LES JOURNÉES
DE LA SANTÉ, DU SPORT ET DE LA SOLIDARITÉ
DE LA SANTÉ, DU SPORT ET DE LA SOLIDARITÉ
La santé n’est pas qu’un enjeu médical : elle est un dé collectif, un bien commun. En plaçant cette thématique au cœur de son édition 2025, la 79e Foire de Châlons-en-Champagne ouvre un espace unique de ré exion et d’actions. Le journal L’union s’associe pleinement à cette démarche, convaincu que l’information peut être un levier de prévention, de compréhension et de mobilisation. De l’alimentation à la santé mentale en passant par les premiers secours, ce supplément explore les multiples visages d’un sujet qui nous concerne tous. Aux côtés des acteurs de terrain, nous voulons donner des clés, valoriser les initiatives locales et rappeler qu’en matière de santé, chacun a un rôle à jouer. Excellente Foire à toutes et à tous ! Bruno Forget, commissaire général de la Foire de Châlons-en-Champagne
Chaque année, la Foire de Châlons est un évènement marquant du calendrier agricole, économique et social de notre pays, un rendez-vous incontournable où les forces vives de notre territoire font battre le cœur de la Marne et, au-delà, de la France qui travaille.
Placée sous le haut patronage du ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, la semaine de la santé de cette 79e édition porte un message clair : la santé est l’a aire de toutes et de tous, et elle se construit chaque jour, à l’échelle des bassins de vie. Du 29 août au 8 septembre, aux côtés des lières agricoles et des forces économiques, la santé, le sport et la solidarité seront à l’honneur.
Prévention des maladies chroniques, lutte contre les addictions, santé mentale, sport pour tous, accès aux droits, inclusion des personnes en situation de handicap : autant de sujets essentiels portés par les femmes et les hommes engagés sur le terrain.
Cette mobilisation collective démontre qu’une santé plus accessible et plus préventive est à notre portée quand nous unissons nos forces, en favorisant l’accès à l’activité physique, en développant les solidarités locales, en soutenant l’agriculture durable, en sensibilisant dès le plus jeune âge aux bons gestes pour sa santé et celle des autres.
Je veux saluer le travail des professionnels de santé, des associations, des collectivités, des clubs sportifs, des entreprises et de l’ensemble des bénévoles qui font vivre ce rendez-vous, auquel Reims et le Grand Reims participent pour la 11e année consécutive. À travers leurs actions, ils montrent que la santé est plus qu’une politique publique : c’est un bien commun, une responsabilité partagée et une promesse pour les générations futures.
Aux manettes de la Foire de Châlons depuis 1992, son commissaire général, Bruno Forget, incarne cet esprit d’initiative et de rassemblement qui fait de cet événement un rendez-vous incontournable, bien au-delà des frontières de la Marne.
Alors, à chacune et chacun, je souhaite une belle Foire de Châlons 2025 !
Chaque année, la Foire de Châlons est un temps fort pour notre territoire : un lieu de rencontres, de découvertes, mais aussi de mobilisation autour des grands enjeux de société.
Pour cette édition, les Journées Santé, Sport et Solidarité prennent une dimension particulière, portée par une ambition forte : favoriser le bien-vivre ensemble dans le Grand Est. La santé, le sport, la solidarité : trois piliers indissociables d’une société dynamique et inclusive.
Ces journées rappellent combien l’accès à la santé, la prévention, la pratique sportive et l’engagement citoyen sont essentiels au
quotidien de nos concitoyens. Elles permettent de sensibiliser, d’informer, d’agir concrètement, en réunissant des centaines de partenaires : institutions, associations, professionnels de santé, clubs sportifs, acteurs de la solidarité.
La Région Grand Est, pleinement investie dans cette dynamique, soutient ces initiatives avec conviction. Parce qu’il ne peut y avoir de développement durable sans justice sociale, sans égalité d’accès aux soins, sans promotion d’une activité physique pour tous. Parce que la solidarité n’est pas un mot, mais un acte qui se cultive collectivement.
Ces journées sont bien plus que des rencontres : elles créent des passerelles, renforcent le lien social et contribuent à bâtir un territoire où chacun trouve sa place.
JE TIENS À SALUER L’ENSEMBLE DES PARTENAIRES
MOBILISÉS ET À INVITER TOUS LES VISITEURS DE LA FOIRE À VENIR PARTAGER CES TEMPS D’ÉCHANGE & D’APPRENTISSAGE.
La santé est au cœur de la 79e édition de la Foire de Châlons. Onze jours dédiés pour informer, sensibiliser et connecter professionnels et habitants. Le point avec le Dr Sandrine Segovia-Kueny, Directrice de la Délégation territoriale de la Marne de l’Agence Régionale de Santé Grand-Est.
Comment cette manifestation a-t-elle vu le jour ?
Cette initiative intitulée « Parlons Santé » est née d’une mobilisation collective. On voyait bien que les acteurs du territoire avaient à cœur de parler de santé autrement, de rendre visibles les actions menées tout au long de l’année. Ce qui a été décisif aussi, c’est l’engagement de Bruno Forget, le commissaire de la Foire de Châlons, et de Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol, président du CTS (Conseil territorial de santé). Ils ont permis que ce projet prenne une véritable ampleur. Grâce à eux, on a pu construire une programmation cohérente, ancrée dans le territoire, et qui valorise toutes les initiatives.
C’est un bel exemple de démocratie sanitaire, qui permet à chacun, institution, association ou citoyen, de prendre part à la ré exion sur la santé.
Qualité de l’eau et bonnes pratiques
Depuis le 26 mai 2021, la réglementation des piscines à usage collectif a évolué. L’ARS Grand Est assure le contrôle sanitaire des bassins accessibles au public, qu’ils soient publics ou privés, y compris les bassins de soins (balnéothérapie). Les contrôles portent sur la qualité de l’eau, l’hygiène générale des installations et l’e cacité du traitement de l’eau, a n de garantir l’absence de risque sanitaire pour les usagers. « D’ailleurs, nous montrerons comment se déroule ce type d’analyse », relève le Dr Sandrine Segovia-Kueny. « Quant à la conférence sur les piscines, elle vise à sensibiliser les exploitants et le grand public à la réglementation sanitaire des bassins. »
Samedi 30 août
10 heures, espace Grande Cuvée
Conférence Prévention des risques sanitaires liés aux piscines et bains à remous.
A quoi sert l’ARS ?
Quel est l’objectif du dispositif Parlons santé ?
L'objectif est à la fois de sensibiliser, d’informer, de faire se rencontrer les acteurs, et surtout de partager avec le plus grand nombre ce qui est déjà fait en matière de santé. Beaucoup d’initiatives existent sur la prévention, le dépistage, la santé mentale, l’autonomie.
« Parlons santé » est une façon de les rendre plus visibles, d’aller au-devant de la population et de montrer que, face aux di cultés, des ressources existent, pour les personnes concernées, pour leurs proches, pour les aidants. Et cela passe aussi par une meilleure information.
Comment l’ARS sera-t-elle présente sur la Foire ?
Nous serons présents tous les jours, avec une mobilisation de nos équipes selon les thématiques abordées. Certains collègues seront plus engagés sur les sujets liés à la santé environnementale, d’autres sur l’autonomie, les maladies chroniques, la santé mentale ou encore le sport-santé. On intervient directement lors de certains événements, comme les conférences que nous organisons, mais parfois, on est simplement là pour écouter et accompagner nos partenaires.
C’est important pour nous d’être là, même quand on ne parle pas, pour être visibles, pour échanger. La Foire, c’est une opportunité exceptionnelle pour aller au-devant de la population.
L’Agence Régionale de Santé Grand Est pilote la politique de santé publique dans la région, « en lien avec les professionnels de santé, les usagers, les élus », précise le Dr Sandrine SegoviaKueny et « en tenant compte des besoins spéci ques de chaque territoire ». Ses missions incluent la prévention des risques sanitaires, la régulation de l’o re de soins, la veille sanitaire et l’amélioration de la qualité des soins
Les chi res clés du Grand Est
• 5 118 communes
• 5 561 287 habitants
• 8 % de la population nationale
• 9,5 % de la population âgée de 75 ans ou plus
• 274 établissements de santé dont 109 publics et 165 privés
L’état de santé des habitants dans la Marne
La population de la Marne représente environ 10 % de la population du Grand Est. Elle partage des caractéristiques similaires aux autres départements, avec notamment un vieillissement progressif de ces habitants (9,1 % de la population âgée de 75 ans ou plus), « ainsi que la hausse des maladies chroniques », souligne le Dr Sandrine Segovia-Kueny. Le département de la Marne est assez bien loti.
Il béné cie « d’une o re de soins de qualité avec des professionnels engagés. Nous avons la chance d’avoir 35 établissements de santé sur le territoire publics et privés performants dont un CHU, et une faculté de Médecine ».
« Nous sommes confrontés à la démographie médicale vieillissante (1 923 médecins généralistes ; 22 maisons pluriprofessionnelles ; 39 % des médecins libéraux ont 55 ans et plus), mais grâce à l’URCA et à des acteurs très investis, nous avançons ». Le département est considéré comme un endroit où il fait bon vivre, avec une population relativement jeune comparée à d’autres régions.
| ÉVÉNEMENT
A la Foire de Châlons cette année, grâce à une mobilisation inédite des acteurs locaux, le grand public est invité à découvrir, comprendre et agir pour sa santé. Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol nous explique comment ce rendez-vous festif devient un moment privilégié de prévention et d’échanges autour de la santé.
« La Foire de Châlons est un moment fort qui attire un public large et diversi é. C’est donc une opportunité unique pour toucher rapidement et e cacement les habitants du département ». A partir de ce constat, relève Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol, Président du conseil territorial de santé de la Marne, qui dirige l’hôpital de Châlons et l’EPSM (Etablissement Public de Santé Mentale) de la Marne, « Nous nous sommes demandés s’il était pertinent d’aborder la santé dans un cadre festif, et la réponse est claire : tous les moments sont bons pour parler santé. »
Un programme riche et accessible à tous Cette initiative, portée par Bruno Forget, le commissaire général de la Foire, et soutenue par un collectif d’acteurs de la santé du département, vise donc notamment « à créer une synergie nouvelle
entre les professionnels du secteur ». Jusqu’ici peu habitués à travailler ensemble, ils ont saisi cette opportunité pour construire un programme riche, favorisant l’échange et la coopération. « Cela va nous permettre de créer de nouveaux liens entre nous. On parle désormais d’une véritable coopération entre professionnels pour promouvoir la santé dans toutes ses composantes » poursuit Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol qui souligne que cette dizaine de la santé est « l’un des plus grands programmes d’interventions coordonnées de promotion de la santé dans toutes ces composantes dans un événement généraliste tel que donc la Foire de Châlons. »
Sur ces 11 jours, au quotidien, plusieurs temps forts rythmeront la foire : des dépistages de cancer, des actions de prévention, de promotion de la santé dont la santé mentale, un focus sur l’alimentation (facteur essentiel pour la santé). Le sport, qui joue un rôle primordial dans la prévention et la gestion des maladies, sera également à l’honneur. Mais aussi des débats, des conférences, des rencontres sur des thèmes plus pointus.
« La santé concerne tout le monde, quel que soit l’âge », souligne Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol. Enfants, adultes, personnes âgées... chacun pourra trouver dans le programme des actions qui le concerne directement.
Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol, Président du conseil territorial de santé de la Marne, Directeur de l’hôpital de Châlons et l’EPSM de la Marne
Au-delà de la Foire, cette initiative ouvre la voie à une collaboration renforcée entre les di érents acteurs de la santé du territoire. « C’est une première, mais cela pourrait bien être le début d’une dynamique durable », se réjouit Frédéric-Alexandre CazorlaSeignol.
Établissement Public de Santé Mentale desArdennes
DanslesArdennes,unseulétablissementaccueillelespatientsatteints de troubles psychiques: leCentrehospitalierBélair.
Présentpartoutdansledépartementgrâceàunetrentainede structures réparties sur le territoire. Plus de 800 personnes : médecins, infirmiers, psychologues, aides-soignants, agents administratifs et techniques... participent à cette mission quotidienne : soigner, écouter, accompagner.
Pour préparerl’avenir,l’hôpitalrecrute : psychiatres, pédopsychiatres,infirmiers, médecins de l'information médicale, médecins de santé au travail.
Avecunchantierambitieux de reconstruction de l’hôpital actuellement lancé et des équipesdéjàtrèsinvesties,leCentreHospitalierBélairsetournevers l’avenir etespèreattirercellesetceuxquiveulentmettreleurscompétencesauservice d’unemission profondément humaine.
Choisissez les métiers du soin en santé mentale
Suivez les actualités du CH Bélair sur les réseaux
@CHBELAIR08 #centre-hospitalier-belair
Consultez les o res via ce QR Code
BIEN-ÊTRE
• L’alimentation est la première médecine
• Manger sain, même avec un petit budget : le dé des étudiants sur la Foire
INCLUSION ET HANDICAP
• Des légumes locaux et solidaires pour la Foire de Châlons
• Les actions de l'ALEFPA (Association Laïque pour l'Education, la Formation, la Prévention et l'Autonomie)
• Papillons Blancs : un réseau engagé
VILLAGE DES SPORTS
• Le Village des Sports et des Associations, la vitrine de l’engagement
PREMIERS SECOURS
• Formation aux gestes qui sauvent : une importance vitale
PROGRAMME
• Pour la première fois, un collectif inédit d’acteurs locaux majeurs du monde médical, sportif et associatif (professionnels de santé, associations, bénévoles) se mobilise autour d’un programme ambitieux et accessible à tous : Parlons Santé !
SANTÉ MENTALE
• Comment préserver sa santé mentale
• Un forum pour cultiver le lien social
• Vrai-Faux sur les addictions
• Une table ronde pour mieux comprendre et prévenir le mal-être au travail dans le secteur agricole
INNOVATION
• Oncogénétique et télésurveillance à l’Institut Godinot
• « Mon Espace Santé » à porter de téléphone en quelques clics
PRÉVENTION
• Les maladies chroniques : mieux les comprendre, mieux les prévenir, mieux vivre avec
• La prévention de la santé au cœur du travail
VIEILLIR AUTREMENT
• Ehpad public : une image à dépoussiérer
• Zoom sur l’heure civique senior
• Comment prévenir l’épuisement des aidants
L’IA ET LA SANTÉ
• Comment l’IA va s’immiscer dans la prise en charge des patients
• Les données de santé hautement surveillées et protégées au CHU de Reims
CRISE DES VOCATIONS
• Les établissements de santé face à la pénurie de personnel soignant
INTERVENANTS "PARLONS SANTÉ"
• Les acteurs locaux présents à la foire de Châlons
PLAN
• 11 jours de rendez-vous à la Foire de Châlons
Pour Mathilde Demonceaux, diététicienne à Reims, bien manger est l’une des clés pour se maintenir en forme : « la nutrition est la base incontournable d’une bonne santé. » À travers plusieurs conférences, tout au long de la Foire, elle partage ses conseils. Tour d’horizon.
1. Reconnaître la vraie faim
« Il s’agit d’amener la personne à travers l’hypnose, à se sentir détendue totalement pour qu’elle se rende compte via son inconscient des sensations de faim dans son corps », explique Mathilde Demonceaux. Cette approche vise à di érencier la faim réelle des envies passagères.
La diététicienne insiste sur l’importance de cette distinction : « Ça permet d’éviter les excès, de savoir si on a vraiment besoin de manger ou si c’est juste une envie. »
Mercredi 3 septembre
Espace Conférences à 11 h : initiation hypnose et atelier culinaire.
2. Repas et horaires décalés : trouver son rythme
S’adressant notamment aux professionnels aux horaires atypiques, comme les coi eurs, Mathilde Demonceaux évoque les di cultés liées aux repas décalés.
« L’idée, c’est d’arriver à une assiette bien équilibrée sans forcément cuire ou réchau er », précise-t-elle. Ce conseil pratique vise à éviter « les grignotages et les passages à la boulangerie. »
Elle rappelle aussi que, « en horaires décalés, il n’y a pas de règles », soulignant que chacun doit « manger quand il a faim », car « chaque alimentation est personnelle ».
Mercredi 3 septembre
Espace Conférences à 14 h 30 : comment concilier repas et horaires décalés
Le temps d’une journée, un parcours spécial « bien-manger » pour les étudiants, est organisé par l’Académie de Reims et plusieurs lycées hôteliers.
Le but ?
Montrer aux étudiants que l’on peut bien manger sans se ruiner ! « Ce n’est pas toujours simple pour un étudiant de s’y retrouver dans tous les conseils diététiques, surtout avec un budget limité », con e Manon Fruchart, directrice adjointe de la communication au Rectorat de l’académie de Reims. Ce parcours gratuit propose aux jeunes de composer un menu équilibré, économique et de saison. S’ils acceptent le dé , ils feront le tour de sept stands dont Carrefour, Interbev, Vivescia, ou encore le
3. Démysti er les idées reçues sur l’alimentation
Dans cette conférence, Mathilde Demonceaux fait la chasse aux idées préconçues : « Ce n’est pas parce qu’un produit est bio qu’il est forcément bon. Il y a beaucoup de produits ultra-transformés, même bio et végan, bourrés d’additifs. »
Et casse les clichés, notamment sur le petit déjeuner, souvent présenté comme incontournable : « Si ça me donne envie de vomir, je ne mange pas, et ça va très bien. » Il faut surtout éviter de « suivre des règles gées qui ne conviennent pas à tout le monde ».
Jeudi 4 septembre journée bien-être et prévention, par AG2R
La Mondiale, à l’espace Conférences à 14 h 30. Conférence et atelier culinaire
4. Adapter son alimentation en vieillissant
Pour les seniors, l’enjeu est d’adapter l’alimentation aux besoins : « L’appétit baisse, les envies de viande aussi, donc il faut fractionner les repas et enrichir pour garder la masse musculaire et des os solides. »
Mathilde Demonceaux recommande des aliments faciles à préparer, « comme les sardines en boîte, riches en oméga-3 et protéines .» Elle insiste également sur l’importance du microbiote pour renforcer l’immunité : « C’est un levier important pour la prévention des pathologies liées à l’âge. »
Vendredi 5 septembre
Espace Conférences à 11 h : conférence et atelier culinaire
village de la Bioéconomie, pour découvrir le BA-ba de la nutrition, les bienfaits du sport et des fruits et légumes.
Des ateliers culinaires seront aussi animés par des lycéens de l’académie : création de cocktails de jus, astuces cuisine et bien sûr plein de conseils pratiques pour cuisiner facilement. « Cette animation est une belle transmission du savoir-faire des lycéens envers les étudiants. »
Et cerise sur le gâteau, chaque participant qui valide le parcours se verra délivrer une place
en VIP pour le concert du soir : Eddy de Pretto. De quoi joindre l’utile à l’agréable !
Alors, prêt à relever le dé du bien-manger ?
Jeudi 4 septembre au sein du Village des sports et des associations
On va se revoir.
Derrière les barquettes de frites qui seront servies sur la Foire, une légumerie peu ordinaire. L’Esat de l’Île-aux-Bois, structure médico-sociale accueillant des travailleurs en situation de handicap, va fournir cette année plusieurs restaurateurs avec des légumes locaux, épluchés, découpés et conditionnés par leurs soins. Une première qui mêle inclusion et circuits courts.
« Lors de l’inauguration de notre nouvel établissement, en avril, Bruno Forget, le patron de la Foire a visité nos locaux », explique le directeur de l’Esat de l’Ile-aux-Bois, Renaud Dehan. Et, c’est là pour ainsi dire que l’idée a germé.
Le partenariat avec la Foire repose sur une logique simple : proposer aux restaurateurs des produits frais, locaux et prêts à l’emploi, c’est-à-dire « prêt à être cuisinés ou à être assaisonnés ». Pommes de terre, carottes, oignons, tomates… Tout est préparé à la légumerie de Châlons ainsi qu’à celle de Tinqueux. Le directeur explique : « Nous, on épluche, on coupe, on emballe sous vide. On est un peu les commis des cuisiniers. »
Savoir-faire
Neuf personnes en situation de handicap, accompagnées par un moniteur, travaillent dans cette unité. « L’objectif, c’est de mettre en valeur leurs savoir-faire. Beaucoup d’entre eux sont très éloignés de l’emploi. » La démarche s’inscrit aussi dans une volonté de valorisation des circuits courts. « Nos fournisseurs sont locaux. On va jusqu’à 50 km maximum autour de Châlons. » Et les légumes hors calibre ont toute leur place : « On n’a pas d’a priori sur la forme des légumes. Ce qui compte, c’est la qualité. Et comme ils sont transformés, ça ne pose aucun problème. » Si les
| ZOOM SUR L’ALEFPA
restaurateurs de la Foire sont déjà, pour la plupart, organisés, cette première collaboration servira surtout de tremplin pour les éditions futures.
Restaurateurs de la Foire, si vous êtes intéressés par ces légumes, il vous su t d’envoyer un mail à esat@acpei.pro ou d’appeler le 03 26 64 23 58
L’inclusion au cœur de la pratique sportive
Le village des sports et des associations mettra à l’honneur les pratiques sportives et culturelles accessibles à tous : activités adaptées pour les personnes en situation de handicap, en lien avec les IME, les festivals inclusifs des groupes d’entraide mutuelle de la Marne, handisport Marne, le comité départemental sport adapté.
Présente pour la première fois à la Foire, l’ALEFPA (Association Laïque pour l’Éducation, la Formation, la Prévention et l’Autonomie) met en lumière ses actions en faveur des personnes vulnérables. Rencontre avec son directeur territorial, Francis Ferreira engagé dans une démarche de sensibilisation autour du handicap, de la santé mentale et du vieillissement.
Pourquoi l’ALEFPA participe-t-elle à la Foire cette année ?
« C’est une opportunité pour nous de présenter nos établissements et nos services locaux. Nous souhaitons notamment mettre en avant notre Esat de Meix-Tiercelin, dans le sud-est de la Marne. Cet établissement d’aide par le travail accompagne des personnes atteintes de troubles psychiques, en leur proposant des activités en espaces verts, horticulture, maraîchage, ou services. »
Quelles sont les missions principales de l’ALEFPA ?
« Nous sommes une association née en 1959 à Lille. Notre vocation est d’accompagner les publics en situation de vulnérabilité : handicap (enfant et adulte), protection de l’enfance, personnes âgées en di culté de logements notamment… Aujourd’hui, l’ALEFPA c’est près de 5 000 salariés répartis sur 300 structures à travers la France. »
Et plus précisément dans le Grand Est ?
« Nous y gérons une vingtaine d’établissements et de services dans la Marne, l’Aube et la Haute-Marne. Cela représente environ 400 à 500 salariés. »
Quels temps forts sont prévus pendant la Foire ?
« Nous serons présents durant les deux week-ends, ainsi que le jeudi pour la journée des seniors, et le vendredi pour une conférence dédiée à la santé mentale des jeunes. À cette occasion, nous parlerons aussi de notre centre de ressources sur le handicap psychique, le CREHPSY (Centre d’Etude et d’Information sur le Handicap Psychique). »
Quels messages souhaitez-vous faire passer ?
« Il est essentiel de mieux faire connaître les troubles psychiques et les dispositifs d’inclusion existants. Nos actions visent à éviter l’isolement, à maintenir les liens sociaux, à faciliter l’accès aux soins et, si possible, l’insertion professionnelle. La foire est une belle vitrine pour rappeler que l’inclusion est l’a aire de tous. »
Ils sont 9 avec un moniteur à travailler à la légumerie de l’Esat de l’Isle-aux-Bois.
Depuis plus de soixante-dix ans, l’association loi 1901 « Les Papillons Blancs en Champagne » défend les droits et l’inclusion des personnes en situation de handicap intellectuel, de troubles du spectre de l’autisme ou de polyhandicap.
Née en 2018 de la fusion des Papillons Blancs de Reims et d’Épernay, elle appartient au mouvement national de l’UNAPEI et porte haut les valeurs de solidarité, de respect et d’auto-détermination. Portée par 620 salariés, 80 bénévoles et des familles engagées, la structure accompagne aujourd’hui 1 200 enfants, adolescents et adultes au sein de 20 établissements regroupés en quatre pôles sur le territoire champenois. Pour répondre aux besoins de chacun tout au long de la vie, l’o re est plurielle : IME pour les plus jeunes, Esat et Entreprises Adaptées pour l’insertion professionnelle, Foyers de Vie, d’Hébergement et MAS pour l’accompagnement quotidien, sans oublier les services à domicile (SAVS, SAMSAH, SESSAD, PCPE) qui soutiennent l’autonomie.
L’association développe aussi des habitats inclusifs à Reims et Épernay et pilote « Bulle D’R », une
plateforme départementale de répit destinée aux aidants.
Le 3 septembre prochain, Les Papillons Blancs assureront l’animation du stand de la CPME sur la Foire de Châlons, dans le cadre de la thématique « Les entreprises s’engagent » portée par la confédération : une occasion supplémentaire de mettre en lumière leur expertise et de sensibiliser le monde économique à l’inclusion. Au-delà des accompagnements spécialisés, l’action vise à soutenir les familles – les écouter, les orienter, ne jamais les laisser seules – et à promouvoir l’inclusion : accès à la scolarité, à l’emploi, au logement, à la culture et à la vie citoyenne. Chacun peut renforcer cette dynamique : adhérer à l’association, devenir bénévole, faire un don ou recourir aux prestations de ses Esat.
Toutes les informations sont disponibles sur www.pbchampagne.org
Papillons Blancs en Champagne
Au cœur de la Foire, durant onze jours, ce village sera surtout l’occasion de mettre en lumière la richesse et la diversité du monde associatif. Tour d’horizon.
« Tout est parti de l’initiative de la Ville de Châlons-en-Champagne, il y a quelques années, de créer d’abord un village des sports avec une vingtaine d’associations sportives de la ville au sein de la Foire », explique Mme Paindavoine, adjointe au maire de Châlons-en-Champagne.
« Et puis, progressivement, le projet s’est éto é. Aujourd’hui, c’est un village des sports et des associations avec un collectif comprenant une cinquantaine d’acteurs : on y trouve des collectivités, mais aussi le district Marne de football, le comité Marne de Handball, le rugby la Ligue de l’enseignement de la Marne (L’USEP, l’UFOLEP), ainsi que le mouvement associatif de Champagne Ardenne... »
« Mettre en lumière la diversité et la force du monde associatif »
« Il s’agit de mettre en lumière toute la richesse, la diversité et la force du monde associatif châlonnais et bien au-delà : de promouvoir, faire savoir, faire connaître, valoriser tout ce que porte les associations », souligne Thomas Dubois président du Mouvement Associatif de Champagne Ardenne.
« Chaque jour, les visiteurs pourront découvrir les activités proposées par les associations du territoire. Ce village est un temps fort pour découvrir, expérimenter, rencontrer des bénévoles ainsi que des pratiquants. Au programme, des démonstrations, des initiations a n d’amener des visiteurs à vouloir demain. »
Sur ce village, durant onze jours, « ce sera aussi l’occasion de parler formation, excellence et parcours avec le Creps de Reims et sa pépinière de champions, la présence des équipes professionnelles du Stade de Reims, du Champagne Basket ou encore du hockey sur glace de Châlons. »
Mais aussi parler inclusion : « l’équipe de football sourd et mal entendant de Reims, championne d’Europe est attendue aussi sur le village. »
Autre objectif, poursuit René Molle, président du District Marne de football : « C’est aussi d’amener
Trois conférences
des groupes déjà existants à venir partager un temps festif, un temps d’activité, un temps de découverte sur la Foire. Chaque jour des groupes vont venir sur la foire, que ce soit les conseils municipaux des enfants ainsi que des jeunes d’une dizaine de ville du département a n de mettre en avant l’engagement citoyen dès le plus jeune âge, de favoriser la citoyenneté active et de transmettre les valeurs de vivre ensemble. »
Jean-Jacques Louis, administrateur de la Ligue de l’Enseignement ajoute : « Il y aura aussi la rencontre des IME et puis la Foire sera aussi l’occasion de valoriser les actions menées dans les établissements scolaires de Châlons et de Sainte-Menehould jusqu’à l’université. Pendant 4 jours, 400 enfants participeront à des ateliers ludiques et pédagogiques autour des thèmes : bien bouger, bien manger et vivre ensemble. »
« Plusieurs conférences thématiques viendront nourrir la ré exion collective et valoriser les partenariats locaux », précise Jean-Jacques Louis. L’une sur le sport et la santé, organisée par l’Éducation nationale, « explorera le rôle de l’activité physique dans le bien-être des élèves et dans la prévention des troubles de santé mentale et physique ». Ce sera le mercredi 3 septembre
Une autre consacrée à l’éducation et les familles. Organisée par l’UDAF, « cette rencontre portera sur la place des familles dans l’éducation, les dé s contemporains de la parentalité et le rôle des associations familiales dans l’accompagnement au quotidien », ajoute-t-il. (mercredi 3 septembre)
En n, dernier rendez-vous dédié au vieillissement et aux aidants : « organisée par le Campus Seniors, cette conférence abordera les enjeux liés au vieillissement de la population, à l’accompagnement des personnes âgées et au soutien indispensable apporté par les aidants familiaux » complète Marc Thomas, responsable du campus seniors.
En France, on compte plus de 1,5 million d’associations dont 360 000 sportives, mobilisant ainsi 25 millions de bénévoles.
1 village des sports et des associations qui s’étend sur 1 000 m² sur le parvis du Capitole, dont 550 m² de terrain pour pratiquer un sport, situé à proximité de l’espace Ferme.
11 jours d’animations de 10 h 30 à 19 h avec 110 structures présentes sur le village.
10 établissements scolaires et 7 instituts médico éducative 12 temps forts ( conférences, tournois…)
Un prix pour valoriser les initiatives associatives en faveur des personnes âgées et des aidants
Le Mouvement associatif Champagne-Ardenne, le Gérontopôle Champagne-Ardenne et Campus Seniors, s’associent pour mettre en lumière l’engagement des associations en faveur des personnes âgées et de leurs aidants.
À cette occasion, un prix a été créé et sera remis durant la Foire de Châlons 2025, en présence des partenaires. « Trois associations du territoire seront récompensées pour leurs actions exemplaires, qu’il s’agisse d’initiatives favorisant le lien social, l’accompagnement à domicile, la lutte contre l’isolement ou la valorisation du rôle des aidants », renseigne Thomas Dubois président du Mouvement Associatif de Champagne Ardenne qui précise : « Ce prix a pour ambition de reconnaître publiquement l’innovation et l’utilité sociale du tissu associatif local, tout en faisant connaître des initiatives inspirantes dans les di érents territoires de notre département. »
Des personnalités sportives attendues
Des acteurs du monde du sport sont attendus sur le village des sports : comme chaque année, les clubs professionnels du Stade de Reims, du Champagne Basket et du Hockey club de Châlons viendront à la rencontre du public.
Philippe Diallo, président de la Fédération française de football, devrait être présent le samedi 30 août, la viceprésidente de la Fédération française de rugby, Marion Kellin, est annoncée le samedi 6 septembre.
On peut citer également Sébastien Gardillou, entraîneur de l’équipe de France féminine de handball qui devrait faire le déplacement le dimanche 7 septembre
Parmi les o ciels, le Dr François Braun, ancien ministre de la Santé et médecin de la fédération française de rugby viendra animer une conférence sur le thème sport et santé.
En France, on estime que chaque année, plus de 20 000 vies pourraient être sauvées si la population était d’avantage formée.
À la Foire, cette année, une journée est consacrée à l’importance de sauver des vies.
Alerter d’abord, agir ensuite. Parce que chaque minute compte, ces deux actions simples peuvent être déterminantes. Alors que la France reste en retard en matière de population formée aux gestes de premiers secours, les professionnels de santé lancent un appel : chaque citoyen peut sauver une vie, même un enfant.
A la Foire de Châlons, le Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence (CESU) rattaché au Samu 51 proposera des initiations aux gestes de premiers secours et informeront les visiteurs sur les formations possibles.
« On sensibilisera aussi le public sur la manière de donner l’alerte : quelles sont les informations à transmettre », indique Matthieu Jallat, responsable du CESU.
Au programme : « initiation à la réanimation cardio-pulmonaire (RCP), jeux autour des numéros d’urgences et détails des formations
possibles », détaille-t-il avant de rappeler l’importance de ce type de formations. « Chaque citoyen peut être amener à être le premier intervenant dans une situation d’urgence vitale. »
Le docteur Guillaume Giordano Orsini qui gère le Samu 51 ajoute : « Dans 95 % des cas à peu près, c’est la population qui est le premier intervenant. Et c’est le premier intervenant qui va améliorer les chances de survie d’une victime notamment lors d’un arrêt cardiaque. »
Les enfants, eux aussi, peuvent être des sauveteurs
Contrairement aux idées reçues, les enfants peuvent aussi jouer un rôle crucial face à une urgence.
À la Foire, des animations adaptées à destination des mineurs seront proposées : « À
SAUVLife, l’appli des citoyens sauveteurs
Il s’agit d’une application nationale pour smartphone qui est gratuite et présente dans 73 départements dont la Marne. Une appli qui protège juridiquement ceux qui interviennent.
« Elle nous permet à nous Samu de mobiliser ce qu’on appelle les citoyens sauveteurs lors d’un appel pour arrêt cardiaque. Les citoyens sauveteurs géolocalisés dans un périmètre de 1 à 2 km autour de la personne inanimée sont appelés. Ce citoyen sauveteur qui s’est, au préalable, inscrit via l’application arrivera le premier sur place. Il sera le premier à prodiguer le massage cardiaque jusqu’à ce que les secours prennent le relais », détaille le Dr Guillaume Giordano Orsini.
Un dispositif qui a largement fait ses preuves dans la Marne. Une fois l’intervention terminée, un suivi psychologique est proposé pour accompagner le citoyen sauveteur.
partir de la 6e, les jeunes peuvent être initiés à la réanimation. Mais même les plus petits peuvent apprendre à appeler le 15 ou le 18, à positionner la personne en position latérale de sécurité, à se localiser et à donner les bonnes informations aux secouristes », explique Matthieu Jallat.
Le Docteur Giordano Orsini de préciser : « Il est important de dire que même si on n’est pas formé aux gestes de premiers secours, ce qui compte c’est d’agir. »
Alors quels sont les bons ré exes à avoir ? « C’est d’abord d’alerter, le 15 ou le 18. Ensuite, en cas d’arrêt, le plus important, c’est de pratiquer un massage cardiaque, le plus correctement possible. Si vous n’avez pas été formé, on vous guide par téléphone. »
Les numéros à connaître
Tour d’horizon, avec Matthieu Jallat :
• Le 15 : « en cas de prise en charge d’une victime qui aurait un problème d’ordre médical »
• Le 18 : « permet de joindre les pompiers, en cas d’incendie par exemple. S’il s’agit d’un problème médical, ça bascule sur le 15 ».
• Le 17 : « pour être mis en contact avec la police ou la gendarmerie ».
• Le 112 : « le numéro européen d’urgence, qui selon les départements, arrive au Samu ou chez les pompiers ».
• Le 114 : le numéro dédié aux sourds et malentendants. « On peut alerter en visio ou par sms ».
• Le 3114 : numéro national de prévention du suicide.
• La formation aux gestes qui sauvent Durée : 2 h. Coût : 20 € environ. « Elle permet de voir précisément les gestes d’urgence vitale. Elle a été mise en place à la suite des attentats de 2015, mais elle reste d’actualité », résume Matthieu Jallat.
• La formation qui s’appelle les premiers secours citoyen ou PSC « C’est une formation qui dure 7 h destinée à l’ensemble de la population. Et dans laquelle on va aborder les urgences vitales mais aussi les urgences dites potentielles, donc les malaises, les brûlures, les plaies. » Coût : 90 € environ. Des formations dispensées pour le grand public par les pompiers, la Croix-Rouge, la Protection civile essentiellement.
« Que l’on soit étudiant, salarié, proche, aidant ou simplement citoyen, savoir écouter, réagir et orienter une personne en sou rance peut sauver une vie », relève Stéphane Debiard, coordonnateur du projet territorial en santé mentale. Quatre représentants de la formation Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) seront présents pour informer, expliquer, et répondre aux questions des visiteurs. Ils seront accompagnés de membres de l’association l’Amitié, de la Mutualité Française Grand Est, du CREPS, et de formateurs spécialisés dans la prévention du suicide avec le programme Sentinelle. Ils proposeront des animations, des mises en situation, des présentations des formations secourisme somatique et santé mentale et répondront aux questions autour de la santé mentale et de la gestion des situations de crise. Un sauveteur en santé mentale a un champ d’intervention vaste. Il est surtout là pour écouter, rassurer et accompagner ceux qui présentent des troubles psychiques : « prendre soin des personnes en crise psychique, en burn-out, en crise suicidaire, en problématique relationnelle, sociale et avec une santé mentale altérée ». Selon l’OMS, un Européen sur 4 est touché par des troubles psychiques, ce qui montre la nécessité de se former.
> Village des Sports et des Associations stand 704
> Livraison de légumes prêt-à-l’emploi par la Légumerie de l’ESAT de l’Isle aux Bois en collaboration avec l’ESAT de Tinqueux
Proposée aux restaurateurs exposants sur la Foire de Châlons.
> France ADOT stand 248
Dons d’organes, de tissus humains et de mœlle osseuse.
> SDIS stand 902
ESPACE SCÉNIQUE
> La Grande Tablée : ensemble pour une belle cause par UCIA-Vitrines de Châlons et SOLAAL
L’UCIA - Les Vitrines de Châlons et l’association SOLAAL Grand Est coorganisent la Grande Tablée dans le cadre de la Foire de Châlons, en partenariat avec des acteurs locaux et engagés. Ce banquet est synonyme de solidarité, car l’ensemble de l’organisation (produits, service, cuisine, communication, sécurité…) est o ert par les di érents partenaires de l’action.
PARVIS D’HONNEUR
> Solidarités et ODD par GESCOD et le Collectif Cités en Champagne pour la solidarité internationale Echanges et témoignages autour de la solidarité et la coopération internationales.
> Solidarité et agriculture par Accir et le Collectif Cités en Champagne
L’association Accir, membre du Collectif Cités en Champagne, vous invite à découvrir ses projets de développement agricole dans plusieurs pays d’Afrique.
> Solidarités et droits humains par Gref, la Ligue des droits de l’Homme et le Collectif Cités en Champagne Le Gref et La Ligue des droits de l’Homme, membres du Collectif Cités en Champagne, vous présentent leurs actions pour un monde plus juste et égalitaire.
VILLAGE DES SPORTS ET DES ASSOCIATIONS
> Rencontre des Conseils Municipaux des Enfants et des Jeunes
Les conseils municipaux des enfants et des jeunes de la ville de Châlons-enChampagne, ville de Vitry-le-François, ville de Tinqueux, ville de Sillery…
> Rencontre des associations de solidarité Armée du Salut de la Marne, l’association Jamais Seul, Le Club de prévention de Champagne, UDAF de la Marne…
> Promotion Education Citoyenneté par le sport : la mixité dans le football, le handicap et le sport par la Fédération Française de Football, District Marne Invitation des écoles de foot féminin.
> Invitation du Club Sportif des Sourds de Reims (CSSR), avec l’équipe championne d’Europe de Football des Sourds et Malentendants
ESPACE SCÉNIQUE
> Déploiement de l’Unité Sanitaire Mobile par le SAMU51 du CHU de Reims
Les unités sanitaires mobiles sont destinées à être déployées dans les cas de pandémie ou de catastrophe. Il s’agit d’un vecteurlourd pré-équipé, capable de servir d’hôpital mobile de campagne ou de venir en appui d’un hôpital existant. Ce moyen est déployé et utilisé par du personnel formé, est mobilisé et déployé sur décision du médecin régulateur hospitalier.
Il répond à di érents besoins d’urgence, comme : - le déploiement d’un poste médical avancé (PMA) dans des lieux de catastrophes (e ondrement d’immeuble, accident de train,....) ou encore des attentats, - le renforcement du capacitaire des hôpitaux lors des fortes a uences ou d’une pandémie comme la COVID-19, - la mise en place d’un dispositif prévisionnel de secours lors de manifestations sportives ou de rassemblements exceptionnels. Hors situation d’urgence, l’USM peut également être un moyen de venir à la rencontre de la population pour des journées de prévention ou encore des campagnes de vaccination.
Ce véhicule, made in France, de 20 mètres de long par 12 mètres de large, dispose d’une surface de 68 m², est chau é, climatiséet déployable en une heure par six à huit personnes formées. Il est parfaitement autonome et capable d’appréhender tout type de terrain. Une fois déployée, l’USM est en mesure d’accueillir dix patients en simultané dans ses dix box, répartis sur les cinq modules dépliables.
Présence de Claude DELFORGE, Président de la Ligue de Football Amateur (LFA)
PARVIS D’HONNEUR
> L’action de l’ALEFPA dans le secteur de l’autonomie et du handicap psychique par l’Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie (ALEFPA) et le CREHPSY Promotion de l’action de l’ALEFPA (Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie) dans le secteur de l’autonomie et du handicap psychique : logement, travail adapté, accompagnement à la vie sociale (ESAT Agricole, FH, SAVS, MARPHA), Centre de Ressources (CREHPSY Champagne), gestion de résidences autonomies, CLIC Sud Est Marnais, Services d’Aide à domicile.
VILLAGE DES SPORTS ET DES ASSOCIATIONS
> Promotion Education Citoyenneté par le sport par la Fédération Française de Football et District Marne
> Animation-démonstration des clubs de Châlons-en-Champagne Châlons Roller Club Champenois, ASPTT-Multiactivités, Club Tempo, Renaissance gym, Escalade.
SUR STAND
> Analyse photométrique et traitement de l’eau des piscines stand de la Préfecture n°901, 14 h-18 h par ARS Grand Est, Délégation Territoriale de la Marne Démonstration d’analyse par photométrie et atelier de rencontre avec le public.
ESPACE CONFÉRENCES
> Conférence « Prévention des risques sanitaires liés aux piscines et bains à remous » 10 h, espace Grande Cuvée - par ARS Grand-Est, Délégation Territoriale de la Marne Sensibiliser les di érents acteurs (exploitants, piscinistes, baigneurs) à la mise en oeuvre de la règlementation sanitaire du 26 mai 2021 pour tous les bassins accueillant du public, et l’incidence sur la nécessaire bonne maîtrise de leur installation.
DIMANCHE
PARVIS D’HONNEUR
> L’action de l’ALEFPA dans le secteur de l’autonomie et du handicap psychique par Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie (ALEFPA) et le CREHPSY Promotion de l’action de l’ALEFPA (Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie) dans le secteur de l’autonomie et du handicap psychique : logement, travail adapté, accompagnement à la vie sociale (ESAT Agricole, FH, SAVS, MARPHA), Centre de Ressources (CREHPSY Champagne), gestion de résidences autonomies, CLIC Sud Est Marnais, Services d’Aide à domicile.
> Solidarité et ODD par GESCOD et le Collectif Cités en Champagne pour la solidarité internationale Echanges et témoignages autour de la solidarité et la coopération internationales, nous vous invitons à découvrir les Objectifs de développement durables à travers la Roue des ODD, le Jeu du Palet.
VILLAGE DES SPORTS ET DES ASSOCIATIONS
> Promotion Education Citoyenneté par le sport par la Fédération Française de Football et District Marne
> Animation-démonstration sports de combat par le CREPS Reims, Pôle France Kick boxing, et ATAboxe Châlons
> Animation-démonstration des clubs de Châlons-en-Champagne Châlons Roller Club Champenois, Châlons-en-Champagne Tennis de Table, Club Tempo, Escalade.
PARVIS D’HONNEUR
Campus Seniors
> Ateliers Santé mentale et travail / Addiction / RPS et TMS par RST
Atelier sur la santé mentale et travail, avec une application sur la mesure du stress au travail. Atelier de sensibilisation aux addictions et travail. Atelier de sensibilisation aux TMS, troubles musculosquelettiques, et RPS, risques psychosociaux.
> Exposition pour les 80 ans de la médecine du travail par RST
> Utilisation de l’application « Mon Espace Santé » par PULSY sur le Campus Seniors
> Pacte Pouvoir de Vivre Marne (CFDT)
VILLAGE DES SPORTS ET DES ASSOCIATIONS
> Promotion Education Citoyenneté par le sport : le football adapté par la Fédération Française de Football et District Marne
> Rencontre départementale des Instituts Médico-Educatifs (IME) IME de Blacy -IME de Sainte-Ménehould - IME de Ville en Selve - IME de Villers Franqueux - IME de Châlons-en-Champagne.
> Animation-démonstration Handball par Comité Marne de Handball
> Animation-démonstration des clubs de Châlons-en-Champagne Châlons Handisport, Archers Châlonnais, Cercle d’Escrime.
ESPACE CONFÉRENCES
> Conférence « Santé mentale au travail » 14 h 30-17 h, espace Chardonnay par RST Réservée aux dirigeants, DRH, responsables de site, chefs d’entreprise.
> Conférence « Emploi et trouble psychique : recruter autrement, intégrer durablement, Retours d’expériences »
14 h, espace Pinte 4 - par PTSM de la Marne, Délégation Territoriale de la Marne de l’ARS Grand-Est, CTS de la Marne
> Conférence : Comment bien vieillir et les outils numériques en santé 14 h-17 h, espace Grande Cuvée - par Campus Seniors
Professeur Jean-Luc Novella, chef du pôle autonomie santé du CHU de Reims : comprendre la fragilité ; Docteur Marc Rozenblat : sport santé, sensibiliser le grand public et les acteurs locaux à l’importance de l’activité physique ; Hervé Michel : expertise et living lab sur les outils numériques en santé.
MARDI 2 SEPTEMBRE
PARVIS D’HONNEUR
> Addictions : comprendre, prévenir, accompagner par l’EPSM de la Marne, le centre hospitalier Léon Bourgeois, Centre Accueil Soins Toxicomanes (CAST) et le Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie
Quatre ateliers sont proposés tout au long de la journée pour faire le point d’une manière ludique sur sa consommation et trouver des réponses à ses questions : alcool et tabac sur le parvis. Au programme : lunettes de simulation, recette de cocktails sans alcool, analyseur de sou e de monoxyde de carbone, présentation de substituts nicotiniques...
> Animations de sensibilisation aux dépistages des cancers colorectal, du sein, du col de l’utérus et ORL par la CPAM et ses partenaires Ligue contre le cancer, CHU de Reims, Institut Godinot, CH Léon Bourgeois, CRCDC, MDPH
Stands variés autour de la prévention, de l’accompagnement des patients, de l’éligibilité des assurés au dispositif, la remise de kits sur place, l’autopalpation… et de nombreuses animations pour sensibiliser le public de manière concrète et pédagogique et les convaincre de réaliser les dépistages.
VILLAGE DES SPORTS ET DES ASSOCIATIONS
> Journée Sport-Santé-Nutrition avec les établissements scolaires locaux par l’Education Nationale, DASEN, District Marne, USEP et UFOLEP
« Bien bouger, bien manger, vivre ensemble ».
- Animations sportives par District Marne, USEP et UFOLEP
- Animations Prévention Cannabinoïdes de synthèse – Écrans par l’ EPSM de la Marne avec le centre hospitalier Léon Bourgeois, le CAST et CSAPA
- Petit Théâtre Citoyen par ADOSEN
- Parcours Handicap par MAIF
- Le harcèlement numérique par Orange
- Compétences psycho-sociales par la DSDEN de la Marne, projet Mieux Vivre Ensemble (Sainte-Ménehould)
- Visite de la Ferme Pédagogique
> Promotion Education Citoyenneté par le sport par la Fédération Française de Football, District Marne
> Animation-démonstration des clubs de Châlons-en-Champagne Archers Châlonnais, Cercle d’Escrime.
VILLAGE DES MÉTIERS & DES FORMATIONS
> L’école de la 2e chance sur le stand d’ALMEA Formations, stand 809
MERCREDI 3 SEPTEMBRE
PARVIS D’HONNEUR
> Exposition : 80 ans de la politique familiale et de la vie quotidienne des Français par l’Union Départementale des Associations Familiales Marne (UDAF 51)
VILLAGE DES SPORTS ET DES ASSOCIATIONS
> Festival des Groupes d’Entraide Mutuelle en Santé Mentale et associations d’usagers par PTSM de la Marne, Délégation Territoriale de la Marne de l’ARS Grand-Est, CTS de la Marne Des Stands & Expositions : Découvrez le travail incroyable de divers GEM et associations d’usagers. Des Concerts & Performances Artistiques : Pro tez d’un programme vibrant de 14 h à 18 h sur notre scène dédiée. Les GEM et associations participantes con rmés incluent : GEM La Luciole (Vitry-le-François), GEM Atelier Solid’Air(Epernay), GEM La Vie (Châlons-en-Champagne), GEM Autisme en Bulle (Reims), Café GEM (Reims), Réabpro Hub (Reims), ESAT Les ANTES (La Meix Tiercelin), GEM Sollicitude (Ardennes / Charleville-Mézières) avec des amis belges, GEM La Locomotive (Reims). Le festival vise à favoriser les interactions entre les GEM et à mettre en lumière leurs activités à travers des expositions et des ventes. Il y aura diverses performances, y compris de la musique, du sport adapté, des expressions scéniques et même une animation d’échecs avec Christophe CZEKAJ Maître FIDE.
Cet événement est un projet labellisé dans le cadre de la « Grande Cause Nationale : Parlons santé mentale ! ». Notre objectif estde promouvoir le bien-être mental, de réduire la stigmatisation et d’encourager des conversations ouvertes sur la santé mentale.
Avec la présence du responsable du projet PSICOCAP+ PSICOCAP+ est un observatoire des données et des pratiques autour du handicap psychique et fait la promotion des expériences positives dans la prise en charge du handicap psychique. En 2025, PSICOCAP+ met en avant l’amélioration de la santé mentale par les lieux de lien social comme les Groupes d’entraide mutuelle qui depuis la loi de 2005 permet à des personnes isolées par la maladie psychique de se retrouver et de développer des activités culturelles, artistiques, sociales, sportives, agricoles, culinaires... citoyennes et solidaires. PSICOCAP+ a invité pour ce festival, 2 structures belges qui se sont inspirées pour leur projet, des GEMs français (« Le bar à Fripes » de Couvin qui a remporté d’ailleurs le 1er prix des Reintegration Award en Belgique face à 45 postulants belges et français et « Bulles d’OxyGEM » de Mons).
VILLAGE DES SPORTS ET DES ASSOCIATIONS
> Promotion Education Citoyenneté par le sport par la Fédération Française de Football Présentation du football à l’école : parcours pédagogique alternant ateliers sportifs et éducatifs.
> Journée Portes Ouvertes des clubs de football châlonnais, avec l’équipe du Stade de Reims par District Marne Football
> Présence des équipes professionnelles féminine et masculine Champagne Basket
> Présence de l’équipe professionnelle du Hockey Club Châlonnais
> Animation-démonstration des clubs de Châlons-en-Champagne Espoir Pétanque, Club Tempo, Espe Basket.
SUR STAND
> Journée Santé hall 2, stand 221 - par l’Université de Reims Champagne-Ardenne Animations autour du tri du médicament par l’UFR de Pharmacie. Présentation de la start-up VG2D Pharma, engagée dans le développement d’un traitement contre la mucoviscidose, avec la présence de son partenaire, le PUI InnoRem. Présence de l’Institut d’Intelligence Arti cielle en Santé Reims (IIAS), de l’URCA et du CHU de Reims.
ESPACE CONFÉRENCES
> Journées bien-être et prévention espace Jeroboam par AG2R La Mondiale Animations, activités, démonstrations, conférences spéci ques au bien-vivre et au bien-vieillir, dans l’objectif de favoriser la prévention santé.
> Conférence « comment reconnaître la sensation de faim ? » et initiation à l’hypnose, 11 h
Conférence et atelier culinaire animés par Mathilde DEMONCEAUX, diététicienne.
> 2 conférences en lien avec la thématique Sport -Santé espace Feuillatte 14 h-16 h -par DSDEN et SDJES de la Marne
2 intervenants :
- ADOSEN : comment répondre aux écueils de la prévention.
- Thibault DESCHAMPS : état des lieux de l’impact de la sédentarité sur la santé.
> Conférence autour des « écrans » et notamment de la di usion de l’information (fake news)
Espace Magnum par l’Union Départementale des Associations Familiales Marne (UDAF 51)
> Débat sur le thème des 80 ans de la Sécurité Sociale espace Grande Cuvée 11 h à 12 h 30 - par la CGT
Ce débat sera animé par Christophe Prudhomme. Le Dr Christophe Prudhomme est urgentiste au Samu 93, à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, depuis 1987. Il est représentant CGT des médecins.
Présence de Michel GODARD, Secrétaire Général de la Fédération Française de handball
PARVIS D’HONNEUR
Campus Seniors
> Journée « Accès aux droits et aux téléservices » par la CPAM
Un parcours "assuré" sera proposé, sous forme de mission à réaliser, pour découvrir les démarches et outils numériques de façon ludique. Des animations rythmeront l’espace et permettront aux visiteurs de connaître l’o re de service de l’Assurance Maladie et d’acquérir les bons ré exes en ligne (mon compte ameli, mon espace santé, C2S en ligne…).
> L’action de l’ALEFPA dans le secteur de l’autonomie et du handicap psychique par Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie (ALEFPA) et le CREHPSY Promotion de l’action de l’ALEFPA (Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie) dans le secteur de l’autonomie et du handicap psychique : logement, travail adapté, accompagnement à la vie sociale (ESAT Agricole, FH, SAVS, MARPHA), Centre de Ressources (CREHPSY Champagne), gestion de résidences autonomies, CLIC Sud Est Marnais, Services d’Aide à domicile.
> Opération « Stick’Cœurs » par le Fonds d’action du CHU Reims
Le Fonds d’action du CHU de Reims a été créé pour accompagner les équipes soignantes dans la réalisation de projets favorisant le confort, le soutien aux initiatives culturelles, l’innovation et la recherche médicale. Les dons et legs qui nous parviennent contribuent directement à leurs réalisations, et participent activement à l’amélioration de la prise en charge des patients du territoire. Nous vous proposons, à l’occasion de ce rendez-vous incontournable qu’est la Foire de Châlons de venir nous rencontrer sur notre stand, découvrir nos animations et participer à l’opération
« Stick’Cœurs ».
> Visite mi et n de carrière / Visite post exposition aux risques par Reims Santé Travail
VILLAGE DES SPORTS ET DES ASSOCIATIONS
> Journée Sport-Santé-Nutrition avec les établissements scolaires locaux par l’Education Nationale, DASEN, District Marne, USEP et UFOLEP
« Bien bouger, bien manger, vivre ensemble ».
‐ Animations sportives par District Marne, USEP et UFOLEP
‐ Petit Théâtre Citoyen par ADOSEN
‐ Parcours Handicap par MAIF
‐ Le harcèlement numérique par Orange
‐ Compétences psycho-sociales par la DSDEN de la Marne, projet Mieux Vivre Ensemble (Sainte-Ménehould)
‐ Visite de la Ferme Pédagogique
‐ Bien bouger, bien manger et hygiène bucco-dentaire par CPAM
> Promotion Education Citoyenneté par le sport par la Fédération Française de Football et District Marne Tournoi de football universitaire, 16 h avec le Village des Etudiants.
> Animation-démonstration des clubs de Châlons-en-Champagne Archers Châlonnais, EPGV l’association Joies et Loisirs de Saint Martin sur le Pré.
PARCOURS
> Parcours du « Bien Manger » en collaboration avec le Village des Jeunes hall 2, stand 210, 10 h 30-17 h - par l’Académie de Reims et le Rectorat Les lycées de l’académie de Reims (Oehmichen, Bazeilles, Hessel, Diderot, Jean Talon, Gustave Ei el, Antoine de Saint-Exupéry) avec les partenaires : la Foire de Châlons, Vivescia, Carrefour, Interbev, Maraîchers fruits et légumes, le village de la bioéconomie.
ESPACE CONFÉRENCES
> Journées bien-être et prévention par AG2R La Mondiale, espace Jeroboam Animations, activités, démonstrations, conférences spéci ques au bien-vivre et au bien-vieillir, dans l’objectif de favoriser la prévention santé. ‐ Accompagnement et prévention avec l’Agirc Arrco, 11 h Conférence animée par le Centre de prévention Agirc Arrco pour agir et vivre sereinement la retraite.
‐ Zoom sur les préjugés alimentaires, 14 h 30 Conférence et atelier culinaire animés par Mathilde DEMONCEAUX, diététicienne. ‐ Heure civique seniors, 16 h 30 Conférence autour de l’Heure Civique Seniors, dispositif qui permet à tout senior de s’engager facilement au service de sa commune ou de ses voisins. En partenariat avec le Conseil départemental de la Marne. Avec Athane PERIFAN, directeur de l’association Voisins Solidaires.
> Conférence « Comment communiquer avec des personnes âgées désorientées et en perte d’autonomie psychique espace Pinot, 13 h 30-15 h - par CAMPUS SENIORS Avec Kathia MUNCH-ROUX.
> Conférence : La transmission et la donation espace Pinot, 15 h-16 h - par CAMPUS SENIORS Avec Monseigneur Franck Javary, un notaire, le père François de Mianville ainsi qu’avec Habitat & Humanis.
> Conférence « Lutter contre l’isolement social » espace Muselet, 16 h-18 h - par Initiativ’Retraite et SDAE51 Sébastien BIAUDET abordera Démysti er l’IA c’est quoi, exactement - l’IA qui « crée » - Répondre aux craintes courantes - Les avantages de l’IA pour les personnes âgées.
VENDREDI 5 SEPTEMBRE
PARVIS D’HONNEUR
> Journée Gestes et Numéros qui sauvent Stand de sensibilisation aux gestes de premiers secours (CESU du CHU de Reims). Stand de formation secourisme en Santé Mentale (EPSM Marne, Ass Amitié, Mutualité Française Grand Est, ALEFPA-CREHPSY, VigilanS), Ligne d’écoute prévention Suicide 3114 de Nancy.
> Droits des femmes et des familles par la FR-CIDFF
Exposition « Les droits des femmes au l du temps » (CIDFF des Vosges). Animations pour informer sur les droits des femmes et des familles : violentomètre géant, jeu de l’oie sur l’égalité entre les femmes et les hommes.
VILLAGE DES SPORTS ET DES ASSOCIATIONS
> Journée Sport-Santé-Nutrition avec les établissements scolaires locaux par l’Education Nationale, DASEN, District Marne, USEP et UFOLEP
« Bien bouger, bien manger, vivre ensemble ».
‐ Animations sportives par District Marne, USEP et UFOLEP
‐ Le harcèlement numérique par Orange
‐ Compétences psycho-sociales par la DSDEN de la Marne, projet Mieux Vivre Ensemble (Sainte-Ménehould)
‐ Visite de la Ferme Pédagogique ‐ Jeu « C’est cliché ! » sur les stéréotypes de genres par la MGEN ‐ Animations Prévention Addiction par le CAST ‐ Cartes de la Fraternité et Fresque par la Ligue de l’Enseignement ‐ Maison de la Nutrition
> Formation premier secours en santé pour les enfants par le CESU du CHU Reims
> Promotion Education Citoyenneté par le sport par la Fédération Française de Football
> Animation-démonstration des clubs de Châlons-en-Champagne Archers Châlonnais, Cercle d’Escrime, Club Tempo, EPVG.
> Moment de convivialité avec l’ensemble des clubs et associations mobilisés pour le Village pendant la Foire
ESPACE CONFÉRENCES
> Journées bien-être et prévention espace Jeroboam - par AG2R La Mondiale Animations, activités, démonstrations, conférences spéci ques au bien-vivre et au bien-vieillir, dans l’objectif de favoriser la prévention santé.
‐ Accompagner l’avancée en âge à travers le lieu de vie, 10 h 30
Ateliers, conférence, table ronde, animations pour bien vieillir à son domicile et dans son quartier en partenariat avec le Conseil départemental de la Marne. Avec de nombreux professionnels, comme COMAL SOLIHA 51, EDF Solidarités, Domytis, Envie Autonomie, MARPA de Courtisols, Ensemble 2 Générations, Solinnov, la Prévention routière... Présence du Petit Truck en Plus.
‐ Bien manger pour rester en forme à son domicile, 11 h Conférence et atelier culinaire animés par Mathilde DEMONCEAUX, diététicienne. ‐ Bien vieillir à son domicile, 14 h 30
Table-ronde animée par Sylvie Moucheron, psychologue.
> Conférence « Santé Mentale et Jeunes » espace Grande Cuvée, 10 h à 12 h - par ALEFPA, CREHPSY, EPSM de la Marne, avec la Maison des Adolescents (MDA) de la Marne–PasserelleJeunes
Au regard d’une jeunesse qui rencontre de plus en plus de di cultés, de mal-être, il est essentiel d’informer sur ce sujet, d’aider à comprendre les changements normaux liés à l’adolescence et de pouvoir identi er les ressources mises à disposition des jeunes sur le territoire. Conférence à destination d’adolescents de 13-15 ans. Avec la participation de trois pédopsychiatres Pr EUTROPE du CHU de Reims ; Dr NGUYEN et Dr SCHERR de l'EPSM de la Marne.
> Conférence « Salariés agricoles : des clés pour un bien être au quotidien » 13 h 30 espace Grande Cuvée - par MSA, ADASEA, PTSM Table ronde dans le cadre du Plan interministériel de Prévention du Mal Être en Agriculture (PMEA). Face à un contexte agricole di cile, cette table ronde propose un temps d’échange pour informer sur les facteurs qui peuvent in uer sur la santé mentale du salarié et les ressources existantes en vue de bien vivre son métier d’employé agricole.
SAMEDI 6 SEPTEMBRE
PARVIS D’HONNEUR
> L’action de l’ALEFPA dans le secteur de l’autonomie et du handicap psychique par Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie (ALEFPA) et le CREHPSY Promotion de l’action de l’ALEFPA (Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie) dans le secteur de l’autonomie et du handicap psychique : logement, travail adapté, accompagnement à la vie sociale (ESAT Agricole, FH, SAVS, MARPHA), Centre de Ressources (CREHPSY Champagne), gestion de résidences autonomies, CLIC Sud Est Marnais, Services d’Aide à domicile.
VILLAGE DES SPORTS ET DES ASSOCIATIONS
> Forum Santé Mentale par PTSM de la Marne, Délégation Territoriale de la Marne de l’ARS Grand-Est, CTS de la Marne
Pour notre santé mentale, cultivons notre lien social Nous vous donnons rendez-vous à la Foire de Châlons pour une journée d’ateliers ouverts à tous autour des émotions, du bien-être, de l’entraide, du lien social... Une action co-construite avec les partenaires du Projet Territorial de Santé Mentale (PTSM) de la Marne, labellisée dans le cadre de la Grande Cause national. Au programme : un moment unique pour parler de santé mentale autrement, rencontrer les acteurs locaux et changer de regard ensemble. Communiquer ses émotions et son état d’esprit et décoder ceux des autres (jeu de cartes, roue des émotions, jeu de rôles). Jeu de cartes interactifs, jeu de rôles « Adolescents/ Parents ». Un jeu de l’oie sportif pour bouger, rire et apprendre. Un bar à smoothies et papotage pour prendre soin de soi en douceur. Un mur d’expression, des jeux de rôle émotionnels, un photomaton pour immortaliser votre passage... Un arbre à Palabre, pour vous reposer et discuter. Mölkky des stéréotypes, Bingo de la santé mentale, Lettre d’amour à soi-même.
Bienveillance, créativité, partages et empathie seront les ls rouges. Animé par les équipes de EPSM de la Marne, URCA et son laboratoire C2S, Je bouge pour mon moral, Association L’Amitié Reims, Club Famille, Passerelle Jeunes, Nightline, ESAT ELISA, PTSM51, VigilanS, Mutualité Française Grand Est, Réseau Pro Hub...
> Promotion Education Citoyenneté par le sport par la Fédération Française de Football, District Marne
> Animation-démonstration par la Fédération Française de Rugby
> Animation-démonstration des clubs de Châlons-en-Champagne Espoir Pétanque, Cercle d’Escrime, Aéroclub Châlons Ecury(simulateur), Club Tempo. ESPACE CONFÉRENCES
Espace Jeroboam
Exposition photo : Une galerie de portraits et d’actions mettant en lumière des sportifs du Sport Adapté, a n de valoriser leur engagement, leur performance et leur inclusion.
Évaluation Sport-Santé : En lien avec le programme Bouger avec le Sport Adapté, nous proposerons des évaluations simples (forme physique, bien-être, motivation…) à destination des personnes en situation de handicap, a n de sensibiliser à l’activité physique régulière et adaptée.
Accompagnement des structures nous serons disponibles pour informer et conseiller les clubs, associations ou collectivités souhaitant créer une section de Sport Adapté ou accueillir des personnes en situation de handicap dans leurs activités sportives. Objectif : encourager l’inclusion par le sport.
Temps fort avec les sportifs de haut niveau : un moment convivial et inspirant est prévu avec des athlètes de haut niveau de la FFSA. En point d’orgue, une séance de dédicaces avec Gloria Agblemagnon, vice-championne paralympique au lancer du poids.
Pratiques sportives inclusives et inversées : grâce au dispositif de l’Académie du Sport Adapté, nous proposerons également des séances sportives encadrées par des personnes en situation de handicap mental ou psychique. Cette démarche vise à valoriser leurs compétences, favoriser la reconnaissance et expérimenter une inclusion inversée, porteuse de sens et d’émancipation.
Du national au local : l’esprit de ce stand est de relier l’engagement national de la FFSA à des actions concrètes sur les territoires, avec la participation de la Ligue
Grand Est du Sport Adapté et de l’association Les Matelots, très investie localement dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap par le sport. En présence de Marc Tru aut, président de la Fédération.
> Tournoi E-Foot – E-Marne Cup by CA Espace Muselet Tournoi FIFA en collaboration avec le Crédit Agricole Nord-Est.
DIMANCHE 7 SEPTEMBRE
PARVIS D’HONNEUR
> L’action de l’ALEFPA dans le secteur de l’autonomie et du handicap psychique par Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie (ALEFPA) et le CREHPSY
Promotion de l’action de l’ALEFPA (Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie) dans le secteur de l’autonomie et du handicap psychique : logement, travail adapté, accompagnement à la vie sociale (ESAT Agricole, FH, SAVS, MARPHA), Centre de Ressources (CREHPSY Champagne), gestion de résidences autonomies, CLIC Sud Est Marnais, Services d’Aide à domicile.
VILLAGE DES SPORTS ET DES ASSOCIATIONS
> Promotion Education Citoyenneté par le sport par la Fédération Française de Football et District Marne
> Tournoi 4/4 Handball par Comité Marne de Handball Avec la présence de Sébastien Gardillou, entraîneur de l’équipe de France féminine de handball.
> Animation-démonstration des clubs de Châlons-en-Champagne CCTT (une table), Espoir Pétanque, Club Tempo (danse), Divines Con danses.
SUR STAND
> Journée Sport stand 221 - par URCA
ESPACE CONFÉRENCES
> Fédération Française du Sport Adapté Espace Jeroboam
PARVIS D’HONNEUR
Campus Seniors
> Journée « Prévention des maladies chroniques » par le CHU de Reims, le CH de Châlons en Champagne, la CPAM, et des associations de patients Une journée pour mieux informer, orienter et accompagner les visiteurs concernés ou simplement curieux d’en savoir plus sur l’insu sance cardiaque, le diabète, l’obésité, les maladies rénales et l’asthme. Animations ludiques, dépistage, informations.
VILLAGE DES SPORTS ET DES ASSOCIATIONS
> Journée Sport-Santé-Nutrition avec les établissements scolaires locaux par l’Education Nationale, DASEN, District Marne, USEP et UFOLEP
« Bien bouger, bien manger, vivre ensemble » ‐ Animations sportives par District Marne, USEP et UFOLEP ‐ Le harcèlement numérique par Orange ‐ Compétences psycho-sociales par la DSDEN de la Marne, projet Mieux Vivre Ensemble (Sainte-Ménehould)
‐ Visite de la Ferme Pédagogique
‐ Jeu « C’est cliché ! » sur les stéréotypes de genres par la MGEN
‐ Cartes de la Fraternité et Fresque par la Ligue de l’Enseignement
> Promotion Education Citoyenneté par le sport par la Fédération Française de Football et District Marne
> Animation-démonstration des clubs de Châlons-en-Champagne
Cercle d’escrime, Les archers châlonnais, Club Tempo, EPGV.
ESPACE CONFÉRENCES
> Congrès pédagogique « L’Arbre – La Vie. L’arbre au cœur de notre santé mentale » espace Forni, toute la journée - par l’association La Forêt Souveraine Argonnaise Renforcer les liens entre l’Humain et la Nature. Inspirer un changement durable pour notre santé. Aider à di user les pratiques agricoles régénératives.
> Conférence : L’aidant, jusqu’à l’épuisement ? espace Pinot, 10 h 30 à 12 h 30 -par Campus Seniors
Les ressources pour prendre soin de soi et continuer à prendre soin de soi.
> Débat autour de la loi sur la n de vie
espace Feuillatte, 14 h - par Campus Seniors Christelle Gauthier, ancienne conseillère auprès des ministres de la santé. ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité). Dr Vincent Sanchez, chef des soins paliatifs du CHU de Reims. Fédération JALMAV (Jusq'A La Mort Accompagner Accompagner la Vie). Tous vont débattre sur la loi sur la n de vie. Sous réserve de la présence de Lise Magnier, députée.
Longtemps considéré comme un sujet tabou, souvent mal comprise, la santé mentale est aujourd’hui au cœur des préoccupations. Rencontre avec une psychiatre qui nous éclaire sur les signaux à écouter, les pièges à éviter, et l’importance capitale… du lien humain.
Est-ce qu’on prend plus soin de sa santé mentale aujourd’hui ?
La question mérite d’être posée. Pour le Docteur Mariateresa Caiazzo, médecin psychiatre au sein de l’établissement public de santé mentale de la Marne la réponse est claire : oui, mais le chemin a été long. « Pendant longtemps, la santé mentale a été perçue comme une a aire marginale, presque honteuse. Aujourd’hui, on sait qu’une personne sur quatre consulte pour un trouble psychique. C’est un enjeu de santé publique. »
La psychiatrie reste une science jeune, souvent en décalage avec d’autres disciplines médicales où les examens sont “objectifs” (scanner, radio, analyses). Ici, tout repose sur le lien humain, la parole, la con ance. Et c’est ce qui la rend à la fois si complexe… et si précieuse.
Sortir du culte de la perfection
« S’il y a un mot que je bannirais du vocabulaire, c’est bien celui de perfection. »
Pour cette professionnelle, cette quête empoisonne notre bien-être. Elle l’observe chaque jour en consultation : « le perfectionnisme au travail peut mener au burn-out, quant il est lié à
Prendre soin de
• Écouter ses signaux internes
• Refuser la tyrannie de la perfection
• S’appuyer sur ses proches, créer du lien
• Ne pas hésiter à consulter un psychologue ou un psychiatre au besoin
• Se rappeler que le rétablissement est possible.
l’image au trouble du comportement alimentaire, ou encore aux études à l’anxiété sévère. »
La première étape vers une bonne santé mentale ? « Apprendre à se connaître, et à respecter ses limites. » Plus facile à dire qu’à faire, mais c’est une base indispensable. Chacun d’entre nous a un “capital de vulnérabilité” : hérité en partie de la génétique, de notre histoire, de nos traumas précoces. Face aux chocs de la vie – deuil, harcèlement, pression professionnelle –, ce capital peut s’éroder.
Mais tout n’est pas joué d’avance. « On peut alléger ce bagage », explique la psychiatre. Par le soutien de nos proches, le lien social, ou quand c’est nécessaire, avec l’aide d’un professionnel de la santé : « un psychologue pour travailler sur nos capacités de rebondir », quand la limite est dépassée « un psychiatre pour nous expliquer quelle est la pathologie dont on sou re, comment pouvoir se remettre, se rétablir avec un traitement et avec les soins de suite ».
L’importance de la prévention trop sous-estimée
Prendre soin de sa santé mentale, c’est le thème central des actions menées lors de la journée dédiée à la santé mentale de la 79e édition de la Foire de Châlons, le samedi 6 septembre. L’objectif ? Démysti er, normaliser, rendre visible. « Les gens sont souvent surpris de voir que la psychiatrie, ce n’est pas un vieux monsieur avec une barbe dans un cabinet poussiéreux.
C’est du soin, mais aussi du soutien, de l’écoute, de l’espoir. Le message est simple : Il est important de préserver sa propre santé psychique à travers le lien. »
Samedi 6 septembre sur le Village des sports et des associations, des ateliers de sensibilisation à la santé mentale sont prévus.
Le temps d’une journée, le Village des associations et des sports accueille un forum unique autour de la santé mentale. Ateliers, jeux, échanges et animations : un événement gratuit, ouvert à tous.
« C’est un moment unique pour parler de santé mentale autrement, rencontrer des acteurs locaux et changer de regard ensemble », explique Stéphane Debiard, coordonnateur du projet territorial en santé mentale.
Le thème cette année du forum de la santé mentale : « Pour notre santé mentale, cultivons
Ces signes qui doivent alerter
Pas besoin d’être “au fond du trou” pour commencer à prendre soin de sa santé psychique. Plusieurs signes doivent alerter :
• Une fatigue inhabituelle, persistante
• Une baisse de motivation, de plaisir
• Un retrait social ou a ectif
• Une sensation de déconnexion à soi-même
Ce n’est pas forcément pathologique, mais c’est un signal. « Cela veut dire qu’on puise dans nos réserves psychiques. Il faut alors agir avant que ça ne s’installe. »
le lien social ». Un l rouge qui oriente tous les ateliers de sensibilisation mentale autour du lien émotionnel, de l’entraide, du bien-être et de décoder les émotions d’autrui. « Ces ateliers sont montés sous forme de coconstruction avec les partenaires du projet territorial de santé mentale de la Marne », poursuit
Stéphane Debiard qui précise que : « le forum est labellisé grande cause nationale par le ministère de la Santé et s’inscrit dans le Projet Territorial de Santé Mentale de la Marne. Les mots : bienveillance, créativité, partage, empathie seront mis en avant ».
Le message est simple : « À la Foire de Châlons, venez participer à des ateliers ouverts pour découvrir les moyens de prendre soin de votre santé mentale au quotidien. »
Tout au long de la journée, les visiteurs pourront participer à des ateliers variés : jeux de rôle pour exprimer ses émotions, roue des sentiments, bar à smoothies, mur d’expression, lettre d’amour à soi-même…
Au programme encore, des jeux de société revisités (comme un Mölkky sur les stéréotypes ou un bingo de la santé mentale), un arbre à palabres décoré de messages positifs, ou encore un photomaton pour immortaliser sa visite avec des messages bienveillants.
L’objectif de ce forum, vous l’aurez bien compris : « changer le regard du grand public sur la santé psychique, souvent encore stigmatisée .»
Entre idées reçues et images préconçues, voici un tour d’horizon sur les addictions, omniprésentes dans notre société et souvent mal comprises avec le Dr Bertin, chef du pôle d’addictologie de l’établissement public de santé mentale de la Marne et l’in rmière en pratique avancée Hélène Gillot.
On choisit d’être addict FAUX.
« Ce n’est pas un choix, c’est une vulnérabilité personnelle qui s’exprime en fonction des évènements de vie et d’un environnement
| SALARIÉS AGRICOLES
favorable au développement d’une addiction. Cela peut être aussi une réponse à une tension interne, un mal être. Mais nous ne sommes pas tous égaux face à l’addiction. Et la spéci cité de certaines substances psycho-actives peuvent
entraîner très rapidement des dépendances sévères », explique le Docteur Bertin.
On peut être addict à autre chose que des substances (drogues, alcool) VRAI.
« Les jeux vidéos, les écrans, les jeux de grattage, le sexe, le sport… Les addictions sont multiples : c’est tout ce qui peut provoquer une stimulation au niveau du système de récompense cérébrale », commente Hélène Gillot.
Il su t d’être motivé pour sortir de l’addiction
FAUX.
« La motivation est importante, c’est un préalable au processus de soins mais ça ne su t pas », assure le Dr Bertin.
« On a besoin d’aide pour s’en sortir, poursuit Hélène Gillot. C’est une prise en charge au long cours et pluridisciplinaires. Selon la dépendance, le sevrage non médicalisé peut être dangereux, donc il est important de se faire accompagner et suivre parfois tout au long de sa vie. »
L’addiction est liée à un statut social ? FAUX.
« Ce n’est pas une question de statut social, ni d’âge, ni de sexe, ni encore une question véritablement de nances même si je préciserais que la précarité est quand même un facteur de risque », complète le Docteur Bertin.
On ne guérit jamais véritablement d’une addiction FAUX.
« On peut trouver une stabilité heureuse mais il y a une fragilité qui reste », explique Docteur Bertin.
Hélène Gillot de préciser : « C’est une maladie chronique. On a comme une épée de Damoclès audessus de la tête .»
Mardi 2 septembre
Parvis d’Honneur, Addictions : comprendre, prévenir et accompagner
Organisée dans le cadre du plan interministériel de prévention du mal-être en agriculture, par la MSA (la mutualité sociale agricole) Marne - Ardennes - Meuse et l’ADASEA Marne (Association de développement, d’aménagement et de services en environnement et en agriculture), cette rencontre est dédiée au bien-être des salariés agricoles.
Comment accéder à la Foire ?
« Cette table ronde abordera d’abord les spéci cités du salariat agricole, les facteurs de mal-être et évoquera surtout les dispositifs d’accompagnement existants », détaille Chantal Urvoy chargée de communication à l’ADASEA.
Avec la diminution de la main-d’œuvre familiale, les exploitations ont de plus en plus recours à des salariés. En 2020, on compte ainsi 170 400 salariés permanents non familiaux dans les exploitations agricoles soit + 10 % comparé à 2010. (Source Agreste / Recensement Agricole 2020).
« Le mal-être en agriculture ne concerne pas que les exploitants. Les salariés aussi sont exposés à des risques accrus, notamment lorsque l’exploitant est en mal être », souligne Chantal Urvoix.
Parmi les intervenants notamment, une salariée d’exploitation viticole (ayant été accompagnée suite à des di cultés), un psychologue du travail
1 575 places de stationnement sont disponibles sur le parking gratuit Saint-Thiébault. Une navette, elle aussi gratuite, permet de rejoindre le Capitole. Elle passe toutes les 5 à 9 mn, et circule de 9h15 à 22h15 en semaine, des horaires prolongés les soirs de concert. Depuis Châlons, on peut aussi emprunter la ligne 1 (arrêt Roosevelt). Les cyclistes disposent quant à eux d’un parc gratuit à l’entrée de la Foire.
Quels accès pour les PMR ?
L’entrée à la Foire est gratuite sur présentation d’une carte d’invalidité en caisse.
Combien coûte l’entrée ?
Du lundi au jeudi 7€ pour les adultes et 3,50€ pour les moins de 12 ans. Du vendredi au dimanche 8€ pour les adultes et 4€ pour les moins de 12 ans. Pour les personnes de plus de 65 ans, l’accès à la Foire est gratuit durant les journées seniors les lundis et le jeudi 4 septembre.
A qui s’adresser en cas de pépin ?
Côté sécurité, près de 300 personnels (militaires, policiers municipaux et nationaux, agents de l’UCIA...) et une dizaine de caméras de surveillance sont mobilisés chaque jour. La Protection Civile assure quant à elle les secours lors des concerts. Une infirmerie se situe dans le hall 2.
(pour comprendre les facteurs conduisant au mal être et ceux permettant de l’éviter), un travailleur social, une représentante du Service Santé Sécurité au Travail et une in rmière Santé au Travail de la MSA (pour expliquer les di érents accompagnements existant pour les salariés en mal être).
« Et nous aurons aussi un focus sur la formation comme levier de prévention du stress et facteur de bien-être. »
Vendredi 5 septembre de 13 h 30 à 15 h 30 À l’Espace Grande Cuvée
Faut-il acheter un billet pour le concert ?
Non. Les concerts de Foire en scène sont compris dans le prix de l’entrée et accessibles à tous les visiteurs du jour. Il est donc également impossible de réserver sa place, mais le site peut accueillir plus de 20 000 personnes, et des écrans géants permettent de profiter au mieux du spectacle, quel que soit l’endroit où l’on se trouve.
Comment trouver un stand ?
Un plan détaillé de la Foire vous est proposé dans ce catalogue. Vous pouvez également vous renseigner auprès des hôtesses installées dans différents points info, notamment dans le hall 2.
PRISE
Le centre de lutte contre le cancer de Reims renforce ses actions autour de deux axes majeurs : la détection des prédispositions familiales aux cancers et le suivi à distance des patients.
Depuis les années 1990, l’Institut Godinot propose des consultations d’oncogénétique, discipline permettant d’identi er les risques héréditaires de cancer. « C’est une activité qui est en pleine extension, parce qu’un certain nombre de nouveaux gènes ont été identi és comme prédisposant à di érents types de cancer », explique le Docteur Aude-Marie Savoye, oncologue et directrice médicale.
Environ 5 à 10 % des cancers sont d’origine héréditaire. Une anomalie génétique familiale peut exposer plusieurs membres à un risque accru de développer un cancer, parfois très tôt. L’oncogénétique aide à repérer ces situations à risque. Toutefois, « on peut avoir plusieurs cancers du sein dans une même famille, sans mutation génétique détectable », précise-t-elle. Cette démarche de prévention s’appuie sur une analyse rigoureuse de l’histoire familiale. À l’Institut Godinot, elle commence par un questionnaire destiné à établir un arbre généalogique médical.
« On regarde combien de personnes ont eu des cancers, à quel âge, et quels types de cancers. En fonction de ça, on estime s’il y a un risque génétique ou pas. » En cas de suspicion, une consultation avec un médecin oncogénéticien est organisée, suivie, si nécessaire, d’une prise de sang pour détecter une mutation. Si une mutation est identi ée, un suivi personnalisé est mis en place : examens renforcés, chirurgies prophylactiques ou surveillance accrue. « Pour les prédispositions au
cancer du sein, on peut aller jusqu’à une chirurgie préventive. Pour d’autres, ce sera une colectomie ou des coloscopies plus fréquentes », explique le Docteur Savoye. Cela permet à certains patients de béné cier d’une vigilance accrue, tandis que d’autres peuvent être rassurés en l’absence d’anomalie.
Le tournant numérique avec le projet SINERJ
Depuis septembre 2024, le projet SINERJ pour téléSuivi, CoordInation et aNticipation des patiEnts tRaités en hôpital de Jour, a été lancé, en partenariat avec la start-up Cureety.
Il permet de suivre à distance plus de 350 patients en hôpital de jour, via une plateforme combinant télésurveillance et intelligence arti cielle, permettant un suivi quotidien de leur état de santé, directement de leur domicile.
Les patients peuvent signaler en temps réel les e ets indésirables de leurs traitements, évitant parfois les urgences ou l’hospitalisation. Ils transmettent aussi leurs bilans biologiques par l’application, permettant de valider ou non leur chimiothérapie sans déplacement.
« Cela évite que des patients viennent pour rien, s’ils ne sont pas en état de recevoir leur traitement. À l’inverse, quand tout est bon, le traitement est préparé en amont », souligne le Docteur Savoye. Cette innovation est particulièrement utile pour les patients venant de loin, notamment du sud de l’Aisne : « Certains font jusqu’à deux heures de route. »
Atelier sur l’oncogénétique animé par l’institut Godinot,
le 2 septembre, Parvis d’Honneur
Chapeautée par la CPAM. Un parcours “assuré” sera proposé, sous forme de mission à réaliser, pour découvrir les démarches et outils numériques de façon ludique. Des animations permettront aux visiteurs de connaître l’o re de service de l’Assurance Maladie et d’acquérir les bons ré exes en ligne (mon compte ameli, mon espace santé, C2S en ligne…).
Jeudi 4 septembre au niveau du Parvis d’Honneur
| SENIORS
Si les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses à utiliser internet, la mise en place d’applications et leur utilisation sur les smartphones est encore complexe.
« C’est parfois même un dé », reconnaît Marc Thomas, coordinateur du Campus Seniors.
A n d’accompagner au mieux les seniors dans cette démarche, le Groupement Régional Pulsy (Groupement Régional d’Appui au Développement de la e-Santé) organise le 1er septembre, au sein du Campus Seniors, une journée spéciale d’aide à la prise en main de l’application « Mon Espace Santé ».
Cette application, lancée par l’Assurance Maladie permet de centraliser ses informations médicales — dossiers, vaccinations, ordonnances, directives anticipées — tel un carnet de santé virtuel. Pas à pas, les visiteurs seront guidés. « Des
professionnels seront présents pour guider les participants dans le téléchargement, la création de compte et l’utilisation des fonctionnalités essentielles. L’objectif est de lever les freins liés à la mé ance ou au manque d’habitude, et de donner con ance aux utilisateurs. »
Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large de développement de la e-santé dans la région Grand Est, en collaboration avec l’Agence Régionale de Santé et d’autres partenaires.
Lundi 1er septembre
Parvis d’Honneur, sur le Campus Seniors, aide à l’utilisation de l’application « Mon espace santé »
Le 8 septembre, la Foire de Chalons consacre cette journée aux maladies chroniques. Objectif : sensibiliser, dépister et informer. Le Dr Céline Lukas Croisier, diabéto-endocrinologue au CHU de Reims et vice-présidente de la commission médicale d’établissement, nous éclaire.
1. De quoi parle-t-on ?
Les maladies chroniques sont des pathologies durables, souvent évolutives, qui nécessitent une prise en charge à long terme. « Une maladie chronique, à l’inverse d’une maladie aiguë, est une maladie avec laquelle on va devoir vivre toute sa vie. Aujourd’hui, elle ne se guérit pas, mais peut être traitée e cacement », explique le Dr Lukas Croisier. Diabète, obésité, insu sance cardiaque ou rénale, bronchite chronique… ces a ections touchent environ 20 millions de personnes en France. Et leurs conséquences dépassent la seule personne malade puisqu’elles impactent aussi l’entourage, qui est souvent amené à s’impliquer au quotidien, notamment pour un soutien sur le plan alimentaire, l’activité physique, la gestion du traitement.
2. Focus sur quatre pathologies
Le 8 septembre, à la Foire, il sera surtout question de quatre maladies : diabète, obésité, insu sance cardiaque et insu sance rénale. « Ce sont des pathologies fréquentes, particulièrement dans notre région. Les services hospitaliers sont très mobilisés sur leur prévention », précise le Dr Céline Lukas Croisier.
Des animations de sensibilisation aux dépistages des cancers colorectal, du sein, du col de l’utérus et des cancers ORL sont prévus au niveau du parvis d’honneur par la CPAM ainsi que les CHU de Reims, Châlons et l’institut Godinot.
À travers plusieurs stands variés, l’idée est de faire de la prévention sur l’intérêt des dépistages, d’évoquer les critères d’éligibilité, de donner des notions d’autopalpation, de remettre aussi des kits de dépistage.
Mardi 2 septembre
3. Mieux vaut prévenir… et agir tôt
Face aux maladies chroniques, la prévention reste l’arme la plus e cace. Elle s’exerce à plusieurs niveaux. La prévention primaire vise à éviter l’apparition de la maladie en agissant sur les habitudes de vie : alimentation équilibrée, activité physique régulière, lutte contre le tabagisme, réduction de la consommation d’alcool et vigilance face à la pollution ou aux perturbateurs endocriniens.
« Vivre plus longtemps, c’est bien. Mais vivre longtemps en bonne santé, c’est mieux. Et cela dépend en grande partie de nos choix de vie
individuels et collectifs », souligne le Dr Lukas Croisier. La prévention secondaire consiste à détecter la maladie le plus tôt possible, parfois avant même l’apparition des symptômes, grâce aux dépistages réguliers (tension, glycémie, poids, dépistage des cancers…).
En n, la prévention tertiaire concerne les personnes déjà malades : il s’agit d’éviter les complications en adaptant les traitements et en préservant la qualité de vie.
« La prévention n’est pas uniquement une a aire médicale. Elle concerne chacun d’entre nous, dans nos gestes du quotidien. »
Sur le parvis, des dépistages gratuits (diabète, tension artérielle, poids et IMC), des ateliers ludiques (pour prévenir les complications du diabète, de l’insu sance cardiaques mais aussi repérer les signaux d’alertes ainsi que des ateliers nutrition et sur les idées reçues).
Le personnel du CHU du CH de Châlons, de la Cpam ainsi que des bénévoles d’associations de patients seront présents pour informer le public.
| REIMS SANTÉ AU TRAVAIL
La prévention de la santé au cœur du travail
Le 1er septembre, Reims Santé au Travail (RST) sera présent à la Foire, sur le parvis du Pôle Santé. Toute la journée, les équipes proposeront des ateliers de prévention interactifs pour sensibiliser le public aux enjeux actuels de la santé au travail. Parmi les thématiques abordées : la prévention des addictions (alcool, drogues, médicaments, jeux), les risques psychosociaux (RPS) et les troubles musculo-squelettiques (TMS). Le stress chronique, la fatigue mentale ou les douleurs liées aux gestes répétitifs sont aujourd’hui les premières causes de maladies professionnelles. Un atelier dédié à l’alimentation au travail proposera des conseils pratiques pour améliorer son bien-être et sa performance grâce à une meilleure hygiène alimentaire. En n, un atelier santé mentale o rira la possibilité de mesurer son niveau de stress en temps réel grâce à l’outil innovant Holicare, et d’adopter des techniques de gestion du stress adaptées.
Trois conférences
L’après-midi, trois conférences animées par des experts à l’espace Chardonnay : À 14 h 30, une intervention portera sur la santé mentale comme levier de performance durable. À 15 h 45, une
conférence aidera à mieux comprendre les RPS pour mieux les prévenir. En n, à 16 h 45, un point complet sera fait sur les droits et obligations en santé au travail pour les employeurs.
wwww.reimssantetravail.fr
• Des ateliers liés à la Santé au Travail (Addictions, RPS et TMS, alimentation, sommeil)
• Des conférences (espace Chardonnay) à partir de 14 h 30 sur la santé mentale, les risques psychosociaux, les droits et obligations des employeurs.
Modernes, ouverts sur la ville et débordants d’initiatives originales, les EHPAD publics cassent les clichés. Tour d’horizon d’un secteur en pleine transformation.
Les Ehpad, anciennement appelés maisons de retraite « ont une image vieillissante qui ne correspond plus à la réalité », admet volontiers Justine de La Roche, directrice déléguée du Pôle Ehpad-USLD du CHU de Reims. Les Ehpad public sur le secteur représente une o re non négligeable de logement. « Le groupement hospitalier universitaire de Champagne représente 2 898 places dépendant de 13 établissements répartis sur 19 sites. Le territoire est assez vaste : le Sud Ardennes, Reims-Fismes, Châlons, Epernay. Notre o re représente environ 55 % des places d’Ehpad du secteur ».
Un sou e pour les aidants À la résidence Wilson de Reims, la plateforme d’accompagnement et de répit tend la main à celles et ceux qui accompagnent un proche âgé au quotidien. Ouverte à tous, elle propose groupes de parole, soutien psychologique, conseils personnalisés, mais aussi solutions concrètes comme l’accueil temporaire ou des visites à domicile. Objectif : o rir du répit aux aidants, sans culpabilité, et les aider à sou er, ne serait-ce qu’un moment. Un « Café des aidants » ou un « Bistrot mémoire » peut parfois faire toute la di érence.
Sur la seule agglomération rémoise, on dénombre 4 Ehpad dépendant du CHU de Reims totalisent plus de 900 lits. Et la modernité est au rendezvous. « Certaines structures comme la résidence Roederer ont été reconstruite, elle date du postCovid, avec que des chambres individuelles », précise Justine de La Roche.
Médiation animal et pair-aidance
Mais le renouveau ne s’arrête pas aux murs. L’enjeu est aussi humain et social : les Ehpad publics développent l’inclusion, en multipliant les contacts avec les écoles, maisons de quartier, associations sportives ou artistiques. L’intergénérationnel devient un pilier, tout comme l’intégration progressive des nouveaux résidents.
A l’image de cette initiative originale : la pairaidance, « des résidents volontaires accompagnent les nouveaux venus, les aident à se repérer dans les lieux et à s’intégrer à la vie collective pour intégrer au mieux les nouveaux résidents », détaille Kelvin Bachellé, directeur adjoint du Pôle Ehpad-USLD.
Sur le plan de la prise en charge, le CHU de Reims mise sur les approches non médicamenteuses : médiation animale, ottaison sensorielle ou encore des techniques snoezelen (espaces sensoriels apaisants) sont proposés pour apaiser les troubles cognitifs et réduire les traitements médicamenteux.
En n, le CHU de Reims déploie son expertise au-delà de ses propres murs : des équipes
| ZOOM SUR L’HEURE CIVIQUE SENIOR « DONNER UNE HEURE PAR MOIS, C’EST UN ACTE SIMPLE ET PUISSANT »
Créateur de la Fête des Voisins, Atanase Périfan lance aujourd’hui L’Heure Civique Senior, un projet co-construit avec AG2R La Mondiale qui invite les retraités à consacrer une heure par mois à des actions solidaires locales.
« Le modèle social français est fragile, avec moins de moyens publics et un vieillissement de la population qui pose de vrais dé s, explique-t-il. En même temps, il y a une générosité intacte chez beaucoup de gens. L’idée est simple : proposer aux seniors, dès 50 ans, de donner
un peu de leur temps pour créer du lien. » Les missions proposées sont très variées. « Ça peut être aider la mairie à organiser une fête, accompagner une personne isolée chez le médecin, ou participer à une collecte alimentaire. L’important, c’est que chacun choisisse librement ce qu’il veut faire, quand il le veut. »
Concrètement, les volontaires s’inscrivent sur heurecivique-senior.fr et sont mis en relation avec des besoins repérés par les mairies ou départements. « On ne parle pas de bénévolat traditionnel, mais de volontariat ponctuel, plus souple, qui n’engage pas sur la durée. Une heure par mois, ça semble peu, mais ça peut vraiment changer une vie. »
Pour Atanase Périfan, c’est aussi une manière de combattre l’isolement et de redonner du sens : « Donner un peu de son temps, c’est bon pour les autres, mais c’est aussi une source de joie et de bien-être pour soi. »
Plus de 200 mairies sont partenaires mais aucune sur l’ex-Champagne Ardenne, d’où la venue à la Foire, pour que « cet antidote concret à la solitude et ce vecteur de solidarité locale » puisse aussi s’appliquer sur le secteur.
Jeudi 4 septembre
Journées bien-être et prévention par AG2R La Mondiale, Espace Jeroboam.
A 16 h 30, conférence sur l’heure civique seniors.
mobiles interviennent dans d’autres Ehpad du territoire - publics, associatifs comme privés ou encore dans des foyers d’accueil médicalisés pour accompagner la prévention de la perte d’autonomie ou les bonnes pratiques d’hygiène.
« Le cœur de notre projet, conclut Justine de La Roche, c’est de faire de nos établissements de véritables lieux de vie ouverts sur la cité. »
1, 4 et 8 septembre
Parvis d’honneur, parcours seniors organisé par le Campus seniors
Lors d’une journée spéciale sur la Foire, des professionnels viendront sensibiliser aux enjeux de l’épuisement des aidants et proposeront des solutions concrètes pour préserver leur santé physique et mentale.
« Les aidants naturels, ces proches qui accompagnent chaque jour une personne en situation de dépendance – maladie neurodégénérative ou handicap chronique – jouent un rôle essentiel mais souvent épuisant », a rme Marc Thomas, coordinateur du Campus senior.
« Un quart des aidants Alzheimer décède d’épuisement avant la personne qu’ils accompagnent », alerte Marc Thomas. Ce chi re témoigne de la lourde charge assumée par ces proches – conjoints ou enfants – qui se consacrent entièrement à leurs aidés.
« Ils veulent tellement bien faire qu’ils s’oublient », explique-t-il. Or, le manque de repos et la surcharge mentale peuvent avoir de graves conséquences, surtout si l’aidant est lui-même âgé. La journée proposera ateliers de sophrologie, temps de pause et activités douces, pour aider les aidants à recharger leurs batteries. « Il est essentiel de leur o rir des espaces pour sou er, sans culpabiliser », insiste-t-il.
Seront aussi présentés les dispositifs d’accueil de jour ou d’hébergement temporaire, permettant à l’aidant de se reposer tout en assurant une prise en charge de qualité. « Beaucoup ignorent ou hésitent à utiliser ces solutions, souvent par peur ou méconnaissance. Notre rôle est de les faire connaître », conclut Marc Thomas.
Objectif : accompagner les aidants toute l’année, pour leur permettre de poursuivre leur mission dans de meilleures conditions, en préservant leur santé.
Lundi 8 septembre
Conférence : “L’aidant jusqu’à l’épuisement”, de 10 h 30 à 12 h 30, Espace Pinot
Créé en 2019, l’Institut d’intelligence arti cielle en santé en partenariat avec le CHU de Reims et l’université de Reims Champagne Ardenne est une structure unique en France. Elle développe, teste, forme et accompagne l’usage de l’IA dans le monde médical.
Entretien avec son responsable Vincent Vuiblet, directeur de IIAS et vice-président de l’Urca.
Pourquoi votre institut est-il unique ?
« Nous sommes les seuls à couvrir toute la chaîne de valeur de l’intelligence arti cielle en santé : formation des soignants, co-conception avec eux, développement, expérimentation et valorisation des outils. Nous ne sommes pas un laboratoire de recherche, notre objectif est que ces outils soient utilisés en conditions réelles, avec des béné ces concrets pour les patients. »
Comment travaillez-vous avec les soignants ?
« Chaque année, nous lançons un appel à projets pour partir des besoins concrets des professionnels : De quoi avez-vous besoin ? Quels problèmes rencontrez-vous ? Comment l’IA pourrait vous aider ? Nos ingénieurs – une soixantaine de personnes – conçoivent ensuite les outils en lien étroit avec eux. C’est crucial : beaucoup de start-up développent des solutions sans lien avec les réalités du terrain. »
Des exemples d’outils ?
« Un outil d’analyse automatique de radiographies pulmonaires, un autre pour le comptage cellulaire en anatomopathologie… Et bientôt un outil de synthèse automatique des dossiers patients pour analyser toutes les données médicales. Objectif : faire gagner du temps, limiter le risque d’erreurs, et donc on améliore la relation de soins. »
Vous êtes aussi un site d’expérimentation ?
« Nous disposons d’un tiers-lieu d’expérimentation labellisé qui nous permet de tester les outils IA sur à la fois leur acceptabilité humaine et organisationnelle, leurs performances, leurs valeurs médico-économique… C’est ce qui manque le plus aujourd’hui en France : la capacité à tester l’IA médicalement, humainement, et
économiquement avant di usion. Sans cela, on ne peut pas garantir aux professionnels que l’outil est réellement utile et able. »
Où en est-on de l’usage de l’IA dans les établissements de santé ?
« Il y a peu d’usages concrets. Une étude indique que 70 % des établissements déclarent utiliser l’IA, mais dans les faits, c’est très limité : un peu d’analyse d’imagerie, de transcription vocale… C’est encore marginal. »
Quels sont les freins ?
« Trois principaux : le coût (30 000 à 50 000 euros par an pour un algorithme d’aide au diagnostic), le manque de con ance (d’où l’importance des tests) et l’intégration dans les pratiques. Un outil doit être pertinent médicalement, soutenable économiquement, et simple à intégrer dans le quotidien des soignants. »
La formation est un enjeu majeur ?
« Absolument. On forme les étudiants et les professionnels en activité. Pas pour coder, mais pour leur donner les clés de compréhension de l’IA : ses limites, son besoin en données, ses implications éthiques et organisationnelles. L’IA ne doit pas remplacer l’expertise médicale, mais la renforcer. »
Quel est le rôle de votre incubateur “Pétillante”, lancé début 2025 ?
« Il accompagne les start-up qui veulent expérimenter, valider et déployer leurs solutions. On travaille aussi avec des entreprises déjà implantées pour les aider à rendre leur IA plus able et acceptable. 80 % des start-up accompagnées viennent de l’extérieur du territoire. Cela montre que notre modèle attire et répond à un besoin réel. »
Le CHU de Reims vient d’obtenir la certi cation
ISO 27001:2022 et hébergeur de données en santé par BSI Group, début juin. Le seul établissement
de santé de l’ex-Champagne Ardenne a être ainsi certi é. Une reconnaissance de la protection des données sensibles qui couronne trois années de
travail. « C’est une volonté de l’établissement, pour les professionnels, les patients, mais aussi pour tous nos partenaires (médecine de ville), de montrer que les données qu’ils partagent avec nous sont sécurisées, protégées, que l’usage est adapté aux réglementations », explique William Lenglet, responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) au CHU.
« Et la certi cation HDS (hébergement de données de santé), c’est le fait que l’on héberge ces données sur nos propres Data-center. »
Le CHU de Reims a en e et choisi d’héberger ses données en interne : « C’est un dogme de la direction. C’est une vraie garantie pour nos partenaires, et un enjeu d’indépendance. »
Des données importantes aussi pour faire travailler les algorithmes d’intelligence arti cielle de l’institut d’intelligence arti cielle en santé.
Les enjeux sont multiples : « Le premier risque, c’est la cyberattaque. Mais il y a aussi la fuite de
Comment nancez-vous tout cela ?
« Nous sommes lauréats d’une dizaine d’appels à projets, dont six France 2030, pour un total de 10 millions d’euros dédiés à l’Institut. Nous cherchons à construire un modèle hybride, pour mutualiser les coûts, rendre l’IA accessible et pour que les établissements publics n’aient pas à acheter à prix fort des outils qu’ils ont contribué à faire émerger. »
La France est-elle en retard dans ce domaine ?
« En IA général, oui. Mais en IA santé, non : notamment grâce à la qualité de ses données et de ses établissements. Encore faut-il que les données soient accessibles. À Reims, nous avons été les premiers dans l’Est à obtenir une autorisation CNIL en 2021 pour un entrepôt de données de santé, et nous travaillons à mutualiser les données sur un large territoire. »
Un dernier mot pour conclure ?
« Notre ambition, ce n’est pas de faire du buzz de l’IA. L’IA n’est pas une mode mais elle doit permettre de créer des outils utiles, testés, acceptés, et intégrés dans les pratiques médicales. Nous avançons vite, mais de manière encadrée, pour construire une IA de con ance, pensée pour aider les soignants, pas les remplacer. »
Mercredi 3 septembre, sur le stand de l’Université de Reims Champagne-Ardenne, hall 2, stand 221. Présence de l’institut d’intelligence arti cielle en santé Reims (IIAS).
données, la corruption, la perte d’intégrité de nos données et même les enjeux géopolitiques... », énumère Virginie Petit-Thomas, coordinatrice du système de management de la sécurité de l’information.
Les données concernées sont extrêmement sensibles aux yeux de la CNIL, « Ce sont des données à caractère personnel spéci quement médical » : diagnostics de pathologie, analyses, examens médicaux (imagerie laboratoire, génétique, mais aussi « toutes les informations personnelles et sensibles des agents hospitaliers tels que leurs données bancaires par exemple », souligne Virginie Petit-Thomas. L’audit, mené pendant sept jours, a consisté à examiner plus de 110 mesures de sécurité allant de la gestion des accès à la sécurisation des infrastructures. La cellule sécurité et protection des données du CHU de Reims est composée de 5 personnes.
Manque de candidats, carrières écourtées, départs à la retraite, conditions de travail di ciles... Le secteur hospitalier peine à recruter essentiellement des in rmiers, aides-soignants ou manipulateurs en imagerie, malgré des besoins croissants. Au CHU de Reims, 200 in rmiers sont actuellement recherchés.
Chaque été, c’est le même scénario : les établissements de santé lancent une grande vague de recrutement pour tenter de pallier les départs et les besoins croissants.
Au CHU de Reims, « Nous avons environ 1 700 in rmiers et 1 000 aides-soignants, et chaque été, nous recrutons près de 200 in rmiers », explique Thierry Brugeat, coordonnateur général des soins. « C’est une opération d’envergure, rendue possible en partie grâce à l’arrivée des jeunes diplômés. »
Mais malgré le volume de formation, les hôpitaux peinent à stabiliser leurs e ectifs. « Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il n’y a pas de pénurie de vocations. Les écoles remplissent
«
leurs e ectifs, mais les abandons en cours de formation ou les reconversions après quelques années sont nombreux. » En cause des changements de carrière, selon ce professionnel : l’usure professionnelle. « Ce sont des métiers très exigeants. Les soignants travaillent de jour comme de nuit, les week-ends, les jours fériés... et ils sont confrontés à la douleur, à la sou rance, parfois à la mort. »
Axer sur la qualité de vie au travail Ils sont assez nombreux à quitter la profession à l’approche de la quarantaine. « Certaines deviennent cadres de santé, d’autres se réorientent totalement. On essaie d’accompagner ces évolutions, mais cela crée un roulement constant. » Le vieillissement de la population complique encore l’équation. « Les besoins de soins explosent. Même avec plus d’in rmiers en France qu’il y a 20 ans, ce n’est pas su sant. » Il ne manque pas que des in rmières, « on cherche des aides-soignants, mais aussi d’autres métiers paramédicaux comme les manipulateurs en échographie et les professionnels paramédicaux qui font des radios d’imagerie médicale. » Dans ce contexte tendu, le CHU de Reims tente de se démarquer. « Notre statut universitaire, la diversité des services, les
Thierry Brugeat, coordonnateur général des soins au CHU
passerelles professionnelles... ça attire. Une in rmière peut évoluer, changer de discipline, se spécialiser, devenir cadre. »
L’établissement mise aussi sur la qualité de vie au travail. « On anticipe les plannings, on travaille sur l’organisation des équipes, et on améliore les locaux. Dans le nouveau bâtiment Christian Cabrol par exemple, 90 % des chambres sont individuelles, avec lumière naturelle. C’est plus confortable pour les patients, mais aussi pour les équipes. » Mais certains postes restent di ciles à pourvoir, notamment en blocs opératoires. « Ce sont des pro ls spécialisés, rares, que l’on cherche toute l’année. » Le CHU de Reims avec presque 8 000 agents est le premier employeur de l’ex-Champagne Ardenne, « il recrute au-delà des métiers de santé : des brancardiers, des personnes pour l’entretien des locaux... »
La participation à la Foire de Châlons s’inscrit dans une stratégie de susciter des vocations : « Nous sommes présents au village des métiers pour faire connaître aux jeunes les métiers de la santé et notamment les métiers d'in rmiers aide soignants et auxiliaire de puériculture aux côtés des IFSI de Reims et Epernay et de la Croix rouge, le jeudi 4 septembre. »
Jeudi 4 septembre
Présence du GHU de Champagne au Village des Métiers
Océane Grandjean a 29 ans. In rmière depuis sept ans, elle exerce en psychiatrie, au sein de l’établissement public de santé mentale (EPSM) de la Marne dans une unité d’admission de l’hôpital Pierre-Briquet de Châlons-enChampagne.
Depuis presque le début de sa formation, elle a choisi ce service. Pas par hasard. « Ce que j’aime ici, c’est la diversité. Les pathologies changent, les patients aussi. On ne s’ennuie jamais. » Son quotidien n’a rien de routinier. Elle commence parfois à l’aube, termine parfois tard. « Le matin, on débute à 6 h 25. Si nous sommes d’après-midi, on nit à 21 h 35. » Elle travaille un week-end sur deux, y compris les jours fériés. Mais elle ne s’en plaint pas. « C’est un métier exigeant, oui. Mais humainement, c’est très fort. » C’est sans
doute son emploi du temps atypique qui « ne peut pas convenir à tout le monde », qui est à l’origine de la crise de vocation. À l’origine, elle s’imaginait en pédiatrie. « Et puis j’ai fait un stage en psychiatrie, et j’ai su.. » Ce qui la motive : la relation avec les patients, dans les moments les plus durs de leur vie. « Il faut de l’écoute, de l’observation. On accompagne, on ne juge pas. » A ceux qui cherche leur voie professionnelle, Océane l’a rme : « C’est un métier à multiples facettes, pluridisciplinaire où l’on peut arriver facilement à s’épanouir. » Elle ne sait pas encore si elle nira sa carrière dans la psychiatrie mais ne se sent pas enfermée. « On a un diplôme en soins généraux. On peut changer de voie, découvrir d’autres spécialités en cours de carrière : la cardio, la pédiatrie... »
Pour l’instant, elle reste en psychiatrie, par choix. Parce qu’elle a encore des choses à apprendre. Et surtout, à transmettre. « On est là pour aider. Et parfois, juste pour être là, c’est déjà beaucoup. »
• ADASEA de la Marne
• Agence Régionale de Santé (ARS) Grand-Est et Délégation Territoriale de la Marne
• Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie (ALEFPA)
• ASPTT
• Association ADOSEN
• Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Marne (CPAM 51)
• Campus Seniors
• Centre Accueil Soins Toxicomanes (CAST)
• Centre hospitalier Léon Bourgeois de Châlons-en-Champagne
• Centre de Ressources et ‘Etudes sur le Handicap Psychique(CREHPSY)
• Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA)
• Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Reims
• Conseil Départemental de la Marne
• Comité Marne de Handball
• Communauté Psychiatrique de Territoire de la Marne (CPT 51)
• CREPS Reims, Pôle France Kick boxing
• Conseil Territorial de Santé (CTS) de la Marne
• District Marne Football
• Education Nationale : Etablissements d’enseignement locaux, Rectorat, DASEN, Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale (DSDEN) de la Marne, Service Départemental à la Jeunesse, à l’Engagement et au Sport
• EPSM de la Marne
• Fédération Française de Football (FFF)
• Fédération Régionale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (FR-CIDFF)
• GESCOD
• Institut Godinot (Centre de lutte contre le cancer Reims)
• Instituts Médico-Educatifs (IME)
• L’Union
• Mouvement Associatif de Champagne-Ardenne (MACA)
• MSA Marne Ardennes Meuse
• Orange
• Projet Territorial de Santé Mental de la Marne (PTSM 51)
• Pulsy
• Région Grand Est
• Reims Santé Travail (RST)
• SOLAAL
• UCIA Expos / Foire de Châlons
• Union Départementale des Associations Familiales Marne (UDAF 51)
• Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré (USEP) de la Marne, Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique (UFOLEP) de la Marne et la Ligue de l’Enseignement
• Ville de Châlons-en-Champagne
• Clubs sportifs et associations de Châlons-en-Champagne : Châlons RollerClub Champenois, ASPTT, Club Tempo, CCTT, Archers Châlonnais, Cercle d’Escrime, Espoir Pétanque…
Prevagri : un outil d’auto-évaluation pour les exploitants agricoles
Les exploitants agricoles sont au cœur de nos territoires, mais aussi soumis à des pressions croissantes : économiques, administratives, sociales, personnelles. Pour aider à prévenir les situations de fragilité, l’Adasea de la Marne, experte de l’accompagnement des agriculteurs en difficulté, a conçu Prevagri, un outil simple, confidentiel et rapide.
En moins de 20 minutes, à travers 35 questions réparties en quatre grandes catégories (économie, santé, social/familial et juridique), Prevagri permet à l’exploitant d’avoir une vision globale de sa situation.
L’outil permet ensuite de repérer d’éventuelles zones de vulnérabilité et, si besoin, d’orienter vers les dispositifs d’accompagnement les plus adaptés.
« On n’a pas toujours le temps de se poser les bonnes questions. Prevagri m’a aidé à faire un point clair, sans jugement, et à aller chercher de l’aide avant que ça ne dérape. » Jean-Marc, éleveur dans la Marne
Ce dispositif s’inscrit pleinement dans une démarche de prévention primaire : agir tôt pour rester maître de son avenir professionnel et personnel.
PUBLI-INFORMATION
Prevagri est accessible en ligne sur le site
Réagir : www.reagir-marne.fr
vendredi aoûtseptembre lundi au 2908 au 2025
Dans le cadre de la Foire de Châlons-en-Champagne, une table ronde intitulée : « Salariés agricoles, des clés pour un bien-être quotidien » se tiendra le vendredi 5 septembre 2025, de 13h30 à 15h30, au Capitole Espace Grande-Cuvée.
Salariés d’exploitations agricoles et viticoles, parlons de bien-être au travail !
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la dizaine de la santé de la Foire et du plan interministériel de prévention du mal-être en agriculture. Elle est organisée conjointement par l’Adasea de la Marne et la MSA Marne-Ardennes-Meuse, avec pour objectif de faire connaître aux salariés de la production primaire les différents dispositifs d’accompagnement existants pour favoriser leur bien-être au travail et dans leur vie personnelle. La table ronde réunira M. Damaisin, Coordinateur national interministériel du Plan prévention malêtre en Agriculture, M. Quentin Mathieu, du Think Tank Agridées, ainsi que des témoignages de salariés d’exploitations viticoles. Elle donnera aussi la parole à des professionnels de terrain : un psychologue du travail, un travailleur social, une ergonome et une infirmière du service santé-sécurité au travail.
Informer, prévenir, écouter, accompagner : autant d’enjeux au cœur de cet événement, qui se veut un temps d’échange constructif et accessible à tous, pour agir concrètement en faveur de la santé et de la qualité de vie des salariés agricoles.
Inscription souhaitée
Par téléphone à partir du 18 août au 03 26 04 74 09 ou scannez le QR Code
CAPITOLE
(Espace Grande-Cuvée)
VENDREDI
5 SEPTEMBRE de 13h30 à 15h30