
HOSPITALITÉ
L’art de recevoir
SAVOIR-FAIRE
Les nouveaux visages de la Champagne
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HOSPITALITÉ
L’art de recevoir
SAVOIR-FAIRE
Les nouveaux visages de la Champagne

PATRIMOINE
Les secrets des cuvées mythiques




DÉGUSTATION
120 CUVÉES
TESTÉES ET COMMENTÉES




































Le voilà. Tout nouveau, tout beau, rhabillé de frais, dans son papier glacé et ses couleurs vives. Et il est plein de surprises. C’est Noël avant l’heure : l’Instant spécial Champagne est de retour. Dedans, vous trouverez, comme chaque année, la grande dégustation, poussée, cette année, à 120 cuvées venues de toute l’appellation et de tous les types d’opérateurs, maisons, vignerons, coopératives. Pourquoi 120 ? Parce que, quand on aime, on ne compte pas. Enfin, on ne compte pas mais il faut savoir raison garder. Ces 120 cuvées, personne n’a dit qu’il fallait les goûter toutes en même temps.
Mais il n’y a pas que ça, dans ces pages. Il y a aussi un grand entretien. Des idées de sortie. De jolies cartes des vins dans des restaurants inattendus. Des adresses étoilées pour rêver les menus.
De l’art, parce que la Champagne a toujours inspiré les artistes. Des caves, évidemment. Des portraits de celles et ceux qui font partie de la Champagne d’aujourd’hui.
Et des bulles, bien sûr. Beaucoup de bulles. En même temps, quand on parle de champagne, on ne peut pas éviter les bulles… Pas n’importe quelles bulles, bien sûr. Celles qu’on préfère, ce sont celles qui font cordon dans le verre. Vous pourriez même dire qu’on ne pense qu’à ça.
Ce n’est pas vrai.
Enfin, pas tout à fait.
C’est juste que le champagne, ça vous gagne.
Yann Tourbe
Directrice générale et directrice de la publication Géraldine Baehr-Pastor. Editeur Délégué Nicolas Fostier. Responsable éditorial : Alizée Szwarc Meireles. Coordination Alizée Szwarc Meireles, Manon Postal et Léa Laurent. Photographie de une Stéphanie Jayet. Régie Publicitaire Rossel Conseil Médias Est - 6-8, rue Gutenberg - 51100 Reims. Contact cducrot@rosselconseilmedias.fr. CPPAP n° 0425 C 86339. Direction artistique et conception Prémédias du Journal l'Union. Impression Le Réveil de la Marne, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Epernay Cedex. Provenance du papier Maastricht (Pays-Bas) et Gratkorn (Allemagne). Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). ISSN 2968-711X. Dépôt légal : à parution. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération. Décembre 2025. Retrouvez toute l'actualité et les tendances du monde du champagne sur notre rubrique dédiée.
Le média incontournable des spécialistes et des amoureux du champagne



Plus loin, le Clos Saint-Hilaire de Billecart-Salmon se dévoile tel un jardin secret, protégé par ses murs. Ces clos ne sont pas seulement des vignes, ce sont des jardins secrets, des enclos de pierre et de brique où la vigne pousse dans le silence d’un monde à part. Nés pour protéger un terroir rare, ils permettent de réaliser des cuvées rares et exceptionnelles.


Juan Arbelaez, amoureux du champagne ? Mais oui ! Et plutôt deux fois qu’une ! Le chef colombien, qui donne aussi dans la cuisine grecque, n’hésite pas à construire des ponts entre le vin des rois et sa cuisine.
Yann Tourbe Stéphanie Jayet
Juan Arbelaez, qui êtes-vous ?
Je suis cuisinier, chef restaurateur, j’aime les aventures et les challenges.
On vous a vu dans « Top Chef »…
C’était il y a longtemps ! C’était en 2012…
Où avez-vous commencé la cuisine ?
Je suis un ancien de chez Pierre Gagnaire, au George V et au Bristol. Mais j’ai ouvert mon premier restaurant, la Plantxa, à Boulogne-Billancourt, loin des restos, loin du métro, il y a quinze ans. Et je ne l’ai pas lâché.
Vous ne l’avez pas lâché mais vous avez eu beaucoup d’autres projets, depuis.
Mon dernier concept en date, c’est Yaya. Avec mes associés, on s’est dit qu’il n’y avait pas vraiment de représentant de la gastronomie grecque en France. Le premier a ouvert à Saint-Ouen, puis il y a eu celui de Secrétan (l’avenue Secrétan, dans le XIXe arrondissement, NDLR), celui de la Défense, puis Lille, puis Rennes… il me fallait des gens en cuisine ! On a monté un groupe.
Et ce groupe, aujourd’hui, c’est un petit paquebot, non ?
C’est vrai, onze restaurants, plus huit restaurants en signature, 250 employés en interne et un peu plus de 400 en tout… « Top chef » et mon premier restaurant, c’était à peu près en même temps. Depuis, avec le groupe, il y a un effet boule de neige, on réinvestit toujours, on cherche à saisir les opportunités…
Quitte à tomber, parfois ?
Oui, mais il faut apprendre à se relever pour recommencer.
À quel point est-ce que ça vous complique le métier ?
C’est déjà un métier avec beaucoup de complications !
Quand on règle un problème, il y en a toujours un autre qui ressort.
« Ma relation avec le champagne a commencé très tôt, dès mes premiers pas chez Pierre Gagnaire. »
De quand date votre relation avec le champagne ?
Ma relation au champagne a commencé très tôt, dès mes premiers pas chez Pierre Gagnaire. Le chef avait une mayonnaise montée à froid et détendue au champagne.
C’était un champagne particulier ?
À l’époque, c’était la cuvée 736 de Jacquesson (qui nomme son brut sans année en fonction du millésime de base, la cuvée 736 était basée sur la vendange 2008, NDLR). Quand la bouteille arrivait, je la gardais au frais pour goûter. C’était extraordinaire.
Et par la suite ?
Au George V, je travaillais de nuit, je voyais beaucoup la sommellerie. J’ai goûté des cuvées superbes, Grand Siècle, de Laurent-Perrier, P3, de Dom Pérignon… J’ai aussi eu la chance d’aller visiter des maisons.
Et vous avez noué des collaborations avec certaines d’entre elles ?
J’ai travaillé avec Charles Heidsieck, une maison très élégante avec un millésime 2004 monumental… J’ai aussi travaillé deux ans sur les cuvées de Joseph Perrier. J’ai eu la chance de travailler avec des maisons de Moët Hennessy, dans un appartement qu’elles avaient à Paris pour héberger certains clients…
Est-ce qu’il y a une cuvée particulière qui vous a marqué ?
Grand Siècle, de Laurent-Perrier ! J’ai visité la maison, j’ai rencontré la famille, on s’est mis à travailler ensemble depuis trois ans. Je fais partie des ambassadeurs. C’est une maison que j’adore.
« La Champagne a une puissance et une élégance que d’autres régions ont du mal à égaler. »
Qu’est-ce que vous aimez dans la Champagne ?
Déjà, j’affectionne la région. Et sa gastronomie est incroyable ! La Champagne a une puissance et une élégance que d’autres régions ont du mal à égaler. Elle est sublimée par l’effervescence. Quant à l’idée d’assembler les rouges et les blancs pour le rosé, les cépages, les années, les terroirs… Le principe même de l’assemblage, c’est de la cuisine. Exactement comme quand je vais chercher l’équilibre dans un plat.
C’est parce que vous aimez la région que vous avez investi dans La Farm, à Val-de-Livre ?
J’étais déjà amoureux de la région, des fermes, des produits. Avec Matthias Dandois (le cofondateur de La Farm, dix fois champion du monde de BMX, NDLR), on se croisait beaucoup pendant les Jeux olympiques, il cherchait un moyen de convertir sa fin de carrière. Avec Ludovic Beaulieu, ils ont trouvé ce lieu assez incroyable, qui permet d’allier sport et gastronomie, bien-être et champagne ! C’était unique, une espèce de diamant non taillé. Directement, j’en ai parlé à mes deux associés et on a topé pour faire un endroit où se faire plaisir en se faisant du bien.
On a beaucoup parlé des maisons, mais il y a aussi les champagnes de vignerons ?
En restauration, on a toujours commencé par les champagnes de vignerons et les petites maisons. Comme la maison Gamet, à Mardeuil, qui fait un blanc de blancs en brut nature superbe. Selosse, c’est spectaculaire ! Il y a quinze ans, on bossait avec Bruno Paillard, qui nous a accompagnés longtemps. Il y a aussi le domaine Méa, dans la Montagne de Reims, Sophie et Franck y font un travail assez unique…
« Les vignerons gardent le champagne accessible, avec des jus qui sont très bien faits. »
C’est important, d’avoir des vignerons à la carte ?
Le travail des champagnes de vignerons a toujours été important pour nous, il donne une crédibilité à la Champagne. Quand j’arrive dans un restaurant et que je vois 15, 20, 30 champagnes à la carte, je me dis qu’il y a un vrai travail qui est fait pour l’appellation. Le champagne, c’est du vin. La Champagne, c’est une région vigneronne, qui mérite le même respect et le même
travail que la Bourgogne, par exemple. Et les vignerons gardent le champagne accessible, avec des jus qui sont très bien faits.
Les sommeliers ont beaucoup fait pour les champagnes de vignerons. Comment travaillez-vous avec eux ?
(En riant) Je suis un grand adepte, je fais les dégustations ! Et puis, il faut que tout le monde goûte et pas seulement le sommelier : ça fait partie du métier de la salle. Avec mon sommelier, on travaille sur la création des cartes et on accompagne la salle pour les aider à trouver les mots justes.
Les gens boivent de moins en moins de vin. Pourquoi, à votre avis ?
D’abord, il y a plus d’information aujourd’hui sur les dégâts de l’alcool. Avant, quand on buvait un verre de rouge, on pouvait penser que c’était bon pour la santé. La consommation de vin est passée de l’alimentation au plaisir, avec cette prise de conscience. Et puis, il y a eu le Covid, il y a la guerre en Ukraine, Israël, les gens économisent au cas où ça partirait en cacahuète… Il y a beaucoup d’épargne en France.
Et vous le constatez, vous, dans vos restaurants ?
Les gens sortent moins, ne boivent que le vendredi ou le samedi… Avant, le mardi midi, je faisais 60 couverts et une quinzaine de bouteilles de vin. Aujourd’hui, c’est trois ou quatre bouteilles et du vin au verre. On a du mal à remplir les salles en semaine mais les restaurants sont blindés le vendredi et le samedi…
C’est la même chose à La Farm ?
À La Farm, on a une consommation plus régulière. On a la chance d’avoir une clientèle qui vient boire du champagne, des Parisiens, des touristes.
Est-ce qu’il n’y a pas aussi un effet du prix sur cette baisse de consommation ?
L’effet prix, on le voit avec la hausse de consommation du rosé, qui vient se poser en alternative. Pas seulement le rosé, d’ailleurs, il y a une multiplication des propositions…
Dont le sans-alcool ?
Sur le sans-alcool, l’expérience de dégustation n’est pas du tout la même si on cherche un effervescent sans alcool. Mais les gens recherchent l’expérience de cette bouteille qui « poppe » !

« Les gens recherchent l’expérience de cette bouteille qui "poppe" ! »
Une nouvelle exposition éphémère intitulée « Et soudain le champagne ! » vient de s’installer au musée d’Épernay. Visible jusqu’au 6 avril 2026, elle permet de découvrir d’étonnants objets de toute beauté. Verres à champagne, affiches colorées, menus de banquet, huiles sur toile… À admirer sans modération !
Frédérique Petré
Évoquer le champagne, ses bulles, son effervescence, c’est aussi faire référence à la fête, au partage, à l’art de recevoir. Le champagne est l’ami des banquets, des anniversaires, des victoires, des retrouvailles… Le champagne s’invite partout. Et il est inspirant à plus d’un titre dans notre société. L’exposition éphémère qui se tient jusqu’au 6 avril 2026 au musée du Vin de Champagne et d’Archéologie régionale à Épernay et baptisée « Et soudain le champagne ! Représentations, usages et sociabilité » décortique son image, son rôle culturel, ses représentations dans une mise en scène ludique, joyeuse et colorée.
Plus de 250 objets à admirer
Plus de 250 objets y sont regroupés. Œuvres d’art, affiches, menus, flacons, verres, jeux… Le visiteur y fait d’étonnantes découvertes comme ce verre de la collection Perrier-Jouët qui se veut flûte d’un côté, et coupe de l’autre ! Ou encore cette affiche évoquant le champagne de la Jarretière où l’on peut lire : « Exiger la superbe paire de jarretières avec chaque bouteille » !

Ensemble des médailles remises à la maison Mercier. Ce cadre qui date de 1900 réunit plusieurs médailles d’or, d’argent ou de bronze.

Projet d’affiche de Leonetto Cappiello, pour le champagne Delbeck exposée au musée d’Épernay jusqu’au 6 avril 2026. « On y voit une femme enjouée, pétillante à l’image du produit qu’elle vante », est-il expliqué dans le livre souvenir de l’exposition.

Et que dire du projet d’affiche pour le champagne Delbeck, de belle taille (145 x 133 cm), conçu en 1902 par l’artiste Leonetto Cappiello, un des maîtres de « l’affiche moderne ». On y voit une jeune femme chapeautée et vêtue d’une robe orangée faire sauter un bouchon sur un fond bleu outremer. Elle sourit, la mousse s’échappe. Le dessin réunit la fête, le chic, la figure féminine. Il est de toute beauté. Le musée a pu le préempter lors d’une vente aux enchères en octobre 2024. À découvrir également, des menus de banquets. Notamment celui donné par le président de la République François Mitterand pour le chancelier fédéral allemand Helmut Kohl le 19 novembre 1984 où le champagne Pol Roger 1976 a été servi. Ou encore un magnifique bronze d’Émile-Edmond Peynot présenté lors de l’Exposition universelle de 1900, représentant un couple de vignerons champenois à la vendange. Ou cette maquette en argent du pavillon Moët & Chandon pour l’Exposition franco-britannique de 1908. Et que dire de ce monumental ensemble de médailles d’or, d’argent ou de bronze, remises à la maison Mercier ! Une expo qui mérite le détour. Et qu’il ne faut pas hésiter à accompagner d’une coupe de champagne une fois sorti sur l’avenue de Champagne la bien nommée ! Exposition à voir jusqu’au 6 avril 2026. Plein tarif : 8 euros, tarif réduit, 4,50 euros pour l’exposition temporaire. Entrée musée + exposition temporaire : 14 et 9 euros. Entrée gratuite pour les moins de 13 ans.
DOUGLAS KENNEDY
L’auteur américain Douglas Kennedy est le parrain de la nouvelle grande exposition
« Et soudain le champagne ! », au musée du Vin de Champagne et d’Archéologie régionale d’Épernay. Entre deux confidences, il évoque son attachement pour ce breuvage pétillant, métaphore de la vie elle-même.
Isabel Da Silva Hervé Oudin, DR
Inaugurée le 13 octobre 2025 au musée d’Épernay, l’exposition « Et soudain le champagne ! » est parrainée par l’écrivain new-yorkais Douglas Kennedy qui signe un essai dans le catalogue de l’expo. Il a accordé une trentaine de minutes aux journalistes venus nombreux à sa rencontre. S’il a terminé son 27e roman en juin 2025, l’auteur n’a divulgué que peu de choses à ce sujet, si ce n’est qu’il paraîtra le 7 mai 2026.
En revanche, il est plus disert quand il s’agit de petites bulles. « J’ai marqué la fin de mon roman avec une coupe de champagne. Il y a des écrivains qui commencent à écrire tous les jours avec une coupe de champagne, moi ce n’est pas mon truc, et c’est peut-être la raison pour laquelle j’ai écrit 27 livres », glisse-t-il avec le sourire. L’amateur de vins apprécie assurément le champagne. En romancier, il qualifie le champagne de « grande métaphore ». « Au milieu de la vie, le champagne a symbolisé beaucoup de choses : le succès, la victoire, un triomphe… » Mais aussi des moments moins glorieux. « D’une certaine manière, la vie est une lutte, tout le monde a des problèmes, des déceptions. Le champagne, c’est un refuge effervescent. » Une façon de célébrer l’essence même de la vie sur terre. « Je me souviens très bien d’une copine aux États-Unis dont le mari se mourrait d’un cancer à 55 ans, ils avaient ouvert une bouteille de champagne pour saluer sa vie. » Le champagne comme marqueur des joies, les plus infimes soient-elles.

« Au milieu de la vie, le champagne a symbolisé beaucoup de choses : le succès, la victoire, un triomphe… »

« Le champagne s'est démocratisé. »
Personnellement, Douglas Kennedy n’avait aucune idée de l’existence du champagne, « jusqu’à mes 18 ans ». Il a grandi à Manhattan, avant que la ville ne devienne un ghetto pour riches. À cette époque, le breuvage français n’avait pas encore percé dans la classe moyenne. « Mon père, c’était surtout le whisky et la bière. Mais les goûts ont complètement changé depuis, et partout. Même si on est dans une période très difficile, le champagne s’est démocratisé. Il est plus accessible. » Et de souligner la facilité à trouver un bon champagne pour seulement 30 euros.
L’écrivain de 70 ans a surtout observé les Britanniques déguster le champagne pendant ses vingt-trois ans passés outre-Manche. « Les Anglais sont obsédés par le champagne, surtout à Londres et depuis Churchill », livret-il. « Je pense que Churchill a survécu et même gagné la Seconde Guerre mondiale grâce au champagne. »
Douglas Kennedy a profité de son voyage dans la capitale du champagne pour découvrir les 28 km de caves de la maison Moët & Chandon. Il s’est informé sur la manière dont les maisons de champagne ont réussi à introduire le champagne aux États-Unis pendant la prohibition. « Et c’est très intéressant », souffle-t-il. Peut-être la première « bulle » d’inspiration pour son 28e roman ?

Quand l’art s’invite dans les caves
Les maisons de champagne se métamorphosent en véritables galeries d’art, avec toujours un objectif : surprendre les visiteurs.
Mélissa Krantz

Ruinart confie chaque année la réinterprétation de son univers à des artistes contemporains. En septembre 2025, l’œuvre Chorals de Julian Charrière a été dévoilée. Figure majeure de l’art contemporain, l’artiste tente d’éveiller les consciences sur l’impact que peut avoir l’activité humaine sur la nature, et plus particulièrement les océans. Dans l’intimité des crayères, l’artiste propose des installations immersives mêlant son, lumière et eau. Chorals questionne sur l’accélération des dérèglements environnementaux. En écho à la mémoire géologique des lieux, Julian Charrière prolonge sa réflexion sur les liens entre nature, histoire et transformation. En s’inscrivant dans les crayères, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, Chorals souligne l’engagement de la maison à préserver ce patrimoine naturel et culturel, La maison Ruinart, qui fêtera ses 300 ans en 2029, accueillera une dizaine de créations au cœur de son terroir historique.



La maison Veuve Clicquot a fait appel au designer français Simon Porte Jacquemus pour imaginer une édition limitée de La Grande Dame 2018, la cuvée prestige de la maison. Une collaboration pensée comme un hommage au savoirfaire transmis depuis 1772 et à l’audace de madame Clicquot. Une édition qui se distingue par son logo manuscrit apposé sur une étiquette jaune aux bords irréguliers, clin d’œil à la couleur emblématique adoptée par Veuve Clicquot depuis 1877. La bouteille est enveloppée d’un lin blanc brodé d’une calligraphie jaune, référence directe à une ancienne technique italienne : un linge humide enroulé autour du flacon pour en préserver la fraîcheur lors des chaudes journées d’été. Une pièce d’exception dotée d’un rafraîchissoir réinventé, pensé comme un objet d’art et de rituel. Inspiré des vases Médicis, il mêle design contemporain et héritage du XVIIIe siècle. Réalisées en métal argenté, ses pièces d’orfèvrerie sont façonnées par Camille Orfèvre, maître artisan sacré « Meilleur Ouvrier de France », au terme de plus de quarante heures de travail selon les techniques traditionnelles de la haute orfèvrerie. Produit uniquement sur commande, personnalisable et limité à cinquante exemplaires, ce coffret rare invite à un véritable voyage sensoriel, entre histoire, design et excellence artisanale.
Mika, que l’on connaît initialement pour sa musique, a laissé sa casquette de chanteur pour reprendre celle de designer. Après une première collaboration couronnée de succès avec la maison Nicolas Feuillatte, l’artiste signe une nouvelle édition limitée de la Réserve Exclusive Brut. Fasciné par la légèreté des bulles, Mika a imaginé une bouteille au design pop et cosmique. « J’ai été inspiré par la bulle […] elle quitte la Terre et continue son voyage dans un monde surréaliste. » Une édition sérigraphiée qui apporte relief et profondeur au flacon. Planètes, cœur, satellite, cosmonaute… « La règle, c’est qu’il n’y a pas de règle », résume Mika pour évoquer cette collaboration. L’esprit créatif et anticonformiste de l’artiste ne pouvait que séduire la maison de champagne audacieuse et impertinente depuis sa création, qui fêtera ses 50 ans en 2026. Cette édition limitée, entièrement sérigraphiée, est proposée au prix de 42 euros sur le site Champagne Nicolas Feuillatte.
Depuis quelques années, les maisons de champagne explorent une nouvelle dimension artistique, avec toujours le même objectif : émerveiller les visiteurs. La maison Pommery en est un exemple emblématique. Depuis vingt ans, le domaine accueille chaque année des expositions d’art contemporain innovantes, « Expériences Pommery », qui présentent essentiellement des œuvres originales créées par des artistes du monde entier, de toutes générations. Plus de 300 artistes y ont déjà exposé, dans les caves gallo-romaines du domaine, inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2015. Entre valorisation du patrimoine et innovation, ce lieu d’exception continue de se transformer pour offrir des expériences immersives et variées à un public toujours curieux. Pour marquer le 100e anniversaire de l’avenue de Champagne à Épernay et le 10e anniversaire de l’inscription des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au patrimoine mondial de l’UNESCO, le musée du Vin de Champagne à Épernay propose également l’exposition « Et soudain le champagne ! Représentations, usages et sociabilité », une plongée dans les multiples facettes culturelles du vin effervescent. Certaines maisons exposent toute l’année dans leurs locaux. À Reims, Palmer & Co propose, par exemple, l’exposition « Lieu sûr » de l’artiste rémois Iemza.
Pour imaginer l’avenir, il faut savoir associer audace, élégance et maîtrise. C’est dans cet esprit que Mercedes-Benz Autobernard a confié son tout nouveau CLA 100% électrique au chef étoilé Benjamin Andreux, maître des saveurs au restaurant Le Millénaire.
Une rencontre entre deux univers où le raffinement et la précision tracent la même route. Cette collaboration entre Mercedes-Benz Autobernard et Le Millénaire illustre la rencontre de deux maisons animées par la même passion : sublimer l’expérience.
Qu’il s’agisse d’un plat ou d’une ligne automobile, l’objectif est identique : surprendre, séduire, et offrir le meilleur.

Le Chef Benjamin Andreux vous propose de vivre une expérience gastronomique au sein du Millénaire, en découvrant son univers et sa passion à travers sa cuisine. Il rend hommage aux quatre saisons tout en puisant ses inspirations au cœur même de la Provence (sa région d’origine) et de la Champagne avec son équipe.



Nouveau système MBOS avec intelligence artificielle
Jusqu’à 790 km d’autonomie électrique
Recharge jusqu’à 325 km en 10 minutes




Langoustine bretonne nacrée, crème de pinces, estragon et tagète
Ingrédients (pour 6 pièces)
• Langoustines
6 langoustines bretonnes, huile d’olive, sel fin.
• Crème de pinces
Chair des pinces, 300 g de crème 35 %, 350 g de crème montée, 8 feuilles de gélatine, sel, poivre.
• Sauce estragon–épinard
Carcasses, 200 g de crème 35 %, 500 g épinards, 1 botte estragon, huile d’olive, sel.
•Finition
Feuilles de tagète.
•Crème de pinces
Recette
Décortiquer et récupérer la chair des pinces. Cuire doucement dans 300 g de crème jusqu’à cuisson nacrée. Mixer, assaisonner, ajouter la gélatine. Passer au chinois fin et refroidir. Incorporer la crème montée.
Réserver 2 h au froid.
•Sauce estragon–épinard
Colorer les carcasses dans l’huile. Mouiller avec la crème, frémir 30 min. Mixer avec épinards et estragon. Passer à l’étamine et maintenir chaud.
•Cuisson des langoustines
Assaisonner sel + huile d’olive. Saisir une face seulement pour une cuisson nacrée.
•Dressage
Quenelle de crème de pinces avec tagète. Langoustine à côté, côté saisi apparent. Napper de sauce estragon–épinard.
UN
À 28 ans, Marine d’Hyèvre signe une création qui interpelle les professionnels de l’événementiel comme les amateurs de champagne : l’Arbre à Bulles, une structure en bois flotté conçue pour soutenir des coupes de champagne et en magnifier sa dégustation.


Portrait d’une perfectionniste
Issue d’un parcours mêlant études de tourisme et expérience en marketing chez Burger King, Marine a longtemps évolué au contact des vignerons et des domaines champenois. Ces rencontres lui révèlent une évidence : si le champagne offre une expérience sensorielle et riche, son univers manque parfois d’un élément visuel fort, capable de créer un véritable effet « wahouuu » comme elle aime à le définir.
Un concept né entre lac et vignobles
Très attachée à son environnement et au développement durable, Marine se tourne naturellement vers le bois flotté qu’elle aperçoit sur les lacs de la Forêt d’Orient. Chaque pièce est collectée localement dans le respect du milieu naturel, puis séchée, poncée et vernie. Le processus complet nécessite environ un mois, jusqu’à obtenir un arbre stable, esthétique et suffisamment léger (une dizaine de kilos) pour être facilement transportable.
Un objet événementiel à part entière
Pensé comme un mobilier d’ambiance autant que comme une pièce décorative, l’Arbre à Bulles apporte une signature visuelle forte aux buffets et aux bars à champagne. Marine propose ses créations à la location (à partir d’environ 60 euros pour un week-end) et réalise également des modèles sur mesure pour des événements ou des lieux d’exception.
« Créer la surprise dans un univers où tout est déjà beau », résumet-elle, passionnée. Avec ses Arbres à Bulles, Marine pose un regard nouveau sur la dégustation : un équilibre entre artisanat, durabilité et mise en scène, le tout mâtiné d’une philosophie écoresponsable. Décidément, le talent n’attend vraiment pas le nombre des années !
mdecor-events.fr - larbre.a.bulles


Entretien avec Romuald Dugast, artisan-menuisier aubois, qui voit dans chaque tonneau une vie passée, une matière à réinventer et un patrimoine à transmettre.
Laure Melchiori Cyrielle Outurquin, Romuald Dugast
Comment cette belle aventure a-t-elle commencé ?
Presque par hasard. Ma grand-mère possédait quelques vieux tonneaux oubliés au fond d’une grange. Je les ai récupérés pour éviter qu’ils ne finissent brûlés. En manipulant l’un d’eux, j’ai senti tout ce qu’il portait : ses années en cave, ses arômes absorbés, sa chaleur. C’est en le démontant, en découvrant la noblesse du chêne, que j’ai imaginé mon premier meuble. Ce simple tonneau contenait bien plus que du vin : il contenait une histoire.
Vous souvenez-vous de ce premier travail ?
Oui, c’était un énorme 600 litres ! Je l’ai abordé sans plan, presque en dialogue avec lui. À mesure que je le ponçais, que j’ouvrais ses courbes, je voyais réapparaître les marques du temps : des traces de chauffe, des cicatrices laissées par les années. C’est là que j’ai compris qu’on pouvait transformer cette mémoire en objet utile.
Vous vous définissez plutôt comme artisan, designer ou artiste ?
(Rire) Un peu des trois. L’artisan respecte la matière, le designer imagine un usage, et l’artiste écoute ce qu’elle raconte. Les tonneaux sont tous différents : leur bois, leur âge, leur rôle dans l’élevage du vin… Ce sont eux qui me guident.
Qu’est-ce qui vous touche dans le bois des tonneaux ?
Le chêne est vivant. Avant d’arriver entre mes mains, il a été arbre, puis barrique, puis témoin de millésimes. Même vidé, il garde une empreinte aromatique incroyable. J’aime conserver cette authenticité. Chaque douve, chaque cerclage porte une identité. Mon travail consiste à préserver cette mémoire tout en lui donnant une nouvelle fonction.
Vous travaillez principalement avec quels types de tonneaux ?
Surtout des tonneaux de bourgogne et de bordeaux. Selon leur origine, leur chauffe ou leur durée d’utilisation, le bois réagit différemment. C’est aussi ça qui rend chaque pièce unique : aucun tonneau n’offre la même texture ni la même histoire.
Quelles sont les principales difficultés de votre métier ?
Le bois a travaillé pendant des années : il s’est dilaté, resserré, parfois déformé. Replacer un cerclage peut devenir un vrai défi. Mais je tiens à garder certaines imperfections : elles racontent la vie du tonneau.
Comment se déroule la transformation ?
Je commence par un nettoyage minutieux, puis un long ponçage qui révèle la couleur réelle du bois. Ensuite je crée les ouvertures, adaptées au futur usage : bar, table basse, rangement, banquette… Les finitions, la gravure ou la peinture viennent ensuite sublimer la matière sans l’effacer. J’essaie toujours de rester fidèle à l’âme du tonneau.
Travaillez-vous seul ?
La plupart du temps, oui. Mais j’aime collaborer : peintres, graveurs, autres artisans. Le tonneau, à l’origine, est déjà un travail collectif — sylviculteurs, tonneliers, vignerons. Continuer cette chaîne a du sens pour moi.
Quelles créations proposez-vous aujourd’hui ?
Des bars, des tables, des lampes façonnées à partir des fonds de tonneaux, mais aussi des pièces décoratives ou des éléments pour événements. Et bien sûr des créations sur mesure, adaptées aux envies et à l’espace de chacun.
Quel est le délai moyen pour une commande ?
Pour un bar complet, deux à trois semaines. À peu près pareil pour le brasero. Je prends le temps nécessaire pour respecter le bois et ce qu’il me demande.
Un mot pour conclure ?
Je veux simplement prolonger la vie de ces tonneaux. Ils ont accompagné le vin et traversé les âges. Leur offrir une seconde existence, c’est préserver un patrimoine et transmettre des valeurs : le respect du bois, l’écologie, la beauté du geste. Avec ce recyclage, je suis modestement un passeur de mémoire… (sourire).
romucreations







Laclaye permet de créer un nouveau rituel à l’ouverture de la bouteille de champagne.
Avec son bijou de table rapporté d’une époque disparue, Laclaye permet aux sommeliers et aux amateurs de mettre en scène le champagne à table comme il ne l’a jamais été. Et cela, grâce à une grand-mère qui n’a jamais cessé d’ouvrir elle-même ses bouteilles.
Laclaye, c’est l’histoire d’un outil de travail devenu un bijou de table. C’est aussi l’histoire d’une grand-mère centenaire, une femme forte et indépendante, qui a longtemps ouvert ses bouteilles de champagne elle-même avec l’outil en question. Et c’est l’histoire d’un rituel qui manquait au champagne et dont les sommeliers sont prêts à s’emparer. C’est tout ça et c’est aussi un bout de métal dont l’usage a disparu au fond des caves champenoises avec la généralisation de la capsule de tirage, il y a une cinquantaine d’années. On vous explique.
Un bijou de table
Le bijou de table, c’est la claye, un objet de métal, décliné sous plusieurs formats (de la taille d’une carte de crédit ou « classique », à l’image de l’outil des années 1930) et en plusieurs matières (dont l’acier damassé, l’écaille et, même, un rivet de la tour Eiffel, numéroté et authentifié), avec des étuis de cuir cousu main par des artisans, dont une partie de Champenois. Un travail sur mesure pour cet objet qui permet d’ouvrir une bouteille de champagne sans effort… et sans risque : il y a quand même six bars de pression dans un flacon, au moins deux fois plus que dans un pneu de voiture.
La grand-mère s’appelle Raymonde, et c’est sa petite-fille Anne-Sophie Le Poder qui lui a un jour demandé ce qu’était cet outil qu’elle a toujours connu et avec lequel sa grand-mère ouvrait ses bouteilles de champagne. Raymonde le lui offre, en lui expliquant que désormais, ce sera elle qui lui ouvrira ses bouteilles. L’outil n’est pas neuf, loin de là, mais pas question de laisser sa grand-mère sans un outil à elle : Anne-Sophie se met en quête d’un remplacement mais c’est pour constater, tout de suite, que les seuls qu’elle parvient à dégoter sont d’occasion, dans des brocantes ou des vide-greniers. Très vite, il faut se rendre à l’évidence : on n’en fabrique plus…
Laclaye se décline en nombreuses versions, dont celle-ci, une version de luxe en métal damassé.

Une capsule
Et si ce n’est plus fabriqué, c’est tout simplement parce qu’il s’agit d’un outil d’un autre temps, qui servait aux cavistes à dégorger les bouteilles sous tirage liège, quand la capsule n’existait pas. Une pratique qui était générale jusqu’aux années 1960, avec la démocratisation de la capsule de tirage, qui permet l’apparition des chaînes de dégorgement automatique… Moins poétique, c’est vrai, mais cette capsule a permis de multiplier la fréquence de travail par cinq ou six. Il paraît que l’usage fait l’outil. Là, c’est la disparition de l’usage qui fait tomber l’outil dans l’oubli.
Un rituel de service
Sauf que Raymonde, justement, ne s’en sert pas pour dégorger les bouteilles mais, plus simplement, pour les déboucher. Elle a transformé l’outil de travail en instrument pratique. L’intuition d’Anne-Sophie Le Poder, c’est de transformer ce geste de tous les jours en véritable rituel. « La bouteille de champagne était la seule qui n’avait pas de rituel de service et qui n’était pas posée sur la table au moment de son ouverture », glisset-elle. La claye, justement, va le permettre. Les sommeliers s’embarquent dans l’aventure, demandent des masterclass, créent une épreuve spécifique pour leurs concours. Fabrice Sommier, le président de l’Union de la sommellerie française, proclame même dans un manifeste : « Il est temps de faire de l’ouverture d’une bouteille de champagne un acte élégant en lui offrant un rituel de service qui le célèbre dans toute sa noblesse. »

Ancienne caserne de pompiers au style
Art déco devenue hôtel 5 étoiles au cœur de Reims, La Caserne Chanzy offre une vue imprenable sur la majestueuse
Cathédrale Notre-Dame. L’établissement abrite deux restaurants : La Grande Georgette, restaurant gastronomique, et Little Georgette, une brasserie authentique et conviviale. Un spa complet vient enrichir l’expérience, vous proposant des moments de bien-être et de déconnexion.



Durant les fêtes, La Caserne Chanzy se réinvente pour vous offrir des instants inoubliables. La Grande Georgette et Little Georgette vous invitent à découvrir leurs menus exclusifs de fin d’année, imaginés par le chef Julien Raphanel pour des célébrations festives et mémorables. L’esprit des fêtes se diffuse quant à lui dans tout l’hôtel : décorations féeriques, ambiance chaleureuse, offres spéciales… Nul besoin de séjourner pour venir découvrir la magie des fêtes dans notre Maison.
LE CHALET DE LA CASERNE CHANZY - SAISON 5
Notre chalet revient cette année avec un décor traditionnel et chaleureux pour célébrer la convivialité et la magie des fêtes. Partagez un moment en famille, entre amis ou entre collègues autour d’une délicieuse raclette du 22 novembre au 1er février.
BONS CADEAUX
Pour les fêtes, offrez(-vous) une parenthèse inoubliable à La Caserne Chanzy. Séjours tout compris, expériences gastronomiques ou moments de bien être au spa… Découvrez nos différents coffrets cadeaux.
Le champagne de Barfontarc, qui doit son nom aux trois communes fondatrices de la coopérative, mise sur la biodiversité pour enrichir son offre œnotouristique.
Yann Tourbe Sylvain Bordier
Derrière le Moulin, c’est le nom d’un lieu-dit entre vignes et forêt, sur les hauteurs de Baroville. Ce nom, il le tient d’un moulin depuis longtemps disparu, sur la route de Champignol-lez-Mondeville. et il l’a donné à une très jolie cuvée du champagne de Barfontarc, la coopérative qui tient, elle, son nom des trois crus à l’origine de la fondation de cette coopérative de la Côte des Bar (Baroville, donc, mais aussi Fontaine et Arconville).
Derrière le Moulin, c’est un lieu magique, avec vue sur les vignes et les toits de Baroville, niché dans son vallon, d’un côté, et la forêt de Clairvaux de l’autre. Au pied des coteaux, la Via Francigena étire son long chemin vers Rome. Au loin, la Croix de Lorraine domine les hauteurs orientales de l’Aube.
Tout autour, une douzaine d’hectares, plus ou moins quelques mètres carrés, d’une pelouse sèche dont le Conservatoire d’espaces naturels de ChampagneArdenne n’hésite pas à dire qu’elle est la plus riche en biodiversité de toutes celles du Barsuraubois. Excusez du peu : pas moins de 200 espèces végétales (c’est 15 % de la biodiversité végétale en ChampagneArdenne) et une quinzaine d’orchidées identifiées, soit un tiers des espèces identifiées par les botanistes dans l’Aube.
Rien d’étonnant à ce que le site soit classé Natura 2000. Rien d’étonnant, non plus, à ce que Barfontarc l’ait choisi pour accueillir ses visiteurs qui ont besoin d’un bain de nature. Même le Tour de France est passé juste en dessous, en 2024, quand le peloton a sillonné les chemins blancs.


La maison de champagne familiale installée à Bassuet a investi dans un nouvel espace d’accueil. Un écrin mêlant l’élégance du champagne et l’histoire de cette maison.
À l’aube de son cinquantième anniversaire, le champagne Lonclas ouvre un nouveau chapitre de son histoire. La maison de champagne, installée à Bassuet, vient d’inaugurer son nouvel espace d’accueil. Sobrement appelé « La maison », ce nouvel espace n’est autre que l’ancienne maison familiale qui a été entièrement rénovée. « On avait une faiblesse car nous ne disposions pas d’un bel espace de ce type pour faire des événements et accueillir des clients », confie Aurélie Lonclas, une des filles de Bernard Lonclas, le fondateur de la maison de champagne.


Malgré cette transformation, la famille Lonclas avait la volonté de conserver l’authenticité du lieu et son histoire. « C’est un espace très aérien, qui sert le bienêtre et donne envie d’y rester. Nous gardons notre ADN familial », poursuit Bernard Lonclas.
Un dépaysement en pleine nature
Dès l’entrée dans La maison, l’élégance du lieu saute aux yeux avec ces grandes fenêtres offrant beaucoup de luminosité mais surtout une vue spectaculaire sur les coteaux. Un espace vaste, moderne, qui conserve son lien avec la nature par les couleurs utilisées : vert, jaune, bordeaux, en complément du blanc, symbole d’élégance, mais aussi avec ces poutres en bois. En plus de cette zone de réception, ce lieu est composé d’un bar, où l’effervescence est de mise, mais aussi d’une cuisine tout équipée, de trois chambres, dont deux à l’étage, et d’une salle de séminaire pouvant faire office également de salle de dégustation. Une terrasse arrière, dotée d’un bain norvégien, offre une vue imprenable sur les bois. Ce lieu raffiné, authentique et moderne plonge les visiteurs en plein cœur du vignoble vitryat et du travail au sein de l’exploitation.
Un voyage en pleine nature avec le charme et le raffinement de la Champagne. Un alliage unique.
Kevin Petit Aurélien Laudy
Une maison de champagne, un site de réception, une galerie d’art, un gîte… C’est tout un complexe œnotouristique qui est sorti de terre grâce à l’investissement de trois collègues devenus amis.


« Ici avant, il n’y avait rien du tout. Juste un terrain gorgé d’eau. » Éric Drain, 64 ans, embrasse du regard la grande bâtisse champenoise face à lui. L’ancien gérant de Manurégion, entreprise spécialiste des portes industrielles à Reims, s’est lancé dans une nouvelle carrière après sa retraite avec son associé Stéphane Keyser et Anthony Valette, qui travaille toujours chez Manurégion. À eux trois, les collègues devenus amis ont créé rien de moins qu’une maison de champagne, Anthocyane, mais aussi un lieu d’accueil, un bar, un gîte et même une galerie d’art. Bienvenue au Domaine des 3 Sources à Nanteuil-la-Forêt. Il a ouvert ses portes fin septembre 2025.
Créer sa propre histoire
« Je faisais déjà un peu de champagne de mon côté, explique Anthony Valette, qui vit juste en face du domaine. Quand Éric Drain a pris sa retraite, on ne voulait pas se quitter. » Peu à peu est né le projet de créer « une petite structure ensemble ». Ce petit projet s’est transformé en maison de champagne complète, avec pressoir et cuverie, 2,7 hectares de vigne, quatre cuvées, une salle de réception… « Stéphane possède déjà un gîte et une galerie d’art, sourit Anthony Valette. C’est sa touche personnelle. » Il pointe les œuvres de Pascal Honoré accrochées au mur. « Des gens viennent juste pour ça ! » Anthony Valette et ses associés le savent : « On vient de l’industrie. On arrive sur un marché qui ne nous attend pas. Comment créer une histoire quand on n’a pas d’antériorité ? C’est pour ça qu’on a voulu créer tout ça, autour de la convivialité, de l’art… mais le cœur, ça reste évidemment le champagne. On a sorti 10 000 bouteilles cette année. On espère continuer à grandir. » Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Entre énigmes, aventures, visites immersives et patrimoine viticole, des exploitations de champagne proposent des expériences innovantes et ludiques pour en apprendre plus sur l’histoire et la fabrication de ce vin effervescent, tout en s’amusant, pour les amateurs comme pour les curieux. Focus sur trois d’entre eux.
Aurélie Beaussart

La Cave des Énigmes du Champagne G. Richomme
Depuis Pâques 2023, le domaine G. Richomme à Barbonne-Fayel invite les visiteurs à découvrir le champagne sous un angle ludique grâce à La Cave des Énigmes. « L’idée était de redynamiser le tourisme et de faire découvrir le champagne différemment aux jeunes qui ne sont pas vraiment adeptes de ce vin », explique Jules Collet, directeur général. Inspiré par une expérience familiale dans un escape game à Saint-Malo, sur le café, le concept a été entièrement adapté à l’histoire de la maison et à l’univers champenois.
L’escape game se déroule au cœur des caves pour un effet immersif dès le départ. Les participants doivent évoluer à travers un parcours via des énigmes afin de découvrir le processus de fabrication du champagne ainsi que l’histoire de la maison Richomme. Les indices sont disséminés de manière subtile, et des mécanismes internes permettent d’accompagner discrètement les joueurs si nécessaire, sans rompre l’expérience. Accessible dès 14 ans pour des groupes de 2 à 5 personnes, le jeu attire aussi bien les habitants de la Marne que des visiteurs venus de Paris, Dijon ou Strasbourg. Déjà 600 visiteurs au compteur !

Les Secrets du Champagne Marcel Vézien
Depuis 2022, le domaine propose : Les Secrets du Champagne Marcel Vézien, un escape game pensé pour répondre aux nombreuses questions des visiteurs sur le champagne. L’expérience permet aux participants de plonger dans l’univers fascinant des caves, tout en résolvant des énigmes et en recherchant des objets cachés, notamment des grappes de raisin à chaque étape. « Vous avez eu vent de l’existence de la recette d’un élixir au goût puissant, élégant et vous avez décidé de partir à sa recherche. C’est une immersion dans le métier de vigneron ! », détaille Julie Gallet. Les joueurs ne sont pas cantonnés à une pièce. Accessible dès 10 ans, pour des groupes de 4 à 10 personnes, le jeu permet de découvrir le patrimoine, l’histoire du domaine et les étapes de la fabrication du champagne de manière ludique et immersive.
Un jeu immersif pour découvrir le métier de vigneron.
L’Escape Bulles du Champagne Alain Bedel
Le domaine Alain Bedel, situé à Charly-sur-Marne, propose Escape Bulles, un grand jeu de piste sur le thème du champagne. Les participants explorent le vignoble et les caves à la recherche d’indices pour percer le secret de la famille Bedel. Cette expérience grandeur nature mêle énigmes, observation et immersion, tout en offrant une balade ludique au milieu des vignes. Adapté aux petits et grands, Escape Bulles permet de découvrir le champagne de manière originale, dans une atmosphère conviviale et interactive.


Propriété de Mumm, la maison Cordon Rouge est un lieu d’exception qui a su se réinventer au fil des années pour remettre l’art de recevoir au centre de l’expérience.

Nombreux sont les Rémois qui passent devant, mais très peu connaissent son histoire. La maison Cordon Rouge a vu défiler bien des personnalités en ses murs situés rue du Champ-deMars en plein cœur de la Cité des sacres. Propriété de la maison Mumm, la maison Cordon Rouge a su remettre l’art de recevoir au centre de l’expérience. « On veut que les Rémois se réapproprient ce lieu d’exception », confie Clément Garnier, High End Expérience & Sales Manager chez Mumm. C’est ainsi que depuis le mois de mai dernier, il est possible de privatiser la maison. « Anniversaires, réception, séminaires, mariages, cocktails… la maison Cordon Rouge saura s’adapter à chacun des événements été comme hiver. »
Le nom « maison Cordon Rouge » s’est imposé naturellement, en référence à la cuvée emblématique de la marque. « Il n’existe d’ailleurs aucun document officiel qui atteste de ce nom – il s’est simplement imposé avec le temps, devenant un usage courant depuis l’après-guerre », explique Stéphane Kraxner, archiviste et conservateur du patrimoine de la maison Mumm.
C’est en 1899 que la maison Cordon Rouge a été construite à l’initiative d’Alexandre de Bary pour y habiter, mais il décédera en décembre 1899, peu de temps après la construction. La maison passe alors à ses frères qui la conservent quelque temps avant de la revendre à Mumm en 1905.



Quelques années plus tard, la maison de champagne y installera son siège social et y logera l’un de ses directeurs, M. Robinet. Il y recevra de nombreux invités, notamment des critiques anglais, faisant de la maison un véritable lieu de réception. Après la Seconde Guerre mondiale, Jean Couvreur, nouveau directeur, décide de ne pas y habiter. La maison devient alors officiellement un lieu dédié à l’accueil et à la réception des invités, avec parfois la possibilité d’y dormir à l’époque.
Témoin du temps qui passe, la maison Cordon Rouge entretient un lien très étroit avec le Japon. « En 1968, la maison a accueilli deux sumotoris, les premiers lutteurs japonais venus en France à l’invitation d’Air France, partenaire de Mumm à l’époque », rappelle Stéphane Kraxner.



Autre personnalité bien connue des Rémois, l’artiste Léonard Tsuguharu Foujita, qui viendra y séjourner 90 jours durant pour travailler sur la célèbre chapelle du même nom située à quelques mètres seulement de la maison emblématique.
On célébrera en janvier 2026 les 150 ans de « Cordon Rouge », une année entière sera consacrée à cet anniversaire. « Pour l’occasion, un nouvel habillage de la cuvée Cordon Rouge sera dévoilé », conclut Clément Garnier.

Entre gastronomie inspirée, bien-être au cœur des vignes et richesse patrimoniale, voici trois adresses où le champagne se déguste autant qu’il se vit. Trois lieux d’exception qui méritent que l’on s’y attarde.
Aurélie Beaussart

POLYCHROME
La gastronomie en Technicolor selon Taittinger
Au cœur du siège historique de la maison Taittinger, la table Polychrome, ouverte en juin, a été imaginée comme une « table d’assemblage ». Cette adresse invite chaque convive à devenir l’artiste de son propre accord mets-champagne. Chaque année, un chef différent sera appelé à transmettre sa propre vision de la polychromie. Pour débuter, le chef Charles Coulombeau, lauréat du Prix International de Cuisine d’auteur Taittinger 2020, chef étoilé Michelin à la tête des restaurants La Maison dans le Parc à Nancy et Yozora à Metz. Il est donc le premier interprète du concept de polychromie. Les dix cuvées de la maison servent de palette, les assiettes jouent les harmonies, les condiments relient les saveurs.
L’agrandissement du bâtiment historique est signé Giovanni Pace et mêle la modernité du verre et du bois à la quiétude d’un parc paysager. L’intérieur a été conçu par l’agence Homeage et allie intimité et lumière. 40 couverts. 9, place Saint-Nicaise à Reims
L'intérieur a été conçu par l'agence Homeage.


L’élégance retrouvée d’une maison iconique
À Épernay, à 50 m de l’avenue de Champagne, la maison Besserat de Bellefon signe son grand retour avec un nouvel écrin, à la hauteur de son histoire, de son identité et de ses ambitions. Un site entièrement restauré, après deux ans et demi de travaux, mêlant raffinement patrimonial et modernité avec cette touche marine singulière, une couleur si chère à la maison. Ici, l’art de vivre à la française prend tout son sens. Derrière la façade XVIIIe siècle, un parcours œnotouristique dévoile bar à champagne, boutique, salons privés, une œnothèque privée et des espaces de dégustation confidentiels. Chaque expérience met en lumière les cuvées emblématiques de la maison – à commencer par la mythique Cuvée des Moines – et célèbre la finesse singulière de ses bulles, 30 % plus délicates que la norme. La sensation BB, c’est aussi trois suites d’exception intitulées Victor (rendant hommage à Victor Besserat, créateur de la Cuvée des Moines), French Touch et Brigitte Bardot, icône de la maison.
5, rue Jean-Chandon-Moët à Épernay
La maison Besserat a entièrement rénové un hôtel particulier du XVIIIe siècle.
© Maison Besserat
Le refuge hédoniste au sommet des vignes
Accroché aux coteaux de Mutigny, le Loisium est un hymne à la lenteur et au plaisir. Ouvert depuis 2022, l’hôtel-spa 4 étoiles est signé par le duo Jouin-Manku. Il est situé sur une colline au panorama à couper le souffle. Son Wine Spa de 1 000 m², sa piscine extérieure chauffée toute l’année et ses rituels inspirés du raisin offrent une parenthèse de bien-être absolu. Les 101 chambres et suites ont été décorées avec soin par des designers français de renom. Dans les assiettes de La Table des amis, les produits locaux se marient à une carte des champagnes audacieuse, tandis que le bar Les Bulles célèbre l’apéritif avec vue panoramique. Une adresse 4 étoiles qui rassemble design épuré, nature enveloppante.
1, allée de la Sapinière, Mutigny.
Près d’Aÿ-Champagne


En Champagne, l’art de l’hospitalité est un véritable savoir-faire. À travers différentes fonctions, un accueil propre aux maisons de champagne s’est construit autour de la proximité et du raffinement. Présentation.
Kévin Petit Stéphanie Jayet

L’ART DE FAIRE DÉCOUVRIR LE CHAMPAGNE
C’est l’un des visages qui représentent la maison Joseph Perrier à Châlons-en-Champagne. Avec son grand sourire, son regard pétillant et son gilet beige avec un col jaune aux couleurs de la maison, Agathe Mougenot est l’ambassadrice de la maison de champagne châlonnaise, au contact des visiteurs pour leur faire découvrir tous les secrets de Joseph Perrier. « On véhicule l’image de Joseph Perrier et de la Champagne plus généralement », estime Agathe Mougenot. Depuis un peu plus de six ans, celle qui est originaire de Versailles et qui a fait ses études de commerce à Lille est la directrice du marketing, de la communication et de l’œnotourisme chez Joseph Perrier. Avant de débarquer à Châlons, Agathe Mougenot s’est construit une solide expérience dans le monde de l’hôtellerie de luxe. Mais c’est bien dans le champagne qu’elle s’épanouit le plus, au contact des visiteurs en animant les visites de la maison. « Notre volonté est de faire une véritable expérience hors du commun. Les gens viennent du monde entier », confie celle qui est à la tête de cinq personnes en moyenne saison et sept à huit personnes en haute saison. « Il faut être doté d’une grosse curiosité, de générosité et de l’envie de faire plaisir aux gens. On doit aussi faire preuve d’empathie et avoir de la conversation », liste Agathe Mougenot, ajoutant que la connaissance du champagne et des vins est « capitale », tout comme l’histoire de la maison de champagne. Chaque visite est adaptée à son public, et aucune ne se ressemble, offrant différentes anecdotes et autres histoires insolites. Agathe Mougenot est le porte-étendard d’une maison de champagne familiale, attachée à son ADN, et cela colle parfaitement à sa personnalité. Un mariage fait pour durer.
« On voyage à travers nos invités qui viennent du monde entier. C’est une richesse incroyable. »

L’AMBASSADRICE DE LUXE DE LA MAISON BELLE ÉPOQUE
Son bureau de travail est loin d’être ordinaire. Il revêt même un cadre unique, exceptionnel. Depuis un peu plus de deux ans, Candice Roussia est l’ambassadrice de marque de la maison Perrier-Jouët. « Je suis dédiée à l’accueil de tous nos invités VIP », précise-t-elle. Mais elle ne les accueille pas n’importe où. Son travail se passe essentiellement dans la maison Belle Époque, située dans l’avenue de Champagne à Épernay. Un écrin d’élégance construit à la fin du XVIIIe siècle abritant la plus grande collection privée d’Art nouveau français en Europe. Une plongée unique dans un univers raffiné. C’est ce que gère au quotidien la Rémoise de naissance et la Sparnacienne d’adoption désormais, après avoir sillonné le monde pendant des années, « pour découvrir les vins du nouveau monde et m’ouvrir l’esprit ». Aujourd’hui, la jeune femme de 31 ans est au contact de personnalités d’exception, dans une demeure d’exception, pour leur faire découvrir Perrier-Jouët et la Champagne, avec son charme, son sourire, sa voix douce et sa connaissance pointue de ce milieu. « Je partage l’histoire de la maison, raconte-t-elle. Je les emmène dans le vignoble, je leur retrace l’élaboration de notre champagne. On leur montre tout. On veut vraiment transmettre l’ADN de la maison qui possède un héritage très fort. » De nature joviale, rayonnante, et passionnée par son métier, Candice Roussia coche toutes les cases des qualités humaines que demande ce poste. Mais cette fonction nécessite aussi une exigence de tous les instants. Elle offre aussi des moments hors du commun. « On voyage à travers nos invités qui viennent du monde entier. C’est une richesse incroyable », conclut celle qui est la garante de l’identité de la maison Belle Époque et de Perrier-Jouët.
« Je voulais construire une petite famille.
»

Elle a fait toute sa carrière dans le champagne, que ce soit dans des maisons comme Ruinart ou Taittinger, ou encore dans l’hôtellerie de luxe telle que le Royal Champagne, à différents postes. Mais depuis plus de trois ans, cette Hollandaise passionnée de tourisme et d’hôtellerie a trouvé sa voie. Depuis l’ouverture officielle de la résidence Eisenhower le 14 février 2022, Annelies Pieters en est la maîtresse de maison. Au quotidien, elle gère une petite équipe d’environ cinq personnes, « je voulais construire une petite famille », précise-t-elle. Investie dans l’ouverture de la résidence, la quadragénaire est pleinement impliquée au quotidien.
« Je m’occupe de tout, indique même Annelies Pieters. J’ai un profil de couteau suisse. Je contrôle les chambres, je traite la comptabilité, je fais de tout. » Aucune journée ne se ressemble pour cette Hollandaise arrivée en France en 1992. Au sein de la résidence Eisenhower, Annelies Pieters accueille des clients d’exception dans sa maison avec son dynamisme, sa joie de vivre communicative.
« Je leur propose une expérience sur mesure en fonction de leurs envies », assure-t-elle, précisant qu’elle travaille autant avec des agences de luxe qu'avec des maisons de champagne. Investie au quotidien, Annelies Pieters est à l’écoute de ses clients avec élégance et raffinement pour mettre en avant sa maison mais également le patrimoine de la Champagne. Pétillante et rayonnante, la maîtresse de maison ne manque jamais d’énergie pour tenir cette résidence de six chambres et deux suites. L’élégance à la champenoise dans toute sa splendeur.






UNE ÉCOLE DE RANG MONDIAL DANS
LE GRAND EST
NEOMA Business School, issue de la fusion de Reims Management School et Rouen Business School il y a douze ans, est aujourd’hui la première école du territoire avec plus de 11 000 étudiants répartis sur trois campus : Reims, Rouen et Paris. Figurant dans le top 7 des écoles de commerce françaises, elle attire 25 % d’étudiants internationaux et s’appuie sur un réseau de 85 000 diplômés à travers le monde. Forte de 1 000 entreprises partenaires et de 250 professeurs permanents, NEOMA fait rayonner le Grand Est bien au-delà de ses frontières.
LAISSEZ VOTRE EMPREINTE SUR UNE DES SALLES DE COURS DE LA PLUS IMPORTANTE GRANDE ÉCOLE DE LA RÉGION GRAND EST
Pour les acteurs économiques qui font la renommée de notre région, ce campus est une occasion unique de sensibiliser 5 000 étudiants, leurs parents, 1 500 intervenants externes par an à vos marques d’exception et en faire de futurs clients en local ou à travers le monde. Ce campus sera aussi un poumon économique : lieu de vie, d’études et d’événements, il accueillera chaque année près de 500 manifestations et favorisera l’implantation de commerces, garantissant une forte visibilité aux entreprises partenaires du projet.
ENTREPRISES ET ENGAGEMENT SOCIÉTAL AUTOUR DE L’ÉDUCATION : UNE ALLIANCE GAGNANTE
En devenant partenaires-mécènes du nouveau Campus, vous associez votre marque à une action durable et qui a du sens. Les fonds (dons défiscalisables à 60 %) permettront à la Fondation NEOMA de soutenir des programmes engagés : bourses pour les étudiants du territoire en difficulté, innovation dans les programmes académiques, soutien à la création de start-ups chez les étudiants en local.
UN INTÉRÊT POUR
LE PARRAINAGE D’ESPACE ?
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SANDIE PÉDEMONS
Déléguée Générale Fondation NEOMA sandie.pedemons@neoma-bs.fr - 07 64 46 06 80
SANDRINE PINTO
Responsable Pôle Relations Entreprises sandrine.pinto@neoma-bs.fr - 06 62 11 04 41

Au-delà de l’investissement immobilier, NEOMA a voulu associer son territoire. Des espaces emblématiques du Campus peuvent être parrainés en y apposant votre logo d’entreprises : 80 salles de cours, deux grands amphithéâtres, espace lounge, sièges du Grand Auditorium, etc.
Don d’entrée : 5 000 € remercié d’un siège au sein du Grand Auditorium
Nommer un espace : à partir de 25 000 € pour un espace de travail, une salle de cours, ou un lieu prestigieux comme l’auditorium.
Avantage fiscal : 60 % du montant du don déductible de l’impôt sur les sociétés
NEOMA BUSINESS SCHOOL


Gabrielle Malagu a quitté les caves de Gosset pour rejoindre la coopérative Esterlin à Mancy en avril 2025. Formée en Bourgogne, c’est le destin qui l’a mise sur la route des bulles.
Maxime Mascoli Aurélien Laudy
« Je pensais juste venir couper et je me suis retrouvée au pressoir, à la cuverie. Ce fut une révélation. Je voulais faire du vin. »
Gabrielle Malagu n’a pas choisi l’effervescence. C’est l’effervescence qui a choisi pour elle. Originaire de Touraine, « près de Chinon mais trop loin pour que le vignoble soit reconnu », elle a grandi dans la ferme familiale où son grand-père, fin amateur d’œnologie, l’initie. « Il avait quelques vignes. On s’en occupait le week-end », sourit celle qui est devenue cheffe de cave chez Esterlin à Mancy en avril 2025. Après un BTS agricole à Auxerre, elle se dirige vers une licence vigne et vin à Dijon. Chablis n’étant pas loin, elle se décide à faire les vendanges. « Je pensais juste venir couper et je me suis retrouvée au pressoir, à la cuverie. Ce fut une révélation. Je voulais faire du vin. »
Au cours de ses études, elle se retrouve chez Veuve Ambal, spécialiste du crémant de Bourgogne. « J’avais été prise à Reims pour mon DNO (diplôme national d’œnologie) mais je ne voulais pas y aller car je ne voulais pas faire que de la bulle. Au final, je n’ai jamais rien fait d’autre ! » s’amuse-t-elle. Un début pas simple. « Je me suis retrouvée à m’occuper du tirage de plus d’un million de bouteilles en novembre 2001 après seulement 1 h 30 de cours théorique sur la prise de mousse. »
De la Bourgogne à la Champagne
Gabrielle Malagu apprend vite. En 2005, elle emménage en Champagne, à la coopérative d’Hautvillers. Elle y restera douze ans. « J’ai dû tout apprendre en arrivant, se souvient-elle. Le Comité champagne, les bourbes, le marc à 4 000 kilos… » et le prix du raisin. « À la première vendange, on me parle d’un prix du kilo à 4,50. Je me dis que c’est cher. En Bourgogne, c’est 1,50 franc ! On me répond que non. C’est 4,50 euros ! » Ce travail à la coopérative, au contact des adhérents, au plus près du terrain, la marque profondément. « J’aime m’occuper de plein de choses, pas seulement du vin. » Cela tombe bien, c’est ce que lui proposait Esterlin qui vient juste de fusionner avec la coopérative de Vinay. Elle quitte donc la prestigieuse maison Gosset pour retourner dans une coopérative, « une des plus belles ! ».
Cette grande amatrice de chardonnay, « car je suis piquée au Chablis », et des meuniers « sur le fruit » a carte blanche chez Esterlin. « J’aime avoir des projets, pas quand ça ronronne ! »
VINCENT COUCHE

« Aujourd’hui on ne parle pas seulement du champagne de l’Aube mais de vallées, de terroirs. »
Le vigneron de Buxeuil vient d’être élu « talent de l’année » par le Guide Bettane+Desseauve. Une reconnaissance nationale de plus pour cet artisan aubois dont l’intention reste la même qu’à ses débuts.
Vous êtes installé depuis 1996 et en biodynamie depuis 2008. Est-ce que le regard sur cette pratique a évolué ?
Les vignerons aubois, comme Fleury qui a été pionnier, ont été les premiers à s’engager dans cette voie. À l’époque, ce n’est pas ce qu’on attendait du champagne. Il était même plus facile de vendre à l’export ! On a dû travailler encore plus pour se faire connaître mais aujourd’hui, c’est ce qui fait notre identité.
« Talent de l’année », c’est une fierté ?
Ça fait toujours plaisir mais je retiens surtout que c’est une façon de mettre en valeur le village de Buxeuil et toute la Côte des Bar, ce qui peut par ricochet profiter aussi à Montgueux (où il a également des vignes, NDLR).
Le collectif, c’est important ?
La réussite de chaque vigneron participe à nous valoriser en tant que région. Par exemple, la Route du Champagne a été un effort de plusieurs personnes sur des années qui nous a donné de la visibilité. Aujourd’hui on ne parle pas seulement du champagne de l’Aube mais de vallées, de terroirs.
La force du collectif, ça pourrait être aussi une métaphore pour le champagne…
Le champagne est un assemblage, pas un mélange. C’est le principe d’une équipe de sport, trouver une symbiose avec toutes ces particularités. Le consommateur de champagne est aussi un amateur de vins, donc il s’attend à ce que chaque élément soit d’une grande qualité. Une bouteille de champagne, ça reste un moment de plaisir, de partage, vos yeux doivent pétiller comme les bulles de votre verre…
« Ce métier ne doit pas être cloisonné aux personnes nées en Champagne. Il faut partager la passion du produit et du terroir, ne pas être sectaire. »

Le Champagne Veuve Olivier & Fils voit l’une de ses héritières revenir sur les terres. À 29 ans, Mathilde Charpentier se prépare à reprendre l’entreprise familiale. Forte d’un parcours enrichi par des expériences à l’étranger, elle vise l’expansion des marchés à l’international.
MATHILDE CHARPENTIER
Ce sol argileux, typique de la Vallée de la Marne, Mathilde Charpentier le connaît bien. Elle a grandi en le foulant. Depuis mars, il ne représente plus seulement son enfance mais aussi son avenir. Partie à 18 ans, elle revient finalement à l’aube de la trentaine pour se préparer à reprendre l’exploitation familiale. Et pas n’importe laquelle. Un véritable domaine, une marque, un héritage. Le Champagne Veuve Olivier & Fils à Trélou-sur-Marne.
Une école de commerce, des études d’ingénieur agronome, une expérience en Amérique du Sud et un début de carrière à Paris : tout semblait pourtant l’éloigner de l’entreprise fondée en 1922 par ses aïeux. « Jeune, je disais : "Moi, je ne veux pas rester en Champagne" », raconte-t-elle. Et soudain, le déclic. « Je me suis rendu compte que d’avoir un métier à 360°, c’était hyper riche. Je me suis aussi dit qu’il me permettrait d’allier mes convictions environnementales et une partie démarche commerciale, notamment à l’étranger. »
Un avantage pour celle qui « aime baigner dans un environnement culturel varié ». Elle songe donc à ouvrir certains marchés à l’export. « Ce n’est pas qu’une question d’expansion en volume. Il s’agit d’enrichir les marchés existants, de créer plus de liens. » L’ouverture est au cœur de sa vision.
« Ce métier ne doit pas être cloisonné aux personnes nées en Champagne. Il faut partager la passion du produit et du terroir, ne pas être sectaire. »
Elle-même reste ouverte à l’innovation. Si elle est attachée au meunier, elle ne néglige aucun cépage et s’intéresse aux variétés oubliées. « L’objectif, ce n’est pas de les mettre à tout prix pour créer des cuvées à la mode, mais de découvrir cette richesse œnologique », note-t-elle. Soucieuse de ne pas brûler les étapes, elle se laisse « un an d’observation ». Issue de la cinquième génération, elle peut compter sur sa mère, son grand-père et les salariés pour la guider.
À 29 ans, Mathilde Charpentier revient sur ses terres natales afin d’apprendre, auprès de sa famille, le métier de vigneronne.

Dans un nouveau documentaire, Cyril Viguier explore les gestes, les caves et les paysages qui façonnent le champagne. Une plongée sensible dans un patrimoine vivant, entre tradition, innovation et passion.
Alizée Szwarc Meireles DR

Filmer le champagne, ce n’est pas seulement raconter un vin. C’est capter un souffle, une précision, une manière d’habiter sa terre. Lorsque Cyril Viguier évoque le documentaire qu’il prépare autour du savoir-faire champenois, il parle avant tout d’héritage et de modernité, deux forces qui s’entrelacent pour façonner une région dont le rayonnement dépasse largement nos frontières. Ce projet, qui s’inscrit dans une série consacrée aux métiers d’excellence, permet au journaliste-producteur de mettre en lumière ce qu’il appelle « les atouts phénoménaux » de la France. Dans les métiers de bouche comme dans l’artisanat, il voit une capacité unique à innover sans renier la tradition. La Champagne en est, selon lui, l’un des exemples les plus éclatants. « On progresse, on affine, on améliore », résume-t-il, presque surpris de constater à quel point la qualité continue de se renforcer, malgré les défis climatiques auxquels la vigne fait face. Car le documentaire ne se contente pas d’observer des gestes centenaires : il montre aussi comment les
métiers évoluent, comment la robotique, les outils d’analyse ou encore l’intelligence artificielle permettent de composer avec les bouleversements du climat. Une alliance de précision humaine et d’innovation technologique qui prépare les grands vins de demain.
Mais ce qui frappe le plus Cyril Viguier, bien au-delà des outils, c’est la passion. Les maîtres de chai, les techniciens, les équipes présentes dans les vignes ou dans les caves… Tous semblent animés par une même fierté, celle d’appartenir à une terre d’exception. « Ils ont l’air heureux », sourit-il. Une simplicité qui le touche, loin du tumulte des plateaux télé et de l’actualité pressée.
Pendant un an, son équipe et lui ont multiplié les allers-retours pour filmer les paysages au fil des saisons : la vigne qui se réveille, la lumière d’automne qui nimbe les coteaux, les feuilles qui tombent, les vendanges sous un ciel hésitant. Autant de scènes où la Champagne se dévoile dans toute sa diversité.

Cyril Viguier s'est intéressé à la Champagne, ses gestes, ses caves et ses paysages.
© Cyril Moreau






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Le documentaire, traduit en plusieurs langues et pensé pour une diffusion internationale – télévision, plateformes et réseaux sociaux compris – se présente comme un film patrimonial. Un récit destiné à durer, à expliquer pourquoi ce territoire fascine autant, et comment il est parvenu à préserver un savoir-faire unique tout en s’ouvrant à l’avenir.
Il y a aussi, dans le regard de Cyril Viguier, une conscience très nette de la valeur culturelle du champagne. Sa renommée mondiale dépasse le simple cadre gastronomique : il est devenu un symbole. « C’est incroyable de voir à quel point il accompagne les grands moments du monde », glisse-t-il. Et lorsqu’il évoque l’intérêt croissant des ÉtatsUnis, de l’Asie ou du Japon pour nos régions, il rappelle combien ces territoires, parfois discrets, parfois méconnus, pourraient bien être parfois révélés par l’admiration qu’ils suscitent au-delà de nos frontières.
Le producteur observe cette fascination avec une lucidité précieuse. Selon lui, la France possède encore une carte maîtresse : ses territoires. Le champagne, sa culture, ses paysages et ceux qui les font vivre racontent une histoire qui continue de séduire le monde entier. Et ce documentaire, réalisé avec Christophe Rigaud et coproduit par Valérie Pollino, ambitionne justement d’en offrir une nouvelle lecture, sensible et intemporelle. « Ce sont des films qui restent », conclut-il. À l’image de la Champagne : discrète parfois, mais inépuisable lorsqu’on prend le temps de l’explorer.








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Sous la véranda baignée de soleil d’Arbane, huit binômes ont dégusté 120 cuvées à l’aveugle pour composer la sélection prestige du magazine Instant Champagne. Une parenthèse studieuse, vibrante et sensorielle.
Alizée Szwarc Meireles Jacques Dieppedalle
Le soleil vient tout juste de traverser la baie vitrée de la véranda d’Arbane, dessinant des éclats dorés sur les tables dressées pour l’occasion. Dans cet écrin calme, presque suspendu, la dégustation de la sélection 2025 peut commencer. Face aux 16 dégustateurs, cent vingt cuvées de prestige, toutes servies à l’aveugle. Autour d’eux, rien d’autre que le bruissement des pages de notes, de pops discrets et des commentaires murmurés. Installés en binômes, ils entrent rapidement dans une sorte de ballet méthodique, où chaque verre devient une promesse : celle de redécouvrir le champagne sans étiquette, sans a priori, simplement pour ce qu’il raconte. On entend parler de salins, de fruits blancs, de fraîcheur iodée. Ici, une langoustine apparaît dans un accord intuitif ; là, un côté marin se dessine en filigrane. Parfois, le toasté vient surprendre, rappeler un fournil, une mie chaude, un matin d’hiver.
Bruts, blancs de blancs, millésimés : la valse des styles
Au fil des verres, la valse s’organise entre bruts racés, blancs de blancs ciselés, blancs de noirs plus engagés, et millésimés qui jouent la partition du temps. La salle respire la concentration, mais aussi le plaisir gourmand : celui de tomber sur une cuvée qui déroute, charme ou accroche le palais avec justesse.
Dans le calme d’Arbane, l’exercice prend des allures d’exploration collective. On parle terroir, dosage, texture, longueur, émotion. On cherche la précision, mais aussi l’âme. Et quand les derniers verres se reposent, une certitude flotte encore dans l’air : derrière chaque cuvée, il y a une histoire. Derrière chaque note prise, un choix. Et derrière cette sélection, l’envie de partager, avec les lecteurs, ce que la Champagne fait de meilleur.









BEAUMONT DES CRAYÈRES
Fleur Noire - 2018
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune or.
Arômes et puissance olfactive
Réduction marquée, à carafer.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, milieu rond sur le fruit, amers en finale.
Quel accord mets et vins ?
Cantal frais.
Un style généreux, construit, avec du volume et de la tenue. Une bouche solide, idéale pour la gastronomie et les accords de caractère.

BRICE
Blanc de noirs - Vintage 2019
Brut nature
Couleur et intensité visuelle
Jaune or, belle brillance et éclat.
Arômes et puissance olfactive
Sous-bois, beurré, miel, brioche.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Vin très riche, ample, belle longueur, belle maturité, très bon à boire maintenant.
Quel accord mets et vins ?
Belle volaille peau croustillante, pomme de terre cuite au feu (apporter un peu de fumé).

CAILLEZ LEMAIRE
Vinothèque - 2008
Brut nature
Couleur et intensité visuelle
Or à l’intensité profonde.
Arômes et puissance olfactive
Miel, noix, végétal puissant, beurre maturé.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Empyreumatique confirmé, amers prononcés, vieillissement, végétal, longueur moyenne.
Quel accord mets et vins ?
Très vieux comté.

CHARLES DE CAZANOVE
Romance
Extra brut
Couleur et intensité visuelle Jaune paille intense, reflets or vif.
Arômes et puissance olfactive
Nez riche et vineux : épices douces, miel, torréfaction, myrtille, fraise des bois, pâte de coing, fruits confits.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Bouche mature et savoureuse, fraîcheur qui porte la richesse fruitée, finale persistante et racée.
Quel accord mets et vins ?
Ris de veau sauce foie et morilles.

Clos du Château de Bligny Brut Nature 7 cépages
Couleur et intensité visuelle
Robe claire, jaune or pâle.
Arômes et puissance olfactive
Intense et nuancé : tilleul, coquillages, pamplemousse, fumé, amande, bergamote, infusion.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Belle envergure tactile, de la mâche et de la fraîcheur, palais enrobé, finale saline et marine.
Quel accord mets et vins ?
Homard grillé au beurre demi-sel.

Essentiel 2015
Brut nature
Couleur et intensité visuelle Jaune paille.
Arômes et puissance olfactive Noix, fruits secs.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité Évolué.
Quel accord mets et vins ?
Poulet aux champignons.

Wellington - 2019 Extra brut
Couleur et intensité visuelle Jaune.
Arômes et puissance olfactive
Nez très ouvert : beurré, brioché, miel.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque intense, structure onctueuse, vinosité, belle maturité, grande longueur.
Quel accord mets et vins ? Sole meunière.

Caractère Blanc de noirs
Brut
Couleur et intensité visuelle Jaune clair.
Arômes et puissance olfactive Fumé, épicé, riche.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Structuré, long, épicé.
Quel accord mets et vins ?
Chapon aux morilles.

La Vigne au Roy - 2016
Brut
Couleur et intensité visuelle Or léger.
Arômes et puissance olfactive
Notes d’évolution, oxydatives nettes, calcaire, fruits jaunes.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque assez vive, trame acide qui sous-tend des fruits jaunes nets, structure subtile avec une complexité apportée par des notes oxydatives bien maîtrisées.
Quel accord mets et vins ? Risotto aux cèpes riche en parmesan.

DRAPPIER
Les Riceys Rosé
Brut nature
Couleur et intensité visuelle
Cuivré intense, belle luminosité.
Arômes et puissance olfactive
Frais, fruits rouges, Mara des bois, poivre de Sichuan, mandarine, kumquat.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Bonne attaque, tonique, tanins un peu asséchants, très structuré, puissant, beaucoup de fruits au palais.
Quel accord mets et vins ?
Bœuf Wagyu laqué.

Cléo - 2012
Brut
Couleur et intensité visuelle
Doré.
Arômes et puissance olfactive
Généreux : agrumes confits, fruits secs.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque fraîche, acidulée, rondeur qui présage une certaine maturité, belle longueur.
Quel accord mets et vins ?
Plateau de fruits de mer.

GH MARTEL & CO
Cuvée Victoire
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune or, robe claire.
Arômes et puissance olfactive
Pâtissier, fruits jaunes mûrs.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Confirme le pâtissier, attaque large, belle finale.
Quel accord mets et vins ? Poularde de Bresse légèrement crémée, légumes croquants.

Cuvée zéro dosage
Brut nature
Couleur et intensité visuelle
Or jaune, très solaire.
Arômes et puissance olfactive
Notes épicées, encens, cannelle, clou de girofle, notes de poivre, cire d'abeille.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Très salivant, complexe, profondeur +++, longueur en bouche, amertume fondue, salinité.
Quel accord mets et vins ?
Magret de canard à l'orange et aux épices.

Cuvée 200 - 2015
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune doré, reflets jaune vert vif.
Arômes et puissance olfactive
Intense et nuancé : fleurs capiteuses, jasmin, épices douces, coing, pomme Boskoop, fruits noirs, réglisse, cerise aigre.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Ample et frais, matière fruitée très tactile, finale persistante en milieu de bouche.
Quel accord mets et vins ?
Chartreuse de pintade au chou frisé.

Le Vintage - 2014
Brut
Couleur et intensité visuelle
Or pâle, reflets dorés.
Arômes et puissance olfactive
Fruits jaunes, fruits à noyaux, épices douces, pâtissier, noisetté.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Vieillissement plus marqué en bouche, pamplemousse, zestes d’agrumes, umami.
Quel accord mets et vins ? Vieux parmesan.

Cœur de Mesnil - 2012
Brut
Couleur et intensité visuelle Doré intense.
Arômes et puissance olfactive
Ouvert et généreux : torréfaction, miel, rétro fruits exotiques et fruits secs.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque vive et puissante, maturité évidente, structure ample et vineuse, bel équilibre entre fraîcheur et gourmandise, grande longueur.
Quel accord mets et vins ?
Tournedos Rossini.

MARQUIS DE POMEREUIL
Fleur de Côtes
Brut
Couleur et intensité visuelle
Or prononcé.
Arômes et puissance olfactive
Réduction à aérer, beurré, évolution, fruits confits, fraîcheur, nez presque bourguignon.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Chaleureux, très structuré, complexe, vin de gastronomie, zestes d’agrumes confits, gras et amers en fin de bouche pour équilibrer le côté beurré, vinosité de bourgogne avec la structure d’un champagne.
Quel accord mets et vins ?
Poularde de Bresse aux morilles.

PALMER & CO
Blanc de blancs - 2018
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune pâle.
Arômes et puissance olfactive
Net, fumé, un peu fermé, à aérer.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, milieu rond, touche boisée, amères en finale.
Quel accord mets et vins ?
Coq au vin.

PASCAL DOQUET
Arpège
Brut nature
Couleur et intensité visuelle
Doré.
Arômes et puissance olfactive
Citron, beurre.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Tension, longueur, salin.
Quel accord mets et vins ?
Saumon fumé.

Cuvée Vincent 2014
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune doré.
Arômes et puissance olfactive
Arôme fermé, à aérer, fruit jaune.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Puissant, longueur soutenue, amertume puissante.
Quel accord mets et vins ?
Veau carottes.


PENET-CHARDONNET
Hypothesis
Brut nature
Couleur et intensité visuelle
Jaune sombre.
Arômes et puissance olfactive
Alcool, mirabelle à l’eau-de-vie.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Puissant, riche, long.
Quel accord mets et vins ?
Agneau au cumin.

PENET-CHARDONNET
Epitome
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Or pâle, intensité moyenne.
Arômes et puissance olfactive
Fruits à coque, beurre, fruits jaunes cuits, coing, poire, fumé.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
On retrouve davantage de noix, noisette, beurre, beaux amers en finale, très mûr, moyennement long.
Quel accord mets et vins ?
Toast de foie gras poêlé, confit d’oignon.

Belle Époque - 2016
Brut
Couleur et intensité visuelle Jaune pâle.
Arômes et puissance olfactive
Grillé, fumé, lactique.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Belle évolution, mature.
Quel accord mets et vins ?
Vieux parmesan.

PIOLLOT
Les Protelles - 2019
Brut nature
Couleur et intensité visuelle
Rubis brûlé.
Arômes et puissance olfactive
Fruit rouge frais.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, milieu sur le fruit rouge, finale puissante.
Quel accord mets et vins ?
Col-vert, purée de champignons, jus corsé, cassis fermenté.

Le Petit Eden Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Or paille, reflets dorés, intensité moyenne.
Arômes et puissance olfactive
Lacté, épicé, boisé léger, haute intensité aromatique.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Cohérent avec la perception olfactive, vineux, longueur modérée, portée par les amers.
Quel accord mets et vins ?
Comté 24 mois.

Millésime 2012 Brut
Couleur et intensité visuelle Or intense, reflets argentés.
Arômes et puissance olfactive
Pain grillé, paille séchée, sous-bois, truffe blanche, camphre.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Caramel au lait, humus, chlorophylle, panna cotta fruits de la passion.
Quel accord mets et vins ?
Terre-mer : Saint-Jacques / foie gras.

Coup de cœur de Sébastien Julien et Edwige Dallemagne

Festigny
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Belle robe dorée.
Arômes et puissance olfactive
Fleurs blanches (chèvrefeuille), poivre blanc, acacia, amande fraîche.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Très belle longueur, vif, ample, très élégant, très bien équilibré.
Quel accord mets et vins ?
Bar de ligne, fenouil et fleur de lavande.

La Vigne d'Or - 2009 Brut nature
Couleur et intensité visuelle
Doré.
Arômes et puissance olfactive
Miel, beurre, tertiaire très intense.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Noisette, fraîcheur, belle longueur.
Quel accord mets et vins ? Vol-au-vent.

Coup de cœur de Virginie Thollin et Victor Ledoux

TAITTINGER
Comtes de Champagne - 2014
Brut
Couleur et intensité visuelle
Or pâle, intensité moyenne, légers reflets verts.
Arômes et puissance olfactive
Grillé, toasté, empyreumatique, café subtil, amande grillée, citron confit, pâtissier.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Confirmation du nez, complexité aromatique, texture très crémeuse, soyeuse.
Quel accord mets et vins ?
Huîtres n° 3 Gillardeau.

THIÉNOT
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune clair.
Arômes et puissance olfactive
Noix, rancio, miel.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Fraîcheur, fruits secs, noix.
Quel accord mets et vins ?
Sole meunière.

Blanc de noirs - 2016
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune pâle.
Arômes et puissance olfactive
Fruit jaune net (abricot mûr).
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, milieu rond sur le fruit, amertume puissante.
Quel accord mets et vins ?
Légumes non oubliés du chef
Philippe Mille.

Contemplation sous-bois
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Or jaune, intensité moyenne.
Arômes et puissance olfactive
Premier nez discret : fruits à l’eau-de-vie, brioche chaude.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Tension portée par les agrumes confits : orangette, cacao en finale de bouche.
Quel accord mets et vins ?
Mignardises autour du café.










Un champagne harmonieux, juste dans ses proportions, où fraîcheur, matière et aromatique se répondent sans jamais prendre le dessus.

BOLLINGER
PN TX 20 - 2020
Brut
Couleur et intensité visuelle
Or.
Arômes et puissance olfactive
Iodé, noisette.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Abricot sec, salin, riche.
Quel accord mets et vins ?
Huîtres gratinées.

BOLLINGER
B16 - 2016
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Or soutenu.
Arômes et puissance olfactive
Complexe, minéral, évolué, épicé, capiteux, encens, fruits jaunes confits ou séchés.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Très élégant, finement structuré, frais, attaque franche et jolie verticalité.
Quel accord mets et vins ?
Langres sur pain aux raisins et fruits secs.

CAILLEZ LEMAIRE
Pur meunier - 2018
Brut nature
Couleur et intensité visuelle
Or prononcé.
Arômes et puissance olfactive
Beaucoup de fraîcheur, fleurs blanches, fruit élégant, sapide, vineux, complexe.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Champagne de gastronomie, belle longueur, belles notes salines, amers légers en fin de bouche, très équilibré, structuré mais délicat, élégant.
Quel accord mets et vins ?
Jambon Bellota bien gras, arômes de noisette.

CANARD-DUCHÊNE
Iconic - 2012
Blanc de noirs - Brut
Couleur et intensité visuelle Jaune or pâle, reflets jaune vif.
Arômes et puissance olfactive
Nez ouvert et accessible : pistache, floral, infusion, coque d’amande, fruits variés, eucalyptus, épices.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Bouche marquée par un bel équilibre entre fruit, structure et fraîcheur intégrée, finale harmonieuse et profonde.
Quel accord mets et vins ?
Sot-l’y-laisse confit, céleri et butternut braisés, jus corsé.

GUY DUMANGIN
Millésime 2018
Brut
Couleur et intensité visuelle
Robe jaune clair.
Arômes et puissance olfactive
Premier nez de fruits jaunes, floral.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Très belle structure, équilibré, très belle sensation de craie fraîche, belle longueur, épice douce.
Quel accord mets et vins ?
Champagne d’un très bon copain pour un bel apéritif.

H.BLIN
100 % Meunier sélection parcellaire 2016 - Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune intense, reflets dorés.
Arômes et puissance olfactive
Premier nez beurré-brioché-toasté, puis fleurs blanches délicates.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Belle longueur, ciselée, délicate, harmonieuse, toujours des notes de brioche, pâtissières.
Quel accord mets et vins ? Tartare de veau.

LAURENT-PERRIER
Héritage
Brut
Couleur et intensité visuelle
Très pâle, reflets légèrement dorés.
Arômes et puissance olfactive
Pâtissier, fumé, grillé-toasté, citronné, fleurs blanches.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Confirmation de la perception au nez : rond, fruité, juteux, longueur moyenne +.
Quel accord mets et vins ?
Sole meunière.

MICHEL TIXIER
Cœur de Montagne
Brut
Couleur et intensité visuelle
Or pâle, intensité moyenne.
Arômes et puissance olfactive
Citron, fruits blancs, verger, pomme granny, poire fraîche.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
En bouche plus ouvert, attaque ample, confirmation des arômes perçus au nez, perception de beurre, fumé.
Quel accord mets et vins ?
Apéritif dînatoire, un bon ami, toasts et crudités.

Brut impérial
Couleur et intensité visuelle
Or pâle, robe nette.
Arômes et puissance olfactive
Vineux, oxydatif, brioché, fruits jaunes confits, coing compoté, évolué.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque nette, bonne acidité, texture un peu crayeuse, jolie longueur, vinosité qui revient sur la fin, très bel équilibre.
Quel accord mets et vins ?
Coquelet grillé aux abricots confits.

NICOLAS FEUILLATTE
Blanc de blancs
Millésime 2019
Couleur et intensité visuelle
Robe jaune claire, reflets légèrement verts.
Arômes et puissance olfactive
Nez végétal (thym, romarin), herbacé, chèvrefeuille.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Belle structure, beaucoup de finesse, très belle longueur, très joli vin.
Quel accord mets et vins ?
Très beau champagne qui se suffit à lui-même.

Clos des Goisses - 2015
Extra brut
Couleur et intensité visuelle Jaune pâle.
Arômes et puissance olfactive Iodé, fumé.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, fraîche, fruitée (fruits blancs), légère pointe fumée en fin de bouche.
Quel accord mets et vins ?
Omble chevalier lardé, sauce aux herbes.

PIERRE GIMONNET & FILS
Cuis 1er Cru - 2018
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune, reflets verts.
Arômes et puissance olfactive
Orange amère, concentré, audacieux.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Très belle longueur et structure, riche, élégant, mature, ciselé.
Quel accord mets et vins ?
Homard au beurre demi-sel.

Chevry - 2019
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Doré clair.
Arômes et puissance olfactive
Papaye, fin, délicat.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Équilibré, frais, charnu.
Quel accord mets et vins ?
Carpaccio de Saint-Jacques.

Dom Ruinart - Blanc de blancs
2013 - Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Or pâle, reflets argentés.
Arômes et puissance olfactive
Puissant : noisette, amande grillée, fumé, fruits frais, agrumes.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, palette aromatique empyreumatique mêlée aux agrumes, long, ciselé.
Quel accord mets et vins ? Parmigiano Reggiano 36 mesi.

Blanc de noirs - 2015 Brut
Couleur et intensité visuelle Or très pâle.
Arômes et puissance olfactive
Nez délicat et crémeux : amande, beurre, lacté, toasté, réglisse noire, craie crémeuse.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Bouche crémeuse à ossature calcaire finement enrobée, finale caressante avec de légers amers réglissés et calcaires.
Quel accord mets et vins ?
Sole meunière affinée au beurre.

VIEILLE FRANCE
Brut Réserve
Couleur et intensité visuelle
Jaune or brillant et profond.
Arômes et puissance olfactive
Expressif et délicat : brioche, amande grillée, fruits blancs et jaunes confits, agrumes confits, épices douces.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Belle ossature calcaire avec franchise, salinité et umami, finale élancée et savoureuse avec une vibration qui rehausse la richesse aromatique.
Quel accord mets et vins ?
Comté affiné 24 mois.
Un style tout en finesse, porté par les fleurs blanches, une bulle aérienne et une fraîcheur subtile. L’expression la plus légère et gracieuse.

A.LÉTÉ
La Linéale
Brut nature
Couleur et intensité visuelle
Or léger.
Arômes et puissance olfactive
Pur et délicat, joli caillou, fleurs blanches, fruits blancs (poire fraîche), salivant.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Léger, un peu crémeux, aérien, un petit shoot de fraîcheur toute simple, délicat et plaisant.
Quel accord mets et vins ?
Saint-Jacques snackées.

ABELÉ 1757
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Robe claire.
Arômes et puissance olfactive
Amande grillée, pivoine, crème.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Jasmin, ciselé, citron confit.
Quel accord mets et vins ?
Tomme aux fleurs.

CHASSENAY D'ARCE
Pinot blanc - Blanc de blancs
2015 - Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Or pâle, reflets argentés.
Arômes et puissance olfactive
Pain blanc frais, bergamote, eau de fleur, rose blanche.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Tension florale, clémentine, réglisse, finale bergamote / citron vert.
Quel accord mets et vins ?
Langoustine, sauce salicorne.

Coup de cœur de Valentin Gallais et Anaïs

Poétique de la Terre Variation XVIII.1 - Extra brut
Couleur et intensité visuelle Or pâle.
Arômes et puissance olfactive
Net, arôme exotique, puissance modérée.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque douce, milieu de bouche sur le fruit (blanc, poire fraîche), finale à l’amertume noble qui amène de la salinité.
Quel accord mets et vins ?
Tartare de daurade, brunoise de poire, huile d’estragon.

Blanc de blancs Brut
Couleur et intensité visuelle Jaune vert intense et lumineux.
Arômes et puissance olfactive
Subtil et floral : noisette fraîche, amande fraîche, coing, citron, poire Williams.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Souple et enrobé, matière fruitée gourmande, finale fondante, fruitée, florale et citronnée.
Quel accord mets et vins ?
Filet de bar mariné à l’huile d’olive et combava, julienne de légumes au beurre vanille.

Blanc Singulier Edition 19 Brut nature
Couleur et intensité visuelle Or pâle, reflets verts.
Arômes et puissance olfactive
Nez discret, floral, herbacé.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Saveurs minérales et lactiques, tout en discrétion.
Quel accord mets et vins ?
Salade de chèvre chaud.

CHARLES COLLIN
Cuvée Charles Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune or pâle, très lumineux, intensité moyenne.
Arômes et puissance olfactive
Nez expressif : pâte de coing, poire, tilleul, fenouil, giroflée, poivré.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Bouche souple, fraîcheur mentholée intégrée, finale fondante aux notes d’infusion de feuilles et de plantes sauvages.
Quel accord mets et vins ?
Velouté de panais, noisettes torréfiées, huile d’herbes.
Un style immédiat, éclatant, dominé par les fruits croquants et la vivacité. Un champagne accessible, lumineux, qui séduit sans détour.

CHRISTIAN GOSSET
Rosé A05 - Base 2020
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Rubis.
Arômes et puissance olfactive
Groseille intense, cerise blanche, eau de rose, barbe à papa.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, cœur de bouche citrique, liqueur de cerise, eau-de-vie de cerise, griotte.
Quel accord mets et vins ?
Ris de veau sauce tomate.

CLANDESTIN
Austral - 2022
Brut nature
Couleur et intensité visuelle
Jaune rosé.
Arômes et puissance olfactive
Exubérant, riche.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Évolué, douceur, très parfumé.
Quel accord mets et vins ?
Jeune comté.

2010 Le vintage 1er Cru
Extra Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune vert soutenu, reflets jaune vif.
Arômes et puissance olfactive
Massepain, tilleul, fruits blancs, caramel au lait, miel, infusions, épices douces, cannelle, agrumes confits, thé vert, poivre gris, camomille, alliacés.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Bouche souple et fraîche, milieu de bouche plus enrobé, finale fondante.
Quel accord mets et vins ?
Wok de poissons aux légumes et aromates.




Réserve 26 - 1996-2021
Brut
Couleur et intensité visuelle
Or pâle, reflets argentés.
Arômes et puissance olfactive
Floral au premier nez, s'ouvre sur des fruits à pépins.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Tension acidulée sur l’orange sanguine, structure longiligne, finale zestée de citron vert.
Quel accord mets et vins ?
Amuse-bouche graines de courge.

L'Échappée Belle
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Or doré intense.
Arômes et puissance olfactive
Net, fruit blanc légèrement mentholé.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, longueur soutenue, milieu fruité, finale toastée.
Quel accord mets et vins ?
Huîtres gratinées, sabayon au champagne.

Géode
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Or, reflets rosés, intensité moyenne.
Arômes et puissance olfactive
Fruits rouges, fruits jaunes mûrs, fumé, floralité, agrumes amers.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Aussi complexe qu’au nez, tension, mûr, frais.
Quel accord mets et vins ? Le fraisier de Mamie.

RSRV Blanc de noirs - 2018 Brut grand cru
Couleur et intensité visuelle Jaune paille clair, reflets jaune pâle, intensité moyenne.
Arômes et puissance olfactive
Nez subtil : prunelle, cerise amarena, quetsche fraîche, sureau, poivre noir, marmelade, pomme rouge, fruits blancs.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Sensation fruitée pulpeuse dominante, fraîcheur intégrée, finale juteuse et charnue.
Quel accord mets et vins ?
Piquillos farcis au fromage frais fouetté et origan.









































































D’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.



Cuvée
V.M.L Meunier - 2019
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune pâle.
Arômes et puissance olfactive
Fumé, fruit jaune frais.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, milieu sur les fruits blancs, finale amère (pamplemousse, écorce de citron vert).
Quel accord mets et vins ?
Pâtes à la carbonara (les vraies !).

POL ROGER
Brut Réserve
Couleur et intensité visuelle
Doré.
Arômes et puissance olfactive
Net, puissance soutenue, fruit jaune intense.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, structure présente, marquée par les amers, boisé vanillé.
Quel accord mets et vins ?
Escalope à la normande, trompettes de la mort, riz pilaf.

Blanc de blancs
Brut
Couleur et intensité visuelle
Or pâle.
Arômes et puissance olfactive
Fruit exotique net.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque nette, milieu rond avec fraîcheur tout au long de la dégustation.
Quel accord mets et vins ?
Saint-Jacques, crémeux de céleri.

VINCENT D'ASTRÉE
Rosé de saignée
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Rubis intense.
Arômes et puissance olfactive
Fruit noir (cerise) intense.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, milieu de bouche fruité, amertume marquée.
Quel accord mets et vins ?
Thon mi-cuit, palette de betterave.







L'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE AU SERVICE DE L’EFFICACITÉ ALPINE : JUSQU’À 470 CH ET 824 NM DE COUPLE. UN 0 À 100 KM/H EN 3,9 S BATTERIE DE 89KWH. RECHARGE RAPIDE DC JUSQU'À 190 KW ET 555 KM D’AUTONOMIE*.
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L’EXPÉRIENCE DE LA PERFORMANCE ALPINE AU QUOTIDIEN.
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8 RUE LÉNA BERNSTEIN ZAC CROIX BLANDIN CITÉ DE L’AUTOMOBILE À REIMS 03 26 50 32 87
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Un style droit, précis, où la tension rencontre une fine salinité. L’expression la plus pure du terroir, avec une finale nette et ciselée.

ALEXANDRE BONNET
Blanc de noirs
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Or clair, reflets argentés.
Arômes et puissance olfactive
S’ouvre, fruits à maturité, beurré, frais.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque souple, arômes cohérents au nez, ample, fin de bouche ciselée.
Quel accord mets et vins ?
Plateau de sushis.

ALEXANDRE BONNET
Hardy - 2019
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Doré.
Arômes et puissance olfactive
Nez discret, notes mentholées puis légèrement fumées.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque délicate, minérale, puis viennent une structure persistante et une certaine vivacité, longueur moyenne.
Quel accord mets et vins ?
Dodine de volaille aux champignons.

APOLLONIS MICHEL LORIOT
Terra 15
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune clair, reflets argentés.
Arômes et puissance olfactive
Beurré, brioche, sous-bois.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Structure riche, saline, longueur moyenne, garde de la fraîcheur.
Quel accord mets et vins ? Vieux comté, compotée de coings et fruits secs.

Coup de cœur de François Bertrand et Karine Arnaud

ASPASIE
Cépages d'Antan Brut
Couleur et intensité visuelle Or pâle.
Arômes et puissance olfactive
Ouverture généreuse sur le fruit mûr, grande fraîcheur minérale.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque vive, salinité persistante, consistant en bouche, bonne longueur.
Quel accord mets et vins ? Carpaccio de Saint-Jacques à la truffe.

BESSERAT DE BELLEFON
Cuvée des Moines 2015 - Extra brut
Couleur et intensité visuelle Or pâle, reflets nacrés.
Arômes et puissance olfactive
Aérien, discret, notes lactiques et fruits des bois.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque minérale, structure légère, sur une agréable longueur.
Quel accord mets et vins ?
Planche de charcuterie.

Coup de cœur de Yann Tourbe et Sophie
Beaulieu-Camus

CATTIER
Blanc de blancs - 2018 Brut
Couleur et intensité visuelle Or léger.
Arômes et puissance olfactive
Grillé, toasté, brioché, calcaire, pâtissier, très net et propre.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Très pur, net et droit, parfaitement équilibré, champagne de grande classe, bouche cohérente avec le nez.
Quel accord mets et vins ?
Il se suffit à lui-même.

Blanc de blancs Brut
Couleur et intensité visuelle Or léger.
Arômes et puissance olfactive Toasté, grillé, épices, fruits secs, fruits jaunes mûrs (coing), salivant.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
L’effervescence passe vite pour laisser place au vin, bouche en phase avec le nez, structurée et chaleureuse, salinité nette en fin de bouche.
Quel accord mets et vins ? Magret au poivre sauvage de Madagascar et abricots frais.

Grand cru - Blanc de blancs 2020 - Extra brut
Couleur et intensité visuelle Or clair, reflets citron vert, intensité moyenne.
Arômes et puissance olfactive Citron confit, fumé, crème.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Confirmation des arômes en bouche, beurre, longueur moyenne.
Quel accord mets et vins ? Tartare de Saint-Jacques aux agrumes.

Cuvée D
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune or très clair.
Arômes et puissance olfactive
Miel, belle puissance aromatique, floral (acacia).
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Vin très fin, bulles fines et délicates, très belle longueur, très bien équilibré, salivant.
Quel accord mets et vins ?
Carpaccio de Saint-Jacques, huile d’olive vierge.

MMXVIII - 2018
Extra brut
Couleur et intensité visuelle Jaune pâle.
Arômes et puissance olfactive Fruit jaune net.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, milieu fruité, belle salinité.
Quel accord mets et vins ? Tartare de thon, sabayon aux algues.

Coup de cœur de Victorien Lemaire et Gaylord Klos

Blanc de blancs 2018
Brut
Couleur et intensité visuelle Or pâle, reflets argentés.
Arômes et puissance olfactive
Pain grillé, badiane, vanille, végétal noble (gentiane).
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Caractère cristallin, structure parfaitement linéaire, longueur sur une salinité vibrante.
Quel accord mets et vins ? Cabillaud sauce au beurre.

LOUIS ROEDERER
Collection 246 - Base 2021
Brut
Couleur et intensité visuelle Jaune or pâle.
Arômes et puissance olfactive
Poudre de craie, végétal noble, menthe glaciale.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Bouche crayeuse, sorbet citron vert en cœur de bouche, finale acidulée (bonbon anglais).
Quel accord mets et vins ? Calamar à la crème.

M. HOSTOMME
Grand cru - blanc de blancs
Réserve - Extra brut
Couleur et intensité visuelle Or pâle.
Arômes et puissance olfactive
Réduction, joli caillou, toasté, épicé net, fruits blancs et jaunes.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Très structuré, bulle vive, attaque nette, épices nettes, quelques amers en finale, bonne salinité en fin de bouche, très plaisant.
Quel accord mets et vins ?
Parmesan 30 mois.

PIERRE GIMONNET & FILS
Spécial Club Cramant - 2017 Extra brut
Couleur et intensité visuelle Or pâle.
Arômes et puissance olfactive
Nez vif, minéral, orange et grenade.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque en rondeur, texture délicate et saline, longueur moyenne.
Quel accord mets et vins ? Assortiment de makis et sushis.


POL ROGER
Blanc de blancs - 2016
Brut
Couleur et intensité visuelle Jaune clair.
Arômes et puissance olfactive
Iodé, minéral, pomme.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Intense, tonique, salivant.
Quel accord mets et vins ?
Turbot au safran.

Clos de la Terrière Brûlée Brut
Couleur et intensité visuelle Jaune pâle.
Arômes et puissance olfactive Agrume, citron vert.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, milieu de bouche rond, notes sous-bois, bien équilibré, finale saline.
Quel accord mets et vins ?
Amuse-bouche tomate fermentée sur tuile de pain, gel de tomate réduit.
Un champagne ample et suave, aux notes pâtissières ou fruitées mûres. Une sensation d’enveloppe et de confort, parfaite pour le partage.

Fleur de Meunier - 2016 Brut nature
Couleur et intensité visuelle Jaune or, reflets ambrés.
Arômes et puissance olfactive Fruit rouge net (légèrement compoté).
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, milieu rond gourmand, vineux, finale bonbon anglais.
Quel accord mets et vins ?
Déclinaison de champignons, sabayon beurre de cèpes.

CANARD-DUCHÊNE
Léonie iconic - 2021 Brut
Couleur et intensité visuelle
Doré.
Arômes et puissance olfactive
Orange, pain grillé.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Poire, exotique, long.
Quel accord mets et vins ? Crevettes au curry.

CASTELNAU
Blanc de blancs 2009 - Brut
Couleur et intensité visuelle Jaune or.
Arômes et puissance olfactive Franc, boisé fumé, beurré, épices.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque franche, milieu rond, fruit compoté, finale fraîche.
Quel accord mets et vins ?
Cuisse de grenouille au vin jaune.




CHRISTIAN GOSSET
Croix de Courcelles - 2020
Extra brut
Couleur et intensité visuelle Or pâle.
Arômes et puissance olfactive
Puissance modérée, fumé net.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Longueur moyenne +, arômes empyreumatiques.
Quel accord mets et vins ?
Fromage de chèvre fumé aux sarments de vigne, chutney de fraise.

Rosé
Brut
Couleur et intensité visuelle
Rose intense, reflets cuivrés.
Arômes et puissance olfactive
Nez discret, notes compotées, petits fruits des bois concentrés.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque généreuse, structure souple et onctueuse, belle longueur.
Quel accord mets et vins ? Tiramisu aux biscuits roses de Reims.

Esprit Couture - 2015
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune très clair.
Arômes et puissance olfactive
Pain grillé, fruits jaunes, mirabelle compotée.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Dosage marquée, évolué, vineux.
Quel accord mets et vins ?
Moules au piment d’Espelette.

Exclusiv'T
Extra brut
Couleur et intensité visuelle Or cuivré, reflets ambrés.
Arômes et puissance olfactive
Fruits à noyaux confiturés, miellé, jasmin, soja, poivre blanc.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Complexité, compote d’abricots intense en cœur de bouche, finale subtile et délicate.
Quel accord mets et vins ? Escalope milanaise.

Extra brut - 2015
Couleur et intensité visuelle
Robe jaune or, reflets dorés.
Arômes et puissance olfactive
Miel, brioche, vanille, beurre.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Belle rondeur, beaucoup de gourmandise.
Quel accord mets et vins ?
L’heure du goûter, gâteau au yaourt.

Vintage - 2018
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune à reflets dorés.
Arômes et puissance olfactive
Fruits jaunes, mirabelle, amande.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Champagne consensuel, bonne structure, équilibré.
Quel accord mets et vins ? Fromage crémeux.

Signature B015
Brut
Couleur et intensité visuelle Or.
Arômes et puissance olfactive
Net, intense, beurré, fruits compotés.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Structure puissante, longueur moyenne, arômes boisés, amer (orange).
Quel accord mets et vins ? Émulsion de chaource et orange confite.

Blanc de noirs - 2016 Brut nature
Couleur et intensité visuelle Doré.
Arômes et puissance olfactive Fruit jaune net (abricot), toasté, brioché.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque nette, milieu rond fruité (abricot légèrement compoté), légèrement fumé.
Quel accord mets et vins ? Lobster roll.

MICHEL TIXIER
Suprême - 2019
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune pâle.
Arômes et puissance olfactive
Floral, fruit à noyau.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Bon fruit, gourmand, long, charnu, pêche.
Quel accord mets et vins ?
Cabillaud aux agrumes.

PANNIER
Vintage - 2018
Brut
Couleur et intensité visuelle
Or pâle, intensité moyenne.
Arômes et puissance olfactive
Très crémeux, noisette fraîche, toasté-grillé, intense.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Dans la continuité, rappel empyreumatique en bouche, bulle gourmande.
Quel accord mets et vins ?
Volaille citron confit, jus de volaille.

REMY PAYER
Brut réserve
Brut
Couleur et intensité visuelle Œil-de-perdrix.
Arômes et puissance olfactive Évolutif, pâtissier, vif, groseille à maquereau, acidulé, gourmand.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque progressive, ronde, généreuse sans oublier la finesse, bel équilibre, amande fraîche en fin de bouche.
Quel accord mets et vins ? Clafoutis aux cerises (avec les noyaux).

MARCEL PAYER
Symphonie 2012
Brut
Couleur et intensité visuelle
Doré.
Arômes et puissance olfactive
Lactique net, beurré.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque ronde, fruité brioché, longueur soutenue, amertume en fin de bouche.
Quel accord mets et vins ?
Sole meunière.

TAITTINGER
Brut millésimé 2018
Brut
Couleur et intensité visuelle Or pâle.
Arômes et puissance olfactive
Nez délicat : évolution, épices légères, salin, amandes fumées et salées.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Effervescence qui passe vite, doux, léger.
Quel accord mets et vins ?
Tarte aux mirabelles.

Réserve de la terre - 2021 Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Doré intense.
Arômes et puissance olfactive
Asperge, fleur d’oranger.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Très doux, jeune.
Quel accord mets et vins ?
Crumble aux pommes.

Cuvée Alain Thiénot 2008
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune or pâle, reflets jaune moutarde.
Arômes et puissance olfactive
Assez intense et éloquent : citron confit, pâte de coing, tilleul, amande, fruits blancs, verveine, fumé, fruits noirs en devenir.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Bouche riche qui se déploie en un bloc concentré et savoureux, fruité et relevé, finale harmonieuse.
Quel accord mets et vins ?
Aumônière de saint-pierre et foie gras au chou frisé.
Un style pétillant d’énergie, nerveux, avec une acidité fraîche et stimulante. Le champagne qui réveille, dynamise et donne du relief.

A&J DEMIÈRE
Symbole - La Côte du Diable
2018 - Brut
Couleur et intensité visuelle
Or pâle, reflets légèrement dorés.
Arômes et puissance olfactive
Ouvert, fruits acidulés, notes de coing.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Cohérent au nez, ciselé, relativement long.
Quel accord mets et vins ?
Poulet à la cannelle.

APOLLONIS MICHEL LORIOT
Meunier
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune aux reflets dorés.
Arômes et puissance olfactive
Floraux, belle puissance.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque vive, beaux amers, longueur moyenne.
Quel accord mets et vins ?
Jambon de Reims en apéritif.

BILLECART-SALMON
Nicolas François - 2012
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune aux reflets dorés.
Arômes et puissance olfactive
Fruité, pomme, fruits de verger.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Acidité marquée, structure discrète, longueur moyenne.
Quel accord mets et vins ?
Tarte aux noix et comté.

CAROLINE DUFOUR
Grande Réserve
Brut
Couleur et intensité visuelle Or pâle.
Arômes et puissance olfactive
Ouverture intense, notes confites, pâtissières, fruits secs.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Attaque vive, bel équilibre entre acidité et fruité, bouche charnue.
Quel accord mets et vins ?
Dinde de Noël, crème aux marrons.




Brut classic
Couleur et intensité visuelle
Doré pâle.
Arômes et puissance olfactive
Premier nez intense : pâtissier, agrumes confits, grillé-toasté, ouverture florale.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Bouquet floral, iodé en cœur de bouche, finale saline, belle longueur.
Quel accord mets et vins ?
Tartare de thon.

DUMANGIN
2.2
Extra brut
Couleur et intensité visuelle Jaune or pâle.
Arômes et puissance olfactive
Épices nettes (poivre blanc léger).
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Structure moyenne, milieu de bouche sur le fruit jaune frais, finale tendue, légère amertume.
Quel accord mets et vins ?
Chou farci, menthe, sauce cresson.

Rosaé Bansionensi
Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Rose ambré pâle (pelure d’oignon), lumineux.
Arômes et puissance olfactive
Élégant et subtil : baies acidulées, groseille, cassis, mûre, pomme verte, noyau de fruits jaunes, pêche, abricot, pomelo, épices douces, orange, mandarine, marmelade.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Jolie trame acidulée favorisant une fraîcheur fruitée aux nuances orangées, finale juteuse et pure.
Quel accord mets et vins ?
Carpaccio de veau, purée de carottes des sables à l’orange.

L'Expression des Wallins - 2019
Brut nature
Couleur et intensité visuelle Jaune très clair.
Arômes et puissance olfactive
Florales blanches délicates, iris, noble.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Belle structure, belle longueur, notes ferrugineuses (élégantes).
Quel accord mets et vins ?
Gougères au comté.

Vintage 2015
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune, reflets dorés.
Arômes et puissance olfactive
Praline, fruits confits, pâtes de fruits, fruits exotiques (mangue confite).
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Biscuit au beurre, orange sanguine, prune, finale tonique sur l’orange amère.
Quel accord mets et vins ?
Chaource crémeux.

Blanc de blancs
Brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune clair.
Arômes et puissance olfactive
Confit, pâtissier, calisson.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Salin, élégant, léger.
Quel accord mets et vins ?
Tartare de bar aux agrumes.

Brut nature
Couleur et intensité visuelle
Doré intense, reflets verts.
Arômes et puissance olfactive
Premier nez discret : levurien, petit lait, yaourt citron, musc.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Structure linéaire, bouche crémeuse, agrumes jaunes, minéralité en finale.
Quel accord mets et vins ?
Potée champenoise.

Brut nature Chouilly grand cru « La Vigne Bouillet » - 2016
Couleur et intensité visuelle
Or, reflets rosés.
Arômes et puissance olfactive
Nez légèrement réduit : jeune, fruits frais, groseille rouge acide, légère herbacée, végétal subtil.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Vif, tonique, frais, attaque franche, amertume très agréable en fin de bouche, un côté rafle.
Quel accord mets et vins ?
Salade de fenouil, vinaigrette huile d’olive et jus d’orange.

Premier cru - Blanc de noirs
Millésime 2019 - Extra brut
Couleur et intensité visuelle
Jaune pâle, reflets jaune vif.
Arômes et puissance olfactive
Noisette grillée, fenouil, fruits blancs, pâte de coing, miel d’acacia, brioche, menthe poivrée.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Bouche pulpeuse à la trame acidulée et souple, finale plus resserrée et relevée.
Quel accord mets et vins ?
Huîtres chaudes gratinées aux herbes.

Grand Vintage - 2016 Extra brut
Couleur et intensité visuelle Jaune or, reflets verts.
Arômes et puissance olfactive
Beurre blond, agrume frais, fleurs blanches, botanique, ouverture tabac blond.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Belle structure, tension portée par la tarte au citron, finale yuzu.
Quel accord mets et vins ? Tataki de thon, crème de yuzu.

Cordon rouge Brut
Couleur et intensité visuelle Jaune or.
Arômes et puissance olfactive
Fleurs séchées, grillé-toasté, épices douces, amande grillée.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Bouche gourmande, pomme au four, poire cuite, pâte d’amande, graines torréfiées, finale amère sur le pamplemousse.
Quel accord mets et vins ? Huîtres gratinées au four.

PANNIER
Blanc velours Brut
Couleur et intensité visuelle Or pâle.
Arômes et puissance olfactive Net, modéré, fruit jaune, floral.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Structure discrète, amers en finale.
Quel accord mets et vins ? Gougères.






















Blanc de blancs 1er cru
Brut
Couleur et intensité visuelle Or pâle, reflets citron jaune.
Arômes et puissance olfactive
Mentholé, pâtissier, citronné, crème.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Confirmation du nez : tendu, végétal, longueur moyenne.
Quel accord mets et vins ? Pièces cocktails.

PHILIPPONNAT
Réserve Perpétuelle
Brut
Couleur et intensité visuelle Or pâle, intensité moyenne.
Arômes et puissance olfactive
Fruits secs, fleurs blanches, pâtissier, beurré.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Agrumes confits, beurre, frais.
Quel accord mets et vins ?
Langoustine, bisque de homard légère et salicornes.

Brut réserve
Couleur et intensité visuelle Jaune pâle, robe claire.
Arômes et puissance olfactive
Nez beurré, brioché, peau de citron.
Saveurs gustatives, structure, longueur, maturité
Structure vive, saline et minérale, belle longueur.
Quel accord mets et vins ?
Pain de seigle, beurre demi-sel, huîtres.







Souffler une bougie, c’est toujours un moment particulier même si certains âges sont plus symboliques que d’autres. Pour les maisons de champagne, c’est la même chose. Cette année 2025, quelques noms bien connus passent un cap symbolique. Tour d’horizon.



C’est Alexandre Cattier qui est aujourd’hui à la tête de l’exploitation familiale.
© Emmanuel Goulet
La parcelle du Clos du Moulin, près de la Montagne de Reims.
© Emmanuel Goulet
Le grand-père d’Alexandre, Jean Cattier fils, dans les vignes.
© Archives Champagne Cattier
C’est l’un des plus vieux anniversaires de la Champagne : la maison Cattier fête cette année ses 400 ans. On peut s’en douter facilement : ce n’est bien évidemment pas Jean Perrin, le plus vieil ancêtre vigneron que la famille a retrouvé, qui a soufflé la bougie symbolique. C’est un de ses descendants, Alexandre Cattier, qui a eu l’honneur de le faire.
L’histoire de la maison remonte en effet à 1625, la plus vieille année à laquelle la famille est parvenue à remonter avec certitude. À cette époque, Jean Perrin est alors un vigneron de Chigny-les-Roses, né dans la commune. Il travaille ses vignes et cultive ses propres fruits : « On ne parlait pas encore de champagne, il élaborait des vins tranquilles et devait certainement revendre un peu de raisin », raconte Alexandre Cattier, président du Champagne Cattier.
Un développement dans les années 1950
Arrivé en 2007 dans la maison familiale, il constitue la 13e génération depuis Jean Perrin. Avant lui, d’autres l’ont précédé, dont ses arrière-grands-parents qui créent la marque Cattier en 1918. « Mon arrière-grand-père, Jean Cattier, était sur le front pendant la Première Guerre mondiale et a été blessé en 1915. Il est alors revenu au domaine familial et a commencé à travailler dès la récolte 1916 », détaille le président. Les premières bouteilles Cattier sont vendues en 1918. Jean Cattier transmet ensuite les clés du domaine en 1936 à… Jean Cattier, son fils, le grand-père d’Alexandre. C’est là que le domaine se développe massivement : « Après la Seconde Guerre mondiale, mes grands-parents vont augmenter la surface du vignoble et développer la clientèle dans toute la France », explique Alexandre. À la fin des années 1950, ils achètent alors un certain nombre de parcelles agricoles en vue d’y planter de la vigne : « Ils étaient visionnaires pour l’époque, puisqu’il valait mieux à ce moment-là être agriculteur plutôt que viticulteur », admire le petit-fils. Le père d’Alexandre, Jean-Jacques, rejoint la maison familiale au début des années 1970. Alexandre arrive quant à lui en 2011.
Aujourd’hui à la tête de la maison, Alexandre porte avec lui 400 ans d’histoire et avec l’espoir de faire perdurer la maison pour encore plusieurs années : « L’idée c’est de transmettre à la quatorzième génération dans les meilleures conditions possibles », assure le président. Pour célébrer comme il se doit ce 400e anniversaire, la maison Cattier a sorti en 2025 une cuvée Blanc de Blancs millésime 2018. Un double clin d’œil : l’occasion aussi de fêter les 100 ans de la marque Cattier, créée en 1918.



Dans la ville préfecture de la Marne, les maisons de champagne ne sont pas nombreuses. Alors les 200 ans de la maison Joseph Perrier ne passent pas inaperçus. Si l’histoire débute en 1825 lorsque Joseph Perrier fonde la marque, c’est en réalité au tout début du XIXe siècle que commence l’aventure.
François-Alexandre Perrier, le père de Joseph, est alors à la tête d’une maison de vins. Originaire de la Côte des Blancs, près d’Épernay, il vient s’installer à Châlons-en-Champagne (alors Châlons-sur-Marne), une place plus importante de l’époque. Joseph rejoint ensuite son père dans l’entreprise. En 1825, la maison Perrier Fils & Cie naît.
Champagne officiel de la cour royale d’Angleterre
La maison se développe petit à petit, notamment par l’intermédiaire de Joseph, qui a également été maire de Châlons de 1854 à 1860. Il permet d’agrandir les caves historiques qui se trouvent en dessous de la maison et qui s’étendent à l’époque sur 3 kilomètres (5 aujourd’hui).
Sous les commandes de Paul Pithois, la deuxième génération, la maison connaît deux de ses dates les plus marquantes. En 1889, elle reçoit la première commande de champagne de la cour royale d’Angleterre. La reine Victoria et son fils Edouard VII feront du champagne Joseph Perrier le fournisseur officiel, ce qui permettra à la maison de porter sur ses étiquettes la mention « Cuvée royale ». Quelques années avant, la marque Joseph Perrier décroche une médaille d’or à l’Exposition universelle de Paris de 1878.
La sixième génération en marche
Côté vignoble, le domaine s’agrandit au milieu du XXe siècle. Aujourd’hui, les 24 hectares de vignes sont concentrés sur les communes de Damery, Hautvillers, Verneuil, Bassuet mais aussi à Cumières, le village dont était originaire Paul Pithois.
La maison historique du champagne Joseph Perrier, à Cumières, près d’Épernay. © Michael
Le domaine Joseph Perrier aujourd’hui, avenue de Paris, à Châlons-en-Champagne. © Michael Boudot
Dans les vignes de la maison Joseph Perrier, à Cumières, au début du XXe siècle. © Archives Champagne Joseph Perrier
Aujourd’hui, c’est la sixième génération qui est à la tête de la maison : Benjamin Fourmon, l’arrière-arrière-petit-fils de Paul Pithois, qui a donc eu l’honneur de souffler la 200e bougie. Le président-directeur général de la maison a notamment participé à l’élaboration du circuit de visite, de l’accueil au musée en passant par la case dégustation. Chaque année, la maison accueille environ 16 000 visiteurs.

























Au cœur du nouvel établissement rénové « Le 3 », situé rue de Marc à Reims, difficile de s’imaginer que la maison Thiénot est née il y a « seulement » 40 ans. Pourtant, c’est bien en 1985 que les premières bouteilles Alain Thiénot, du nom du fondateur de la maison, sont vendues.
L’histoire commence donc il y a un peu plus de 40 ans. Alain Thiénot est alors courtier en raisins de champagne, au grand déboire de son père notaire, qui espérait que son fils suive la même voie professionnelle. À la fin des années 1970, Alain est donc un médiateur entre maisons de champagne et vignerons. Il tombe sur une parcelle de 3 hectares à vendre sur la commune d’Aÿ, dont personne ne veut. Le contexte n’est pas propice à l’investissement, mais Alain Thiénot ose finalement investir et achète la parcelle.
Des envies d’ailleurs et de grandeurs
Le champagne Alain Thiénot deviendra au fil des années « Champagne Thiénot », notamment sous les conseils avisés du chef cuisinier Paul Bocuse. La maison est d’abord basée rue des Moissons à Reims, au domicile familial. Les caves y sont situées au sous-sol et la partie production se trouve dans des bâtiments autour de la maison. Dans les années 1990, la maison déménage à Taissy où elle investit dans une cuverie plus moderne. Elle atterrit finalement au 3, rue de Marc en 2012 lorsqu’Alain rachète le bâtiment sous lequel s’étendent trois kilomètres de caves. Après plusieurs années de travaux, une partie de la cuverie est installée dans les nouveaux locaux et « Le 3 » est aujourd’hui complètement dédié à l’œnotourisme. Le lieu est consacré à l’histoire de Reims, du champagne et du terroir champenois.
La maison est désormais dirigée par la deuxième génération : Garance et Stanislas Thiénot. Le domaine s’étend maintenant sur 30 hectares aux quatre coins de la Champagne. Avec un bâtiment flambant neuf qui doit accueillir, début 2026, un futur bar à champagne.

Dans les caves de la maison Thiénot, plusieurs animations visuelles s’offrent aux visiteurs.
© Hervé Oudin
Garance Thiénot tient aujourd’hui les rênes de la maison, avec son frère Stanislas. Son père, Alain, n’est pour autant jamais bien loin.
© Hervé Oudin
Bien plus qu’une concession BMW & MINI ENVERGURE Reims s’inscrit dans le rayonnement du territoire champenois. Aux côtés de figures emblématiques comme Philippe Mille et Elise Bougy, elle incarne l’alliance du savoir-faire, du prestige et de l’art de vivre local.

Entre histoire, tradition et avenir, la marque MINI ENVERGURE a la chance de pouvoir être aux côtés de l’artisane, vigneronne passionnée, Elise Bougy. Une personnalité solaire et naturelle avec laquelle notre communauté apprend à découvrir la viticulture biologique, où amour du beau, du bon, pureté et respect des valeurs environnementales règnent. Une véritable identité à travers des cuvées audacieuses et une vision tournée vers l’avenir champenois.
CONCESSION ENVERGURE
Dédiée à l’univers BMW & MINI, l’équipe ENVERGURE Reims allie la force d’un groupe et les services d’une concession de proximité. Au cœur de la cité des Sacres, chaque collaborateur de la concession est motivé à offrir une expérience client personnalisée. Des gammes diversifiées BMW & MINI permettant de répondre à tous les projets d’achats et à tous les goûts. Grâce à nos fidèles ambassadeurs, nous renforçons notre ancrage local, faisons vivre des moments uniques et de nouvelles expériences à nos clients.
Depuis plus de 3 ans maintenant, nous sommes fiers de pouvoir être aux côtés du Chef étoilé Philippe Mille, Chef propriétaire du restaurant ARBANE, qui est à la fois un ambassadeur pour BMW ENVERGURE et surtout un ambassadeur de notre territoire qui nous fait ressentir le terroir à travers son identité culinaire. Authenticité, savoir-faire local, proximité, qualité, transmission et travail d’équipe sont au rendez-vous sur l’ensemble des temps forts partagés.

ENVERGURE REIMS
Concession BMW & MINI 3, 5 et 7 rue Léna Bernstein à Reims
communicants, restaurateurs…
Onze acteurs de la Champagne ont été récompensés pour leurs actions lors de la cérémonie des derniers Trophées champenois, qui s’est tenue le vendredi 10 octobre 2025 à Épernay.
À
leur échelle, ils agissent pour faire rayonner le terroir champenois. Rencontre avec quelques lauréats.
VIGNERON DE L’ANNÉE
« Vigneron de l’année » : voilà un titre flatteur qui rendrait fier n’importe quel viticulteur de Champagne. C’est Guillaume Selosse, installé à Avize, en plein cœur de la Côte des Blancs, qui a cette année l’honneur de tenir ce titre. Titulaire d’un baccalauréat sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV), le vigneron s’expatrie d’abord quelques années dans le Bordelais pour obtenir son BTS, avant de revenir en 2011 sur l’exploitation familiale, dont il représente la troisième génération. C’est son approche de la vigne qui a sans doute été récompensée aux derniers Trophées champenois : « Je considère presque la récolte comme un cadeau, je ne cherche jamais à dominer la vigne. Mon but premier c’est d’avoir un raisin sain, et de privilégier le goût plus que le rendement », explique Guillaume. Dans la pratique, le vigneron travaille au plus proche de ses parcelles : « Je passe les trois quarts de mon temps dans mes vignes et une petite partie en cave », note-t-il. Plus tard, il espère que ses enfants pourront reprendre le flambeau : « Si au moins un des deux a envie de continuer l’histoire, je serais ravi », assure Guillaume. Mais il ne les forcera pas : la passion avant tout.
Guillaume Selosse fait partie des heureux lauréats des Trophées champenois 2025. © OdieuxBody


COMMUNICANTE DE L’ANNÉE
Née à Reims, élevée en pleine Montagne de Reims, fille de vignerons, passionnée par l’univers du vin : on fait difficilement plus Champenoise que Julia Janisson. Cette jeune graphiste-designer de 28 ans a récemment fondé son propre studio de création, Studio Junia, à Reims, qui lui a valu l’honorable distinction de « communicante de l’année » aux Trophées champenois 2025.
Les dessins qu’elle réalise et qu’elle vend ensuite sous forme de poster sur sa boutique en ligne mettent en avant le champagne et son territoire grâce à des messages amusants comme « Dring dring, champagne is calling », ou « Vivons d’amour et de champagne ». Tout sauf un hasard :
« J’ai envie de représenter ce qui fait ma famille et le territoire. Je suis fière d’être Champenoise », révèle Julia.
Ces créations concernent plus globalement l’univers du vin dans son ensemble, « mais la Champagne reste mon territoire de prédilection », commente la graphiste. Difficile de renier ses origines.
À la tête de la maison familiale depuis 2016, les deux frères Antoine et Quentin Paillard ont imaginé deux parcours œnotouristiques pour accueillir leur clientèle : « L’idée c’était de se rapprocher du consommateur final », explique Gautier Le Gonidec, responsable hospitalité au sein de la maison familiale. Le premier est une expérience gastronomique avec visite complète du domaine, des vignes au chai en passant par les caves, suivi d’un repas en cinq temps avec des accords mets-champagnes. Le second reprend la même visite que le premier parcours, sans le repas, remplacé par une masterclass sur cinq cuvées de la maison : « On explique chaque vin en décrivant le travail de la vigne, le sol ou les expositions », précise Gautier. Des expériences qui permettent d’accueillir les clients particuliers à la maison depuis août 2024 : « La Champagne se doit d’être accueillante », conclut Gautier.

Jusqu’à sa mort, Winston Churchill est resté fidèle à Pol Roger. Plus qu’un client, c’était un véritable ambassadeur de la marque et aussi un ami de la famille, qu’il a rencontrée au sortir de la Seconde Guerre mondiale.


Du sang, de la sueur, des larmes et du champagne. Ce n’est un secret pour personne, Winston Churchill, le très francophile Premier ministre de Sa Majesté, aimait le champagne. Ce qu’on sait moins, c’est qu’en champagne comme en amour, il était aussi d’une fidélité à toute épreuve. Et ce qu’il aimait, outre sa femme Clementine, rencontrée en 1908, c’était le champagne millésimé de la maison Pol Roger. Par un curieux concours de circonstances, 1874, l’année de naissance de celui qui deviendra plus tard le visage de la résistance anglaise au IIIe Reich, est aussi l’année du (très) généreux millésime qui a permis à la marque sparnacienne de se faire, entre crachin et smog, sa place au soleil anglais.
Tiercé de tête
Jusque dans les années 1930, Pol Roger fait même partie du tiercé de tête des marques champenoises au Royaume-Uni. La facture de 1908, établie au nom de Winston Churchill par un caviste londonien et qui mentionne l’acquisition de champagnes Pol Roger, n’a donc rien d’étonnant. Comme le remarque Hubert de Billy, le directeur commercial de Pol Roger, également membre de la cinquième génération de la famille Pol Roger depuis la création de la maison, Churchill « a bu du Pol-Roger comme Monsieur Jourdain fait de la prose ».
« The most drinkable adress in the world »
Sauf que pour Monsieur Jourdain, on ne sait pas, mais pour Winston Churchill, on sait : « Il avait tendance à être très sûr de lui sur ses goûts, en cuisine, en boissons, en cigares… il en parlait beaucoup, il l’imposait souvent », plaisante encore Hubert de Billy, qui rappelle que le Premier ministre britannique disait du 44, avenue de Champagne, « qui était l’adresse de ma tante Odette, que c’était ''the most drinkable adress in the world'' »
Et sa fidélité à la maison sparnacienne ne s’est jamais démentie. En 1948, quand il rencontre Odette Pol-Roger, une profonde relation d’amitié se noue avec la représentante de la quatrième génération de la famille Pol-Roger et le vieux lion sur le retour, au français grammaticalement impeccable mais presque incompréhensible, tant son accent est marqué. Il la fait systématiquement inviter aux réceptions à l’ambassade du Royaume-Uni. Il nommera même un de ses chevaux « Pol Roger ». « Il est devenu notre aficionado, notre ambassadeur », explique Hubert de Billy.
2018, 22e millésime de la cuvée Churchill À la mort du vieux lion, en 1965, Pol Roger sort une étiquette avec un cadre noir, en signe de deuil. Cette étiquette a, depuis, cédé la place au « navy blue » qui convient à un ancien premier lord de l’Amirauté. En 1975, Pol Roger commence à préparer la cuvée qui portera le nom de Winston Churchill, avec l’accord de la famille. En 1984, quand elle est commercialisée, c’est la famille, d’ailleurs, qui ouvre le premier flacon (c’était un magnum). C’est toujours le cas : la famille de Churchill a ainsi été la première à ouvrir une bouteille du 2018 sorti en fin d’année 2025, le 22e millésime de cette cuvée qui s’est fait un nom dans les grandes cuvées de l’appellation. Pour Hubert de Billy, c’est un vin de Champagne qui n’est produit que les bonnes années et qui ne sort pas des caves avant d’avoir pris le temps de mûrir longuement. Bref, peut-être pas le champagne que buvait sir Winston, mais clairement son interprétation moderne..

En pinte ou en magnum ?
En 1984, la cuvée Sir Winston Churchill ne sort que sur le marché anglais et uniquement en magnum. On sait que le vieux lion aimait le champagne. Il l’aimait même tant qu’on lui prête un aphorisme selon lequel le magnum est « le format idéal pour deux, quand un des deux ne boit pas… ». Pourtant, même si on sait que Winston Churchill avait une langue acérée, cette citation est sans doute apocryphe : sir Winston et son épouse Clementine, consommaient leur Pol Roger millésimé en pintes impériales. La pinte impériale, quand on parle en système métrique, c’est un flacon d’environ 56,8 cl. De quoi remplir quelques verres, dont un pour Clementine, tout en laissant de la place au whisky à l’apéritif et au cognac en digestif, boissons dont Winston Churchill est tout aussi féru. Au moment du Brexit, une ministre de Boris Johnson, Liz Truss, clame que la séparation d’avec l’Union européenne permet le retour de ce flaconnage si particulier. Espoir vite déçu : aucun opérateur, pas même Pol Roger, n’a voulu revenir au temps de l’Empire.
Certaines bouteilles sont bien plus que de simples vins effervescents : elles incarnent un savoir-faire, un héritage et une époque. Derrière chaque cuvée mythique se cachent des fragments d’histoire – parfois royale, parfois romantique –qui ont façonné la légende des grandes maisons de champagne.

CLOS D’AMBONNAY DE KRUG
L’art de la rareté
Le Clos d’Ambonnay, vignoble de seulement 0,685 hectare acquis en 1994, est dédié au pinot noir. Ce clos secret donne naissance à une cuvée d’une intensité rare. Le millésime 2006 fut limité à 4 514 bouteilles numérotées, symbole de l’exclusivité absolue signée Krug.
L’élégance florale
Créé en 1964, le premier millésime de Perrier-Jouët
Belle Époque symbolise la rencontre entre l’art et le vin, et a été lancé en 1969 lors de l’anniversaire de Duke Ellington. La bouteille est depuis reconnaissable dans le monde entier, car elle est décorée d’une délicate brassée d’anémones japonaises dessinée en 1902 par Émile Gallé, un des maîtres de l’Art nouveau, pour Perrier-Jouët. Les champagnes de cette collection, produits en quantités très limitées, incarnent la délicatesse et le raffinement de la maison.


Le pionnier du prestige
Premier champagne de prestige de l’histoire, Dom Pérignon naît avec le millésime 1921, commercialisé dès 1936. Ce vin d’exception rend hommage au moine bénédictin dom Pierre Pérignon, visionnaire de l’assemblage. C’est l’une des plus célèbres et prestigieuses cuvées de champagne. En 1981, le millésime 1961 est, semble-t-il, servi au mariage du prince Charles et de Lady Diana Spencer. On dit aussi qu’il fut le champagne préféré de Marilyn Monroe, en tout cas, la star a été prise en photo avec ce champagne.

La pureté d’un champagne unique
La maison Salon ne produit qu’une seule cuvée, un blanc de blancs 100 % chardonnay issu d’un seul village classé grand cru de la Côte des Blancs : le Mesnil-sur-Oger. Son créateur, Aimé Salon, visionnaire audacieux, au début du XXe siècle, rêvait d’un champagne parfait, au départ simplement pour sa consommation personnelle, un champagne sans assemblage. 95 % de la production est exportée vers une cinquantaine de pays. Cette année, la maison fête ses 120 ans d’existence.
La cuvée du tsar
Créée en 1876 pour le tsar Alexandre II de Russie, la cuvée Cristal se distingue alors par sa bouteille transparente, en cristal, d’où son nom. Une coquetterie voulue par le tsar qui souhaitait que le champagne servi à sa table soit différent de celui que l’on pouvait trouver dans le reste de la Russie. C’était aussi une exigence afin d’éviter tout risque d’attentat. Aujourd’hui, c’est la seule bouteille transparente à fond plat de toute la Champagne. Le verre a remplacé le cristal en 1924. Et le flacon a été recouvert depuis 1983 d’un fin film de cellophane pour préserver le verre des rayons UV.



Comment on transforme une année pas terrible en un champagne terrible
Comment ça ? On parle de Bollinger mais pas de la Grande année ? Pourtant, c’est bien cette Grande année qui symbolise le style de la maison d’Aÿ. Oui, mais voilà, la série B, dont B16 n’est que la troisième occurrence depuis 2003, n’est pas une série Z, c’est un blockbuster et c’est, surtout, l’exemple type de ce qu’il faut faire quand rien ne va comme il faut. Pour ceux qui l’ont oubliée, l’année 2016 a été l’année de tous les extrêmes : gel au printemps, échaudage en été, pluies diluviennes entre les deux et mildiou à gogo pour compléter le tableau. Bref, une année en tension, qui a donné du travail aux vignerons. Bollinger, face à cela, ne sort pas de Grande année : au contraire, voilà l’année parfaite pour rééditer ce que la maison avait fait en 2003 (By 2003, encore merveilleux aujourd’hui dans toute sa splendeur fumée) et en 2013 (B13, qui révèle les profondeurs insoupçonnées de ce millésime si champenois). Cette fois encore, c’est l’année qui parle : une grande vague iodée, des amers profonds et beaucoup, beaucoup de finesse. Comme quoi, pas besoin d’une grande année pour faire une cuvée d’exception.
Née en 1952, la cuvée des Comtes de Champagne n’est pas seulement une des grandes cuvées de la Champagne moderne, c’est aussi la quintessence du style Taittinger, fait de légèreté et de complexité. Pas un exercice de style, mais du style à l’état pur, avec 100 % de chardonnays issus des grands crus de Chouilly, Cramant, Avize, Oger et Le Mesnil-sur-Oger. Le 2014, que la maison vient tout juste de commencer à commercialiser propose une véritable marqueterie de fleurs blanches et d’agrumes, avec une fraîcheur presque acidulée et toute la fougue de la jeunesse, les amers qu’il faut pour donner du relief et un caillou sans défaut. Issu d’une des plus belles années de la décennie 2010 (et sans doute la plus bourguignonne de toutes), il promet encore quelques belles années de garde. Mais pour en être sûr, il faudra le mettre sous clé. Sans cela, la tentation serait trop grande…



Le champagne occupe une place particulière dans la gastronomie française. Et les maisons de champagne en savent quelque chose. Plusieurs d’entre elles organisent des initiatives pour créer des accords mets-vins de qualité. Voici quelques exemples.
Florentin Grandjean
Le champagne, comme n’importe quel autre vin, est un élément à part entière de la gastronomie française. Pas étonnant alors de voir les maisons s’associer à des initiatives culinaires pour mettre en avant une cuvée ou leur marque. Plusieurs façons de le faire : associer une cuvée à un plat particulier pour créer un accord metsvins, mettre en lumière la marque avec un aliment spécial, ou vice-versa… Voici quelques exemples.
L’œuf mayonnaise et le Champagne Charles Heidsieck Quand on parle de spécialité française, l’œuf mayonnaise revient assez vite, et à juste titre, dans les discussions. Une mise en bouche facile et rapide sur le papier, mais dont la réalisation complexe nécessite en réalité un savoir-faire particulier. C’est pour cette raison que la maison Charles Heidsieck, à Reims, a choisi ce plat pour l’associer à une de ses cuvées, en l’occurrence son Blanc de Blancs.
À l’occasion de la deuxième édition des Relais du goût, un festival gastronomique qui s’est tenu à Reims du 18 au 21 septembre 2025, la maison de champagne a proposé un événement particulier : le premier concours d’œuf mayonnaise de Champagne-Ardenne. Un plat choisi avec grande réflexion : « L’œuf mayonnaise promeut l’excellence, de la même façon qu’on veut promouvoir l’excellence de nos champagnes. Ce plat transmet un patrimoine et un savoir-faire, deux éléments qui sont également dans notre ADN », analyse Émilien Érard, chef de caves de la maison Charles Heidsieck.
Lors du concours, deux prix ont été remis : le meilleur œuf mayonnaise et le meilleur accord mets-vins. Mais comment créer l’association parfaite ? « On déguste d’abord la cuvée et le cuisinier va ensuite construire son plat pour l’équilibrer avec », précise le chef de caves. C’est l’œuf mayonnaise de la cheffe Tiphaine Bourdeau, du restaurant Le Millénaire à Reims, qui a été récompensé pour l’accord avec la cuvée de Charles Heidsieck : « La texture de la mayonnaise rappelait celle du Blanc de Blancs », note Emilien Érard.
C’est l’œuf mayonnaise de Tiphaine Bourdeau qui a séduit le jury dans la catégorie accord mets-vins. © Champagne Krug
Comme chaque année, la maison Krug met à l’honneur un aliment particulier. C’est la carotte qui a été choisie pour l’année 2025. © Leo Ginailhac

Le Champagne Krug et la carotte
Depuis 2014, la maison Krug met à l’honneur un aliment chaque année. Après la tomate ou la pomme de terre, c’est la carotte qui a été choisie pour l’année 2025. Un moyen pour la maison de champagne de montrer son attachement à la gastronomie : « Le champagne Krug a toujours été associé à la gastronomie. Krug Grande Cuvée offre une palette d’accords culinaires et s’accorde avec une grande diversité de saveurs et de cuisines », souligne Olivier Krug, directeur de la maison.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une opération annuelle, « Krug in the kitchen » (Krug en cuisine). La maison a, pour l’occasion, réalisé un livre Les carottes sont cuites, dans lequel sont recensées des recettes imaginées par des chefs des Ambassades Krug de 34 pays du monde. Mais pourquoi la carotte ? « Elle révèle une myriade de saveurs, arômes et textures », explique la maison. La cuvée Rosé fait notamment ressortir les notes les plus profondes de la carotte, tandis que la Grande Cuvée en révèle la fraîcheur et les touches d’agrumes. « En cuisine comme en salle de dégustation, nous créons des recettes et des champagnes à découvrir. Les deux se rencontrent à travers des accords singuliers », note Julie Cavil, cheffe de caves de la maison Krug.
À Reims, la maison Taittinger dévoile Polychrome, un restaurant où l’art de l’assemblage se raconte à table. Entre couleurs, saveurs et champagne, une expérience sensorielle inédite, découverte en compagnie de Vitalie Taittinger.


Dans l’écrin lumineux de Polychrome, la couleur se glisse dans les assiettes : une expérience où gastronomie et champagne dialoguent autour de l’art de l’assemblage. © Champagne Taittinger - Oracle Paris
Il fallait une page blanche pour oser Polychrome. Vitalie Taittinger l’a remplie de nuances, d’idées et d’intentions, comme on compose une toile ou une cuvée. Au cœur de la Butte Saint-Nicaise fraîchement rénovée, la présidente de la maison rémoise signe un projet singulier : un restaurant où les convives deviennent, le temps d’un repas, assembleurs de leur propre expérience.
Car ici, tout est affaire de palettes. Les menus se présentent comme un nuancier, invitant chacun à jouer avec les couleurs des assiettes, les textures et les condiments. Une manière de rendre hommage à l’art de l’assemblage, cher à la maison, où les champagnes dialoguent avec la cuisine du chef étoilé Charles Coulombeau, premier invité à interpréter la polychromie.
Le décor, épuré et lumineux, laisse toute sa place aux plats. Le blanc domine, ponctué de détails choisis : des livres d’instruction, comme un rappel aux bases essentielles ; des créations signées Sarah Walbaum qui captent la lumière de la grande baie vitrée ouverte sur le parc. Ici, la couleur n’est pas sur les murs, mais dans l’assiette.
Dans cette première partition culinaire, tout commence par une introduction en quatre temps : tartelette thon-avocat, pois chiche et nectarine, terrine de carottes au miso et gaspacho de maïs. Autant de traits de pinceau pour éveiller le palais avant l’accord avec un Prestige Rosé. Puis viennent l’aubergine d’été, la barbue au chou-fleur et jasmin, ou encore le coquelet au crabe et sureau. Chaque plat est accompagné de condiments travaillés – miso kumquat, yaourt fumé menthe, pistache ou l’étonnante association moutarde Earl Grey – à déposer comme des touches de couleur, révélant l’éclat d’un vin.
Car Polychrome est un dialogue. Entre la cuisine et les champagnes, bien sûr, mais aussi entre les convives, invités à partager, goûter, explorer. « Je voulais que cela raconte une histoire », confie Vitalie Taittinger. Une histoire faite de constance et de variations, puisqu’un nouveau chef viendra chaque année livrer sa vision de la polychromie.
À table, comme dans les caves, il s’agit de composer des souvenirs. Immatériels mais durables, comme une empreinte colorée laissée en mémoire. Et de rappeler qu’un grand vin, comme un grand repas, se savoure autant qu’il se vit.

« Je voulais que cela raconte une histoire, que chaque repas laisse une empreinte immatérielle dans la mémoire. »

À Reims, le concept de cet établissement est audacieux : marier burgers gourmets et champagnes de vignerons. L’adresse séduit par son esprit convivial et sa carte aussi pétillante qu’éclectique.

Voilà bientôt dix ans que Sacré Burger a troqué son food truck pour un restaurant en plein cœur de Reims. Avec ses 35 couverts, l’établissement convivial affiche souvent complet.
« Depuis le début, on a voulu mettre en avant les vignerons du terroir plutôt que les grandes maisons », souligne Louis Ganassali, directeur du lieu, en feuilletant la carte impressionnante.
Et quelle carte ! Au fil des années, elle s’est enrichie et ne cesse d’évoluer.
« On passe une partie de nos week-ends à rencontrer les vignerons, à déguster leurs cuvées. Sur près de 700 références, 300 sont des champagnes. On met aussi en avant une cinquantaine d’autres vins des Coteaux Champenois, sans oublier les effervescents venus d’ailleurs et des vins du monde entier. » Un véritable tour du monde des bulles et des saveurs, à portée de verre.
Chaque mois, Sacré Burger propose un accord mets-vin éphémère : une recette de burger inédite, conçue en collaboration avec un autre établissement, associée à un champagne partenaire soigneusement choisi. Et pour aider chacun à trouver champagne à son palais, l’équipe mise sur la pédagogie. « Nous guidons les clients, et notre carte est pensée comme un parcours didactique. Les champagnes y sont classés non par typologie, mais par terroir : Montagne de Reims, Côte des Blancs… Une belle manière de découvrir la Champagne autrement. »
Sacré Burger, 24, rue de Tambour à Reims.
Tel. 09 56 60 61 61. Réservation : zenchef.com
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Les lieux du champagne ne manquent pas dans le centreville de Troyes… Quatre spécialistes passionnés ont sélectionné pour vous leurs cuvées coups de cœur et confient leurs conseils de dégustation.

Anna Maréchal Sylvain Bordier
FLEUR DE L’EUROPE, FLEURY (COURTERON)
Alexandre Krumenacher,
caviste au Cellier Saint-Pierre, 1 place Saint-Pierre
« Une cuvée représentative du vignoble aubois : 85 % de pinot noir et 15 % de chardonnay, imaginé par le pionnier de la biodynamie. La force du champagne, c’est d’avoir de bons vins de réserve qui assurent la qualité et la continuité du goût. C’est d’ailleurs toute la complexité du travail d’assemblage. »
Un accord ? « Ce brut nature se marie avec des huîtres, un poisson au beurre blanc mais aussi des plats à la crème citronnée. »

DERRIÈRE L’ÉGLISE, DOMAINE LÉON (LANDREVILLE)
Théophile Duc, chef chez Simone, 1 rue Pithou
« J’adore cette cuvée parcellaire, toujours précise, faite à partir de pinot noir. Le vigneron Clément Robert utilise un pressoir carré de 1912 qui appartenait à son arrière-arrière-grand-père… Un bijou de patrimoine. »
Un accord ? « Il irait à merveille sur des poissons crus en ceviche, ou avec un plat à base d’agrumes. »
AUTOUR DE MINUIT, JACQUES LASSAIGNE (MONTGUEUX)
Thomas Dijon, chef de Sapiens, Cour du Mortier d’Or
« Un vin unique au monde ! Il est élevé trois ans dans des fûts de vin jaune du Jura et il développe des arômes de curry… J’ai une affection particulière pour le vignoble et le vigneron Emmanuel Lassaigne, le fils qui a repris le domaine. »
Un accord ? « À l’apéritif avec un vieux comté, ou avec un poulet au vin jaune. »
CUISINE DU DIMANCHE, JACQUES DUFOUR (LANDREVILLE)
Nicolas Urbanowicz, caviste Aux Crieurs de Vin, 4 place Jean-Jaurès
« C’est la définition d’un vin vivant, il fait parler ! Il est le résultat d’un assemblage de vins allant de 1982 à 2022. On retrouve 60 % de pinot noir, 10 % de chardonnay et 10 % de pinot blanc. »
Un accord ? « Sa complexité et sa richesse en font un bon champagne de repas. Un vin aux saveurs d’automne qui accompagnerait bien des plats de fruits secs, ou un cochon grillé. »

