenirs d'interventions américaines dans des pays tels que la Libye et l'Irak censés restaurer la démocratie, encore frais dans nos esprits, la nervosité à propos de cette proposition des hauts dirigeants américains est compréhensible. Toute forme d'ingérence des États-Unis dans un pays qui a maintes fois démontré son engagement à ancrer les principes démocratiques, la primauté du droit et la bonne gouvernance ne peut que prôner le danger.

Le fait que le Kenya a traversé la campagne prolongée et la période électorale et est devenu pacifique, devrait être une raison de célébrer la résilience de sa démocratie. La constitution du Kenya qui a été promulguée en 2010 a à peine 8 ans. Les élections de 2017 ont été l'occasion de tester les institutions créées par la constitution, notamment la magistrature et la Commission indépendante des élections et des frontières.

La question de savoir si les institutions ont résisté au test peut être attestée par la paix et la tranquillité qui existent au Kenya à peine trois mois après les élections répétées. Les Kenyans sont de retour au travail et l'économie, qui s'était légèrement effondrée pendant la période électorale, est maintenant à la hausse, la Banque mondiale prévoyant une croissance économique de 5% pour 2018. Même les investisseurs internationaux ont donné à l'économie kenyane un vote de confiance par une sursouscription septuple d'une euro-obligation émise par le gouvernement kenyan à la Bourse de Londres le 21 février 2018. Les touristes sont de retour pour profiter de la flore et de la faune kenyanes inégalées et se prélasser sur les plages blanches de Malindi et toute la région côtière du Kenya .

Il n'est pas étonnant que l'actuel ambassadeur des États-Unis à Nairobi et, en fait, l'ensemble du gouvernement américain aient dépassé les défis politiques du Kenya. De même que l'ambassadeur Carson s'est trompé sur son affirmation dans la période précédant les élections générales de 2013 au Kenya que l'élection du président Uhuru Kenyatta aurait des conséquences négatives, les deux pays ont de nouveau renforcé leurs relations bilatérales et leurs partenariats avec un Compréhension claire du besoin de respect mutuel. Les menaces émises et la démagogie préconisée par les deux dirigeants américains dans cet article sont non seulement regrettables mais aussi un affront à la souveraineté du Kenya.

L'affirmation des auteurs selon laquelle le Kenya s'effondre en raison de ce qu'ils appellent le fossé grandissant entre le parti au pouvoir Jubilee et la coalition de l'opposition, la NASA, trahit leurs doubles standards en matière de principes démocratiques en Afrique par rapport aux mêmes en Amérique. Il n'est pas perdu pour les Kenyans que les différences d'idéologie entre les démocrates et les républicains, en particulier lors des élections présidentielles de 2016 et le drame politique toxique qui a abouti à l'élection du président Donald Trump, ont laissé des fissures sociales et politiques en Amérique.

En dépit de leur caractère diviseur, les campagnes politiques de Trump Vs Clinton peuvent à juste titre être décrites comme une démonstration du dynamisme et de la maturité de la démocratie américaine. Dans une démonstration claire de partialité et de dissonance cognitive, les auteurs décrivent des différences idéologiques et une rhétorique politique similaires entre le Parti du Jubilé et la Coalition de la

Pour sa part, le Kenya maintiendra son élan en renforçant les institutions de gouvernance, en consolidant l'état de droit, en construisant une société cohésive et en renforçant la paix à l'intérieur de ses frontières et dans la région. Bien que nous accueillions favorablement les critiques positives et constructives de nos partenaires et amis, nous restons opposés à toute suggestion d'ingérence dans nos affaires internes à partir de tout quota. Notre réponse à la demande absurde des auteurs pour l'intervention des États-Unis au Kenya. NON MERCI!

By Amb. Macharia Kamau: Principal Secretary Ministry of Foreign Affairs, Kenya www.mfa.go.ke Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

22

VENEZUELA - Les élections - les menaces - L'interférence internationale - La solidarité mondiale - Nous sommes tous au sommet du Venezuela

23

Comprendre l'Assemblée nationale constituante du Venezuela: Entre des vérités et mythes

Un précédent: le premier constituant au Venezuela dirigé par Hugo Chávez

L'idée était de consulter le peuple souverain s'il souhaitait rédiger une nouvelle Magna Carta pour remplacer la Constitution anachronique et "moribonde" de 1961, comme l'affirmait le Commandant Chavez lui-même, qu'elle ne s'adaptait plus aux nouveaux défis d'une nation aspirant à développement, et qu'il était loin du nouveau siècle qui devait venir.

En 1999, après la victoire électorale écrasante en 1998 qui lui a donné la présidence, le Commandant Hugo Rafael Chávez Frías s'est consacré à la tâche titanesque qui n'avait jamais été expérimentée, d'appeler un référendum constitutif sur le peuple vénézuélien afin de modifier la Magna Carta de son pays. Dans le texte constitutionnel du Venezuela qui a été soumis à la modification connue sous le nom de Constitution de 1961, la figure de l'Assemblée Constituante n'existait pas, donc il était nécessaire d'utiliser l'outil juridique du référendum constitutionnel pour la consultation populaire de cette époque.

Avec une écrasante majorité de 87,8% des électeurs, Hugo Chávez et sa proposition constituante ont été victorieux en 1999, rendant possible la Magna Carta la plus avancée et la plus démocratique du monde, grâce à l'intervention de 131 délégués choisis par le peuple. Cette première étape a refondu la République avec des changements profonds qui ne pouvaient être faits par des réformes ou des amendements.

24

La Constitution de 1999 a été fondamentalement transformée en pouvoir souverain et participatif, s'éloignant de la représentation caudillo qui, historiquement, ne distribuait le pouvoir qu'à un petit nombre; a donné le nom et le caractère de Bolivarian au Venezuela pour honorer non seulement dans les discours le père de la patrie, Simon Bolivar; a ajouté le chiffre du référendum de rappel afin de donner au peuple l'occasion de révoquer tout mandat qui ne respectait pas entièrement ses postulats initiaux, et a également inclus la possibilité de son propre renouvellement, et rendant inutile le référendum consultatif précédent, avec l'inclusion de la convocation d'une Assemblée nationale constituante contenue dans les articles 347, 348, 349: c'est-à-dire, toujours ouverte, tournant sur elle-même, la possibilité de nouveaux airs de mise à jour. En bref: un exemple de Magna Carta de ce que l'on pourrait appeler la démocratie participative et protagoniste.

a appliqué un système de contrôle des changes pour empêcher la fuite des devises, afin que l'État puisse distribuer ses revenus dans les programmes sociaux pour la majorité de la population, un acte souverain qui a facilité le Venezuela les niveaux de pauvreté en moins de 5 ans et sont reconnus par la FAO, l'ONU et la CEPALC. Depuis Maduro est devenu président, l'oligarchie nationale alliée aux transnationales principalement nord-américaines, propriétaire des moyens de production-distribution du pays, a déclenché une guerre économique violente créant artificiellement une énorme inflation induite qui persiste à générer une situation d'instabilité qui affecte directement la population la plus vulnérable.

Mais le but fondamental de cette guerre est de ramener le libre échange du dollar et donc de rétablir les conditions de change au seul bénéfice exclusif des grandes entreprises importatrices et des sociétés transnationales habituelles. Parmi celles-ci figurent les compagnies pétrolières nord-américaines qui, avant l'arrivée du commandant Chávez, n'ont pas payé l'impôt sur le revenu ni les redevances correspondant à l'exploitation et le brut vénézuélien a été vendu à des prix dérisoires.

Les articles de la Constitution vénézuélienne de 1999 ont été approuvés au référendum par 87,75% de la population selon le CNE.

a) Article 347:

Le peuple du Venezuela est le dépositaire du pouvoir constituant originel. Dans l'exercice de ce pouvoir, ils peuvent convoquer une Assemblée Nationale Constituante dans le but de transformer l'Etat, de créer un nouveau système juridique et de rédiger une nouvelle Constitution.

Cela a conduit à la création d'un bureau d'échange fantôme avec un système de mesure du dollar arbitraire par rapport au bolivar (monnaie vénézuélienne officielle), basé à Miami, qui a entraîné un déséquilibre monétaire qui fait baisser le pouvoir d'achat du bolivar, et le prix excessif monte au vénézuélien ordinaire, faisant de lui la principale victime, malgré les efforts pour subventionner la nourriture, la médecine, l'éducation, le logement que la révolution bolivarienne a popularisé parmi les plus pauvres.

b) Article 348:

L'initiative de convoquer l'Assemblée Nationale Constituante peut être prise par le Président de la République en Conseil des Ministres; l'Assemblée nationale, avec l'accord des deux tiers de ses membres; les conseils municipaux en mairie, par le vote des deux tiers d'entre eux; ou quinze pour cent des électeurs inscrits et des électeurs inscrits dans le registre civil et électoral.

c) Article 349:

Bien que le gouvernement vénézuélien accorde des fonds préférentiels aux entrepreneurs pour importer des articles de base, ces entrepreneurs, ainsi que les forces politiques de l'opposition, ont élaboré un plan pour thésauriser et faire passer des aliments et des médicaments illicites et les ont détournés vers des pays frontaliers. Les services ne sont pas bon marché parce qu'ils ne sont pas subventionnés par l'État, comme cela arrive au Venezuela.

Le président de la République ne peut pas s'opposer à la nouvelle Constitution. Les puissances constituées ne peuvent en aucune manière entraver les décisions de l'Assemblée nationale constituante. Une fois promulguée, la nouvelle Constitution sera publiée au Journal officiel de la République bolivarienne du Venezuela ou dans la Gazette de l'Assemblée nationale constituante.

Un coup doux et continu contre la stabilité du Venezuela

Ainsi, la population vénézuélienne souffre quotidiennement d'une pénurie perverse dans le cadre de la déstabilisation dont le but n'est autre que de plier sa volonté, sa résistance héroïque et son adhésion à la Révolution bolivarienne.

Après la disparition physique du Commandant Hugo Chavez, le président Nicolás Maduro a connu plusieurs tentatives de coup d'Etat, et surtout celle que Chavez a également connue et qui fait partie de la Guerre de Coup Douce ou de la Quatrième Génération.

Depuis l'arrivée du Commandant Chávez, le Venezuela 25

La violence de coup d'opposition dans la rue: le guarimba (les émeutes) Ces groupes, financiers de la tentative de coup d'Etat continuelle, cherchent à déplacer violemment le gouvernement constitutionnel et légitime du président Nicolas Maduro, alors qu'ils tentaient contre le commandant Chavez dans le coup d'Etat embarrassant de 2002, dont le gouvernement illégitime était immédiatement reconnu par les Etats-Unis,l'Espagne et l'OEA .

9: Les personnes qui ont été brûlées vives ou lynchées juste pour apparaître "chavistas", c'est-à-dire, hommes noirs ou mulâtres.

Expression du racisme et du fascisme les plus terribles.

5: Les victimes de gangs criminels.

Une femme a passé près d'une manifestation de Chavismo, et a reçu l'impact sur sa tête d'une bouteille congelée jeté d'un bâtiment.

1: Tué quand il a protesté contre l'attaque d'un urbanisme construit par le gouvernement.

Depuis avril 2017, ces mêmes groupes, à travers les partis d'extrême droite et dans la complicité des médias, ont lancé des appels incessants à la violence, ont invité leurs partisans à descendre dans les rues, armés et formés de petits groupes terroristes qui d'avril à juillet de cette année sont allés dans les rues des villes les plus importantes du Venezuela, provoquant la majorité de la population à modifier son rythme de vie, compromettre sa stabilité de sorte que certains ont violé le droit à la paix de la majorité.

Avec des barricades, des armes explosives artisanales et, dans certains cas, avec l'équipement d'armement le plus avancé et le plus professionnel, la folie du putsch a fait 131 morts, dont 13 personnes ont été tuées par les forces de sécurité vénézuéliennes. 40 personnes (police et / ou militaires) sont jugées, détenues ou recherchées, parce qu'il y avait des ordres exprès de ne pas utiliser d'armes à feu lors des manifestations. Néanmoins, de nombreux cas restent impunis et l'opposition se trouve devant le monde, affirmant que toutes les victimes ont été causées par les forces gouvernementales, alors que selon les chiffres, la plupart des victimes mortelles ont succombé à l'irresponsabilité des foyers violents qu'elles fomentaient.

Quelques victimes en nombre: 19: Tué à cause de barricades et de blocus de rues ou d'avenues provoqués par des manifestations de dépôts violents. Décès provoqués par des accidents de la circulation, ou lorsque les victimes ont tenté d'esquiver les barricades de l'opposition.

17: lié au pillage. Les gens qui ont participé à des actes de vandalisme et sont morts électrocutés à l'intérieur de l'endroit où ils ont pillé.

13: Tué par des pelotons d'exécution: 40 soldats sont détenus responsables.

9: Les responsables des forces de sécurité vénézuéliennes, la police ou l'armée qui ont essayé de contrôler la violence dans la rue. Tué par des manifestants violents à l'aide de balles ou d'armes artisanales.

8: Tués en participant à la violence et en manipulant des explosifs.

26

La nécessité d'une Assemblée constituante pour la paix

• Réaffirmer les valeurs de la justice, obtenir la paix, isoler les violents dans un constituant pour la paix. La justice, le système judiciaire et pénitentiaire, la guerre contre l'impunité, le terrorisme, le trafic de drogue. Augmenter les pénalités pour une justice sévère. Pour éviter la violence terroriste et la condamner, pour éviter l'impunité dont jouissent les secteurs, cela, parce qu'il n'y a pas de lois sévères, a plongé le Venezuela dans trois mois de guerre et de mort.

• Renforcer la souveraineté du Venezuela sur ses ressources naturelles et la dynamiser dans divers domaines productifs pour abandonner son modèle de rente pétrolière.

• Inclure dans la Constitution la défense de la patrie, par la répudiation et la condamnation de l'interventionnisme étranger, et punir les forces politiques ou économiques vénézuéliennes ou les groupes qui appellent à la violence et favorisent l'intervention des forces étrangères.

• Nouvelle spiritualité culturelle et être vénézuélien, le caractère multiculturel et l'identité culturelle.

• Inclure dans la Constitution des droits et des devoirs sociaux, éducatifs et culturels pour protéger la jeunesse vénézuélienne.

• Inclure dans la Constitution des projets qui combattent le changement climatique, le réchauffement climatique et aident à la survie de l'espèce sur la planète.

Au milieu d'un environnement de déstabilisation, et après avoir lancé des invitations et des appels à la paix ignorés par l'opposition, le président Nicolás Maduro a convoqué l'électeur le 1er mai, lors de la commémoration de la fête du travail.

Le processus de l'Assemblée Nationale Constituante est l'appel aux différents secteurs du pays sans distinction partisane ou idéologique: paysans et pêcheurs, personnes handicapées, jeunes et étudiants, travailleurs du secteur pétrolier et minier; secteur social, secteur bancaire et commercial, secteur des transports, secteur de la construction, secteur de l'administration publique, secteur des services, secteur de l'économie populaire, secteur des entreprises, retraités, populations autochtones, femmes au foyer, mouvements sociaux, communes, artistes, cultivateurs populaires, etc. pour élire, à travers le vote populaire, 545 membres constitutifs déjà actifs peuvent protéger les intérêts de la majorité, garantir les droits du travail, ne pas imposer d'élite aux secteurs économiquement défavorisés.

Ces 545 électeurs (414 de plus que ceux élus en 1999) élus par 8 millions, 300 000 Vénézuéliens, rédigeront, amélioreront, actualiseront et apporteront les modifications nécessaires pour affiner les droits acquis pendant la Révolution bolivarienne, toujours en prenant comme point de départ la Constitution de 1999, qui constitue déjà une base idéale pour améliorer tout état de bien-être et de droit. Ils sont toujours en session pour apporter une solution constitutionnelle aux problèmes et aux besoins les plus urgents auxquels la République bolivarienne du Venezuela est confrontée aujourd'hui et pour éviter que les actes de violence et la déstabilisation économique se répètent à l'avenir.

L'Assemblée nationale constituante et l'Assemblée nationale (Congrès national) sont deux organes distincts et indépendants L'une des illusions de l'hégémonie communiste était que le gouvernement du président Nicolás Maduro et l'Assemblée nationale constituante avaient aboli de manière inconstitutionnelle l'Assemblée nationale à majorité de l'opposition, élue le 6 décembre 2015.

Des Points à souligner à l'Assemblée nationale constituante de 2017:

Selon l'article 348 de la Constitution de 1999, le Président de la République peut convoquer une Assemblée Nationale Constituante, ce qui ne signifie pas que les autres élus doivent céder arbitrairement à l'Exécutif, donc le Venezuela est un pays avec un régime présidentiel.

• Combattre la guerre économique qui vise uniquement à réduire la capacité du Venezuela à acquérir des biens et des services, et qui est une guerre qui cherche à accroître la faim et la misère à des fins politiques.

• Mettre fin au chantage hégémonique du dollar et à l'inflation induite.

• Inclure dans la Constitution les missions et les grandes missions créées par le Commandant Hugo Chávez, ainsi que les projets sociaux initiés par la Révolution, afin qu'ils ne puissent être absorbés par des secteurs privés qui cherchent à tirer profit et qui ont un caractère irréversible.

En réalité, ce sont deux entités totalement différentes, dont les objectifs ne coïncident pas, et dont les membres ont été élus démocratiquement pour deux fonctions différentes. La loi criminalistique de l'Assemblée nationale et ses membres de l'Assemblée exercent leurs fonctions pour une période plus longue (de 2016 à 2021).

27

L'opposition et ses amis de l'étranger n'ont fait que souligner le préjugé supposé de l'organe électoral vénézuélien, connu sous le nom de CNE (Conseil électoral national). Et la vérité est que les dirigeants de l'opposition vénézuélienne n'ont pas voulu participer à l'appel lancé pour enregistrer leurs candidats afin de pouvoir participer à l'Assemblée nationale constituante, même lorsque le président Maduro les a invités. Comme les canaux constitutionnels n'ont pas fonctionné pour eux, ils se sont consacrés à augmenter dans certaines rues du Venezuela la terreur, le vandalisme, la violence, dont les actes terroristes ont été l'une des causes qui ont motivé le président Maduro à appeler à la santé mentale, en utilisant comme outil l'appel à l'ANC.

L'ANC se réunit plutôt spécifiquement pour la rédaction du nouveau texte constitutionnel qui actualisera, selon l'élection populaire, le système politique, économique et social à travers la transformation de l'Etat. Sa période d'activité est réduite à deux ans, tandis que les débats et sessions ont lieu, la Constitution est rédigée et le texte final de la nouvelle constitution est approuvé par le peuple. Ce qui signifie que les deux peuvent travailler en parallèle.

La véracité historique du système électoral vénézuélien Le Venezuela, après l'investiture du président Hugo Chavez, en 18 ans a connu plus de 20 processus électoraux, beaucoup plus que dans les 50 dernières années à la Révolution, son histoire républicaine a vécu. L'opposition vénézuélienne n'a jamais reconnu le triomphe de la révolution bolivarienne, bien que les instances internationales aient toujours certifié la transparence des processus.

Bien qu'ils continuent à se disputer sur la fraude du système électoral vénézuélien, en août dernier, l'opposition a inscrit ses candidats aux élections régionales devant le corps électoral vénézuélien, et dont le combat se mesurera au système qu'ils qualifient de frauduleux, élections qui doivent avoir lieu le 15 octobre.

Même le président Chávez n'a eu aucune difficulté à mesurer son pouvoir électoral écrasant en 2004, lorsque l'opposition vénézuélienne a procédé au référendum historique de rappel qui visait à évincer Chavez comme président. Ce qu'ils n'ont jamais reconnu à partir de la Constitution de 1999 qu'ils voulaient abroger, c'est que l'outil du Référendum n'était pas inclus dans la Constitution de 1961 avant Chavez.

En outre, une fois les résultats électoraux des votes pour l'élection des 545 électeurs, la violence de l'opposition a cessé dans les rues, signe de la force de l'appel qu'ils ne pouvaient dissimuler.

“

L'Assemblée nationale constituante est non seulement un outil démocratique et légitime qui est validé dans la Constitution vénézuélienne de 1999, mais elle est considérée comme une option pour faire régner la paix, renforcer économiquement le Venezuela et faire comprendre au monde la décision irrévocable d'un peuple assurer le respect de leur souveraineté économique, politique et culturelle, malgré les violations intrusives que d'autres nations et puissances veulent exercer en ignorant la décision de la majorité des Vénézuéliens.

JIMMY CARTER a dit ceci au sujet du système électoral vénézuélien: "Sur les 92 élections que nous avons suivies, je dirais que le processus électoral au Venezuela est le meilleur au monde." Selon l'ancien président américain, le plus grand avantage du système vénézuélien est le fait qu'il est entièrement automatique, ce qui facilite la vérification des résultats des élections. Pour sa part, il a déclaré que le système électoral de son pays, les Etats-Unis, était "l'un des pires processus électoraux au monde en raison de l'afflux excessif d'argent privé", a déclaré M. Carter.

Ainsi, de nombreux médias se sont bornés à accuser le processus constitutionnel d'être illégal, en omettant les élections massives qui ont eu lieu le 30 juillet 2017, quand 8 300 000 électeurs se sont rendus aux urnes pour choisir leurs 545 électeurs après un appel du président validé dans la Constitution de 1999.

L'Assemblée Nationale Constituante (ANC) travaille intensément à l'approbation des lois fondamentales pour le développement du pays.

” 28

Après les élections du 30 juillet dernier, puis après le 4 août 2017, l'Assemblée nationale constituante a été officiellement installée. Depuis qu'elle a commencé ses opérations malgré les actions interventionnistes des grandes puissances occidentales contre le Venezuela, l'Assemblée Nationale Constituante (ANC) a eu des discussions avec différents secteurs populaires du pays afin de canaliser les actions politiques pour surmonter les guerres économiques, les blocages économiques de grandes sociétés internationales, pour insister sur la paix et la démocratie comme solutions aux conflits et aux différences politiques, pour consolider les processus qui renforcent et étendent les bénéfices sociaux que la Révolution a construit, et en général pour le renforcement de la démocratie et la souveraineté du pays .

Parmi les réalisations concrètes de l'ANC sont les suivants:

• D'autres lois sont en cours d'approbation: Loi sur les maisons de change, qui réglementera le fonctionnement du système de suivi; la loi de promotion et de protection de l'investissement international; le projet environnemental de la Loi de l'Arc Minier; Loi qui crée la société agroalimentaire; Loi des hommages aux grandes fortunes et dérivés de la guerre économique; et la loi qui crée un régime fiscal pour les crimes économiques.

Les élections des gouverneurs L'Assemblée constituante du Venezuela a approuvé la tenue des élections du gouverneur, qui ont été suspendues à deux reprises. L'Assemblée constituante a approuvé le processus électoral dans "l'exercice de ses fonctions constitutionnelles" pour "répondre avec des voix aux menaces" contre le pays, et a rendu compte de sa décision au président du Conseil national électoral, Tibisay Lucena. "Compte tenu des menaces, nous allons répondre par des votes (...), en poursuivant le processus électoral au Venezuela", a déclaré la présidente de l'Assemblée constituante, Delcy Rodríguez.

Les questions législatives Sur les projets de loi que, selon la situation politique, la déstabilisation économique dont il est victime et les appels à la violence par les secteurs de l'opposition, qui ont fait de ces lois des mécanismes urgents pour préserver la paix et la souveraineté dans le pays.

Les élections municipales L'Assemblée Nationale Constituante (ANC) a approuvé, dans son rôle de Pouvoir de Plénipotentiaire de la nation, la tenue des élections municipales le 10 décembre, ceci étant le troisième concours électoral qui a eu lieu en 2017 et le 23ème depuis le début de la Révolution bolivarienne ( 1999). Ce jour-là, 19 740 846 électeurs sont venus élire leurs maires et continuer sur la voie démocratique et participative que garantit la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela.

• L'approbation de la loi contre la haine et l'intolérance politique au Venezuela. Une loi contre la haine, l'intolérance, le fascisme et en faveur de la coexistence pacifique qui a été profondément débattue dans tous les secteurs de la société vénézuélienne et qui mettra le Venezuela au premier plan en termes de réglementation et de contrôle de cette question.

Les élections présidentielles

• Également la proposition présentée par le Ministre de l'Intérieur, Justice et Paix, Néstor Reverol, pour la constitutionnalisation des Quadrants de la Paix, un projet visant à consolider la sécurité citoyenne d'une dimension humaniste et un attachement aux droits de l'homme.

L'Assemblée Nationale Constituante (ANC) du Venezuela a approuvé un décret pour organiser des élections présidentielles. "Approuvé par acclamation", a déclaré la présidente de l'ANC, Delcy Rodríguez, après le vote unanime des électeurs à travers la proposition de Diosdado Cabello, un leader de la révolution bolivarienne.

• La loi sur l'offre et les prix convenus a également été approuvée en même temps que la loi sur les comités locaux d'approvisionnement et de production (CLAP) et a pour fonction d'assurer la sécurité alimentaire et la protection du pouvoir d'achat des Vénézuéliens.

Par: Mr. Alfredo Lugo - First Secretary, L'Ambassade du Venezuela à Nairobi Réalisateur et journaliste Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

29

Les élections Venezuela:

Les élections présidentielles vénézuéliennes déplacées en mai,

Le président Maduro et le candidat de l'opposition Falcon acceptent les garanties électorales

Le gouvernement et l'opposition électorale ont accepté de repousser les élections présidentielles jusqu'au 20 mai. Le Conseil national électoral du Venezuela (CNE) a fait savoir jeudi qu'il allait repousser les élections présidentielles attendues du 22 avril au mois de mai.

électorales les plus larges et les plus complètes", a-t-elle poursuivi.

Le nouvel accord comprend un certain nombre de garanties électorales qui avaient été décrites dans un précédent accord négocié entre le gouvernement national et la coalition des partis d'opposition connu sous le nom de MUD (Table ronde sur l'unité démocratique) lors des négociations en République dominicaine. Un accord très attendu entre les deux parties devait être signé début février après des mois de dialogue international. Cependant, le MUD est reparti à la dernière minute, alors qu'une élection anticipée du 22 avril a été annoncée par le CNE peu de temps après.

Selon les déclarations de la présidente du CNE, Tibisay Lucena, lors d'une conférence de presse, le vote sera repoussé au 20 mai, alors que les élections des conseils législatifs municipaux et régionaux auront également lieu le même jour.

Le report surprise est le résultat d'un accord conclu ce jeudi entre les partis soutenant Maduro et les leaders politiques des partis d'opposition, Progressive Advance, COPEI et MAS, qui soutiennent le candidat à la présidence et ancien gouverneur de l'Etat de Lara, Henri Falcon aux prochaines élections.

Depuis lors, le MUD a juré de boycotter les prochaines élections et est allé jusqu'à expulser Falcon de ses rangs après s'être enregistré auprès des autorités électorales nationales en tant que candidat présidentiel lundi dernier. Suite à l'annonce du CNE de repousser les élections ce jeudi, le MUD a réaffirmé décision de boycotter, déclarant que "le MUD n'a pas de candidat présidentiel". Ils se sont également plaints que Falcon ne pouvait pas parler au nom de «l'opposition» au Venezuela, car il n'avait pas été reconnu comme un porte-parole par la direction du MUD.

"Le pouvoir électoral célèbre la signature de cet accord par lequel ces organisations s'engagent dans le pays afin que ce processus électoral puisse contribuer à la paix entre les Vénézuéliens", a déclaré Lucena.

"Avec cet accord, nous ratifions qu'au Venezuela nous choisissons nos dirigeants avec les garanties 30

Les kiosques logistiques politiques des partis seront également repoussés à 200 mètres des centres de vote le jour des élections pour éviter l'intimidation des électeurs ou des militants qui tentent d'influencer les électeurs. Pendant ce temps, le président a également convenu pendant la période de campagne «d'éviter» de faire des discours à diffusion nationale, qui sont obligatoirement portés sur tous les médias publics et privés.

Le fait que le MUD n'ait pas réussi à enregistrer un candidat présidentiel signifie qu'il ne pourra pas participer à une réunion convoquée par le CNE pour ce vendredi, alors que les six candidats inscrits avant la date butoir de jeudi garanties.

Les garanties électorales Les garanties électorales convenues dans l'accord de jeudi comprennent la garantie d'un accès égal aux médias privés et publics, nationaux et internationaux, ainsi que la couverture des médias sociaux.

Lucena a conclu que l'accord avait "ratifié le dialogue" en République dominicaine, même s'il n'avait pas abouti à un accord officiel avec le gouvernement national et le MUD. Tandis que Lucena a précisé que le 20 mai verrait des élections pour le président aussi bien que les législatures d'état et locales, elle n'a fait aucune mention, cependant, des élections d'Assemblée nationale.

L'accord engage également le CNE à créer une délégation pour observer «toutes les phases du processus électoral» avec des participants de l'ONU et «d'autres organismes et organisations internationaux mutuellement convenus». Le secrétaire général de l'Organisation des États américains, Luis Almagro, qui est véhément et anti-Maduro, sera également invité dans le pays en tant qu'observateur électoral.

La semaine dernière, une demande du président Maduro de convoquer des «méga-élections» de tous les conseils législatifs municipaux et régionaux, de l'Assemblée nationale et de la présidence le même jour a été rejetée par le CNE pour des raisons techniques. élira seulement notre président. "

En outre, Lucena a annoncé que le registre électoral serait réouvert pour l'inscription des électeurs, tant au Venezuela que dans les ambassades et les consulats à l'étranger, afin que les Vénézuéliens munis d'un visa local en dehors du pays puissent voter.

De même, les centres de vote qui ont été réinstallés à la suite de manifestations violentes lors des élections à l'Assemblée constituante de juillet 2017 doivent être retournés à leur emplacement initial.

Mardi, Tania D'Amelio, Recteur de la CNE, a déclaré à Panorama qu'elle ne pouvait pas confirmer que les élections de l'Assemblée nationale se tiendraient cette année, car la proposition est toujours en cours d'évaluation par le comité technique de l'organisme.

L'accord garantit également que les «audits» du processus électoral se dérouleront de manière «non inférieure» à celles qui ont eu lieu lors des précédentes élections régionales et municipales, qui ont vu plus de vingt audits supervisés par des représentants de tous les partis politiques participants. un fonctionnement standard entraine toi.

www.venezuelanalysis.com Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

31

Les États-Unis interfèrent dans les élections au Venezuela et en Amérique latine

de sécurité des États-Unis, indépendamment de leurs références démocratiques.

En réalité, les États-Unis ont poursuivi leur pratique de longue date visant à déstabiliser les gouvernements de gauche démocratiquement élus dans toute l'Amérique latine jusqu'à nos jours.

Si les États - Unis continuent cette pratique, il ne faut pas s'étonner que d 'autres puissances mondiales ripostent contre les États - Unis, souvent à travers leurs propres actions secrètes.

Alors que les opérations secrètes de l'agence centrale de renseignement jouent indubitablement un rôle dans cette interférence, l'agence d'espionnage est loin d'être la seule à œuvrer pour déstabiliser les gouvernements étrangers. L'Agence des États-Unis pour le développement international, la Fondation nationale pour la démocratie et l'Institut républicain international jouent notamment un rôle considérable dans l'influence des résultats politiques dans le monde entier. Et ils le font ouvertement sous le couvert de «promotion de la démocratie».

Le Venezuela Nous ne savons pas si l'agence centrale de renseignement a soutenu un coup d'État qui a temporairement retiré l'ancien président Hugo Chávez du pouvoir en 2002. Mais nous savons qu'un effort cohérent et cohérent a été déployé dans toutes les agences américaines pour renverser le gouvernement vénézuélien de Chávez,a partir de 1999 jusqu'à sa mort en 2013.

Trois cas contemporains de «promotion de la démocratie» aux États-Unis démontrent que cette pratique n'est rien de plus qu'une ingérence pure et simple dans les élections d'autres pays, visant non pas à assurer des démocraties fonctionnelles mais à installer des gouvernements favorables aux intérêts américains.

Après le retour au pouvoir de Chávez après le coup d'État, l'opposition a tenté de le retirer par un référendum révocatoire. À l'approche du vote, l'ambassadeur des États-Unis, Charles Shapiro, a accueilli d'éminents dirigeants de l'opposition, dont Julio Borges et Henry Ramos, pour un dîner de stratégie. Au cours de ce dîner, Shapiro DeShazo, un autre diplomate américain de haut rang, a conseillé l'opposition sur la façon de mieux contester Chávez et ses alliés, y compris en conseillant que «l'opposition soit efficace pour atteindre l'opinion publique de manière

Plutôt que de chercher à perpétuer la démocratie à travers le monde comme une superpuissance mondiale, les États-Unis se comportent comme une puissance impériale qui tente de cultiver des gouvernements soutenant les intérêts économiques et 32

gouvernement», comme me l'a décrit un entrepreneur de l'USAID, sans appartenance à un parti politique et hébergé par des «gens du quartier», ils ont été financés par les États-Unis. gouvernement avec l'assistance logistique des partis politiques de l'opposition.

coordonnée». un message public cohérent et positif, proposer un programme ou un plan d'action et atteindre non seulement les opposants, mais aussi les indépendants et les chavistes. " Chávez a remporté le référendum de révocation, mais a été confronté à une élection présidentielle en 2006. Pour préparer cette élection, l'IRI a organisé des séminaires de formation de base pour les partis politiques d'opposition et leurs dirigeants à travers le Venezuela. Un ancien entrepreneur de l'IRI, qui a aidé à organiser certains de ces séminaires, m'a dit que leur but ultime était d'aider l'opposition à «se regrouper pour qu'ils puissent vaincre Chavez».

Malgré ces efforts, Chávez a de nouveau réussi les élections, battant facilement Rosales. Mais les États-Unis n'ont pas abandonné; au contraire, les entrepreneurs se sont montrés plus audacieux, fournissant à un mouvement étudiant en plein essor et anti-Chávez des subventions, des ressources organisationnelles et des formations. Finalement, le gouvernement vénézuélien a commencé à enquêter sur le financement de l'USAID dans le pays, ce qui a incité certains entrepreneurs à détruire leurs dossiers et à fuir le Venezuela. En fin de compte, ces efforts pour renverser Chávez ont finalement échoué, et il a régné jusqu'à sa mort.

Un autre diplomate américain de haut rang a tenté à plusieurs reprises de convaincre l'opposition de s'unifier car "il y avait 50 partis d'opposition enregistrés!" Les Américains ont désespérément renversé Chávez lorsque l'ancien gouverneur Manuel Rosales est devenu le favori de l'opposition pendant la campagne, l'IRI a spécifiquement «réuni cinq spécialistes techniques» pour soutenir sa campagne.

La Bolivie L'USAID a agi de la même manière agressive en Bolivie après l'élection du président Evo Morales en 2005, un féroce critique anti-impérial de la politique étrangère des États-Unis. Peu de temps après la victoire de Morales, il a rencontré l'ambassadeur des États-Unis David Greenlee. Greenlee menaça le nouveau président bolivien et chercha à démontrer «l'importance cruciale des contributions américaines aux principales institutions financières internationales dont dépendait la Bolivie, telles que la Banque internationale de développement (BID), la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

"Quand vous pensez à la BID, vous devriez penser aux Etats-Unis", a déclaré l'ambassadeur. "Ce n'est pas du chantage, c'est une simple réalité".

Au-delà de cette formation, l'USAID a explicitement travaillé à diminuer le soutien interne à Chávez dans toute la société civile. L'ambassade américaine a rapporté que le Bureau pour les initiatives de transition de l'USAID, par exemple, a organisé plus de 3 000 événements visant à «fournir des valeurs alternatives»

Au cas où Morales aurait défié ces menaces, l'USAID s'est également mise au travail. L'agence a cessé de financer des projets de développement économique et a aidé le gouvernement à soutenir les bastions de l'opposition locale et à bloquer l'agenda politique de Morales.

et à donner aux activistes de l'opposition l'occasion de chasser Chavistas.

Certains de ces événements dans les quartiers pauvres de Caracas ont été déguisés pour paraître organiques et authentiques - alors même qu'ils diffusaient une propagande critique du gouvernement de Chavez dans le but de pousser les résidents vers l'opposition. Bien que ces événements aient été conçus pour sembler «très neutres aux yeux du

Dans un cas, l'USAID a même financé une série de groupes opposés aux efforts de Morales pour construire une nouvelle Constitution qui aurait favorisé davantage une démocratie participative. Comme au Venezuela, cependant, ces efforts ont finalement échoué, et Morales continue comme président.

33

Le Nicaragua En Amérique centrale, les mêmes agences américaines tentèrent désespérément d'empêcher l'élection de l'ancien chef révolutionnaire Daniel Ortega en 2006. Peu avant les élections, le diplomate américain Tom Shannon, récemment retraité, a réuni des ambassadeurs américains de toute l'Amérique centrale. Au cours de cette réunion, l'ambassadeur américain au Nicaragua, Paul Trivelli, a déclaré à Shannon qu'une victoire d'Ortega «donnerait à Chavez un pied dans la région». Shannon a convenu et souligné l'importance que ni Ortega ni un autre candidat qu'il a influencé. sont capables de choisir correctement leurs propres dirigeants. Par conséquent, les États-Unis mettent en œuvre des programmes de «promotion de la démocratie» pour montrer aux citoyens latino-américains qu'ils devraient choisir.

Lors d'une réunion séparée, le personnel de l'USAID a affirmé au personnel de l'ambassade des États-Unis que «le calendrier est crucial pour la réception des élections et autres aides financières pour renforcer les chances d'un candidat démocrate et réformateur de remporter les élections» sur Ortega.

L'IRI a également déménagé pour contrer les perspectives électorales d'Ortega, travailler avec une université privée du Nicaragua pour former des membres de quatre partis politiques, tous opposés à Ortega. Cependant, comme au Venezuela et au Nicaragua, les candidats préférés des États-Unis ont été défaits par ceux qu'ils cherchaient à punir.

Mais ces efforts sont naïvement intéressés.

Les États - Unis poussent les dirigeants qui embrassent, ou du moins ne remettent pas sérieusement en cause, les intérêts économiques et de sécurité des États - Unis, à savoir les politiques économiques néolibérales comme le libre - échange, la privatisation de l 'industrie et la déréglementation; des efforts démocratiques libéraux plutôt que participatifs; et les programmes antiterroristes.

Les efforts échoués dans ces trois pays contre différents candidats élus par le peuple montrent que les Etats-Unis n'ont pas cessé d'essayer de saper les dirigeants latino-américains de gauche. Mais même des efforts infructueux génèrent sans aucun doute des conditions plus propices à un changement de pendule vers la droite. Et en effet, nous avons récemment vu des gouvernements de gauche déplacés en Argentine, au Brésil et au Honduras.

Ces efforts américains visant à saper les dirigeants latino-américains font qu'il est difficile pour les États-Unis de crier au scandale alors que la Russie se déplace pour s'assurer que les pays ont des gouvernements favorables à ses intérêts. Jusqu'à ce que les États-Unis renoncent à l'ingérence électorale, ils ne peuvent pas s'attendre à ce que d'autres pays respectent les élections américaines.

Comme en témoigne le récent éloge du Secrétaire d'État, Rex Tillerson, sur la doctrine de Monroe, de nombreux dirigeants américains considèrent encore l'Amérique latine sous un angle paternaliste et impérialiste. Beaucoup de diplomates américains ne croient pas que les Latino-américains

Par Tim Gill- Le professeur adjoint de sociologie à l'Université de Caroline du Nord www.venezuelanalysis.com Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

34

Les Etats-Unis imposent de nouvelles sanctions contre le Petro vénézuélien

Le Venezuela n'a pas encore répondu officiellement à la nouvelle série de sanctions qui lui ont été imposées par les Etats-Unis, considérées comme faisant partie d'un ensemble plus large qui ciblera encore une fois les officiels vénézuéliens et d'autres associés gouvernementaux.

Les dernières sanctions sont censées faire partie d'un ensemble plus large qui ciblera à nouveau les responsables vénézuéliens et d'autres associés du gouvernement.

Le président américain Donald Trump a annoncé de nouvelles sanctions contre la nouvelle crypto-monnaie Petro du Venezuela, qui a été lancée spécifiquement pour aider à stabiliser l'économie de la nation latino-américaine.

Diosdado Cabello, membre de l'Assemblée constituante vénézuélienne, a toutefois rejeté les sanctions, expliquant que "l'énorme différence est que le Petro a une sauvegarde tangible du pétrole.

Personne ne peut nier les réserves de pétrole du Venezuela ".

Le blocus, qui doit être signé et mis en œuvre aujourd'hui, limite l'utilisation de Petros dans les transactions financières aux États-Unis, rapporte McClatchy.

Trump et d'autres critiques ont réclamé le Petro, soutenu par les réserves de pétrole du Venezuela - le plus grand dans le monde - n'est pas fiable. Pourtant, en préventes seulement, le Venezuela a déjà fait plus de 5 milliards de dollars américains.

Le chef de l'opposition, Antonio Ledezma, a récemment appelé à de telles sanctions dans une lettre ouverte au président argentin Macri, au président péruvien Kuczynski et au président chilien Piñera. Dans la lettre, Ledezma, qui fuit la justice vénézuélienne, "demande respectueusement que les gouvernements latino-américains appliquent des sanctions" contre son propre pays.

Le Petro, qui a été mis en vente le 20 février, est utilisé spécifiquement pour contrer les sanctions imposées par les États-Unis et la guerre économique menée par Washington.

Le mois dernier, le président Nicolas Maduro a déclaré que la nouvelle monnaie numérique existe pour renforcer la «souveraineté monétaire du Venezuela, pour effectuer des transactions financières et surmonter le blocus financier». D'autres pays soumis à des sanctions américaines envisagent maintenant de lancer leurs propres crypto-monnaies.

www.venezuelanalysis.com Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

35

L'opinion et l'analyse

Les sanctions contre le Venezuela:

Exonérer l'Empire

L'intention des sanctions est claire: infliger un maximum de souffrances au Venezuela afin d'encourager le peuple du pays à renverser le gouvernement démocratiquement élu.

pourrait les mettre en violation des sanctions économiques américaines contre le Venezuela. 30 ans de prison et jusqu'à 10 millions de dollars d'amendes pour les entreprises.

Les États-Unis ont pendant des années miné l'économie vénézuélienne par des sanctions économiques, mais la couverture médiatique américaine de la crise financière vénézuélienne a tout fait pour masquer cela.

Ce même mois, le gouvernement américain a ajouté d'autres sanctions qui empêchent le Venezuela de faire ce que les gouvernements font habituellement avec une grande partie de leur dette, qui est "refinancer" en empruntant à nouveau quand une obligation vient à échéance. Les sanctions ont également rendu difficile, voire impossible, la restructuration de la dette du Venezuela, un processus dans lequel les paiements d'intérêts et de capital sont différés et les créanciers reçoivent de nouvelles obligations, que les sanctions interdisent explicitement.

L'intention des sanctions est claire: infliger un maximum de souffrances au Venezuela afin d'encourager le peuple du pays à renverser le gouvernement démocratiquement élu. Le professeur SUNY Gabriel Hetland (The Nation, 17/08/16 ) a souligné en 2016 que le gouvernement Obama "empêchait le Venezuela d'obtenir le financement et les investissements étrangers dont il avait tant besoin". De telles politiques, note Hetland,

Selon l'économiste Mark Weisbrot (AlterNet, 11/3/17 ), les sanctions mises en place ce mois-ci semblent destinées "à empêcher une reprise économique et à aggraver les pénuries (qui incluent les médicaments essentiels et la nourriture)".

Ils ont eu un impact considérable et très préjudiciable à un moment où le Venezuela a désespérément besoin de dollars mais est empêché d'y avoir accès par Washington.

Tout cela est rarement mentionné lorsque les médias américains rapportent les difficultés rencontrées par les Vénézuéliens ou décrivent les causes de la crise économique et politique du Venezuela. Une histoire du New York Times ( 17/12/17 ) raconte que les enfants vénézuéliens sont confrontés à la faim et que des centaines de personnes meurent de malnutrition parce que «des années de mauvaise gestion économique ont ouvert la voie au désastre actuel» selon de «nombreux économistes».

En août 2017, deux semaines avant que l'administration Trump intensifie les sanctions contre le Venezuela, le Rapporteur spécial des Nations Unies, Idriss Jazairy, a noté qu'ils "aggraveraient la situation du peuple du Venezuela" et que les sanctions sont perturbatrices pour tout État et peuvent avoir un impact particulièrement dévastateur sur les citoyens des pays en développement [comme le Venezuela] lorsqu'ils nuisent à l'économie.

Cependant, moins de deux semaines plus tôt, à la suite d'un voyage au Venezuela, Alfred de Zayas (ThinkProgress, 12/8/17 ) a présenté son analyse de ce qui « préparait le terrain pour la catastrophe actuelle».

Il aurait déclaré que les conditions le pays ne constitue pas une crise humanitaire à part entière, mais des

Lorsque le président vénézuélien Nicolás Maduro a proposé une réunion avec les créanciers pour discuter d'une restructuration de la dette publique du pays, l'administration Trump a averti les obligataires américains que participer à cette réunion 36

humanitaire actuelle du pays en une catastrophe humanitaire à part entière.

«pénuries, des pénuries et des retards de distribution, etc.» et énumère les sanctions parmi les causes de ces problèmes:

Même si les recettes d'exportation du Venezuela ont augmenté l'année dernière, alors que les prix mondiaux du pétrole ont augmenté, les importations du Venezuela ont chuté de 31 pour cent, a déclaré Rodríguez:

L'important est d'en connaître les causes et de prendre des mesures contre la contrebande, les monopoles, la thésaurisation, la corruption, la manipulation de la monnaie et les distorsions économiques causées par une guerre économique et financière qui inclut les sanctions internationales.

La raison en est que le pays a perdu l'accès aux marchés financiers internationaux. Incapable de refinancer sa dette, elle a dû accumuler d'énormes excédents externes pour continuer à servir cette dette dans une tentative désespérée d'éviter un défaut. Ce sont des sanctions, pas des «années de mauvaise gestion économique», a noté Rodríguez, qui empêchent le Venezuela de faire monter les prix du pétrole pour nourrir les enfants affamés:

Le comité de rédaction du Washington Post ( 2/23/18 ), en écrivant sur ce qu'il a décrit comme «la pire crise de réfugiés en Amérique latine» (voir FAIR.org, 18/02/18 ), a négligé ces dimensions de ce qui s'est passé dans Venezuela, écrivant: Bien qu'il contrôle les plus grandes réserves mondiales de pétrole, le régime fondé par Hugo Chávez a détruit non seulement la production pétrolière, mais l'économie dans son ensemble.

Les principales institutions financières ont retardé le traitement de tous les transferts financiers

À aucun moment le journal n'a mentionné le rôle des États-Unis dans la destruction de l'économie vénézuélienne dans son ensemble. C'est un exemple frappant de ce que l'économiste vénézuélien Francisco Rodríguez a décrit dans Foreign Policy ( 1/12/18 ):

des entités vénézuéliennes, ce qui a considérablement entravé la capacité des entreprises vénézuéliennes de faire des affaires aux États-Unis. Même Citgo, une filiale appartenant au Venezuela qui détient 4% de la capacité de raffinage des États-Unis, n'a pas réussi à faire en sorte que les institutions financières américaines émettent des crédits commerciaux de routine depuis que des sanctions ont été imposées.

[Une] idée problématique qui sous-tend la politique actuelle des États-Unis est la conviction que les sanctions financières peuvent nuire au gouvernement vénézuélien sans causer de dommages sérieux aux citoyens vénézuéliens ordinaires. C'est impossible quand 95% des recettes d'exportation du Venezuela proviennent du pétrole vendu par la compagnie pétrolière publique.Couper l'accès du gouvernement à l'argent privera l'économie de la monnaie forte nécessaire pour payer les importations de nourriture et de médicaments. Affamer l'économie vénézuélienne de ses recettes en devises risque de transformer la crise

Un autre article de Rachelle Krygier ( 3/8/17 ), relatant les graves problèmes auxquels est confronté le système de santé du Venezuela, a également ignoré les sanctions américaines dans le cadre de l'explication.Au lieu de cela, elle a écrit: La baisse des prix du pétrole et les politiques populistes défendues par le regretté Hugo Chávez et poursuivies par son successeur, le président Nicolás 37

Maduro, ont plongé le Venezuela dans une situation d'urgence économique en spirale.

pénurie de produits de base». signale des sondages montrant qu'une large majorité de Vénézuéliens s'oppose aux sanctions, et note:

Anthony Faiola du Post ( 3/2/18 ), écrivant sur la "crise humanitaire" qui a conduit les Vénézuéliens à fuir leur pays, a également acquitté l'empire de tout acte répréhensible:

Ce n'est pas un secret que le Venezuela, contrairement au Mexique, au Honduras, à la Colombie, à l'Egypte ou à l'Arabie Saoudite, est visé par un changement de régime des États-Unis précisément parce que le Venezuela a résisté à l'hégémonie américaine et imposé le modèle néolibéral en Amérique latine. Et bien sûr, le Venezuela détient les plus grandes réserves de pétrole dans le monde, attirant plus d'attention non désirée de Washington.

Le Venezuela a atteint un point de rupture, avec des prix du pétrole plus bas et une mauvaise gestion économique conduisant à l'inflation la plus élevée du monde et à des indices en spirale de pauvreté et de malnutrition.

CNN ( 3/2/18 ) a également blâmé exclusivement le gouvernement vénézuélien pour les difficultés du pays: "La corruption, la mauvaise gestion et le gel des prix ont provoqué l'effondrement de l'économie du Venezuela".

Alors que la situation s'aggrave au Venezuela, le gouvernement américain a décidé d'aggraver les choses en multipliant les sanctions, le plus récemment au début du mois , mais les médias n'ont pas noté le lien entre ces mesures et la multitude d'histoires sur les luttes vénézuéliennes. continuer à publier.

Dans un article sur le site web de NBC ( 3/12/18) sur comment "La vie est une lutte quotidienne au Venezuela", Mariana Zuñiga a affirmé que "la crise vénézuélienne remonte à Chávez", qui "comptait beaucoup sur les revenus du pétrole pour financer son "L'agenda du 21e siècle du socialisme", "laissant les Vénézuéliens avec" peu d'économies sur lesquelles se replier "lorsque les prix du pétrole se sont effondrés.

Les autres raisons clés qu'elle énumérait pour les problèmes du Venezuela étaient les contrôles des changes du gouvernement et "des années de réglementations excessives [qui] ont découragé la production locale".

Ces élisions exonèrent la guerre économique de l'empire contre le Venezuela et le mal que les Etats-Unis ont intentionnellement infligé au peuple vénézuélien. Comme le note de Zayas (Real News Network , 14/03/18 ), les sanctions "ont causé la mort".

Que ces articles refusent d'informer leurs lecteurs que les sanctions américaines contribuent aux problèmes auxquels le Venezuela est confronté est d'autant plus flagrant que les sanctions violent le droit international, contrevenant ainsi à la Résolution 2625 de l'ONU , qui interdit "l'utilisation de type économique, politique ou autre des mesures visant à contraindre un autre État »et la charte de l'Organisation des États américains , qui interdit« l'utilisation de mesures coercitives de caractère économique ou politique ». Comme d'habitude (par exemple, FAIR.org, 9/19/13 , 12 / 8/17 ), les médias américains ne jugent pas les violations américaines du droit international dignes d'intérêt.

Elle a négligé de souligner ce que 150 érudits, écrivains, artistes, activistes et travailleurs ont fait dans une lettre publiée trois jours plus tôt (Alliance for Justice, 3/9/18 ): que l'impact des sanctions américaines "retombe plus lourdement sur les plus pauvres et Ils ont décrit les sanctions comme «un usage cynique du pouvoir économique coercitif pour attaquer une nation qui est déjà confrontée à l'hyperinflation et à la

www.venezuelanalysis.com Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

38

L'interférence internationale :

Noam Chomsky, Danny Glover et 150 autres militants condamnent les sanctions canado-américaines contre le Venezuela

Plus de 150 citoyens américains et canadiens éminents s'opposent à l'imposition par leur gouvernement de sanctions unilatérales contre Caracas, qu'ils considèrent comme une mesure économique illégale et coercitive punissant les plus pauvres et les plus vulnérables du Venezuela.

À ce moment important, nous demandons aux gouvernements américain et canadien de soutenir ce processus, en permettant au peuple vénézuélien de voter démocratiquement, sans menaces étrangères, pour son prochain président.

Une lettre ouverte à l'appui de la médiation et non des sanctions contre le Venezuela

L'Alliance pour la justice mondiale et d'autres défenseurs de la souveraineté vénézuélienne appellent les parlementaires, le président, les députés et le premier ministre du Canada à soutenir les récents progrès du dialogue au Venezuela plutôt que d'imposer plus de sanctions . Auparavant, le gouvernement vénézuélien et l'opposition en République dominicaine ont eu des pourparlers de longue durée, présidés par l'ancien Premier ministre espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, le président dominicain Danielo Medina et les ministres des affaires étrangères du Chili, du Mexique, de la Bolivie et du Nicaragua parmi d’autres.

Ces discussions ont été soutenues par le pape François.

Nous exhortons les gouvernements des États-Unis et du Canada à retirer immédiatement leurs sanctions illégales contre le Venezuela et à soutenir les efforts de médiation entre le gouvernement du Venezuela et les segments non violents de l'opposition politique.

Nous, les organisations soussignées et les individus aux États-Unis et au Canada, soutenons des relations hémisphériques fondées sur le respect de la souveraineté de tous les peuples des Amériques. Nous sommes profondément préoccupés par l'utilisation de sanctions illégales, dont l'effet se fait le plus sentir sur les secteurs les plus pauvres et les plus marginaux de la société, pour contraindre le changement politique et économique dans une démocratie sœur.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro, qui doit être réélu, vient tout juste de conclure un accord avec quatre autres candidats à l'élection présidentielle le 20 mai.

39

Les sondages au Venezuela montrent que la grande majorité des Vénézuéliens s'oppose aux sanctions, indépendamment de leur opinion sur le gouvernement Maduro. Les sanctions ne font que compliquer les efforts déployés par le Vatican, la République dominicaine et d'autres acteurs internationaux pour négocier une résolution de la polarisation profonde au Venezuela. De plus, les sanctions sapent les efforts du gouvernement démocratiquement élu et de l'Assemblée constituante pour résoudre les problèmes économiques critiques et déterminer leur propre destinée politique.

humain fondamental du peuple vénézuélien à la souveraineté, tel qu'énoncé dans les Chartes des Nations Unies et de l'OEA. Nous appelons les dirigeants politiques des États-Unis et du Canada à rejeter la rhétorique surchauffée et à contribuer à la recherche de solutions réelles aux problèmes politiques et économiques du Venezuela. Nous exhortons les gouvernements américain et canadien à annuler leurs sanctions et à soutenir les efforts de médiation déployés par le chancelier de la République dominicaine Miguel Vargas, le président de la République dominicaine Danilo Medina, l'ancien premier ministre espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, le Vatican et soutenu par un nombre croissant de nations latino-américaines.

Malgré la rhétorique de haut niveau des fonctionnaires de Washington et d'Ottawa, ce n'est pas un véritable souci de démocratie, de droits de la personne et de justice sociale qui pousse la position interventionniste belliqueuse à l'égard de Caracas.

Commençant par le décret présidentiel faussement faux du président Obama que le Venezuela représente une menace pour la sécurité nationale aux États-Unis, à la déclaration de l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU que le Venezuela est «un narco-État de plus en plus violent» qui menace le monde , l'utilisation de l'hyperbole dans les situations diplomatiques contribue rarement à des solutions pacifiques sur la scène mondiale.

* Le chapitre 4 de l'Article 19 de la Charte de l'OEA stipule: Aucun Etat ou groupe d'Etats n'a le droit d'intervenir, directement ou indirectement, pour quelque raison que ce soit, dans les affaires intérieures ou extérieures d'un autre Etat. Le principe précédent interdit non seulement la force armée, mais aussi toute autre forme d'ingérence ou de tentative de menace contre la personnalité de l'Etat ou contre ses éléments politiques, économiques et culturels.

Les signataires:

Ce n'est pas un secret que le Venezuela, contrairement au Mexique, au Honduras, à la Colombie, à l'Egypte ou à l'Arabie Saoudite, est visé par un changement de régime des États-Unis précisément parce que le Venezuela a résisté à l'hégémonie américaine et imposé le modèle néolibéral en Amérique latine. Et bien sûr, le Venezuela détient les plus grandes réserves de pétrole dans le monde, attirant plus d'attention non désirée de Washington.

Les États Unis Noam Chomsky Danny Glover, Citizen-Artist Estela Vazquez, Executive Vice President, 1199 SEIU Bishop Thomas J. Gumbleton, Archdiocese of Detroit Jill Stein, Green Party Peter Knowlton, General President, United Electrical Workers Dr. Alfred de Zayas, former Chief, Petitions Dept, UN High Commissioner for Human Rights Medea Benjamin, co-founder, Code Pink Dan Kovalik, Counsel, United Steelworkers Union Clarence Thomas, ILWU Local10 (retired) Natasha Lycia Ora Bannan, President, National Lawyers Guild Chuck Kaufman, National Co-Coordinator, Alliance for Global Justice James Early, Articulation of Afro Descendants in Latin America and the Caribbean Gloria La Riva, coordinator, Cuba and Venezuela Solidarity Committee Karen Bernal, Chair, Progressive Caucus, California Democratic Party Kevin Zeese, Margaret Flowers, co-directors, Popular Resistance Chris Bender, Administrator, SEIU 1000, retired Mary Hanson Harrison, President Women’s International League for Peace and Freedom, US Section Alfred L. Marder, President, US Peace Council Tamie Dramer, Executive Boardmember, California Democratic Party Greg Wilpert, journalist School of Americas Watch (SOAW) Coordinating Collective Gerry Condon, President, Board of Directors, Veterans for Peace Tiana Ocasio, President, Connecticut Labor Council for Latin American Advancement Leah Bolger, Coordinator, World Beyond War Alexander Main, Senior Assoc for Intl Policy, Center for Economic and Policy Research Kevin Martin, President, Peace Action and Peace Action Education Fund Dr. Robert W. McChesney, University of Illinois at Urbana-Champaign Berthony Dupont, Director, Haiti Liberté Newspaper Dr. Frederick B. Mills, Department of Philosophy, Bowie State University Marsha Rummel, Adlerperson, City of Madison Common Council, District 6 Monica Moorehead, Workers World Party Kim Ives, Journalist, Haiti Liberté Cindy Sheehan, Cindy’s Soapbox Claudia Lucero, Executive Director, Chicago Religious Leadership Network on Latin America William Camacaro, Venezuela activist Baltimore Phil Berrigan Memorial Chapter Veterans For Peace David W. Campbell, Secretary-Treasurer, USW Local 675 (Carson, CA) Alice Bush, retired Northwest Indiana Division Director SEIU Local 73

Les États-Unis et le Canada ont essayé et échoué à utiliser l'Organisation des États américains (OEA) pour construire un bloc qui évoque hypocritement la Charte démocratique contre le Venezuela.

Récemment, Luis Almagro, le secrétaire général de l'OEA, est allé jusqu'à soutenir publiquement l'inculpation d'une Cour suprême parallèle, inconstitutionnellement nommée par les législateurs de l'opposition et leur a permis d'utiliser le siège de l'OEA à Washington DC pour l'approbation de tout État membre de l'OEA. Almagro a ainsi délégitimé l'OEA, enhardi les éléments les plus extrêmes et les plus violents de l'opposition vénézuélienne, et mis de côté les efforts de médiation.

Les sanctions canado-américaines représentent une utilisation cynique du pouvoir économique coercitif pour attaquer une nation qui fait déjà face à l'hyperinflation et à la pénurie de produits de base.

Bien que prétendues au nom de la promotion de la démocratie et de la liberté, les sanctions violent le droit

40

Teresa Gutierrez, Co-Director International Action Center Claire Deroche, NY Interfaith Campaign Against Torture Eva Golinger, journalist and writer The Cross Border Network (Kansas City) Antonia Domingo, Pittsburgh Labor Council for Latin American Advancement David Swanson, Director of World Beyond War Matt Meyer, National Co-chair, Fellowship of Reconciliation Rev. Daniel Dale, Christian Church (Disciples of Christ), CLRN Board of Directors Daniel Chavez, Transnational Institute Kathleen Desautels, SP (8th Day Center for Justice*) Michael Eisenscher, National Coord. Emeritus, U.S. Labor Against the War (USLAW) Dr. Paul Dordal, Director, Christian Network for Liberation and Equality Dr. Douglas Friedman, Director International Studies, College of Charleston Fr. Charles Dahm, Archdiocesan Director of Domestic Violence Outreach Blase Bonpane, Director, Office of the Americas Larry Birns, Director, Council on Hemispheric Affairs Task Force on the Americas Dr. Sharat G. Lin, former president, San Jose Peace and Justice Center Stansfield Smith, Chicago ALBA Solidarity Alicia Jrapko, U.S. coordinator, International Committee for Peace, Justice and Dignity National Network on Cuba Diana Bohn, Co-coordinator, Nicaragua Center for Community Action Joe Jamison, Queens NY Peace Council Jerry Harris, National Secretary, Global Studies Association of North America MLK Coalition of Greater Los Angeles Charlie Hardy, author, Cowboy in Caracas Dan Shea, National Board, Veterans For Peace Houston Peace and Justice Center Dr. Christy Thornton, Fellow, Weatherhead Center for International Affairs, Harvard University Code Pink Houston Workers Solidarity Action Network.org Rochester Committee on Latin America Patricio Zamorano, Academic and International Affairs Analyst Cliff Smith, business manager, Union of Roofers, Waterproofers and Allied Workers, Local 36 Michael Bass, Convener, School of the Americas Watch-Oakland/East Bay Joe Lombardo, Marilyn Levin, Co-Coordinators of United National Antiwar Committee Dr. Jeb Sprague-Silgado, University of California Santa Barbara Portland Central America Solidarity Committee (PCASC) Dr. Pamela Palmater, Mi’kmaq lawyer Chair in Indigenous Governance Ryerson University Lee Gloster, Steward IBT 364, Trustee, N. Central IN Labor Chapter, Northern Indiana Area Labor Federation Celeste Howard, Secretary, WILPF, Portland Branch (Oregon) Mario Galván, Sacramento Action for Latin America Hector Gerardo, Executive Director, 1 Freedom for All Jorge Marin, Venezuela Solidarity Committee Ricardo Vaz, writer and editor of Investig’Action Dr. T.M. Scruggs, University of Iowa, Professor Emeritus Dr. Mike Davis, Dept. of Creative Writing, Univ. of CA, Riverside; editor of the New Left Review Dr. Lee Artz, Dept of Media Studies; Director, Center for Global Studies, Purdue University Northwest Dr. Arturo Escobar, Dept. of Anthropology University of North Carolina, Chapel Hill Cheri Honkala, Director, Poor Peoples Economic Human Rights Campaign Suren Moodliar, Coordinator, Encuentro5 (Boston) Dr. Jack Rasmus, Economics Dept., St. Mary’s College, Moraga, California Alice Slater, Nuclear Age Peace Foundation Rich Whitney, Co-chair, Green Party Peace Action Committee David Bacon, independent photojournalist Dr. Kim Scipes, Department of Sociology, Purdue University Northwest Jeff Mackler, National Secretary, Socialist Action Committee in Solidarity with the People of El Salvador (CISPES) Henry Lowendorf, Co-chair, Greater New Haven Peace Council Judith Bello, Ed Kinane (founders), Upstate Drone Action Dr. Daniel Whitesell, Lecturer in the Dept. of Spanish & Portuguese, UCLA Dr. William I. Robinson, Sociology and Global and International Studies, UC-Santa Barbara Emmanuel Rozental, Vilma Almendra, Pueblos en Camino, Abya Yala Ben Manski, President, Liberty Tree Foundation for the Democratic Revolution Frank Pratka, Baltimore-Matanzas Association/Maryland-Cuba Friendship Coalition Dr. Hilbourne Watson, Emeritus, Department of International Relations, Bucknell University Dr. Minqi Li, Economics Department, University of Utah Christina Schiavoni, PhD researcher, Boston

Dr. Robert E. Birt, Department of Philosophy, Bowie State University Topanga Peace Alliance Judy Somberg, Susan Scott, Esq., Co-chairs, National Lawyers Guild Task Force on the Americas Audrey Bomse, Esq., Co-chair, National Lawyers Guild Palestine Subcommittee Daniel Chavez, Transnational Institute Barby Ulmer, Board President, Our Developing World Barbara Larcom, Coordinator, Casa Baltimore/Limay; President, Nicaraguan Cultural Alliance Nick Egnatz, Veterans for Peace Dr. Marc Becker, Latin American Studies, Truman State University Dr. John H. Sinnigen, Professor Emeritus, University of Maryland, Baltimore County (UMBC) Dr. Dale Johnson, Professor Emeritus, Sociology, Rutgers University Sulutasen Amador, Co-coordinator, Chukson Water Protectors Mara Cohen, Communications Hub, Trade Justice Alliance Dorotea Manuela, Co-Chair Rosa Parks Human Right Committee Efia Nwangaza, Malcom X Center – WMXP Community Radio Dr. Chris Chase-Dunn, Sociology, University of California-Riverside Dr. Nick Nesbitt, Comparative Literature, Princeton Timeka Drew, coordinator, Global Climate Convergence Jack Gilroy, Friends of Franz & Ben www.bensalmon.org Berkeley Fellowship of Unitarian Universalists, Social Justice Committee Victor Wallis, Professor, Liberal Arts, Berkeley College of Music CANADA Jerry Dias, President, UNIFOR Mike Palecek, National President, Canadian Union of Postal Workers Harvey Bischof, President, Ontario Secondary School Teachers’ Federation Mark Hancock National President of the Canadian Union of Public Employees Stephanie Smith, President of the British Columbia Government and Service Employees’ Union Linda McQuaig, journalist and author, Toronto Raul Burbano, Program Director, Common Frontiers Miguel Figueroa, President, Canadian Peace Congress Heide Trampus, Coordinator, Worker to Worker, Canada-Cuba Labour Solidarity Network Rights Action (U.S. and Canada) Joe Emersberger, writer, UNIFOR member Nino Pagliccia, Jorge Arancibia, Marta Palominos, Frente para la Defensa de los Pueblos Hugo Chavez Fire This Time Movement for Social Justice Venezuela Solidarity Campaign – Vancouver The Hamilton Coalition To Stop The War Vancouver Communities in Solidarity with Cuba (VCSC) Maude Barlow, Chairperson, Council of Canadians Canadian Network on Cuba Mobilization Against War and Occupation (MAWO) – Vancouver Dr. William Carroll, University of Victoria, Canada Andrew Dekany, LL.M, Lawyer Dr. Leo Panitch, Professor Emeritus, York University, Toronto Canada-Philippines Solidarity for Human Rights (CPSHR) Alma Weinstein, Bolivarian Circle Louis Riel Toronto Maria Elena Mesa, Coord, Sunday Poetry and Festival Internacional de Poesia Patria Grande, Toronto Dr. Radhika Desai, University of Manitoba Autres personnes Dr. Grazia Ietto-Gillies, Emeritus professor of Applied Economics, London South Bank University; expert for UNCTAD [United Nations Transnational Corporations and Management Division]; co-founder of the World Economics Association Sergio Romero Cuevas, former Mexican Ambassador to Haiti

Source: Alliance for Global Justice www.venezuelanalysis.com Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

41

Les erreurs et les inexactitudes à propos de la migration vénézuélienne Avec autant de personnalités politiquement chargées de l'émigration vénézuélienne et d'un soi-disant «exode», qui devrions-nous croire?

deux personnes (1,97) ont émigré du noyau de la famille (père, mère, partenaire, enfant ou enfant de mêmes parents).

Depuis deux ou trois ans, la presse parle de plus en plus de «l'exode» des Vénézuéliens à la suite de la «crise humanitaire» provoquée par la guerre économique et le siège financier contre le Venezuela.

L'agence de l'ONU indique que le stock d'immigration des citoyens nés à l'étranger vivant au Venezuela entre 1990 et 2000 était plus de 1 million, et en 2017 dépassé 1,4 million.

Les médias traditionnels et les organes de propagande mondiale affirment que plus de deux millions de personnes ont quitté le Venezuela. Le fait que cette information incomplète soit autorisée à circuler n'est qu'une preuve supplémentaire de notre monde «post-vérité», où il n'y a pas de vérité objective qui puisse être clarifiée autre que celle qui est validée en étant simplement une nouvelle.

Le tableau suivant démonte la thèse élaborée dans les médias de Miami selon laquelle «90% des plus de 1,5 million de Vénézuéliens qui vivent actuellement à l'étranger ont quitté le pays au cours des 16 dernières années».

Ces «données» hautement propagandistes proviennent d'un rapport préparé par une ONG, la Voix de l'Observatoire de la diaspora vénézuélienne, avec des chiffres présumés des instituts de statistiques des pays hôtes.

De même, le journal anti-Chávez Tal Cual affirme que plus de 4 millions de personnes (4.091.717) ont émigré du Venezuela sur la base d'une enquête menée auprès de 2.000 personnes entre le 17 novembre et le 4 décembre 2017, à partir de laquelle la société Consultores 21 a fait des projections. .

Ils affirment que près d'un tiers (29%) des familles vénézuéliennes a au moins un parent vivant hors des frontières nationales et, en moyenne, près de

Pour sa part, le World Factbook de l'agence centrale de renseignement (CIA), en classant les pays du monde en fonction de leurs taux de migration nets, place le Venezuela au 143ème rang (-1,2 migrants pour 1 000 habitants).

Les taux de migration nette comparent la différence entre le nombre de personnes par mille habitants qui entrent et sortent d'un pays pour l'année (selon la population en milieu d'année), et bien que les données des Nations Unies montrent que l'immigration est et a toujours été supérieure à l'émigration. montre que le taux net pour le Venezuela est négatif.

A partir des mêmes données de la CIA, nous pouvons voir que neuf des douze pays du groupe Lima ont des taux de migration négatifs (plus de personnes quittent qu'entrer), trois d'entre elles ont des taux plus négatifs que le Venezuela: Mexique (- 1.80) Guatemala ( -1,90) et le Pérou (-2,20). En 2012, le taux du Venezuela, tel que calculé par la CIA, était nul (0).

brea

VENEZUELANS FLEEING TO COLOMBIA 42

De même, 47 305 migrants ont légalisé leur immigration. Ensemble, cela représente environ 200 000 personnes qui ne formeraient que 0,4% de la population colombienne, soit environ 50 millions d'habitants. Cependant, selon le tableau présenté ci-dessus, le stock d'émigration du Venezuela [citoyens vénézuéliens vivant hors du Venezuela] enregistré par l'ONU en 2017 était un peu plus de 650 000 personnes, dont environ 250 000 selon le rapport en Europe, un autre 250 000 en Amérique du Nord (Canada et États-Unis) et 75 000 en Amérique du Sud.

Comme Giuseppe de Corso a déclaré sur le programme "La Hojilla" à la télévision vénézuélienne: ni les données sur l'émigration vénézuélienne, ni le nombre de Vénézuéliens - enfants de Vénézuéliens ou d'étrangers - vivant à l'étranger n'a été égalé 'exode'.

Beaucoup ont fui les difficultés causées par le siège financier sur le Venezuela qui a été intensifié par le blocus imposé par l'administration Trump, encouragé par les efforts de [l'ancien président de l'Assemblée nationale] Julio Borges en coordination avec les présidents Santos, Temer, Macri, Kuczinsky et autres.

La destination la plus recherchée par les Vénézuéliens sur ce continent est la Colombie avec environ 50 000 personnes qui y vivent, tandis que l'immigration colombienne au Venezuela représente environ un million de personnes.

Les données de migration ont été utilisées pour attiser les conflits et cacher les échecs des gouvernements qui confrontent ouvertement le Venezuela.

Selon la même CIA, la Guyane voisine est parmi les pays ayant le taux d'émigration le plus élevé.

Selon l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, la Colombie elle-même a la plus grande population déplacée à cause des conflits et de la violence, avec 7,3 million de personnes déplacées internes et externes fin 2016. Globalement, la Colombie est suivie par la Syrie (6,3 millions), Soudan (3,3 millions), en Irak (3 millions) et en République démocratique du Congo (2,2 millions). Beaucoup de ces personnes déplacées viennent au Venezuela depuis la Colombie. Le même Conseil des droits de l'homme a déclaré fin 2016 que le nombre officiel de réfugiés colombiens au Venezuela était de 172 000.

L'amiral Kurt Kidd, chef du Commandement du Sud des Etats-Unis, a déclaré devant le Comité des forces armées du Sénat américain que l'émigration vénézuélienne vers les pays d'Amérique du Sud, comme la Colombie, atteignait 500 000 personnes, dont 40 000 au Brésil et 93 000 en Equateur. Les chiffres de l'ONU étant beaucoup plus bas.

Un rapport publié par le ministère des Affaires étrangères colombien et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) montre que 69% de ceux qui traversent la frontière avec la Colombie appartiennent à la population flottante qui vit, travaille et étudie dans la région frontalière, tandis que 23% traversant la frontière prétendent qu'ils resteront dans le pays pendant quelques mois, et seulement 5% quittent le Venezuela avec l'intention de rester en permanence.

Entre les données et les projections, on signale que 153.443 migrants ont dépassé leur temps de séjour légalement autorisé et que, s'ils n'ont pas de visa, ils sont employés sans aucun soutien du système de sécurité sociale, ce qui les soumet à l'exploitation du travail.

wwwvenezuelanalysis.com Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

Données du stock migratoire vénézuélien enregistrées sur le site Internet de la Division de la population des Nations Unies, indiquant le nombre de citoyens vénézuéliens résidant à l'étranger (stock d'émigration cumulé) et le nombre de citoyens nés à l'étranger vivant au Venezuela (stock cumulatif d'immigration).

43

"Nous sommes tous le Venezuela" Sous le slogan "Nous sommes tous le Venezuela", les peuples du monde ont ratifié soutien et solidarité avec la République bolivarienne du Venezuela,

WE ARE ALL

Dans un tweet mondial devenu viral. Le jour, a été reproduit dans différentes parties du monde, le positionnement de l'étiquette de hachage #TodosSomosVenezuela label en première et deuxième place du classement national et mondial. Dans le cas du Venezuela, il a été suivi par le hashtag #VenezuelaPazSiInjerenciaNo. A travers ces tweets, les organisations, mouvements sociaux, étudiants, artistes, intellectuels et diplomates du monde ont rejeté l'ingérence constante du gouvernement américain, de l'Union européenne (UE) et du soi-disant Groupe de Lima dans les affaires intérieures du Venezuela. .

Plus précisément, l'extension du décret publié en mars 2015 par le président américain d'alors, Barack Obama, qui déclare la République bolivarienne comme une «menace inhabituelle et extraordinaire» pour la sécurité intérieure de sa nation; les prétendues sanctions qu'ils imposent aux États-Unis et à l'Union européenne au Venezuela, et les intentions du gouvernement du Pérou d'exclure le Venezuela du VIIIe Sommet des Amériques, qui se tiendra à Lima en avril prochain.

Dans ce contexte, le ministre du Pouvoir Populaire pour les Affaires Etrangères de la République Bolivarienne du Venezuela, Jorge Arreaza, a remercié les expressions de solidarité et de soutien des peuples du monde au pays sud-américain, dans le tweet global "Nous sommes tous le Venezuela ". "Grâce aux amis du monde pour tant de solidarité, l'impérialisme ne réussira pas avec les fils et les filles de Bolívar et Chávez. # JuntosTodo EsPosible Avec @ NicolasMaduro, Veneceremos! #TodosSomosVenezuela #Venezuela PazSiInjerenciaNo", a déclaré le diplomate via son compte Twitter @ jaarreaza. www.mppre.gob.ve www.telesurtv.net

44

Asie:

LE Forum urbain mondial Malaisie

Nous, participants à la neuvième session du Forum urbain mondial - représentants des gouvernements nationaux, infranationaux et locaux, parlementaires, société civile, personnes âgées, femmes, jeunes, enfants, personnes handicapées, groupes de base, peuples autochtones et communautés locales, privés secteur, fondations et philanthropies, organisations internationales et régionales, universités, professionnels et autres parties prenantes se sont réunis à Kuala Lumpur, en Malaisie, pour localiser et intensifier la mise en œuvre du Nouvel Agenda Urbain en tant qu'accélérateur pour atteindre les Objectifs de Développement Durable.

Animés par un fort esprit de collaboration, de créativité et d'innovation, nous partageons nos aspirations pour l'avenir de Cities 2030 en tant que Cities pour tous où personne et aucun endroit ne sont laissés pour compte. À cette fin, nous appelons au déploiement de tous les efforts, moyens et ressources disponibles pour l'opérationnalisation du concept de villes pour tous, garantissant que tous les habitants, des générations présentes et futures, sans discrimination d'aucune sorte, puissent habiter et Produire des villes et des établissements humains justes, sûrs, sains, accessibles, abordables, résilients et durables pour favoriser la prospérité et la qualité de vie de tous.

45

Nous pensons que les cadres de mise en œuvre globaux, régionaux, nationaux et locaux du Nouvel Agenda Urbain formulés depuis son adoption devraient être soutenus par des facilitateurs clés capables de débloquer une transformation positive, tels que: • Renforcer le rôle des gouvernements infranationaux et locaux, des systèmes de gouvernance urbaine qui assurent un dialogue continu entre les différents niveaux de gouvernement et la participation de tous les acteurs, et renforcer la coordination multiniveaux et intersectorielle, la transparence et la responsabilité.

• Encourager le partage de solutions créatives et de pratiques innovantes qui permettent un changement de mentalité nécessaire pour conduire le changement.

• Bâtir des partenariats inclusifs et renforcer les environnements sensibles à l'âge et au genre pour assurer une participation et un engagement significatifs à tous les niveaux.

• Adopter un développement territorial intégré, y compris à travers des instruments d'urbanisme et de conception appropriés, pour assurer la gestion et l'utilisation durables des ressources naturelles et des terres, la compacité et la densité appropriées, la diversité des usages et la revitalisation du patrimoine culturel.

•Déployer des mécanismes de suivi et de rapport, y compris l'évaluation des impacts, qui encouragent les meilleures pratiques pour l'élaboration de politiques efficaces.

Nous attirons l'attention sur les défis persistants auxquels sont confrontées nos villes et nos établissements humains, tels que: •Des opportunités et mécanismes limités pour les organisations de jeunes, de femmes et de base, ainsi que d'autres organisations de la société civile, gouvernements locaux, infranationaux et nationaux, organismes internationaux et régionaux pour travailler ensemble à la planification, la mise en œuvre et le suivi; •L’accès inéquitable à la ville, notamment à des emplois décents, des espaces publics, des logements abordables et adéquats et la sécurité du régime foncier, des transports publics sûrs, efficaces et accessibles, des infrastructures et d'autres services et biens de base que les villes offrent; •La protection insuffisante contre les violations des droits de l'homme, y compris les expulsions forcées, et inclusion inadéquate des personnes vivant dans la pauvreté, des personnes handicapées et d'autres groupes défavorisés dans les processus d'urbanisme, de conception et de législation; •Les inégalités de genre dans les sphères économiques et de leadership urbain.

Nous reconnaissons que nous faisons face aujourd'hui à des défis émergents qui nécessitent des actions urgentes, notamment: •Reconnaissant que les crises sont de plus en plus urbaines, ce qui nécessite des outils d'urbanisation inclusifs adaptés aux contextes locaux et à la nature des catastrophes et conflits naturels et humains, ainsi que pour guider l'assistance humanitaire, accélérer le rétablissement et contribuer à construire et maintenir la paix.

•Gérer les complexités d'une migration accrue vers les villes, à tous les niveaux, en tirant parti des contributions positives de tous et en utilisant des approches de planification plus inclusives qui facilitent la cohésion sociale et créent des opportunités économiques; •Comprendre l'impact des nouvelles technologies et le potentiel des données ouvertes et accessibles, qui nécessitent des modèles de gouvernance et de conception qui aident à garantir que personne n'est laissé pour compte; •Traiter les inégalités sociales et culturelles croissantes, le manque d'accès aux opportunités économiques, qui se manifestent de plus en plus dans les villes.

•Répondre aux problèmes de dégradation de l'environnement et de changement climatique.

Des recommandations applicables Nous, les participants du FUM9, tirant parti de l'avantage du Forum, qui réunit des milliers de décideurs, d'acteurs clés, de parties prenantes et de communautés, a généré une multitude d'idées.

Nous encourageons l'accélération de la mise en œuvre du Nouvel Agenda Urbain à travers: Les cadres 1.Encourager la formulation de cadres de mise en œuvre pour le Nouvel Agenda Urbain à tous les niveaux, y compris les mécanismes de suivi, fournissant un espace coordonné pour une contribution efficace de toutes les parties prenantes, alignée sur les efforts et les actions du Programme 2030 et international, régional, national et infranational et les cadres de développement local.

2. Soutenir la création et la consolidation de plateformes et d'agendas inclusifs pour le dialogue entre tous les niveaux de gouvernement, les décideurs et les parties prenantes tels que les forums urbains régionaux et nationaux et les comités qui peuvent renforcer l'examen des politiques et l'évaluation des impacts. Ceux-ci peuvent également favoriser l'échange d'expériences et la coopération, ainsi que le renforcement des engagements volontaires et des actions de tous les partenaires.

3. Développer davantage et plaider en faveur du développement territorial intégré, qui comprend l'intégration des politiques sectorielles, des institutions et des investissements; l'intégration entre les différentes sphères de gouvernement; intégration spatiale dans le continuum urbain-rural; une meilleure coordination entre les acteurs; et alignement accru des politiques nationales, infranationales et locales sur les programmes internationaux.

4. Adapter des mécanismes innovants et robustes pour la diversification et l'expansion des moyens de mise en œuvre, afin de répondre aux approches complexes et intégrées promues par le Nouvel Agenda Urbain. Les innovations et les améliorations technologiques, la recherche, le renforcement des capacités, l'assistance technique et le développement de partenariats, entre autres, peuvent nécessiter des ressources accrues.

La gouvernance et les partenariats 5. Adopter de multiples mécanismes de gouvernance collaborative qui impliquent activement les gouvernements nationaux, infranationaux et locaux, tous les groupes de la société, y compris les jeunes, les femmes et les organisations de base, en particulier les groupes exclus, vulnérables et défavorisés. Ce travail de solidarité est essentiel pour 46

10. Adopter l'accessibilité et la conception universelle comme principes fondamentaux dans les plans d'action nationaux, infranationaux et locaux pour la mise en œuvre du Nouvel Agenda Urbain à travers des processus et des consultations inclusifs, accessibles et participatifs.

promouvoir davantage d'adhésion et de coresponsabilité dans les activités en faveur du développement urbain durable, et pour assurer la durabilité des résultats.

6. Promouvoir des coalitions multipartites basées sur les circonscriptions pour utiliser la mise en œuvre du Nouvel Agenda Urbain afin de mieux prévenir, préparer et répondre aux crises urbaines.

Nous, participants à la neuvième session du Forum urbain mondial, reconnaissons la valeur du Forum organisé par ONU-Habitat en tant que plate-forme inclusive pour rassembler les contributions d'un large éventail de parties prenantes et les intégrer dans les rapports annuels et quadriennaux sur les progrès accomplis la mise en œuvre du nouvel agenda urbain.

Des solutions innovantes 7. Favoriser une culture de la créativité et de l'innovation à intégrer dans le fonctionnement des villes et des établissements humains.

8. Développer des mécanismes de suivi et de collecte de données, y compris des données générées par la communauté, pour améliorer la disponibilité des informations et des données désagrégées et comparables dans les villes, les zones urbaines fonctionnelles et les communautés. Cela favoriserait la prise de décisions et la formulation de politiques éclairées et fondées sur des données probantes, en évaluant les progrès et l'impact à tous les niveaux.

Nous appelons à développer davantage le rôle d'ONU-Habitat en tant que point focal du système des Nations Unies pour soutenir tous les pays et mobiliser les parties prenantes dans la mise en œuvre, le suivi et l'examen du Nouvel Agenda Urbain.

Nous remercions le Gouvernement malaisien, la ville de Kuala Lumpur et ONU-Habitat d'avoir organisé le Forum et nous engageons à fournir une coopération continue aux prochains hôtes, le Gouvernement des Émirats arabes unis et la ville d'Abu Dhabi.

Kuala Lumpur, le 13 février 2018

9. Créer un environnement favorable et développer les capacités pour l'extension des bonnes pratiques, y compris les finances municipales, les investissements privés et publics durables dans le développement urbain et la création d'emplois, et générer de la valeur tout en faisant progresser le bien public.

www.wuf9.org Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

Mme Maimunah Mohd Sharif (Malaisie) est Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat), nommée au poste de Secrétaire général adjoint par le Secrétaire général, à la suite d'une élection par l'Assemblée générale le 22 Décembre 2017.

47

L'avance de la Chine en Afrique exagérée par un recul des États-Unis

L'influence grandissante de la Chine en Afrique déclenche un mouvement de panique de la part des responsables de l'administration Trump, des membres du Congrès et des médias américains.

insurrections. Il n'a proposé aucune nouvelle initiative de programme tout en cherchant à minimiser l'impact potentiel des réductions de dépenses liées à l'Afrique proposées par M. Trump.

Ils décrivent la Chine comme un «prêteur prédateur» qui est «un capital d'armement» afin de pratiquer «une nouvelle forme de colonialisme» en Afrique. Mais de telles accusations ont peu de base factuelle, selon des analystes politiques indépendants basés aux États-Unis.

Dans un discours prononcé le jour de son départ pour l'Afrique, M. Tillerson a averti que la politique africaine de la Chine «encourage la dépendance en utilisant des contrats opaques, des pratiques de prêt prédatrices et des accords de corruption qui sapent les nations et les privent de leur souveraineté.

«Cette approche a conduit à un endettement croissant et à peu d'emplois, voire aucun, dans la plupart des pays», a déclaré M. Tillerson.

TRUMP Ils suggèrent que la rhétorique employée contre la Chine pourrait être en partie destinée à détourner l'attention de l'attitude dédaigneuse du président Donald Trump à l'égard d'un continent qu'il aurait décrit comme une collection de «pays divins».

"Associée aux pressions politiques et fiscales, cela met en péril les ressources naturelles de l'Afrique et sa stabilité politique économique à long terme".

LE FACTEUR CHINOIS

L'équipe diplomatique de M. Trump en Afrique reste criblée de postes vacants. Et le président semblait souligner son mépris pour les susceptibilités africaines en rappelant Rex Tillerson d'une visite tant attendue en Afrique, puis le limogeant comme secrétaire d'État quelques jours après que M. Tillerson eut cherché à rassurer ses hôtes que l'administration Trump respectait l'Afrique.

L'intérêt financier grandissant de la Chine en Afrique risque de menacer les intérêts américains, a laissé entendre M. Tillerson. Et il a soutenu que le refus de Pékin de conditionner ses prêts au respect des droits de l'homme et des normes anti-corruption met en péril le développement démocratique de l'Afrique.

Les analystes politiques américains, critiques du dossier de l'administration Trump sur l'Afrique, affirment que la Chine ne cherche pas à promouvoir le respect des droits de l'homme en Afrique. "Bien sûr, le gouvernement et les entreprises chinoises ont peu ou

Mais avant et pendant son safari abrégé, M. Tillerson avait défini l'approche américaine à l'égard de l'Afrique comme étant principalement constituée de préoccupations concernant la Chine et les 48

des Etats-Unis, a récemment déclaré au Congrès que les Etats-Unis ne "dépenseraient jamais trop les Chinois". à d'autres pays africains aussi.

pas d'intérêt pour la démocratisation en Afrique", explique Youyi Zhang, chercheur au Global Development Policy Center de l'Université de Boston. Il ajoute cependant que "de nombreux facteurs internes contribuent au manque de démocratie et de primauté du droit en Afrique, plus fondamental que le facteur chinois".

LE GABARIT STANDARD DU KENYA Le rôle financier croissant de la Chine en Afrique comprend 35 milliards de dollars dépensés pour des projets de production et de transport d'énergie, ainsi que 30 milliards de dollars pour les infrastructures de transport, y compris la garantie du chemin de fer à voie normale reliant Mombasa et Nairobi.

Deborah Brautigam, directrice de l'Initiative de recherche sur la Chine en Afrique à l'École des hautes études internationales de l'Université Johns Hopkins, ajoute: «Il convient de souligner que les investissements pétroliers d'entreprises comme Exxon et Shell ne respectent pas les droits humains. une pierre angulaire de l'investissement des entreprises américaines ou occidentales sur le continent.

Entre-temps, les États-Unis ont connu des retards dans la mise en œuvre de l'initiative Power Africa du président Obama, qui vise à mobiliser une somme relativement modeste de 7 milliards de dollars

en investissements privés pour la production d'électricité. M. Tillerson a noté avant son limogeage que les États-Unis ne construisent généralement pas d'infrastructures en Afrique. Il se concentre plutôt sur l'aide au développement, les programmes de santé et l'aide humanitaire, ainsi que sur les efforts de lutte contre le terrorisme.

LES ANNÉES D'OBAMA Alors que l'administration Trump peut exagérer et déformer les aspects du rôle de la Chine en Afrique, il ne fait aucun doute que la participation chinoise s'est considérablement approfondie ces dernières années. Et la montée de la Chine en Afrique a été accentuée par un déclin de l'implication américaine qui a commencé pendant les années Obama. La Chine a dépassé les États-Unis en tant que principal partenaire commercial de l'Afrique en 2009.

"Les Etats-Unis et la Chine ont traditionnellement financé des secteurs complémentaires en Afrique", observe le professeur Brautigam. Et les responsables américains reconnaissent parfois que le rôle de la Chine en Afrique comporte des éléments positifs qui facilitent le développement des pays pauvres.

L'investissement étranger direct des États-Unis sur le continent a chuté de 5,2% en 2016, tandis que les investissements de la Chine dans des projets en Afrique ont augmenté de plus de 100% la même année, selon un rapport de Ernst and Young.

Dans ce qui pourrait être interprété comme un aveu annonçant le passage d'un ordre ancien, Thomas Waldhauser, chef du Commandement Afrique 49

LA CHARGE DE DETTE Les investissements de la Chine prennent la forme de prêts, et non de subventions, ce qui porte à croire qu'elle inverse les progrès réalisés au cours des

La Chine augmente également ses exportations militaires vers les pays africains, qui ont augmenté de 55% entre 2008-2012 et 2013-2017, selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. "" Au total, 22 pays d'Afrique subsaharienne se sont procuré des armes importantes en provenance de Chine en 2013-17, et la Chine représentait 27% des importations d'armes de l'Afrique subsaharienne pendant cette période ", a rapporté Sipri.

deux dernières décennies pour alléger le fardeau de la dette de l'Afrique. Mais la plupart des prêts accordés par la Chine en Afrique sont à des conditions favorables pour les emprunteurs, note le professeur Brautigam.

Les prêteurs prédateurs, en revanche, «utilisent la tromperie et la fraude pour inciter les emprunteurs à souscrire des prêts coûteux dont ils n'ont pas vraiment besoin et qui ne peuvent pas se permettre», a récemment écrit un commentaire avec Kevin Gallagher, directeur de l'université de Boston. Centre de politique de développement mondial. Les auteurs ont souligné que les investissements de la Chine dans les centrales électriques et le transport sont à la fois nécessaires et bien accueillis. Le professeur Brautigam a également qualifié de "mythe collant" l'affirmation selon laquelle les lourdes dépenses de la Chine en Afrique produisent peu d'emplois pour les Africains.

LES MISSIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX Environ 2500 soldats et policiers chinois sont actuellement déployés en Afrique sous l'égide des missions de maintien de la paix des Nations Unies. Les Etats-Unis ne fournissent pas de troupes aux opérations de l'ONU en Afrique, mais ils ont environ 6500 soldats stationnés dans divers pays africains, dont certains hébergent des bases de drones américains et d'autres installations militaires. "Jusqu'à présent, la Chine n'est pas une menace fondamentale, car son empreinte n'est toujours pas aussi profonde qu'on le suppose", a commenté M. Zhang. "De plus, la Chine et les Etats-Unis ne sont pas des concurrents directs sur ce continent: la Chine est plus intéressée par la coopération économique, alors que les Etats-Unis se concentrent davantage sur la sécurité et les questions militaires. Le défi le plus sérieux est que le gouvernement américain n'a pas eu une politique africaine efficace. "

En 2016, selon Ernst and Young, les investissements chinois ont produit «plus de trois fois le nombre d'emplois créés par le deuxième plus gros investisseur, à savoir les États-Unis.» Par rapport à l'implication américaine en Afrique, «la Chine rattrape, mais son rôle ne devrait pas être exagéré », suggère M. Zhang.

LES MILITAIRES "Pour la participation militaire et politique", ajoute-t-il, "la Chine n'est pas aussi engagée que les pays occidentaux et les anciennes puissances coloniales. Mais l'écart entre l'influence chinoise et américaine en Afrique est beaucoup plus faible qu'il y a dix ans en raison du manque de politique efficace de l'Afrique du côté des États-Unis. "

Dans leurs commentaires du 15 mars dans The Hill, une publication consacrée au Congrès américain, le professeur Brautigam et le professeur Gallagher ont appelé M. Trump à «mettre son argent là où il est et à offrir une meilleure alternative» que la Chine en Afrique. Le président américain pourrait, par exemple, élargir le programme Power Africa tout en accueillant, plutôt que de dénigrer, les activités d'investissement de la Chine en Afrique.

La Chine a clairement des ambitions militaires en Afrique. Ils sont démontrés le plus visiblement par la construction d'une base navale à Djibouti, à proximité de la seule base militaire américaine permanente en Afrique. "Il y aura plus" de telles installations chinoises en Afrique, a prédit le général Waldhauser dans des remarques au Congrès le 6 mars.

www.nation.co.ke www.newsdog.today Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

50

Chinese-built Ring Road, Addis Ethiopia

La joint-venture la plus ambitieuse d'Afrique démarre avec un accord commercial de 3,4 trillions de dollars

L'incapacité des plus grandes économies africaines, le Nigeria et l'Afrique du Sud, à signer mercredi à Kigali les accords de libre-échange de 3,4 trillions de dollars a jeté une ombre sur l'intégration compte tenu du rôle stratégique des deux pays dans le commerce continental.

Plus de 40 pays ont signé le protocole du traité établissant la zone de libre-échange continentale africaine (ALE) à Kigali avec le président de l'UA, le président rwandais Paul Kagamé, affirmant que le commerce et la libre circulation annonçaient la prospérité. Mais les géants économiques de l'Afrique, soutenus par les États membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), notamment la Tanzanie, le Botswana, la Namibie, le Lesotho et la Zambie, n'ont pas réussi à conclure l'accord. D'autres étaient le Burundi, le Bénin, la Sierra Leone, l'Érythrée et la Guinée Bissau.

"Cela aurait été formidable si les deux plus grandes économies du continent avaient signé, mais le plus important est que le reste du continent envoie un message juste à ces deux plus grandes économies que nous avançons sans vous", Michael Kottoh, Un analyste de Confidentiel Stratégies au Ghana, a déclaré à Reuters.

Le projet avait besoin d'au moins 22 pays pour s'inscrire pour démarrer. "L'enjeu est la dignité et le bien-être des agriculteurs, des travailleurs et des entrepreneurs africains", a déclaré le président Kagame.

51

Les enjeux nationaux

actuelle les a forcés à regarder à l'extérieur du continent, en particulier l'Asie pour les produits manufacturés.

Les économistes citent le faible niveau du commerce intra-régional comme l'une des raisons de la pauvreté persistante du continent et de l'absence d'une base manufacturière solide. Il est imputé à une foule de facteurs, du colonialisme aux tarifs intérieurs élevés, en passant par de mauvais liens routiers et ferroviaires à une bureaucratie excessive aux frontières et à la petite corruption aux points de contrôle aux frontières.

"Il est plus facile et moins cher d'acheter en Asie que dans la sous-région en raison de règles d'origine moins flexibles et de barrières non tarifaires floues", a déclaré Meriem Bensalah-Chaqroun, chef de la Confédération marocaine des entreprises.

Des changements soudains dans les règles et des contrôles impromptus sur les marchandises ont également freiné les chaînes d'approvisionnement.

"Certains pays décident soudainement qu'ils vont faire un contrôle de qualité sur les marchandises mais ne savent pas vraiment ce qu'ils veulent vérifier. Cela ralentit le commerce », a déclaré Thomas Schafer, PDG de Volkswagen Afrique. «Par exemple, nous ne sommes pas en mesure d'apporter un véhicule d'Afrique du Sud au Zimbabwe de manière économique et rapide, et cela doit changer».

La taille relativement petite de nombreux marchés africains - seuls le Nigeria et l'Éthiopie ont des populations estimées à 100 millions de personnes ou plus inhibent également les investissements du secteur privé.

L'Afrique a déjà une soupe alphabétique de zones commerciales concurrentes et chevauchantes Ecowas à l'ouest, la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) à l'est, la SADC au sud et le marché commun

L'Union africaine a entamé des pourparlers au Ghana en 2010 en vue d'établir un bloc de 55 nations qui serait le plus grand du monde dans le but d'accroître le commerce intra-régional, qui représente actuellement 15% du commerce total du continent.

pour l'Afrique orientale et australe. Le Kenya a réalisé des progrès significatifs vers un marché commun des biens et services.

Les analystes ont déclaré que les gouvernements devaient faire plus pour assurer que les biens et les personnes circulent librement à travers les frontières. "S'ils signent simplement l'accord sans ouvrir les frontières, sans se débarrasser des barrières non tarifaires et s'ils ne travaillent pas à la libre circulation des personnes, cela ne fonctionnera pas", a déclaré M. Kottoh.

Même les six pays de la CAE ont des points d'achoppement: la Tanzanie a été connue pour expulser les cadres kenyans et saisir les marchandises kenyanes à la frontière en violation des règles de la CAE. Les hommes d'affaires ont déclaré que la configuration

Le journal EastAfrican a appris que le Nigeria, qui présidait l'un des groupes de travail techniques, a surpris et quitté tranquillement Kigali dimanche, car il est apparu que le président Buhari ignorerait l'événement, sous la pression du secteur privé de son pays qui impact de deal sur l'économie nigériane.

52

"Ils ont été très favorables à la réunion et ont été avec nous à Kigali depuis le 22 février lors des réunions du groupe de travail qui ont abouti au sommet. Nous avons donc été surpris quand ils ont tranquillement quitté le pays le week-end ", a déclaré un initié.

son soutien avant la signature", a déclaré Prudence Sebahizi, conseillère technique en chef et chef de l'unité AfCFTA au département du Commerce des Commissions de l'UA, à The EastAfrican.

Certains des pays qui n'ont pas signé l'accord ont cité des décisions politiques tandis que d'autres ont déclaré que certaines questions nationales devaient être traitées en premier. La Tanzanie, par exemple, a déclaré qu'elle devrait d'abord obtenir l'approbation de son parlement et de la population en général.

"C'est ce que sa Constitution exige, donc il n'y a rien de sinistre. Nous espérons qu'avant le prochain sommet, ils auront terminé ce processus et l'auront signé en attendant la ratification.

Les pays africains qui ont signé un accord de libre-échange Quarante-quatre pays ont signé le pacte de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) The undecided- Les indécis L'Afrique du Sud a demandé au Sommet de lui permettre de soumettre le document à son assemblée nationale pour examen avant de le signer. Le président, Cyril Ramaphosa, a déclaré qu'ils le signeront une fois que les exigences légales nationales auront été satisfaites et approuvées. "L'Afrique du Sud doit d'abord passer par son assemblée nationale et obtenir

www.theeastafrican.co.ke

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement la position de l'ambassade.

53

La DEMOCRATIE est impossible dans un système capitaliste.

Le capitalisme est le royaume de l'injustice et la tyrannie des plus riches contre les plus pauvre.

PRÉSIDENT HUGO CHÁVEZ

EDITORIAL TEAM: Jose Avila, Alfredo Lugo, Keyla Castillo, Daniel Mwangi, Lucy Ojwang’, Milka Aweyo, Antony Onyango, Laura Silva, CONTACT: UN Crescent, Opposite Diplomatic Police Gigiri, Nairobi Kenya, P. O. Box 2437- 00621, Tel: (+254 - 20) 712 06 . 48 / 712 06 . 49