SUPPLEMENT_VOLLEY

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VOLLEY-BALL

REIMS VOLLEY 51 HAUT LES MAINS!

Volley­ball. Abordant sa 3e saison consécutive en Ligue B professionnelle, Reims monte progressivement en puissance. Après une première participation aux play­offs au printemps dernier, le groupe, qui s'est encore étoffé sur le plan athlétique, semble prêt à entamer son championnat à 30 matches.

II CAHIER SPÉCIAL

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Pour Aya­Dioko et tous les volleyeurs, plus de play­offs.  Aurélien Laudy

FORMULE

1Fini la phase régulière, bye bye les play­offs et bienvenue aux trois blocs de dix journées qui en font... 33 (trente pour chaque équipe, 33 pour la Ligue Nationale de Volley avec le nombre impair ­ 11 ­ d’équipes). L’argument qui a présidé à ce changement de format est de proposer aux clubs, joueurs (sous contrat jusqu’à fin juin) et public une saison plus étalée dans le temps. Ainsi, si le piment des play­offs disparaît avec, ressort­il de la nouvelle formule que le premier de la phase régulière accède à la Ligue A, le dernier (hors France Avenir) étant relégué en Élite. Une forme d’équité sportive, au terme d’un marathon de 30 journées qui pourrait réserver bien des surprises. À noter, aux plus hauts niveaux masculin (Ligue A) et féminin (Saforelle Power), l’introduction des play­in concernant les équipes classées de 7 à 10, jusqu’en 2027. Ce avant la phase classique des play­offs, au meilleur des trois matches.

bonnes raisons de monter au filet avec le Reims Volley 51 cette saison

Volley­Ball. Quart de finaliste au printemps dernier, le club rémois va entamer sa troisième saison au deuxième étage professionnel. Avec, en fait marquant, une formule qui change.

Christophe Devaud

Le challenge vidéo permet de couper court à toute équivoque.

CHALLENGE VIDÉO

2En place depuis deux saisons en Ligues A masculine et féminine, le challenge vidéo a été instauré la saison dernière sur les parquets de Ligue B. Il permet au staff d’en faire la demande sur des actions litigieuses (faute de fil, service pied sur la ligne, pénétration dans le camp adverse sur attaque ou block, mauvais positionnement des joueurs sur engagement, ballon dans ou hors du terrain, ballon touché...), aussi nombreuses et variées. À la charge des clubs quant à l’équipement et l’installation de 17 caméras, il offre à celui qui sollicite l’arbitre et qui a gain de cause de préserver ses challenges, soit deux par set. Sinon, il le perd. La saison passée, le club comptait  «deux opérateurs vidéo, trois cette saison. Ils ont été formés par la LNV, qui en assume le coût», assureQuentin Rossard, manager du club.

DES

Les arbitres auront encore du pain sur la planche cette saison.

NOUVELLES RÈGLES

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Une saison neuve se profile et son cortège de modifications avec. Là, elles sont au nombre de trois parmi les plus révélatrices: la première concerne le fait qu’il n’y a plus de fautes sur le 2e contact, pour le passeur.  «C’est bien pour l’esprit du jeu», affirme le coach rémois, Alexis Farjaudon.

La permutation directe au service sur la frappe du serveur constitue le deuxième point pour sa propre équipe. La réception, de son côté, peutpermuter sur le terrain dès lors que le serveura, lui, lancé le ballon.

Enfin, il n’y a plus d’écran autorisé aucontre. Les mains au­dessus de la tête non plus, avec un minimum d’espace entre les joueurs. Une règle qui existait déjà et qui sera, également à l’appréciation de l’arbitre.  «Il pourra la siffler après quelquessommations», dixit le coach rémois.

PARQUET,

Il faudra compter encore avec les bras fréjusiens cettesaison...  R.W.

ADVERSITÉ

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Ajaccio champion de Ligue B et promu au bout d’un long parcours également (plus de 25 matches disputés, rien qu’en championnat), la concurrence risque fort de venir du sud encore. À commencer par Fréjus, deuxième de la saison régulière et finaliste devant le promu corse poussé au set en or chez lui pour, contrairement à la finale du printemps 2024, basculer du bon côté.

Il faudra suivre les demifinalistes d’il y a six mois Saint­Jean d’Illac, qui avait sorti Reims au match 5, et Martigues ­, passés par des creux en phase régulière avant de retrouver du carburant. Joués à deux reprises en amical, Nancy et SaintQuentin ont  « très bien recruté», selon le coach rémois, Alexis Farjaudon. Mais, avec une formule revisitée, le plus fort devra l’être de bout en bout et posséder un effectif en béton armé.

Le club souhaite encore plus fidéliser son public. En semaine aussi.  RV51

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JOURNÉES EN SEMAINE

C’est aussi l’effet induit d’un format new­look. Cette saison, le Reims Volley 51 jouera huit fois en semaine à la maison (deux le mardi, six le vendredi, quand bien même il s’agit du début du week­end...), d’autres étant aussi programmées hors de René­Tys. Un rythme qui implique également une organisation toujours conséquente en matière de logistique tant pour le groupe professionnel pour l’équipe de bénévoles du responsable de salle au club, Régis Blanchard, qui fut coach de l’équipe fanion ­ alors en N2 ­ à une époque pas si lointaine (lire plus loin dans le supplément). Avec un calendrier paru fin août, staff comme bénévoles rémois ont tout noté sur leurs calepins. La machine est en route.

CAHIER SPÉCIAL

Devant son effectif professionnel, le président rémois s’est vu remettre un maillot lors de la soirée de présentation. Avec un numéro de choix !  Malo Leclerc

« Je veux que le club continue à progresser»

Volley­ball. Rodolphe Adam est le président ambitieux d’un club sain sur le plan financier mais qui ne veut pas brûler les étapes. Il veut s’inscrire dans un cercle vertueux pour installer durablement son équipe fanion en haut de l’affiche.

Sylvain Pohu spohu@lunion.fr

Président historique du club depuis sa création en 2006, Rodolphe Adam est donc le pilier principal d’un projet qui n’était pas prévu du tout à la base. « On a créé une association pour que les enfants puissent continuer à jouer au volley », confie l’homme fort du RV51 qui aime aller de l’avant pour saisir « les opportunités » se présentant à lui et son équipe de fidèles dirigeants, tout en conservant dans le viseur la ligne directrice qui est la leur depuis le début, celle de « péreniser » l‘entité pour que celle­ci ait un avenir à long terme. « On a toujours pris le temps », accorde un président qui ne cache cependant pas son angoisse de savoir « d’où on va repartir cette année? »

Comment expliquez­vous l’ascension de votre équipe première jusqu’au championnat de Ligue B? «Ce sont des opportunités d’équipes qui se sont construites

au fil de l’eau. Déjà, à l’époque, quand nous étions en Nationale 3, on avait bénéficié d’une refonte des championnats pour être le dernier club repêché en N2. On avait décidé d’y aller pour se donner l’occasion de voir l’écart entre les deux divisions. Ça nous a en tout cas donné l’envie de faire autrement. L’appétit venant en mangeant, on s’est structuré pour aller voir plus haut avec notamment une vraie équipe d’entraîneurs dans notre fonctionnement très amateur afin qu’elle fasse grandir les jeunes du club. On est actuellement le club qui compte le plus de jeunes joueurs dans le Grand Est et on figure dans le Top 3 des clubs du Grand Est. Ce sont également de bonnes rencontres. Arrivé en N2, Billel Soualem a été sans conteste le fer de lance de notre projet. Avec lui, l’idée qu’on pouvait monter un club de haut niveau à Reims est devenue possible. Sans lui, on n’aurait sans doute pas connu l’aventure qui est la nôtre aujourd’hui.» Le palier de l’Élite a aussi été important? «Là aussi, on ne voulait pas forcé­

«Si un jour on se retrouve  en Ligue A, ça doit être  la conséquence de ce qu’on fait, il faut que ce soit  légitime»

Rodolphe Adam

Président du Reims Volley 51

ment monter tout de suite. En revanche, on a tout de suite assumé le fait de vouloir gagner le titre mais, l’accession était une autre histoire, ce n’était pas l’objectif. Malgré tout, la question est alors naturellement arrivée sur la table: après, on fait quoi? Pour aller en Ligue B, il fallait doubler notre budget. On a rapidement trouvé le delta. On avait conscience qu’on allait dans un nouveau monde où les exigences étaient décuplées, notamment en termes de ressources structurelles. La Ligue Nationale et la Fé­

dération ont proposé deux wildcards pour combler la division. On a fait partie des heureux élus avec Royan, preuve qu’on avait des finances solides. Auréolé du titre de champion, on estimait en plus avoir la légitimité sportive. Pour moi, les résultats sportifs sont la conséquence d’un travail. Quand on me pose la question de savoir quel est le projet du club, ça me fait toujours rire. On tient à travailler nos fondamentaux pour que le «projet» Reims Volley 51 dure longtemps.» Vous allez entamer votre troisième saison en Ligue B. Quel regard portez­vous sur vos deux premières campagnes  à ce niveau­là?

«La première année, on ne savait pas où on allait. On espérait juste être au niveau. Je retiens qu’on a battu Cannes 3­0 à domicile. On a beaucoup appris de tout en tout cas. La deuxième année, on savait ce qui nous manquait, on a donc énormément investi sur ça, comme, par exemple, sur nos matches à domicile. Les leds ont permis de mettre nos partenaires en avant. On a également ouvert notre centre de formation dans la foulée car, dans notre cas, pour

durer à ce niveau, on se doit d’être un club formateur.» Comment voyez­vous l’avenir de votre club à moyen terme? «Je veux qu’il continue à progresser. Les collectivités sont derrière nous. Les résultats sont des éléments stratégiques pour avancer mais il faut savoir se créer de la ressource financière. Le partenariat et le public ne vont pas l’un sans l’autre. J’aimerais qu’on joue tous nos matches à domicile à guichets fermés. On n’en est pas encore là. Si on réussit ce challenge­là, on pourra développer nos partenaires qui ont déjà une belle visibilité aujourd’hui. Il va vite falloir que notre budget dépasse le million d’euros pour tendre vers les 1,2­1,3 pour que si un jour on se retrouve en Ligue A, ce soit la conséquence de ce qu’on fait. Il faut que ce soit légitime. C’est un cercle vertueux.»

Le budget en euros du Reims Volley 51 en 2025­2026  pour sa troisième saison consécutive en Ligue B.

Saison III pour un Reims Volley remodelé

Volley­Ball. Pour sa troisième saison au niveau professionnel, le RV51 aborde la compétition, au format différent, avec un profil renouvelé et une rien « exotique ».

L’ambition, elle, demeure intacte.

Christophe Devaud

cdevaud@lunion.fr

L’équipe monte en puissance ». Vendredi dernier, après le 2­2 du 6e et avant­dernier match de préparation de son équipe, à Nancy, Alexis Farjaudon appréciait, à une dizaine de jours du coup d’envoi du championnat de Ligue B, la progression d’un groupe, reconstruitpour moitié, pourtant pas épargné par les pépins physiques.

Entre l’entorse à la cheville de Noah Thimalon, qui va priver du tout début de saison officiel le passeur n°1 de la saison passée, et le genou convalescent de la recrue australienne, Malaki Murch, le RV 51 fait le dos rond.

Sans manquer d’appétit pour autant.

1Préparation

Un mois et demi après le retour aux affaires (18 août), les indicateurs commencent à tendre vers le beau fixe. «Lle groupe progresse bienphysiquement, tactiquementaussi. J’estime que l’équipe ne sera pasà 100 % de son potentiel le 21 octobre à Martigues pour son premier match».

«C’est un nouveau format de championnat, on part un peu dans l’inconnu à dire vrai...»

Alexis Farjaudon, entraîneur de Reims

Aux commandes du RV 51 pour sa deuxièmesaison, Alexis Farjaudon préfère prévenir.  « Un constat normal parc qu’il y a 50% de nouveaux joueurs». En même temps qu’il souhaite que ses deux blessés guérissent au plus vite, dont l’indisponibilité doit encore tourner autour de trois­quatre semaines.Le réceptionneur­attaquant australien a, lui, repris la semaine passée «sans sauter à un poste. Pourra­t­il assurer, physiquement,la chargeet l’intensité d’un match ? Pas sûr». Un constat qui vaut pour la première réception, dix jours plus tard, de Fréjus.

« Fréjus peut arriver à Reims avec six points... et nous être à 0 »

Cela reste de l’ordre du spéculatif, à quelques encablures du coup d’envoi du championnat. Mais l’entraîneur rémois n’a surtout pas envie que la projection basse se réalise, qui pourrait perturber son entame de saison. «Il faudra se remettre, deux jours après Martigues,dans le rythme en se projetant sur le matchhuit jours plus tard.Ce n’est pas évident... d’autant que l’on va recevoir Fréjus avec trois points ou pas et que lui en comptera six, ou non. C’est comprendre le classement en même temps qu’essayer de s’en détacher» Surtout qu’ilenchaînera avec un voyage à Royan en Coupe de France (4 novembre, 1er tour) puis un autre, moins long, quatre jours plus tard à Cambrai. « Cette année, on va faire des kilomètres» (Farjaudon).

2Top 4 et nouveau format Objectif affiché dès la reprise de l’entraînement, s’installer durablement dans le top 4 demeure le motd’ordre. « Nous y sommes toujours attachés. Même sans nos deux blessés, on a construit le groupe pour continuer à être performant, il faut s’y tenir. On sait que le début de championnat sera difficile, comme tout le monde». Avec un nouveau paramètre en toile de fond cette saison, le feuilleton de 30 matches par club. «La formule est très dense, les joueurs de Ligue B –contrairement à ceux de Ligue A avec les sélections et Coupe d’Europe – ’ont pas forcément l’habitude d’en disputer autant. Je suis persuadé qu’il y aura un impact réel sur leur physique, avec beaucoup de rotations pour les entraîneurs, admet le coach varois du RV51.  C’est un nouveau format, on part un peu dans l’inconnu à dire vrai...»

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La durée, facteur X

Dans cette nouvelle donne, « dans un championnat que je vois hyper homogène, contrairement à l’an passé avec Ajaccio», chacun aura imprégné quela dernièrejournée se déroule le 15 mai.Pour son arrivéedans le monde pro, Reims avait échoué aux portes des play­offs au terme de la saison régulière, le 9 mars 2024, avec une poule à 12 et un championnat ramassé entre mi­octobre et début mars. C’est la raison principale qui a conduit la LNV et les responsables de club, en Ligue B,à revoir la copie. « Je ne vois, là, sincèrement, aucune équipe se dégager», poursuit un technicien plus chafouin avec l’idée des journées exemptes (lire ci­dessous), du fait d’une poule à 11 équipes.

4 Combo exotique à peaufiner Avec un effectif renouvelé pour moitié donc, dans un souci d’étoffer sa gamme  « de services» (Farjaudon) – au sens premier du terme sur cet aspect du jeu que

0son staff veut singulièrement améliorer, de même que le secteur de la réception –, «le groupe s’entend très bien et travaille très bien ensemble,avec les étrangers non francophones (les deux Brésiliens, qui doivent apprendre le français,et l’Australien) etles trois recrues françaises (Faure, Alleix et Brancier).  Je ne sais pas si c’est un effet Reims mais c’est comme l’an dernier, ça m’étonne à chaque fois» Un combo que le coach rémois admet orchestrer de manière crescendo au fil de l’exercice.  «On est en avance physiquement, tactiquement par rapport à la même période de l’an dernier.Mais en retardtechniquement, auprès des six nouveaux. Eux qui ont joué d’une certaine façon depuis 15 ans, je leur demande de changer certaines choses, ce n’est pas forcément évident. En Ligue B, on a à faire à des joueurs encore malléables, qui ne sont pas finis. C’est mon métier que de leur apporter des trucs», conclut l’entraîneur. Martigues, les voilà.

Y’a de la joie dans le groupe rémois version 2025­26. Et tout va bientôt commencer...RV51

SOIT LE NOMBRE DE RECRUES signées par le Reims Volley 51, toutes choisies par le staff. 6

CAHIER SPÉCIAL

2025 LE CALENDRIER 2026

Tom LIOT, n°7  Passeur, 1,88 m, 27 ans

Mathis FAURE, n°10 Libéro, 1,88 m, 23 ans.

Marco SOARES CERQUEIRA,  n°1, Brésil Central, 2,02 m, 25 ans.

Luiz Henrique RODRIGUES SOUSA, n°15, Brésil Pointu, 2,04 m, 24 ans

Billel SOUALEM, n°18 (cap), Algérie Récep­attaq., 2,01 m, 35 ans

Lucas ALLEIX, n°19 Récept­attaqu., 23 ans, 1,90 m

Noah THIMALON, n°9 Passeur, 1,89 m, 21 ans

Yohann LERAY, n°8 Central, 2,06 m, 30 ans

Amine OUMESSAD, n°6, Algérie Central, 1,98 m, 38 ans

Clément AYA DIOKO, n°4 Pointu, 1,98 m, 22 ans

Malachi MURCH n°21, Australie Récept­attaq., 30 ans, 1,97 m

Valentin BRANCIER n°5 Récept­attaqu., 20 ans, 1,97 m

CAHIER SPÉCIAL

Veillée d’armes et soir de match à René­Tys

Volley­Ball.  L’installation de la salle est un véritable «travail de fourmi» et requiert une organisation en conséquence. Au RV51, l’équipe de Régis Blanchard est rompue à l’exercice.

La deuxième partie de saison dernièrea vu les gradinsse remplir de plus en plus allègrement... RV 51

Bénévole et secrétaire général du club, Régis Blanchard est un peu la cheville ouvrière d’une équipe qui se met en quatre les soirs de rencontre. Voire avant...

Combien de bénévoles en moyenne sont mobilisés pour un match ?

J’ai plusieurs équipes qui œuvrent 24 heures avant le début du match pour la mise en place et l’installation de la salle. Une équipe s’occupe de la gestion des buvettes, des commandes à la réception jusqu’à la vente. Une autre, technique, gère l’installation des 64 mètres linéaires de panneaux leds tout autour du terrain ainsi que les 17 caméras du challenge vidéo mais également toute la partie retransmission télé de la LNV.

Un groupeest, lui,en charge de l’accueil du public et de la billetterie, sans oubliercelui qui s’occupe de

En image

La saison dernière, les fidèles du petit René­Tys ont garni progressivement les travées rémoises (1168 spectateurs en capacité d’accueil). Avec une pointe, au delà du millier de spectateurs, dans le « derby» contre Saint­Quentin. Sous les yeux, ravis,du président de la LNV, Jean Azéma. Un public qui est allé crescendo

« Nous veillons à ce que les spectateurs participent à un véritable spectacle et une véritable expérience sportive » Régis Blanchard, chef de salle

l’accueil des partenaires VIP avec des obligations de réception avant et après match. Quelles sont les complexités ?

Laparticularité de cette salletient dans son profilmulti activités. Nous devons larendre la salle totalement vide, viergede toute PLV (publicité – les visuels – sur les lieuxde ven­

te)et de tout décorumdeux heuresaprès la fin du match.

Pourquoi avoir choisi de décorer autant le complexe René­Tys?

Nous avons fait le choix de le transformer totalement à notre image, à nos couleurs mais cela implique forcément aussi des contraintes. Qui plus est, nous ne sommes pas les seuls utilisateurs.

Quel estvotre rôle les soirs de match ?

J’ai la responsabilité avec le manager général (Quentin Rossard, ancien passeur de l’équipe en 202324)de veiller dans un premier temps à ce que toutes les obligations imposées par la LNV soient toutes appliquées pour éviter des sanctions financières et surtout veiller à ce que les spectateurs participent à un véritable spectacle et une véritable expérience sportive, totalement différents du foot ou du basket.

En images

Alors, point ou pas ? Challenge vidéo demandé, ou pas ?  ous rivés versle même endroit, les regards de la tribune – presse et diffusion LNVincluses– semblent comme suspendus. Quid du verdict ?Premiers éléments de réponse très bientôt, avec les premiers échanges en championnnat la semaine prochaine.

Le filet est posé, les caméras également pour le challenge vidéo, le lueur des panneaux leds commence à rayonner dans la salle... C’est la dernière ligne droite dans la livraison du lieu aux acteurs du match. L’excitation inhérente à un match officiel monte progressivement. Quel que soit le lauréat. La tension monte, peu à peu

Un match de volley, ce n’est pas seulement deux «six» qui ferraillent pendant, au moins,trois sets. À Reims, la réception des rencontres de Ligue B s’anticipe à J­1. D’autant plus que, cette année, 15 matches – dont deux un mardi soir– sont fixés dans l’antre du Reims Volley 51. À 24 heures des débats, salle vide...

CAHIER SPÉCIAL

Le centre de formation, ce bel outil...

Volley­ball. Crée à l’été 2024 un an après l’accession en Ligue B, le centre de formation du Reims Volley 51 était devenu une évidence pour le président Rodolphe Adam. Son vœu a été exaucé et le club peut désormais s’appuyer sur un vivier de qualité.

En arrivant en Ligue B, on a très vite vu comment étaient constituées les équipes.Il fallait un effectif large et le centre de formation est quasiment obligatoire avec le modèle économique de la Ligue B. Nous n’avons pas les moyens d’avoir 14 pros! Nous nous sommes ussi rendu compte que Reims possède beaucoup d’atouts que de nombreux clubs de Ligue B n’ont pas notamment au niveau des études.

Enfin, c’est dans l’ADN du club, on a toujours beaucoup investi dans la formation. En fait, si on ne fait pas un CFC à Reims, on ne le fait nulle part ailleurs ».

Sans oublier que la Région est clairement engagée dans la formation et apporte une aide financière non négligeable.

Voilà pour la genèse du centre de formation de Club Professionnel. Au niveau de l’encadrement, il fallait un entraîneur et le choix s’est porté l’an passé sur Pierre Auconie, qui arrive du Pôle Espoir de Lyon. Après une « première saison qui aura servi de test», et qui aura vu les Rémois se classer 9e sur 10 et pas­

L’EFFECTIF 2025­2026

ser de très peu à côté de la qualification pour la phase finale. Le deuxième exercice s’annonce sous de meilleurs auspices. « On a vraiment un bel outil, annonce d’entrée Pierre Auconie.  Nous avons créé une base solide pour bien travailler au club. On est aussi gâtés par les créneaux et le lieu d’entraînement.

Un joyau inestimable

On est aujourd’hui capables de s’entraîner tous les jours et d’offrir trois séances de musculation aux joueurs. Ils vont en ‘muscu’ pendant midi et ils s’entraînent le soir, c’est véritablement du luxe et cela dans le but de maximiser leurs progrès» . Cette deuxième année a aussi été marquée par le fait que le CFCP, constitué de 14 éléments (dont trois font partie du groupe pro, Valentin Brancier, Noah Thimalon et Clément Aya Dioko, ces deux derniers déjà là l’an passé) soit conventionné à 100%.  « C’était un objectif du président. On est le seul club en France à avoir tous les joueurs conventionnés », ajoute fièrement le technicien rémois.

Passeurs : Noah Thimalon, Anatole Noaillon, Antoine Gignoux. Centraux : Alexandre Baud, Edgar Renou Bouillon, Gaby Blanc. Réceptionneurs­attaquants : Valentin Brancier, Theo Tiffon, Léo­Paul Barthélémy, Louis Bordot. Pointus : Clément Aya Dioko, Ethan Ouanono. Liberos : Paul Hanat, Thimothé Vaude.

Questions à…

Le groupe de Pierre Auconie (rang du haut, à gauche)a déjà entamé son championnat Élite Avenir.  RV51

« Pour être conventionné, il faut avoir moins de 23 ans et être scolarisé. Par ailleurs, les joueurs s’engagent sur deux ans, ce qui permet d’avoir une vision sur un plus long terme.

Optimisme

Et enfin, les joueurs conventionnés peuvent compléter la feuille de match de l’équipe pro en Ligue B ». Ajoutons à cela que le RV51 a mis

« L’objectif est évidemment le maintien»

Juliette Rivière

Directrice du centre de formation

en place une structure opérationnelle autour du CFCP composée de Juliette Rivière « la directrice qui fait un énorme boulot administratif» , de Sophie Laurent, qui « réalise un travail formidable au niveau du suivi scolaire», de Jeanne Fontaine en tant qu’adjointe, de Christophe Noaillon à la préparation mentale et, désormais cette année, de Vénissa Noga qui apportera des conseils en nutrition.

De quoi forcément être optimiste sur l’avenir. « On a renouvelé l’effectif à 50%. Le potentiel est supérieur mais il faut travailler car le projet est à long terme. On souhaite être club formateur. L’objectif est clairement d’alimenter l’équipe pro dans les années à venir. On va amener encore plus d’expertises, d’améliorations, de perfectionnements », conclut Pierre Auconie.

Une large restructuration pour la N2 rémoise

Directrice du centre de formation mais également centrale et capitaine de l’équipe féminine du Reims Volley 51, Juliette Rivière se confie sur le retour en N3 des Rémoises.

Vous êtes promues au terme d’une excellente saison passée, qu’elle a été la recette du succès?

À la suite de la saison catastrophique vécue en N3 et de la relégation, l’effectif a changé. On a surtout dû reprendre les bases et tout simplement joué au volley! Résultat, on a réalisé une très belle saison en Prénationale en étant championnes des Hauts­de­France et en accédant directement en N3.

Pour ce retour en N3, l’effectif a­t – il évolué?

Le coach Yohann Leray, désormais assisté de Luka Friedmann Louis a connu peu de mouvement avec, notamment, les départs de Juliette Trihan, de Victoria Raab Mezzanine et Chloé Bouyssou. On a enregistré le retour de Jessica Paulin en libéro, la montée d’une jeune centrale du club, Lou Pierrevelcin, et l’arrivée de Naomi Zerah, une R4 en provenance de Paris. Par ailleurs, plusieurs filles ont changé de poste. Léa Houdet de libéro à la passe, Lison Labreuvoir de R4 à libéro et Astrid Vatat de la passe à la pointe.

Avec deux victoires 3­0, vous réalisez un départ canon, quel est l’objectif de la saison?

L’objectif est bien évidemment le maintien. On souhaite également poursuivre dans la formation des jeunes du club. On n’a pas d’idées précises sur le niveau de ce championnat même s’il nous semble très homogène. Notre début de saison est une bonne surprise. C’est le fruit de bons entraînements et on voit que nous pouvons performer en match. On a aussi l’atout d’être treize dans l’effectif et tout le monde peut jouer.

Maintenue en Nationale 2, l’équipe réserve du Reims Volley 51 a vu sa philosophie évoluée comme l’explique son entraîneur Pierre Auconie. «Nous avons restructuré le projet de cette équipe. L’idée est d’en faire la porte d’entrée vers le Centre de Formation en y intégrant des jeunes. Ceux­ci seront encadrés par des joueurs plus expérimentés qui assureront également la transmission des valeurs du club. Sportivement, on aspire à réaliser une saison sympa en N2 avec au bout bien sûr le maintien. Plus le niveau est bon, mieux c’est pour nos jeunes!»

La gent féminine était bienreprésentée dans les locaux de l’établissement partenaire. Le volley se décline aussi au féminin.

Les nouveaux maillots ont été dévoilés : le bleu reste de mise à la maison, le blanc hors de la Marne.

Le coach (Alexis Farjaudon) a eu droit, aussi, à l’entrée des artistes façon RV51...  Photos Malo

Quand le Reims Volley 51 se met sur son 31...

Volley­ball. Traditionnelmarqueur dans le calendrier d’avant­saison du club, la soirée partenaires demeure un momentimportant, permettant à ceux qui le soutiennent de découvrir et rencontrer la cuvée 2025­26.

Clément Aya Dioko en guest star du soir, le temps de quelques secondes...

Soir de grande affluenceau Shed pour les partenaires du club rémois, au soutien affiché.

Parmi les moments forts, le défilé, à tour de rôle,des joueurs dans «l’arène» du Shed, qui abritait la soirée. Ci­contre, le central Amine Oumessad, «vétéran» du groupe pro. Bon pied, bon œil.

Leclerc

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