Feel good
Tous les repérages de la rédaction pour une rentrée en légèreté
Les incontournables du frigo et les astuces de la diététicienne Mathilde Demonceaux
sommes là pour vous du mardi au samedi de 10h à 19h Chocolaterie & Salon Gourmand 5 rue Emile Dorigny - Saint-Brice-Courcelles www.leschocolatsdemaud.com / 06 79 49 14 82
L’été se retire à pas feutrés, laissant place à un automne rémois plein de promesses. Septembre apporte son lot d’agendas serrés, de nouvelles résolutions et d’envies de renouveau. C’est le moment idéal pour se réapproprier son quotidien… avec une bonne dose d’inspiration.
Dans ce numéro, la table est à l’honneur : on rencontre les chefs des Relais du Goût, on découvre Polychrome, le nouveau restaurant signé Taittinger, on fait un détour par les nouvelles adresses healthy, on explore la magie des accords bulles et gastronomie, et on s’initie à l’art subtil de la viande maturée. Côté bien-être, Mathilde Demonceaux ouvre son frigo et partage ses essentiels gourmands, tandis que Nadia Karmel et Virginie Thollin livrent leurs conseils pour une rentrée plus sereine, entre nutrition, respiration et yoga.
Nos pages déco vous invitent à transformer votre intérieur : check-list pour une maison organisée, shopping salle de bains et inspirations cocooning. Place aussi aux rencontres inspirantes : Émilie Bassereau et ses bijoux porteurs d’histoire, Céline Facqueur qui redonne vie aux livres anciens, ou encore Mélanie Gertsch qui raconte Reims à travers ses femmes notoires.
Ajoutez à cela nos repérages mode, nos coups de cœur littéraires et un lever de rideau sur le nouveau Kabaret : vous obtenez un condensé d’énergie positive pour entrer dans l’automne avec légèreté, curiosité… et un brin d’audace.
HORS SÉRIE du journal l’Union. Éditeur de la publication : journal l’Union. Directrice générale et directrice de la publication Géraldine Baehr-Pastor. Éditeur délégué Nicolas Fostier. Responsable éditorial : Alizée Szwarc Meireles. Coordination : Alizée Szwarc Meireles, Manon Postal et Léa Laurent. Relecture Catherine Anna Gublin. Pour contacter la rédaction redactioninstant@rosselestmedias.fr. Direction artistique et conception Prémédias du journal l’Union. Photo de Une : Jacques Dieppedalle. Régie publicitaire Rossel Conseil Médias Est, 6 rue Gutenberg, 51083 Reims. Pour contacter la régie communication-instant@rosselconseilmedias.fr. C.P.P.A.P. 0430 C 86339. Imprimé par Le Réveil de la Marne, Jérome Jorda, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Épernay Cedex. ISSN 2968-711X. Dépôt légal : à parution. Provenance du papier Gratkorn (Autriche) et Maastricht (Pays-Bas). Taux de fibres recyclées 0 %. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Laurie Andrès
Journaliste indépendante, Laurie est curieuse et passionnée par les livres.
Elle écrit pour Le Parisien. Comme une évidence, depuis peu, elle est aussi libraire.
Syphaïwong Bay Deneuville
Syphaïwong est narratrice d'expériences depuis 2010 pour divers sites internet, médias et magazines. Elle excelle dans l'art du portrait sensible, capturant avec justesse émotions et parcours de vie.
Célia Beausoleil
Photographe du vrai et de la connexion humaine, Célia aide les entrepreneurs et artisans à mettre en lumière leur savoir-faire et leurs univers, dans un style vivant et authentique.
Julien Bouillé
Journaliste dans les pages éco de L'union, Julien aime partager avec les lecteurs de l'Instant Rémois les belles choses qu'il découvre à l'occasion de ses reportages ou de ses balades dans la cité.
Marion Dardard
Journaliste depuis deux décennies, Marion est curieuse de nature, toujours en quête d'actualité, d'insolite, de vrai, de vivant. Amatrice de belles choses, mais surtout de belles histoires, elle aime pardessus tout les gens, partager leur vécu, leur parcours, leurs aventures.
Mathilde Demonceaux
Mathilde est diététicienne, elle travaille en cabinet libéral, est formatrice, conférencière et auteure d’articles nutritionnels et elle adore son métier ! Elle adore surtout partager ses connaissances avec le dynamisme qui la caractérise.
Jacques Dieppedalle
Issu d’une famille de photographes à Charleville-Mézières, Jacques cultive depuis l’enfance l’art de l’image. Entre héritage argentique et outils modernes, il capte l’instant et en révèle l’âme, en photo comme en vidéo immersive.
Mélissa Krantz
Journaliste sur Champagne FM, Mélissa est une Rémoise et chauvine assumée ! Elle donne la parole à ceux qui font battre le cœur de la région. Toujours avec un objectif : capturer l’instant et raconter avec authenticité.
Trishika Kumanan
Passionnée par l’écriture et la lecture, qu’il s’agisse de romans ou de textes introspectifs, Trishika, jeune mélomane, a pour mission de rédiger des articles et partager ses bons plans locaux pour la rubrique de l'Instant en ligne.
Léa Laurent
Léa, Pinterest addict, forme un duo créatif avec Manon pour piloter l'Instant en ligne. Toujours à l'affût des tendances mode et bien-être, elle insuffle style et fraîcheur aux contenus qu'elles imaginent ensemble. Elles sont le visage de l'Instant digital.
Frédéric Leroux
Frédéric Leroux, photographe passionné de reportages, capture l’émotion et l’authenticité. Spécialiste des mariages et de la peinture de lumière, il se fait un point d’honneur à sublimer ces instants.
Amélie Maslag
À l'écoute des tendances et des envies, Amélie façonne des intérieurs sur-mesure où chaque détail compte. Avec sa touche d'audace et de sensibilité, elle imagine des lieux uniques, pensés pour sublimer le quotidien.
Hélène Micherolli
Dénicheuse de femmes (et parfois d’hommes) aux parcours atypiques, Hélène aime aller à leur rencontre et vous raconter leurs histoires avec sa plume. Curieuse et dynamique, elle va adorer vous dresser le portrait !
Manon Postal Manon, accro d'Instagram, co-pilote l'Instant en ligne avec Léa. Entre rédaction et création de contenus, elle traque les pépites gastronomiques et les escapades inspirantes à partager avec leur communauté. Elles sont le visage de l'Instant digital.
Océane Rollot
Avec une curiosité insatiable et son œil de marketeuse, Océane explore bien-être, art de vivre et culture sous toutes leurs facettes.
Yan Salingue
Rémois d’origine, Yan Salingue pose un regard curieux, sensible et sincère sur sa ville. Photographe passionné, il souhaite révéler avec authenticité la beauté du patrimoine, de la nature et des instants du quotidien.
Alizée Szwarc Meireles
Rédactrice passionnée, Alizée anime le magazine Instant Rémois avec un regard affûté sur l'air du temps et l’art de vivre. Après plus de 15 ans dans la presse magazine, elle aime toujours autant raconter des histoires, partager ses rencontres et dénicher des nouveautés.
Laetitia Venancio
Journaliste à L'union, ancienne citadine convertie à la vie campagnarde, mais toujours partante pour renouer avec le bitume, tester de bonnes adresses et partager ses rencontres avec des Rémois(es) audacieux(ses). S'il y a des bulles, c'est encore mieux !
Good List : les sélections de la rédaction
: à la découverte de Reims par ses femmes notoires
Carnet d'adresses : l'été indien dans le vignoble
Relais du Goût : ce que les chefs ont dans la tête et dans l'assiette
de champagne : quatre adresses pour allier bulles et gastronomie
le nouveau restaurant
nouvelles adresses healthy à tester pour une rentrée vitaminée
Parfum : comment trouver la fragrance idéale ?
Portrait d'Émilie Bassereau : quand les bijoux racontent une nouvelle histoire
Coulisses : lever de rideau sur le nouveau Kabaret Nos coups de cœur de la rentrée littéraire
Passeurs de livres : les librairies de seconde main
Portrait : Céline Facqueur redonne vie aux livres abîmés
En route avec Stéphane Flandre à bord de la Mazda 6e
Canapé et pouf collection Orlinski#1
Canapé 3,5 places dossiers reculants double profondeur en tissu 3D, 100 % polyester.
XXL REIMS THILLOIS Zone IKÉA - parking Intermarché
Tél. : 03 51 25 18 20 - magreims@xxl.fr
Nouvelles adresses à découvrir, portraits inspirants et jolies trouvailles : la rédac a concocté une Feel Good List* pour démarrer la rentrée avec légèreté. Un condensé d’idées pétillantes pour se faire plaisir, s’inspirer et attaquer septembre du bon pied.
MAISON ORPHA
APPORTE DE NOUVELLES COULEURS RUE GAMBETTA
Maison Orpha a vu le jour en 2025 au 119 rue Gambetta, au cœur de Reims. Derrière cette nouvelle adresse pleine de couleurs et de senteurs se trouve Célia, Rémoise d’origine. Après quelques années passées en région parisienne, elle a choisi de quitter le monde de l’édition pour se réinventer en fleuriste. Transformation réussie, son projet : une boutique pas comme les autres, où les bouquets côtoient des objets colorés, pensés pour apporter une touche de gaieté au quotidien. Ateliers créatifs, accompagnement d’événements et conseils personnalisés complètent son univers, toujours guidé par un même leitmotiv : « mettre de la couleur et de la joie dans nos intérieurs et dans nos vies ». Fleurs séchées aux teintes vibrantes, sélections d’accessoires et petites créations font de Maison Orpha un lieu où l’on vient autant pour acheter que pour s’inspirer. Ici, chaque fleur, chaque plante et chaque objet est sélectionné avec soin. Passer la porte de la boutique nous fait entrer dans l’univers de Célia. La Maison Orpha est plus qu’un commerce, c’est une rencontre.
*La sélection qui fait du bien.
L’INSTINCT GRAPHIQUE DERRIÈRE
L’AFFICHE DU GABARI FEST 2025
L’affiche du Gabari Fest 2025 (4 au 7 septembre 2025) porte la signature de Loïc Lusnia, artiste rémois né en 1993 et formé aux Beaux-Arts de Metz. Son univers ? Des dessins vifs et instinctifs, nourris par la culture skate, le street art et la musique. Skateurs bondissants, squelettes joyeux, félins flottants : ses images frappent par leur énergie et leur liberté. Inspiré par des figures comme Ed Templeton ou Barry McGee, il conjugue influences underground et démarche contemporaine, avec un trait souple et des couleurs franches. Collaborateur régulier de salles de concert comme la Rockhal, mais aussi de marques comme Decathlon Skateboarding, il multiplie les projets et les expositions, de Nancy à Melbourne. Pour le Gabari Fest, il livre une affiche intense, joyeusement décalée, fidèle à son credo : avancer au ressenti, avec discipline et liberté. Cette affiche reprend les motifs habituels du Festival des arts graphiques et visuels rémois : le cheval, le drapeau, le cavalier pour une ré-interprétation personnelle et vive.
4 agences, 40 collaborateurs, 1 seul numéro.
03 26 51 50 00
Romilly-sur-Seine
L'AFFOGATO, L’ACCORD GLACÉ-CAFÉ
QUI FAIT FONDRE
Pourquoi choisir entre glace et espresso quand les deux peuvent se déguster en même temps ? Si l’idée peut d’abord paraître saugrenue, cette spécialité nous vient d’Italie, pays où café et gelati tiennent une place de choix. C’est donc de là que nous vient l’Affogato. Le principe est simple : ajouter une boule de glace dans un espresso bien chaud et fraîchement préparé. Ce mariage heureux adoucit ainsi l’amertume du café en y ajoutant l’onctuosité de la crème glacée. L’Affogato, signifiant « noyé » en italien, constitue le dessert parfait pour tout amateur de café ! Pour le déguster dans sa version traditionnelle, soit avec une boule de glace vanille, nul besoin de prendre le premier train pour la Botte, rendez-vous à L’Occasion Café.
Céramilk, c’est l’adresse rémoise parfaite pour celles et ceux qui veulent laisser parler leur fibre artistique tout en dégustant un café gourmand. Après avoir voyagé de lieu en lieu avec ses ateliers nomades, Céramilk et Juliette Ferreira posent enfin leurs pinceaux dans un lieu fixe. Un cocon chaleureux où l’on vient peindre, grignoter, boire un latte, et surtout souffler. Assiettes, tasses, bols ou même tote bags se transforment en toiles le temps d’une session créative. Et ce n’est pas tout : chaque mois, de nouveaux ateliers ponctuels vous invitent à explorer d’autres disciplines grâce à la venue d’intervenants passionnés. Une parenthèse artistique et feel good, parfaite pour s’offrir une pause douce, colorée et inspirante à la rentrée.
Coquelicot, framboise, cerise, violette, vanille, amande… Ces noms évocateurs de la saison estivale ne sont autres que les ingrédients du thé noir Bouquet Gourmand de la boutique Petit Gourmand, au 4 rue Buirette à Reims. Cinq minutes dans de l’eau chaude, à 95 oC pour siroter une tasse aux notes florales, douces et puissantes à la fois. Surprise supplémentaire, dans ce breuvage, exit l’amertume que nous pouvons retrouver dans beaucoup de thés noirs. Et si ce n’est pas la tasse de thé de tout le monde, la boutique propose également une large sélection de thés verts, thés blancs, mais aussi de matés, tisanes, rooibos et infusions… Et même de quoi accompagner le tea time avec chocolats et autres gourmandises sucrées ou salées.
CHEZ AZILIS
LA GAMME PANIER DES SENS
Boutique Azilis, anciennement La Maison du Savon de Marseille, a changé de nom il y a quelques mois. Si on peut toujours compter sur la conséquente sélection de savons aux mille senteurs, d’autres produits se sont invités dans les étagères. C’est ainsi que les soins Panier des Sens ont rejoint la boutique, désormais indépendante. Crèmes pour les mains, gels douche, déodorants, lait corporel et autres aux noms et odeurs enchanteurs comme Pétale d’Iris, Fleur d’Oranger, Rose Envoûtante… Le tout dans des emballages fleuris, tout en poésie et surtout recyclables et recyclés. Les soins sont fabriqués en France et les cosmétiques sont composés d’a minima 95 % d’ingrédients d’origine naturelle avec des parfums de Grasse. Un air de Provence à Reims…
ACCÈS PAR L’HÔTEL DE LA PAIX 9 rue Buirette - Reims 03 26 47 00 45
Retrouvez notre carte sur le site www.restaurant-cafe-de-la-paix.fr
Fraîchement ouvert dans le centre de Reims cet été, Chausson est un salon de thé végétarien aussi doux que son nom le laisse deviner. Créé par Camille et Clara, deux sœurs installées à Reims depuis peu, l’endroit est à leur image : sincère, chaleureux et engagé. Mobilier chiné, carte maison qui change chaque semaine, options sans gluten, et surtout une ambiance cocooning qui donne envie d’y rester. Le menu suit les saisons, les produits locaux mais surtout les envies du moment. Et bientôt, des ateliers créatifs et soirées à thème viendront s’ajouter au programme comme une cerise sur un gâteau. Pause goûter, déjeuner veggie ou session de télétravail au calme : Chausson, c’est le repaire rémois qui vous accompagnera tout au long de cette rentrée.
Argent 925, plaqué or 18 carats et une palette de plus de cinquante cordons colorés… Bienvenue dans l’univers de L’Atelier d’Amaya, qui vient d’ouvrir sa 70e boutique en France, à Reims. Derrière cette nouvelle adresse, Maud Maillard, passionnée de bijoux et d’élégance sur mesure. Ici, chaque pièce se crée au gré des envies : colliers, boucles d’oreilles, bagues, mais aussi gravures personnalisées réalisées sous vos yeux. Et pour compléter l’expérience, la boutique propose également le perçage d’oreilles. Un écrin raffiné où la créativité se mêle à l’art de sublimer chaque instant.
Situé au cœur de l’hôtel 5 étoiles La Caserne Chanzy, découvrez un havre de détente ouvert à tous, et non exclusivement réservé aux clients de l’hôtel… à vous également !
Profitez du hammam, laissez la chaleur du sauna libérer vos tensions et savourez les bienfaits de notre bassin à jets hydromassants. Pour une expérience encore plus exclusive, il est possible de privatiser l’espace détente jusqu’à 12 personnes, idéal pour célébrer un moment spécial entre proches.
Prolongez l’instant, en solo ou en duo, avec des massages et soins visage et corps, pensés pour apaiser, sublimer et éveiller les sens.
Offrez(-vous) un instant d’exception
Nos bons cadeaux bien-être permettent de partager un moment de déconnexion et de relaxation inoubliable. Une idée parfaite pour célébrer une occasion ou simplement faire plaisir.
Découvrez notre carte et réservez votre expérience
Ouvert tous les jours de 9 h 30 à 20 h 30. Soins de 10 h à 20 h.
Nous avons choisi de collaborer avec Biologique Recherche et Vinésime, deux marques prestigieuses qui incarnent l’excellence du soin : Biologique Recherche : des soins ultra-personnalisés, concentrés en actifs naturels, avec un diagnostic dermo-cosmétique approfondi pour répondre précisément aux besoins de votre peau.
Vinésime : des soins inspirés par les bienfaits de la vigne, apportant éclat et vitalité, tout en offrant une expérience sensorielle raffinée, véritable escapade au cœur des vignobles français.
SPA LA CASERNE CHANZY
Entrée directe : 13 rue Chanzy – Reims
Ou via l’entrée de l’hôtel : 18 rue Tronson-Ducoudray - Reims
03 26 83 59 25 spa@lacasernechanzy.com
Une promenade urbaine à la rencontre des grandes figures féminines qui ont marqué l’histoire de Reims. Histoire, patrimoine et empowerment au programme.
Hélène Micherolli - Frédéric Leroux
Et si vous visitiez Reims autrement ? Sous un angle bien différent des livres d’histoire et des visites guidées classiques. C’est ce que propose la guide conférencière Mélanie Gertsch avec sa visite inédite qui vous emmène sur les traces des femmes ayant façonné l’histoire de la cité des sacres, longtemps rythmée par le couronnement des rois.
Mélanie Gertsch fait partie de ces femmes qui font bouger les lignes : guide conférencière engagée, slameuse, écrivaine… Une « femme qui bouge et écrit », comme elle se décrit si bien elle-même. Suite à des recherches personnelles, Mélanie découvre que beaucoup de femmes ont marqué l’histoire de notre ville mais qu’elle n’en connaissait que très peu. Déjà guide conférencière, elle souhaite alors partager ses découvertes et propose à Reims Tourisme de monter cette visite qui sort des sentiers battus… et c’est un grand oui !
Créée à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme le 8 mars 2023, cette initiative qui devait être ponctuelle, fait désormais partie des visites récurrentes proposées par Reims Tourisme.
Durant cette visite, Mélanie Gertsch prend le temps de mettre en valeur des femmes inspirantes et visionnaires de toutes les époques, liées étroitement à Reims.
Jeanne Pommery, la comtesse de Loynes (égérie rémoise de Flaubert), ou Barbe-Nicole Ponsardin-Clicquot, dite la Veuve Clicquot, font partie de la vingtaine de femmes au rendez-vous de cette visite originale ainsi que toutes celles tombées dans l’oubli, comme Simone Bastien, résistante communiste.
L’objectif est clair, l’intention louable : découvrir ou redécouvrir les femmes qui font notre histoire et les mettre en lumière, tout comme leur travail et leurs créations. En revenant sur les oubliées de l’Histoire, elle interroge les inégalités de genre, parfois toujours présentes.
Et raconter la ville au féminin a demandé un peu de curiosité tant elles sont bien cachées… Saviez-vous qu’à l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Reims une femme, Brigitte Simon-Marq, a réalisé quelques vitraux tout comme Marc Chagall ?
Et l’avenir s’annonce radieux pour cette visite d’un autre genre ! Elle figure désormais au programme du Pop Women Festival, qui a lieu tous les ans au mois de mars à Reims, et Mélanie compte bien la faire vivre à l’avenir sous d’autres formats comme, pourquoi pas, un livre ou une BD.
À bon entendeur…
Un écrin confidentiel pour vos bijoux
Parce que chaque création mérite une attention unique, nous vous recevons désormais uniquement sur rendez-vous, à réserver en ligne en toute simplicité.
À votre arrivée, l’interphone et le sas d’accueil assurent une entrée sécurisée, pensée pour préserver la quiétude et la confidentialité de votre visite.
Bague saphir coussin de 2,57 ct et diamants
« Ces nouvelles dispositions, mises en place après l’attaque dont nous avons été victimes, nous permettent surtout de vous o rir un moment d’exception : un temps suspendu, discret et privilégié, entièrement consacré à vos projets sur-mesure. »
36 rue Colbert
Face à la mairie de Reims www.argaur.fr
Les vacances sont finies mais vous n’avez pas envie de quitter votre bulle estivale ? Voici quatre idées de sorties gourmandes, sportives ou de détente pour prolonger l’été dans le vignoble.
Laetitia Venancio - DR
Un peu de marche, un soupçon d’histoire, plusieurs cuvées de champagne et quelques produits du terroir pour accompagner le tout : c’est le cocktail gourmand que propose l’Atelier des sens à Oger. Cette petite commune de la Côte des Blancs est située sur la Route touristique du champagne, à l’ouest de la réserve naturelle nationale des pâtis d’Oger et du Mesnil-sur-Oger. Cerise sur le gâteau ? La dégustation a lieu dans une loge de vigne. Balade de 2 h 30, limitée à 10 personnes.
Un safari de deux heures dans le vignoble à la tombée du jour, ça vous dit ? Ici, pas de risque de se faire charger par un éléphant ou attaquer par un léopard. Ce parcours de 2 heures dans la Montagne de Reims à bord d’un Land Rover Defender 110 comprend la dégustation de deux coupes d’une cuvée brut. D’autres options sont possibles, comme de déguster une cuvée haut de gamme, de prendre un apéritif dînatoire, de pique-niquer, ou encore de faire un shooting photo. À vous de choisir ! De 2 à 8 participants.
D’accord, l’été se termine et les vacances aussi, mais autant prolonger la période estivale sur les chapeaux de roues. Pour ce faire, direction Mareuil-le-Port pour une virée dans le vignoble en solex. Que vous soyez fan ou non du mythique deux-roues des années 1960, vous apprécierez de pouvoir affronter les côtes et les faux plats tout en découvrant les villages et les vignes de la vallée de la Marne. Solex tour par Les mille et une pierre, de 10 h 30 à 12 heures ou de 14 h 30 à 17 heures, sur réservation.
Envie d’une parenthèse insolite en Champagne ? Embarquez à bord du bateau solaire House Boat pour une balade à travers le vignoble, à la découverte des coteaux de Hautvillers puis le long de la véloroute jusqu’à l’écluse d’Aÿ. Confortablement installé, une coupe à la main, vous aurez l’opportunité d’admirer les paysages champenois avec une perspective unique depuis le canal de la Marne. Le bateau est équipé d’un solarium, de canapés et de toilettes. Balade Éclipse de 4 heures, jusqu’à 8 personnes.
‘‘L’identité naît de la di érence’’
La passion de notre métier passe avant tout par nos échanges et le plaisir de vous combler de façon intemporelle.
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L’été s’éloigne doucement, laissant derrière lui ses longues soirées lumineuses et son énergie solaire. Place à l’automne, à ses journées plus courtes et à son atmosphère feutrée qui invite au repli chaleureux. Le salon devient alors la pièce maîtresse de la maison : un refuge où l’on cherche réconfort, élégance et convivialité. Matières, couleurs et formes se réinventent cette saison pour composer des intérieurs aussi doux qu’inspirants.
Les courbes, reines du mobilier
Fini les lignes trop strictes, le mobilier arrondi fait son grand retour. Canapés aux assises généreuses, fauteuils aux formes enveloppantes, tables basses ovales : tout concourt à adoucir l’espace et à favoriser la convivialité. On retrouve aussi les iconiques fauteuils clubs revisités, parfaits pour s’installer confortablement après une journée bien remplie. Des pièces qui allient design et réconfort, et qui transforment le salon en véritable cocon.
La palette des couleurs naturelles
Cette saison, la tendance chromatique célèbre les teintes inspirées par la nature : beige sable, brun terracotta, bordeaux profond. Ces couleurs réchauffent la pièce et créent une atmosphère élégante et enveloppante. En touche subtile avec des accessoires – coussins, plaids, tapis – ou en version plus affirmée sur les murs et le mobilier, elles apportent une continuité avec les paysages extérieurs, rappelant la beauté des feuilles tombantes et la lumière douce de l’automne.
Les matières douces et authentiques
Le besoin de confort s’exprime à travers les matières. Velours, lin, laine bouclée et coton bio s’invitent dans le salon pour offrir une expérience sensorielle autant qu’esthétique. Ces textiles naturels ajoutent une dimension cocooning à l’espace tout en affirmant une élégance intemporelle. Résultat : un intérieur apaisant, qui respire la simplicité et la douceur au quotidien.
Les motifs fleuris revisités
L’imprimé floral reste une valeur sûre mais se pare, cette saison, de nuances automnales plus feutrées. Des fleurs stylisées, déclinées en bordeaux, brun ou vert profond, qui insufflent une touche de sophistication au salon. Rideaux, coussins, papier peint ou fauteuil statement : ces motifs floraux se glissent avec subtilité dans la décoration.
L’automne 2025 célèbre un art de vivre tourné vers le confort et la sérénité. Entre mobilier aux courbes rassurantes, couleurs profondes, matières naturelles et détails floraux sophistiqués, le salon s’affirme comme un cocon raffiné où il fait bon se retrouver. Une saison sous le signe de la douceur et d’une élégance qui traverse les modes.
Retrouvez un large choix de pièces tendances dans vos magasins Petitcolin.
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note d’élégance, une note en or.
La promesse noblessa récompensée.
De Georgiana Viou à Christophe Moret, cinq chefs inspirants conviés à la dernière édition des Relais du goût nous confient ce qui anime leur cuisine. Saveurs d’enfance, lien au terroir, plats fétiches : autant de regards sur une gastronomie engagée et sensible.
Chez Georgiana Viou, la cuisine ne suit pas de règles figées. Elle s’invente au fil des saisons, des marchés, des voyages et des émotions. Elle se construit dans un dialogue entre le produit, l’instant et l’inspiration du moment. « J’aime qu’une assiette ne soit jamais linéaire. À chaque bouchée, une surprise. » Instinctive et en quête perpétuelle d’inattendu, inspirée autant par le Bénin que par la Méditerranée, la cheffe étoilée revendique une cuisine végétale, colorée, où les agrumes, le fumé et les herbes jouent les premiers rôles. Ce qui compte pour elle : le goût, l’énergie, le vivant.
LA MADELEINE DE BENJAMIN ANDREUX
À 14 ans, un stage en cuisine lui ouvre un monde. Mais ce qui le ramène toujours à ses racines, ce sont les langoustines et les tomates du jardin de sa mère. Le goût de l’été, des vacances à l’île d’Oléron, des assiettes partagées avec sa famille. Aujourd’hui encore, il demande à sa mère : « Tes tomates, elles en sont où ? » Ce lien à l’enfance irrigue sa cuisine au Millénaire : solaire, végétale, attachée à l’instant. Une cuisine du cœur, nourrie par la météo du jour et les produits du moment. ©Audexcom
LES ADRESSES COUP DE CŒUR DE JÉRÔME FECK
Un restaurant : La Table Saint-Thomas à Reims, pour son raffinement discret.
Un producteur : Thibaut Guillaume, Le Cellier de Revigny, artisan du goût.
Une pépite méconnue : La Source Bleue à Gudmont-Villiers, un écrin confidentiel pour initiés curieux.
Quel souvenir gardez-vous de votre première expérience sucrée ?
J’avais 10 ans. Un atelier de cuisine m’a révélé que la pâtisserie serait mon métier.
Quel défi aimez-vous relever en pâtisserie ?
Créer quelque chose de simple en apparence, mais d’une grande technicité. Ce qui compte, c’est l’émotion.
Une association que vous aimez défendre ?
Cacahuète, vanille, citron… twistés avec un vinaigre d’agrumes. Un équilibre puissant et inattendu.
Pas d’avocat à la carte, ni d’asperge verte en décembre. Christophe Moret revendique une cuisine de saison, locale, enracinée. Aux Crayères, il travaille avec une quarantaine de producteurs champenois, en circuit court, en conversation constante. Semences, goûts, calibrages : tout se décide ensemble. « Ce n’est pas une contrainte, c’est une richesse », affirme-t-il. Ce lien, il l’entretient avec exigence, convaincu qu’un grand plat commence par un bon produit. Et que sans ceux qui les cultivent, la cuisine n’existe pas.
Boire du bon champagne, c’est bien, mais boire du bon champagne tout en se régalant, c’est encore mieux. Voici nos bonnes adresses à Reims et Épernay pour vivre des expériences œnologiques et gastronomiques.
Laetitia Venancio
Au 4 rue des Crayères à Reims, la plus ancienne maison de champagne (depuis 1729) vous invite pour une expérience 5 étoiles. Tout commence par une visite des crayères accompagnée d’un ambassadeur de la Maison. Après cette plongée dans l’univers Ruinart, vous profiterez ensuite d’un dîner en 5 temps imaginé par le chef triplement étoilé Arnaud Donckele. Au menu : cuvées emblématiques de la Maison associées à des produits d’exception. Le dîner est limité à 16 places et sur réservation.
Direction Épernay pour goûter à la plus poétique des expériences gastronomiques champenoises. Tout ici flirte avec l’exceptionnel. Le lieu d’abord, la maison Belle Époque installée sur l’avenue de Champagne et qui renferme la plus grande collection privée d’Art nouveau français en Europe. La cuisine ensuite, inspirée par Pierre Gagnaire et réalisée par le chef de la maison, Sébastien Morellon. Et l’art de vivre à la française, ce chic qui se retrouve dans la vaisselle, le service et qui fait de cette expérience un moment inoubliable. Menu en 5 services avec accord mets et champagne du mardi au jeudi, au déjeuner ou au dîner.
Imaginé comme un véritable laboratoire gastronomique mettant à l’honneur la cuisine française, le Réfectoire, avec sa décoration « arty » signée Fabrizio Borrini et sa belle terrasse, est niché dans l’emblématique château à l’architecture néoélisabéthaine du domaine Pommery. Aux commandes, le chef Philippe Moret remet au goût du jour les classiques tels que le veau Marengo, l’œuf mayo et la tarte Tatin. Le tout en association, bien sûr, avec les cuvées de la maison.
Si on vous dit « BB », vous pensez Brigitte Bardot ? Le champagne Besserat de Bellefon partage son diminutif avec la belle blonde et lui a d’ailleurs dédié la déco de son bar à champagne, Sensation BB, ouvert en septembre 2024 dans une ancienne maison bourgeoise de la rue Jean-Chandon-Moët à Épernay. La maison aux rayures bleu-blanc propose une dégustation gourmande dans un salon privé de son nouvel écrin. Après la visite des lieux, place à l’expérience gustative, autour des millésimes 2008, 2013 et Cuvée des Moines 2012, le tout accompagné de foie gras et jambon pata negra.
POLYCHROME À REIMS
À Reims, la Maison Taittinger dévoile Polychrome, un restaurant où l’art de l’assemblage se raconte à table. Entre couleurs, saveurs et champagne, une expérience sensorielle inédite, découverte en compagnie de Vitalie Taittinger.
Alizée Szwarc Meireles - Célia Beausoleil, Taittinger
Il fallait une page blanche pour oser Polychrome. Vitalie Taittinger l’a remplie de nuances, d’idées et d’intentions, comme on compose une toile ou une cuvée. Au cœur de la Butte Saint-Nicaise fraîchement rénovée, la présidente de la maison rémoise signe un projet singulier : un restaurant où les convives deviennent, le temps d’un repas, assembleurs de leur propre expérience.
Car ici, tout est affaire de palettes. Les menus se présentent comme un nuancier, invitant chacun à jouer avec les couleurs des assiettes, les textures et les condiments. Une manière de rendre hommage à l’art de l’assemblage, cher à la maison, où les champagnes dialoguent avec la cuisine du chef étoilé Charles Coulombeau, premier invité à interpréter la polychromie.
Le décor, épuré et lumineux, laisse toute sa place aux plats. Le blanc domine, ponctué de détails choisis : des livres d’instruction, comme un rappel aux bases essentielles ; des créations signées Sarah Walbaum qui captent la lumière de la grande baie vitrée ouverte sur le parc. Ici, la couleur n’est pas sur les murs, mais dans l’assiette.
Dans cette première partition culinaire, tout commence par une introduction en quatre temps : tartelette thon-avocat, pois chiche et nectarine, terrine de carottes au miso et gaspacho de maïs.
Autant de traits de pinceau pour éveiller le palais avant l’accord avec un Prestige Rosé.
« Je voulais que cela raconte une histoire. »
Puis viennent l’aubergine d’été, la barbue au chou-fleur et jasmin ou encore le coquelet au crabe et sureau. Chaque plat est accompagné de condiments travaillés – miso kumquat, yaourt fumé menthe, pistache ou l’étonnante association moutarde Earl Grey – à déposer comme des touches de couleur, révélant l’éclat d’un vin. Car Polychrome est un dialogue. Entre la cuisine et les champagnes, bien sûr, mais aussi entre les convives, invités à partager, goûter, explorer. « Je voulais que cela raconte une histoire », confie Vitalie Taittinger. Une histoire faite de constance et de variations, puisqu’un nouveau chef viendra chaque année livrer sa vision de la polychromie.
À table, comme dans les caves, il s’agit de composer des souvenirs. Immatériels mais durables, comme une empreinte colorée laissée en mémoire. Et de rappeler qu’un grand vin, comme un grand repas, se savoure autant qu’il se vit.
Envie de fraîcheur et de légèreté pour la rentrée ?
On a testé trois nouvelles adresses healthy à Reims où jus colorés, bouillons parfumés et salades sur mesure promettent énergie et bonne humeur.
On connaissait La Case à Pain pour son savoir-faire boulanger, on la redécouvre avec son nouveau bar à salades à Cormontreuil. Ici, simplicité et fraîcheur priment : un bol, une taille, et la liberté de le garnir selon ses envies. La déco, plus végétale et naturelle, accompagne ce virage healthy de la maison. Tout est préparé sur place, des viandes aux légumes, et un bar à eau vient parfaire l’expérience. Résultat : un déjeuner équilibré, gourmand et sans chichi, à l’image de ce nouvel élan. Attention, vous risquez d’y retourner tellement souvent que votre frigo fera la tête. 1 rue des Blancs-Monts - Cormontreuil
ZHANGLIANG MALATANG L’ART DU BOUILLON RÉINVENTÉ
Chez Zhangliang Malatang, Xin Zheng et son épouse Jiao réinterprètent la cantine chinoise avec un concept ludique : saladier à la main, pince à disposition, on compose soi-même son bouillon sur mesure. Racine de lotus, vermicelles de patates douces ou légumes croquants : une invitation à sortir de sa zone de confort culinaire. L’ambiance minimaliste va droit au but, et le service express s’adapte à toutes les faims, petites ou grandes. Mention spéciale pour les détails ingénieux – chouchous et tabliers fournis – qui rendent l’expérience aussi pratique que savoureuse. Ici, même votre chemisier blanc survivra à l’expérience du bouillon (et ça, c’est un miracle).
1 rue Eugène Desteuque - Reims ORA
Derrière Ora, on retrouve Léa et Dorian, déjà connus des épicuriens rémois avec leur bar à bruschettas « Céleste ». Ici, place à la vitalité : jus fraîchement pressés, matcha, boissons collagènes et salades généreuses. La déco orange vitaminée donne le ton : impossible de ne pas se sentir reboosté. On y déjeune léger, on y grignote une « hot’chetta » saine, ou l’on repart avec son petit déjeuner à emporter, prêt à affronter la journée. Un repaire validé par les sportifs locaux, mais où chacun trouve sa dose de bonne énergie. On parie que même votre boss sera de meilleure humeur après un arrêt ici le matin.
11 cours Jean-Baptiste-Langlet - Reims
Une boutique unique en son genre à Reims s’est spécialisée dans la vente de casseroles, poêles et ustensiles de cuisine. Vous pourrez y trouver des marques de cuisson comme Mauviel, Le Creuset, Staub, Cristel, de Buyer.
Rendez-vous dans notre magasin et profitez de nos conseils d’achat et d’utilisation pour vous permettre d’utiliser des matériaux de cuisson sains et performants.
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Conservées dans des caves de maturation pendant des semaines, les pièces de bœuf issues de bêtes d’exception s’assèchent, s’affinent et s’attendrissent. Visite chez les bouchers d’« Oh la vache ! » et E.Leclerc Saint-Brice-Courcelles.
Julien Bouillé
On sait depuis les Grecs et les Romains que le vin se bonifie en cave. C’est aussi une vérité, moins intuitive et plus complexe, pour la viande. Les bouchers la font maturer depuis le Moyen Âge pour lui apporter de la tendreté. Cette technique s’est sophistiquée grâce aux chambres froides ou aux caves de maturation, qui permettent un contrôle précis de l’humidité et de la température. La viande maturée est une technique pointue, un art, une mode, diront certains. La maturation va au-delà de la dizaine de jours de repos habituelle après l’abattage et peut dépasser 70 jours. Avec le temps, le glycogène contenu dans le muscle se transforme en acide lactique. Celui-ci permet à des enzymes naturelles de décomposer progressivement les fibres musculaires et le gras. La viande devient plus tendre et les arômes et saveurs se développent et s’affinent.
Ouverte il y a dix ans rue Courmeaux, la boucherie « Oh la vache ! » en a fait sa spécialité. Fendant les croûtes qui se forment en façade des carrés de côtes après plusieurs semaines de maturation, le couteau de Nicolas Petit lève le voile sur de très tendres tranches de viande à l’aspect persillé, témoignant de la présence de gras au cœur de la chair. Le résultat final est le fruit du soin du boucher et de la sélection du fournisseur.
Simmental, Wagyu, Buey Gallego, Nakamaya… Contempler la vitrine réfrigérée de Nicolas Petit, c’est voyager de la péninsule Ibérique à l’archipel nippon, où il va dénicher les éleveurs les plus exigeants. Grâce à eux, il offre le meilleur à une clientèle de fins gourmets du centre-ville, mais aussi aux cuisiniers des restaurants gastronomiques.
« Nous avons besoin de viande avec du gras en interne et en externe pour arriver à ce goût si agréable de maturation un peu charcutée. Il faut des bêtes grasses et d’exception, qui changent de l’ordinaire afin d’apporter un peu de magie », décrit celui qui a commencé sa carrière dans l’industrie, passant de l’établi au billot.
Nous avons besoin de viande avec du gras en interne et en externe pour arriver à ce goût si agréable de maturation.
Nicolas Petit travaille aussi avec des éleveurs français, notamment un producteur du Nord qui lui fournit de la viande d’Herens, une rare variété de vache de montagne. Le haut de gamme a un coût : les étiquettes peuvent atteindre 90, 120, voire 250 euros le kilo pour une entrecôte Nakayama maturée, comparable à du foie gras. Cela s’explique : le boucher achète sa matière première cher et elle perd 30 % de son poids lors de la maturation.
La viande maturée se démocratise également, et on en trouve désormais en hypermarché. Clément Ragaut nous a présenté la vitrine de la boucherie du E.Leclerc de SaintBrice-Courcelles, avec une belle pièce de charolaise élevée dans les Ardennes, mûrie pendant 40 jours et affichée à 39,90 euros le kilo. « C’est un bon départ pour qui veut se familiariser avec un produit qui peut plaire ou ne pas plaire. C’est comme lorsqu’une personne habituée au comté jeune goûte pour la première fois un comté de 30 ans : elle découvre quelque chose qui n’a pas le même goût ni la même structure », compare le jeune affineur de bœuf. La viande maturée se déguste saisie à la poêle ou en carpaccio, avec un trait d’huile d’olive et une pincée de sel.
Gamme Nouveau Lexus NX Hybride rechargeable : consommations mixtes combinées (L/100 km) et émissions de CO2 combinées (g/km) selon norme WLTP : de 1 à 1,1 et de 22 à 25.
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Mélissa Krantz - Yann Salingue
La rentrée, ce moment tant attendu ou redouté ! Pour traverser cette période en douceur, la sophrologue et naturopathe rémoise Nadia Karmel livre quelques conseils.
Septembre ouvre une nouvelle page, avec le retour des cartables, des emplois du temps et parfois même de nouveaux défis tant pour l’enfant que pour le parent avec parfois un nouvel emploi. Autant de caps qui marquent des changements importants, et qui peuvent générer leur lot de stress.
Pour l’enfant, « l’anxiété de performance est l’un des premiers écueils à surveiller en cette rentrée », explique Nadia Karmel. Dès le plus jeune âge, certains enfants ressentent une pression silencieuse : devoir aller plus vite, faire mieux, obtenir de meilleures notes. « C’est une exigence qu’on valorise parfois à tort, alors qu’elle peut générer un sentiment de jamais assez. Les enfants hypersensibles y sont particulièrement vulnérables », ajoute-t-elle. Résultat : agitation après l’école, maux de ventre, troubles du sommeil, voire comportements agressifs. Pour Nadia Karmel, les signaux ne doivent pas être minimisés : refus d’aller à l’école, fatigue excessive, crises émotionnelles… autant de signes qui invitent à libérer la parole et à offrir un espace d’écoute.
La spécialiste insiste sur l’importance d’accompagner les grandes étapes – passage en 6e, au lycée ou à l’université – sans minimiser les appréhensions. « Parler des changements à venir, rencontrer des professionnels, lire des livres adaptés… tout ce qui peut préparer et rassurer est bénéfique », souligne-t-elle. La sophrologie peut aussi s’avérer efficace avec notamment l’anticipation positive : imaginer le déroulé de sa journée, visualiser la classe, les camarades, la récréation. « Les enfants, très connectés à l’instant présent, s’approprient facilement cet exercice. » Autre alliée incontournable : la respiration ventrale, simple mais puissante pour réguler un pic de stress.
« Parler des changements à venir, rencontrer des professionnels, lire des livres adaptés… tout ce qui peut préparer et rassurer est bénéfique. »
La nutrition est tout aussi importante. « Le petit déjeuner est essentiel : éviter les produits trop sucrés et miser sur les protéines ou les oméga-3, selon l’âge, permet de soutenir la concentration et l’équilibre émotionnel. » Nadia Karmel rappelle également l’importance de préserver son sommeil, de s’accorder des temps pour soi – même une simple marche le midi – et de cultiver des moments de qualité avec ses proches.
En somme, rentrée ne rime pas nécessairement avec tension. Avec une alimentation équilibrée, des respirations conscientes, une attention au sommeil et une parole libérée, parents comme enfants peuvent aborder ce mois de septembre plus sereinement.
Offre soumise à conditions (Article 790 A bis du CGI – Exonération possible jusqu’à 100 000 € par donateur, sous conditions).
Mélissa Krantz - Yann Salingue
Septembre s’installe doucement. Place désormais à la rentrée, ce moment charnière qui sonne comme un retour à la vie « normale ». Pour beaucoup, c’est l’occasion d’adopter une nouvelle routine pour rester en forme. À Reims, Virginie Thollin, professeure certifiée en yoga vinyasa, propose des cours pour retrouver vitalité et sérénité.
Le yoga est une discipline accessible à tous, quel que soit l’âge. « J’ai des élèves adolescents comme d’autres proches des 80 ans. Le yoga dynamique, par exemple, permet de bouger en conscience, sans aller trop loin, ce qui évite les blessures. C’est parfait pour reprendre une activité après une période de sédentarité », explique Virginie.
Du plus doux au plus intense, chacun peut trouver le yoga qui lui correspond. Pour les adultes, c’est un moyen de relâcher la pression avant ou après une journée de travail. Pour les enfants, une aide pour évacuer le stress de l’école. Quant aux ados, la discipline peut les accompagner dans une période de transition délicate : mieux comprendre leur corps, accepter ses changements, développer l’estime de soi. Pour les débutants, la spécialiste insiste sur l’écoute de soi et l’adaptation : « Oser essayer, prévenir le professeur de sa première séance et respecter ses limites permet d’installer progressivement une routine bénéfique. Les cours en présentiel sont
Trois grandes expirations, même dans un embouteillage ou avant une réunion, aident à calmer le stress et à reprendre le contrôle.
particulièrement efficaces : se rendre dans un lieu dédié, couper avec le quotidien, ajuster ses postures et partager l’expérience avec d’autres élèves sont autant de piliers pour rester motivé. Les vidéos peuvent compléter, mais ne remplacent pas ce cadre. » Pas besoin de consacrer une heure chaque jour : intégrer la respiration consciente, par exemple, suffit pour ressentir les bienfaits. Trois grandes expirations, même dans un embouteillage ou avant une réunion, aident à calmer le stress et à reprendre le contrôle.
Pour cette rentrée, Virginie vous propose un petit rituel : le matin, éviter de commencer la journée en allumant immédiatement la radio ou le téléphone. Se laisser le temps d’émerger, d’observer, de respirer, plutôt que d’entrer directement dans un mode « fonctionnel ». Le soir, réduire progressivement le flux d’informations — moins d’écrans et de discussions intenses — afin de préparer le corps et le mental au sommeil. Lire un livre est une excellente façon de se détendre.
Vous l’aurez compris, les bienfaits du yoga sont nombreux, un rendez-vous avec soi-même à intégrer dans son agenda de rentrée !
Entre jambon de Reims, courgettes déclinées à toutes les sauces et phô du dimanche, la diététicienne rémoise Mathilde Demonceaux partage ses essentiels gourmands et ses moments complices en cuisine avec sa fille.
Chez la diététicienne Mathilde Demonceaux, cuisiner est une affaire de plaisir simple, de petites trouvailles et de partage. Son frigo déborde d’idées faciles à décliner, toujours avec ce petit twist qui change tout. Et surtout, il est le terrain de jeux d’un duo complice : Mathilde et sa fille, qui épluchent, coupent et assaisonnent ensemble, avant de poser les plats au milieu de la table pour que chacun compose son assiette.
LES BASIQUES QUI SAUVENT
Premier réflexe : le jambon de Reims. « J’en ai toujours ! » confie-t-elle. Parfait pour un déjeuner pressé ou un apéro improvisé, il se décline avec un simple filet de moutarde de Reims ou une gelée maison. Dans le même esprit, bresaola, viande des Grisons et saumon fumé trônent en permanence sur les étagères. Autres incontournables : le cottage cheese protéiné, la ricotta pour alléger sauces et gratins, et le parmesan, star absolue qui devient chips croustillantes ou crumble salé.
LA CRÉATIVITÉ
Impossible d’ouvrir le frigo sans tomber sur des courgettes. « C’est le légume phare de la maison », glisse Mathilde. En spaghetti façon carbonara, confites, en tarte rustique ou en crumble au parmesan : elles se prêtent à toutes ses envies. Carottes râpées, petits pois mixés avec ricotta et menthe, gaspacho minute : les légumes sont partout, toujours relevés d’un assaisonnement qui fait la différence. Pignons de pin torréfiés, vinaigre de riz, huile de sésame grillé ou encore zaatar : son épicerie regorge de saveurs prêtes à pimper n’importe quel plat.
« Les repas à la maison sont un vrai moment de partage. On pose tout au milieu de la table et chacun compose son assiette. »
Le dimanche est sacré : on prépare un phô maison, clin d’œil à ses voyages en Asie. En semaine, ce sont lasagnes végétariennes à la ricotta et à la ratatouille, salades de lentilles au chèvre frais ou rouleaux de printemps préparés avec sa fille. Les fruits et légumes congelés sont aussi des alliés précieux : brocolis, poivrons en lanières, fruits rouges pour les milkshakes… autant de solutions pratiques qui n’enlèvent rien au goût. Et parce que rien ne se perd, Mathilde recycle les épluchures en soupe, les croûtons de pain en chapelure maison et les restes en bruschetta.
DES PLAISIRS ASSUMÉS
Derrière son approche saine et maligne, Mathilde revendique quelques plaisirs coupables : un saint-félicien fondant, un morceau de comté au cumin, ou une simple tartine de pain frais au beurre. « Je n’aime pas le sucré, mais pour un bon fromage, je craque », reconnaît-elle en souriant. Avec sa fille, la cuisine devient aussi un terrain d’expérimentation joyeux, entre chips de parmesan, cookie dough à manger cru ou herbes du jardin glissées dans l’eau. Dans le frigo de Mathilde, on trouve de quoi improviser un dîner gourmand, préparer un repas équilibré pour les enfants ou tester une nouvelle idée. Une cuisine accessible, généreuse et inspirée, à l’image du quotidien qu’elle partage avec sa famille autour de la table.
Mettez vos connaissances à l'épreuve et découvrez si vous êtes un expert de l'alimentation saine. De la vitamine C aux fibres, en passant par les idées reçues, êtes-vous prêt à relever le défi ?
Mathilde Demonceaux
1. QUEL EST LE VÉGÉTAL LE PLUS RICHE
EN VITAMINE C ?
A/ Le poivron rouge
B/ Le kiwi jaune
C/ L’orange sanguine
D/ La carotte
2. BOIRE DE L'EAU FAIT MAIGRIR ?
Vrai
Faux
3. L’INDICE GLYCÉMIQUE C’EST
A/ Une note entre 0 et 100 qui renseigne sur la rapidité d’un sucre à passer dans le sang
B/ Le diagnostic d'un diabète
C/ Le taux de sucre dans le sang
4. IL NE FAUT PAS BOIRE PLUS D’UN CAFÉ PAR JOUR ?
Vrai
Faux
5. L’INSULINE EST UNE HORMONE
A/ Hypoglycémiante sécrétée par le foie
B/ Hyperglycémiante sécrétée par le foie
C/ Hyperglycémiante sécrétée par le pancréas
D/ Hypoglycémiante sécrétée par le pancréas
6. EN FRANCE, LA POPULATION
EST EN CARENCE DE
A/ Vitamine D
B/ Magnésium
C/ Fibres
1. Quel est le végétal le plus riche en vitamine C ?
A/ C’est le poivron ! avec 120 mg de vitamine C, cette vitamine est dégradée avec la chaleur, alors n’hésitez pas à le consommer cru. (Kiwi 90 mg, orange 40 mg et carotte 5 mg).
2. Boire de l'eau fait maigrir ? C‘est faux. L’eau n’exerce aucune influence sur notre poids. La rétention d’eau, oui, mais il s’agit d’une conséquence pathologique. En revanche l’eau est la seule boisson indispensable à notre corps qui lui permet d’évacuer les déchets.
3. L’indice glycémique c’est :
A/ Une note entre 0 et 100 qui renseigne sur la rapidité d’un sucre à passer dans le sang, cette note indique si l’aliment glucidique est rapide ou
lent. (Le taux de sucre dans le sang s’appelle la glycémie.)
4. Il ne faut pas boire plus d’un café par jour ? C’est faux. La caféine est stimulante en potentialisant l’effet de la dopamine, cependant elle bloque les récepteurs à une molécule, l'adénosine, qui favorise le sommeil. L'ANSES déconseille de dépasser 400 mg de caféine par jour et/ou 200 mg en une seule prise. Un expresso 30 ml contient moins de 100 mg de caféine. Une tasse de café filtre d'environ 250 ml contient 150 mg de caféine.
5. L’insuline est une hormone : D/ Hypoglycémiante sécrétée par le pancréas. Cette hormone permet de baisser le taux de sucre dans le sang.
6. En France, la population est en carence de : Toutes les réponses : A, B, C ! En France, 80 % des adultes présentent un déficit en vitamine D, avec des effets sérieux sur la santé musculosquelettique, l’immunité et l’humeur. 70 à 75 % sont en carence de magnésium, cela peut affecter à la fois le système nerveux, les muscles, et le système cardiovasculaire, entraînant fatigue, nervosité et crampes. La consommation de fibres, cruciale pour maintenir une bonne santé digestive, un microbiote équilibré et prévenir de nombreuses maladies chroniques est trop faible avec une carence d'environ 30 à 40 % par rapport aux besoins.
Après de longues journées d'été passées dehors, le retour à l'intérieur mérite un nouveau souffle !
Amélie Maslag, décoratrice d'intérieur
La rentrée, c'est le moment que l'on aime tous pour remettre un peu d'ordre, de style et de douceur chez soi. Un espace bien pensé, c'est la garantie d'un quotidien plus fluide, plus agréable, où l'on se sentira bien ! Alors, que vous soyez à fond dans le télétravail, en mode cocooning ou super actif en cuisine, voici ma check-list déco pour répondre à vos besoins.
Le salon pour se détendre
Vous avez profité du soleil, maintenant place au confort.
Besoin : finir la journée relax.
Solution : rangez l'indispensable, investissez dans des coussins et un plaid douillet et disposez 1 ou 2 lampes à lumière douce pour transformer l'ambiance en un clin d'œil.
La cuisine pratique et jolie
Si vous êtes souvent aux fourneaux ou que vous jonglez entre repas et boulot, la cuisine doit être un espace pratique.
Besoin : efficacité et organisation.
Solution : triez vos rangements et gardez votre plan de travail libre en optant pour des paniers, bocaux ou jolies boîtes à portée de main.
Le bureau pour rester focus
Télétravail ou études, ce coin doit être fonctionnel sans être oppressant.
Besoin : concentration et motivation.
Solution : un bureau aéré, une chaise confortable et un éclairage naturel. Ajoutez une touche déco inspirante à votre image pour booster votre mood.
L'entrée pour accueillir avec style
C'est la première impression de votre chez-vous.
Besoin : pratique et chaleureuse.
Solution : un meuble fixé au mur pour poser vos clés et ranger vos chaussures, un miroir et un beau tapis. Optimisée, simple et fonctionnelle pour ne pas surcharger le passage.
La chambre pour recharger ses batteries
Finies les nuits d'été sous la tente, place au vrai sommeil.
Besoin : calme et confort.
Solution : simplifiez la déco, choisissez des textiles doux et naturels. Tamisez les éclairages, ajoutez des oreillers et sélectionnez de beaux rideaux occultants pour créer un véritable cocon.
Alors, pourquoi faire tout ça ?
Parce qu'après avoir profité de l'extérieur tout l'été, il est souvent nécessaire de retrouver un intérieur qui nous simplifie la vie au quotidien. Bien plus encore, retrouver notre plaisir de vivre chez soi sonne comme une évidence. Et si la clé d'une rentrée réussie résidait tout simplement dans notre capacité à nous réapproprier nos intérieurs ? À chacun sa rentrée, à chacun son cocon... Belle reprise pleine de douceur et de style.
Le spécialiste Rémois du Home Cinéma et de la Hifi
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haut de gamme 600 grammes de la collection Perle de Coton.
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La saison hivernale 2025-2026 mise sur des textures riches, des coupes marquées et des teintes profondes. Fini les looks fades : place aux pièces qui racontent une histoire et donnent du caractère aux silhouettes.
Le bordeaux domine la saison, porté par une gamme de rouges profonds : grenat, cerise, brique... Des teintes vibrantes qui côtoient les classiques intemporels comme le beige, le grège, le marron ou le taupe. Ensemble, elles composent un nuancier élégant, à la fois chaleureux et raffiné.
LE RETOUR DU TOUCHER AUTHENTIQUE
Les matières brutes et sensorielles sont à l'honneur. Nubuck, daim, velouté ou cuir effet peau s'imposent dans les vestiaires. Ces tissus texturés, à la fois naturels et raffinés, donnent de la profondeur aux looks et captent la lumière avec subtilité.
LA JUPE LONGUE : ÉLÉGANCE EN MOUVEMENT
Incontournable de la saison, la jupe longue se décline en laine, cuir souple ou satin fluide. Portée taille haute, elle dessine une allure romantique et affirmée, jouant entre puissance et légèreté. Elle s'adapte aussi bien aux tons neutres qu'aux imprimés discrets.
Marguerite Les Parisiennes
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COMMENT CHOISIR SON PARFUM
Bien plus qu’une simple fragrance, le parfum est une signature intime de notre personne. Face à l’infinité de créations, trouver LE parfum qui nous correspond peut vite devenir un vrai casse-tête. Nous avons rencontré Patricia Didier à la tête de la parfumerie rémoise Elisabeth depuis 1974.
Mélissa Krantz - Yann Salingue
Un parfum, une mémoire vivante
« Le parfum, c’est la forme la plus intense du souvenir », confie Patricia Didier. Choisir son parfum, c’est donc choisir ce que l’on veut raconter de soi. La saison, l’humeur, la personnalité ou encore le message que l’on souhaite transmettre sont autant de paramètres à prendre en compte.
Les trois notes qui révèlent une fragrance
Un parfum évolue au fil des heures. Il se compose en trois temps : la note de tête, fraîche et immédiate, celle que l’on perçoit dès la vaporisation ; la note de cœur, qui s’installe progressivement et révèle l’âme du parfum ; enfin la note de fond, profonde et envoûtante, qui accompagne la peau jusqu’au soir. « Il ne faut jamais juger un parfum trop vite, insiste Patricia Didier. C’est au fil de la journée qu’il se révèle vraiment. »
Du premier parfum aux créations affirmées
Pour un premier parfum, il faut privilégier des notes fraîches, florales ou citronnées. Avec le temps et l’expérience, on ose des créations plus complexes : poudrées, boisées ou ambrées. Comme une garde-robe olfactive, le parfum évolue avec nous et accompagne chaque étape de notre vie.
Féminin, masculin : des codes dépassés
Longtemps dicté par le marketing, le parfum a été catégorisé en « masculin » ou « féminin ». « Un parfum n’a pas de genre : il a une émotion, une énergie, un caractère. » Certaines personnes aiment les senteurs discrètes, d’autres préfèrent des sillages plus intenses, presque envoûtants.
Adapter son parfum aux saisons
La saisonnalité influe également sur le choix. En été, on se rafraîchit avec des agrumes pétillants ; l’hiver, on recherche la chaleur de la vanille, du patchouli ou de l’encens. 6 5 4
Oser les associations inattendues
L’automne invite à l’audace : associer l’oud au café permet de composer une signature parfumée unique, reflet de votre caractère. Et si vous osiez l’inattendu ?
Les parfums de niche s’affranchissent des codes, misent sur la rareté des matières premières et racontent chacun une histoire singulière.
Dans sa boutique rémoise, Émilie Bassereau fait bien plus que des bijoux. Elle transforme également les matières et les souvenirs, au service d’une création sur mesure, précieuse et intime.
Alizée
Szwarc Meireles - Jacques Dieppedalle
Ses gestes sont précis, presque chorégraphiés. Elle manipule une bague ancienne avec des gants noirs, comme on manipulerait une lettre d’amour retrouvée dans un grenier. Car pour Émilie Bassereau, bijoutière à Reims, chaque pièce est un fragment d’histoire. Dans les vitrines de la boutique familiale, elle a grandi en observant les gestes et les regards. Quand ses parents en tenaient les rênes, elle y a appris l’importance du détail, du lien, de l’écoute. Mais Émilie Bassereau ne s’est pas contentée de reprendre l’affaire : elle y a insufflé sa vision. Celle d’une bijouterie vivante, à l’écoute des émotions, capable de faire dialoguer héritage et création. « Ce qui me plaît, c’est d’entrer dans l’histoire des gens. Un bijou, c’est souvent bien plus qu’un objet : c’est un lien, un message, un héritage », confie-t-elle.
Diamant
Pierre de l’éternité, symbole d’amour durable et de pureté.
Verte comme la nature, elle évoque le renouveau, et son « jardin » d’inclusions raconte une vie intérieure.
Rubis
Symbolise la passion, l’intensité des sentiments.
Saphir
Évoque la fidélité, la sagesse. Le bleu, moyen et intense, reste le plus prisé.
Dans son atelier, deux types de projets se côtoient. Il y a ceux qui naissent d’une page blanche – une envie, un amour, un projet à célébrer. Alors Émilie prend le temps d'écouter et d'échanger. Elle propose une première esquisse, puis une modélisation 3D ou une cire, pour aider le client à se projeter. À chaque étape, l’humain reste au centre. « Il arrive que les émotions cherchent un autre chemin que les mots. Le bijou devient leur langage. » Et puis il y a les bijoux de famille, chargés d’âme et de poussière, que l’on vient transformer. Une alliance oubliée, une pierre un peu passée, un pendentif démodé. « C’est un travail d’orfèvre, mais aussi de mémoire. On garde l’essence en se laissant la possibilité de changer la forme. C’est une manière de faire revivre une histoire, de la transmettre différemment. »
Dans cette boutique à l’élégance discrète, on parle souvent d’amour. Celui qu’on célèbre, qu’on fait durer, qu’on veut graver dans le temps. Les bijoux naissent d’émotions fortes : une promesse, un nouveau départ, un souvenir qu’on veut garder près de soi. « Créer, c’est toujours se projeter. C’est accompagner un moment important avec un objet qui traverse les années. »
Chaton : la partie du bijou qui accueille la pierre et qui la retient par un serti.
Bélière : discret anneau qui relie un pendentif à sa chaîne.
Serti clos : consiste à entourer la pierre précieuse d’un fin bandeau de métal, la fixant fermement. Cette technique de sertissage la protège et la met en valeur.
Serti invisible : une prouesse joaillière où les pierres semblent tenir seules, sans griffes apparentes.
Cire : une maquette en volume, souvent imprimée en 3D, qui permet d’imaginer le bijou avant sa réalisation.
Plus qu’un simple bassin, la piscine devient aujourd’hui un véritable lieu de vie, en phase avec les préoccupations écologiques et le besoin de convivialité.
Fini les grandes piscines des années 1980. « À l’époque, mon père construisait des bassins de 17 x 6 m, soit 200 m³ d’eau », se souvient
Jean-Christophe Charlet. Aujourd’hui, les piscines sont plus petites : 4 x 8 m, fond plat de 1,50 m, pour environ 40 m³, soit cinq fois moins. Une évolution dictée par les enjeux écologiques et climatiques.
« Moins d’eau, c’est moins d’énergie pour la chauffer. »
Les systèmes de filtration modernes réduisent l’usage de produits chimiques tout en garantissant une eau saine. « Une piscine bien conçue consomme 5 m³ d’eau par an, bien moins qu’un jardin mal arrosé. À titre de comparaison, il faut 10 à 12 m³ pour fabriquer un seul jean. »
La piscine n’est plus seulement dédiée à la nage, mais devient un espace de détente et de partage. Le confinement a renforcé ce besoin de se retrouver chez soi. « C’est l’anti-piscine olympique. Petits et grands ont pied, on y vit, on y partage. »
Les « apéros piscine » illustrent cette nouvelle tendance. Même les petits terrains peuvent en profiter grâce aux mini-piscines (moins de 10 m²), qui ne nécessitent pas d’autorisation préalable : un marché en pleine croissance (+ 15 à 20 % par an).
Une expertise familiale depuis plus de 40 ans
Fondée en 1983 par Claude Charlet, l’entreprise repose sur un savoir-faire familial, une solide expertise technique et un sens du service. Jean-Christophe a rejoint l’aventure en 1994, sa sœur dans les années 2000, et son fils il y a 7 ans, après un passage chez les Compagnons du devoir. « Aujourd’hui, 3 des 4 techniciens sont des compagnons, gage de qualité. »
8 500 clients et une certification unique
Charlet Piscines, c’est 8 500 clients et la certification ISO 9001, unique dans le quart nord-est de la France. Une véritable garantie pour les clients.
L’entreprise dispose de trois magasins (Reims, Châlons, Saint-Dizier), ouverts toute l’année. Chaque point de vente est équipé d’un laboratoire capable d’analyser l’eau en moins de trois minutes. Mener un projet piscine demande de l’anticipation : il faut compter environ six mois entre le premier contact et le premier plongeon.
Côté budget, pour une piscine de 4 x 8 m chauffée et équipée d’un système de sécurité, il faut prévoir entre 25 000 et 40 000 euros.
« Outre les piscines, on installe également spas, spas de nage, bains nordiques ou finlandais, saunas et hammams », complète Jean-Christophe Charlet. « Objectif : profiter de son chez-soi toute l’année. » Charlet Piscines
1 avenue Marc-Hamet 51470 Saint-Memmie www.charletpiscines.fr
Charlet-Piscines
Avec le K nouvelle formule, plongez dans un univers où la magie du spectacle rencontre la convivialité d’un très bon repas… Une expérience exquise à déguster dès le 3 octobre 2025 au 20, rue du Val-Clair à Reims.
Marion Dardard - DR
Vous connaissiez le K ? Eh bien, sachez que le nouveau « Kabaret Champagne Music-hall » de Reims n’aura plus grand-chose à voir avec son ancêtre de Tinqueux ! Aux commandes de ce projet colossal, Sébastien Bocahu, qui passe beaucoup de temps sur le chantier de ce qui sera bientôt le plus grand cabaret de France. Il faut dire que le temps est compté : la salle de spectacles XXL ouvrira ses portes le 3 octobre avec un humoriste de renom : Paul Mirabel. Et c’est déjà complet !
DU
C’est dire si l’engouement autour de ce nouveau projet est fort. Mais comment ne pas être séduit par ce qui se prépare ici ? En plus du gros effort sur le confort au travail des équipes, c’est tout l’accueil du public qui a été repensé. Dès l’entrée, le ton est donné avec une immense zone d’attente de 250 m2. Un bar avec canapés, fauteuils, pour recréer une ambiance « lounge, cocooning », complète le tableau avant de pénétrer dans la partie restaurant où les spectateurs pourront être jusqu’à 1 000 à table. Pour ne pas trop les dépayser, Sébastien Bocahu a tenu à reproduire cet effet d’estrades qui plaisait beaucoup au K.
Face à eux, une scène d’animation de 24 m2 proposera tout ce qui fait le charme du music-hall. Au programme : chanteur, humoriste, jongleur, circassien… Bref, de quoi amuser et divertir l’assemblée en guise d’amuse-bouche avant de passer aux choses sérieuses…
Car à la fin du repas – formule entrée, plat, dessert, boisson à 35 € –, les convives basculeront dans la partie « spectacle » toute proche, composée de 550 places en parterre de fauteuils et 950 en gradins pour applaudir les danseurs et danseuses de la revue du K. Et inversement : quand ils viendront voir un concert, un one-man-show ou du théâtre, ils pourront dîner dans la foulée au restaurant. Plus besoin de se creuser la tête pour chercher à manger ! Côté programmation, c’est tout aussi alléchant. Et… impressionnant. Le futur K, ce sont plus de 150 dates de spectacles sur une année scolaire : 60 artistes, 9 soirées dansantes années 80, 9 cafésthéâtres ou encore 70 représentations des danseurs et danseuses du music-hall ! Rien qu’en octobre, pour l’ouverture, 14 dates sont bookées. C’est énorme. Allez voir sur le site, vous allez être « bluffés », assure Sébastien Bocahu, fort d’une jauge de 1 500 places contre 1 100 auparavant. On confirme : Anthony Kavanagh sera là le 17, avant Enrico Macias le 26. Le 6 novembre, Jenifer enflammera le nouveau Kabaret, suivie de Jean-Baptiste Guégan le 16 novembre ou encore Louis Bertignac le 27, Aymeric Lompret le 3 décembre et Alison Wheeler le 12. Ça va « pulser » !
17 octobre : Anthony Kavanagh
26 octobre : Enrico Macias
6 novembre : Jenifer
16 novembre : Jean-Baptiste Guégan
27 novembre : Louis Bertignac
3 décembre : Aymeric Lompret
12 décembre : Alison Wheeler
15 rue des Rémouleurs CORMONTREUIL 8 allée de Maxenu Zone commerciale Leclerc PIERRY
Qui dit rentrée… dit rentrée littéraire, évidemment ! Parmi les plus de 480 livres qui paraissent, il y en a forcément quelques-uns qui vous font de l’œil, mais difficile de s’y retrouver dans cette jungle de publications, alors on vous aide un peu parce qu’on est sympas. Tour d’horizon des nouveautés à ne pas rater !
Sélection proposée par Laurie Andrès Sverkidis (Librairie Amory)
Une voix nécessaire contre les violences faites aux femmes
LA NUIT AU CŒUR
Nathacha Appanah a survécu à l’emprise d’un homme plus âgé alors qu’elle n’avait que 17 ans. Elle a couru cette nuit-là, très vite, pour ne pas mourir. De ce calvaire, l’autrice mauricienne qui travaille sur les violences faites aux femmes en a fait un livre étincelant où elle croise le destin de deux autres femmes, dont Chahinez Daoud, brûlée vive en 2021, et Emma, qui n’ont pas survécu. Documenté, livré avec beaucoup de pudeur, le roman de Nathacha Appanah nous raconte ces nuits noires qui détruisent l’amour. Ces hommes qui restent libres et impunis. C’est le livre le plus important de cette rentrée.
La Nuit au Cœur, Nathacha Appanah, Gallimard (21 €)
Un récit bouleversant sur l’esclavage NOUS SERONS TEMPÊTE
« La première arme que j’ai tenue a été la main de ma mère. » C’est par cette phrase percutante que commence le nouveau roman de Jesmyn Ward, un livre très espéré après plus de 6 ans d’attente. Souvent considérée comme la nouvelle Toni Morrison, Jesmyn Ward, double lauréate du National Book Award, revient avec un roman sur la tragédie de l’esclavage. Annis est encore enfant quand sa mère est vendue à un autre propriétaire. Son maître qui est aussi l’homme qui a violé sa mère, se débarrasse d’elle avec d’autres esclaves, s’ensuit alors une longue marche vers les plantations de La Nouvelle-Orléans, Annis convoque les forces et la mémoire de sa mère, avance avec toutes ces femmes, et implore Aza, l’esprit de sa grand-mère, en espérant qu’un jour ses frères et sœurs de route seront tempête. Magnifique ! Nous serons tempête, Jesmyn Ward, Belfond (22 €)
Un premier roman tendre sur la relation mère-fille
LA BONNE MÈRE
« La bonne mère », avec un fond d’accent marseillais, svp. Premier roman accrocheur de la rentrée, La Bonne Mère dresse le portrait de Clara, fille de Véro, mère extravertie au look de « cagole ».
Ces deux-là s’aiment d’un amour fusionnel, quitte pour Véro à renier les choix de vie de sa fille partie s’installer à Paris avec son copain « bourgeois et intello ». Tendre, drôle et pétillant, c’est un livre qu’on ne lâche pas !
La Bonne Mère, Mathilda di Matteo, L’Iconoclaste (20,90 €)
Une nouvelle édition jeunesse à découvrir d’urgence
MERVEILLEUX CACA
Dans la famille des éditions jeunesse, bienvenue à La Doux. Une toute nouvelle édition de livres instructifs pour les enfants à partir de 2 ans. Entre documentaire et album, Merveilleux Caca, est une encyclopédie pop et ludique sur ce qui se passe dans notre corps, jusqu’à la délivrance ! Bref, tout, tout, tout, vous saurez tout sur le caca !
Merveilleux Caca, Mathis, La Doux, (14,95 €)
Une BD pour « dégommer » le cancer du sein
Quel est le lien entre les Clash et le cancer du sein ? A priori, vous allez me dire : nada ! Pourtant dans cette BD intime, Magali Le Huche convoque la voix de Joe Stummer, voix du groupe The Clash (et pour info on dit Le Clash et pas les Clash) pour se donner la force de combattre ce cancer du sein qui la dévore de l’intérieur. Avec « ses copines de cancer », elles deviennent des punks à sein, prêtes à tout, intouchables ! Punk à sein, Magali Le Huche, Dargaud (25 €)
Rue des Acacias, Champéa Shopping Centre, THILLOIS (zone IKEA)
De 10h à 19h sans interruption du lundi au samedi (fermé le dimanche) 03 26 88 34 35
www.famaliving.com - www.famasofas.com
Bibliothème, rue Colbert, et Le Bouquiniste, passage Talleyrand, sont des institutions rémoises d’ouvrages de seconde main, avec chacun leur spécialité et leur personnalité.
Je ne peux passer une journée sans lire, c’est mon alimentation, ma respiration.
Si l’on dressait l’inventaire des commerçants immémoriaux de la cité des sacres, il ne faudrait pas oublier les vendeurs de livres. Non pas les illustres libraires qui distribuent des ouvrages neufs, encore vierges de lecture, mais les spécialistes des volumes de seconde main, plus ou moins vieux et rares.
Planté passage Talleyrand depuis 1969, Le Bouquiniste est un extraordinaire commerce de livres d’occasion dans lequel on ne peut pas entrer. Il est constitué d’une enfilade de rayonnages de 20 mètres de long, 1,80 mètre de haut et 65 centimètres de profondeur, laquelle peut recevoir quatre épaisseurs de livres de poche. Il reste tout juste assez d’espace pour qu’Aude Dupays y glisse sa main savante afin d’extraire un livre pour un client.
Qu’il fasse canicule ou qu’il gèle, la bouquiniste ouvre tous les matins depuis 27 ans les volets verts de son échoppe, tenue auparavant par son mari Marc. « J’ai appris à lire très vite, cela a été un coup de foudre. Je ne peux passer une journée sans lire, c’est mon alimentation, ma respiration », témoigne celle qui est aussi fan de metal, en particulier du groupe Sepultura.
La bouquinerie rémoise se veut généraliste et sa tenancière aime brouiller les pistes : « Je veux saturer le regard de mes clients pour qu’ils ne sachent pas où chercher. »
En témoignent les étals où s’entassent, comme des sardines, mangas japonais, récents Goncourt, Lucky Luke vintage, manuels universitaires, polars de poche et vieux magazines. On s’arrête chez Aude pour chercher un livre, et l’on repart avec celui que l’on n’avait pas prévu.
Le monde des livres est tellement passionnant qu’il faudrait deux ou trois vies pour le circonscrire.
Qui ne s’est jamais arrêté devant la vitrine intemporelle de Bibliothème, abritée sous les arcades de la rue Colbert ? Ce commerce a été créé en octobre 1983. Le décor n’a pas changé. Son créateur et gérant, François Goulet, attend depuis 42 ans le visiteur derrière son immuable comptoir. « Le monde des livres est tellement passionnant qu’il faudrait deux ou trois vies pour le circonscrire », énonce celui qui précise être « libraire d’ancien ». Ce métier est au bouquiniste ce que l’antiquaire est au brocanteur.
Bibliothème est spécialisé dans les livres régionaux de la Marne, de l’Aisne et des Ardennes, ainsi que dans tout ce qui concerne la Champagne et le champagne. « Sur ce sujet, les livres se vendent très bien et la difficulté, c’est de les trouver », explique le sage chasseur de vieux volumes.
Le Graal du libraire d’ancien, c’est l’édition originale, l’exemplaire numéroté sur un papier précieux et exotique, avec, dans le meilleur des cas, une dédicace de la main de l’auteur à un personnage connu, le tout relié par un grand maître.
François Goulet a servi des générations de lecteurs, de bibliophiles, de collectionneurs, d’étudiants et même de touristes. Depuis quelque temps, il voit arriver de nouveaux spécimens : de jeunes filles qui viennent se prendre discrètement en photo dans le théâtre du vieux marchand de livres. Ravi de cet intérêt, le septuagénaire leur glisse volontiers que l’on peut s’offrir un ouvrage relié de 300 ou 400 ans –certes plus intéressant pour la déco que pour la lecture – au prix d’un livre de poche.
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Elle redonne vie à ces messagers du temps, traversant les générations pour transmettre savoirs et histoires. Mais parfois, le temps laisse ses marques : pages froissées, reliures abîmées, traces du quotidien… Dans sa boutique de la rue de Cernay à Reims, Céline Facqueur s’attelle à une mission délicate : offrir une seconde jeunesse à ces témoins silencieux du passé.
Chez Céline, le temps semble s’être arrêté. Presses du XIXe siècle, cisailles des années 1950 et autres machines anciennes trônent çà et là, tandis que l’odeur du papier vieilli emplit l’air. Le silence, presque sacré, capte l’attention. J’observe Céline à l’œuvre : chaque livre entre ses mains reçoit une attention minutieuse, un soin précis, témoin de son dévouement. Plus jeune, elle savait qu’elle voulait exercer un métier manuel et tourné vers le partage. Elle hésite un temps entre la restauration et la reliure, avant de choisir cette dernière, sur les conseils de son père. Après une formation spécialisée et les concours nécessaires, elle intègre l’école Estienne à Paris, où elle décroche un diplôme d’arts appliqués. Quelques années plus tard, elle ouvre sa boutique dans la cité des sacres. La reliure est un travail exigeant, qui demande réflexion, précision et patience, qu’il s’agisse de restaurer un livre ancien ou de créer une reliure sur mesure. Le travail est varié : « Certains ouvrages nécessitent une soixantaine d’opérations, tandis que d’autres, plus précieux, demandent des matériaux nobles comme le cuir tanné végétal ou le papier marbré fait à la main. »
Céline travaille essentiellement avec des particuliers. Les demandes sont diversifiées : elle peut aussi bien restaurer des thèses ou des manuels que des livres à forte valeur sentimentale, abîmés par le temps. Chaque client est écouté avec attention, car chaque projet est unique. « Généralement, pour la restauration d’un livre, il faut compter au moins six mois », précise-t-elle.
Même si la reliure suscite aujourd’hui moins de vocations, Céline reste optimiste. « C’est un métier de passion et de transmission. Chaque technique, chaque tour de main doit se transmettre pour ne pas se perdre. » Elle accueille régulièrement de jeunes apprentis et stagiaires afin de partager son art. À une époque où le numérique et, plus encore, l’intelligence artificielle, évoluent à une vitesse folle, Céline reste convaincue que le livre a un avenir. « Un livre bien relié traverse les siècles. On perd beaucoup avec le numérique, mais il y aura toujours des passionnés de livres qui voudront les transmettre. »
Classée dans le Top-7 des Business Schools en Françe, NEOMA incarne un siècle d’innovation et d’excellence. Elle continue d’écrire son histoire à travers la construction d’un nouveau campus qui ouvrira ses portes à Reims en septembre 2026. Pour les acteurs qui font la renommée de notre région, ce campus est une occasion unique de travailler leur notoriété en associant leur nom à un lieu emblématique de la formation de demain.
Terrasses extérieures. Quatre espaces signatures végétalisés, surplombant les rives de la Vesle, un cadre propice aux échanges et à la créativité. @henninglarsen
Peut-être avez-vous déjà aperçu les fondations de ce futur campus implanté au cœur du quartier Port Colbert, face à la coulée verte ? Symbole de l’alliance entre un ancrage local fort et un rayonnement international ambitieux, le futur Campus NEOMA Reims vibre déjà d’une énergie et s'apprête à accueillir dès la rentrée prochaine 4 700 étudiants français et internationaux - 1 étudiant rémois sur 7 étudie à NEOMA.
La construction du Campus, vecteur d’attractivité sur le territoire, représente une opportunité formidable pour les acteurs locaux de rayonner aux côtés de NEOMA. Dans le cadre d’une campagne de levée de fonds inédite, la Fondation NEOMA propose aux entreprises du territoire, partenaires et diplômés de l’école, de laisser leur empreinte durable sur les murs de l’école en parrainant l’un des espaces d’apprentissage ou autre lieu de vie emblématique du Campus. Une façon très concrète d'investir pour la jeunesse.
Vue extérieure.
35 000 m2 de surface totale. @henninglarsen
Salle de créativité. Espace immersif pour stimuler l’intelligence collective et la co-création.
« Ce futur campus combine les transformations pédagogiques, digitales et architecturales qui redéfinissent actuellement le secteur de l’enseignement supérieur. Notre ambition est d’offrir à nos étudiants des conditions d’apprentissage conformes aux meilleurs standards internationaux. Nous sommes ravis d'intégrer pleinement les acteurs du territoire à ce projet d'envergure. »
Delphine Manceau, Directrice Générale de NEOMA
Un intérêt pour le parrainage d’espace ?
- Investissement donnant droit à déduction fiscale -
Sandie PEDEMONS - Déléguée Générale Fondation NEOMA sandie.pedemons@neoma-bs.fr
Sandrine PINTO - Responsable Pôle Relations Entreprises sandrine.pinto@neoma-bs.fr - 06 62 11 04 41
Le cœur du campus, ouvert et lumineux, où se croisent étudiants, professeurs, collaborateurs et partenaires. @henninglarsen
145 millions d'euros d'investissement
4 700 étudiants dont 25 % internationaux sur un même site
85 salles de classe à la pointe de la modernité
750 places au sein du Grand Auditorium, espace événementiel privatisable
500 événements par an et près de 2 000 intervenants
- Une visibilité exceptionnelle au cœur du territoire
- Une conception axée sur le respect de l'environnement confiée au cabinet danois Henning Larsen
EN ROUTE AVEC STÉPHANE FLANDRE
Dès l’ouverture de la portière, l’entrepreneur Stéphane
Flandre a semblé apprivoiser la Mazda6e, comme s’il était déjà familier avec cette berline électrique et son potentiel.
Syphaïwong Bay Deneuville - Frédéric Leroux
Notre invité du jour, Stéphane Flandre, entre dans la voiture comme s’il la connaissait déjà. Il faut dire que l’entrepreneur dispose d’un bagage solide en équipements électriques. Son dada, c’est la performance énergétique. Il est donc inutile de lui démontrer les capacités d’une voiture tout-électrique comme la Mazda 6e. En effet, il est déjà convaincu que ces automobiles ont tous les avantages et qu’elles n’ont rien à envier aux véhicules thermiques. Votre journaliste assise en passager en est bouche bée. Elle ne peut qu’observer la gestuelle du connaisseur. Les commandes sont trouvées en quelques instants, quelques coups de volant et quelques accélérations permettent à Stéphane de tester les capacités de la Mazda 6e. Tout cela presque sans un mot, tout est dans le ressenti. Nous emmenons alors la berline japonaise sur les routes du massif de Saint-Thierry, le soleil de ce début de soirée est franc. Ses rayons caressent la carrosserie couleur marron glacé de la Mazda 6e. Cette teinte, au passage, n’est pas sans rappeler la couleur Pantone de l’année 2025 : « Mocha Mousse ». Encore un clin d’œil à la tendance du moment pour une voiture avec le vent en poupe.
La berline semble avoir encore de beau jour devant elle. Même si les SUV ont pris les devants de la scène ces dernières années, la berline Mazda 6e nous montre bien que cette catégorie de véhicule n’a pas dit son dernier mot. Elle a tout des électriques les plus modernes mais c’est son style que nous remarquons immédiatement. L’écran de commandes, les prises pour recharger ses appareils, tout est là pour les longs trajets. Cependant, avant la fonctionnalité, c’est aussi le ressenti qui compte ici. Les matières sont douces, les courbes sont enveloppantes et les détails des textures ne laissent aucun doute planer sur l’importance de l’esthétique.
Avec ses 552 km d’autonomie, la Mazda 6e s’affirme en tant que jolie berline qui s’adapte aux déplacements professionnels mais aussi aux trajets familiaux. Notre photographe assis à l’arrière nous le confirme, le confort est au rendez-vous. Entre son style affirmé, son intérieur soigné et sa performance électrique, la Mazda 6e offre une expérience de conduite qui allie l’utile à l’agréable.
une table d’assemblage
Le nouveau restaurant de la Maison Taittinger, où chaque invité devient l’artiste de ses propres accords.
Restaurant «Polychrome» 9 place Saint-Nicaise, 51100 Reims
Autonome jusqu’à 552 km (WLTP), autonomie de la Mazda 6e Grande Autonomie (batterie de 80 kWh) en cycle combiné. Pensez à covoiturer #SeDéplacerMoinsPolluer
Réservez votre table : polychrome@taittinger.fr book-a-visit.taittinger.fr
Qu'il célèbre une naissance, illumine le regard d'une jeune fille, ou accompagne les grandes étapes de la vie, un bijou raconte une histoire, son histoire. Il s'adapte avec grâce aux rêves d'un enfant qui grandit.
Un fil doté d’une couleur claire et d'un diamant… Spécialement conçu pour apporter brillance et douceur aux petites mains. La couleur et la longueur du fil peuvent être choisies et modifiées, faisant de ce bijou un compagnon de chaque âge : de l’enfance à l’âge adulte. Léger et résistant, il se porte au quotidien, y compris à l'heure du bain.
Le nouveau bracelet « Little Gigi » incarne la joie, le rire des enfants et l’amour des couleurs. Sa petite plaque ovale en or 18 carats, à personnaliser par une gravure, en fait un bijou précieux et intemporel.
Messika décline son savoir-faire dans une version pour enfant avec ce bracelet en or jaune et diamants. Issu d’une collection engagée, ce bijou est porteur d'un message d'espoir et de solidarité. Il existe également en or blanc et en or rose.
Maison BASSEREAU
26 rue de Talleyrand - Reims www.bassereau.com bassereaureims bassereaureims
Chargée de sens et d’émotion, la médaille est souvent le tout premier bijou offert à un enfant. La Maison Arthus Bertrand propose des créations en or 18 carats ou en laque et diamants, pensées pour accompagner l’enfant tout au long de sa vie. À porter seule ou en accumulation.
CLAVERIN
Le bracelet Little Treasures de Claverin est un délicat mélange d’argent et de perles blanches, montées sur un cordon ajustable, conçu pour s’adapter aux poignets des bébés et des enfants. En remplaçant le cordon, il peut aussi être porté plus tard par une jeune fille ou une femme, prolongeant ainsi la poésie de ce bijou au fil du temps.
