viti vini 2018

Le Club des entrepreneurs champenois a repensé la circulation du Viti vini et décliné son modèle pour répondre aux pleinel’œnotourisme,d’informationbesoinssureneffervescenceenChampagne. ÉVÉNEMENT Dix ans viti-vinicolerayonnementdeViti-vini CAHIER SPÉCIAL PARC D’ACTIVITÉS PIERRY-SUD DÉVELOPPEMENT Implantez et développez votre entreprise au cœur de l’activité économique du territoire 15 hectares encore disponibles : Parcelles de plus de 2 500 m² En savoir plus : Salon Viti Vini : Stand CH32 - Pôle Services (sous le chapiteau) / 03 26 32 24 30 - developpement.economique@epernay-agglo.fr 2000238450VD

MARDI 16OCTOBRE2018B CAHIER SPÉCIAL

Le salon a été lancé en 2000 et réunissait à l’époque 82 PME/PMI. Il en compte 180 à ce jour. Archives Bernard Sivade Il a dix ans. Ça fait bientôt vingt ans qu’il a dix ans. Ça paraît bizarre mais le bébé du Club des entrepreneurs a gagné en maturité. En taille tout d’abord. Le Viti vini a doublé le nombreenuncommealléesgeantallon-santes.expo-treprisesd’en-Ensesenfantpleine croissance voit ses membres grandir. Il a mué aussi, prenant toujours un peu plus de voix à travers les interventions de personnalités économiques et/ou inspirantes, à l’image de la marraine de cette dixième édition.

Rendez-vous dans dix ans deL’éditorial

Dorine Bourneton, première femme handicapée et pilote de voltige au monde. De la résilience, il lui en a fallu comme ces entreprises en ont eu besoin lorsqu’il y a dix ans, elles faisaient face à la crise. Pas d’ado non, mais financière. Dure, lourde et parfois longue. Pourtant, en Champagne, la récolte 2008 a donné un millésime prodigieux dont les quilles ont commencé à être dévoilées par les producteurs. Ceux qu’accompagnent, écoutent et chouchoutent les âmes du Club des entrepreneurs. Désormais la récession passée, elles grandissent et évoluent avec eux, face aux nouveaux enjeux, sociaux et climatiques. Matures et portés par l’avenir, on leur donne rendez-vous dans dix ans, place du Millesium?

Claire HOHWEYER

1,5milliard d’euros de chiffre d’affaires

Le salon Viti vini est organisé depuis vingt ans et dix éditions par le Club des entrepreneurs champenois. Créé en 2000 à l’initiative d’Alain Cochet, il compte 180 entreprises. 180 sociétés réunissant toutes les compétences et savoir-faire nécessaires aux producteurs de champagne: tractoristes, cartonniers, bouchonniers, élaborateurs d’étiquettes, producteurs de muselets, cuvistes, agences de comAutantmunication…de représentants connexes au champagne, comme c’est l’usage de les qualifier, qui gravitent autour des bulles champenoises et font tout autant rayonner le territoire. Pour preuve, ces presque 200 entreprises génèrent 1,5milliard d’euros de chiffre d’affaires et comptent 4200salariés. Un poids non négligeable.

ÉCONOMIE

Dix ans après, la crise a laissé place à un millésime

RDV sur le salon du VITI VINI et participez aux animations proposées par Epernay Agglo Champagne Rencontre avec les premiers MERCREDI 17 OCTOBRE 2018 À PARTIR DE 14H Présentation de grands projets touristiques JEUDI 18 OCTOBRE 2018 À 12H Quelles offres et outils disponibles VENDREDI 19 OCTOBRE 2018 À 12H @pepsinchampagne + d’infos : developpement.economique@epernay-agglo.frwww.epernay-agglo.fr Stand CH32 Pôle Services (sous le chapiteau) 2000232088VD 15 hectares encore disponibles Parcelles de plus de 2 500 m² PARC D’ACTIVITÉS PIERRY-SUD DÉVELOPPEMENT Implantez et développez votre entreprise au cœur de l’activité économique du territoire Epernay Agglo Champagne Service Développement économique 03 26 32 24 developpement.economique@epernay-agglo.fr30ENSAVOIR+ Salon du VITI VINI Millesium d’Epernay du 16 au 19 octobre 2018 Stand CH32 Pôle Services (sous le chapiteau) 2000238457VD

MARDI 16OCTOBRE2018 CAHIERC SPÉCIAL

L’ŒNOTOURISME Le 18 Octobre à 17h, dans le cadre du salon VITI VINI, Groupama Nord-Est et L’Union organisent une table ronde consacrée à l’œnotourisme. En plein essor, cette activité nécessite une évaluation et une garantie de plusieurs risques, que nous rappelle Yannick Rousseaux, responsable du marché agricole et de la prévention chez Groupama Nord-Est.

PUBLI-INFORMATION

L'œnotourisme en toute sécurité

Les dispositions réglementaires sont claires pour ne pas sortir du cadre du tourisme rural : elles limitent l’exploitation de gîtes ruraux à 5 gîtes maximum, les chambres d’hôtes à 5 maximum et moins de 20 personnes, la ferme auberge à 100 couverts maximum, le gîte d’étape à 50 personnes maximum, etc. En ce qui concerne les sites pédagogiques et notamment les séjours d’accueil, il faut des accompagnants diplômés car on change de régime avec tout ce que cela implique ».

Vous êtes sociétaire Groupama et vous souhaitez faire le point sur vos contrats ? Les conseillers sont à votre disposition au 03 26 97 30 30

Pourquoi est-il conseillé de consulter son assureur ? « Au-delà des investissements importants réalisés que vous devez protéger, on va vers une protection de plus en plus exigeante du consommateur, et une mise en cause plus fréquente du producteur Ilaccueillant.estessentiel de déclarer vos activités d’œnotourisme et vos prestations à votre assureur, d’analyser ensemble vos risques, de souscrire les garanties adaptées de Responsabilité Civile et Dommages pour vous couvrir dès l’accueil, pour la vente en circuits courts, la promotion et la commercialisation de vos produits, votre protection et celles des accueillis, et vous couvrir pour toutes prestations, en cas d’intoxication ou de contamination accidentelle ou malveillante de vos produits ».

Quelles sont les principales règles à retenir quand on se lance dans l’œnotourisme ? « Afin de rester dans le régime agricole, le développement d’activités liées à l’œnotourisme doivent rester des prestations annexes à l’activité principale. On parle ici des prestations touristiques proposées par les agriculteurs et viticulteurs lorsqu’elles ont pour support l’exploitation ou son prolongement (vente de produits). Sur le plan fiscal, les recettes tirées de ces activités ne doivent pas dépasser 50 % du chiffre d’affaires du reste de l’exploitation et rester inférieures à 100 000 euros.

Comment est encadré l’accueil des visiteurs ? « En matière de prévention et de réglementation, les exploitants pratiquant ces activités sont concernés par la réglementation applicable aux établissements recevant du public (ERP). Chaque ERP est classé par type (magasin, restaurant, hôtel) et par catégorie (nombre de personnes pouvant être accueillies). Par exemple, les viticulteurs qui font de la dégustation et de la vente directe sont assimilables à des comptoirs. Ces établissements, de par leur petite taille, ne sont pas soumis au passage d’une commission de sécurité dont le rôle est d’autoriser l’ouverture, sauf décision du maire de la commune. En complément de la réglementation ERP proprement dite (bâtiments, dégagements, évacuation, désenfumage, installations électriques…), il y a aussi possibilité d’être soumis au code du travail, auquel cas c’est la réglementation la plus contraignante qui s’applique. La dimension d’accès aux personnes présentant un handicap doit aussi être intégrée ».

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La filière viti-vini en recherche de profils

le travail du sol, l’amplification d’une viticulture plus propre, de précision, utilisant des outils plus pointus, la filière a besoin de profils jeunes et qualifiés. Christophe Labruyère, président du Club des entrepreneurs champenois, abonde: « On manque de commerciaux et la digitalisation prend le pas dans nos métiers. Il faut préparer les gens en poste mais aussi les futurs salariés à ces changements.

MARDI 16OCTOBRE2018D CAHIER SPÉCIAL

«

Le nombre de salariés employés par les 180 entreprises adhérentes au Club des entrepreneurs champenois,représentant la filière connexe au champagne.

Le salon Viti vini donne ainsi l’occasion d’aller à la rencontre de ces professionnels pour connaître leur motivation, leur philosophie de travail et surtout, faire valoir son dynamisme et sa disponibilité lorsqu’on recherche un emploi. Des profils intéressants, motivés et prêts à être formés, la filière champagne en recherche aussi. Avec les nouvelles pratiques viticoles, Si on ne recrute pas de jeunes dans nos métiers et dans les futurs postes qui se dessinent, certaines boîtes risquent de disparaître. Jean-François» Moussy, président du conseil d’administration d’Avize viti campus, espère revoir la carte de formation, de la vigne au vin et au service. « Un tractoriste, par exemple, après son certificat, c’est huit offres d’emploi, à 18ans pour commencer à 1800euros net. » « Nous allons vers une viticulture de précision et nous devons préparer nos apprenants à aborder cette mutation agronomique, environnementale et économique. » Laurent Panigai, directeur adjoint du centre vinicole Nicolas-Feuillatte, partenaire du Viti vini, confirme que « beaucoup d’entreprises sont en recherche de compétences qui sont peu accessibles. Si le Viti vini peut aider à mettre en lumière cette communauté de jeunes à former pour les années à venir, c’est une bonne chose. Dans la ruralité, il faut aussi dire qu’il y a des espaces ouverts, avec des métiers à forte incorporation de technologies. »

S e faire remarquer. Un principe important lorsqu’on est à la recherche d’un emploi. Seulement voilà, l’ordre des choses semble s’être inversé pour certaines entreprises champenoises. Ainsi, la société Duguit technologies installait cet été des banderoles «Nous recrutons». La société familiale depuis 1957, spécialisée dans les bas de congélation (Champagel) et la robotique et manutention de verre (Allians robotic), peine à trouver des profils. Elle recherche encore un automaticien, un roboticien, un électro-mécanicien et un technicien SAV. Pourtant, l’entreprise ne recherche pas spécialement des profils prêts à employer, au contraire. « Nous acceptons de former des gens pour lesquels on considère qu’il y a un savoir-être et un apprentissage suffisant. On a, par exemple, formé un pâtissier à l’usinage », assure le patron Timothée Duguit. Autre exemple relayé dans nos colonnes, celui de Legras industrie, numéro 1 français dans la construction de remorques de camion à fond mouvant alternatifpeine aussi à recruter.

Timothée Duguit, patron de Duguit technologies, estime qu’il faut «redonnerleurs lettres de noblesse» aux métiers de l’industrie. Remi Wafflart

Comme dans d’autres secteurs, des entreprises connexes peinent à recruter. Parallèlement, la filière champagne fait face à de nouveaux enjeux qui impliquent de trouver de nouveaux profils.

GANAU, bouchonnier indépendant au capital exclusivement familial depuis 1941, a su s’imposer à l’international et se restructurer localement avec une équipe jeune et Spécialisédynamique.  historiquement dans les bouchons traditionnels haut-de-gamme, GANAU a toujours été un pionnier de l’innovation et à la pointe des technologies.  Depuis 2011, GANAU à enrichi sa gamme avec le bouchon technologique « UNIQ » pour devenir aujourd’hui l’un des leaders mondial sur ce marché.  « Nous n’avons peut-être pas inventé le bouchon technologique mais nous, nous avons su le sublimer... ». À l’image des grandes familles italiennes, cet acteur incontournable de la Sardaigne reste humble et accessible, à l’écoute et au plus proche de ses clients.  GANAU perpétue la tradition et apporte son savoir-faire au service de la nature. Ganau France Z.A. des Terres Rouges - 18 allée de la Côte des Blancs - 51200 EPERNAY Tél. - Email : contact@ganau.fr - www.ganau.com

EMPLOI

La valorisation ne passe néanmoins pas par le financier mais par l’intérêt du métier. On part d’un matériel de base qu’on transforme. Il faut redonner l’image aux industries comme étant des entreprises comme les autres, honorables, propres, avec de vrais challenges. Leur redonner des lettres de noblesse. Ce n’est pas un tabou de dire que l’industrie gagne de l’argent parce qu’elle innove. Cela rejaillit dans les salaires. 15% du résultat courant avant impôts est redistribué en intéressement. »

CLAIRE HOHWEYER@ClaireHOHWEYER

2000239828VD « Nous n’avons peut-être pas inventé le bouchon technologique mais nous, nous avons su le sublimer… »

L’ACTUALITÉ EN FLASH 4200

FORMATION Georges-ChappazdelesDécouvrezpropositionsl’institut L’université de Reims ChampagneArdenne,à travers sa vitrine pour la vigne et le vin,l’Institut GeorgesChappaz,présentera l’ensemble des formations «vigne et vin»existantes au sein de l’espace passerelle des métiers à l’emploi.Des étudiants seront présents pour échanger avec les visiteurs sur leurs parcours,le contenu des formations et les débouchés envisageables en fin de diplôme.Quels sont les domaines représentés? Viticulture,vinification,œnologie,commerce, œnotourisme,design packaging,logistique,droit et régulation, journalisme et communication.Pour les professionnels,c’est aussi l’occasion de (re)découvrir les domaines de recherche comme celui sur les maladies du bois ou encore sur l’effervescence grâce à l’équipe menée par le physicien Gérard Liger-Belair. D’apprendre également que l’Institut organise des «Rendez-vous de Bacchus», un événement-conférence organisé à Reims,ouvert au public,sur des thématiques larges autour du vin.La dernière en date mêlait le vin et le rock; la prochaine,le 6 novembre portera sur «Apprécier le message du lieu par la dégustation géo-sensorielle».Tous les jours, un tirage au sort permettra de gagner des goodies. Plus d’informations sur www.univ-reims.fr/igc

ANTICIPER LES BESOINS La mauvaise image entretenue sur les métiers de l’industrie « durs, pénibles et peu valorisés » n’aide pas. « Mais aujourd’hui, un usineur a trois propositions d’embauche en CDI et pas au Smic », confirme Timothée Duguit.

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MARDI 16OCTOBRE2018 CAHIERE SPÉCIAL

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« Des efforts ont été menés sur l’apprentissage, nous allons faire connaître les nouveaux outils », appuie le président de la Maison de l’emploi d’Épernay. Parmi les nouvelles manières de mettre les uns et les autres en relation, un bar à jobs. « Il permet à des entreprises qui cherchent des profils et à des demandeurs d’emploi de se réunir », détaille Laurent Philippot, directeur de la Maison de l’emploi. Consulter les offres d’emploi et de stages, déposer des candidatures et s’informer sur les nouvelles modalités de recrutement font partie des possibilités de cet espace. Comme on n’attire pas les mouches avec du vinaigre, la Passerelle met également en place une autre nouveauté ludique: l’expérimentation d’un salon virtuel. « Parce que lorsqu’on se trouve à Charleville-Mézières ou à Strasbourg et qu’on recherche un emploi, il n’est pas si simple de se déplacer à Épernay. Nous rendons le salon accessible aussi de cette manière. » En direct et en différé, les intéressés pourront donc profiter de rendezvous, d’échanges avec les professionnels et de coups de projecteur sur les métiers et formations en Champagne.

CLAIRE HOHWEYER @ClaireHOHWEYER projets mais aussi de dégustations en anglais ou encore d’ateliers sur la route du champagne. La viticulture durable n’est pas en reste puisque des ateliers interactifs autour de la

N ous espérons que les excellentes vendanges et la dynamique de l’œnotourisme (lire page F) vont permettre de développer de nouveaux métiers et de nouvelles compétences. » Claude Maréchal évoque, de plus, la volonté de la Passerelle des métiers de l’emploi, au sein du Viti vini, de rendre toujours plus accessible le lien entre les filières et les métiers, entre les aides du gouvernement pour aider les entreprises à recruter et celles pour aider les demandeurs à trouver les bonnes formations.

Faire naître des vocations à travers des témoignages ou encore des ateliers: voilà l’objectifde la Passerelle des métiers. Archive/Remi Wafflart La Passerelle des métiers accentue l’interactivité avec les visiteurs du salon. rapport à un tracteur

Pour rester dans le thème de cette édition anniversaire, l’accent a été mis un peu plus sur le tourisme et l’œnotourisme à travers la découverte d’initiatives de porteurs de reconnaissance d’insectes et d’adventices (mauvaises herbes) seront proposés en plus de la sensibilisation à la thématique.

lesFlécherparcours

CLAIRE HOHWEYER @ClaireHOHWEYER Liste des exposants: CFPPAd’Avize,la mission Coteaux,Maisons et Caves de Champagne,Golfy, la Cité du champagne,Aÿ-Champagne expérience,Igove (Tesla en VTC),Festi Vallée, Château de Pierry,Agence départementale de tourisme Marne,Véronique Thibaut (photographe),Winalist,La cave aux coquillages de Fleury-la-Rivière,Quad balade, le Clos Gallice àÉpernay,Vinotilus,le comité régional du tourisme et l’office de tourisme d’Épernay,la communauté de communes de la Grande vallée de la Marne,Bus en vignes,Bateau Champagne Vallée,Vine escape,Accueil en Champagne,Tuk tuk champenois,Vintage champagne tour, Champagne Chopin,Cheval de trait services, Marie-Claude Mocata.Plus d’informations sur www.salonvitivini.fr/

MARDI 16OCTOBRE2018F CAHIER SPÉCIAL

M ille mètres carrés et une vingtaine d’exposants seront cette année dédiés à la thématique de l’œnotourisme.

L’essorde l’œnotourisme en Champagne

« Notre mission, c’est de faire vivre l’économie de notre région, introduit Christophe Labruyère, président du Club des entrepreneurs champenois, organisateur du salon Viti vini. L’œnotourisme est un point clé donc comme nous sommes des entreprises responsables, nous avons décidé de mettre en place ce hall d’exposition. Nous faisons en sorte que la Marne, l’Aisne et l’Aube soient représentés. » Accessible grâce à une nouvelle entrée, cet espace permettra aux vignerons de se renseigner les diverses propositions d’activités de découverte du vignoble, d’outils mis à disposition des offices de tourisme et organismes publics mais aussi d’idées nouvelles pour stimuler une dynamique au sein de son Laexploitation.Champagne, dont les Coteaux, Maisons et Caves de Champagne ont été inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco en juillet 2015, commence à peine à soulever le voile des possibilités en termes d’œnotourisme. Clairement, depuis cette inscription, l’éveil des consciences et les projets fleurissent pour accompagner le mouvement.

Selon les statistiques d’Atout France (étude «Tourisme et vin»),la Champagne est la deuxième région viticole la plus visitée de France,à 17,2% derrière Bordeaux (18%) et devant l’Alsace à 16,9%.Mais de quoi parle-t-on lorsqu’on évoque l’œnotouriste? Selon Atout France,il s’agit « d’une personne ayant passé au moins une nuit en France pour un motifde loisirs vacances en dehors de son environnement habituel et ayant eu une pratique de découverte du vin et des vignobles (dégustation,visites de caves, de musées,de vignobles,de routes des vins,de villages viticoles…) ». Ce qui ne signifie pas obligatoirement qu’un œnotouriste achète duvin,même si c’est fortement espéré.Àce niveau,la Champagne est en retard par rapport à l’Alsace,par exemple puisque dans la région viticole voisine,25% des achats se font à la propriété, contre près de 7% en Champagne.

« Il faut que les visiteurs découvrent aussi qu’autour d’eux, même s’ils sont champenois, il existe d’autres professionnels qui ont des propositions et des services à apporter. » Et qu’ensemble, faire fructifier et rendre visible ce potentiel aux touristes, en demande, ne peut qu’être bénéfique. Juste un chiffre: le tourisme en Champagne génère 14600 emplois selon les chiffres 2016 de l’Insee.

CONFÉRENCE

Vini trip, un salon dans le salonLesCoteauxdeChampagne ont été classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Aurélien Laudy ŒNOTOURISME L’événement regroupe des professionnels publics et privés autour de la thématique de l’œnotourisme.

Pourquoi se lancerdans l’œnotourisme: pourl’image ? Le business? De quelles réussites s’inspirer? Rendez-vous le 18 octobre. Aurélien Laudy LE SAVIEZ-VOUS? La vignobledeuxièmeChampagne,visité

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RENDEZ-VOUS Des Assises de l’œnotourisme en France… et en Champagne Mardi 20 novembre auront lieu les toutes premières Assises de l’œnotourisme en France,au palais des congrès de Paris.Philippe Harant,directeur de l’ADTMarne,pilote de l’Œnotourisme Lab,premier du genre créé cette année à Châlons,fera partie des intervenants.L’événement est intéressant dans la mesure où l’activité permet de dégager 5,2milliards d’euros (estimation 2016,Atout France) soit un peu plus,par exemple,que le chiffre d’affaires de la seule filière champagne en 2017.En moyenne,on estime qu’un œnotouriste dépense près de 1256euros pour un séjour dont 240euros en achat de vins.De quoi faire pétiller les esprits innovants et économiques autour du sujet.En Champagne,des Assises se profilent également au printemps.Informations: www.assises.oenotourisme.fr

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L’ACTUALITÉ EN FLASH

L’union et Groupama s’associent pour proposer une table ronde au sein du Viti vini jeudi 18 octobre. Animée par Sébastien Lacroix, rédacteur en chefde L’union, la conférence réunira Vitalie Taittinger, directrice générale du champagne éponyme, Etienne Bertrand, viceprésident de l’association Cap’C, Maxime Toubart, président du SGV, Marie Dupuis, fondatrice du site oenotourisme.com et Philippe Verger, directeur de l’office de tourisme du Grand Reims. Qu’est-ce que l’œnotourisme, pourquoi se lancer? Estce pour l’image, pour le business? Quels sont les réussites et les échecs dont tirer des leçons? Les échanges permettront de tracer les contours d’une activité en plein éveil sur le territoire de l’appellation. Les intervenants évoqueront également les bons et mauvais exemples d’autres vignobles et exposeront des pistes de progression. Cinq témoignages vidéos éclaireront également la thématique choisie. Mezzanine.Jeudiwww.groupama-gne.fr/innovonspourexister18octobreà17heuresàl’espace

BREVET DÉPOSÉ Adaptable sur les pneumatiquespressoirs Avantages Intégré au pressoir, le nouveau système vient compléter ou remplacer des systèmes de froid plus lourds et plus contraignants déjà existants. Cette innovation s’adapte à tous les types de pressoirs automatiques de toutes marques, ainsi

MARDI 16OCTOBRE2018

Coude décanteur d’Heric distribution

La société de Dizy vient au Jardin des nouveautés du Viti vini avec une sorte de «surbouchon»destiné aux flacons de champagne grand format,en particulier aux jéroboams.Par-dessus le bouchon vient un «capot»harmonisant le haut et le bas de la bouteille et gomme la disproportion entre la taille du bouchon et les gros flacons.Il peut être utilisé comme pendentifou comme bracelet. VitiMir, mécaniqueintercep

SPÉCIAL

QUELS NOUVEAUX PRODUITS?

Palette 100% carton Ipcube d’Astic L’entreprise Astic emballage,située à La Chapelle-Saint-Luc (10),présente une palette 100% carton Ipcube,100% recyclable.Un avantage,à l’export,pour éviter la contrainte réglementaire de traitement (NIMP15) imposée au passage en douanes.Autres atouts: elle est également huit fois plus légère qu’une palette bois et peut supporter jusqu’à une tonne.Il s’agit d’une innovation française,brevetée avec exclusivité mondiale.www.ipcube.com Harmony de Barangé

Cet accessoire se destine aux cuves inox.En bas de la cuve,il sépare le liquide des particules solides lors des phases de débourbage et de fermentation. Le coude est constitué d’un manchon plus épais autour duquel deux bagues garantissent un bon alignement mais aussi une poignée tout inox.Un produit plus robuste,pratique et durable.

Compas amène dans ses cartons une innovation brevetée,un intercep mécanique à lame nommé «VitiMir»,mis au point afin de réaliser le désherbage mécanique en alternative àson pendant chimique.Réduction des IFT(indicateur de fréquence de traitements phytosanitaires) et gestion des adventices (plantes en concurrence de la vigne): voilà des atouts du matériel.Un tracteur-enjambeur de faible puissance ou un chenillard peut tracter ou pousser VitiMir dont le fer de l’hélice ne touche pas les pieds de vigne détectés grâce au palpeur.

RTK+ de Ravillon Kesaco? Une solution d’autoguidage par géolocalisation,unique en Champagne. Installé sur un enjambeur ou un pulvérisateur,RTK+ vise à optimiser les travaux de traitement mais aussi les autres travaux viticoles grâce à un équipement complet en effectuant,au préalable,un géo-référencement du parcellaire.

Aquatiben 3P, station de traitement d’eau de Ravillon Brevetée à l’INPI depuis le 9 février 2018,la station de traitement de l’eau Aquatiben 3P permet,in fine,d’économiser les produits utilisés,de sécuriser les traitements tout en restant efficace et d’utiliser moins de matière active,de 30 à 50% en moins.Le principe de cette station consiste à intervenir sur la composition chimique et la structure physique de l’eau utilisée pour la préparation des bouilles.

Robots d’emboxage-déboxage de LBM LBM Industries a conçu une installation composée de robots assurant l’emboxage et le déboxage multiformats (du magnum au quart).Les cadences? 1000 à 15000cols à l’heure,en rangeant les bouteilles spéciales sur des intercalaires thermoformés.L’installation est composée de deux robots polyarticulés,qui travaillent dans le même espace; l’un dédié à la manutention des bouteilles, l’autre à la manutention des intercalaires.

15 nouveaux

Bracelet bijou d’Eos La société Eos a imaginé un bracelet-bijou sur le haut de la bouteille,caractérisé par son double emploi: ornement et bijou à offrir.Eos le propose au Viti vini ainsi qu’au Lux Pack à Monaco.

Alpha et Alpha pro de Dumont L’entreprise Dumont,basée à Épernay,propose deux nouvelles étiqueteuses de table,d’une cadence de 600 bouteilles à l’heure,adaptées aux petites séries de bouteilles,du format demi au magnum.Alpha permet de poser en un seul passage l’étiquette,la contre-étiquette,la collerette ou la médaille,sur la bouteille en vertical.Alpha Pro habille des bouteilles de formes spéciales,cylindriques mais aussi coniques,carrées ou profilées.

L’ACTUALITÉ EN FLASH

CLAIRE HOHWEYER produits à découvrir Billecart-Salmon avait installé, à l'essai, l’année dernière, une pile à hydrogène pourpalier les coupures électriques. Remi Wafflart Système de refroidissement immédiat jus

des

intégré au pressage

Archives

La réfrigération est assurée soit par un groupe de froid déjà existant, soit par un petit groupe de froid autonome. La « maie réfrigérée » à grande surface est située sous le pressoir ou sur le côté. Elle dispose d’un fond légèrement incliné à double peau dans lequel circule un liquide frigoporteur dont la température est comprise entre 0 et 10°C en fonction des besoins.

Le froid est un élément clé de l’hygiène du jus de raisin. Le principe du nouveau système COQUARD consiste à refroidir l’écoulement du jus pendant son écoulement dans le bac intégré au pressoir pour le ramener à une température d’environ 15°C.

CAHIERG

Un salon professionnel, ce sont les rencontres mais aussi les équipements innovants auxquels les exploitants viticoles et producteurs de champagne peuvent s’intéresser. Le Viti vini avait mis en place en 2014 pour la première fois le Jardin des nouveautés. Cette année, pour la troisième édition, quinze accessoires, équipements et solutions techniques sont présentés par des entreprises locales, de l’appellation champenoise. Parmi elles, certaines qui ont déjà beaucoup bénéficié de couvertures médiatiques comme le robot autonome et électrique Bakus de la start-up Vitibot, l’effeuilleuse électrique de l’entreprise Chayoux, les capsules de tirage actives de l’entreprise PEDI, installée en Champagne depuis l’année dernière ou encore le générateur longue durée à hydrogène commercialisé par Gallorema et installé en premier lieu chez Billecart-Salmon. Restent encore une dizaine de procédés (lire ci-contre) à découvrir: une belle vitrine des talents et savoir-faire champenois.

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Effeuilleuse précoce AWS de Kremer Voilà une effeuilleuse adaptée aux vignes étroites.Kremer,basé à Venteuil, présente un équipement qui enlève les feuilles de la zone des raisins,sans projection,pendant leur développement leur assurant une meilleure exposition au soleil et une réduction de l’utilisation des bouillies.

que sur les pressoirs traditionnels installés sur maie inox. Maie réfrigérée vers Belons Froid Brevet Cage Pressoir COQUARDLESPRESSOIRS La Référence Qualité tradition & innovation •Capacité variable* (*non vendue en Champagne) •Sous chargement intégré 1 3 5 Nouveautés 2018 1 couvercle coulissant 2 maie filtrante 3 plateau de presse mobile 4 plateau incliné fixe 5 bac de récupération des jus CapacitéOptions variable* jusqu’à -25% Exemple 8000 kg => 6000 kg Sous chargement jusqu’à -50% 2000241626VD 2000204124VD 5 rue de la Jonquière - 51170 BLIGNY Tél. 03 26 02 72 06 / Contact@truchon-diffusion.com PRÉSENT SUR LE SALON VITI VINI PROMOTEUR DE GAMMES BIO & BIO CONTRÔLE DISTRIBUTEUR D’ENGRAISPhytoApprovisionnementagricole&viticole-Engrais-SemencesÉquipements

MARDI 16OCTOBRE2018H CAHIER SPÉCIAL

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LA LEVIERROBOTIQUE,DECROISSANCE

auprès de 140 dirigeants des 9principaux pays montre « des perspectives de chiffre d’affaires à 6mois très favorables en ce début d’année 2018 qui confirment une croissance réelle à venir en 2018 ».

La robotique, l’avenir de l’agroéquipement

51200 EPERNAY AUTAJON EPERNAY Vous accueille PÔLE SERVICES ( sous chapiteau ) Stand n° CH 42 Venez découvrir l’ensemble des activités du groupe. SALON VITI-VINI De l’étiquette au packaging, pensez au-delà de votre produit. Tél : 03 26 55 44 88 - Fax : 03 26 51 07 45 www.autajon.com E-mail : contact.epernay@autajon.com 2000236775VD 2000230696

En France, les tracteurs autonomes (que peut développer l’entreprise champenoise Vitibot avec Bakus, par exemple) pourraient représenter « 20% de la valeur du marché soit 1,7milliard de dollars et les robots de travail du sol totaliseraient 800millions de dollars de ventes », sur un marché total à 8,3milliards de dollars en 2035.

1 LA FRANCE, 2E PAYS PRODUCTEUR DE MATÉRIELS POUR LA VITICULTURE EN EUROPE Avec plusieurs producteurs et concessionnaires de matériels vigne et vin présents sur le salon Viti vini, il est intéressant de se (re)plonger dans quelques chiffres issus du rapport de l’Axema (syndicat français des constructeurs de machines agricoles) cette anLanée.production française a augmenté de 2,3% alors que la production européenne a augmenté de 5%. Si la France reste le deuxième producteur européen, elle est aussi le troisième exportateur mondial (en baisse de 2% à hauteur de 31,8millions d’euros) et le deuxième importateur mondial (en hausse de 19,1% à hauteur de 17,1millions d’euros) dans ce Dusecteur.côté des pressoirs et fouloirs pour la fabrication du vin (du cidre et des jus), la production européenne a atteint 266,8millions d’euros en 2016, en hausse de 5% par rapport à 2015. À fin septembre 2017, les exportations de pressoirs et fouloirs (vin, cidre, jus – pièces détachées incluses) étaient en hausse, à 231,8millions d’euros contre 220,9millions d’euros à fin septembre 2016 (+10%). L’Italie est le principal pays exportateur et la France est le troisième pays exportateur (à 30,6millions d’euros) derrière l’Italie (51,6millions d’euros) et l’Allemagne (38millions d’euros). Les États-Unis conservent leur place de 1er importateur de pressoirs et fouloirs (13% des importations).

QUEL CONTEXTE MONDIAL,EUROPÉEN ET NATIONAL? Entre 2014 et 2016, la conjoncture économique du marché de l’agroéquipement n’était pas au beau fixe. Les ventes mondiales étaient au ralenti. Depuis le début de l’année 2017, la tendance s’est inversée, grâce aux marchés matures comme l’Europe et les États-Unis mais aussi aux pays émergents (Chine, Inde et Brésil). En Europe, une enquête réalisée Une hausse de la production française (+8%), tirée « par le marché français et l’export ». « En 2018, les premières estimations indiquent une consolidation de la croissance, avec un marché qui augmenterait de 4,8% pour atteindre 5,3milliards d’euros. »

Le marché du matériel de viticulture a connu une légère hausse en 2017. Archive MACHINISME

En France, le marché de l’agroéquipement affiche une hausse de 1,1% en 2017 à 5,1milliards d’euros. Comment l’explique-t-on?

Parmi les exposants historiques du Viti vini, on retrouve fabricants et concessionnaires de tracteurs et de matériels de viticulture. Quel est le contexte économique national et mondial?

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Parc d’activités les Terres Rouges 14, Allée de la Côte des Blancs

Les projections à 2035 sont assez évocatrices. L’Axema détaille son estimation: « Partant d’un marché mondial en 2016 de 131 milliards de dollars, nous estimons que celui-ci pourrait atteindre 196 milliards de dollars en 2035. La robotique qui est encore peu développée à l’heure actuelle devrait considérablement progresser pour atteindre 58% des investissements mondiaux en 2035. » Pour quel type d’équipements? « Les tracteurs autonomes (42%), le travail du sol (20%), la gestion laitière (20%), la protection des cultures (11%), les drones et la gestion du matériel (3% respectivement) et la gestion des animaux (1%). »

Maxime Toubart signera une convention avec l’AG2C et les chambres d’agriculture jeudi soir surun dispositifd’accompagnement des vignerons. Archives Bernard Sivade

● Vendredi 19 octobre : célébration du «Champagne Day».

● Jeudi 18 octobre : découverte d’Avenir Viti,la nouvelle offre d’audit et d’accompagnement stratégique des exploitations viticoles.

● Mercredi 17 octobre : mise en lumière des nouveautés de la coiffe Cloé.Et de 16heures à 18heures dans le salon prestige,«Les ateliers du SGVChampagne».

D’un nouveau dispositif, un « accompagnement global des exploitations viticoles champenoises » appelé Avenir viti. Objectif: « Donner un nouveau souffle aux entreprises viticoles champenoises et de les accompagner dans la certification Viticulture Durable en Champagne (VDC). »

VIGNOBLE

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DES ATELIERS SUR LE SALON Chaque jour pendant le salon, l’équipe du SGV propose des ateliers et thèmes différents. Les services d’accompagnement ce mardi, la coiffe Cloé le mercredi, la découverte d’Avenir viti cité plus haut le jeudi et le «Champagne day» le Attention,vendredi. mercredi sera également l’occasion de rencontrer les techniciens afin d’en savoir plus ou d’éclaircir certains points comme le prélèvement à la source, l’E-DRM, le programme des salons export 2019, la viticulture durable en Champagne… Plus d’informations au03 26 59 55 00.

L’accompagnement s’appuie sur quatre piliers: la performance commerciale, la performance technique et environnementale, la performance œnotouristique et la performance de gestion d’entreprise. Qui sera directement mis en relation avec les vignerons? Le cabinet Global Experts Conseil, spécialisé dans le développement commercial et marketing des structures viticoles.

AVENIR VITI Jeudi soir sera signée une convention entre le SGV, l’AG2C (association champenoise de gestion et de comptabilité)et les chambres d’agriculture du territoire de l’appellation Champagne. De quoi parle-t-on?

2 SGVBUY Le syndicat propose aux adhérents de créer un compte gratuit sur une centrale d’achats (www.sgvbuy.com) pour qu’ils trouvent des outils ou matériels tels que des pneus ou des ordinateurs mais aussi des solutions à des besoins ponctuels: changer d’utilitaire, louer un véhicule pour les vendanges. Les offres proposées aux adhérents sont « négociées au niveau national, mais elles sont applicables par les concessionnaires et les filiales au niveau local ». « Il est possible également de demander des audits et des devis », signale le SGV. « À terme, l’objectif est de construire une offre plus spécialisée, notamment de la logistique du transport et des contrôles réglementaires. »

L’ACTUALITÉ EN FLASH

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Le SGVpropose de nouveaux services

PROGRAMME Mardi 16 octobre –10heures: inauguration du salon –11h30: table ronde des partenaires du salon dans l’amphithéâtre du hall Champagne –14heures: ateliers «Les outils digitaux dans la recherche d’emploi»,à l’espace conférences, passerelle des Métiers –14h30: 15èmes rencontres Espace Champagne,une conférence organisée par le Crédit Agricole du Nord Est,en partenariat avec le Club des Entrepreneurs Champenois,avec l’intervention de Dorine Bourneton,marraine de l’édition 2018 du Viti vini sur la thématique «Défier l’impossible: comment la volonté fait pousser des ailes», dans l’amphithéâtre du Hall Champagne Mercredi 17 octobre –10heures: table ronde «Quelles solutions pour accompagner le développement et les ressources humaines des entreprises»,à la passerelle des Métiers –de 10h30 à 11h15 et de 11h30 à 12h15 et de 14heures à 14h45 et de 15heures à 15h45: ateliers dégustation de 45minutes organisés par la villa Bissinger,gratuits sur inscription,limités à 10 personnes par atelier,destinés aux vignerons et aux professionnels du tourisme. –à partir de 14heures: rencontre avec les premiers startupers héber-gés à Pep’s in Champagne,espace de co-working à Épernay,au stand Épernay Agglo Champagne –16heures: ateliers du SGVChampagne au salon Prestige,afin de se préparer aux changements annoncés notamment le prélèvement à la source,l’e-Drm,le programme des salons export 2019,la coiffe Cloé,la Viticulture Durable en Champagne (VDC) et découvrir les nouveaux services «SGVBuy»et «Avenir Viti» –17heures: conférence «20 ans d’initiative Marne-Pays de Champagne»à la passerelle des Métiers. –toute la journée sur le stand du SGVChampagne: présentation des nouveautés de la coiffe Cloé Jeudi 18 octobre (nocturne) –10heures: atelier «Les nouvelles formes de recrutement»parAdecco Champagne Tourisme Événementiel –10heures: ateliers experts par l’office de tourisme d’Hautvillers; des rendez-vous individuels de 30minutes destinés aux porteurs de projet ou entrepreneurs souhaitant booster leur activité, pour des conseils personnalisés aux créateurs d’entreprise ou aux professionnels déjà en activité comme l’accueil sur l’exploitation,la commercialisation auprès des agences réceptives et tour-opérateurs.,story-telling,taxe de séjour… Gratuit,sur inscription. –12heures: présentation de grands projets touristiques sur le standÉpernay Agglo Champagne –17heures: table ronde sur l’oenotourisme «Innovons pour exister», à l’espace Mezzanine,organisée par Groupama Nord-Est en partenariat avec L’Union.Avec Vitalie Taittinger,directrice du champagne Taittin-ger,Maxime Toubart,co-président du Comité Champagne,Étienne Bertrand vice-président de CAP C,Philippe Verger, directeur de l’OT Reims et Marie Dupuis,fondatrice du site oenotourisme.com.Animée par Sébastien Lacroix,rédacteur en chefde L’Union.Inscription en ligne: https://www.groupamagne.fr/innovonspourexister –toute la née:jouranimations tourisme-oenotourisme,quiz,dégustations sur la Passerelle des métiers à l’emploi –toute la journée sur le stand du SGV Champagne: découverte d’Avenir Viti la nouvelle offre d’audit et d’accompagnement stratégique des exploitations–nocturne:viticolesanimations dans le cadre du dixième anniversaire avec la présence del’humoriste Jean-Marie Bigard.À partir de 20heures,ce Troyen d’origine viendra animer la soirée anniversaire avec quelques sketches.

L’ESSENTIEL ● Mardi 16 octobre : présentation des services d’accompagnement du SGVChampagne.

Vendredi 19 octobre –10heures: conférence «Économie circulaire,de nouvelles opportunités en Champagne»à l’espace conférence de la passerelle des Métiers –12heures: animation «Quelles et quels outils disponibles pour vosprojets fonciers et/ou immobiliers d’entreprise?»,sur le stand Épernay Agglo –touteChampagnelajournée: ateliers «viticulture durable»à l’espace conférence de la passerelle des Métiers –toute la journée sur le stand du SGVChampagne,célébration du «Champagne Day»…

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Le syndicat vise à toujours mieux accompagner les adhérents dans leurs démarches quotidiennes.

MARDI 16OCTOBRE2018 CAHIERI SPÉCIAL

● Horaires : de 9heures à 18heures (et 21heures le jeudi) sur le stand CH56 au pôle services.

Salon VITI VINI Retrouvez

Le Comité Champagne et Business France ont signé une convention pour offrir une expertise partagée auprès des exportateurs, confirmés et nouveaux.

L a filière champagne est la championne absolue en termes d’export mais, parmi les producteurs, certains veulent ou peuvent en faire davantage. Nous sommes là pour les y aider », annonce Christophe Lecourtier, directeur général de Business France. Business France vient en effet de signer, début octobre, une convention avec le Comité Champagne. Un partenariat inédit qui se matérialisera par une permanence mensuelle gratuite entre les murs de l’interprofession à Épernay à partir de janvier 2019. « Il s’agit de rendre visible et de faire connaître l’ensemble des dispositifs d’aides à l’export dont nous disposons et que proposera Business France auprès des 2000 exportateurs de champagne », appuie le directeur de l’interprofession, Vincent Perrin.

MARDI 16OCTOBRE2018J CAHIER SPÉCIAL

2000239802VD Mail : manut.51@orange.fr Site : PRÉSENTwww.manu51.frsur

Seuls 10% d’exportateurs champenois sont passés par ce dispositif.Le VIE ou volontariat àl’international en entreprise est «une formule fantastique pour se développer sur un marché avec une personne dédiée»,selon Christophe Lecourtier.En clair,il s’agit pour un jeune de moins de 27ans de travailler pour une entreprise qui exporte durant six mois à deux ans.Une proposition adaptée à l’activité commerciale champenoise; il n’est d’ailleurs pas rare de croiser de jeunes gens,ambassadeurs de marque dans des pays étrangers,avec,souvent,une embauche à la clé.«75% des VIE sont embauchés par leur entreprise.»Business France emploie le volontaire et s’occupe de l’administratif; l’entreprise bénéficie des compétences.La première année est subventionnée dans beaucoup de régions sauf… en Grand Est.«C’était le cas en Champagne-Ardenne,nous aimerionsque le VIE soit accompagné par la nouvelle Région»,indique Vincent Perrin.Àsuivre. le nous sur notre stand MillesiumREHOBOAMEpernay

● Le Comité Champagne et Business France viennent de signer une convention visant à soutenir les producteurs de champagne à l’export.

àlesSoutenireffortsl’export

L’ESSENTIEL ● Business France est l’agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française.Elle a été créée le 1er janvier 2015,à la suite de la fusion d’Ubifrance et de l’AFII (agence française pour les investissements internationaux).Business France dispose de 1500collaborateurs situés en France et dans 70pays et s’appuie sur un réseau de partenaires publics et privés.

« On ne part pas de zéro, nous accompagnons déjà à l’export, mais ce partenariat permet un coaching personnalisé, en quelque sorte. Que l’État français s’investisse à travers Business France, c’est un message clair et positif envoyé. » « L’avenir passe par l’excompte également. » Au producteur, ensuite, d’utiliser ce dont il a besoin dans la boîte à outils que lui présentera la représentante de Business France. À lui de poser les questions et de flécher ses besoins. Pas d’échange financier entre les deux parties, uniquement des relais d’expertises. « À la fin, ce qui compte, c’est l’entreprise et les performances qu’elle vise. » CLAIRE HOHWEYER port puisque le marché français est en décroissance, appuie Jean-Marie Barillère, coprésident du Comité Champagne. L’export se gagne d’abord en France. Aux entreprises de réfléchir d’abord à leur business plan, dans quels pays investir, dans quelle langue… Tout cela se prépare. Certains sont forts dans des pays comme l’Australie parce qu’ils y ont mené un stage. L’histoire de l’entreprise

LE VIE, PAS SUFFISAMMENT UTILISÉ EN CHAMPAGNE

n° EXP24 Allée

Maxime Toubart, coprésident du Comité Champagne, Christophe Lecourtier, DG de Business France et Jean-Marie Barillère, coprésident du Comité Champagne. C. H.

PRÉPARER SA STRATÉGIE COMMERCIALE

Àcommencer par des informations réglementaires « à jour et garanties à jour » mais aussi la promotion du volontariat à l’international en entreprise (VIE) (lire ci-contre) ou encore la mise à disposition de l’agenda des opérations de Business France, qui bénéficie d’une présence dans 70 pays et de 200 experts. Une bouteille de champagne sur deux est désormais vendue à l’export, rappelle Maxime Toubart, coprésident du Comité Champagne. « Plusieurs entreprises champenoises n’ont pas d’accompagnement spécifique parce qu’elles sont historiquement implantées à l’export mais beaucoup d’autres sont primo-accédentes sur certains marchés. » On ne s’improvise pas exportateur, dans tel ou tel relais de croissance, du jour au lendemain. Professionnaliser les producteurs, monter en gamme, casser certaines idées reçues ou barrières psychologiques: autant d’échanges à mener avec la future représentant de Business France à Épernay.

COMMERCE

R etour en quelques chiffres sur l’activité de l’entreprise historique en Champagne, présente sur le salon. Près de 110000tonnes de marc Voilà la quantité que la distillerie Jean-Goyard a pu récupérer après la vendange grâce à près de 1630 livreurs champenois. « La quantité 2018 représente deux fois celle de 2016 », commente le PDG, Maurice Lombard. « Cela permet de conforter l’activité de la distillerie. Parallèlement, il y a des moyens importants à déployer car Goyard se doit de répondre à la demande des vignerons et des maisons. »

CAHIERK

CLAIRE HOHWEYER @ClaireHOHWEYER est ensuite produit par l’alcool industriel pour la carburation, 10% par les spiritueux, 5% par les pulpes de raisin destinées à l’alimentation animale; le reste étant étalé « sur d’autres activités commerciales ». Pour Maurice Lombard, « c’est simplement par la valeur ajoutée que nous pouvons progresser ». « Le Goyard d’investircontinue

La

SPÉCIAL

distillerie de Champagne bénéficie elle aussi de la vendange pléthorique. 2000232074VD VOTRE CONCESSIONNAIRE Constructeur Français au cœur de la Champagne LX 100TS Spécial Travail du sol X4-120-140TR90/100X4-140W Z.A Terres Rouges - 51200 EPERNAY - Tél : 03 26 52 74 32 - mev51@orange.fr PrétailleusesTondeusesBroyeursRogneuses Allée de la Côte des blancs (proche Millésium) M.E.V CONCESSIONNAIRE

15millions d’euros de chiffre d’affaires « Il sera sûrement plus important en 2018 », précise Maurice Lombard. 40% du chiffre d’affaires est généré par l’activité de production de brandy – Goyard dispose d’un chai de vieillissement sur place. Vient ensuite la valorisation des polyphénols de pépins de raisin (20%), commercialisés auprès d’extracteurs situés en France et en Chine. « Le marché est en forte progression, particulièrement en Chine. C’est la partie de notre activité qui progresse depuis cinq ans en valeur absolue. » 17% du chiffre d’affaires marché est limité et on ne peut pas faire de gain de productivité en augmentant notre taille. » Dépendant du marché champenois, il observe la concurrence étrangère (Moldavie, Australie…) qui « a des coûts de production moindres ». « Nous devons parier sur le savoirfaire français. »

La distillerie Goyard, à Aÿ, bénéficie également de la bonne vendange 2018. Archives Remi Wafflart

10millions d’euros d’investissement ces 5 dernières années Grâce à l’actionnaire Cristal Union depuis 2006 avec Acolyance, la distillerie Goyard déploie des moyens conséquents « afin de rénover le site, déployer ses capacités et gérer les effluents pour éviter les impacts environnementaux ». Depuis deux ans, une nouvelle plateforme, installée à Bouzy stocke et traite les marcs de vendange par exemple. « Nous avons également remis en état la plate-forme dans l’Aube afin d’absorber les volumes et limiter l’impact environnemental » et les transports.

COPRODUITS DE LA VIGNE

Pour quels débouchés? L’alcool industriel pour la carburation, les spiritueux, les eaux-de-vie de vin, les brandys, les polyphénols extraits des pépins de raisin, les pulpes de raisin pour l’alimentation animale.

MARDI 16OCTOBRE2018

Faire circuler les ressources

MARDI 16OCTOBRE2018L CAHIER SPÉCIAL

D epuis son lancement en avril dernier, le programme Epsyvin, premier du genre en France, avance sûrement. Ce projet d’écologie industrielle mené sur trois ans a pour objectifde mettre en synergie des partenaires champenois (producteurs, collectivités locales et entreprises connexes) pour développer une économie circulaire sur les domaines viticole et vinicole. À l’image de la valorisation des coproduits de la vigne en distillerie par «exemple. On imite l’écosystème naturel: rien ne se perd, tout se transforme », avait résumé Arnaud Descôtes, directeur technique et environnement du comité champagne. Epsyvin vise à veiller au respect de l’environnement, accentuer les performances économiques et sociétales. Exposants et visiteurs représentent parfaitement les cibles d’Epsyvin.

Un groupe thématique surle liège a été mis en place dans le cadre d’Epsyvin. C. H.

RACCOURCIR LE CHEMIN ENTRE CHAMPENOIS En juin, un premier atelier inter-entreprises avait rassemblé 14 entreprises. « Nous allons en mener tous les six mois. Certaines entreprises se sont recontactées directement. Lorsqu’il y en a plus de deux ou besoin d’une analyse technique, nous jouons les intermédiaires. » Parallèlement, des groupes thématiques ont été mis en place sur des ressources à enjeux (liège, bois, glassines ou dorsaux d’étiquettes, capsules/bidules…) Des visites en entreprises sont également organisées afin d’identifier les ressources et de croiser les bes’adresse également à des professionnels qui veulent lancer une entreprise et ont besoin de foncier, d’équipement ou encore de compétences qu’ils pourraient trouver en Champagne plutôt qu’ailleurs.

C’est donc à la fois pour leur faire connaître le dispositif, trouver des ressources ou encore en proposer qu’une bourse aux ressources est mise en place sur le salon (stand CH33, pôle services). Mais quelles sont ces ressources? « Des matières, des fluides, des équipements, de la logistique, des compétences… Une entreprise peut avoir besoin d’un terrain pour deux mois ou d’un camion pour trois », détaille Solène Boulenguer, chargée d’étude écologie industrielle et territoriale à l’interprofession.

CLAIRE HOHWEYER Plus d’informations à epsyvin@civc.fr soins avec d’autres acteurs éconoLamiques.bourse a ainsi pour objectif« de trouver des ressources nouvelles ou de faire en sorte que des entreprises se positionnent sur des ateliers thématiques » afin de “matcher”avec d’autres sur des projets précis. Elle

ÉCOLOGIE INDUSTRIELLE Une bourse aux ressources est proposée par le Comité Champagne. Le salon viti-vinicole régional 16 • 17 • 18 • 19 OCTOBRE 2018 au Millésium www.salonvitivini.frd’EpernayInscription en ligne sur INVITATION Suivez, Publiez, Partagez #vitivini2018 2000231721VD

CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE À DÉFINIR Les commerçants n’ont pas l’obligation de fournir des espèces au consommateur. Ceux qui veulent proposer ce service doivent l’afficher, en indiquant de manière visible la commission éventuelle demandée pour la rémunération de cette prestation. La remise d’espèces doit obligatoirement être la contrepartie d’un achat, effectué par un consommateur agissant à des fins non professionnelles. Le commerçant ne peut pas remettre des espèces sans transaction marchande. Et les paiements par chèque n’autorisent pas la fourniture d’espèces par les commerçants.

L a publication du rapport USDA (ministère américain de l’agriculture) confirme les attentes des différents analystes locaux, à savoir une production de blé en Russie autour de 70 millions de tonnes (Mt). Malgré cet ajustement à la baisse, l’objectifd’exportation est maintenu à 35 Mt, chiffre bien supérieur aux attentes du marché. Avec la baisse de la production australienne, le disponible exportable des principaux exportateurs se réduit. La capacité de la Russie à exporter 35 Mt de blé sur la campagne demeure l’élément central pour l’évolution des prix du blé. En maïs, contrairement aux attentes, le rendement US a été révisé en légère baisse. Cette baisse de production est largement compensée par une augmentation du stock de départ. Afin d’intégrer l’excellent début de campagne, les exportations sont réévaluées à 62,87 Mt, chiffre supérieur au record de l’année dernière. Au niveau européen, les importations en provenance de la Mer Noire continuent. Un bateau de maïs bulgare serait même programmé pour décharger dans le port de la Pallice. Le bilan mondial de l’orge continue de se dégrader avec les révisions en baisse des productions russe (-1 Mt) et européenne (-400000 t). La demande des brasseurs se concentre sur les orges d’hiver alors que le marché de l’orge de printemps est à l’arrêt. En soja, la publication du rapport USDA est accueilli positivement par la marché. Contrairement au discours des autorités chinoises sur le rationnement de la demande en protéine du pays, les importations sont maintenues à 94 Mt. Seul un véritable ralentissement de la demande chinoise pourrait précipiter les cours du soja sous les 8 $/t. Au niveau européen, les baisses des cours des huiles et du pétrole font pression sur ceux de la graine de colza. A contrario, le retard de récolte au Canada et les conditions de cultures en Australie et en Europe soutiennent les cours. Rubrique réalisée en partenariat avec CÉRÉFI REIMS (CONSEIL EN INVESTISSEMENTS FINANCIERS)

Les retraits à l’étranger,dans les pays de la Zone euro,sont traités comme les retraits déplacés effectués en France.En revanche,retirer des espèces en devises dans les pays hors zone euro coûte plus cher.Le retrait est facturé d’une commission qui combine un montant fixe en euros (1,50 à 5,29 €) et un montant proportionnel (1,75 % à 3,50 %),avec éventuellement un minimum et maximum en euros.Ainsi, un retrait de 100 € coûte en moyenne 5,55 € (coût établi à fin 2017).

La France a engrangé 34,2 millions de tonnes (Mt) de blé en 2018, fait savoir FranceAgriMer. Les disponibilités françaises pour le marché sont désormais prévues à 34,8 Mt. Les utilisations de blé sur le marché français sont prévues à 15,2 Mt dont : 4 Mt par les meuniers, 1,2 Mt par les amidonniers et 1,6 Mt par les ethanoliers. FranceAgriMer a révisé à la baisse ses prévisions d’incorporations de blé par les fabricants d’aliments du bétail français à 5 Mt, au profit du maïs, plus compétitifdans les formulations. Les ventes vers l’Union européenne sont désormais prévues à 7,9 Mt. En revanche, FranceAgriMer prévoit « une reconquête des parts de marché perdues la campagne passée », notamment en Afrique subsaharienne. Elle relève ses prévisions d’exportations de blé vers les pays tiers à 8,75 Mtt (+250000 tonnes par rapport au mois dernier). La concurrence russe, qui a déjà écoulé 13,5 Mt de blé sur le marché mondial en trois mois, devrait en effet s’essouffler en deuxième partie de campagne, en raison de disponibilités moindres.

Le retrait d’espèces par carte bancaire sur un distributeur automatique de billets (DAB) de son agence ou de son réseau bancaire,est gratuit,quels que soient la carte (classique, haut de gamme…) et le nombre de retraits.

MATIÈRES PREMIÈRES AGRICOLES

LA TARIFICATION DES RETRAITS

MARDI 16OCTOBRE2018 ÉCONOMIEIX

Entrepreneurs, quotidiennementinformez-vousetgratuitement sur www.proxilegales.fr* et rejoignez les 18 000 entreprises déjà inscrites *Les marchés en cours sur www.lunion-legales.fr ; www.lardennais-legales.fr ; www.lest-eclair-legales.fr www.liberationchampagne-legales.fr ; Contact : 03 26 50 50 66 legale@journal-lunion.fr

Le retrait chez les commerçants

En revanche,le retrait d’argent sur un automate appartenant à un réseau bancaire autre que celui qui a émis la carte est payant,dans la grande majorité des cas.Et un retrait sur un distributeur d’une caisse régionale d’un réseau mutualiste ou coopératifautre que celle du titulaire de la carte est facturé comme un retrait «hors réseau »ou déplacé.

Rapport américain neutre à haussieren céréales

Le blé français se redresse

Lorsqu’il n’ypas d’argent au distributeur, on pourront bientôt en retirerchez un commerçant grâce au cashback dans le cadre d’une transaction marchande. Remi Wafflart

Comment faire pour se procurer des espèces lorsqu’il n’y a pas de distributeurs automatiques de billets dans les alentours ? Dorénavant, le commerçant peut être la solution. Il peut remettre des espèces à un consommateur, dans le cadre d’un paiement pour l’achat d’un bien ou d’un service. Vous avez besoin de 20 € en espèces. Vous faites un paiement par carte bancaire de 50 € pour l’achat d’un bien qui vaut 30 €. Le commerçant vous remet les 20 € de différence en espèces. Le service de remise d’espèces par les commerçants, ou cashback, est déjà courant dans certains pays européens et expérimenté en France, notamment par le réseau du Crédit agricole avec ses Services Point Vert, relais bancaires installés dans des commerces de petites communes (supérette, boulangerie, bureau de tabac), pour les porteurs de cartes de cet établissement bancaire. Le cashback est désormais encadré par la loi, suite à la transposition en droit français d’une directive européenne sur les services de paiement.

Le blé français va regagnerdes parts de marchés perdues l’an passé en Afrique subsaharienne estime FranceAgriMer, dans son dernierrapport.

EXPORTATION

Les commerçants pourront proposer ce service après publication d’un décret qui doit définir le montant minimum des opérations de paiement qui pourront donner lieu à la remise d’espèces. Et un montant maximal par opération de « retrait » doit aussi être fixé. Un plafond de l’ordre de 100 € à 150 € a été évoqué au cours des débats parlementaires. Rubrique réalisée en partenariat avec WWW.LAFINANCEPOURTOUS.COM

FINANCES POUR TOUS

Pour réduire le coût du règlement de ses dépenses à l’étranger,il est préférable d’éviter de multiplier les retraits de petits montants.Et les paiements par carte bancaire sont à privilégier : ils sont gratuits en zone euro comme en France,facturés le plus souvent seulement d’une commission proportionnelle dans les pays hors zone euro.

La tarification est variable d’une banque à l’autre,et selon le type de carte (à autorisation systématique,classique,haut de gamme…).Souvent,le retrait est facturé autour d’un euro,soit dès le premier retrait,soit au-delà de 3 ou 4 retraits gratuits par mois.La souscription d’une offre groupée de produits et services bancaires, ou package,peut donner droit à un nombre plus élevé de retraits «hors réseau »gratuits. Pour les clients des banques en ligne,sans réseau d’agences ni d’automates bancaires,tous les retraits d’espèces en France sont gratuits.

DANS LA PROFESSION S’il y a bien un métier où les changements professionnels sont légion,c’est bien l’univers des commerciaux où le turnover est une réalité.« On peut changer de secteur d’activité régulièrement car les opportunités sont nombreuses.On rencontre beaucoup de monde et on se fait rapidement un carnet de contacts intéressant.Si on est une personne mobile,les perspectives de carrière probantes sont énormes »,souligne Valérie Brousse.

“LES ÉLÈVES N’ONT PAS DE DIFFICULTÉ À TROUVER UN EMPLOI” La formation se déroule sur deux ans et se décline en deux possibilités: un contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation.

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« Les élèves n’ont pas de difficulté à trouver un emploi quand ils terminent leur cursus car ils arrivent avec déjà beaucoup d’expérience et sait qu’il reste de nombreuses places dans les BTS de la région. G.H. un bon bagage technique », conclut Valérie Brousse. De vraies opportunités quand on

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“Il faut être dynamique, motivé, curieux et intégrer rapidement tous les outils que l’on peut utiliser” Valérie Brousse, professeur « Nous avons des commerciaux à double compétence. On a donc des personnes qui vont dans les magasins et sur les réseaux sociaux. Ils doivent faire face aux évolutions des habitudes et des comportements d’achat », poursuit-elle. Le commercial établit une stratégie à mettre en place pour créer de la proximité avec la clientèle. Il contribue à la croissance du chiffre d’affaires de l’entreprise.

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Le professionnel est en contact permanent avec sa clientèle.

Faire face aux évolutions perpétuelles liées aux nouvelles technologies.

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À SAVOIR Cette année, le BTS des commerciaux évolue afin d’incorporer au mieux la digitalisation qui s’est imposée dans la profession. Dans les différents établissements de la région,de nombreuses places restent disponibles. La formation se déroule sur deux ans. Il faut être âgé de 16 à 25 ans pour le contrat d’apprentissage ou à partir de 16 ans pour le contrat de professionnalisation.

Le titulaire du BTS NDRC peut ainsi devenir attaché commercial, animateur d’une petite équipe, chargé de clientèle, négociateur de grande surface, représentant, responsable de secteur, responsable des ventes, superviseur. Des professions très complètes où il faut développer de nombreuses capacités et mettre en avant ses qualités. « Il faut être dynamique, motivé, curieux et intégrer rapidement tous les outils que l’on peut utiliser. La culture générale, des notions de management, d’économies et de juridique servent également.»

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MARDI 16OCTOBRE2018X CAHIER SPÉCIAL

La mutation des experts en négociation et relation client se poursuit

S ’adapter pour répondre aux exigences de la profession qui évoluent continuellement. C’est le but de la rénovation cette année du BTS Négociation et relation client (NRC) qui s’est muté en Négociation et digitalisation de la relation client «(NDRC).Désormais, il y a de la gestion en face-à-face mais aussi à distance avec les nouvelles technologies avec tout type de structures et de clientèles », appuie Valérie Brousse, professeur au lycée Jean-Talon à Châlons-en-Champagne.

MARNECOMMERCE

Le BTS des commerciaux a connu des changements cette année. Objectif?

BEAUCOUP DE TURNOVER