GUIDE_ECO_2025_2026

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GUIDE ÉCO

Défense et espace

Un parcours du combattant pour les entreprises régionales

En partenariat avec

Mobilité

Rêves et cauchemars de l’électrification des flottes

Les 452 plus grandes entreprises de l’Aisne, de la Marne et des Ardennes

MOTEUR

ANTOINE FREY L’ENVIE,

DE LA CROISSANCE

Toujours aux côtés des acteurs locaux

Découvrez nos solutions d’assurance pour les entreprises, collectivités, professionnels, commerçants et associations. Rendez-vous dans une de nos agences ou sur groupama.fr

Groupama Nord-Est - Caisse Régionale d’Assurances Mutuelles Agricoles du Nord-Est 2 rue Léon Patoux - 51686 Reims Cedex 2 - 383 987 625 RCS Reims - Entreprise régie par le code des assurances et soumise à l’ACPR, 4 place de Budapest - CS 9245975436 Paris cedex 09 - Tél. 03 26 97 30 30 - www.groupama.fr. Document et visuel non contractuels. Crédit photo : Aurélien Chauvaud.

Vous tenez entre vos mains un magazine unique. Unique, parce qu’il ne paraît qu’une fois par an. Unique, parce qu’il propose un palmarès des 452 plus gros employeurs de la Marne, de l’Aisne et des Ardennes. Vous le trouverez nulle part ailleurs puisqu’il est le fruit d’un questionnaire adressé aux entreprises et recoupé par des données statistiques.

Comme chaque année, le Guide Éco fait le point sur les douze derniers mois. Des mois de hauts et de bas, une économie marquée par l’incertitude politique, la pression de la concurrence internationale et une conjoncture difficile. Mais ces obstacles n’arrêtent pas l’innovation.

Vous découvrirez comment le drone transforme des métiers, du divertissement à la construction. Cette dernière se réinvente grâce à la fabrication hors site, qui réduit la durée et la pénibilité des chantiers, tout en rendant les bâtiments plus performants énergétiquement.

L’intelligence artificielle s’invite aussi dans nos entreprises. Nous vous proposons des modes d’emploi et des outils accessibles à tous, comme le supercalculateur Roméo. Le progrès, c’est celui de l’électrification des flottes d’entreprises, et vous pourrez lire que l’équation n’est pas toujours simple.

L’économie, ce sont avant tout les femmes et les hommes. Au fil des pages, vous rencontrerez des personnalités inspirantes : des femmes qui brillent dans la tech et l’investissement, comme Alice Lhabouz, un ancien du GIGN qui partage l’art de la négociation, ou Antoine Frey, entrepreneur rémois dont la progression spectaculaire, malgré les crises, donne de l’énergie et de l’espoir.

GUIDE ÉCO - Supplément du 27 novembre 2025. Éditeur de la publication : journal L’union. Directeur de la publication : Géraldine Baehr-Pastor. Éditeur délégué : Nicolas Fostier. Coordinateurs : Alizée Szwarc Meireles, Léa Laurent, Julien Bouillé. Textes : Julien Bouillé, Yann Tourbes, Gilles Grandpierre, Robin Philippot, Lucie Lefebvre, Aurélie Beaussart, Juliette Poulain, Jeanne Boveroux, Manessa Terrien. Photos : Aurélien Laudy, Stéphanie Jayet, Julien Bouillé, Rémy Wafflart, archives L’union, Adobe Stock. Régie publicitaire : Global Est Médias, 6, rue Gutenberg, 51083 Reims. CPPAP n° 0430 C 86339. Conception : Prémédias du journal L’Union. Imprimé par Remy-Roto S.A., rue de Rochefort 211-213, zoning industriel, 5570 Beauraing. ISSN : 2824-3730. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 100 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). La provenance du

est l’Autriche - 823 km,

du

de couverture sont les Pays-bas -

km. L’abus d’alcool est dangereux pour

santé, à consommer avec

Julien Bouillé

Douze mois d’actualité économique contrastée

INVESTISSEMENTS

ET IMPLANTATIONS D’UN CÔTÉ, FERMETURES OU LIQUIDATIONS DE L’AUTRE, DES VENTS CONTRAIRES ONT SOUFFLÉ SUR L’ANNÉE 2024-2025 DANS L’AISNE, LA MARNE ET LES ARDENNES.

2 NOVEMBRE

Après avoir investi 1,6 million d’euros pour agrandir son data center de Reims, Hexanet prévoit de doubler son chiffre d’affaires et de porter ses effectifs à 300 salariés.

12 NOVEMBRE

Stéphane Dubray, directeur de la fonderie Stellantis de Charleville-Mézières, annonce son objectif de produire 85 % de pièces pour véhicules électriques d’ici 2027.

NOVEMBRE 2024

19 NOVEMBRE

ArcelorMittal présente un projet de fermeture de son usine « Centres de services », la plus importante de ses structures à Reims, située au port Colbert. Plus de 100 salariés de l’ex-Pum sont concernés.

La fermeture du site d’ArcelorMittal à Reims est un choc. L’ex-Pum était une société emblématique de la ville au XXe siècle.

27 NOVEMBRE

Sébastien Bocahu, fondateur du Kabaret, annonce le déménagement de sa salle de spectacle de Tinqueux pour construire à Reims le plus grand cabaret de France, avec une jauge de 1 500 places.

27 NOVEMBRE

Annonce de la suppression de 97 des 323 emplois du site rémois de l’équipementier Valeo.

22 NOVEMBRE

Le tribunal de commerce prononce la liquidation judiciaire du sous-traitant aéronautique Reims Aerospace, entraînant le licenciement de 75 salariés.

liquidation de Reims Aerospace marque le point final de Reims Aviation, ancien fleuron aéronautique de la ville.

Hervé
Oudin
La

3 DÉCEMBRE

TagEnergy annonce la construction à Cernay-lès-Reims de la plus grande batterie de stockage d’énergie de France, en partenariat avec Tesla. Ce projet vise à pallier l’intermittence du solaire et de l’éolien.

TagEnergy à Cernay-lès-Reims, une batterie de stockage géante, symbole de la transition énergétique.

DÉCEMBRE 2024

4 DÉCEMBRE

Le logisticien automobile Mosolf annonce son extension sur 38 hectares dans la ZAC 2 de Vatry, créant ainsi 60 emplois.

6 DÉCEMBRE

Le tribunal de Rouen place l’enseigne Mister Menuiserie en liquidation judiciaire. Les magasins de Reims, Soissons et Saint-Quentin sont concernés.

10 DÉCEMBRE

Le groupe coopératif agricole et agroalimentaire Vivescia affiche un EBITDA record de 224 millions d’euros grâce à son activité de transformation. En revanche, la partie coopérative souffre d’une moisson 2024 catastrophique.

17 DÉCEMBRE

Romain Gandon, entrepreneur de Fère-Champenoise, rachète la féculerie Tereos à Haussimont, fermée depuis août 2024.

19 DÉCEMBRE

Le logisticien Houtch projette d’acheter les anciens locaux de Tergal Industries à Gauchy, permettant la reconversion d’une usine fermée depuis quinze ans.

20 DÉCEMBRE

La coopérative céréalière Cérèsia (siège à Reims) annonce la fermeture de 33 silos et une réduction d’effectifs de 12 %, sans plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

24 DÉCEMBRE

EDF Renouvelables va implanter ses locaux à Itancourt (Aisne) et créer 25 emplois.

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6 JANVIER

Le Lin Français – Jean Decock investit entre 3 et 4 millions d’euros pour mettre en service une 3e ligne de production dans son usine de Barenton-Bugny, ouverte en 2021, afin de répondre à la demande mondiale.

Ouverte en 2021, l’usine du Lin Français – Jean Decock à Barenton-Bugny (Aisne) s’agrandit déjà.

11 JANVIER

L’entreprise rémoise Monstock se distingue au CES de Las Vegas avec ses logiciels de gestion dopés à l’intelligence artificie.

Monstock : une entreprise rémoise brille à Las Vegas.

JANVIER

13 JANVIER

3 FÉVRIER

Verallia France dévoile une nouvelle bouteille de bière allégée, produite dans son usine de Vauxrot à Cuffies (Aisne).

4 FÉVRIER

L’entreprise rémoise Cygnes, déprogrammée à la dernière minute de l’émission « Qui veut être mon associé ? », lance une campagne « Qui veut encourager le Made in France ? » en réaction.

de « Qui veut être

5 FÉVRIER

Cristal Union rachète la sucrerie Lesaffre en Seine-et-Marne, renforçant sa présence au sud de Paris.

FÉVRIER

12 JANVIER

Le fabricant de caramels Nigay choisit Saint-Quentin pour implanter son 3e site de production, entraînant la création d’une trentaine d’emplois.

L’usine de caramel Nigay de Saint-Quentin va créer une trentaine d’emplois industriels.

Les Fonderies de Sougland, fondées en 1543 à Saint-Michel, sont rachetées par ACI Groupe. L’entreprise emploie une cinquantaine de salariés.

24 JANVIER

6 FÉVRIER

La Coordination rurale détrône la FDSEA-JA dans les Ardennes lors des élections à la chambre d’agriculture. Le syndicat majoritaire se maintient dans l’Aisne et la Marne. 14 FÉVRIER

En raison de pertes financières importantes en 2024, le fabricant de fenêtres Bipa (Vailly-sur-Aisne) réorganise le temps de travail de ses salariés, provoquant la colère des syndicats.

17 FÉVRIER

L’usine Stellantis de Charleville obtient un nouveau marché de 150 000 culasses annuelles.

23 JANVIER

L’usine de production de protéines d’insectes Agronutris est placée en procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Sedan, jetant un doute sur ce projet innovant.

Le groupe Audeo, actif à Reims depuis 122 ans et présent à Paris et Lille, prend une participation de 40 % dans le cabinet de courtage Assurwest, basé dans l’ouest de la France.

31 JANVIER

« Le bâtiment est très en colère », déclare Philippe Gayet, président de la Fédération française du bâtiment dans la Marne, alertant sur le manque de budget qui bloque le lancement de nombreux chantiers.

La fonderie Stellantis de Charleville toujours dans la course.

20 FÉVRIER

L’entreprise Lénéo annonce un projet de production de biométhane à Morains (Marne), d’un montant de 60 millions d’euros, avec la création de 35 emplois.

26 FÉVRIER

ACI Groupe reprend les Aciéries Hachette et Driout de Saint-Dizier, en redressement judiciaire depuis décembre 2024.

Patrick Sagnes
Cygnes : évincée
mon associé ? », la Rémoise réagit en faisant le buzz.

7 MARS

Frey, spécialiste rémois des centres commerciaux à ciel ouvert, affiche une croissance de 28 % et multiplie les acquisitions sur le marché européen des magasins d’usine.

10 MARS

Le boucher-charcutier-traiteur industriel Huguier Frères (Arcis-sur-Aube) s’adosse au groupe Alliance, fédération de PME agroalimentaires détenue par la coopérative Cobevial.

10 MARS

Les salariés de l’usine EuroKera de Chierry (Aisne), spécialisée dans les vitres pour plaques vitrocéramiques, se mettent en grève face à un plan de sauvegarde de l’emploi menaçant 83 des 295 postes.

13 MARS

Haffner Energy annonce un projet d’usine d’hydrogène vert en Suisse, pour un investissement pouvant atteindre 8,6 millions d’euros.

21 MARS

IWG (Regus) ouvrira un troisième centre de coworking à Reims, sous sa marque haut de gamme « Signature », dans le centre-ville.

31 MARS

Vivescia prévoit de céder sa filiale boulangerie-viennoiserie-pâtisserie surgelée au groupe belge Vandemoortele.

3 AVRIL

Fondée il y a cinq ans à Reims, Maison Alcée séduit une clientèle internationale avec ses pendulettes Persée à assembler soi-même. L’entreprise réalise 90 % de son chiffre d’affaires à l’export.

6 AVRIL

Epco Grant s’installe dans l’ex-usine de papiers peints Grantil à Châlons-en-Champagne pour produire des postes de transformation en béton.

6 AVRIL

Haffner, le spécialiste de l’énergie verte basé à Vitry-le-François, lève 7 millions d’euros en bourse.

Haffner se finance en bourse.

31 MARS

La société qui fabriquait la boisson « Forest » à Pinon (Aisne) est liquidée, entraînant le licenciement de 25 salariés.

8 AVRIL

Le Foirail de Rethel est racheté par la SARL Guilloux, marquant la promesse d’un retour d’activité économique sur le site.

10 AVRIL

La coopérative agricole Chanvrière de l’Aube choisit Juniville (Ardennes) pour implanter une future usine de défibrage dont le lancement est prévu fin 2027.

11 AVRIL

La start-up rémoise Latitude annonce la construction d’une méga-usine de 30 000 m2 à Reims dès 2026 pour produire jusqu’à 50 mini-fusées par an.

13 AVRIL

Frédéric Jean et sa famille, fondateurs du distributeur métallurgique Loppin & Jean, cèdent leur entreprise à Sylvain Callet et Bruno Escamez, avec le soutien de Capital Grand Est.

Aurélien
Laudy
Stéphanie
Jayet
MARS AVRIL
Une grève face au PSE qui menace 83 salariés chez EuroKera.
Maison Alcée : 90 % d’export après 5 ans d’existence.

12 MAI Frey, spécialiste rémois de l’immobilier commercial, acquiert un centre commercial à Berlin pour 230 millions d’euros.

14 MAI

Ouverture à Reims du premier Festival des Entrepreneurs, organisé par la CCI Marne Ardennes.

23 MAI

Malteurop, filiale de Vivescia, investit 14 millions d’euros à Séville dans une centrale biomasse.

28 MAI

Malgré une baisse de 29 % de son EBITDA et de 71 % de son résultat net, le groupe sucrier Tereos revendique sa solidité.

MAI

5 JUIN

Le groupe Saint-Michel envisage de créer une usine sur la zone du Plateau à Courmelles-Ploisy (Aisne).

5 JUIN

Thermogreen prévoit de construire une usine de recyclage du polystyrène à Laon pour 25 millions d’euros, avec 50 emplois à la clé.

Thermogreen prévoit de créer 25 emplois près de Laon.

5 JUIN

La coopérative Capdéa et le géant sucrier Tereos annoncent leur projet de fusion.

13 JUIN

Hermès pose la première pierre de sa nouvelle maroquinerie à Charleville-Mézières, qui accueillera 250 artisans dès 2027.

2 JUILLET

Un incendie endommage l’usine Javel 02 de Tavaux-et-Pontséricourt (Aisne), productrice de pastilles de chlore et d’eau de Javel.

9 JUILLET

Sofrabrick annonce la création d’une usine à Châlons-en-Champagne en 2026, avec 22 emplois à la clé.

Ancienne BA 112, Studios de Reims projet porté par Terrasolis

22 JUILLET

Xavier Niel rachète une cinquantaine d’hectares de l’ancienne base aérienne de Reims pour y construire les « Studios de Reims », un investissement estimé à 60 millions d’euros.

25 JUILLET

Le transporteur belge Ninatrans ouvrira une agence à Vatry pour proposer un service innovant de transport routier dédié aux compagnies aériennes.

19 JUIN

Les Cars Meunier (Glaire, Ardennes) sont repris par Voyages Francotte, tandis que Jacqueson Tourisme et Jacqueson Autocars rejoignent Vic Transport (Paris).

30 JUIN

Latitude installera sa future usine spatiale sur l’ancien site d’AstraZeneca à Reims.

30 JUILLET

La menuiserie Cap Champenois, filiale du groupe Oxxo Évolution à Reims, annonce la suppression de 17 postes sur 39.

31 JUILLET

Le tribunal de commerce de Reims prononce la liquidation de la société coopérative d’intérêt collectif Le Bloc, gestionnaire de plusieurs lieux culturels rémois.

12 AOÛT

L’usine CPF Nestlé d’Itancourt est reprise, assurant le maintien des 232 emplois, bien que des incertitudes demeurent.

18 AOÛT

Frey acquiert trois grands villages de marques en Italie dans le cadre d’une alliance avec Cale Street, pour un investissement total de 410 millions d’euros.

Le Franciacorta Village, proche de Milan, est l’un des trois villages de marques acquis par Frey en Italie.
Aurélien
Laudy
Les entrepreneurs de la Marne et des Ardennes en fête.

Panorama de l’année

9 SEPTEMBRE

Marie de Saint Salvy est nommée PDG de Lebronze Alloys, succédant à Michel Dumont. Le groupe, dont le siège est à Suippes (Marne), poursuit son développement international.

9 SEPTEMBRE

La start-up V.Biotech s’implantera dans l’ancienne usine AstraZeneca à Reims, aux côtés de Latitude. Elle y produira de l’huile issue du marc de café sur 3 000 m2

passe du labo à l’usine en s’implantant dans l’ancien site

24 SEPTEMBRE

La marque de champagne Heidsieck & Co Monopole rejoint le groupe Lanson-BCC pour un montant de 50 millions d’euros.

1er OCTOBRE

Le géant chinois de la mode ultra-rapide Shein annonce son installation dans six magasins physiques en France, dont les Galeries Lafayette, provoquant une vive polémique.

1er OCTOBRE

Le groupe coopératif céréalier Cérèsia (siège à Reims) acquiert Sogescaut, prestataire logistique sur une plateforme de 7 hectares dont 35 000 m2 couverts à Prouvy (Nord) qui permettra le transit d’environ 400 000 tonnes de céréales vers le Nord Europe.

6 OCTOBRE

Fondée en 1925 à Jonchery-sur-Vesle, en 1925, développée par son fils Jean-Pierre et aujourd’hui par son petit-fils François, la société de distribution de boissons Soredis fête ses 100 ans à Reims, en présence de 1 200 convives.

7 OCTOBRE

Ne pouvant faire face à un déficit de 1,7 million d’euros, Set Up est liquidée à Reims. Les entrepreneurs membres de la coopérative d’activité et d’emploi ont découvert que leur trésorerie a été utilisée par l’ancien gérant pour combler les pertes de la structure.

Pierre-François Berrier, représentant des entrepreneurs salariés, et Nicolas Gillet, ont hérité de difficultés impossibles à surmonter pour la coopérative.

29 SEPTEMBRE

Les Transports Veynat annoncent leur implantation à Saint-Martin-sur-le-Pré (Marne), avec la réhabilitation d’une friche industrielle et la création d’une trentaine d’emplois.

29 SEPTEMBRE

L’usine Soprocos (L’Oréal) de Saint-Quentin inaugure quatre nouvelles lignes de production pour ses 60 ans, après 70 millions d’euros d’investissements.

19 OCTOBRE

Le conseil départemental de la Marne a décidé d’arrêter progressivement de soutenir le campus rémois de Sciences Po à qui il accordait 600 000 euros par an depuis 2010. La chaire de biotechnologie de Centrale Supélec, à Pomacle, qui bénéficie d’un million d’euros par an, doit subir le même sort en décembre 2025.

20 OCTOBRE

Créées au début des années 2000, l’Association Chimie du Végétal (ACDV) et Bioeconomy for change (B4C), dont le siège se trouve à Barenton-Bugny (Aisne) ont décidé de fusionner en une seule association. C’est en fait la plus grosse, B4C (500 membres, 35 permanents), qui absorbera la seconde (70 membres, 1 permanente).

23 OCTOBRE

Séverine Couvreur, présidente de la Mission coteaux, maisons et caves de Champagne, annonce son soutien au projet de création d’une chaire Unesco à l’Université de Reims Champagne-Ardenne, dans le cadre de l’Institut Georges-Chappaz de la vigne et du vin.

31 OCTOBRE

Annonce de la fermeture de l’usine Tréfimétaux, qui emploie 35 personnes à Fromelennes (Ardennes).

V.Biotech
AstraZeneca à Reims, aux côtés de Latitude.
70 millions ont été investis ces dernières années par L’Oréal dans l’usine Soprocos de Saint-Quentin.
Hervé
Oudin
« Il n’y a pas de recette miracle pour la croissance, il faut surtout en avoir envie. »

ANTOINE FREY

Frey est le leader européen de centres commerciaux de plein air et le numéro 2 des outlets avec 40 destinations dans 10 pays et 1 000 marques représentées.

Le groupe compte 320 collaborateurs en Europe, 110 en France dont environ 70 à Bezannes (Grand Reims), siège de la société.

Cette société foncière cotée dispose d’un patrimoine économique de 2,5 milliards d’euros.

Antoine Frey est PDG et actionnaire de référence.

Le résultat opérationnel courant de Frey était de 107,9 millions d’euros en 2024 (+ 28,1 % vs 2023).

Antoine Frey, un Rémois plutôt discret dans sa ville, et qui fait beaucoup de choses en France et en Europe.

Alain Potignon

QUEL EST LE SECRET POUR AFFICHER UNE PROGRESSION À DEUX CHIFFRES DEPUIS PLUS DE 15 ANS ? IL N’Y EN A PAS, RÉPOND LE PDG DU GROUPE FREY, LEADER EUROPÉEN DES CENTRES COMMERCIAUX DE PLEIN AIR, QUI INDIQUE AVOIR SURTOUT DE LA VOLONTÉ, UNE BONNE STRATÉGIE.

En mars 2020, vous déclariez dans L’union : « Le plus dur, c’est le premier milliard » (d’euros de patrimoine pour votre entreprise) et vous visiez 2 milliards d’euros en 2025. Vous en êtes aujourd’hui à 2,5 milliards. Quelles conclusions en tirez-vous ?

Beaucoup de gens ont été choqués que je dise ça à l’époque. Mais je ne l’ai pas dit de façon prétentieuse. C’est simplement la vérité. Le plus dur, c’est le premier milliard, parce qu’on part de zéro. Après, la machine est lancée, il y a un effet d’inertie, comme une boule de neige. Si on continue à bien faire son métier, les choses grossissent forcément de manière exponentielle.

Donc, la première conclusion, c’est que je ne raconte pas que des conneries (rires). Et la seconde, c’est qu’il est plus facile de passer de 1 à 2,5 milliards que de zéro à un milliard. Ce sera encore plus facile de passer de 2,5 à 5 milliards, l’objectif fixé pour 2030.

Passer à 5 milliards en 2030, cela vous placera à quel rang par rapport à vos concurrents ?

Nous sommes spécialisés sur deux niches : le parc d’activités commerciales (retail park) et l’outlet. Si l’on regarde uniquement ces classes d’actifs, nous serons le leader européen. Nous le sommes déjà sur le retail park aujourd’hui, et sur l’outlet, nous sommes sur la deuxième marche du podium. C’est une niche : il n’y en a qu’environ 200 en Europe. D’ici 2030, nous serons sur la première marche. Les autres foncières, comme Unibail-Rodamco ou Klépierre, ont beaucoup plus de patrimoine, mais elles sont positionnées sur les centres commerciaux traditionnels. Ce n’est pas notre terrain de jeu.

LE RÔLE D’UN PATRON, C’EST DE REGARDER UN PEU PLUS LOIN, D’ANTICIPER LES MOUVEMENTS ET DE PRENDRE LES VIRAGES AVEC LE MEILLEUR ANGLE POSSIBLE.

J’en paye beaucoup et je trouve ça normal, car je gagne plus d’argent que la moyenne.

Mais le vrai problème, c’est l’inefficacité de la dépense publique. On est le pays qui taxe le plus, où les services publics fonctionnent de moins en moins bien. Il faudrait d’abord optimiser la façon de dépenser l’argent public. La taxe Zucman, en réalité, c’est une taxe sur les entreprises. Si je devais la payer, il faudrait que je distribue davantage de dividendes, donc moins d’argent resterait dans les caisses de Frey pour investir. Résultat : ralentissement de la croissance, moins d’innovation, perte de talents.

Je suis en revanche totalement favorable à la chasse aux optimisations fiscales abusives.

Vous affichez une croissance à deux chiffres depuis 2008. Quel est votre secret ?

Je souris quand j’entends certains patrons expliquer leurs « secrets ». En fait, il n’y a pas de secret. Il faut surtout une bonne stratégie. Le rôle d’un patron, c’est de regarder un peu plus loin, d’anticiper les mouvements et de prendre les virages avec le meilleur angle possible. Si on regarde son volant, on ne voit pas arriver le virage. Ensuite, il faut s’entourer des meilleurs, travailler beaucoup et avoir un peu de chance.

Donc, pas de recette pour la croissance ?

Il n’y a pas de recette miracle pour la croissance, il faut surtout en avoir envie. On pourrait se dire : « La boîte est belle, laissons-la vivre tranquille. » Mais si une entreprise ne grandit plus, elle finit par mourir, parce qu’elle perd ses talents.

J’ai promis à mes équipes d’être des chevaux sauvages galopant sur les steppes d’Asie. Si demain je leur dis : « C’est fini, on fait un tour de poney dans l’enclos », ils me répondront : « Merci, mais on va aller ailleurs. »

Je ne suis pas plus malin que les autres. J’ai une intuition correcte et surtout le talent d’attirer autour de moi des gens bien meilleurs que moi. C’est pour ça que ça marche.

Êtes-vous favorable à la taxe Zucman ?

Mais c’est désagréable d’avoir sans cesse le sentiment d’être pointé du doigt. On devrait remettre une médaille chaque jour aux entrepreneurs : ils prennent des risques, ils travaillent dur. Ce ne sont pas des voleurs et des profiteurs.

D’UN POINT DE VUE BUSINESS, SHEIN N’EST PAS UNE BONNE ENSEIGNE : ELLE ATTIRE UN TRAFIC IMPORTANT, MAIS COMPOSÉ DE VISITEURS QUI NE CONSOMMERONT PAS DANS LES AUTRES BOUTIQUES.

La marque Shein pourrait-elle s’implanter dans vos centres commerciaux ?

Je ne suis pas là pour donner des leçons de morale. La morale, ce n’est pas moi qui la définis. Mais Frey est une entreprise B Corp, certifiée avec un score de 116 points. Ce serait incohérent d’accueillir une enseigne qui ne respecte pas les droits humains. Et d’un point de vue business, Shein n’est pas une bonne enseigne : elle attire un trafic important, mais composé de visiteurs qui ne consommeront pas dans les autres boutiques. Enfin, en tant que citoyen, je ne peux pas cautionner une marque qui inonde le marché avec des colis non soumis à la TVA, alors que nous, nos clients et leurs clients, la payons.

Je suis résident fiscal français. Je ne suis pas parti, je paie mes impôts.

Si vous aviez carte blanche pour un projet Frey à Reims, que feriez-vous ?

Je demanderais à pouvoir faire à Cormontreuil ce que j’ai fait à Strasbourg : qu’on me confie l’ensemble des prérogatives d’aménageur pour repenser la zone commerciale, lui apporter de la mixité et recréer un outil digne de ce nom, pas seulement des boîtes en bardage.

Et dans l’hypercentre ?

Je n’ai pas d’envie particulière. Je suis convaincu que le commerce doit rester facilement accessible, notamment en voiture, avec une vraie capacité de stationnement.

J’aurais aimé imaginer un grand espace de commerce en plein air intégré dans les Promenades, mais vu les contraintes du centre-ville, ce n’est pas possible.

Je n’ai rien réalisé à Reims, non pas parce que la ville ne le voulait pas, mais peut-être parce que je n’ai pas été assez force de proposition.

Je le vis bien : beaucoup ne me connaissent pas ici, et j’aime cette discrétion. Je fais beaucoup de choses, mais loin d’ici – et c’est peut-être mieux comme ça.

Julien Bouillé

Radiographie de l’économie régionale

LE PALMARÈS DES PRINCIPAUX EMPLOYEURS, QUE VOUS

ALLEZ DÉCOUVRIR DANS LES PAGES QUI SUIVENT, PROPOSE COMME UN INSTANTANÉ D’UN PAYSAGE ÉCONOMIQUE

TOUJOURS EN MOUVEMENT. SI LES INFORMATIONS DONNÉES POUR CHAQUE ENTREPRISE PEUVENT SEMBLER PRESQUE RÉDUITES AU MINIMUM, L’ENSEMBLE OFFRE UNE VISION INÉDITE DE L’ÉCONOMIE RÉGIONALE, SURTOUT SI ON LE MET EN PERSPECTIVE AVEC LES PRÉCÉDENTS PALMARÈS ET SI ON S’APPUIE SUR TOUTES LES ACTUALITÉS DE L’ANNÉE, CONSULTÉES POUR CONSTITUER CES TABLEAUX.

INQUIÉTUDES…

Arrêtons-nous d’abord sur ce qui n’apparaît pas dans ces tableaux : les établissements qui ont disparu du classement cette année, soit en raison d’une liquidation (Florepi et CAP SAMBP), soit parce que leurs effectifs ont été réduits suite à des difficultés et dont certains sont menacés de fermeture (ArcelorMittal Centres de Services à Reims, Jacqueson Autocars, Walor, ainsi que Pastural et Cordier, du groupe Lapeyre), soit simplement parce qu’ils sont passés sous le seuil de 100 salariés, sans que ce soit inquiétant (comme c’est le cas pour une quinzaine de sites), ou encore les sociétés dont le siège a déménagé hors région (Agryco, Boucher Services). D’autres entreprises présentes cette année ont annoncé des baisses d’effectifs, des fermetures ou des plans sociaux, même si les effets n’apparaissent pas encore. C’est le cas chez EuroKera, NTN Transmissions Europe et Sonoco Metal Packaging dans l’Aisne, Hanon Systems à Charleville, Valeo Systèmes Thermiques à Reims. Une année 2025 bien sombre pour ces centaines d’emplois perdus ou menacés. On suivra aussi avec intérêt le désengagement de Nestlé dans le site d’Itancourt.

… ET DYNAMISME !

Heureusement, les sorties du classement sont largement compensées par des entrées (22 cette année), voire des réapparitions, après une ou plusieurs années sous le seuil des 100 salariés. Il s’agit d’entreprises qui se sont développées ces dernières années, comme Case à pain (boulangeries, Reims), Inter-actif (Commerce et prestation informatiques, Tinqueux), Helpi/Gohome Services, créé en 2023 à Charleville-Mézières et qui compte déjà plus de 500 salariés dans les services à domicile, ou encore le courtier en assurance HennerGMC, implanté à Bézannes depuis 2014 et qui a embauché ces derniers temps. Nous avons choisi d’introduire dans ces tableaux le GIE Armytec 3D, groupement industriel créé en 2023, formé par 14 sociétés associées œuvrant sur les secteurs Aérospatial Sécurité Défense, et qui représente 1 000 collaborateurs. Font également leur entrée des établissements de grands groupes, avec le nouveau siège régional à Gueux (51) d’EES Champagne-Ardenne (Eiffage Energie Systemes), la nouvelle agence GSF Ariane de Châlons et les cliniques de la

Pointe à Revin (groupe Clinéa, ouverte en 2022) et des Sacres à Reims (groupe Emeis, suite au déménagement de la maison de santé de Merfy en 2022).

Enfin, il faut parler des piliers de l’économie régionale, qui modèlent le paysage et donnent à chaque département sa particularité. On mentionnera l’agroalimentaire dans l’Aisne, où sont implantés 7 des 15 plus gros établissements du secteur recensés dans nos tableaux. On évoquera l’industrie dans les Ardennes, qui représente plus de la moitié des entreprises citées dans ce département (29 sur 56) et qui accueille sur ses terres 5 des 10 plus importants employeurs de la branche, à commencer par l’usine Stellantis et la centrale de Chooz, les deux principaux sites en nombre de salariés, toutes activités confondues, sur les trois départements qui nous intéressent. Pour la Marne, l’incontournable est bien sûr le champagne, avec en premier lieu les maisons de champagne, dont 11 figurent en bonne place, souvent à travers leurs groupes, mais on trouve aussi les coopératives, la valorisation ou l’œnologie. Et plus largement, c’est tout l’écosystème qui est irrigué par cette filière, de la production de bouteilles à la fabrication de coiffes ou muselets, du machinisme agricole au transport spécialisé, de l’équipement industriel à l’emballage. Bonne lecture

Béatrice Picard

UN TRAVAIL D’ENQUÊTE ET DE MISE À JOUR

Les tableaux qui suivent présentent, par département et grands secteurs d’activités, les employeurs privés de plus de 100 salariés de l’Aisne, des Ardennes et de la Marne (530 entreprises ou associations). Un tableau complémentaire est consacré aux 22 employeurs publics de plus de 1 000 salariés. Pour établir la sélection, nous nous sommes appuyés sur les fichiers proposant les données publiques détenues sur une entreprise : Sirene (Insee), Annuaire des entreprises, Infogreffe. Toutes les données à paraître ont été vérifiées par nos soins. La source retenue en priorité est l’information fournie directement par les entreprises et associations, qui ont été interrogées par questionnaire (avec un taux de 50 % de réponses !) et pour certaines, relancées par téléphone. Ces données ont été croisées avec d’autres fichiers (notamment Kompass, Pappers). Nous avons enfin cherché des renseignements complémentaires sur les sites web des différentes structures et bien sûr dans la presse régionale que vous connaissez bien. Quelques entreprises de plus de 100 salariés ne figurent pas, à leur demande. Pour quelques autres, les éléments recueillis n’étaient pas suffisamment fiables et nous avons choisi de ne pas publier l’information.

PALMARÈS DES ENTREPRISES

MARNE

AGROALIMENTAIRE

Rang(1) Société (Groupe) Commune Activité Responsable EffectifTéléphone Site web • Indique qu’il s’agit du siège social

1• VIVESCIA Reims Céréales DG des activités agricoles 7 000*03 26 78 62 00 www.vivescia.com

6• MHCS (LVMH) Épernay Champagne Pdt Manuel Reman 2 500*03 26 51 20 00 www.moet.com/fr-fr

22• Cérèsia Reims Groupe coopératif agricoleDG Stéphane Michel 733*03 26 85 75 70 www.ceresia.fr

40• G.H. Mumm et Cie (Pernod Ricard)Reims Champagne PDG César Giron 472* 03 26 49 59 69 www.mumm.com

45Cristal Union Etab. de Bazancourt Bazancourt Sucrerie Dir. étab. Stéphane Clément42003 26 03 31 81 www.cristal-union.fr

50• Vranken-Pommery Monopole Reims Champagne DG Nathalie Vranken 391*03 26 61 62 63 www.vrankenpommery.com

51• Terroirs et Vignerons de Champagne Chouilly Union de CoopérativesDG Groupe Christophe Juarez39003 26 59 55 50 tevc.fr

80• CSGV (Coop. Syndicat gén. vignerons) Épernay Coopérative d'approvisionnement DG Nicolas de la Brosse240*03 26 59 86 00 www.csgv.com

80Tereos Sucrerie de Connantre Connantre Sucrerie-distillerieDir. étab. Dallah Mekki

www.tereos.com/fr

85Mc Cain Alimentaire (Mc Cain, Canada)Matougues Frites surgelées Dir. usine Raphaël Faber23003 26 67 16 00 www.mccain.fr

85• Sofralab Magenta Produits œnologiques DG Ramon Bel 23003 26 51 29 30 www.sofralab.com

90• Champagne Louis Roederer (Roederer Collection) Reims Champagne PDG Frédéric Rouzaud 227 03 26 40 42 11 www.louis-roederer.com

92• Luzéal Recy Coopérative agricoleDG Thierry Hamerel 22003 24 71 51 00 www.luzeal.fr

99• Charbonneaux Brabant SA Reims Vinaigres et moutardesDG Valéry Brabant 21003 26 49 58 70 www.charbonneauxbrabant. com

105• Taittinger CCVC Reims Champagne Pdte Vitalie Taittinger 203*03 26 85 45 35 www.taittinger.com

106• ADM Bazancourt SASU Bazancourt Amidonnerie GlucoserieDG et Dir. usine Grégory Coutelle20003 26 89 59 50 www.adm.com

106• Les Éleveurs de la Champagne (Galliance) Caurel Transformation de volailleDG Isabelle Lebas 20003 26 50 67 89 www.volailleschampenoises.fr

106• Institut Œnologique de Champagne (Lallemand Inc, Montréal) Mardeuil Œnologie DG Thomas Leclere 200*03 26 51 96 00 www.ioc.eu.com

117• Champagne Laurent-Perrier Tours-sur-MarneChampagne DG Alexandra Pereyre 19603 26 58 91 22 www.laurent-perrier.com/fr

127Cristal Union Etab. de Paris-Bezannes Bezannes Direction administrativeDir. étab. Gilles Daniot 18003 51 01 40 00 www.cristal-union.fr

127Vandemoortele Bakery Products (Vandemoortele, Belgique) Reims Boulangerie industrielle (donuts) Resp. site Pascal Cessou18003 26 85 94 64 vandemoortele.com/fr-fr

153• Champagne Bollinger Ay-Champagne Champagne DG Charles-Armand De Belenet15503 26 53 33 66 www.champagne-bollinger.com

157Bigard Vitry-le-François Marolles Abattage, viande Dir. site Romain Paret 15003 26 41 21 00 www.bigard.fr

168Elivia Etab. Vitry-le-François Marolles Produits carnés fraisDir. unité indus. Franck Mouton14503 26 73 65 00 www.elivia.fr

174• Cie Champenoise Ph-Ch Piper Heidsieck (EPI) Reims Champagne PDG Damien Lafaurie 14003 26 84 43 00 www.piper-heidsieck.com

174• Malteurop France (VIVESCIA) Reims Malterie DG Claire Madoré 140*03 26 78 61 00 www.malteurop.com/fr

180• Champagne Billecart-Salmon Ay-Champagne Champagne PDG Mathieu Roland-Billecart13503 26 52 60 22 www.champagne-billecart.fr

191• CICV (Com interpro. vin de Champagne) Épernay Valorisation de la filière champagne DG Charles Goemaere 12003 26 51 19 30 www.champagne.fr

191• Sun Deshy Francheville Nutrition animaleDG Christophe Besançon120*03 26 67 93 22 www.sundeshy.fr

204• Champagne Lanson (Lanson-BCC)Reims Champagne Pdt François Van Aal 11403 26 78 50 50 www.lanson.com

206• Case à pain Reims Boulangeries Dir. Nabil Sbaï

case-a-pain.fr 217• Champagne Deutz (Louis Roederer)Aÿ-Champagne Champagne Pdt CA Marc Hoellinger

www.champagne-deutz.com

INDUSTRIE

3• Groupe Exel Industries Épernay

23• ArcelorMittal Distribution Solutions Saint-Brice-CourcellesProduits sidérurgiquesDG Olivier Masseglia

30 000 emplois dans le champagne

LE CHAMPAGNE RESTE UN GROS POURVOYEUR D’EMPLOIS.

MÊME

SI LES TEMPS SONT DURS…

«Un petit nettoyage ! » Voilà comment l’économiste rémois David Menival qualifie l’annonce, en mai dernier, des 1 200 suppressions de postes projetées par MHCS (Moët Hennessy Champagne Services). Sur un total de 9 400 salariés, la filiale Vins et Spiritueux du groupe LVMH en emploie actuellement 2 500 en Champagne. Certes, rien ne dit dans quelle mesure la région serait concernée, mais l’information a jeté un froid. « Les trésoreries sont tendues. L’heure n’est pas aux embauches », résume M. Méneval.

Pas de quoi crier au loup pour autant. Le champagne reste un gros gisement d’emplois, quelque 30 000 directs, dont 15 000 salariés, tous métiers confondus. De la vigne au marketing en passant par les caves ou l’œnotourisme, ces emplois se répartissent en trois catégories : 20 % dans les vignes, 45 % dans les caves et 35 % dans les bureaux.

L’UMC PÈSE 75 % DU CA CHAMPENOIS

Sur ces 30 000 postes, les 77 Maisons de champagne adhérentes à l’UMC en fournissent 5 000, permanents et saisonniers (hors vendanges). Un sixième des emplois donc, alors que ces 77 Maisons représentent les 2/3 des expéditions et réalisent les 3/4 du chiffre d’affaires global de la viticulture régionale.

En bonne logique, le champion MHCS (1 828,96 M€ de CA) est aussi le premier employeur du champagne (2 500 postes en région). Suivent tous les gros bras du secteur : Vranken-Pommery (640 salariés), Mumm-Perrier-Jouët (472), Louis Roederer (227), Taittinger (203), Laurent Perrier (196), Bollinger (155) ; Piper-Heidsieck (140), Billecart-Salmon (135), Lanson (114), Deutz (109)… Actuellement, les six principaux groupes du champagne réalisent un chiffre supérieur à 190 M€, une vingtaine de Maisons entre 10 et 150 millions d’euros.

Gilles Grandpierre

SALAIRES ET AVANTAGES

Selon l’ancienneté et hors primes, le salaire minimum annuel brut des ouvriers et employés du champagne va de 26 557 à 37 012 euros. Celui des agents d’encadrement et cadres de 38 501 à 84 301 euros (source 2025 de l’Union des Maisons de Champagne).

Les salariés travaillent 35 heures par semaine (modulation selon l’activité saisonnière), perçoivent tous les 5 ans une prime mensuelle majorée et tous les ans une prime de vacances. La rémunération est sur 13 mois (après 9 mois d’ancienneté), sur 14 mois (après trois ans).

Enfin, les salariés bénéficient de 5 semaines de congés payés, de jours de congé supplémentaires selon l’ancienneté et d’une septième semaine pour les plus de 60 ans.

Les emplois se situent à 20 % dans les vignes, 45 % dans les caves et 35 % dans les bureaux.

PALMARÈS DES ENTREPRISES

MARNE

Rang(1) Société (Groupe) Commune Activité Responsable EffectifTéléphone Site web

29• Albéa Tubes France Sainte-MenehouldTubes cosmétiques plastiques DG Sébastien Renault 60003 26 60 55 00 www.albea-tubes.com/fr

41 Delpharm Reims Reims Sous-traitant pharmaceutique Dir. usine Matthieu Léautey46803 26 88 81 10 www.delpharm.com

45• TI Automotive Fuel Systems SAS (TI Fluid Systems, GB) Châlons-en-ChampagneSous-traitant automobileDir. usine Mickaël Magnier42003 26 69 31 15 aftermarket.tiautomotive.com

54• Forbo Flooring Systems (Forbo, Suisse)Reims Revêtements de solExecutive VP Jean-Michel Wins37003 26 77 30 30 www.forbo.com/flooring/fr-fr

54• Smurfit Westrock Épernay (Smurfit Westrock, Irlande) Épernay Cartonnerie DG Frédéric Richard 370*03 26 54 94 94 www.smurfitwestrock.com

58Enedis Direction Marne Reims Distribution d'énergieDir. dép. Frédéric Lajoux-Karabin336*03 24 59 42 28 www.enedis.fr

59Valeo Systèmes Thermiques Reims Sous-traitant automobileDir. site Sébastien Dubecq32003 26 05 57 00 www.valeo.com/fr

68• K+S France (K+S, Allemagne) Reims Fertilisants et sels Pdt Hervé Cospain 250*03 26 61 67 30 www.ks-france.com/fr-fr

68• Legras industries (Benalu-Legras)Épernay Carrossier constructeurPDG Arnaud de Ponnat 25003 26 53 32 10 legras-industries.com

68O-I France (O-I Glass, USA) Reims Bouteilles en verreDir. site Laurent Guyot 25003 26 85 78 78 www.o-i.com/fr

80• Rocha Sainte-MénehouldMatériel agricole viticolePDG Karine Schneider 240*03 26 60 50 50 www.rocha.fr

80• Siliceo Saint-Martin-sur-le-PréProjets photovoltaïquesPdt Jean-Baptiste Bournaison 240 03 53 14 00 20 www.siliceo.fr

99BBGR (EssilorLuxottica) Sézanne Verres optiques Dir. usine Vlady Kuzemczyk21003 26 42 30 00 www.bbgr.com

99Mannesmann Precision Tubes (Salzgitter AG, Allemagne) Marolles Tubes en acier Dir. usine Bruno Cojan 21003 26 41 23 00 www.mannesmann-precisiontubes.com

124 Nobel Plastiques (Orhan Holding, Turquie) Marolles Sous-traitant automobileDir. site Fabien Porignaux18503 26 73 64 64 www.orhanholding.com/en

127• Creapharm Industry (Myonex, USA)Reims Ss-traitant pharma cosmétique DG C. Pernin, G. Lavin 180*03 26 79 00 00 www.myonex.com

134• Carbody (Bavaria Ind. AG, Allemagne)Witry-lès-Reims Sous-traitant automobileDG Stéphane Charre 17703 26 84 48 00 www.carbody.eu/fr

135• Ecolab Production France (Ecolab, USA)Châlons-en-ChampagneProduits d’hygiène DG S. Gillig, M. Tytgat 176*03 26 68 55 11 www.ecolab.com

137Kenvue France (Kenvue, USA) Sézanne Parapharmacie Dir. site Michel Motz 17003 26 42 53 00 www.kenvue.com

137• Latitude Reims Construction aéronautiquePDG Stanislas Maximin 17007 89 25 49 13 www.latitude.eu

137• Maroquinerie Marjo (Maroquinerie Thomas) Montmirail Maroquinerie Dir. usine Jean Fauche 17003 26 81 23 86 thomasmaroquinerie.fr

137Verallia France Oiry Bouteilles en verreDir. usine Franck Blondelle17003 26 58 77 77 www.verallia.com

146Cartier Joaillerie International (Richemont, Suisse) Bezannes Joaillerie 16003 51 12 84 00 www.cartier.com/fr-fr

146• Compas (VIVESCIA) Gueux Matériel agricole et viticoleDG Sébastien Diot 160*03 26 03 62 86 www.groupe-compas.com

146Givaudan Active Beauty (Givaudan, Suisse) Pomacle Cosmétique Dir. opérations Christophe Fleury16003 26 88 84 10 www.givaudan.com

152• Virax (Rothenberger, Allemagne)Épernay Outillage professionnelDG Christelle Rouland 15703 26 59 56 56 www.virax.com/fr

157ALK SAS (ALK-Abello, Danemark)Vandeuil Labo pharmaceutiqueDir. indus. Olivier Texier 15003 26 05 32 40 www.alk.fr

157Edilians (Edilians Group) Pargny-sur-SaulxTuiles terre cuite Dir. exploit. Philippe Roidot15003 26 73 68 00 edilians.com

157Engie Reims Énergie Dél. rég. Alexandre Ducruet15006 48 11 60 02 www.engie.com

157• Knorr-Bremse Systèmes Ferroviaires Fr (Knorr-Bremse, Allemagne) Tinqueux Équipements ferrov. embarqués PDG Eric Tassilly 15003 26 89 95 00 rail.knorr-bremse.com

168• Sparflex (Crealis) Dizy Coiffes et museletsPDG Enrico Bracesco 14503 26 53 11 11 www.crealisgroup.com

172 Cimenterie de Couvrot Heidelberg Materials, Allema.) Couvrot Ciment et chaux Dir. usine Sergio Tosi 141 03 26 73 63 00 www.ciments-calcia.fr

174 GRDF DR Champagne Ardenne (Engie)Bezannes Distribution d'énergieDir. territ. 08 51 Éric Laurent140*06 37 95 56 52 www.grdf.fr

180• Kadant Lamort (Kadant Inc. USA)Vitry-le-FrançoisMachines pour ind. papetière Pdt Thierry Le Guillou 13503 26 74 80 80 www.kadant.com

182• Brink Towing Systems SARL (Brink Group, Pays-Bas) Bétheny Équipementier automobileDG Olivier Irdel 13003 26 07 89 30 brinkgroup.eu

187Amcor Flexibles Capsules (Amcor, Australie) Aÿ-Champagne Capsules de surbouchageDir. site Nicolas Lelard 12603 26 59 54 00 www.amcor.com

• Indique qu’il s’agit du siège social

Épernay : EXEL règne sur la pulvérisation

QUATRE-VINGTS ANS APRÈS L’INVENTION

DU TRACTEUR-ENJAMBEUR, LE GROUPE EXEL INDUSTRIES

EST DANS LE TIERCÉ MONDIAL DE SON SECTEUR.

«B3e employeur de la Marne

ien sûr qu’il serait fier ! Il y a de quoi, non ? » Ainsi parle Patrick Ballu, 82 ans, président du conseil d’administration d’EXEL Industries lorsqu’il évoque la mémoire de son père. En 1946, l’ingénieux Vincent Ballu avait construit de ses mains un tracteur-enjambeur révolutionnaire pour Moët & Chandon. Six ans après, la naissance de Tecnoma marquait le démarrage d’une aventure industrielle sans égale dans la région.

Quand Patrick prend la barre au décès prématuré de son père, en 1980, Tecnoma employait 300 personnes et développait l’équivalent de 12 M€ de chiffre d’affaires. Quarante-cinq ans après, Exel Industries, émanation de l’entreprise familiale des origines, ce sont 4 000 salariés dans le monde et un CA supérieur au milliard d’euros. « Je me suis inscrit dans la continuité de mon père en portant l’effort sur l’innovation, la conception de matériels proches des besoins des clients et l’exportation. J’avais tout ça dans mon ADN. »

Petit à petit, le spécialiste de la pulvérisation agricole et viticole n’allait pas tarder à étendre son empire. Dès la création d’EXEL Industries en 1987, ses principaux concurrents européens et américains tombent un à un dans son escarcelle. « Il n’y a aucune boulimie dans ces rachats, uniquement une logique d’intégration technologique tournée vers l’excellence », explique Patrick Ballu qui a justement choisi d’appeler son groupe EXEL pour cette raison.

« OSER, C’EST D’ABORD CONQUÉRIR ! »

À la pulvérisation se sont donc ajoutés les arracheuses de betteraves, l’arrosage grand public, la pulvérisation de peinture et même la construction de bateaux ! « L’objectif n’est pas d’être les plus gros mais les meilleurs. Oser, c’est d’abord conquérir ! » résume le président, pas peu fier d’avoir bâti un empire « à taille humaine dans le respect des équipes, des marques, des sites. Il faut savoir déléguer, faire confiance et responsabiliser. C’est le meilleur moyen de motiver les gens ». Entré en bourse en 1997, EXEL Industries ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. S’il sort d’une année 2024 difficile en raison du ralentissement des commandes dû aux tensions internationales, aux inquiétudes du monde agricole et à l’instabilité politique française, le chiffre du groupe a continué l’an dernier à progresser. « On peut s’interroger sur le comportement de la Chine après l’augmentation des droits de douane US et le comportement brouillon et imprévisible du président américain, mais globalement, je ne suis pas inquiet. Ces états de crise, en général, ça ne dure pas. »

QUELQUES CHIFFRES

Patrick Ballu, président du conseil d’administration de EXEL Industries.

1,1 milliard de CA dont 82 % réalisés hors de France. 60 % de l’activité dans l’agro-équipement, 25 % dans l’industrie, 15 % dans le loisir.

3 814 salariés dans le monde, dont la moitié en France et près de 200 à Épernay (Tecnoma). 23 marques.

62 sites de production (dont 24 en France, 9 aux USA, 2 en Chine).

Gilles Grandpierre

MARNE

191• Capremib (Demathieu Bard) Cormicy Usine de préfabrication béton DG Clément Blanc

191• Groupe Duguit Épernay Matériels vinicoles, robotique Pdt Timothée Duguit

191• Suez RV Reims Reims Collecte des déchetsDG dél. Jérôme Dupont 12003

199• JST France (JST, Japon) Marolles Composants électroniquesDir. site Juan-Carlos Garcia11903 26

33 www.duguit-technologies. com/fr

www.suez.fr

www.jst.fr

200• Calderys Sézanne Sézanne Produits réfractairesDG Jérôme Botté 11703 26 80 54 44 calderys.com

203• Westlake Compounds (Westlake Global Comp. USA) Reims Formulation de PVCDir. usine Bruno Jonczyk11503 26 85 75 00 www. westlakeglobalcompounds.com

205Chubb France Agence Reims (API)Reims Protection contre l’incendie Florent Sztajnowski 11203 26 83 49 30 chubbfs.com/fr-fr

206Smurfit Westrock (Smurfit Westrock, Irlande) Tours-sur-MarneEmballages cartonDir. usine Romain Hucbourg11003 26 58 90 15 www.smurfitwestrock.com

218• Poreaux & Cie (Lapeyre) Saint-Martin-sur-le-PréMenuiserie industrielleDir. usine Laurent Do Dinh10603 26 69 25 69 www.lapeyre.fr

219• ArcelorMittal Tubular Products Vitry Vitry-le-FrançoisComposants tubulaires ind. automobile DG Didier Boutter 10303 26 62 27 00 www.arcelormittal.com

221ATS (AGS) Sézanne Sous-traitant aéronautiquePDG Groupe AGS Marcel Ferreira10003 26 80 73 72 www.groupe-ags.com

221• Fichet Bauche (Fichet) Bazancourt Coffres-forts Dir. usine Olivier Raguin10003 26 91 44 44 www.fichet-bauche.fr

221• Forgel Bezannes Installations frigor. clim.DG Rémi Compas 10003 26 48 41 41 www.forgel.fr

221Intuis Elec Fismes Solutions de confort thermique Dir. site ind. Balthazar Nicolas10003 26 48 01 76 groupe.intuis.fr

221• Mondi Lembacel (Mondi, Autriche)Bétheniville Sacs papier DG Alexandre Fage 10003 26 05 43 43 www.mondigroup.com

221• Primault Claas Reims (Gueudet 1880)Romigny Concessionnaire Matériel agricole Pdt Jean-Christophe Talarczyk100*03 26 61 88 60 www.gueudet-agricole.fr

221• Privé SA Châlons-en-ChampagneSilos en acier

221Tokheim Services France Ag. Grand Nord (TSG Solutions Group) Bourgogne-FresneStations multi-énergiesDir.

CONSTRUCTION

9• Eiffage Route Nord-Est Reims Travaux publics Dir. rég. Pascal Cardon

Omya

www.tsg-solutions.com/fr

www.omya.com/fr 57• Eurovia Champagne-Ardenne (Vinci)Saint-Léonard

59• Frey

85• Gorez Travaux Publics

92• MK Energies (Manka) Saint-Léonard

Université : des ambitions sous conditions

7e employeur public de l’Aisne, de la Marne et des Ardennes

DÉDIÉ À LA BIOÉCONOMIE DU VÉGÉTAL, L’AVENIR DU PROJET STRATÉGIQUE DE L’URCA EST LIÉ À DES HORIZONS BUDGÉTAIRES INCERTAINS.

L’université de Reims Champagne Ardenne emploie près de 2 500 personnes pour 28 100 étudiants.

Près de 2 500 emplois, 28 100 étudiants, 260 000 m2 de bâtiments répartis sur 5 sites… Privé et public confondus, l’Université Reims Champagne-Ardenne figure dans le top 10 des plus gros employeurs de la région. Un gros navire qui œuvre depuis 2016 à se tailler une identité forte, celle d’un pôle de recherche et de formation concentré sur la bioéconomie du végétal. Grandes cultures, vignobles et pôle IAR (industries agro-ressources) obligent. Neuf ans après, du chemin a été parcouru.

« DIFFICILE DE SE PROJETER ! »

« Près de 50 % de nos activités sont dédiées à ce thème, contre 20 à 30 % au début des années 90. Simultanément, il y a eu une prise de conscience locale, régionale, nationale et européenne de la richesse que représente la valorisation de la production agricole », explique le président Christophe Clément. Cette mutation est à l’origine de réalisations concrètes. Ont ainsi vu le jour un institut international de bioéconomie et environnement (EXEBIO), un pôle d’innovation (InnoRem) avec les universités du Grand Est, un campus régional des métiers et des qualifications, ou cette Alliance Invest destinée à promouvoir les partenariats entre sept universités européennes et leurs collectivités respectives. Cet « écosystème d’excellence » privilégie les liens avec les

entreprises : « La presque totalité de nos contrats de recherche se développe avec elles. Et les contrats d’alternance augmentent malgré la diminution des subventions de l’État ». L’argent : tel est précisément le talon d’Achille de l’URCA dont 75 des 268 M€ de budget proviennent déjà de ressources propres. Malgré cela, les contraintes budgétaires avaient l’an dernier obligé l’établissement à rogner 20 % de ses dépenses de fonctionnement (7 à 8 M€). La visibilité ne s’est pas améliorée depuis, et pour cause ! « Je ne pourrai pas rééditer cet effort tous les ans. Par exemple, on ignore encore à quelle hauteur seront compensées les dépenses liées aux retraites, dont le ‘‘glissement vieillesse technicité’’ (GVT) . Dans un tel contexte, difficile de se projeter. » Perspective d’autant plus dommageable pour la collectivité que l’impact économique de l’université sur son environnement, selon une étude récente, serait de 820 M€ !

QUELQUES CHIFFRES

28 110 étudiants.

5 sites (Reims, Troyes, Châlons, Charleville, Chaumont).

2 500 personnes (dont 1 460 enseignants et enseignants-chercheurs et 1 040 agents administratifs et techniques).

Budget : 268 M€ dont 75 M€ de ressources propres.

Rang(1) Société (Groupe) Commune

PALMARÈS DES ENTREPRISES

MARNE

106• EES Champagne-Ardenne (Eiffage)Gueux Génie électrique Dir. rég. Est Marc Gratius200*03 26 77 84 44 www.eiffageenergiesystemes. com

106• France Rabotage (Reproad, Suisse)Saint-Martin-sur-le-PréFraisage routier DG Franck Fournols

106• Sionneau Reims Bâtiment Peinture IsolationDG Aurore Sionneau

www.france-rabotage.fr

www.groupe-sionneau.fr

119• Le Bâtiment Associé Muizon Gros Œuvre Restaur. Patrimoine Pdt Christophe Possémé19003 26 02 90 02 www.lebatimentassocie.fr

122• Entreprise Gayet Tinqueux Plomberie couverturePdt Philippe Gayet

26 08 03 03 www.gayet.fr

125Colas France - Etab. Champagne Nord Reims Travaux publics Dir. agence Aurélien Isaert18303 26 84 55 00 www.colas.com 153Thouraud Agence Fayat Bâtiment SAS Betheny Bâtiment Dir. agence Frédéric Michels15504 92 08 40 40 batiment.fayat.com/fr/ thouraud

172• SCEE- Omexom Citeos (Vinci) Reims Éclairage public Pdt Luc Regnier 141 03 26 79 30 30 www.sceereims.fr

174• Léon Noël (Aurige) Saint-Brice-CourcellesRestauration de monuments Pdt du Dir. Laurent Mothes140*03 26 83 83 98 leon-noel.fr

182 Demathieu Bard Constr. Ag. Champagne Reims Bâtiment Dir. rég. Florent Haas 13003 26 61 33 00 demathieu-bard.fr

182Soprema Entreprises Reims Couverture étanchéité Maxime Bouillard-Gentils13003 26 87 92 92 www.soprema.fr/fr

191• Mangin-Egly Actemium (Vinci Energies)Vitry-le-FrançoisAutomatismes électricité ind. Chef d'ent. Thierry Evrot12003 26 74 15 55 www.actemium.fr

200• CTP (Champagne Travaux Publics) (Bir)Cormontreuil Réseaux, forages, voirieDG Pascal Julliot 11703 26 50 12 12 www.champagne-tp.fr

200• Nord Est T.P. Canalisations Châlons-en-ChampagnePose réhab. de canalisations Pdt Sébastien Vacellier 11703 26 64 00

www.nord-est-tp.fr

219• La Marnaise Vitry-le-FrançoisTP et BTP DG Philippe Moretti 10303 26 74 14 99 lamarnaise-moretti.fr

221• Établissements Masci Witry-lès-Reims Peintures industrielles et revêtements Pdt Jean-Charles Viot

221Sade (NGE) Reims Génie-civil de l'eauDir. agence Jean-Yves Le

COMMERCE

8Maximo Siège administratif Taissy Livraison à domicilePDG Marie-Anne Lasserre1

17• Scapest (E. Leclerc) Saint-Martin-sur-le-PréCentrale d'achat et logistique Dir. Olivier Fache

26• Aldi Reims Gueux Supermarchés Gérant Julien Teugels 630*03 26 05 35 60 www.aldi.fr

33• Centre E. Leclerc Chamdis Saint-Brice-CourcellesHypermarché PDG Paul Pageau 56703 26 86 98 00 www.e.leclerc

36• Centre E. Leclerc Sodichamp Champfleury Hypermarché PDG Wenceslas Fandre

www.e.leclerc

59Carrefour Reims Cormontreuil Cormontreuil Hypermarché Dir. magasin Jérôme Miart32003 26 77 66 77 www.carrefour.fr

66Carrefour Châlons Croix Dampierre Châlons-en-ChampagneHypermarché Dir. magasin Grégory Fournier27503 26 70 76 79 www.carrefour.fr

67• Soredis Reims Grossiste en boissonsDG Alexis Petit-Gats 270*03 26 79 11 40 www.soredis.fr

68Carrefour Reims-Tinqueux Tinqueux Hypermarché Dir. Timothée Lerolle 25003 26 78 57 79 www.carrefour.com

68• Comptoir général de robinetterie Tinqueux Grossiste robinetteriePdt Jérémie Petit 25003 26 79 07 07 www.cgr-robinetterie.fr

68• Robert Ravillon Vert-Toulon Matériel agricole DG Philippe Ravillon 250*03 26 52 10 10 www.ravillon.com

68• Somatem Espace Aubade (Pompac Développement) Reims Sanitaire, chauffagePdt Jordan Cron 25003 26 02 05 06 www.somatem.fr

92• Centre E. Leclerc (SAS Pierrydis) Pierry Hypermarché PDG Guillaume Gobillot 22003 26 54 06 33 www.e.leclerc

99• Centre E. Leclerc Sezadis Sézanne Hypermarché PDG Johanna Haquet 21003 26 81 76 76 www.e.leclerc

136Leroy Merlin (Adeo) Cormontreuil Amélioration de l'habitatDir. Khadidja Guard 17503 26 09 82 60 www.leroymerlin.fr

137Carrefour Reims La Neuvillette Reims Hypermarché Dir. rég. A.D. Besseau 17003 26 05 25 25 www.carrefour.fr

150• Centre E. Leclerc Eperdis Dizy Hypermarché PDG Pierre Kasmi 15803 26 55 14 55 www.e.leclerc

157Leroy Merlin Reims La Neuvillette (Adeo) Reims Amélioration de l'habitat 15003 26 77 82 82 www.leroymerlin.fr

157• Pum (Saint-Gobain) Reims Matériaux de constructionDG Gaële Chantôme 15003 26 82 17 17 www.mypum.fr

168• Keos Reims by Autosphère (Emil Frey)Reims Concessionnaire automobile Dir. étab. Hervé Lepagnol14503 26 50 60 70 www.renault-reims.fr

• Indique qu’il s’agit du siège social

PALMARÈS DES ENTREPRISES

MARNE

Rang(1) Société (Groupe) Commune Activité Responsable EffectifTéléphone Site web

182• Dexis Distrilab Loll (Descours & Cabaud)Reims Négoce Fournitures industr. Dir. Filiale David Verra

191• Groupe Martel Connantre Concessionnaire machinisme agricole DG Alexandre Martel

206• Hyper U Reims Village (Système U)Reims Hypermarché PDG Arsène Nadin

206Ikea Reims-Thillois Thillois Grande surface Mobilier Delphine Ouane Savatdy11009 69

221Castorama (Kingfisher, Grande-Bretagne) Thillois Gde surface spécialisée

221• Groupe AMP Toufflin Witry-lès-Reims Matériels BTP-IndustriePDG Philippe Papin

SERVICES

2La Poste Dél. rég. du Groupe Grand Est Châlons-en-ChampagnePoste & Courrier Audrey Benezech

4• Lustral Reims Propreté & servicesPDG François Gomariz

5Caisse d'Epargne Grand Est Europe DR (BPCE) Reims Banque & AssuranceDir. rég. Marne-Ardennes Arnaud Rebours

20

www.martelsa.com

www.magasins-u.com

www.ikea.com/fr/fr/stores/ reims

amp-groupe.fr

www.laposte.fr

www.lustral.fr

https://www.caisse-epargne.fr

7• Crédit Agricole du Nord Est Reims Banque & AssurancesDG Laure Lesme-Berthomieux2 051*03 26 83 30 00 www.ca-nordest.com

10• Groupama Nord-Est - Siège régional Reims Assurances DG Laurence Bauduin 1 281*03 26 97 30 30 www.groupama.fr

11• Polyclinique Reims-Bezannes (Courlancy Santé) Bezannes Clinique Dir. Polyclinique Emma Poirret1 200*03 52 15 16 17 www.courlancy-sante.com

12• Cerfrance Champagne Nord Est IdF Champigny Expertise comptable, conseils DG Sébastien Mérat 1 000*03 26 87 77 77 www.cerfrance.fr

12• Transports Caillot (Charles André)Bétheny Transports logistique copacking PDG Jean-Pierre Caillot 1 000*03 26 07 00 31 transports-caillot.fr

15• Fédération ADMR Marne Reims Action sociale DG Isabelle François 920*03

www.admr51.org

16• Supplay (Manpower) Reims Intérim et recrutementDG Nicolas Paillier 858*03 26 48 43 70 www.supplay.fr

19• Mutualité Française Champ-Ardenne SSAM Reims Services santé-sociauxDG Frédéric Connat 770*03 25 43 44 24 servicesetsantemutualistes.fr

20• NEOMA Business School Reims Grande École de management DG Delphine Manceau 765*03 26 77 47 47 neoma-bs.fr

21Derichebourg Facility & Elior Services (Elior) Taissy Nettoyage Dir. rég. adj. Manon Arnaud 744* 03 26 02 46 47 www.derichebourgmultiservices.com

24• CDER Châlons-en-ChampagneConseil et Expertise comptable DG Frank Gaudet 700*03 26 66 76 00 www.cder.fr

25• Papillons Blancs en Champagne (Fédération Unapei) Bezannes Association secteur socialDG Stéphane Fisse 650*03 26 06 57 05 www.pbchampagne.org

27• Institut Godinot (Unicancer) Reims Lutte contre le cancerDG Pr Yacine Merrouche62003 26 50 44 44 www.institutgodinot.fr

28• FCN Bezannes Expertise comptablePDG Patrick Saire 610*03 26 77 38 99 www.fcn.fr

30SNCF Réseau Infrapôle Champ.-Ardenne Reims Transport ferroviaire Ève Silberstein 580*09 88 81 69 00 www.sncf-reseau.com/fr/ grand-est

31• Transdev Reims - Grand Reims Mobilités (Transdev, Rethmann & CDC) Reims Transports en communDG Leila Garnier 57903 26 04 38 00 www.grandreims-mobilites. fr/fr

32• Groupe Audeo Reims Assurances Pdt Quentin Renard 570*03 26 48 49 50 www.groupe-audeo.com

34Tessi Reims (Tessi Assurances)Reims Assurances Dir. site Brice Keyser 550*01 82 70 16 03 www.tessi.eu/fr

35• Plurial Novilia (Action Logement)Reims Logement social DG Johnny Huat

26 04 98 11 www.plurial-novilia.fr

37• Geodis D&E Champagne-Ardenne (SNCF) Reims Distribution et ExpressPDG Charles-Louis de Vogué51003 51 01 22 30 www.geodis.com

38A-G-net Propreté Services & AGNETCAR Cernay-lès-ReimsEntretien, nettoyage esthétique automobile Dir. agences associé Pascal Rodrigues 480*03 26 85 11 85 a-g-net.fr

38• AA IMC NE Reims Action sociale DG Sylvain Brocheton 480*03 26 50 65 70 www.imc-ne.org 42Atalian Propreté Est ChampagneArdenne Marolles Entretien, nettoyageDir. rég. Région Est Régis Cousin45003 26 62 18 60 atalian.com

42• Partage et Travail 51 Châlons-en-ChampagneAssociation de services à la personne Dir. Antoine Machet 450*03 26 64 68 78 www.partagetravail.fr

• Indique qu’il s’agit du siège social

À BEZANNES, CARTIER CULTIVE LA DISCRÉTION

LE FLEURON DU GROUPE SUISSE RICHEMONT DISPOSE D’UN ATELIER DE PRODUCTION À BEZANNES OÙ TRAVAILLENT 160 SALARIÉS.

Cartier Joaillerie International (CJI) s’est fait construire, il y a une dizaine d’année une unité de fabrication à Bezannes.

Près de Reims, le nec plus ultra de la joaillerie mondiale se paie le luxe de la discrétion. Rien – ou si peu – ne filtre des portes du bel édifice que Cartier Joaillerie International (CJI) s’est fait construire il y a une dizaine d’années dans le parc d’affaires de Bezannes. La gare TGV est à deux pas, l’entrée du nouveau golf juste en face. Pour percer l’intimité de l’antenne rémoise du prestigieux joaillier, montrer patte blanche ne suffit pas. Après avis négatif de sa direction nationale, le responsable du site décline l’interview sans aménité ni commentaire. On se contente donc de ce qu’on sait déjà. Fleuron du groupe suisse Richemont, deuxième leader du luxe mondial après LVMH, Cartier avait autrefois installé une de ses unités de fabrication françaises en zone Farman, aux portes de Reims. Elle a ensuite déménagé à Bezannes pour se rapprocher de la grande vitesse, donc de Paris. Au 186, rue Louis-Victor-de-Broglie, l’immeuble a de l’allure. Livrée noire, larges baies vitrées… CJI n’a ni boutique ni showroom. Ici, quelque 160 salariés – selon l’argumentaire de communication –assurent « la production de pièces joaillières d’exception, alliant performance logistique, savoir-faire technique et innovation ». Le site rémois est spécialisé dans la fonte de métaux précieux et l’ajustage des bijoux, notamment des bagues. Heureusement pour l’industrie du luxe, l’époque n’est pas difficile pour tout le monde. Moteur de la croissance du groupe Richemont, le secteur joaillerie (Cartier, Van Cleef & Arpels, Buccellati, Vhernier) a enregistré en 2024-2025 une hausse des ventes de + 7 % (4 milliards de chiffres). L’horlogerie rame un peu plus (824 M€), mais tout est relatif. En 2013, les salariés smicards du site marnais avaient débrayé pour obtenir une prime de 100 euros. C’est la seule fois où Cartier est descendu dans la rue.

Gilles Grandpierre

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PALMARÈS DES ENTREPRISES

MARNE

Rang(1) Société (Groupe) Commune Activité Responsable EffectifTéléphone Site web

44 Sanef (Abertis, Espagne) Tinqueux Transport Mélanie Houssiaux

47• Groupe JVS Saint-Martin-sur-le-PréÉditeur de logicielsPDG Groupe Nebojsa Jankovic400*03

47• Helium (Audeo) Reims Assurances DG Arnaud Delattre

52• IRTS Champagne-Ardenne Reims Enseignement supérieurDG Stéphane Fournal

53• Alméa Formations Interpro Châlons-en-ChampagneFormation DG Laurent Poullain

56Banque CIC Est - Troyes-MarneArdennes (Crédit Mutuel) Reims Banque & Assurance Hervé Bernadet

59• Groupe Dewitte Épernay Transports de personnes (VSL taxis cars) Pdt Laurent Dewitte

63• Acpei (Réseau UNAPEI) Châlons-en-ChampagneAction sociale DG Madjid Farahi

64GSF Ariane Etalissement de Reims (TowerBrook) Reims Entretien, nettoyage industriel Chef d'étab. Julien Rigaut30003

26 83 51 00 www.groupe.sanef.com

helium.fr

26 06 22 88 irtsca.fr

www.acpei.org

64• OC Logistique (Financière Clément)Hermonville Plateformes logistiquesGérant Olivier Clément 300* www.oclogistique.com

68AGEO Part Of Howden Châlons-en-ChampagneCourtage d'assurances Dir. site Julie Oziebala

68FM Logistic Plateforme de Châlons Saint-Martin-sur-le-PréLogistique et TransportDir. site Jérôme Fay 25003 26 26 66 80 www.fmlogistic.fr

68• Le Foyer Rémois (Global Habitat)Reims Logement social DG Vincent Hallier 25003 26 84 46 46 www.foyer-remois.fr

68Sécuritas France (Securitas AB, Suède)Muizon Sécurité (2 agences à Muizon) Dir. agence Sylvain Douay250*03 26 79 83 20 www.securitas.fr

79SG Grand Est Ctre Aff. Champ-Ardenne (Société Générale)

Reims Banque & AssurancesDir. rég. Ctre d'affaires

26 84 57 89 banque.sg.fr/fr

80LCL DR Champagne Ardenne (Crédit Agricole SA) Reims Banque & AssuranceDir. rég. Adrien Auburtin 240 03 26 79 80 04 www.lcl.fr

85• Carrard Services (Atalian) Taissy Entretien, nettoyageDir. site André Uzan 23003 26 50 49 70 www.carrard.com

85• L'Union (Rossel, Belgique) Reims Presse quotidienneDG dél. Géraldine Baehr-Pastor23003

www.lunion.fr

91Diot Siaci Bezannes Courtier en assuranceDG Cédric Charpentier 22501 44 20 86 03 www.diot-siaci.com

92GXO Logistics France (GXO Logistics, USA) Bussy-Lettrée Logistique Dir. site Sofiane Touati

92Must Multiservice Champagne-Ardenne (Idex) Magenta Maintenance multitechnique, travaux CVC Abdel Afartout

98API Champagne-Ardenne (API Restauration) Reims Restauration collective Nathalie Erpelding

www.gxo.com

www.must-multiservice.com

26 79 14 14 www.api-restauration.com

99• BC Propreté Services Reims Propreté des locaux & Services PDG Sacha Gourlet 21003 26 40 91 62 www.bergeconcept.fr

99Onet Propreté Multiservices Reims Nettoyage, multiservices Dir. opérations E. Berkia21003 26 87 50 87 www.onet.fr

106GSF Ariane Etalissement de Châlons (TowerBrook) Châlons-en-ChampagneEntretien, nettoyage industriel

106• NOV'HABITAT Châlons-en-ChampagneLogement social et résidentiel DG Alain Marjolet

26 68 68 68 www.novhabitat.fr

106Pro Impec Reims Hygiène et propretéResp. Agence Hélène Aubry20003 26 47 86 88 www.pro-impec.fr

106• UDAF Marne (Réseau UNAF) Châlons-en-ChampagneAction sociale Dir. Jean-Noël Censier 20003 26 69 47 50 www.udaf51.fr

106• Veolog (Le Roy Logistique) Bussy-Lettrée Logistique DG Edouard Sierocki 200*03 26 64 60 60 www.veolog.fr

118• Forvis Mazars Bezannes Expert. audit social juridique DG Vincent Schrepel 193*03 26 79 75 00 www.mazars.fr/Offices/Reims

119• Elite Securité Reims Reims Surveillance & sécuritéDG Laurent Arnou 19003 26 79 18 40 www.elite-securite.eu

119Forma Grand Nord Est CEPSup Reims Enseignement supérieur privé Dir. Anne-Pascaline Martin19003 26 35 47 73 cepsup.fr

122• Amaelles Marne (Aradopa) (Réseau APA)Reims Aide à domicile Marie Hamelet Sabreja189*03 26 400 900 www.amaelles.org

126• PRIM Imagerie Médicale Reims Imagerie médicale DG A. Colosio, V. Romain18103 26 85 20 06 www.prim-radiologie.fr

127ITM LAI (Groupement Mousquetaires)Luxémont-et-VillotteLogistique alimentaireDir. site Eric Schuler 18003 26 74 58 00 www.mousquetaires.com

127Konecta Site de Reims (Konecta, Espagne) Reims Centre de relation clientDir. rég. Virginie Dizière 18003 22 82 02 02 www.konecta-group.com/fr

• Indique qu’il s’agit du siège social

Stellantis sécurise sa position de leader dans les Ardennes

Plus de cinquante ans après son ouverture, l’usine Stellantis des Ayvelles (ex-PSA) demeure le premier employeur privé des Ardennes. Comptant plus de 2 200 salariés, dont environ 700 en intérim, la fonderie ardennaise envisage même d’embaucher en 2026 afin d’absorber la hausse de production à venir.

UNE FORME QUASI INSOLENTE GRÂCE À SA FLEXIBILITÉ

Une forme quasi insolente dans un paysage automobile plombé par la chute des ventes et le spectre de la fin du moteur thermique en 2035. Comment l’expliquer ?

La flexibilité du site des Ardennes capable de travailler tant pour le thermique que l’électrique grâce à un savoir-faire reconnu. En février dernier, les Ayvelles ont ainsi décroché au nez et à la barbe des Indiens la fabrication de 150 000 culasses supplémentaires, portant la production à plus de 1,5 million de pièces en 2026. De quoi répondre à la demande des consommateurs qui n’ont toujours pas lâché les véhicules à moteur thermique ou hybride.

ACTIVITÉ SÉCURISÉE JUSQU’EN 2030

Autre bonne nouvelle : fin 2024, les Ardennais avaient raflé un marché très convoité, celui des bras et pivots arrière en aluminium destinés aux nouvelles Opel Corsa, Peugeot 208 et DS3 électriques du groupe. Comment ? En affichant un prix compétitif grâce à une technique de recyclage de l’aluminium mise au point sur site. De quoi diminuer les coûts sans dégrader la qualité du produit avec un volume d’un million de pièces produites par an, l’activité de la fonderie était sécurisée jusqu’en 2030.

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L’USINE STELLANTIS (EX-PSA)

À VILLERS-SEMEUSE DEMEURE LE PREMIER EMPLOYEUR PRIVÉ DES ARDENNES. FORTE D’UN SAVOIR-FAIRE RECONNU, LA FONDERIE DÉCROCHE MOULT MARCHÉS ET EMBAUCHE.

1er employeur des Ardennes

La fonderie des Ardennes compte 2 200 salariés. Forte d’un savoir-faire reconnu, elle décroche les marchés et embauche.

POÊLES & INSERTS

BOIS ET GRANULÉS

PALMARÈS DES ENTREPRISES

MARNE

Rang(1)

133• Hexanet (Isagri) Reims Telecom Téléphonie Cloud Cybersécurité

DG Sébastien Brachet 178*03 26 79 30 05 www.hexanet.fr

137Agenor Reims Cernay-lès-ReimsNettoyage ind (locaux vitres entretien) Dir. agence Franck Hubatz17003 26 02 76 93 www.agenor.fr

137• Royal Champagne Hotel & Spa Champillon Hôtel Restaurant et SpaDir. rég. Vincent Parinaud17003 26 52 87 11 royalchampagne.com/fr

137Treves Products - CERA Reims Rech. Acoustique automobile Dir. opérations Francky Pouchain170 www.treves-group.com

145• Reims habitat Reims Logement social DG Juliette Lefeu 16503 26 48 43 43 www.reims-habitat.fr

146• Nettoyage Champenois Cernay-lès-ReimsEntreprise de nettoyage Co-gérants A. Gomes, L. Rodrigues 16003 51 25 18 24 www.nettoyage-champenois.fr

150• Domaine les Crayères (Gardinier)Reims Hôtel-restaurant DG Arnaud Valary 15803 26 24 90 00 www.lescrayeres.com

155• Assoc Gestion Institut Michel Fandre (Fédération FISAF) Reims Hébergement médicalisé enfants handic. DG Romain Houdusse 154*03 26 08 41 88 institutmichelfandre.fr

156• AS Entreprises (FDSEA 51) Reims Expertise comptableDir. Christophe Songy 15103 26 04 96 66 www.as-entreprises.fr

157Apave Agences Champagne-Ardenne Reims Conseil & Maîtrise des risques Chef d'agences Thierry Palisson150*03 26 84 38 00 www.apave.com

157Téléperformance France Reims Centre de relation clientDir. centre Benjamin Renard15001 58 69 36 16 fr.www.teleperformance. com/fr-fr

157• Simon Reims Reims Transports & logistiqueGérant Gilles Simon 15003 26 87 44 95

157• Smag (Bioline by InVivo) Châlons-en-ChampagneLogiciels agricolesDG Thomas Voisin 150*03 26 21 84 20 smag.tech

168• Multi-Impact (Meilleurtaux) Reims Assurances emprunteurPdt Daniel Ugarte 14503 26 47 39 58 www.multi-impact.com

174• T2GL (Lefebvre) Luxémont-et-VillotteTransport routier de frêtPdt Gauthier Lefebvre 14003 26 74 35 54 www.t2gl.fr

179• Transports Durand (E-B-trans)Saint-Brice-CourcellesTransport de marchandisesPdt Stéphan Zivic 13903 26 09 35 65 ebtrans.eu

186• ARD (VIVESCIA) Pomacle Biotechnologies bioénergies DG Philippe Aubry 12803 26 05 42 80 www.a-r-d.fr

187XPO Logistics Europe (XPO Logistics, USA) Châlons-en-ChampagneTransport et logistiqueDir. agence Michel Mérieux12603 26 67 63 41 www.xpo.com

189• Edivert Ormes Aménagements paysagersDG Thomas Girault 12503 26 03 90 53 www.edivert.fr

190• Inter-Actif Tinqueux Commerce et prestations informatiques Dir. Jérôme Gromont 12303 26 08 32 23 inter-actif.com

191Nexpublica France Sinorg Reims Édition de logicielsDir. Agence Patrick Fernandes12003 26 48 33 33 www.nexpublica.com

206• AE Sonit Cormontreuil Nettoyage de bâtimentsPdt Stéphane Noiret 11003 26 89 50 06 www.sonit.fr

206Clinique Terre de France (Emeis)Cormontreuil Soins de suite et Réadaptation Dir. Chloé Vignon 11003 26 79 91 00 www.emeis-cliniques.fr

206Hemera Service Propreté Cormontreuil Entretien, nettoyagePdt CA Denis Schiavone 11003 26 24 83 88 groupe-hemera.fr

206Henner-GMC Bézannes Courtier en assurancePDG Charles Robinet-Duffo11003 28 76 37 37 www.henner.com

206• Pingat Ingénierie Reims Ingénierie et ConstructionPdt Arnaud Pingat 110*03 26 97 71 32 pingat.com

206Résidence la Montagne de Reims (Emeis) Villers-Allerand EHPAD Dir. Lucie Poteau 11003 26 97 62 34 www.emeis.fr

206• Stade de Reims Betheny Club sportif Pdt SA Jean-Pierre Caillot11003 26 09 99 33 www.stade-de-reims.com

221• AZ Nettoyage Saint-Brice-CourcellesEntretien, nettoyagePdt du Dir. Grégory Piller10003 26 04 54 74 az-nettoyage-51.fr

221• Centrally (Papernest) Bézannes Scale-up numériqueDir. site Anthony Brouillat10009 77 42 34 30 www.papernest.com

221Clinique des Sacres (Emeis) Cormontreuil Maison de santé Dir. étab. François Clery-Melin10003 26 28 03 30 www.emeis-cliniques.fr

221• Efficience 3 Reims Études marketingDG Jean-Pierre Gimat 10003 26 79 75 89 www.efficience3.com/fr

221Formare Médical Reims Reims Préparation aux études de santé Dir. centre Océane Medjebar10002 31 93 00 69 medisup.com/medical-reims

221Stem Propreté Reims (Stem) Reims Entretien, nettoyage Dir. Agence J. Belgrand-Lemarié10003 26 82 49 44 www.stem.fr

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SON PRINCIPAL SITE EN FRANCE.

Installé à Charleville-Mézières depuis 2018, le géant mondial des centres d’appels a trouvé dans les Ardennes un terreau propice à son essor. Le pôle ardennais est aujourd’hui le premier site du groupe marocain, leader de l’outsourcing, avec près de 800 collaborateurs, fonctions supports inclus.

En France, Intelcia compte 4 200 salariés répartis sur une dizaine de sites, dont trois dans le département. Le premier s’est implanté à Charleville, à la CCI et à Terciarys, où 400 collaborateurs travaillent pour France Titres (ex-ANTS), accompagnant les usagers dans leurs démarches administratives – permis, immatriculations, titres de séjour… Un appui téléphonique et numérique à grande échelle, sans gestion de dossiers.

EN VOIE D’EXTENSION À SEDAN

« Une vraie expertise s’est installée dans les Ardennes, aujourd’hui reconnue au sein du groupe et au-delà. Ce type de métiers n’existait pas ici. L’Urssaf ou la DGFIPP ont suivi », souligne Audrey Maziers, directrice du pôle Ardennes.

En 2021, Intelcia a ouvert son propre site dans l’ancienne chambre

6e employeur des Ardennes

Audrey Maziers est directrice du pôle Ardennes. « Une vraie expertise s’est installée dans les Ardennes », se réjouit-elle.

d’agriculture : 85 personnes y travaillent pour EDF (mise en service, facturation, service client), avec un objectif de 100 collaborateurs fin 2025. L’année suivante, le groupe s’est implanté à Sedan, d’abord au Palais des Princes pour une mutuelle, puis sur le site Colbert, également pour EDF. À terme, 200 salariés devraient y être employés.

BIENTÔT L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Une croissance rapide mais maîtrisée. « Nous cherchons désormais à stabiliser nos effectifs, car nous anticipons une baisse des volumes, explique Audrey Maziers. Nos leviers de développement se situent dans la valeur ajoutée offerte à nos donneurs d’ordre, notamment via l’intelligence artificielle intégrée par notre filiale dédiée. » Chatbots, outils d’analyse et meilleure connaissance des collaborateurs serviront à optimiser les process et renforcer la qualité du service.

Intelcia trace ainsi sa voie : peut-être moins de volume, mais plus de valeur. Les Ardennes ne sont plus un simple back-office, mais un laboratoire de performance pour un leader mondial.

Rang(1) Société (Groupe) Commune

PALMARÈS DES ENTREPRISES

ARDENNES

AGROALIMENTAIRE

42Nestlé Usine de Challerange (Nestlé, Suisse) Challerange Lait et café en poudreDir. usine Tony Do Rio 13003 24 71 10 55 www.nestle.fr

45• Aliane (Co-ent. Sanders et Néalia)Rethel Aliments pour animauxDG Pascal Le Paih 115* www.nealia.fr

INDUSTRIE

1Stellantis Site des Ayvelles Villers-SemeuseFonderie alu et fonteDir. usine Stéphane Dubray2 100 03 24 36 40 40 site.groupe-psa.com/charleville

2• Armytec 3D (GIE formé par 14 associés)Charleville-MézièresAérospatial Sécurité Défense Pdt Guillaume Malherbe1 000* armytec3d.com

3EDF SA - Centrale nucléaire de Chooz Chooz Centrale nucléaireDir. unité Solène Gourion83003 60 68 80 00 www.edf.fr/chooz

4• La Fonte Ardennaise Vivier-au-Court Fonderie - Usinage DG E. Grosdidier, A. Bernier70003 24 53 64 70 www.la-fonte-ardennaise.com

5• Maroquinerie des Ardennes (Hermès)Bogny-sur-MeuseMaroquinerie Dir. site Bruno Coquelet660* www.hermes.com/fr

8• Hanon Systems Charleville (Hanon Systems, Corée du Sud) Charleville-MézièresÉquipement automobileDG Mustapha Khelladi 415*03 24 59 59 59 www.hanonsystems.com

14• BEMACO (Cofinur) Warcq Infrasructures en béton Dir. P. et J. Urano 30203 24 56 57 80 www.bemaco.fr

16• Amphenol Air LB France (Amphenol Corporation, USA) Carignan Connecteurs fixationDG Gilles Dardenne 29503 24 22 78 49 www.amphenol-airlb.fr

17• Invicta Group Donchery Fonderie et émaillerieDir. indus. Farid Kaouane288*03 24 27 71 71 www.invicta.fr

20• AFS Sedan SAS Sedan Cylindres de laminoirPdt Olivier Giot 23003 24 22 34 00 www.afs-sedan.com

22Tarkett France Glaire Sols vinyles commerciaux (BtoB) Dir. usine Arnaud Pedroni22003 24 29 84 00 www.tarkett.fr

23• Unilin SAS (Mohawk Industries, USA)Bazeilles Panneaux de bois DG Jan Gallet 21703 24 22 70 70 www.unilinpanels.com

26Adler Pelzer France Grand-Est Usine (Adler Pelzer, Allemagne) Mouzon Pièces textiles (automobile)Dir. usine Thierry Joly 20003 24 27 86 86 www.adlerpelzer.com

26• Forgex France SAS (X-Forge AB, Suède)Monthermé Estampage à chaudPDG Stéphane Lhote 200*03 24 59 62 59 www.forgex.fr

31Enedis - Direction Ardennes Charleville-MézièresDistribution d'énergieDir. territ. Stéphane Allain185*03 24 59 50 56 www.enedis.fr

32Veolia Eau Champagne-Ardennes Sedan Prod. distrib. traitement eauDir. territ. Jean-Philippe Labruna180*0 969 323 554 www.veolia.fr

34• Joncoux (Sphering Group) Charleville-MézièresConduits de cheminées et de ventilation PDG Jacques-Olivier Joncoux165*03 24 59 62 62 www.joncoux.fr

35Amada Europe (Amada, Japon)Charleville-MézièresMachines outils Dir. usine Karine Réveil15003 24 56 80 90 www.amada.eu/fr-fr

35Carbody (Bavaria Ind. AG, Allemagne)Rethel Sous-traitant automobileDG Stéphane Charre 15003 26 84 48 00 www.carbody.eu/fr

35Smurfit Westrock Cartonnerie de Rethel (Smurfit Westrock, Irlande) Rethel Carton ondulé DG Antoine Cailleton 15003 24 39 61 61 www.smurfitwestrock.com

40• Adler Pelzer France Grand-Est - R&D (Adler Pelzer, Allemagne) Mouzon Centre de recherche & dév.R&D Site Manager Jean-Luc Romain 13503 24 27 86 86 www.adlerpelzer.com

41• NPAF (Nexans Power Accessories France) Donchery Accessoires d'énergieDir. site Laurent Rogowski13303 24 27 78 50 www.nexans.fr

43• Aginode Connect Vrigne-aux-BoisMatériel de télécomDir. usine Olivier Corneille12703 24 52 61 61 www.aginode.net/fr

44• Magotteaux SA (Sigdo Koppers, Chili)Aubrives Fonderie Pdt du Dir. Alessandro Palermo12003 24 41 83 85 www.magotteaux.com

45• NPL (Mirabeau Industry) Gespunsart Découpage emboutissage 11503 24 53 85 22 www.npl.fr

47 Aginode France Sasu Fumay Fils et câbles électr.Dir. usine Alexis Leurent11003 24 41 51 00 www.aginode.net/fr

50• Sum Tech (Arden Equipment) Charleville-MézièresMécano-soudure Pdt Xavier Pingret 10603 24 59 55 55 www.arden-equipment.com

52• A. Schulman Plastics (LyondellBasell, USA) Givet Plasturgie Dir. usine Mélanie Grégoire10003 24 42 71 61 www.lyondellbasell.com

52• La Foulerie (Fomas, Italie) Carignan Bagues de roulementDG Vicenzo Vaccari 10003 24 29 87 87 www.fomasgroup.com

CONSTRUCTION

13• Urano et Cie (Cofinur) Warcq Travaux publics Dir. P. et J. Urano 30903 24 56 29 39 www.urano.fr

51• Ferracin Frères Montcy-Notre-DameBâtiment DG Nathalie Ferracin Beuzart10103 24 33 50 17 www.ferracin.fr

• Indique qu’il s’agit du siège social

Rang(1) Société (Groupe) Commune

ARDENNES

COMMERCE

9Carrefour La Croisette Charleville-MézièresHypermarché Dir. magasin Jérémy Smith35003

11Carrefour Villers-Semeuse Villers-SemeuseHypermarché Dir. Fabrice Bourdin

19• Centre E. Leclerc Sedan Exploitation Sedan Hypermarché Dir. Jean-Christian Legué

21• Vynex (Suki, Allemagne) Thelonne Quincaillerie Dir. sites Ardennes Alban Trompette

39Leroy Merlin Charleville-Mézières (Adeo)

Charleville-MézièresAmélioration de l'habitatDir. magasin Saloua Mkhinini14003

47 Carrefour Rethel Rethel Hypermarché

47• Cre E. Leclerc Vouziers Distribution Vouziers

52• Doucette Intermarché (Groupement Mousquetaires) Givet

6Intelcia Site de Charleville (Intelcia Group, Maroc-France)

SERVICE

7• Helpi (Gohome Services) Charleville-MézièresAide à domicile DG Loïc Gobé

9• Transports Simon Rethel Transports & logistiquePDG Frédérique

12• AFEIPH Fumay Aide

15Centre de réadaptation des Ardennes (Ugecam Nord-Est) Charleville-MézièresActivités hospitalièresDir. étab. Houcine Ouafi30003 24 52 63

www.ugecam-nordest.fr

18A-G-Net Propreté Services Vrigne-aux-BoisEntretien, nettoyageDir. agence Christelle Giltaire25003 24 26 27 27 a-g-net.fr

24• Derichebourg Facility (Elior) Douzy Nettoyage Dir. agence Nicolas Gag21003 24 52 38 70 www.derichebourgmultiservices.com

24 Truck Location (Cofinur) Warcq Location de camionsDir. Pascal Urano 21003 24 56 29 39 www.urano.fr

26Intelcia Site de Sedan (Intelcia Group, Maroc-France) Sedan Centre de relation clientDir. site Audrey Maziers20001 40 87 79 79 www.intelcia.com

29Clinique du Parc (Emeis) Charleville-MézièresActivités hospitalièresDir. Emmanuelle Baudrillart19003 24 59 56 00 www.emeis-cliniques.fr

30• Espace Habitat (Mon Abri) Charleville-MézièresSociété HLM Pdt du Dir. Adrien Faitrop18603 24 58 40 00 www.espacehabitat.fr

33• Laboratoire Bio Ard'Aisne Rethel Biologie médicale Pdt Dr Vincent Thirion 170*03 24 38 49 64 bioardaisne.fr

35• Onet Propreté Multiservices Charleville-MézièresNettoyage, multiservices Dir. opérations E. Berkia15003 26 87 50 87 www.groupeonet.com

52• Alliance Services Destia (Destia)Charleville-MézièresAide à domicile Dir. agence Audrey Blaszczynski10003 67 07 21 84 www.destia.fr

52Clinique de la Pointe (Emeis) Revin Soins de suite et de réadaptation Dir. étab. M.-G. Céleste10003 24 42 81 00 www.emeis-cliniques.fr

• Indique qu’il s’agit du siège social

LES TRANSPORTS SIMON INVESTISSENT

LES RH ET L’ENVIRONNEMENT DE DEMAIN

Décarbonation et recrutement. Deux investissements d’avenir sur lesquels les Transports Simon misent pour porter leur croissance. Après cinq années d’activité en hausse de plus de 25 %, l’entreprise familiale solidement ancrée dans la Marne et les Ardennes « investit pour être prête demain », résume Gilles Simon à la tête de 350 collaborateurs répartis sur les sites de Rethel, Reims et Châlons.

AVANTAGE CONCURRENTIEL

Véhicules électriques et poids lourds roulant au B 100, la réduction des émissions carbone de la flotte est un axe majeur. « On s’est lancé en 2021 ce qui représente un investissement de 3 à 4 millions d‘euros par an, dévoile le chef d’entreprise. C’est d’abord une conviction, que l’avenir passera par une réduction de l’impact carbone mais aussi l’idée d’avoir un avantage concurrentiel car les chargeurs y sont sensibles. » Parmi ses clients, la grande distribution, des magasins de bricolage et le secteur industriel. Ne pas subir, avoir un coup d’avance, cela vaut également sur le plan des ressources humaines. Salons, école de formation, stage et reconversion… tous les moyens sont déployés pour rajeunir la pyramide des âges des 250 conducteurs. « En cela, avoir une flotte de véhicules moderne, cela attire beaucoup de conducteurs et conductrices. Et je le note d’ailleurs : de plus en plus de femmes, et on en est très heureux. »

9e employeur des Ardennes

POIDS LOURD DU SECTEUR DANS LA MARNE ET LES ARDENNES, LES TRANSPORTS SIMON CONTINUENT LA DÉCARBONATION DE LEUR FLOTTE ET LE RAJEUNISSEMENT DE LEURS CHAUFFEURS.

Transports SIMON, Rethel, le patron Gilles Simon.

Karen Kubena

Rang(1) Société (Groupe)

AISNE

AGROALIMENTAIRE

13• Intersnack France Montigny-LengrainProduits apéritif Dir. usine Julien Picart

18Materne (Bel) Boué Compotes Dir. usine Vincent Duvnjak

20Nestlé France Usine de Boué (Nestlé, Suisse) Boué Poudre de lait infantile

27Tereos Origny-Sainte-BenoiteSucrerie-distillerieDir. site Philippe Guenal34003

29• Fruits Rouges & Co Laon Prod. et commerce de fruits DG Mélanie Marchand

42• Daunat Picardie (Norac) Chambry Sandwiches et saladesDir. site Michel Tregouet25003

51• Champignonnière Ruol Billy-sur-Aisne Champignons frais Co-Gérants D. E. et A. Ruol 240 03 23 72 22

54Cereal Partners France (Nestlé et General Mills) Itancourt Céréales & desserts préparés

58WSP (William Saurin Production) (Cofigeo) Pouilly-sur-SerrePlats cuisinés Dir. Performance ind. Sébastien Forget 22003 23

www.intersnack.fr

www.nestle.fr

www.tereos.com/fr

www.fruitsrougesandco.com

www.daunat.com

www.william-saurin.fr

63• Ternoveo (Advitam) Saint-Quentin Négoce agricole Dir. opér. Frédéric Boynard21003 23 68 19 62 ternoveo.com

76 Tereos Sucrerie de Bucy Bucy-le-Long Sucrerie-distillerieDir. site Philippe Guenal17503 23 53 85 00 tereos.com/fr

90• Babynov Montigny-LengrainAlimentation infantileDG Laurent Boucher 15003 23 72 97 10 www.linkedin.com/company/ babynov

90• Les Fromagers de Thiérache - Fauquet (Savencia) Le Nouvion-en-ThiéracheFromages DG Jérôme Labalette 15003 23 98 35 70 www.savencia.com

90Mondelez - Lu (Mondelez International, USA) Jussy Biscuiterie Dir. usine Beata Manicka-Couste15003 23 63 58 00 www.mondelezinternational. com

98• Dalival (Terrena) Villers-CotterêtsPépiniériste DG Thierry Ligonnière 145*03 23 96 56 50 www.dalival.com

99Roquette Frères Montigny-LengrainProtéines d'origine végétaleDir. étab. Nicolas Legrand14003 23 55 40 00 fr.roquette.com

122• Lactinov Braine (Coopérative Lact’Union) Braine Produits laitiers Dir. usine Clotilde Ollivier11003 23 96 69 66 lactunion.com

122• Sodeleg (Alliance) Athies-sous-LaonDéshydratation d'oignonsDG Jean-Xavier Lévêque11003

127• Skretting France (Nutreco, Pays Bas)Fontaine-les-VervinsAliments pour l'aquacultureDG Claire Desbois

INDUSTRIE

3• West Pharmaceutical Services France (West, USA) Le Nouvion-en-ThiéracheComposants pour ind. pharma DG Samuel Lecerf

7• Novacel Ophtalmique (EssilorLuxottica)Château-Thierry Verre plat DG Jenkiz Saillet

8• Yamaha Motor Manufacturing Europe (Yamaha, Japon) Rouvroy Cycles, motos, scootersDir. usine François

9• Group France (Volkswagen AG, Allemagne) Villers-CotterêtsProduction automobilePdt du Dir. Marc Meurer62003

www.sodeleg.fr

www.skretting.com/fr-fr

novacel-optical.com

www.yamaha-motor.eu/fr/ fr/home

volkswagengroup.fr

10• Le Creuset Fresnoy-le-GrandCocotte en fonte Pdt CA Paul Van Zuydam57003 23 06 22 22 www.lecreuset.fr

12• Saica Paper France (Saica, Espagne)Venizel Papier Dir. usine Xavier Duplouich543*03 23 72 23 23 www.saica.com/fr

26• CSP Paris Fashion - Le Bourget (CSP, Italie) Fresnoy-le-GrandTextile (bas, collants et mi-bas) Pdt CA Thierry Simon 350*03 23 09 05 32 www.lebourget.com/fr

31DSP SAS Site de Chauny (DuPont)Chauny Parachimie Dir. site Thierry Walther32003 23 38 34 56 www.dupontdenemours.fr

35• Soprocos (L'Oréal) Gauchy Cosmétique en aérosolsDG Ez Eddine Brahimi 31003 23 51 35 00 www.l .com/fr

37EuroKera (Saint-Gobain-Corning)Chierry Verre vitrocéramiqueDir. usine Catherine Lepesant29503 23 84 85 00 eurokera.com/fr

40Camille Fournet (Tiphys) Tergnier Maroquinerie DG Jean-Yves Basin 27003 23 57 80 00 www.camillefournet.com/fr

42Intuis Elec Laon Appareils de confort thermique Dir. site ind. Balthazar Nicolas25003 23 27 31 99 groupe.intuis.fr

42Laboratoire Vabel Morcourt Conditionnement de parfums Pdt Christophe Sallès 250

42• MW France (Magnetto Wheels) (CLN, Italie) Tergnier Sous-traitant automobileDG Christophe Moutarde25003 23 38 65 00 www.gruppocln.com

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Hermès

5e employeur des Ardennes

APRÈS BOGNY ET LA SORMONNE, LE GROUPE HERMÈS MAROQUINERIE-SELLERIE (HMS) A ENTAMÉ LE CHANTIER

DE SA TROISIÈME MANUFACTURE ARDENNAISE À CHARLEVILLE. OUVERTURE EN 2027 ET 250 RECRUTEMENTS PRÉVUS.

Ce chantier, c’est le symbole de l’enracinement d’Hermès dans les Ardennes. Depuis plusieurs mois, les travaux battent leur plein sur la friche Deville, site manufacturier emblématique de Charleville-Mézières. Le groupe de maroquinerie-sellerie (HMS) va y installer son nouvel atelier en 2027, le troisième dans le département.

TROIS MANUFACTURES, UNE ÉCOLE DE FORMATION

En effet, la marque de luxe est déjà implantée depuis plus de vingt ans à Bogny-sur-Meuse et à la manufacture de la Sormonne située sur la zone artisanale à Tournes-Cliron depuis 2023. Sans compter l’École Hermès des savoir-faire installée depuis 2021 à Charleville-Mézières où sont formés les artisans du pôle ardennais.

PLUS DE 700 COLLABORATEURS

De la formation à la manufacture, c’est une véritable filière dédiée à la maroquinerie qui a été créée et consolidée au fil de l’eau. Hermès emploie actuellement 270 personnes à Bogny, 180 à Tournes-Cliron (270-280 à terme) et bientôt 250 artisans à Charleville. Le groupe comptera ainsi plus de 700 collaborateurs dans les Ardennes tout secteur confondu.

La manufacture carolo sera la 26e manufacture Hermès sur le territoire français. La pose de la première pierre en juin dernier a donné le coup d’envoi d’une rénovation globale des bâtiments existants à l’architecture remarquable à laquelle s’ajoutera une extension. L’ensemble occupera une surface globale de 5 800 m2

Manessa Terrien

Hermès va ouvrir une troisième manufacture dans le département en 2027 à Charleville, après Bogny et La Sormonne.
Karen Kubena

AISNE

Rang(1) Société (Groupe) Commune Activité Responsable EffectifTéléphone Site web

42• Purem Saint-Michel (Eberspächer, Allemagne) Saint-Michel Sous-traitant automobileDG Guillaume Colliaux

54• Fapagau et Compagnie (L'Oréal)Gauchy Fabric.& conditionnem. parfums Dir. site Romaric Peltier23003

57• Qualipac Château-Thierry (Pochet)Château-Thierry Injection de matières plastiques Pdt Xavier Gagey

58Enedis Direction régionale Picardie Chambry Distribution d'énergieDir. rég. Emmanuel Del Sordo220*03

www.eberspaecher-climate. com/fr/fr

www.groupe-pochet.fr

www.enedis.fr

64• Sulzer Ensival Moret France (Sulzer, Suisse) Saint-Quentin Industrie mécanique / pompes Franck Leroux 20703 23 62 91 00 www.sulzer.com

65AML - Systems (Johnson-Electric, Hong-Kong) Hirson Sous-traitant automobileDir. usine Samya Halzoun20003

65Vabel Cosmétique Tergnier Parfumerie et cosmétiques 200 www.groupe-vabel.com

72 Hydro Building Systems Wicona (Norsk Hydro ASA, Norvège) Courmelles Menuiserie aluminiumDir. site Antoine Renaux18003 23 59 82 00 www.wicona.com/fr/fr

72• Maguin SAS (Moret Industries)Charmes Équipements industrielsPDG Sylvain Sing 180*03

www.maguin.com

72 VPK Saint-Quentin (VPK Packaging, Belgique) Morcourt Carton ondulé Dir. usine Mathias Coulon18003 23 06 15 15 www.vpkgroup.com/fr-fr

72• Zehnder Group Vaux Andigny Acova (Zehnder Group, Suisse) Vaux-Andigny Fabrication de radiateursPDG Thierry Baschet 18003 23 66 88 00 www.zehnder.fr

77 Skydôme (Kingspan) Sons-et-RonchèresÉquipements industrielsDG Thierry Badet 174 03 23 21 79 90 www.skydome.fr

79Verallia France Verrerie de Vauxrot Cuffies Bouteilles en verreDir. usine François Navaud17003 23 53 89 00 www.verallia.com

83Bayer Site de Marle-sur-Serre (Bayer, Allemagne) Marle Conditionnement distribution Dir. site Aurélie Bellot 16003 23 21 71 00 www.bayer.com/fr/fr/france

83• CoreDux France Bézu-Saint-GermainFlexibles métalliquesDG Julien Fauquenoy 16003 23 83 80 80 www.coredux.com

83LVMH Fragrance Brands Vervins Élaboration de parfumsDir. site Cyril Caron 16003 23 91 69 00 www.lvmh.fr

90• Mahle Filtersysteme (Mahle, Allemagne) Seboncourt Sous-traitant automobileDG David Cordier 15003 23 09 31 00 www.mahle.com

90• Nespoli France (Nespoli, Italie)La Capelle Fabrication d'outils du peintre DG Arnaud Le Pen 150*03 23 97 50 50 www.nespoligroup.fr

99• Defta Essomes Essômes-sur-MarneSous-traitant automobileDir. usine Paul Poinsot 14003 23 83 86 00 defta.eu

99Nexans France Bohain-en-VermandoisCâbles électriquesDir. usine Merrouane Munier14003 23 07 51 50 www.nexans.fr

106Saica Pack Venizel (Saica, Espagne)Acy Carton ondulé Dir. exploit. Jean-Luc Lebeury13503 23 72 23 23 www.saica.com/fr

109• Godin (Cheminées Philippe France)Guise Appareils de chauffagePDG Francine Philippe 13303 23 05 70 00 www.godin.fr

110Veolia Eau Territoire Aisne Chauny Eau et assainissementDir. territ. Julien Maj 130*03 23 39 72 54 www.veolia.fr

111Sonoco Metal Packaging Laon Emballage métalliqueDir. opér. Laurent Moal 12803 23 23 44 27 metalpackagingemea.sonoco. com

Volkswagen prend le tournant de l’électrique

9e employeur de l’Aisne

LA MARQUE ALLEMANDE POSSÈDE

UN GRAND HUB LOGISTIQUE À VILLERS-COTTERÊTS, OÙ SONT STOCKÉS 6 500 VÉHICULES

SUR 15 HECTARES. PARMI LES PREMIERS EMPLOYEURS DE L’AISNE, VOLKSWAGEN DÉVELOPPE DE PLUS EN PLUS LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES POUR RÉPONDRE AUX EXIGENCES DE L’UE.

Ouvert en 1961, le site de Volkswagen à Villers-Cotterêts est l’un des plus importants du groupe allemand en France. Son second site français, basé à Roissy, constitue un centre logistique et administratif. À Villers-Cotterêts, Volkswagen a développé, en près de 65 ans, un important hub logistique avec un parc de stockage de véhicules neufs. Il s’agit également du plus grand entrepôt de pièces et d’accessoires de la marque automobile allemande en France. « Près de 6 500 véhicules sont abrités sur une étendue de 15 hectares. Pour les pièces, ce sont 7 millions d’unités qui transitent ici chaque année », précise la direction de Volkswagen. Le site possède aussi une unité de reconditionnement de véhicules d’occasion. Toutes ces activités à Villers-Cotterêts permettent de desservir un réseau de 700 points de vente et 800 ateliers à travers la France. Avec plus de 700 salariés, Volkswagen fait partie des premiers employeurs de l’Aisne recensés l’an dernier, derrière le groupe Blondel et Le Creuset. En 2024, le groupe Volkswagen a généré 9,57 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Aujourd’hui, les enjeux sont de taille pour la marque allemande qui, comme tout le secteur automobile, s’oriente vers l’électrique dans un contexte de forte conjoncture économique. En effet, l’Union européenne prévoit d’interdire la commercialisation des voitures à moteurs thermiques à partir de 2035. Le groupe Volkswagen affirme son « ambition d’être leader en Europe avec une vingtaine de modèles 100 % électriques, allant des modèles compacts au coupé sportif sans oublier les véhicules utilitaires ».

L’année prochaine, Volkswagen va lancer des nouveaux modèles sur le marché, notamment sur la gamme des Polo. Le groupe allemand veut proposer, sur cette gamme de véhicules, une technologie de pointe avec une autonomie pouvant atteindre jusqu’à 450 km. Volkswagen indique que, fin septembre 2025, le groupe enregistrait une baisse de 2,8 %, inférieure à la baisse globale du marché.

À Villers-Cotterêts, Volkswagen possède une centrale photovoltaïque en ombrières.

« Concrètement, la production électrique des 50 000 panneaux, installés sur les 15 hectares qui abritent les véhicules, génère une quantité d’électricité équivalente à la consommation annuelle d’environ 9 000 habitants », précise l’entreprise.

Juliette Poulain

Rang(1) Société (Groupe)

112Asteelflash Ile de France Mercin-et-Vaux

PALMARÈS DES ENTREPRISES AISNE

114• Adler Pelzer France Nord (Adler Pelzer, Allemagne) Saint-Quentin Sous-traitant automobileDir. usine Julien

119Vossloh Switch Systems France SA (Vossloh, Allemagne) Fère-en-TardenoisSystèmes d'aiguillageDir. étab. Zineb Sabiri

121• BIPA (Liebot) Vailly-sur-Aisne

122• Everbal (Exacompta Clairefontaine)Évergnicourt Papier recyclé

128• Hazemeyer SAS (Comeca) Gauchy Armoires électriquesDir. site Fitzgerald Frebutte10003 23 50 36 36 hazemeyer.com

128• Monopanel SAS (Bremhove, Belgique)Chauny Profilage PDG François Minier 10003 23 40 66 66 monopanel.com

128• NTN Transmissions Europe (NTN Corporation, Japon) Crézancy Mise en forme de matériaux Dir. usine Antoine Selosse10003 23 71 50 00 www.ntn-snr.com/fr

128• Orial Hirson Solutions en aluminium pour l’habitat Dir. exploit. Stéphane Martin10003 23 91 00 08 orial.tm.fr

128Serimax (Vallourec) Villers-CotterêtsSoudure de pipe Dir.

CONSTRUCTION

5• Missenard Quint B Gauchy Génie climatique, agitateursDG Nathalie de Romance654*03 23 62

30• Société Laonnoise de Tvx publics Étouvelles Pose de canalisationsPdt Jacques Migot

sltp2.com 79Offroy (Filiale de TSO NGE) Mezy-Moulins Travaux ferroviairesDir. étab. Guillaume Jalarin170 www.tso.fr/offroy

83Eiffage Route Nord-Est Ciry-Salsogne Travaux publics Dir. agences Laurent Camut16003

www.eiffageroute.com 89Colas France Etab. Haute Picardie (Bouygues) Gauchy Travaux publics Dir. rég. Sébastien Sébastien15803 23 68 26 69 www.colas.com/fr

114• Essemes Services (Axter) Sons-et-RonchèresSécurité incendie Pdt Thierry Badet

122• TPA (Eiffage Route Nord-Est) Athies-sous-LaonTravaux publics Dir. de Filiale Laurent Camut11003

COMMERCE

31Carrefour Soissons Soissons Hypermarché Dir. magasin Philippe Duhem32003

31• Centre E. Leclerc - Contoydis Harly Hypermarché Dir. Laurent Prache 32003

essemes-services.com

www.eiffageroute.com

41 Auchan Hypermarché Saint-Quentin Fayet Hypermarché Dir. site Alexandre Birembaut26003 23 67 84 00 www.auchan.fr

51• Alkor Morcourt Fournitures bureau, scolaires DG Frank Deshayes 240 03 23 06 64 74 www.alkor-groupe.com

54• Centre E. Leclerc Villerdis Villers-CotterêtsHypermarché DG Emilie Talleux 23003 23 96 10 87 www.e.leclerc

58• Centre E. Leclerc So.Ca.Di Château-Thierry

68Carrefour Laon Laon

78 Auchan Hypermarché Viry Noureuil Viry-Noureuil

Hypermarché Pdt CA Benoît Pezet 22003 23 84 28 72 www.e.leclerc

Hypermarché Dir. magasin Jonathan Lesaffre19003 23 26 79 79 www.carrefour.fr

Hypermarché Dir. étab. Renaud Pruvot17303 23 57 82 60 www.auchan.fr

79Rubix (Rubix, Pays-Bas) Ploisy Fournitures industriellesDir. site Alan Jaquaniello17003 23 75 08 35 www.rubix.com

99Auchan Hypermarché Hirson Hirson

99Carrefour Saint-Quentin Saint-Quentin

99• Intermarché Sodiag Gauchy

Hypermarché Dir. Christophe Methner14003 23 99 22 22 www.auchan.fr

Hypermarché Dir. magasin Romain Clédassou14003 23 65 54 00 www.carrefour.fr

Hypermarché DG Marc Legrand 14003 23 50 33 77 www.intermarche.com

112Sonelog Agence St-Quentin (Sonepar)Saint-Quentin Plate-forme logistiqueDir. Plateforme Sébastien Thilly12503 23 60 16 01 www.sonepar.com/fr

114• Carrefour Layne (Franchise Carrefour)Château-Thierry Hypermarché Dir. magasin Thierry Lelong12003 23 85 41 79 www.carrefour.fr

128• Centre E. Leclerc Sodhirs Buire Hypermarché DG Véronique Pouillon 10003 23 58 39 06 www.e.leclerc

128• Intermarché Lacacha (Groupement Mousquetaires) Chauny Hypermarché DG Mathieu Legrand 10003 23 38 02 04 www.intermarche.com

SERVICE

1• Groupe Blondel Morcourt Logistiques et TransportsDG Jérôme Juteau 3 000*03 23 05 77 77 www.groupe-blondel.com

2• Aksis (Aksis Moovéus) Saint-Quentin Conseils RH DG Alyssia Lombard 830*03 23 08 43 90 www.aksis.fr

4• APEI des 2 Vallées Coyolles Social et médico-socialDG Frédéric Hyacinthe 68003 23 96 60 98 www.apei2vallees.fr

6• Clésence (Action Logement) Saint-Quentin Logement social DG David Larbodie 650*03 23 50 70 70 www.clesence.fr

10• Houtch Transports Fresnoy-Le-GrandTransports & logistiquePdt Alain Houtch 570*03 23 09 34 00 www.houtch.fr

7e employeur de l’Aisne

Novacel : nouveau regard sur les lunettes

BASÉ À CHÂTEAU-THIERRY, LE SPÉCIALISTE DU VERRE OPTIQUE POUR LES LUNETTES ENVOIE 31 000 VERRES PAR JOUR AUX OPTICIENS. DEPUIS MAI, NOVACEL DISTRIBUE AUSSI DES MONTURES CONNECTÉES AVEC DES HAUT-PARLEURS INTÉGRÉS POUR AIDER LES MALENTENDANTS.

Créé en 1994, Novacel est l’un des derniers spécialistes français du verre optique pour les lunettes. Son usine et son siège social sont basés à Château-Thierry, où travaillent 650 salariés. « Il y a une cinquantaine d’étapes de fabrication dans notre processus. Nous envoyons 31 000 verres par jour chez des opticiens », précise Jenzik Saillet, le directeur général de Novacel, dont le chiffre d’affaires s’élève à 170 millions d’euros. Le spécialiste fabrique des verres pour des montures quotidiennes (progressif, pour l’ordinateur…). Mais Novacel développe aussi son activité de lunettes connectées. Depuis le printemps, l’entreprise distribue des montures baptisées « Nuance Audio » conçues par le verrier EssilorLuxottica. « Il s’agit de montures avec des haut-parleurs intégrés, qui amplifient le son, destinées aux personnes malentendantes, qui ne veulent pas encore porter d’appareils auditifs » explique le dirigeant, qui croit en l’avenir de ce produit. Novacel veut continuer à avancer sur les lunettes connectées. L’autre projet est de construire un nouveau bâtiment, dédié aux lentilles de contact, pour 2026. Juliette Poulain

NO S AGENCES

15 rue des Rémouleurs CORMONTREUIL

8 allée de Maxenu Zone commerciale Leclerc PIERRY

03 26 49 04 21 - www.joberty.fr

PALMARÈS DES ENTREPRISES AISNE

Rang(1)

14Hôpital Villiers-Saint-Denis (La Renaissance Sanitaire) Villiers-Saint-DenisActivités hospitalièresDir. Eric Petit 53203 23 70 75 22 www.larenaissancesanitaire.fr

15• Fondation Savart Saint-Michel Action médico-socialeDG Damien Contesse 495*03 23 58 38 22 www.fondationsavart.fr

16SNCF Réseau Infrapôle Haute-Picardie Saint-Quentin Transport ferroviaire Marie-Céline Masson 44003 23 06 63 66

17• RRTHDF Gauchy Transport public de voyageurs DG Joël Grzeziczak 439*03 23 50 68 70 www.rthdf.fr

19Center Parcs Le Lac d'Ailette (Pierre et Vacances) Chamouille Domaine résidentielGeneral Manager Jeroen Beels 410 03 23 25 00 00 www.centerparcs.fr

20• Groupe Bernardi Vailly-sur-Aisne Transport et logistiquePDG Bruno Bernardi 400*03 23 74 62 62 bernardi-logistique.fr

22• SARL Papin Soize Transport de fret Co-gérants P. Papin, J. Papin390*03 23 21 58 30 www.transportspapin.com

23• Unapei du Nord de l'Aisne Laon Accompagnement de personnes handicapées DG Dominique Vasseur 375*03 23 23 33 81 unapeinordaisne.fr

24• Aid'Aisne Saint-Quentin Aide à domicile DG Dominique Villa 36803 23 06 12 64 www.aid-aisne.fr

25• AMSAM Soissons Aide & soins à domicileDG Emilie Broyard 36103 23 75 51 00 www.amsam.net

27FM Logistic Plateforme Château-Thierry Château-Thierry Logistique et TransportDir. site Remi Mantani 34003 23 84 24 30 www.fmlogistic.fr

31SNCF Voyageurs Technicentre Picardie Tergnier Maintenance ferroviaireDir. étab. Marc Bontemps32003 23 57 75 93 www.sncf.fr

36FM Logistic Plateforme d'Épaux-Bézu Épaux-Bézu Logistique et TransportDir. site Mohamed Keddar30003 23 83 97 70 www.fmlogistic.fr

38• Hôpital privé Saint-Claude (Elsan)Saint-Quentin Activités hospitalièresDir. Rémi Piot 29003 59 753 754 www.elsan.care/fr

39• Accueil et Promotion Saint-Quentin Hébergement social, d’insertion, loisirs DG Bertrand Galloo 280*03 23 62 63 73 www.asso-aep.org

42• Aide aux enfants inadaptés Tergnier Association médico-socialeDir. M. Sahli 250*03 23 57 05 05 aei-tergnier.org

48• Association AJP Saint-Quentin Action sociale DG Guillaume Delalieu 245 03 23 64 81 00 www.ajp-asso.fr

49GSF Stella Laon Propreté et services aux entr. Chef étab. Eric Agregan

www.gsf.fr

50• Apei de Soissons Les Papillons Blancs Soissons Action sociale DG Dominique Vasseur 242*03 23 53 01 21 apeisoissons.fr

51• Art'Propreté Hôtellerie Saint-Quentin Nettoyage de bâtimentGérant Christophe Deniau

16 19 www.art-proprete.com

58• ADSEA de l'Aisne Laon Action sociale DG David Tiranno 22003 23 23 24 66 www.adsea02.org

58• Holding Caille Laon Stockage archivage déménagement PDG Bertrand Caille 220*03 23 23 54 99 caille-sa.fr

65• Agenor Soissons Villeneuve-Saint-GermainNettoyage ind. (locaux vitres entretien) Dir. agence Franck Hubatz20003 23 53 27 30 www.agenor.fr

68Amazon France Transport (Amazon, USA) Gauchy Agence de livraisonResp. site Ouissal Marghad190 www.aboutamazon.fr

68Onet Propreté Multiservices Crouy Nettoyage, multiservices Angélique Da Silva 19003 23 93 04 32 fr.groupeonet.com

68• Transports Delmotte Buironfosse Transport de marchandisesPDG Gontran Hersoy 19003 23 97 57 00 www.transports-delmotte.com

82• Doucy Transports - SDT Homblières Transports & logistiqueDG Laurent Doucy 16503 23 08 81 64 www.doucy-transports.com

83A2Mac1 Hary Analyse concurrentiellePDG Patrick Katenkamp16003 23 98 49 66 www.a2mac1.com

83• Agenor Saint-Quentin Essigny-le-GrandNettoyage ind. (locaux vitres entretien) Dir. agence Caroline Taamallah16003 23 68 00 00 www.agenor.fr

90• ENS Saint-Quentin Nettoyage de vitresGérant Xavier Boitel 15003 23 67 57 28 www.ens-nettoyage.fr

90XPO Logistics Europe (XPO Logistics, USA) Crouy Transport et logistiqueDir. agence Aurélie Desavenelle15003 23 75 63 67 europe.xpo.com/fr

99• Le Relais Nord Est Île-de-France Ploisy Collecte et tri de vêtementsPdt CA Emmanuel Pilloy14003 23 53 43 72 www.lerelais.org

106• Agenor Château-Thierry Bézu-Saint-GermainNettoyage ind. (locaux vitres entretien) Dir. agence Jérémy Pis 13503 23 69 99 94 www.agenor.fr

106ECP France (Areas) Chamouille Restauration voyage-loisirs Fabien Belle 13503 23 25 01 93 fr.areas.com/fr

114CRM 02 Konecta Site de Soissons (Konecta, Espagne) Soissons Centre de relation clientDir. rég. Nord Virginie Dizière12003 22 82 02 02 www.konecta-group.com/fr

114Studi (Galileo Global Education)Soissons Formation en ligneDG Pierre Charvet 12001 85 53 75 71 www.studi.com/fr

119• Condi Plus (Garnier) Gauchy Conditionnement à façonDir. étab. Christophe Hily11503 23 50 60 00 www.groupe-garnier.com

122• Asept Saint-Quentin Propreté, multiservicesDir. Philippe Lambert 11003 23 05 44 07 groupe-asept.fr

128Elis Picardie Saint-Quentin Blanchisserie Dir. cial rég. Julien Dutheil10003 23 65 65 75 www.elis.com

Vico investit pour développer ses chips et ses gâteaux apéro

13e employeur de l’Aisne

LA MARQUE EST EN TRAIN D’INVESTIR 33 MILLIONS D’EUROS

POUR MODERNISER SES MACHINES DE PRODUCTION DE CHIPS. CHAQUE ANNÉE, LA COOPÉRATIVE DE 45 AGRICULTEURS

TRANSFORME 63 000 TONNES DE POMMES DE TERRE.

Fondée en 1955 à Vic-sur-Aisne, l’entreprise Vico, qui appartient aujourd’hui au groupe Intersnack, est spécialisée dans les chips et les gâteaux apéro. En tant que coopérative, Vico rassemble 45 agriculteurs picards implantés à 100 km autour de l’usine pour transformer 63 000 tonnes de pommes de terre chaque année. Vico, qui emploie 350 salariés à Vic-sur-Aisne, est surtout connue pour ses chips mais la société fabrique aussi des Curly, Monster Munch, du pop-corn, des chips de lentilles et des fruits secs. La partie « graines » (cacahuètes, pistaches…) est produite sur son second site à Charvieu-Chavagneux, près de Lyon, où travaillent 90 salariés. « Nous sommes en train d’investir 33 millions d’euros à Vic-sur-Aisne pour moderniser les lignes de production et d’aromatisation de chips », indique Sophie Vaneeckhaute, la directrice commerciale. Vico a une gamme « street food » qui propose des chips avec des goûts particuliers (barbecue, poulet…). L’entreprise, qui ne précise pas son CA, affirme ne pas souffrir de la conjoncture actuelle et être en croissance de 1,6 % (en valeur).

L’Oréal donne un coup de neuf à son plus vieux site à Saint-Quentin

LE GROUPE FRANÇAIS, QUI PÈSE 32 MILLIARDS D’EUROS, A INVESTI 70 MILLIONS CETTE ANNÉE SUR SON USINE DE SAINT-QUENTIN POUR LANCER LA PRODUCTION DE CRÈMES DERMATOLOGIQUES CERAVE.

ÀSaint-Quentin, la plus vieille usine du groupe de cosmétique L’Oréal (ouverte en 1965) a investi 70 millions d’euros entre 2023 et 2025. L’objectif ? Moderniser le site pour accompagner la croissance de la partie « soin » du groupe. La production de crèmes dermatologiques de la marque américaine CeraVe, rachetée par L’Oréal en 2017, a été lancée cette année dans le nouvel atelier. « Grâce à cette transformation, l’usine pourra produire jusqu’à un million d’unités par jour », précise Guillaume Delaplace, le directeur du site de Saint-Quentin qui emploie 310 salariés. L’Oréal, qui possède une cinquantaine de marques aujourd’hui en France, est plutôt connu pour ses produits de beauté vendus en grande surface (Mixa, L’Oréal Paris), pour les coiffeurs professionnels (Kérastase) et dans le luxe (Lancôme, Mugler). Depuis plusieurs années, le groupe français a développé sa branche de crèmes pour le soin de la peau (CeraVe, Vichy, Laroche Posay). À Saint-Quentin, l’usine fabrique toujours en parallèle la célèbre laque « Elnett » pour les cheveux, des dispositifs à pompes et d’autres à billes, notamment pour les déodorants.

Poulain

35e employeur de l’Aisne

PALMARÈS DES ENTREPRISES

EMPLOYEURS PUBLICS

1• Académie de Reims Reims Éducation nationaleRecteur Vincent Stanek24 088*03 26 05 69 69 www.ac-reims.fr

2Région Grand Est - site de Châlons Châlons-en-ChampagneCollectivité régionalePdt Franck Leroy 7 700*03 26 70 31 31 www.grandest.fr

3• CHU de Reims Reims Centre hospitalierDG Laetitia Micaelli-Flender7 643*03 26 78 78 78 www.chu-reims.fr

4• CHI Nord Ardennes Charleville-MézièresCentre hospitalier DG par intérim L. Robin-Pellerin3 148*03 24 58 70 70 www.hopitaux-nord-ardenne.fr

5• Centre hospitalier Saint-Quentin Saint-Quentin Centre hospitalierDir. Christophe Blanchard2 834*03 23 06 71 71 www.ch-stquentin.fr

6• Département de l'Aisne Laon Collectivité territorialePdt Nicolas Fricoteaux 2 800*03 23 24 60 60 www.aisne.com

7• Université Reims Champagne-Ardenne Reims Enseignement supérieurPdt Christophe Clément2 500*03 26 91 30 00 www.univ-reims.fr

8• Département de la Marne Châlons-en-ChampagneCollectivité territorialePdt Jean-Marc Roze 2 200*03 26 69 51 51 www.marne.fr

9• Ville de Reims Reims Commune Maire Arnaud Robinet 1 91603 26 77 78 79 www.reims.fr

10• Conseil départemental des Ardennes Charleville-MézièresCollectivité territorialePdt Noël Bourgeois 1 700*03 24 59 60 60 www.cd08.fr

11• Communauté urbaine du Grand Reims Reims Communauté urbainePdt Arnaud Robinet 1 61403 26 77 78 79 www.grandreims.fr

12• Centre hospitalier de Soissons Soissons Centre hospitalierDG Eric Lagardère 1 50003 23 75 70 70 www.ch-soissons.fr

13• EPSM de la Marne Châlons-en-ChampagneSanté Dir. Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol 1 38203 26 70 37 37 www.epsm-marne.fr

14• Centre hospitalier de Laon Laon Centre hospitalierDir. Julien Dupain 1 305*03 23 24 33 33 www.ch-laon.fr

15• Ville et CAC Châlons-en-Champagne Châlons-en-ChampagneCollectivité Maire B. Apparu, Pdt CAC J. Jesson

www.chalonsenchampagne.fr

16• EPSMD de l'Aisne Prémontré Activité hospit. santé mentale Dir. Laurent Barret 1 23203 23 23 66 66 www.epsmd-aisne.fr

17• Centre hospitalier Léon-Bourgeois Châlons-en-ChampagneCentre hospitalierDir. Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol 1 20503 26 69 60 60 www.ch-chalonsenchampagne. fr

18• Ville de Charleville-Mézières Charleville-MézièresCommune Maire Boris Ravignon 1 100*03 24 32 40 00 www.charleville-mezieres.fr

19• 8e RMAT (Régiment du matériel) (Armée de terre) Mourmelon-le-GrandMaintenance opérat. et approvisionnement Col. Hadrien Antegnard1 00003 26 63 77 16 www.facebook.com/8eRMAT

19• Centre hospitalier Auban Moët Épernay Activités hospitalièresDir. dél. Brigitte Franzi 1 000*03 26 58 70 00 www.ch-Épernay.fr

19• Centre hospitalier Jeanne de Navarre Château-ThierryCentre hospitalierDir. par intérim Eric Lagardère1 000*03 23 69 66 00 www.ch-chateau-thierry.fr

19• Ville de Saint-Quentin Saint-Quentin Commune Maire et Pdte Agglo Frédérique Macarez 1 00003 23 06 90 00 www.saint-quentin.fr

• Indique qu’il s’agit du siège social

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Les entreprises régionales sur le front des marchés de la défense

L’usine Aresia, de Witry-lèsReims, est spécialisée dans la fabrication de réservoirs largables du Rafale, l’avion de combat de Dassault.

LLONGTEMPS ÉLOIGNÉES DES GRANDS PÔLES INDUSTRIELS MILITAIRES, LES RÉGIONS GRAND EST ET HAUTS-DE-FRANCE PEUVENT DÉSORMAIS PESER DANS LA RELANCE DE L’INDUSTRIE DE DÉFENSE FRANÇAISE. MAIS ENTRE DÉLAIS, FINANCEMENTS INCERTAINS ET PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE, L’ENTRÉE DANS UNE VÉRITABLE ÉCONOMIE DE GUERRE RESSEMBLE ENCORE À UN PARCOURS DU COMBATTANT.

Le nord et l’est de la France ne sont pas historiquement des terres d’industries de défense mais plutôt des champs de bataille où ont combattu des millions de soldats au cours des siècles passés.

C’est pourquoi les fabricants d’armes, de véhicules militaires et d’équipements se sont plutôt installés dans l’ouest, loin de l’ennemi. Un pôle aéronautique a émergé autour de Bordeaux et Toulouse, un pôle naval sur la pointe bretonne.

Mais les temps ont changé comme la carte des tensions géopolitiques. Quelques mois après le début de la guerre en Ukraine, le président de la République Emmanuel Macron a appelé, en juin et juillet 2022, au

renforcement de l’industrie de défense pour permettre à la France d’entrer dans une « économie de guerre ». Toutes les entreprises sont donc invitées à participer, y compris celles du Grand Est et des Hauts-de-France, riches d’un tissu industriel fort. Certaines entreprises n’ont pas attendu pour se placer sur les marchés de la Défense.

ARESIA DANS LA MARNE, BESTECHNOLOGIES DANS LES ARDENNES

L’usine Aresia de Witry-lès-Reims (70 salariés, 15,5 millions de chiffre d’affaires) fabrique des réservoirs de Rafale. D’autres entreprises peuvent y voir une opportunité de diversification voire de pivot. C’est le cas du

Bestechnologies, à Illy, dans les Ardennes. Cette entreprise a pivoté des marchés de l’automobile vers ceux de la défense.

spécialiste de l’outillage et du prototypage ardennais

Bestechnologies (20 salariés, 3 millions d’euros de chiffre d’affaires) qui s’est orienté vers le marché de la défense pour ne plus dépendre uniquement d’un secteur automobile en crise depuis quelques années. Se faire une place dans la «base industrielle et

« Les compétences techniques nécessaires sont souvent spécifiques, pointues. Elles sont longues à acquérir, elles sont rapides à perdre et elles sont souvent impossibles à remplacer. »

Éric Padieu, Direction générale de l’armement

technologique de défense» (BITD) n’est pas si simple. «Les compétences techniques nécessaires sont souvent spécifiques, pointues. Elles sont longues à acquérir, elles sont rapides à perdre et elles sont

souvent impossibles à remplacer », prévenait Éric Padieu, attaché des industries de défense pour la zone Est de la DGA, lors d’une conférence destinée aux entrepreneurs à la Foire de Châlons 2025.

DES TECHNOLOGIES DUALES, QUI NE DOIVENT PAS ÊTRE DÉVELOPPÉES

EXCLUSIVEMENT POUR L’ARMÉE

Travailler pour les marchés de la défense, cela ne signifie pas uniquement fournir les armées françaises. C’est pourquoi le modèle économique des entreprises repose sur trois piliers, précise Éric Padieu. «Le premier est la commande publique car il s’agit de servir en priorité les armées françaises. Le deuxième, pour assurer l’équilibre public, c’est l’export, cela bien sûr vers des pays jugés fiables. Le troisième pilier, c’est qu’on essaie que dans la plupart des secteurs il y ait une activité duale, c’est-à-dire que les technologies ne

Aurélien Laudy

VOUS AVEZ DIT BITD ?

La « base industrielle et technologique de défense » (BITD) regroupe l’ensemble des entreprises de défense qui contribuent à concevoir et à produire les équipements pour les armées. Cette BITD a pour maître d’ouvrage la Direction générale de l’armement. Sorte de grand acheteur et ordonnateur du ministère des Armées, la DGA confie la maîtrise d’œuvre des dépenses militaires à 9 grands donneurs d’ordre français que sont Airbus Defence and Space, Ariane Group, Arquus, Dassault Aviation, MBDA, Naval Group, Nexter, Safran, Thales. Ces 9 majors font travailler 4 500 sous-traitants, dont 800 identifiés comme stratégiques. Le tout représente, en France, 220 000 emplois et 30 milliards de chiffre d’affaires.

soient pas développées exclusivement pour l’armée.» Il y a toutefois des exceptions évidentes : une entreprise spécialisée dans la fabrication de bombes ou de sousmarins nucléaires aurait en effet peine à trouver une utilité à sa production pour le grand public…

LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE (LPM) 2024-2030 EN HAUSSE DE 118 MILLIARDS D’EUROS

Pour soutenir les dépenses dans la défense, la Loi de Programmation Militaire (LPM) 2024-2030, promulguée en août 2023, a prévu une enveloppe de 413 milliards d’euros, soit une augmentation de 118 milliards d’euros par rapport à la précédente LPM (2019-2025). La mission défense a par ailleurs bénéficié d’une hausse de 3,3 milliards d’euros au printemps 2025.

Pour autant, Hubert Mongon, délégué général de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) observe que les actes peinent à suivre. « On ne retrouve toujours rien dans la corbeille de nos entreprises, dans les chiffres d’affaires, voire les prises de commandes. On comprend bien les difficultés budgétaires de notre pays, mais il va falloir travailler sans doute avec plus de justesse et de finesse, pour que l’outil industriel puisse être à la hauteur des ambitions et des enjeux. »

Le jour où les commandes tomberont, il faudra les réaliser. Or la main-d’œuvre manque, et c’est un autre frein au développement industriel. Le petit groupe marnais AGS, 130 salariés pour 20 millions de chiffre d’affaires, est déjà sous-traitant de rang 1 pour les grands donneurs d’ordre comme Dassault, MBDA, Safran, Thales ou Airbus.

ATTIRER DE LA MAIN-D’ŒUVRE

À SÉZANNE, PETITE VILLE DE MOINS DE 5 000 HABITANTS

AGS peine à attirer des talents dans son usine située dans la petite ville de Sézanne, qui compte moins de

Les marchés de la défense nécessitent des compétences longues à acquérir.

5 000 habitants. «Nous faisons de la découpe et de la soudure laser, de la découpe jet d’eau, de la tôlerie fine, de la mécanique de précision et même de l’impression 3D, qui est l’avenir de l’industrie. On aimerait faire tourner ce matériel hypermoderne mais on ne le peut pas car on n’a pas toujours les personnes à mettre dessus», déplore Marcel Ferreira, PDG. Il serait bien dommage que, faute de combattants, la bataille industrielle du réarmement et de la souveraineté dans le secteur de la défense ne puisse se mener correctement.

Julien Bouillé

DE PETITES ENTREPRISES SOUMISES À UN CALENDRIER FLUCTUANT

Le portrait-robot d’une entreprise de la BITD est une PME d’environ 50 employés, réalisant 6 à 8 millions de chiffre d’affaires, dont moins de 20 % pour le secteur de la défense, précise le rapport sur le financement de la BITD de mars 2025. Ces 20 % sont importants « car les marchés de la défense sont très fluctuants, ce sont des programmes blancs, quand il y a un creux, il faut que l’entreprise ait autre chose », souligne Éric Padieu, attaché des industries de défense pour la zone Est de la DGA Le calendrier est un frein à l’accès des entreprises aux marchés de la défense. « La moyenne des délais d’homologation, entre la présentation d’un projet par les armées ou les structures de la DGA et l’exécution des commandes, peut aller jusqu’à 4 ans. Il est extrêmement compliqué pour une PME de pouvoir se projeter sur des délais aussi longs », relève Hubert Mongon, délégué général de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM).

Aurélien
Laudy
« Pour une entreprise sans contact, le mieux est de devenir sous-traitant d’un acteur déjà implanté. »

PHILIPPE MORALES

MAJOR GÉNÉRAL DE L’ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE, JUSQU’À MARS 2025, PHILIPPE MORALÈS

EST AUJOURD’HUI CONSEILLER MILITAIRE POUR LE GROUPE INDUSTRIEL ARESIA. IL EXPLIQUE COMMENT ABORDER LES MARCHÉS DE LA DÉFENSE.

Comment une entreprise peut-elle entrer dans ce secteur quand elle n’a aucun contact ni expérience dans ce domaine ?

C’est effectivement compliqué. Je travaille actuellement chez Arésia, un équipementier qui collabore avec les grands maîtres d’œuvre de la base industrielle et technologique de défense. Nous avons donc une porte d’entrée. Pour une entreprise sans contact, le mieux est de devenir sous-traitant d’un acteur déjà implanté. Ce n’est pas un mauvais choix aujourd’hui : avec l’augmentation des carnets de commandes, notamment à l’export, les industriels historiques n’arrivent pas à suivre et cherchent des partenaires.

Quand on pense défense, on pense véhicules, munitions, avions, sous-marins. Existe-t-il d’autres domaines pour se positionner ?

Oui, énormément. Il y a le bâtiment, les communications, la gestion de l’énergie… Toute innovation utile au fonctionnement quotidien peut intéresser la défense.

Bien sûr, l’armement reste le cœur du secteur, mais il y a aussi tout ce qui permet le soutien : services, entretien, infrastructures, matériel. Les armées se tournent de plus en plus vers l’externalisation et la location de services, ce qui ouvre également des opportunités.

Faut-il cibler un domaine précis ou rester large ?

Je pense qu’il faut s’appuyer sur son cœur de métier, là où l’on est le plus performant, et adapter le produit existant : un produit civil peut parfois trouver une application militaire. On est plus crédible face à un grand industriel si l’on peut démontrer une expertise solide dans un domaine, et si les ajustements à apporter sont limités.

Travailler avec « la grande muette » peut impressionner : formalisme, certifications, délais de paiement… Est-ce encore vrai aujourd’hui ?

Philippe Moralès souligne qu’avec l’augmentation des carnets de commandes « les industriels historiques n’arrivent pas à suivre et cherchent des partenaires ».

En réalité, on ne travaille pas directement avec les armées, mais avec la Délégation générale de l’armement (DGA). Ce sont des ingénieurs qui connaissent bien l’industrie, avec qui l’on peut échanger dans un langage technique adapté. Leur mission est de maintenir une base industrielle de défense, et ils sont favorables à l’arrivée de nouveaux acteurs. Ensuite, il faut aussi savoir se renseigner localement : échanger avec les militaires présents autour de l’entreprise, se rapprocher des régions militaires, et utiliser les plateformes et bureaux du ministère créés pour faciliter les contacts.

Avec les tensions géopolitiques, la demande augmente. Mais si la situation s’apaise, les marchés risquent-ils de s’effondrer ?

C’est peu probable. Quand une tension militaire s’installe, elle dure généralement plusieurs années.

Les contrats de défense s’inscrivent dans le temps long : il ne s’agit pas de petites séries ponctuelles mais de programmes évolutifs. Il faut aussi rappeler l’importance des technologies duales : ce qui est développé pour les armées peut servir au civil, et inversement. L’expérience acquise profite donc aux deux univers.

Pourquoi la région Grand Est est-elle si peu engagée industriellement dans la défense ? Y a-t-il une explication historique ?

Sans doute, oui. Historiquement, les grands pôles industriels se sont développés ailleurs : l’aéronautique dans le bassin toulousain, par exemple.

On a peut-être aussi cherché à éloigner certaines activités de la frontière allemande après les guerres du XXe siècle. Mais aujourd’hui, la situation évolue. Il existe des pôles aéronautiques dans le nord, et le Grand Est se distingue par son dynamisme industriel. Pour Arésia, qui travaille dans plusieurs régions, je constate que le Grand Est figure parmi les territoires les plus actifs dans le secteur, si ce n’est le premier.

Vous avez connu les deux univers : l’armée, puis maintenant l’industrie. Quelles différences retenez-vous ?

C’est très enrichissant. Issu de la haute fonction publique, je découvre des qualités que je ne soupçonnais pas, mais aussi des limites structurelles : l’État ne peut pas dépenser efficacement, faute d’une architecture budgétaire adaptée. À l’inverse, les entreprises privées disposent de cette souplesse et sont donc beaucoup plus réactives. Mais elles ont aussi leurs propres faiblesses : leur organisation n’est pas toujours optimale et répond à d’autres objectifs.

En résumé, il y a des qualités dans la fonction publique que l’on ne retrouve pas dans le privé, et inversement.

Julien Bouillé

Quelle est la position de Latitude dans le NewSpace ?

VEDETTE DE L’INDUSTRIE SPATIALE DANS LA RÉGION DE REIMS, LA START-UP FAIT PARTIE D’UN MOUVEMENT NATIONAL ET INTERNATIONAL TRÈS CONCURRENTIEL COMPOSÉ D’ENTREPRISES PRIVÉES COMME SPACEX OU BLUE ORIGIN QUI ONT RÉVOLUTIONNÉ L’ACCÈS À L’ESPACE.

Latitude met au point depuis 2019 un mini-lanceur spatial qu’elle veut produire à terme à 50 exemplaires par an à Reims. La start-up est la championne du spatial à 100 kilomètres à la ronde… et c’est normal car c’est la seule. Que pèse-t-elle dans le NewSpace ? Écoutons les explications d’Éric Luvisutto, président de SatConseil et de Toulouse Space Team.

Avec Sirius Space Services (Colombes), HyPrSpace (Bordeaux), et MaiaSpace (Vernon), la start-up rémoise Latitude fait partie des entreprises françaises qui travaillent sur des lanceurs spatiaux.

NEWSPACE À LA FRANÇAISE : UNE CENTAINE D’ENTREPRISES

Le NewSpace est né aux États-Unis début 2000 au travers de la privatisation de l’accès à l’espace et de la réduction des coûts. Il s’appuie à l’origine sur la miniaturisation des équipements même si les satellites deviennent plus lourds aujourd’hui. Il a vu l’émergence de start-up géante comme SpaceX ou Blue Origin.

En France, l’écosystème NewSpace s’est structuré en quelques années. « Sur une centaine d’entreprises recensées dans l’amont spatial, environ 70 n’existaient pas il y a dix ans », indique Éric Luvisutto.

Les entreprises françaises travaillent sur des satellites, des infrastructures au sol ou des micro-lanceurs. C’est la spécialité de Latitude, Sirius Space Services (Colombes), HyPrSpace (Bordeaux), et MaiaSpace (Vernon), filiale d’ArianeGroup.

Elles suivent le modèle SpaceX : industrialisation et procédés plus agiles. « Dans le NewSpace, les niveaux de qualité sont moindres, cela coûte moins cher, mais on prend plus de risques », précise l’expert du spatial. L’échec fait donc partie de l’apprentissage.

PAS RETENUE POUR LE DÉFI DU LANCEUR EUROPÉEN

La start-up rémoise a marqué un point en figurant parmi les lauréates en 2024 d’un appel à projet de France 2030, avec à la clé un projet de lancement, opéré avec le Cnes, depuis Kourou.

Mais Latitude a subi un revers en ne figurant pas, en juillet 2025, parmi les 5 lauréats du Défi des lanceurs européen (European Launcher Challenge) de l’agence spatiale européenne (ESA).

« C’est un vrai handicap : cela pourrait fermer à Latitude l’accès au marché institutionnel européen, qui se concentrera sur les 5 sélectionnés », estime Éric Luvisutto.

« Il y a une équation économique à résoudre dans un secteur très capitalistique et encore peu rentable. »

Eric Luvisutto, président de SatConseil

Latitude doit se reporter sur d’autres marchés intérieurs ou extérieurs. Elle a noué des partenariats avec TRL Space Systems (République tchèque) ou Madari Space (Émirats arabes unis).

Il y a aussi les marchés militaires. Latitude a été sélectionnée, en juin 2025, pour le projet Sigma dans le cadre du Fonds européen de défense, en vue de participer à des « lancements réactifs » dans le domaine de la sécurité militaire et du renseignement dans l’espace.

UNE CONSOLIDATION NÉCESSAIRE ?

Latitude peut aussi regarder vers des marchés plus lointains. Mais en face, il y a des concurrents plus gros. Il faudrait donc lever des fonds. Le volet de France 2030 a déjà consacré 1,55 milliard d’euros à l’espace.

L’accès aux capitaux privés est plus difficile aujourd’hui. « Il y a une équation économique à résoudre dans un secteur très capitalistique et encore peu rentable, c’est pourquoi, à mes yeux, il y aura forcément une consolidation dans les années à venir car toutes les start-up actuelles ne survivront pas », conclut Éric Luvisutto.

Bouillé

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FRÉDÉRIC ROGÉ

Frédéric Rogé met désormais ses compétences au service du privé : « On aide l’entreprise à préparer ses réponses, à établir des scénarios de crise. »

PENDANT SES 17 ANNÉES PASSÉES COMME NÉGOCIATEUR AU SEIN DU GROUPE D’INTERVENTION DE LA GENDARMERIE NATIONALE (GIGN) PATRICK ROGÉ A ÉTÉ CONFRONTÉ AUX SITUATIONS LES PLUS EXTRÊMES : FORCENÉS, PRISES D’OTAGES, ENLÈVEMENTS, ACTIONS TERRORISTES.

IL A MIS AUJOURD’HUI SES COMPÉTENCES AU SERVICE DES ENTREPRISES. MAIS LES RÉFLEXES RESTENT LES MÊMES : ÉCOUTER, COMPRENDRE, ANTICIPER, ET SURTOUT ALLER VERS L’AUTRE.

1973 : naissance à Bordeaux.

2003 : entre au GIGN affectation à l’unité après la rude sélection.

2008 : premières missions en tant que négociateur de crise.

2018 : nommé chef de la cellule de négociation du GIGN.

2020 : départ de la Gendarmerie.

2023 : création de Human Backstage, agence de conseil et formation dans la gestion et communication de crise.

« La négociation, c’est avant tout une relation humaine », les confidences de Frédéric Rogé, ancien négociateur du GIGN

Comment vous présenter ?

J’ai passé vingt ans dans la gendarmerie, dont dix-sept au GIGN, où j’ai exercé plusieurs métiers. Ce qui m’a le plus marqué, c’est la négociation de crise, que j’ai exercée jusqu’à diriger la cellule nationale et le réseau de négociateurs. C’est une mission passionnante, prenante. On ne peut pas y rester toute une vie, alors j’ai voulu mettre cette expérience au service d’autres : aujourd’hui, je défends les intérêts des entreprises et des organisations.

Quels types de crises avez-vous gérés ?

Au GIGN, c’étaient des forcenés, prises d’otages, enlèvements, extorsions, actions terroristes. On établissait un contact, direct ou via un tiers, pour négocier une issue pacifique.

En entreprise, les situations sont différentes mais parfois tendues : menaces, atteintes, crises de réputation. La défense des intérêts passe aussi par la gestion et la communication de crise, avec un fort accent sur l’anticipation. C’est la clé pour éviter ou limiter les dégâts.

LA NÉGOCIATION, CE N’EST PAS UNE GUERRE DE PARTS DE CAMEMBERT, C’EST UNE OPPORTUNITÉ DE COOPÉRATION

Quel est l’exemple type d’intervention au GIGN ?

Le cas typique, c’est le forcené : souvent un homme isolé, en difficulté personnelle et professionnelle. Il prend les armes, se coupe du monde. Notre rôle, c’est de stabiliser la situation, créer un contact, tendre la main. On l’écoute, on le ramène vers une issue pacifique.

Et en entreprise ?

représentants syndicaux sont souvent formés, les cadres beaucoup moins. On les aide à se structurer, à équilibrer le rapport de force et à rendre la négociation plus équitable.

Quelles méthodes enseignez-vous ?

Les mêmes qu’au GIGN : considérer la partie en face. Ne pas imposer sa raison, mais chercher la collaboration, même avec des interlocuteurs difficiles.

La négociation, ce n’est pas une guerre de parts de camembert, c’est une opportunité de coopération. Il y a toujours deux plans : le contenu et la relation. Gérer la relation, c’est ramener de la rationalité, faire redescendre la tension. C’est vrai au GIGN comme en entreprise.

Cela peut être un bad buzz, une attaque sur la réputation, une mise en cause par une ONG. On aide l’entreprise à préparer ses réponses, à établir des scénarios de crise. Beaucoup restent paralysées, car ce n’est pas leur mode de gestion habituel. C’est là qu’on intervient.

Face à une accusation publique, que doit faire une entreprise ?

Travailler avec toutes les parties prenantes, y compris les contradicteurs. Il faut donner ses éléments, ne pas laisser les autres parler à sa place.

Parfois, l’entreprise est citée sans être impliquée, simplement pour attirer l’attention. D’où la nécessité d’une stratégie de communication anticipée.La transparence est toujours plus efficace que le silence, souvent perçu comme du doute.

L’ÉMOTION BLOQUE SOUVENT LES ACCORDS RATIONNELS, POUR BIEN NÉGOCIER, IL FAUT D’ABORD GÉRER LA SIENNE, PUIS CELLE DE L’AUTRE.

Comment définiriez-vous l’art de la négociation ?

Il faut manager la relation. La négociation, c’est avant tout une relation humaine. Communiquer, c’est être en relation – même le silence est un message.

Quand on voit la situation politique actuelle, peut-on dire que la France a un problème avec le compromis ?

Il faut communiquer quand on est accusé, mais à qui ?

À tout le monde : salariés, partenaires, médias, même les détracteurs. Le message doit être adapté, mais personne ne doit être laissé de côté.

Une communication saine et stratégique vaut mieux que le mutisme.

Intervenez-vous aussi dans le domaine du dialogue social ?

Oui, notamment lors des négociations annuelles obligatoires. Les

Le compromis est un style de négociation. Notre vrai problème, c’est l’émotion et l’ego. L’émotion bloque souvent les accords rationnels. Pour bien négocier, il faut d’abord gérer la sienne, puis celle de l’autre. Les Français sont très émotionnels. Je ne suis pas sûr qu’on aille vers plus de rationalité.

Faut-il des dispositions naturelles pour être négociateur ?

Oui : empathie, intérêt pour l’autre, stabilité émotionnelle. C’est un vrai travail d’écoute et de gestion cognitive. Au GIGN, on travaillait toujours en binôme ou trinôme, car un seul cerveau ne capte pas tout. En entreprise, c’est pareil : se mettre à plusieurs, chacun avec son rôle, améliore la gestion.

Pourquoi avoir choisi ce métier ?

Ce qui m’intéresse, c’est le fonctionnement humain : comprendre, créer des ponts, amener l’autre à réfléchir. Ce n’est pas de la manipulation, c’est l’aider à retrouver une part de rationalité.

Comment gérez-vous la pression ?

On n’est pas négociateur en permanence. Quand une affaire démarre, on se met en condition, puis on garde une distance pour éviter de s’attacher. On débriefe toujours en équipe, car seuls les pairs comprennent vraiment ce qu’on vit. Et chacun a ses méthodes pour se ressourcer — le sport, notamment.

Julien Bouillé

L’IA, comment passer de l’idée au concret ?

BEAUCOUP D’ENTREPRISES PENSENT QU’ELLES

PEUVENT TIRER PROFIT DE L’INTELLIGENCE

Arnaud Renard devant le supercalculateur Roméo, un outil académique que peuvent utiliser les entreprises.

Dix millions de milliards de calculs par seconde. C’est la puissance vertigineuse de Roméo, le supercalculateur de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Dans un discret sous-sol du campus rémois dédié aux sciences, se cache en effet une vraie bête de course. Avec sa nouvelle version livrée en mai 2025, suite à un investissement de 8,2 millions d’euros, Roméo figure dans le top 10 français des supercalculateurs aux côtés de ceux de Météo France, du CEA, d’Airbus ou du CNRS. Le petit rémois est même 122e au niveau mondial. Si la vrombissante machine (en raison de son système de ventilation hyperpuissant) est utilisée par les chercheurs, elle est ouverte aussi aux entreprises pour une première approche, des besoins ponctuels ou réguliers notamment pour faire tourner des applications dans l’intelligence artificielle.

UNE CHARGÉE D’AFFAIRES POUR PROMOUVOIR LE SUPERCALCULATEUR AUPRÈS DES ENTREPRISES

Roméo travaille avec le monde de l’entreprise depuis deux décennies, les équipes de l’université ont récemment structuré l’offre.

ARTIFICIELLE MAIS NE SAVENT PAS COMMENT S’Y PRENDRE OU À QUELLE PORTE FRAPPER. VOICI QUELQUES PISTES.

Depuis 2023, une ingénieure chargée d’affaires, Florence Draux, écume les Salons professionnels pour promouvoir Roméo auprès des pros.

Roméo est accessible sur plusieurs niveaux. « Nous fournissons d’abord des ressources de calcul performantes, à jour, sécurisées, des espaces de stockage importants, tous les logiciels et des formations », indique Arnaud Renard, directeur du centre de calcul. À cette mise à disposition, comparable à ce que propose le géant américain Amazon Web Service (AWS) mais en moins cher, peut s’ajouter une couche supplémentaire de services où les entreprises seront davantage tenues par la main. « Nous identifions leurs besoins, nous structurons les solutions, nous allons jusqu’à construire chez nous une preuve de concept et nous pouvons même leur trouver un stagiaire ou ingénieur pour écrire du code, précise Arnaud Renard. Et l’avantage c’est que nous sommes agnostiques. »

« ON EST À VOTRE SERVICE ET ON EST DISPONIBLES. »

Comprenez que contrairement à un prestataire privé, l’entreprise ne va pas forcément ressortir avec un devis Roméo, et pourra être réorientée vers d’autres offreurs de solutions ou d’autres laboratoires académiques. « Le fait que l’on vienne du public, de l’université, crée une certaine confiance », indique le boss de Roméo. En 20 ans, des dizaines d’entreprises ont déjà fait appel à Roméo.

Et la liste ne demande qu’à s’enrichir. « On est à votre service et on est disponibles », conclut Arnaud Renard.

POUR AMÉLIORER DES MESURES DE RADIOACTIVITÉ OU PRÉVOIR L’ÉVOLUTION DE LA QUALITÉ DE L’AIR

Roméo se rend utile à de multiples applications concrètes. La start-up Smartium utilise Roméo pour ses services de mesure de radioactivité qui repose sur une modélisation numérique. On peut citer aussi l’agence Atmo Grand Est, qui utilise la puissance de l’outil universitaire pour ses prévisions concernant la qualité de l’air. Roméo a aussi aidé un cabinet d’ingénierie à optimiser le fonctionnement de fours de boulangers.

Remi Wafflart
« AVEC L’IA, JE SUIS CAPABLE DE COMPRENDRE LES ÉCOSYSTÈMES À L’ÉCHELLE MONDIALE. »

Arnaud Florentin, économiste : « Avec l’IA je suis capable de comprendre les écosystèmes dans le monde entier. »

« DES SOLUTIONS TRÈS PRAGMATIQUES DANS LES TRAVAUX PUBLICS »

Arnaud Decombas : « Quand, sur le terrain, vous avez besoin de récupérer des verbatims, vous pouvez les enregistrer sous forme de fichier audio et demander à l’IA d’en faire un compte rendu automatique. »

L’IA est aussi un outil précieux dont s’emparent les chercheurs. C’est le cas du Champenois Arnaud Florentin, spécialiste de l’économie des territoires et membre du cabinet Utopies, qui conseille Marne Développement.

« J’utilise les données d’open data, les données du répertoire Sirene et des données internationales sur toutes les entreprises du monde entier. Avec l’IA, je suis capable de comprendre les écosystèmes à l’échelle mondiale. Je peux prendre n’importe quelle ville au Kazakhstan, par exemple, et grâce aux données, comprendre son écosystème. »

Parfois, l’économiste achète des données ; parfois, il profite de celles qui sont gratuites. En se connectant à l’API (interface logicielle) de Google, il exploite de précieuses données locales issues du célèbre moteur de recherche.

Pour traiter toute cette data, Arnaud Florentin utilise Random Forest, un algorithme d’apprentissage automatique (ou machine learning) très populaire parmi les initiés.

Julien Bouillé

Arnaud Decombas, cofondateur du cabinet JustAI, qui conseille la Fédération des travaux publics, explique comment il se sert de l’IA sur un chantier. « Quand, sur le terrain, vous avez besoin de récupérer des verbatims, vous pouvez les enregistrer sous forme de fichier audio et demander à l’IA d’en faire un compte rendu automatique, explique l’expert. Cela permet, pour les suivis de chantier, de faire le tour de table où chacun dit où il en est. Cela apporte une forme de traçabilité de l’information et évite de se chamailler trois mois après la réunion. Il y a donc des solutions très pragmatiques dans les travaux publics. »

UTILISER DES OUTILS STANDARDS MAIS DONNER UN RÔLE À L’IA

L’IA sert aussi à la remontée d’informations. « On demande aujourd’hui aux personnes sur le terrain de remplir de multiples formulaires – ça les embête beaucoup. On peut faire des enregistrements vocaux et demander à l’IA de les intégrer dans les ERP (logiciels métiers), détaille le spécialiste. Pour ce faire, on peut tout à fait utiliser des outils d’IA standards comme ChatGPT, Mistral ou Gemini. En revanche, il faut donner un rôle à l’IA : lui dire, par exemple, qu’elle est experte dans le secteur des travaux publics et qu’elle maîtrise parfaitement le vocabulaire métier, sinon elle parlera un langage trop généraliste. » L’IA est également utile à ceux qui travaillent dans les bureaux. « L’IA peut assister à la lecture, à l’analyse, à la réflexion ou à la vérification d’informations d’un ingénieur chargé de l’étude d’appels d’offres. L’IA accélère réellement les métiers intellectuels : des tâches qui se faisaient en semaines se font en jours, et celles qui se faisaient en jours se font en heures », indique l’expert, qui rappelle que l’IA est faite pour assister et non pour faire à la place de l’homme.

Julien Bouillé

« Ignorer l’IA, c’est prendre le risque d’être

dépassé par la concurrence. »

MARC PLANTINI

Quelles portes d’entrée proposez-vous à une entreprise qui voudrait se lancer dans l’IA, mais qui ne sait pas par où commencer ?

Nous en avons plusieurs. La principale, c’est le Digital Innovation Hub (DIH) européen. Il rassemble nos forces académiques pour offrir un point d’entrée unique aux entreprises sur les sujets d’IA et plus largement de la donnée.

L’idée est simple : l’entreprise contacte son référent local (dans les agences de développement économique), on construit une fiche projet et on l’intègre dans le hub. Les universités partenaires peuvent alors accompagner l’entreprise. Parfois, la solution existe déjà « sur étagère » : dans ce cas, nous les orientons directement vers des offreurs de solutions capables de mettre rapidement en place un outil opérationnel.

SUR CERTAINS PROJETS, L’IMPACT FINANCIER EST DIRECT, DANS D’AUTRES CAS, LE BÉNÉFICE EST PLUS QUALITATIF.

C’est long ? Ça coûte de l’argent ?

Cela dépend. Pour un petit besoin, un simple stage de 3 à 6 mois peut suffire. Le DIH en lui-même ne coûte rien, ni les diagnostics réalisés. La Région Grand Est propose aussi d’autres diagnostics, comme le « 360° », qui eux sont payants, mais cofinancés par la Région.

Par exemple, le module « IA et Data » dure 10 jours et coûte environ 10 000 euros. Avec la prise en charge de 50 %,

MARC PLATINI EST COORDINATEUR SCIENTIFIQUE EN INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU SEIN DE GRAND EST DÉVELOPPEMENT. SON RÔLE PRINCIPAL

EST DE FAIRE LE LIEN ENTRE LES ENTREPRISES ET LES LABORATOIRES SUR LES THÉMATIQUES LIÉES À L’IA.

l’entreprise ne paie que 5 000 euros. Pendant ces 10 jours, des experts viennent analyser les processus, identifier les pistes de valeur ajoutée et proposer un plan d’intégration concret de l’IA.

Quels sont les freins psychologiques des dirigeants vis-à-vis de l’IA ?

Certains sont déjà convaincus, d’autres hésitent à cause du coût et du retour sur investissement, toujours difficile à estimer. Nous leur rappelons qu’ignorer l’IA, c’est prendre le risque d’être dépassé par la concurrence.

L’IA fait-elle gagner de l’argent ou améliore-t-elle surtout la productivité ?

Les deux. Sur certains projets, l’impact financier est direct : réduction de 30 à 40 % de la consommation énergétique, par exemple. Dans d’autres cas, le bénéfice est plus qualitatif : gain de temps, meilleure organisation, confort de travail, appui aux fonctions support (RH, commerciaux, etc.).

Ces gains ne se mesurent pas toujours en euros immédiats, mais augmentent clairement la valeur ajoutée globale.

Julien Bouillé

DU CONCRET DANS L’INDUSTRIE

L’intelligence artificielle révolutionne beaucoup de métiers tertiaires mais aussi l’industrie. Elle sert par exemple à l’optimisation énergétique : régler les fours à la bonne température, optimiser les horaires de production, éviter les pertes liées aux refroidissements. Elle est utile aussi aux fonctions support : gestion documentaire, accès facilité aux informations techniques et commerciales, optimisation des devis et des prix en fonction du marché.

Enfin l’IA permet aussi de capitaliser sur l’expérience passée : « Si un devis a été mal évalué par le passé, elle aide à mieux ajuster le suivant et donc à sécuriser la marge », explique Marc Plantini.

Marc Plantini : «Le Digital Innovation Hub (DIH) européen rassemble nos forces académiques pour offrir un point d’entrée unique aux entreprises. »
Julien Bouillé

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SEUL À LA BARRE : POURQUOI UN ENTREPRENEUR A BESOIN

D’UN BON ENTOURAGE

Amir Reza Tofighi, président national de la CPME et Bénédicte Clarenne, membre du directoire de la Caisse d’Épargne Grand Est, lors de la première édition des Rencontres Économiques, le 2 septembre, à la Foire de Châlons.

La solitude du dirigeant, Syphaïwong Bay, fondatrice de l’agence Assonance (Reims), spécialisée dans l’écriture et le référencement, sait bien ce que c’est. « Seule, unique associée, sans fonds de départ, à part mon épargne d’étudiante, sans emprunt ni héritage, je me suis très vite rendu compte que les problèmes de l’entreprise étaient les miens et qu’il n’y avait personne pour m’aider. » Elle a pris conscience de l’intérêt de se constituer un réseau, qui n’est pas juste un moyen de faire du business, mais aussi un soutien moral et stratégique. « Le meilleur conseil que j’ai reçu a été de prendre un directeur administratif et financier externalisé. Une personne extérieure à la structure, connaissant les dispositifs et la gestion administrative, peut apporter une expertise et une sérénité énormes », confie-t-elle.

« Je me suis très vite rendu compte que les problèmes de l’entreprise étaient les miens et qu’il n’y avait personne pour m’aider »

Syphaïwong Bay, fondatrice de l’agence Assonance

Pour Amir Reza Tofighi, président national de la CPME, « adhérer à un réseau est un investissement rentable : cela légitime les représentants et apporte des solutions concrètes via des échanges avec des pairs et des mentors ».

Frédéric Vaillant, qui a fondé l’entreprise de communication par l’objet Kadimage il y a 14 ans à Reims,

Syphaïwong Bay et Frédéric Vaillant, témoins de la solitude du dirigeant d’entreprise.

ORGANISÉE PAR L’UNION ET LA CAISSE D’ÉPARGNE GRAND EST EUROPE, LA PREMIÈRE ÉDITION DES RENCONTRES ÉCONOMIQUES A EU LIEU LE 2 SEPTEMBRE 2025 À LA FOIRE DE CHÂLONS, AUTOUR DU THÈME : « ENTREPRENEURS : SAVOIR S’ENTOURER POUR RÉUSSIR ».

souligne la grande polyvalence du petit patron. « On doit s’occuper du business, de la réglementation, de la santé au travail, de la comptabilité, du marketing… et au bout de quelques mois, on a déjà son premier salarié. » Et cela donne beaucoup de soucis.

« Si on ne partage pas ses difficultés avec son banquier au bon moment, on ne lui laisse pas l’opportunité de faire son job de manière intelligente. »

Bénédicte Clarenne, Caisse d’Épargne Grand Est

Loïc Verrièle, président de Reims Santé au Travail, observe l’impact de la solitude et la charge mentale sur la santé du patron : « Perte de sommeil, irritabilité, conduites addictives… ce sont des signes d’alerte que l’on observe aussi chez les dirigeants. »

Bénédicte Clarenne, membre du directoire de la Caisse d’Épargne Grand Est, rappelle le rôle clé du banquier : « Si on ne partage pas ses difficultés avec son banquier au bon moment, on ne lui laisse pas l’opportunité de faire son job de manière intelligente et éclairée. »

Elle conseille de communiquer les signaux faibles avant qu’ils ne deviennent critiques, pour anticiper et construire des solutions adaptées. « La relation avec la banque est stratégique : c’est anticiper plutôt que subir », conclut-elle.

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L’électrique en bonne voie chez les transporteurs

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CHEZ BEAUCOUP DE TRANSPORTEURS DE LA RÉGION, LES TRACTEURS NE ROULENT PLUS AU DIESEL, MAIS AU BIOCARBURANT ÉLABORÉ À PARTIR D’HUILE DE COLZA, OU AU GAZ. CERTAINS, BIEN MOINS NOMBREUX, ONT SAUTÉ LE PAS DE L’ÉLECTRIQUE, POUR L’INSTANT À PETITE ÉCHELLE MAIS AVEC UN ENGOUEMENT À LA HAUTEUR DE L’ENJEU ENVIRONNEMENTAL.

«Je crois bien que j’ai immatriculé les deux premiers camions électriques de la Marne », annonce avec une certaine fierté Gilles Simon, dirigeant de l’entreprise de transports homonyme qui dispose de trois sites, à Reims et Châlons-en-Champagne dans la Marne, et à Rethel dans les Ardennes. C’était en 2024 et alors que l’année 2025 se termine, sa flotte en compte désormais trois de plus sur un total de 250 camions. « Les premiers, c’était pour essayer, en comprendre le fonctionnement. Les suivants, c’est parce que j’étais convaincu, tout simplement », commente celui dont les chauffeurs ont déjà effectué plus de 100 000 km au volant de ces tracteurs électriques.

Matthieu Lebrun, dont l’entreprise est basée près d’Épernay, vient d’investir dans un premier tracteur électrique.

UN TRACTEUR ÉLECTRIQUE COÛTE EN MOYENNE

TROIS FOIS PLUS CHER QU’UN MODÈLE DIESEL

Matthieu Lebrun, dont l’entreprise est basée à Vauciennes, près d’Épernay, est encore loin de ce chiffre mais déjà très satisfait de l’acquisition d’un premier véhicule, en septembre dernier. Le fruit d’une mûre réflexion pour ce chef d’entreprise qui se dit « très sensible aux sujets environnementaux, notamment sur la manière dont on peut réduire notre empreinte carbone. Nous travaillons beaucoup avec les maisons de champagne et des sociétés agroalimentaires qui elles-mêmes sont des entreprises tournées vers le développement durable si bien que nous nous interrogeons ensemble sur cette problématique ». En 2021, il était quant à lui le premier à mettre sur les routes de la Marne des camions qui roulent au B100 – un biocarburant élaboré à partir d’huile de colza – et se félicite d’avoir converti à ce jour 60 %. En ce début d’année 2025, il a sollicité plusieurs constructeurs qui ont mis un tracteur électrique à la disposition de son entreprise pendant une semaine. Un test qui s’est rapidement montré concluant. « Le premier mot du chauffeur qui s’est porté volontaire pour cette expérimentation, c’est le silence. Au début, c’était assez perturbant pour lui et au final, il s’est rendu compte que le calme appelle le calme : il était dans un environnement serein, il n’a pas mis la radio pendant deux jours tellement sa cabine était silencieuse, il voulait

L’ADEME SOUTIENT L’INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES

Les tracteurs électriques coûtent presque trois fois plus cher que leur équivalent diesel. Toutefois, les transporteurs qui souhaitent s’engager sur cette voie peuvent faire appel à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) qui octroie des aides tant pour l’achat et la location de camions électriques neufs ou rétrofités que pour soutenir l’installation de bornes de recharge. « Nous avons plusieurs programmes d’accompagnement au changement de comportement comme REMOVE, visant à promouvoir le transport combiné, multimodal ; EVE, pour l’accompagnement des entreprises dans la réduction de leur impact énergétique et environnemental dans leurs activités de transport et logistique ; ou encore l’Extrême défi logistique, une démarche coopérative et intégrale pour imaginer et déployer massivement des solutions innovantes d’optimisation de la logistique du dernier kilomètre », fait savoir Romain Royer, chef du programme CEE E-trans qui œuvre au déploiement de la mobilité électrique pour les véhicules lourds dans les domaines du transport routier de marchandises et du transport routier de voyageurs à l’Ademe.

Tous les transporteurs peuvent solliciter ces aides, avec des montants variables en fonction de la typologie de l’engin. « Par exemple, pour l’acquisition d’un poids lourd de plus de 26 tonnes, l’aide est d’une valeur approximative de 60 000 €», indique-t-il.

Dany Gaspard, président des transports BGE, ne ferme pas la porte à l’électrique mais estime que pour l’instant, le surcoût est trop important pour son entreprise.

profiter de ce cocon. » Le choix de Matthieu Lebrun s’est porté sur un tracteur Mercedes, guidé par un argument : son autonomie de 500 km. Suffisant pour du transport régional selon Gilles Simon qui a un peu plus de recul sur le sujet. « Sur 250 véhicules, j’en ai 180 qui font moins de 500 kilomètres par jour : cette technologie est adaptée à notre activité », revendique-t-il quand Dany Gaspard, président des transports BGE à Laon, dans l’Aisne, est plus nuancé. Lui aussi s’est intéressé à l’électrique, il avait même déposé un dossier à l’Ademe et obtenu une aide à l’investissement de 60 000 euros l’an dernier.

Il a finalement renoncé, pour plusieurs raisons. « Un camion diesel coûte entre 120 et 130 000 euros, il faut compter 350 000 euros pour un électrique : même avec une aide, ça reste cher. J’aime à penser que dans les années à venir, les frais de recherche et développement seront moins élevés pour les constructeurs et qu’ils répercuteront cette baisse sur le prix des tracteurs. »

LA PROBLÉMATIQUE

DES BORNES DE RECHARGE

L’entrepreneur laonnois évoque aussi le problème des bornes de recharge, encore peu présentes sur le réseau si bien qu’il faut se résoudre à en installer sur site.

« Pour une borne semi-puissante, il faut compter 50 000 euros et 100 000 euros pour un super chargeur, sans parler du prix de l’énergie : on aura intérêt à bien négocier les contrats. » C’est l’un des enjeux de cette nouvelle filière selon Gilles Simon car même si les transporteurs installent des bornes sur leurs sites, ce n’est pas encore optimal. « Il faudrait pouvoir recharger dix ou vingt camions en même temps grâce à un système de stockage des batteries, aujourd’hui cela n’existe pas. » Autre contrainte selon nos interlocuteurs, le poids des batteries. « Quatre tonnes de plus », indique Matthieu Lebrun pour qui ce n’est toutefois pas un problème. « Nos camions ont un Poids total autorisé

en charge (PTAC) de 44 tonnes, avec une dérogation pour deux tonnes supplémentaires avec des engins électriques, encore faut-il que les essieux le supportent ! Pour un transporteur comme moi qui fait beaucoup de carton, la remorque peut être pleine à ras bord et ne peser que dix tonnes mais c’est à prendre en compte sur certaines activités. »

L’ÉLECTRIQUE N’EST PAS ADAPTÉ À TOUTES

LES ACTIVITÉS EN RAISON DU POIDS DES BATTERIES

C’est d’ailleurs l’un des problèmes soulevés par Dany Gaspard. « Je suis spécialisé dans le vrac agricole et le recyclage des déchets, avec des tonnages importants. Le poids des batteries n’est pas négligeable car je suis payé à la tonne, si j’en perds deux à chaque chargement, c’est autant d’argent en moins. Si j’ajoute la perte de chiffre d’affaires au surcoût d’exploitation, à l’instant T, ce n’est pas viable pour mon entreprise. Pour autant, je ne dis pas non si tous ces paramètres évoluent. » « On n’en est qu’au début, c’est une belle aventure qui démarre », est persuadé Gilles Simon qui s’est fixé un objectif : ne plus avoir aucun camion qui roule à l’énergie fossile en 2026.

« IL FAUT QUE LES CLIENTS ACCEPTENT DE PAYER PLUS CHER »

On peut parler de décarbonation autant qu’on veut, les finances restent le nerf de la guerre. Gilles Simon l’admet, « je le fais parce que j’y crois mais pour l’instant, ça me coûte de l’argent. La balle est dans notre camp : il n’existe pas de prix de marché, à nous de le négocier et de trouver des clients qui veulent nous accompagner et acceptent de payer plus cher du transport décarboné. C’est une relation gagnant-gagnant, c’est bon pour notre bilan carbone et pour le leur aussi ». Matthieu Lebrun l’a bien compris en nouant un partenariat avec la maison de champagne Vranken-Pommery qui donne au transporteur « une vision à cinq ans, c’est du moyen terme », s’enthousiasme celui dont le premier tracteur électrique a assuré, lors des vendanges 2025, le transport des moûts de raisin entre les différents sites de la Maison et qui poursuivra sa mission tout au long de l’année pour les transports de vins clairs et les transferts inter-sites. « Nous avons choisi d’unir nos efforts pour accompagner cette transition énergétique et pour démontrer qu’innovation et tradition peuvent se renforcer mutuellement. En partageant ce pari audacieux, les deux entreprises affirment leur volonté commune de réduire l’empreinte carbone, les émissions polluantes, de préserver les paysages champenois, d’apaiser le cœur des villes en réduisant la pollution sonore et de préparer l’avenir de la filière transports », indiquent les deux partenaires.

VrankenPommery avec un tracteur électrique lors des vendanges 2025.

Les transports Lebrun ont transporté les moûts de raisin de la maison

FLOTTES D’ENTREPRISE : BONUS POUR L’ÉLECTRIQUE, COUP DE BAMBOU POUR LE THERMIQUE

L’ÉTAT

A ENGAGÉ UN TOUR DE VIS FISCAL

QUI

POUSSE VERS UNE ÉLECTRIFICATION

À

MARCHE FORCÉE DES VOITURES DE SERVICE ET DE FONCTION.

Les voitures électriques des entreprises sont exemptées de la taxe sur les émissions de CO2 et de la taxe sur les émissions de polluants atmosphériques.

La facture de Bercy devient de plus en plus salée pour les entreprises qui font rouler leurs voitures au gazole ou à l’essence. En 2025, le ministère des Finances a actionné tous les leviers fiscaux pour forcer la main aux entreprises et faire qu’elles électrifient leur parc automobile.

TAXES SUR LES ÉMISSION : ATTENTION AUX GROSSES CYLINDRÉES

La taxe sur les véhicules de société (TVS) a été remplacée par deux prélèvements annuels : une taxe sur les émissions de CO2 et une taxe sur les émissions de polluants atmosphériques. Les voitures électriques en sont exemptées, mais les thermiques, y compris les hybrides, passent à la caisse.

La taxe s’applique à tous les véhicules émettant du CO2, selon un barème progressif qui débute à 10 grammes de CO2 par kilomètre.

La taxe sur les polluants est fixée à 100 € pour les véhicules essence ou diesel conformes aux normes Euro 5 ou 6, et à 500 € pour les modèles plus anciens.

Ces deux taxes s’ajoutent bien sûr au malus écologique à l’achat. Seules les voitures fonctionnant exclusivement à l’électricité, à l’hydrogène ou à une combinaison des deux échappent à ces prélèvements.

L’AVANTAGE EN NATURE DES VÉHICULES DE FONCTION ALOURDI POUR LES THERMIQUES...

Le virage est également serré pour les entreprises… mais aussi pour les salariés. Le calcul de l’avantage en nature a été profondément révisé.

Jusqu’ici, lorsqu’une entreprise achetait une voiture thermique de moins de 5 ans pour un salarié, l’avantage en nature représentait 9 % du coût d’achat (ou 12 % en cas de prise en charge du carburant). Désormais, les taux passent à 15 % et 20 %.

Pour les véhicules en location, l’avantage en nature était fixé à 30 % pour une simple mise à disposition, et à 40 % avec prise en charge du carburant. Ces taux sont désormais de 50 % et 67 %.

Exemple : pour un véhicule loué 9 000 € TTC par an, sans prise en charge du carburant, l’avantage en nature passe de 2 700 € à 4 500 €. Soit une hausse de 150 € par mois, somme soumise aux cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu.

... ALLÉGÉ POUR L’ÉLECTRIQUE

Côté véhicules électriques, le régime reste beaucoup plus favorable. L’abattement fiscal atteint désormais 70 % sur l’évaluation de l’avantage en nature, avec un plafond annuel de 4 582 € jusqu’à fin 2027, à condition que le véhicule respecte un score environnemental minimum (éco-score). Auparavant, l’abattement était limité à 50 % avec un plafond de 2 000,30 €.

Ces lignes étant rédigées avant le vote du budget 2026, elles sont encore susceptibles d’évoluer.

TAXE VERDISSEMENT DES FLOTTES : ATTENTION À LA PROGRESSIVITÉ

Voici une autre innovation fiscale de 2025 : la taxe annuelle incitative (TAI) qui doit aider au verdissement des flottes automobiles des entreprises. Toute structure possédant plus de 100 voitures doit atteindre un quota minimal de véhicules à faibles émissions (électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène récent) dans ses nouvelles acquisitions. Le calcul se fait en trois étapes. Il faut déterminer la taille moyenne de la flotte sur l’année, appliquer le taux réglementaire (15 % en 2025) et mesurer le nombre réel de véhicules conformes. Pour chaque véhicule manquant, l’entreprise devra débourser 2 000 euros. Attention, le taux de voitures vertes va augmenter progressivement. Il sera de 18 % en 2026 et atteindra 48 % en 2030. Et le tarif par véhicule manquant passera à 4 000 € en 2026 et 5 000 € en 2027.

Julien Bouillé
Julien Bouillé

FISCALITÉ SUR LES VÉHICULES D’ENTREPRISE : LE CAUCHEMAR D’UN PATRON

L’entrepreneur châlonnais Arnaud Leschemelle nous raconte ses déboires dans la gestion de sa flotte de 77 véhicules.

Le patron châlonnais Arnaud Leschemelle s’insurge sur le dernier tour de vis fiscal qui pèse sur les voitures de fonction et leurs bénéficiaires comme le coûteux passage à l’électrique.

Le Châlonnais Arnaud Leschemelle ne digère pas la fiscalité sur les flottes d’entreprise en vigueur depuis le budget 2025.

Ses sociétés, Leblanc Illuminations et CSI Audiovisuel, totalisent 77 véhicules. Il s’agit essentiellement de voitures de fonction attribuées à des commerciaux qui, selon Arnaud Leschemelle, subissent désormais des traitements inégaux.

TOUR DE VIS SUR L’AVANTAGE EN NATURE

Il prend l’exemple d’une voiture à 35 000 euros, louée pour trois ans : « Un salarié qui a reçu la voiture en 2024 bénéficie de 350 euros d’avantage en nature par mois. Un autre, qui reçoit actuellement la même voiture, a un avantage en nature de 585 euros. » Le salarié perd ainsi environ 100 euros par mois sur son salaire, assure le patron.

L’entrepreneur ne comprend pas que la taxe sur les véhicules de société (TVS) ait été remplacée par deux taxes sur les émissions. « On nous parle de simplification ! Pour les experts-comptables et les commissaires aux comptes, tout devient encore plus lourd à gérer », déplore-t-il.

Le chef d’entreprise estime que le tour de vis fiscal sur les voitures thermiques lui coûtera 150 000 euros de taxes supplémentaires la première année et 300 000 euros la deuxième, si sa flotte n’évolue pas.

TOUTES LES ÉLECTRIQUES

NE SONT PAS BIEN VUES

Prêt à passer à l’électrique, Arnaud Leschemelle découvre toutefois que tous les modèles ne sont pas bien vus par Bercy. « Si la voiture dépasse 47 000 euros ou 2 tonnes, elle n’est plus considérée comme écologique et subit 67 % de taxation sur l’avantage en nature », s’étonne-t-il.

« J’ai choisi de rouler en électrique et j’ai encouragé mes directeurs à le faire », précise le dirigeant. Mais il a eu une mauvaise surprise : « On avait commandé des Audi Q6 électriques en novembre 2024. Elles étaient écoresponsables à la commande, mais quand on les a reçues en mai 2025, elles ne l’étaient plus fiscalement ! Franchement, il y en a ras le bol. »

LE COÛT DES BORNES ET DE LEUR RACCORDEMENT

Le cauchemar économique de la voiture électrique ne s’arrête pas là pour le Châlonnais : « J’ai installé dix bornes de 22 kW dans mes deux sociétés. Une borne simple coûte 1 500 €, une double 2 500 €, mais ce n’est pas le plus cher. Le vrai coût, c’est le raccordement au réseau électrique : 14 000 € rien que pour le droit de se connecter ! Au final, la borne me revient à environ 100 € par mois sur cinq ans, et cela juste pour avoir le droit de payer l’électricité pour me recharger. » Recharger sa voiture à la maison reste plus économique que de le faire en station publique. Il n’en va pas de même en entreprise : « On recharge en journée, pas la nuit. Le kWh me revient donc à 27 centimes hors taxe, pas à 7 ou 15 comme pour les particuliers. » Et sur autoroute ? « Le kWh est à 50 centimes, parfois 63. » Le patron a fait les comptes, c’est plus cher que de rouler en diesel. Un comble.

Julien Bouillé
Julien Bouillé

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Loin du gadget, le drone est devenu un outil polyvalent pour les professionnels

BTP, AGRICULTURE ET VITICULTURE, SÉCURITÉ, NETTOYAGE… EN QUELQUES ANNÉES, LE DRONE S’EST IMPOSÉ COMME UN OUTIL INDISPENSABLE DANS DE NOMBREUX SECTEURS.

Elle paraît loin, l’époque où l’utilisation du drone de loisir, alors sympathique gadget, s’ouvrait au grand public.

Une quinzaine d’années plus tard, l’outil a trouvé des usages dans un nombre fascinant de domaines professionnels : sécurité, nettoyage, BTP… Patron de Drone 51, Thomas Naudé se rend ainsi régulièrement sur un important chantier rémois pour y enchaîner les prises de vues.

« Le suivi de chantier, c’est ce qu’on me demande le plus, explique ce passionné d’aéromodélisme qui a créé son entreprise en 2016. Le drone donne un aperçu global de l’évolution des travaux. »

Polyvalents, ses petits modèles lui permettent aussi d’assurer l’inspection d’infrastructures, récemment des châteaux d’eau par exemple, sans recours à une logistique lourde, ou de venir sublimer des annonces immobilières. Une belle vue aérienne, rien de tel pour « mettre en valeur un terrain », explique M. Naudé.

Ou pour relever des quantités monumentales de données dans une parcelle agricole en quelques minutes, l’une des activités de Luc Massin. « Pour la recherche, il y a un vrai intérêt ! On peut compter chaque pied de maïs et en ressortir une carte détaillée », illustre celui qui est par ailleurs agriculteur dans le sud-Ouest marnais.

« Mon père, qui regardait un reportage sur les drones de l’armée, s’est dit que s’il y avait une application militaire, il devait

bien y en avoir une civile », raconte-t-il. Bien vu ! Formé au pilotage, Luc Massin a lancé Rep-Air, son entreprise, il y a une dizaine d’années. Il intervient dans le champ agricole, avec du semis sous couvert ou l’épandage de trichogrammes, ces insectes qui luttent contre la pyrale du maïs, mais aussi dans des carrières. Ses relevés permettent de « calculer le volume de stock, le volume à exploiter, de repérer les pentes trop ardues pour les machines… »

DE MULTIPLES APPLICATIONS AGRICOLES

Ses services s’étendent également à la viticulture. La pulvérisation de certains produits phytosanitaires par drone sur les coteaux dont la pente est supérieure à 20 % est autorisée depuis peu. « Je réalise aussi des plans de parcelles en répertoriant tous les piquets au centimètre près, qui servent ensuite à calibrer les robots viticoles autonomes », détaille Luc Massin, qui ne compte pas s’arrêter là et cherche désormais à développer une solution de lutte contre la flavescence dorée. Pour le moment, pour repérer la maladie qui menace le vignoble, les viticulteurs n’ont d’autre solution que d’arpenter leurs parcelles. « Un capteur multispectral me permet de travailler sur le reflet de la lumière sur la feuille, explique M. Massin. C’est encore très expérimental, mais ça pourrait permettre de repérer très précisément les plantes suspectes. » Robin Philippot

Thomas Naudé, de la société Drone 51, propose notamment du suivi de chantiers.
Robin Philippot

Olivier Fiourny, assistant réalisateur et pilote diplômé depuis 2023, explore les cieux pour des documentaires ou des films publicitaires.

Quand le drone devient un art du spectacle et de l’image

DES SHOWS LUMINEUX AU-DESSUS DES VILLES AUX DOCUMENTAIRES TOURNÉS À L’AUTRE BOUT DU MONDE, LE DRONE S’IMPOSE COMME UN NOUVEL OUTIL DE DIVERTISSEMENT, ENTRE TECHNOLOGIE ET CRÉATION ARTISTIQUE.

Dans le ciel rémois, des centaines de points lumineux tracent un logo, une coupe de champagne, puis une constellation étincelante. Ce soir du 4 juillet 2025, les milliers de spectateurs réunis pour les dix ans de l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne assistent, éblouis, à un ballet de drones.

À la manœuvre, Bruno Marlois, fondateur de Magic Drone, une entreprise née en 2021 dans la foulée du Covid. « Pendant le confinement, tout s’est arrêté du jour au lendemain. Il a fallu repenser notre activité », raconte-t-il. Patron de Mazing, société d’événementiel et d’audiovisuel depuis vingt ans, il cherche alors un moyen de rebondir.

Quatre ans plus tard, ses drones illuminent le Stade de France, les rues de Marseille ou encore les vignes champenoises. « Sur Reims, certains ont peut-être vu nos shows pour Forbo ou pour le premier match du Champagne Basket à l’Arena », glisse-t-il.

De Madagascar à Copenhague, Magic Drone a signé des spectacles dans plus d’une douzaine de pays.

DU CIEL À L’ÉCRAN

Mais le divertissement par drone ne se résume pas aux shows lumineux. Dans un tout autre univers, Olivier Fiourny, originaire de Saint-Dizier, assistant réalisateur et pilote diplômé depuis 2023, explore les cieux pour des documentaires, mais aussi pour des collectivités, des organismes HLM ou des entreprises.

« J’ai travaillé pour Échappées Belles , explique-t-il. Dans le domaine du documentaire, on a toujours besoin d’images aériennes, de plans spectaculaires. Avant, on louait des ULM ou des hélicoptères, mais avec le drone, c’est plus stable, et surtout plus économique. » Ses images, tournées en Corse, en Albanie ou dans le Berry, offrent aux téléspectateurs une immersion inédite. Le drone devient ici un véritable outil de narration, presque un personnage de caméra. Mais la magie a ses règles. « Sans brevet, impossible de voler à plus de cinq mètres d’un terrain privé », rappelle-t-il. « Et pour les tournages en ville, il faut une autorisation préfectorale au moins cinq jours ouvrables en amont. Et le survol de certains lieux spécifiques nécessite d’autres autorisations. » Malgré ces contraintes, Olivier Fourny en est convaincu : « L’usage du drone est une petite révolution pour le documentaire. Les progrès sont bluffants : meilleure définition, zooms puissants… on repousse sans cesse les limites de l’image. »

Aurélie Beaussart

Bruno Marlois, fondateur de Magic Drone, une entreprise qui crée des spectacles de drones dans le monde entier.
Spectacle de drones lors de la célébration des 10 ans du classement Unesco à Champillon.
Aurélien
Laudy

Artech’Drone, le « mouton à cinq pattes » qui produit des tracteurs volants

UNE ENTREPRISE HORS DU COMMUN, INSTALLÉE SUR L’ANCIENNE

BASE AÉRIENNE MILITAIRE 112, PRODUIT DES DRONES SUR MESURE.

RENCONTRE AVEC SON PRÉSIDENT, ARNAUD GILOTIN.

Mettre des tracteurs dans le ciel. Voilà le pari, loin d’être fou, tenté par Artech’Drone. La société installée sur l’ex-BA 112, au nord de Reims, est spécialisée dans le développement et la conception de drones.

« On est devenu constructeurs un peu par la force des choses », explique Arnaud Gilotin, son fondateur. D’abord « simple » prestataire de services, Artech’Drone capturait notamment des images pour la télévision et le cinéma.

Arrive un tournage, pour un film d’Yves Rénier, qui pose problème. « Il y avait deux scènes à tourner, pour lesquelles on n’avait pas la technique. On ne pouvait pas être raccord avec le matériel utilisé au sol », se souvient M. Gilotin. Direction l’atelier pour trouver une solution adaptée : « C’est là qu’on a commencé à faire du mouton à cinq pattes. » C’est peu dire que depuis, le credo de l’entreprise est resté le même.

Artech’Drone fait dans le sur-mesure : un drone ne sort pas de ses ateliers pour un seul usage. « On n’a rien sur l’étagère. On a une gamme de drones qui vont de 5 à 300 kg de capacité d’emploi, détaille Arnaud Gilotin. Grosso modo, ce sont des tracteurs aériens, qu’on adapte aux besoins du client. » Et d’illustrer : « On a un drone capable d’embarquer deux bombes d’extinction de 50 kg pour de la lutte incendie. Mais il peut aussi emporter une cuve de 100 L pour de l’agricole. Et demain, si besoin, il pourra porter un bloc de climatisation de 100 kg. » La polyvalence est le nerf de la guerre, un point essentiel car « personne ne va acheter un drone à 20 000 euros pour s’en servir une semaine par an ».

« POUR LE MOMENT, LE SECTEUR N’EST PAS MÛR »

Pour l’agriculture, l’entreprise a développé un outil de largage de plaquettes de trichogramme afin de lutter contre la pyrale du maïs. « Pour traiter 10 hectares à pied, ça prend entre 1 et 2 heures. Avec notre drone, c’est fait en 7 minutes. » Des appareils sont partis en Guyane pour des opérations de démoustication.

Au dernier UAV Show, le Salon européen du drone, Artech’Drone a même vendu des drones pour… de la stérilisation d’œufs de goélands.

« Je n’y connais rien, aux nids de goélands, sourit Arnaud Gilotin, mais le client m’a expliqué ce dont il avait techniquement besoin et on a trouvé la solution qui correspondait. »

C’est aujourd’hui ce qui manque à la filière pour permettre son essor, estime-t-il : des intermédiaires assurant le lien entre les constructeurs et ceux qui auraient besoin des services d’un drone ponctuellement. « Pour le moment, le secteur n’est pas mûr, rien n’est industrialisé », rappelle l’entrepreneur.

C’est dans l’optique de participer à la structuration de cette filière qu’un groupe, Artech’Group, a été créé, rassemblant le centre de formation, le prestataire de service, le constructeur et bientôt une activité de conseil à la clientèle pour « s’adapter au marché ». Et « pourquoi pas, un jour, créer une franchise nationale où les professionnels auront tout le matériel à disposition en fonction de leur mission ».

Robin Philippot
L’AD420 et l’AD405, deux modèles de la gamme proposée par Artech’Drone.
Robin Philippot

Le service de communication de la Ville de Charleville met à disposition son drone pour aider la police municipale à surveiller le confinement.

Un nouveau règlement européen qui fait trembler la profession

AU 1er JANVIER 2026, LA BASCULE ENTRE LES RÈGLES NATIONALES ET LES RÈGLES EUROPÉENNES RÉGISSANT L’UTILISATION D’UN DRONE S’ACHÈVERA EN FRANCE. LES PROFESSIONNELS S’EN INQUIÈTENT.

Au 1er janvier 2026, les nouvelles règles européennes encadrant l’utilisation d’un drone dans l’espace public entreront en vigueur en France, mettant fin à une période de transition entamée en 2020, et au cours de laquelle les règlements national et européen cohabitaient. Un changement qui fait grincer des dents les professionnels du drone français. Les vols sont classés en trois catégories : « ouverte », pour les utilisations à faible risque, « spécifique », pour les opérations plus délicates, et « certifiée » pour les plus risquées. Les utilisations professionnelles entrent essentiellement dans la deuxième, notamment les vols en milieu urbain, la France ayant décidé de les interdire en catégorie « ouverte ». Les anciens scénarios français qui régissaient ces vols « spécifiques » vont disparaître au profit de scénarios européens standards. Un nouveau diplôme, le CATS, deviendra ainsi nécessaire pour voler. « On ne repart pas de zéro, on a nos compétences, mais on doit se mettre à jour car il y a de nouvelles normes, de nouveaux protocoles, tout a changé, tempère Arnaud Gilotin, patron d’Artech’Drones. Quelque part, ce n’est pas plus mal. »

« C’EST UN PAS EN ARRIÈRE »

Ces nouveaux protocoles, en revanche, imposent l’utilisation de drones portant un marquage européen (CE). Ceux-ci vont de C0 à C6 en fonction des caractéristiques techniques de l’appareil. Pour les scénarios spécifiques, des drones de classe C5 ou C6 sont requis. Et c’est là que le bât blesse : une grande partie du parc actuel n’est pas marqué, et bien des pilotes vont devoir se rééquiper à grands frais. « Des drones achetés il y a quelques mois vont partir à la poubelle », observe M. Gilotin. Et pour les drones dont le poids dépasse les 25 kg, qui ne peuvent pas entrer dans l’une des classes citées plus haut ni, donc, dans les scénarios standards, la donne devient plus complexe puisqu’une évaluation SORA, une analyse des risques, sera nécessaire pour chaque situation. La profession craint de voir de nombreux pilotes cesser leur activité, ou continuer d’exercer en dehors des clous. « Ça va évoluer, espère un droniste rémois. Les politiques finiront par se rendre compte que c’est un pas en arrière, que ça ne marche pas. Mais en attendant, on subit. »

Juliette Poulain

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conseils de Sarah Huet pour devenir une boss

LA RÉMOISE SARAH HUET A FONDÉ, À PARIS, A FEMALE AGENCY. CE CABINET RECRUTE UNIQUEMENT DES FEMMES POUR DES POSTES À RESPONSABILITÉ, DE LA PME JUSQU’AUX GRANDS GROUPES. DIRIGÉ PAR CINQ FEMMES, A FEMALE AGENCY A DÉJÀ PLACÉ 300 TALENTS FÉMININS DEPUIS SA CRÉATION EN 2021.

O1

riginaire de Reims, Sarah Huet, 40 ans, a pris conscience de la sous-représentation des femmes dans les postes de direction au fil de sa carrière dans des entreprises de renom telles que Deloitte, KPMG, Thales, LVMH ou encore la société d’investissement Partech. En 2021, elle cofonde A Female Agency à Paris, un cabinet qui recrute uniquement des femmes pour les mettre en relation avec des postes à responsabilité dans des PME, des ETI et des grands groupes. Depuis sa création, A Female Agency a placé plus de 300 talents féminins. L’agence, gérée par cinq femmes, fait aussi du coaching pour prendre confiance en soi en tant qu’entrepreneuse.

ENTRETENEZ VOTRE RÉSEAU

« Les femmes restent souvent centrées sur leur travail. Elles sont méthodiques, voire perfectionnistes, ce qui est très bien. Mais elles restent sur leurs acquis. Elles ne réseautent pas car elles ont peur de perdre leur temps, qui est précieux vis-à-vis de la charge mentale à la maison qui leur incombe encore en grande partie », analyse Sarah Huet. À retenir : le réseau fait partie de votre temps de travail. Les rencontres sont essentielles pour se faire connaître et avoir des opportunités. La dirigeante souligne aussi l’importance de se décorréler du sentiment de loyauté, elle rappelle : « Le monde des affaires est en perpétuel mouvement, il faut être capable de le suivre. »

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SOYEZ AMBITIEUSE

« Tu es sûre que je peux ? » est un petit air que vous devez cesser de vous chanter. Car, pour Sarah Huet, les femmes doivent avoir de l’audace pour faire avancer leur carrière. « Elles ont souvent peur de négocier leur salaire. Elles n’osent pas demander une promotion. Le risque, c’est de tomber dans une forme d’attente, qui finalement les paralyse », explique la cofondatrice de A Female Agency. Comment y remédier ? En se formant. Le cabinet propose du coaching pour se former à la négociation, à la prise de parole, à la posture et à la mise en valeur de soi-même.

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fait beaucoup remonter ce type de publications, c’est l’émotion que le post suscite qui crée l’engagement, pas seulement l’information contenue », détaille Sarah Huet.

Troisièmement, réagissez. Aimez, commentez, republiez les publications des autres pour générer de l’activité sur votre propre compte et obtenir plus de la visibilité.

DÉCULPABILISEZ

Comment ne pas culpabiliser quand on laisse ses enfants pour aller au bureau ? Et quand on laisse le bureau pour s’occuper des enfants ? A Female Agency veut montrer qu’il est possible d’occuper des postes à responsabilité tout en ayant une vie de famille. « Il faut s’autoriser à se libérer, à structurer son agenda et à déléguer certaines tâches au travail et à la maison », explique la dirigeante. Elle insiste : « Il faut déculpabiliser pour se sentir sereine et alignée, et être efficace dans son job. »

PRENEZ LA PAROLE

Et ne redoutez pas le regard des autres. Pour Sarah Huet, il est nécessaire de savoir parler de soi et de s’exposer afin de montrer que l’on a confiance en soi. Elle développe l’exemple de LinkedIn, le premier réseau social scruté par les recruteurs. Premièrement, choisissez une photo de profil qui vous met en valeur. Sarah Huet conseille même d’allouer un budget à une prise de vue avec un photographe professionnel.

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Deuxièmement, publiez du contenu régulièrement.

« Que ce soit à propos de votre carrière ou de votre vie personnelle. Il m’arrive de publier des photos pour parler de mon expérience professionnelle. L’algorithme

Sarah Huet souligne également que les femmes qui arrêtent de travailler pour élever leurs enfants peinent, souvent, à se réinsérer sur le marché du travail : « Elles projettent un arrêt de 4 ou 5 ans et finalement, ça dure le double. Cette situation les conduit malheureusement parfois à être précaires et à dépendre de leurs conjoints, qui eux n’ont pas stoppé leurs carrières. Pour moi, l’indépendance financière est primordiale. »

LANCEZ VOTRE RÉSEAU LOCAL

« Être en région est une chance ! Il y a peu d’offres, contrairement à la région parisienne qui est saturée. Les territoires sont propices à faire émerger ses propres réseaux de connaissances », affirme Sarah Huet. Elle encourage les femmes à lancer des temps de rencontres locales, à s’entraider et à rencontrer d’autres entrepreneurs. « D’autant plus que Reims n’est situé qu’à 45 mn en TGV de Paris, donc il est aussi facile de créer du lien dans la capitale », ajoute-t-elle.

Une chose à retenir : essayez ! Car qui ne tente rien –et vous connaissez la suite.

Le cahier des professionnels

DES ENTREPRISES, COLLECTIVITÉS, BANQUES, ORGANISMES DE GESTION, PROFESSIONNELS DU CHIFFRE, AGENCES ET ASSOCIATIONS DE NOS TERRITOIRES PRÉSENTENT LEURS SERVICES, LEURS MISSIONS ET LEURS VALEURS.

MARZIN PRO & MARZIN HABITAT

Marzin Pro et Marzin Habitat unissent leurs forces sous une bannière commune. Ce rapprochement, porté par une vision partagée et des valeurs familiales fortes, marque une nouvelle étape dans l’histoire pour ces deux acteurs régionaux historiques complémentaires.

UNE RÉUNION

NATURELLE

C’est une évolution logique : Marzin Pro et Marzin Habitat ont toujours partagé les mêmes racines, la même exigence de qualité et la même proximité avec leurs clients.

L’un spécialisé dans les chantiers professionnels, industriels et techniques, l’autre tourné vers l’aménagement intérieur et le « grand public », les deux enseignes se complètent sans se concurrencer.

Sous l’impulsion de l’entreprise Gayet, leur rapprochement concrétise une volonté commune : offrir à chaque client une réponse adaptée à son besoin, qu’il soit particulier, artisan, promoteur, hôtelier ou acteur d’un grand projet professionnel.

L’entreprise accompagne ses clients dans leurs projets d’aménagement grâce à son expertise en carrelage et faïence, en résine industrielle, ainsi qu’en conception de cuisines et salles de bain sur mesure.

DEUX EXPERTISES, UNE MÊME PHILOSOPHIE

Marzin Habitat continue d’accompagner les particuliers, promoteurs, hôteliers et artisans dans leurs projets d’aménagement intérieur.

De son côté, Marzin Pro poursuivra son développement auprès des grands professionnels et entreprises du territoire notamment les

maisons de Champagne, donneurs d’ordre public... avec une approche technique et sur mesure.

Cette complémentarité permet aujourd’hui de réunir les univers B2B et B2C au sein d’un même écosystème, où chaque client, qu’il entre dans une boutique ou mène un projet technique d’envergure, bénéficie de l’expertise et de la fiabilité Marzin.

UNE NOUVELLE ÉTAPE POUR LES CLIENTS

Marzin Pro et Marzin Habitat avancent désormais main dans la main. Leur rapprochement, déjà effectif, s’inscrit dans une dynamique commune qui se consolidera dans les semaines à venir. L’objectif est clair : unir leurs forces pour proposer une offre plus lisible et plus complète, au service de tous les clients, grand public ou professionnel.

MARZIN HABITAT

LES BOUTIQUES À RETROUVER À :

REIMS - 24 rue Edmond Rostand, 51100 Reims

EPERNAY - 9 bis allée Maxenu, 51530 Pierry

ORMES - 5 rue des Blancs Fossés, 51370 Ormes

MARZIN PRO : 8, rue des Terres 51420 Cernay-lès-Reims

De gauche à droite : Roberto BARTOLINI, Cathy RAMA, Philippe GAYET et Nicolas GAYET.

ETS MIRANDEL

50 ANS DE CONFORT, DE CHALEUR ET DE SAVOIR - FAIRE : L’HISTOIRE INSPIRANTE DES ETS MIRANDEL

Depuis 1975, l’entreprise familiale Mirandel rayonne dans la Marne grâce à son savoir-faire en chauffage, électricité, climatisation et plomberie

UNE ENTREPRISE FAMILIALE

ANCRÉE DANS LA MARNE

Créée en 1975 par Joël Mirandel, l’entreprise éponyme est devenue une référence du chauffage, de la climatisation et de l’électricité dans la Marne.

Dirigée aujourd’hui par son fils Stéphane, entouré de ses responsables travaux et techniques, la société compte une trentaine de collaborateurs spécialisés : chauffagistes, électriciens, frigoristes ou encore plombiers. « Notre pluralité de compétences permet de répondre aux besoins des particuliers, des professionnels et des collectivités » explique l’entrepreneur. Installée à Maisons-en-Champagne, l’entreprise dispose d’un bureau d’études interne pour répondre aux appels d’offres publics et privés, ainsi que d’une flotte de véhicules géolocalisés, gage d’interventions rapides dans la Marne et les départements limitrophes. Autre engagement : l’entreprise assure le SAV et l’entretien des installations.

DU CHAUFFAGE AUX ÉNERGIES RENOUVELABLES, UN SAVOIR-FAIRE COMPLET

La société Mirandel propose une large gamme de prestations autour du chauffage, qu’il soit à énergie renouvelable ou traditionnel : pompe à chaleur, chaudière et poêle à granulés, chaudière à condensation, radiateur, plancher chauffant, etc.

Qualifiée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) dans plusieurs domaines, l’entreprise accompagne également ses clients pour les démarches administratives pour bénéficier des aides de l’État. « Notre force, c’est d’être présents de A à Z : de l’étude technique au SAV, en passant par l’installation et les demandes de subventions, pour lesquelles nous montons les dossiers et, selon les cas, avançons les aides à nos clients », précise Stéphane Mirandel.

Et ce n’est pas tout : au-delà du chauffage, Mirandel intervient en électricité, climatisation réversible, panneaux photovoltaïques, systèmes de ventilation, bornes de recharge pour véhicules électriques (IRVE) et domotique.

UNE EXPERTISE TECHNIQUE

POUR DES PROJETS SUR MESURE

Maison individuelle, chaufferie collective, hôtel, EHPAD, bâtiment tertiaire public ou privé, logements… Mirandel conçoit des solutions techniques adaptées aux besoins réels de chaque projet, y compris pour la gestion d’appels d’offres et les chantiers complexes.

« Au-delà de notre expertise technique et de notre savoir-faire, notre force réside dans l’accompagnement et la proximité avec nos clients, sur tous types de projets et suivis après

vente. » Quant à l’avenir, Stéphane Mirandel résume : « Nous devons continuer à allier innovation, compétence, technicité, transparence et service client sur un marché en perpétuelle évolution et hyper concurrentiel, afin de continuer à offrir des solutions performantes, économiques et environnementales ».

Depuis 50 ans, notre expertise et votre confiance ont façonné une histoire commune, fondée sur le savoir-faire, la rigueur et la proximité

À l’occasion de cet anniversaire symbolique, nous souhaitons exprimer notre reconnaissance et nos remerciements à la continuité de notre histoire :

• À nos clients, Particuliers, Professionnels, Collectivités et Administrations,

• Aux Maîtres d’Œuvre, Entreprises Générales et Bureaux d’Études,

• Et à l’ensemble de nos partenaires, fidèles et engagés.

Merci à tous de contribuer, jour après jour, à la réussite de cette belle aventure.

MIRANDEL

15, Route de Loisy - 51300 Maisons-en-Champagne 03 26 72 73 16 www.mirandel.fr

CDER

UN ACCOMPAGNEMENT SUR MESURE AU PLUS PRÈS DES INDÉPENDANTS

Association fondée en 1956, le cabinet d’expertise comptable CDER accompagne près de 8 000 chefs d’entreprise au quotidien.

L’ambition de CDER ? Une mission de taille : guider les dirigeants d’entreprise dans leur gestion comptable, juridique et fiscale. Artisans, commerçants, prestataires de services, viticulteurs et agriculteurs : les experts de CDER accompagnent aujourd’hui tous les professionnels indépendants. Zoom sur une organisation qui offre aux entreprises un soutien complet et sur mesure.

UNE VISION À 360° ET UN ACCOMPAGNEMENT

SUR MESURE POUR TOUTES

LES ENTREPRISES

Cabinet d’expertise comptable polyvalent, CDER dispose d’un panel d’expertises unique. Sa mission principale ? Être le partenaire privilégié des chefs d’entreprise. L’association intervient dans les domaines de la comptabilité, du conseil, du droit et de la fiscalité, mais aussi dans la paie. Une pluridisciplinarité de missions qui offre une vision globale et permet un accompagnement sur mesure des adhérents.

Les équipes Conseil de CDER proposent des domaines d’intervention très diversifiés : l’accompagnement à la création ou la reprise d’entreprises, l’ingénierie patrimoniale ou encore la transmission/cession d’entreprises. Ces savoir-faire spécifiques offrent aux adhérents une sécurité dans toutes leurs opérations.

CONSEILLER LES ENTREPRISES : L’ADN DE CDER DEPUIS SA CRÉATION

CDER tient tout particulièrement à accompagner les entreprises dans le processus de cession de leur activité : les guider pour déterminer la valeur de leurs sociétés, gérer leurs enjeux juridiques, fiscaux et réglementaires. CDER aide aussi les entreprises à négocier avec de potentiels acquéreurs. Parce que chaque entreprise a son histoire, CDER revendique une approche à la fois technique et humaine du conseil.

« Au-delà de la complexité des opérations menées, se cache une histoire profondément humaine derrière chacune des cessions.

CDER a à cœur d’être aux côtés des chefs d’entreprises dans cette étape clé de leur vie d’entrepreneur. » précise Clément Bottan, conseiller chez CDER.

CDER - CABINET D’EXPERTISE COMPTABLE

Complexe le Mont Bernard 51000 Châlons en Champagne cder.fr

UN PARTENAIRE ENGAGÉ DANS LA TRANSFORMATION DES ENTREPRISES

CDER entend affirmer son rôle de partenaire de confiance auprès des chefs d’entreprise. Pour cela, le cabinet enrichit régulièrement ses services afin de répondre aux grands défis actuels des entreprises : réforme de la facturation électronique, transition numérique ou encore accompagnement vers les énergies renouvelables.

Ces évolutions concernent tous les secteurs et renforcent la proximité que CDER entretient au quotidien avec les entrepreneurs, dans un contexte économique et politique en constante mutation.

L’association continue d’adapter son accompagnement, convaincue que la clé de la performance réside dans l’anticipation et l’innovation.

LAGACHE

SÉCURISER ET VALORISER VOTRE PATRIMOINE EN CHAMPAGNE

AVEC LES MENUISERIES LAGACHE

À Épernay, Lagache s’est imposé comme un partenaire de confiance pour les entreprises et les maisons de champagne. Spécialiste des menuiseries extérieures et des systèmes de sécurité, l’entreprise met son expertise au service des professionnels exigeants.

Portes, fenêtres, pergolas, systèmes connectés… Les fermetures contribuent à la sécurité des bâtiments, au confort intérieur et à l’image qu’un lieu renvoie. C’est sur cette conviction que Lagache a bâti son expertise. Depuis plus de 45 ans, l’entreprise sparnacienne accompagne les professionnels dans la conception de menuiseries sur mesure, pensées pour durer et valoriser chaque projet.

LA SÉCURITÉ, UNE PRIORITÉ PARTAGÉE

Dans les maisons de champagne comme dans les sites industriels, la sécurité des bâtiments n’est plus une option. Elle appelle des solutions capables de concilier résistance, performance et design.

Lagache répond à ces attentes avec des systèmes de fermeture retardataires d’effraction parmi les plus performants du marché. Les menuiseries intègrent également des solutions domotiques connectées : gestion à distance des ouvertures, pilotage via smartphone, alertes de sécurité en temps réel.

Un atout de taille pour les domaines viticoles, les espaces de stockage ou les bâtiments professionnels qui exigent un niveau de contrôle optimal.Cette approche sur mesure illustre la volonté de l’entreprise de proposer des produits capables de s’adapter à chaque architecture et à chaque usage.

VALORISER LE PATRIMOINE

PAR LA QUALITÉ ET LE CONFORT

En Champagne, chaque détail compte. L’architecture, les matériaux, la lumière… tout participe à l’identité d’un lieu. Choisir des menuiseries haut de gamme, c’est prolonger cette exigence d’excellence jusque dans la conception des bâtiments.

Les créations Lagache allient durabilité, isolation et élégance des finitions. Pensées pour durer, elles préservent le confort thermique et acoustique tout en sublimant la façade. Des lignes justes, des teintes sur mesure, des matériaux nobles : ici, la technique s’efface au profit de l’harmonie. Pour les maisons de Champagne comme pour les sites professionnels attachés à leur image, ces menuiseries représentent un investissement à long terme. Elles valorisent le patrimoine bâti, renforcent la signature architecturale et incarnent une certaine idée du savoir-faire à la française. L’expertise d’un acteur local, partenaire des professionnels les plus exigeants. Basée au cœur de la Champagne, Lagache s’appuie sur une équipe de pose intégrée, gage d’un

accompagnement complet sans soustraitance, de la conception de votre projet ensemble jusqu’à la pose. Forte de 45 ans d’expérience, l’entreprise s’entoure de partenaires de confiance : Aludoor (portes de garage à Oger), K•Line (menuiseries aluminium hautes performances, garanties jusqu’à 20 ans) ou encore Gustave Rideau, référence nationale des vérandas, extensions et abris de terrasse, qui fête ses 50 ans cette année. Cette proximité industrielle et humaine assure une parfaite réactivité et une maîtrise totale de la chaîne de production. Un gage de sérénité pour les particuliers exigeants, les maisons de Champagne et les acteurs industriels. Avec Lagache, sécurité, confort et valorisation patrimoniale vont de pair. Pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure et découvrir les solutions les plus adaptées à votre projet, contactez l’équipe Lagache.

Nous contacter ? Flashez

LAGACHE

03 26 59 95 05

info@lagache.com www.lagache.com

80

ANS

D’EXPERTISES ET D’INNOVATIONS AU SERVICE DES DIRIGEANTS D’ENTREPRISE

Fort d’un savoir-faire de plusieurs décennies, FCN s’est imposé comme l’un des leaders en expertise comptable et en commissariat aux comptes.

LE groupe accompagne les dirigeants et leurs équipes issus de tous les secteurs d’activité en prenant soin d’adapter son offre à la demande du client. L’entreprise qui fête ses 80 ans affiche l’ampleur de ses expertises en proposant des services innovants et une offre tournée vers l’avenir…

PLUSIEURS DÉCENNIES DE SAVOIR-FAIRE INTERPROFESSIONNELS

POUR S’ADAPTER À TOUTES LES DEMANDES

Au fil des années, FCN s’est imposé comme un acteur de référence grâce à sa pluridisciplinarité : comptabilité, conseil, droit, fiscalité, audit, paie, ou encore accompagnement stratégique. Le groupe familial, à l’origine fondé il y a 80 ans à Épernay compte désormais plus de 600 collaborateurs répartis sur une quarantaine de sites en France. Une dimension nationale, mais une philosophie inchangée : la proximité et l’accompagnement sur mesure. Cette approche globale s’étend aujourd’hui au-delà du cadre professionnel, avec une offre dédiée à la gestion de patrimoine privé. « Nous accompagnons nos clients dans toutes les dimensions de leur vie, qu’il s’agisse de leur entreprise ou de leur patrimoine personnel. C’est un axe fort de développement pour les années à venir. », souligne Noémie Gogul, responsable de la communication du groupe.

UNE VISION CLAIRE À L’HORIZON

2030 : INNOVER POUR MIEUX

ACCOMPAGNER LES DIRIGEANTS

Les 80 ans du cabinet ont été célébrés par une grande convention réunissant 600 collaborateurs, un événement marquant à la fois festif et prospectif. L’occasion de réunir anciens présidents et jeunes talents autour d’une question : comment imaginer FCN en 2030 ? La stratégie 2030 s’articule autour de projets concrets : développement de nouvelles offres, ouverture vers d’autres métiers et renforcement de la synergie entre les différents pôles du groupe. « Nous avons lancé une trentaine de projets innovants après une réflexion progressive qui a débuté au printemps 2024. L’objectif est d’étoffer notre offre de services pour répondre aux besoins de tous les profils d’entreprises. », précise Noémie Gogul. FCN investit aussi dans les compétences de demain : l’évolution des métiers, portée par l’intelligence artificielle, incite le groupe à miser sur la formation continue et la spécialisation de ses collaborateurs. « Nous avons à cœur de former nos équipes et de leur donner les moyens d’évoluer vers de nouvelles expertises. Notre

ambition est d’apporter une réponse globale aux dirigeants, en réunissant toutes les expertises nécessaires autour d’eux. » ajoute Noémie Gogul.

DES OFFRES NOVATRICES ET UNE INTERPROFESSIONNALITÉ RENFORCÉE

Toujours pionnier dans son secteur, FCN poursuit son expansion avec des initiatives inédites. Le cabinet a récemment pris une participation majoritaire dans la société FCN Data, une structure basée à Toulouse dédiée à la protection des données et au RGPD.

Cette offre, encore rare dans le domaine de l’expertise comptable, vise à garantir aux clients une sécurité optimale dans la gestion de leurs données personnelles.

Dans le même esprit, le groupe développe une structure commune avec un cabinet d’avocats pour renforcer son approche interprofessionnelle. L’objectif de l’ensemble de ces projets : offrir un accompagnement complet aux dirigeants, du conseil juridique à la gestion de patrimoine, en passant par le pilotage d’entreprise.

FCN

160 rue Louis Victor de Broglie - 51430 Bezannes 03 26 77 38 99 www.fcn.fr

Les 600 collaborateurs du groupe réunis lors de la convention des 80 ans.

KUBE

CONSTRUIRE AUTREMENT, CONSTRUIRE JUSTE

L’HUMAIN, LA MATIÈRE PREMIÈRE DU BÂTIMENT

Vingt ans d’expérience, soixante-dix collaborateurs, deux agences à Reims et Troyes : le Groupe KUBE, dirigé par Clément de KERGORLAY, s’est imposé comme une référence dans la conception et la réalisation de bâtiments professionnels. Mais pour ce constructeur pas tout à fait comme les autres, la réussite ne se mesure pas seulement en mètres carrés. « Notre vrai matériau, c’est l’humain. »

Chez KUBE, construire autrement signifie conjuguer innovation, durabilité et justesse. Chaque projet, qu’il soit industriel, tertiaire, viti-vinicole ou résidentiel, naît d’un dialogue entre les équipes KUBE, les clients, et les architectes. « Nous ne vendons pas des bâti-

ments, nous concevons des lieux de vie et de travail qui incarnent la vision de ceux qui les occupent », résume Clément de KERGORLAY.

UN PARTENAIRE

PLUS QU’UN CONSTRUCTEUR

KUBE revendique une approche fondée sur la proximité, la transparence et le conseil. L’équipe, pluridisciplinaire — architectes d’intérieur, économistes, ingénieurs, conducteurs de travaux —, accompagne le client de la réflexion stratégique à la livraison. « Notre rôle, c’est de simplifier, d’anticiper, d’éviter les angles morts d’un projet », explique le dirigeant. Ce souci du détail nourrit une relation de confiance durable avec les architectes et un réseau d’entreprises locales partageant la même exigence de qualité.

KUBE

2, rue du Commerce - 51100 Reims 03 26 61 90 50 www.groupekube.fr

LA JUSTESSE COMME BOUSSOLE

À l’heure où la construction fait face à de nouveaux défis — environnementaux, économiques, humains —, KUBE choisit la voie de la justesse : juste dans la conception, juste dans les partenariats, juste dans la relation. Cette philosophie irrigue aussi la démarche RSE et les actions de mécénat portées par l’entreprise, notamment dans le soutien à des associations locales ou des initiatives solidaires.

« Construire mieux, c’est construire avec sens. » Fidèle à cette conviction, le Groupe KUBE continue de bâtir des projets qui durent — parce qu’ils sont pensés avec cœur, raison et engagement.

NEOMA INAUGURE UN NOUVEAU CAMPUS À REIMS

UNE OPPORTUNITE DE RAYONNEMENT ET UN PROJET STRUCTURANT POUR LE TERRITOIRE

UNE ÉCOLE DE RANG MONDIAL

DANS LE GRAND EST

NEOMA Business School, issue de la fusion de Reims Management School et Rouen Business School il y a douze ans, est aujourd’hui la première école du territoire avec plus de 11 000 étudiants répartis sur trois campus : Reims, Rouen et Paris. Figurant dans le top 7 des écoles de commerce françaises, elle attire 25 % d’étudiants internationaux et s’appuie sur un réseau de 85 000 diplômés à travers le monde. Forte de 1 000 entreprises partenaires et de 250 professeurs permanents, NEOMA fait rayonner le Grand Est bien au-delà de ses frontières.

DEVENEZ MÉCÈNE DU CAMPUS

Au-delà de l’investissement immobilier, NEOMA a voulu associer son territoire.

Les entreprises peuvent parrainer des espaces du campus (salles, amphithéâtres, auditorium, bibliothèque…) en y apposant leur nom ou logo.

Don d’entrée : 5 000 € remercié d’un siège au sein du Grand Auditorium

Nommer un espace : à partir de 25 000 € pour un espace de travail, une salle de cours, ou un lieu prestigieux comme l’auditorium.

Avantage fiscal : 60 % du montant du don déductible de l’impôt sur les sociétés

Entreprises mécènes : déjà plusieurs PME régionales engagées dans ce projet et 2 Maisons de Champagne.

Contacts :

Sandie Pédemons Déléguée Générale Fondation NEOMA et Directrice Relation Entreprise sandie.pedemons@neoma-bs.fr 07 64 46 06 80

NEOMA BUSINESS SCHOOL

59 rue Pierre-Taittinger - 51100 Reims 03 26 77 47 47 https://neoma-bs.fr/

UN CAMPUS UNIQUE ET MODERNE

Historiquement réparti sur deux sites à Reims, l’établissement franchit une étape décisive de son déploiement avec la création d’un nouveau campus qui ouvrira ses portes à la rentrée de septembre. Situé près des anciens Magasins Généraux, ce projet porté par le cabinet d’architecture danois Henning Larsen a été pensé comme un lieu durable, vert et lumineux. Avec 4 700 étudiants attendus, 80 salles de cours, deux grands amphithéâtres et un auditorium de 750 places (le plus vaste du Grand-Est dans le secteur de l’enseignement supérieur), ce campus sera aussi un poumon économique. Lieu de vie, d’études et d’événements, il accueillera chaque année près de 500 manifestations et favorisera l’implantation de commerces et services aux abords du site.

UN LEVIER ÉCONOMIQUE ET SOCIÉTAL

Le projet dépasse la seule dimension académique. Il devrait participer à la requalification d’un quartier entier de Reims et renforcer l’attractivité de la Marne. L’arrivée de milliers d’étudiants génèrera une activité nouvelle : logements, restauration, commerces, mais

Pour en savoir plus sur cette campagne de mécénat et être recontacté :

aussi événements professionnels, grâce à des infrastructures uniques dans la région. À travers ce projet, également porté par l’engagement des CCI Marne-Ardennes et Rouen Métropole, NEOMA réaffirme son rôle : former les talents, les retenir dans le Grand Est, et offrir au territoire une vitrine de l’excellence académique française.

ENTREPRISES ET MÉCÉNAT UNE ALLIANCE GAGNANTE

Faites partie de l’histoire du campus et associez durablement votre nom à un lieu de savoir, et de rayonnement pour Reims et le Grand Est.

C’est un modèle qui allie visibilité et engagement. « Un étudiant qui aura passé trois ans en cours dans la salle Rothschild ou à la bibliothèque Crédit Agricole par exemple gardera une empreinte durable », souligne la direction. Les fonds collectés à travers ce projet inédit de parrainage d’espace alimentent la Fondation NEOMA, permettant de financer des bourses pour des étudiants en difficultés financières, d’accompagner les jeunes en situation de handicap, ou encore de soutenir l’incubateur de start-up rémois.

CAMPUS NEOMA – Vue extérieure – 35 000 m2 de surface totale.
@henninglarsen

ASI AVIATION

L’EXCELLENCE AÉRONAUTIQUE AU SERVICE DE L’INDUSTRIE ET DE LA DÉFENSE

Basée à Prunay, près de Reims, ASI Aviation s’impose comme un acteur majeur de l’aéronautique dans le Grand Est. Unique avionneur régional, l’entreprise fait rayonner son savoir-faire industriel et ses innovations technologiques à l’international.

UNE ENTREPRISE AÉRONAUTIQUE UNIQUE DANS LE GRAND EST

Fondée en 2014 à la suite de la reprise de Reims Aviation Industries par ASI Innovation, ASI Aviation est aujourd’hui le seul avionneur du Grand Est. Dirigée par Jean-Pierre Kohn et Thierry

Cadiou, la société se distingue par une double expertise : l’intégration de systèmes de mission et la transformation d’aéronefs pour des clients aux besoins exigeants, des opérateurs privés comme des institutions publiques telles que la gendarmerie, les douanes ou la défense Fidèle à ses valeurs d’excellence française, d’adaptabilité et d’innovation, ASI Aviation rayonne bien au-delà de ses frontières régionales, avec une présence dans plus de 60 pays. Grâce à une structure agile et une forte culture de l’ingénierie, elle conçoit des solutions aéronautiques certifiées et sur mesure, parfaitement alignées sur les enjeux internationaux de sécurité et de surveillance.

DES SOLUTIONS GLOBALES ET SUR MESURE

Certifier, concevoir, installer, valider : ces quatre mots résument bien la philosophie d’ASI Aviation. L’entreprise combine compétences industrielles, ingénierie de pointe et gestion

de projet pour offrir des solutions clés en main à haute valeur ajoutée. Son expertise couvre tout le cycle de vie des aéronefs : assemblage, intégration de capteurs de mission (radars, caméras infrarouges, LIDAR), maintenance, gestion de flotte et formation. Reconnue notamment pour le Reims-Cessna F406, bimoteur de surveillance et d’observation, ASI Aviation incarne une référence mondiale en matière d’aéronefs polyvalents et fiables. Dans le cadre de sa stratégie de croissance, l’entreprise a récemment investi dans une nouvelle cabine peinture de 395 m2 répartie en deux espaces (315 m2 et 80 m2), capable de traiter simultanément deux appareils. Cette installation permet la peinture d’aéronefs de tailles similaires au Beechcraft 300 ou au Cessna, tout en garantissant la conformité des plans grâce aux agréments EASA Part21J, gage de sécurité et de maintien de la navigabilité.

UNE VISION DE L’AÉRONAUTIQUE TOURNÉE VERS L’AVENIR

Spécialiste reconnu des systèmes embarqués de surveillance aérienne, ASI Aviation se positionne aujourd’hui comme un acteur stratégique de l’aéronautique de défense et de sécurité

L’objectif ? Apporter à chaque client une solution complète, certifiée et adaptée à ses besoins opérationnels.

Structure à taille humaine, ASI Aviation met tout en œuvre pour offrir réactivité, maîtrise technologique et accompagnement personnalisé, partout dans le monde.

Ancrée dans le Grand Est et tournée vers l’international, ASI Aviation illustre l’excellence française dans ce qu’elle a de plus fort : l’innovation, la précision et la durabilité

ASI INNOVATION

03 26 06 05 25

Aérodrome Reims-Prunay contact@asi-aviation.fr • www.asi-aviation.fr

SAMM Trading

L’OBJET MÉDIA AU SERVICE DU SENS ET DE LA DURABILITÉ

Depuis 1989, l’agence rémoise

SAMM Trading transforme l’objet publicitaire en véritable média de communication. Entreprise à Mission depuis 2021, elle incarne une nouvelle vision du secteur : faire de chaque objet un vecteur d’expérience durable, humaine et porteuse de sens.

SAMM Trading s’est imposée comme une référence française dans la communication par l’objet et le textile. Loin du simple « goodies », l’entreprise conçoit des objets porteurs de valeur et d’histoire, pensés pour durer et créer du lien. L’agence est guidée par une conviction forte : celle que l’objet peut devenir un média à part entière. En ce sens, SAMM Trading associe savoirfaire industriel, créativité et engagement sociétal.

L’ART DE COMMUNIQUER

PAR L’OBJET

Ancrée à Reims depuis plus de 35 ans, l’agence

SAMM Trading a su faire évoluer son métier au-delà du simple objet promotionnel. Son ambition : replacer la communication par l’objet au cœur d’une démarche de sens, d’usage et d’émotion.

« Notre rôle n’est plus de vendre un produit, mais de conseiller des marques sur la manière dont un objet peut renforcer leur lien avec leurs publics », souligne Antony Villeger, directeur général. Avec des innovations comme REWRAPPACK, un packaging recyclable et interactif, ou SmellBrand, le premier textile à

marquage olfactif, l’agence illustre sa capacité à réinventer l’objet média™ comme un outil de communication durable et porteur de sens.

UNE ENTREPRISE À MISSION ENGAGÉE AU QUOTIDIEN

Depuis 2021, SAMM Trading inscrit sa responsabilité sociétale au cœur de son modèle. « Devenir une Entreprise à Mission, ce n’est pas qu’un label décoratif. Cela engage chaque décision : nos achats, nos relations fournisseurs, et même notre manière de travailler ensemble », explique Antony Villeger. L’entreprise a instauré un code éthique signé par tous ses partenaires, intégrant des critères sociaux et environnementaux stricts. Elle privilégie les fabrications françaises et européennes, le réemploi des matières et la réparabilité des produits

En interne, une gouvernance participative et des indicateurs RSE suivis trimestriellement traduisent une conviction forte : la performance n’a de valeur que si elle est partagée.

UN ANCRAGE LOCAL FORT AU SERVICE

RESPONSABLE

Implantée à Reims, SAMM Trading entretient des liens étroits avec les acteurs industriels et créatifs de la région. Son label « Développé avec à Reims », apposé sur ses produits diffusés dans plus de 30 pays, illustre cet ancrage local.

« Cette proximité nous permet un contrôle qualité permanent et une grande agilité », précise le Directeur général.

Chaque objet est pensé pour durer : design, pertinence et durabilité priment sur la production de masse. L’objectif est clair : fabriquer moins, mais mieux.

L’HYBRIDATION ENTRE STRATÉGIE, TECHNOLOGIE ET CRÉATION

Forte de ses trois décennies d’expérience, SAMM Trading se distingue par son double ADN : agence de communication et acteur industriel. « Nous ne vendons pas un stylo ou un t-shirt : nous aidons nos clients à transformer ces objets en médias durables qui prolongent leur message », rappelle Antony Villeger.

Sa plateforme FABS incarne cette approche globale : un écosystème digital reliant PIM, showroom et production, pour une chaîne de valeur plus transparente, plus rapide et plus responsable.

SAMM Trading, UNE AGENCE TOURNÉE VERS L’AVENIR DU MÉDIA UTILE

SAMM Trading anticipe les tendances qui redéfinissent la communication par l’objet :

• Utilité, avec des objets pensés pour un usage réel,

• Durabilité, devenue la norme,

• Expérience, qui redonne à l’objet sa dimension émotionnelle (olfactive, tactile, interactive).

« On passe d’une communication pour tous à une communication pour chacun », résume Antony Villeger. L’objet média™ devient ainsi un véritable média relationnel, prolongeant le lien entre une marque et son public.

L’avenir de SAMM Trading s’écrit autour du média utile : des objets porteurs de sens, traçables, responsables et réemployables.

L’entreprise accélère sur trois axes : le déploiement européen de la plateforme FABS, la formation des acteurs via FABS Academy, et la création de collections responsables

« Notre ambition, c’est de faire de SAMM Trading un référent du “média utile”, en France et en Europe. », conclut Antony Villeger.

SAMM Trading

64 Rue du Commerce - 51350 Cormontreuil 03 26 82 62 70

www.sammtrading.fr - hello@sammtrading.fr

GVI ET ARDENNES POIDS LOURDS

DES VÉHICULES UTILITAIRES AU SERVICE DE LA PRODUCTIVITÉ DES ENTREPRISES

Au sein d’une entreprise, peu importe sa taille, l’utilitaire n’est pas qu’un simple moyen de transport, mais un maillon essentiel de la chaîne de production, qui doit démontrer sa fiabilité jour après jour. Spécialistes de la vente et de la réparation de véhicules pour les professionnels, GVI et Ardennes Poids Lourds accompagnent les artisans et les grandes entreprises avec un conseil pointu, des configurations adaptées à chaque métier ,et un suivi rassurant au quotidien.

LE MASTER 4, NOUVEL ÉTALON DE L’UTILITAIRE

Dernier né parmi les véhicules utilitaires chez Renault Trucks, la gamme Master 4 offre une connectivité intégrée inédite au service de la fiabilité, mais aussi de la productivité, alors qu’elle est capable d’optimiser la planification des entretiens pour réduire et anticiper les immobilisations.

Son large éventail de 20 configurations (fourgon, châssis-cabine, benne…) permet de dimensionner au plus juste la capacité de charge – jusqu’à 22 m2 de volume utile – et le type d’aménagement nécessaire à l’activité du professionnel.

En cabine, et outre les nombreuses aides à la conduite, le collaborateur bénéficie d’un véritable bureau mobile, nanti de rangements généreux.

En plus des motorisations classiques, le Master 4 propose un nouveau moteur 100% électrique offrant jusqu’à 460 km d’autonomie et un accès garanti aux zones à faibles émissions : essentiel aujourd’hui !

LA RÉDUCTION DU PRIX DE REVIENT KILOMÉTRIQUE

EN LIGNE DE MIRE

Acquérir un utilitaire implique sa prise en charge sur le long terme. Afin de réduire les contraintes de gestion et optimiser sa durée de vie, chacun des utilitaires vendus par GVI et Ardennes Poids Lourds peut être accompagné d’un contrat d’entretien, couvert par une extension de garantie, ou bénéficier d’un contrat de location longue durée full services.

Cette dernière option permet de conserver la trésorerie ou la capacité d’endettement pour d’autres investissements essentiels Et parce que Renault Trucks fait preuve du même savoir-faire technique pour l’élaboration de poids lourds comme d’utilitaires, chaque véhicule vendu peut être totalement adapté à l’activité du professionnel, et personnalisé, en vue d’optimiser la productivité.

UN SERVICE QUI ASSURE UNE DISPONIBILITÉ MAXIMALE

DES VÉHICULES

Un véhicule utilitaire immobilisé empêche le professionnel d’assurer sa mission. Pour éviter cela, GVI et Ardennes Poids Lourds apportent une réponse adaptée : leurs ateliers sont ouverts du lundi au samedi, pour accueillir les véhicules, même sans rendez-vous. Grâce à la disponibilité d’un grand nombre de pièces de rechange de toutes marques, les collaborateurs peuvent réaliser les dépannages dans les meilleurs délais. Ajoutons que pour les véhicules suivis, ils sont à même de faire réaliser les visites réglementaires et de mettre à jour les logiciels de bord, évitant ainsi de futures immobilisations.

FORVIS MAZARS

UN ACTEUR MAJEUR EN AUDIT ET CONSEIL

Leader sur le marché, Forvis Mazars est spécialisé dans l’audit, l’expertise comptable, la fiscalité et le conseil aux entreprises.

Avec 43 implantations en France et plus de 5 000 collaborateurs, Forvis Mazars est présent dans tous les grands bassins d’activité français pour être au plus proche de ses clients. Notre maillage territorial et la force de notre réseau international nous permettent d’accompagner le tissu économique local des PME et ETI françaises ainsi que les filiales en France de multinationales, avec une véritable volonté de proximité.

FORVIS MAZARS

EN CHAMPAGNE-ARDENNE :

UNE EXPERTISE LOCALE ET

DES SOLUTIONS SPÉCIALISÉES

En Champagne-Ardenne, Forvis Mazars compte plus de 190 collaborateurs répartis sur deux sites à Bezannes et Nancy. Nous proposons une gamme de services variés allant des missions traditionnelles d’expertise comptable et de commissariat aux comptes jusqu’aux prestations spécialisées en accompagnement lors d’opérations de croissance externe ou de transmission, en droit fiscal, en droit des affaires ou encore en droit social. Notre socle de services est renforcé par notre connaissance approfondie du tissu économique local et notre capacité à adapter nos solutions aux besoins spécifiques de chaque entreprise.

NOS OFFRES CLÉS

1. Audit et conseil personnalisé

Chez Forvis Mazars, nous offrons un ac-

compagnement sur mesure aux PME, ETI et associations. Nos équipes d’auditeurs et de consultants s’appuient sur une connaissance solide des spécificités de la région pour adapter leurs démarches et outils, assurant ainsi des solutions parfaitement alignées sur les besoins de chaque client.

2. Solutions comptables notamment destinées au secteur viticole

Spécialisés dans le secteur agricole et viticole, nous fournissons des solutions comptables, sociales, fiscales, juridiques, patrimoniales et financières adaptées aux particularités de chaque exploitation. Nos équipes assurent une tenue comptable rigoureuse et personnalisée, essentielle pour prospérer dans un environnement en constante évolution.

3. Accompagnement des réseaux de franchise

Nous accompagnons les réseaux de franchise (partenariat, concession, commission-affiliation, licence de marque, succursales)

dans leur reporting et l’optimisation de leurs performances. Grâce à notre expertise en audit, conseil et services fiscaux, nous aidons les réseaux à consolider leur performance, optimiser leurs processus, et garantir une croissance durable à long terme.

POURQUOI CHOISIR

FORVIS MAZARS ?

Avec plus de 40 000 professionnels expérimentés, Forvis Mazars met son expertise au service de solutions sur mesure adaptées à toutes les tailles d’organisations. Notre approche centrée sur le client nous permet de répondre aux attentes d’aujourd’hui et de préparer les défis de demain.

Vous voulez en savoir plus sur nos services et découvrir comment Forvis Mazars peut accompagner votre entreprise vers de nouveaux horizons ? Contactez nos experts dès aujourd’hui !

FORVIS MAZARS REIMS

37 Rue René-Cassin - 51430 Bezannes 03 26 79 75 00 reims@forvismazars.com

FORVIS MAZARS NANCY

95 allée des Prés de Champelle - 54320 Chavigny 03 83 93 39 61 nancy@forvismazars.com

KADANT LAMORT

PARTICIPEZ AU CHANGEMENT. REJOIGNEZ KADANT LAMORT

Kadant Inc. est un fournisseur mondial de systèmes industriels et de technologies durables, au service des industries de transformation dans le monde entier — du papier et de la pâte jusqu’aux fibres alternatives comme le textile et les matériaux renouvelables.

Fondée en 1908, Kadant Lamort SAS, basée à Vitry-le-François, est devenue l’un des piliers de ce réseau international. De la conception de tamis pour la préparation de pâte à papier au développement de systèmes de pointe pour le traitement des fibres, les circuits courts de tête de machine et la valorisation des refus (recyclage), notre évolution illustre plus d’un siècle d’ingéniosité industrielle française

Chaque innovation a contribué à dynamiser l’économie locale, grâce à l’emploi qualifié, aux partenariats avec les fournisseurs et aux technologies made in France qui alimentent aujourd’hui des industries dans le monde entier.

UNE EXPERTISE AU SERVICE DE L’INDUSTRIE CIRCULAIRE

Kadant Lamort conçoit et fabrique des systèmes de pointe pour le pulpage, le nettoyage, l’épuration, le désencrage et le raffinage, permettant aux industriels de transformer le papier, les cartons et les textiles usagés en nouveaux produits.

Notre excellence en ingénierie aide nos clients à réduire les déchets, récupérer les fibres et réutiliser l’eau, tout en renforçant les principes de l’économie circulaire

L’INNOVATION EST NOTRE MOTEUR

Notre Centre technologique de Vitry-le-François est le pôle mondial de recherche sur le traitement des fibres. Nos équipes y testent de nouveaux matériaux, optimisent les procédés de recyclage et développent des systèmes toujours plus propres et performants. Parmi nos projets en cours :

• Cellulose Microfibrillée (MFC) – fibres biosourcées pour revêtements et produits moulés.

• Recyclage textile (projet à venir) –revalorisation des fibres pour une mode durable et la réutilisation des matériaux.

• Solutions de gestion des rejets (Upcycling) –transformation des déchets industriels en nouvelles ressources.

• Produits moulés – des solutions effectives pour un remplacement du plastique.

VOTRE PROCHAIN CHAPITRE

COMMENCE PEUT-ÊTRE ICI

Chez Kadant Lamort, nous ne faisons pas que construire des équipements : nous construisons l’avenir de l’industrie durable

Nous recherchons des ingénieurs, techniciens, concepteurs et esprits curieux prêts à façonner cet avenir à nos côtés.

Si vous pensez que l’innovation doit avoir un sens, et que vous voulez que votre travail contribue réellement à un monde plus durable, rejoignez Kadant Lamort et grandissez avec nous.

KADANT LAMORT SAS

39, rue de la Fontaine Ludot - C.S. 30046 - 51302 Vitry-le-François Cedex - France +33 (0)3 26 74 80 80 attractivite.developpement@kadant.com - fiberprocessing.kadant.com

CAP INFORMATIQUE

Chez Cap Informatique, société rémoise fondée en 1984 par le papa de Didier Capoen, la technologie n’a jamais fait oublier l’essentiel : Les êtres humains.

CAP TÉLÉCOM : LA CONTINUITÉ

DU SERVICE

Née il y a quatre ans d’un besoin exprimé par les clients, Cap Telecom complète naturellement l’offre de Cap Informatique. Gérée directement par les techniciens maison, cette activité couvre la téléphonie fixe et mobile, les liaisons Internet et la gestion des réseaux. Pas de sous-traitance, pas d’intermédiaire : la même équipe assure la maintenance et le suivi, garantissant une continuité de service fluide et humaine — fidèle à l’esprit Cap.

CAP INFORMATIQUE

Reprise en Gérance en 1998, l’entreprise a grandi avec une conviction simple : dans un monde ultra-connecté, c’est la relation humaine qui fait la différence.

UNE ENTREPRISE À TAILLE HUMAINE ET RESPONSABLE

Chez Cap, la bienveillance n’est pas un mot creux. L’entreprise cultive une ambiance sereine, sans hiérarchie pesante, où les chefs de service sont associés et les décisions se prennent souvent collectivement.

Cette philosophie se traduit aussi dans sa démarche RSE : un engagement concret pour le bien-être des salariés, mais aussi pour la société.

La preuve : une empreinte carbone maîtrisée avec une autonomie énergétique à 89 % grâce à ses panneaux photovoltaïques. Cap Informatique soutient aussi plusieurs actions de mécénat local et participe à des maraudes pour venir en aide aux personnes sans abri.

Zac Croix Blandin, 4 Rue Marie Marvingt - 51100 Reims

03 26 47 88 71 www.capinformatique.com

PROXIMITÉ ET CONTINUITÉ

Dans un univers souvent déshumanisé, Cap Informatique mise sur la proximité. Ici, pas de serveur vocal, pas de ticket, le client appelle et tombe sur une assistante qui oriente vers un technicien ou un développeur, souvent le même, qui connaît son dossier.

Cette approche directe, ancrée dans le tissu local, séduit PME, PMI et institutions régionales.

INNOVATION MAÎTRISÉE ET VISION DURABLE

Spécialiste du matériel, des réseaux, du WiFi, du développement d’ERP et de bases de données, Cap Informatique accompagne aussi la mutation numérique avec prudence et expertise. Téléphonie, cloud, IA : l’entreprise avance sur tous les fronts, mais sans jamais perdre de vue l’humain.

« L’intelligence artificielle est un outil formidable, à condition de la manier avec précaution, elle n’a pas vocation à remplacer l’humain mais doit être à son service », insiste Didier Capoen.

La croissance accélérée d’un

acteur de l’automobile

Avec une offre multi-marques et une dynamique de croissance marquée, Autobernard Champagne-Ardenne s’af rme comme un acteur phare de l’automobile dans la région. Portée par trois directeurs de concession investis et passionnés, l’enseigne se distingue par sa capacité à s’adapter aux évolutions du secteur.

Découvrez les portraits de ces hommes de terrain qui, par leur vision et leur engagement, insuf ent une énergie nouvelle aux sites de Reims, Charleville-Mézières et Épernay.

SÉBASTIEN GUILLARD

Directeur de la Concession d’Epernay pour les marques DS, Peugeot, Citroën, Fiat, Abarth et Spoticar

« Directeur de concession à Épernay, je suis avant tout attaché à un esprit familial et à la cohésion de mes équipes. Depuis cinq ans, je pilote cette concession où nous avons intégré plusieurs marques, dont DS, Peugeot, Citroën, Fiat, Abarth et Spoticar. Je m’attache à déployer un pôle d’expertise automobile Autobernard qui va permettre à notre clientèle de béné cier de services nouveaux. La transformation actuelle de notre concession est un dé ambitieux : des travaux majeurs sont en cours pour réunir l’ensemble de nos marques au sein d’un même site. Nous serons prêts n mars 2026, avec une équipe d’environ soixante-dix collaborateurs encore plus soudée et performante. Nos concessions restent ouvertes durant les travaux ».

MICKAEL NAUTRÉ

ETIENNE COPINET

Directeur de la Concession de Charleville-Mézières pour les marques Citroën, DS, Fiat, Abarth, MG et Spoticar

« Directeur de la concession de Charleville-Mézières depuis plus de cinq ans, je ressens une vraie erté de diriger cet établissement. Ici, Citroën a une histoire qui touche beaucoup les Ardennais : des générations de familles locales ont travaillé dans l’usine Citroën toute proche, et cette concession est une empreinte forte pour eux. J’accueille souvent des clients dont le père ou le grand-père a acheté ici, et qui perpétuent la tradition. Aujourd’hui, la concession a bien évolué avec les marques Fiat, Abarth, DS, et plus récemment MG. Nous avons aussi un parc de véhicules d’occasion Autobernard et Autobernard Deals qui propose des modèles accessibles pour tous les budgets. Récemment, nous avons également investi dans une nouvelle station de lavage Kärcher juste derrière la concession Citroën. Côté nouveautés, nous sommes en travaux mais toujours ouverts à la Croisette, pour une mise aux normes complète du bâtiment multimarques avec DS, Citroën et Fiat. Sur la ZI de Mohon également il y a du changement, avec l’intégration de la nouvelle concession MG dans le bâtiment voisin, ainsi que l’extension du parc de véhicules d’occasion Autobernard et Autobernard Deals.

Directeur de la plaque Champagne-Ardenne Autobernard

« En tant que Directeur de la plaque Champagne-Ardenne Autobernard, je supervise les concessions d’Épernay, Reims et Charleville. Notre objectif au quotidien est d’être un vrai partenaire de mobilité pour nos clients, qu’ils soient particuliers ou entreprises. Cela signi e s’adapter à leurs besoins et leur proposer des solutions de mobilités innovantes, que ce soit pour leurs activités courantes ou des projets spéci ques. Nous avons mis en place plusieurs services pour faciliter la vie de nos clients professionnels. Par exemple, notre “camion atelier” se rend directement chez eux pour entretenir leurs véhicules, évitant ainsi toute interruption de leur activité. Nous sommes aussi ouverts 6 jours sur 7, incluant le samedi, ce qui permet à nos clients de maintenir leur chiffre d’affaires sans immobiliser leurs véhicules en semaine. En n, nous proposons des locations de courte durée adaptées aux besoins ponctuels, comme la location de véhicules utilitaires pour des séminaires ou des véhicules utilitaires pour les livraisons de n d’année. Ces services sont conçus pour que nos clients puissent se concentrer sur leur activité, sans être perturbés par des soucis de mobilité ».

Autobernard Champagne-Ardenne se déploie

Groupe familial centenaire, le Groupe Bernard, acteur de la distribution automobile et de véhicules industriels, poursuit le développement de sa marque commerciale : Autobernard Champagne-Ardenne. Depuis 2014, la branche automobile connaît une croissance continue dans la région. Présent à Reims, Charleville-Mézières et Épernay, ce distributeur automobile propose une vaste gamme de véhicules, allant des citadines aux utilitaires en passant par des modèles premium.

Autobernard facilite la location de véhicules courte durée avec Free2Move et Ucar :

Besoin d’une voiture pour une journée, unesemaine ouplus ? Avec Free2Moveet Ucar à Reims,Épernay et Charleville-Mézières,Autobernard propose dessolutions delocation simples,

legroupe répond àtous les besoins : citadine pratique, SUV confortable, utilitaire robuste, monospace familialou mêmevéhicule sans choix parmi les marques :Citroën, Peugeot, DS Automobiles,Fiat, Abarth, MG ou encore Microlino Avec Free2Moveet Ucar,Autobernardoffre unesolution delocation adaptée à chaquebudget età chaque envie, pour voyagerou travailler en toute sérénité.

LE K S’INSTALLE À REIMS

POUR VOS ÉVÈNEMENTS SUR MESURE

Le Kabaret de Reims vous invite désormais au 20, rue du Val Clair à Reims, dans un lieu entièrement accueillant pour vos évènements professionnels. Déjà reconnu pour son expertise dans l’organisation d’évènements d’entreprise, le K poursuit son histoire à Reims avec une offre de privatisation 100 % sur mesure qui déménage.

DEUX SALLES, UNE SEULE AMBIANCE SUR MESURE

Le Kabaret se plie en quatre pour tous les types d’évènements professionnels. Les équipes du lieu mettent à profit leur créativité et leur expérience reconnue en événementiel pour composer votre moment. La salle de spectacle et le restaurant se transforment au gré de vos besoins. D’une part, le lieu offre un cadre idéal pour vos conférences, séminaires, meetings, salons ou présentations produits.

La scène équipée assure un moment d’écoute optimal pour les convives. Elle peut accueillir jusqu’à 1 430 personnes, en configuration gradins ou assis-debout. D’autre part, le restaurant, modulable selon les envies, se prête parfaitement aux cocktails, dîners ou moments de détente. Cette salle peut recevoir jusqu’à 1 000 convives en formule assise ou 1 500 en format debout, avec un service traiteur et restauration inclus. Repas d’entreprise, soirées spectaculaires ou lancement de produit : l’aménagement de la salle s’adapte à tous vos événements. La privatisation du K donne accès à l’ensemble des deux espaces, pour imaginer un évènement complet, mêlant présentation, repas, détente et convivialité, le tout au même endroit. Le lieu est entièrement équipé en son, lumière et vidéo. La salle bénéficie aussi de l’assistance d’un technicien sur place, d’un responsable de salle dédié et de trois agents de sécurité.

UNE OFFRE DE PRIVATISATION FAITE D’ÉCOUTE ET DE CRÉATIVITÉ

Au K, chaque projet est pensé en fonction de vos objectifs. Sur place, l’équipe s’appuie sur une écoute attentive et une grande adaptabilité pour construire des évènements sur-mesure, à la fois professionnels et mémorables. « Nous allons proposer ce qui nous semble le mieux par rapport à la demande et aux possibilités de l’établissement, grâce à notre expérience en organisation d’évènements et de spectacles. », insistent les équipes du K.

LE KABARET DE REIMS LE « K »

Réservation et création d’évènement sur-mesure. Privatisation d’un espace avec salle de spectacle avec gradins et grande salle de restauration modulable. Parking sur place.

LE KABARET DE REIMS - LE « K »

20, Rue du Val clair - 51100 Reims

03 26 04 11 11 contact@le-k-reims.com

KADIMAGE

ENTRE HÉRITAGE, SAVOIR - FAIRE ET VISION D’AVENIR

Créée il y a plus de quatorze ans à Reims, Kadimage s’est imposée comme un acteur de référence dans le domaine de l’objet publicitaire, du textile personnalisé et du marquage sur mesure. Derrière cette réussite, une équipe d’une dizaine de collaborateurs passionnés, animés par une même exigence : conjuguer créativité, qualité et réactivité au service des entreprises, associations et collectivités qui font confiance à la marque.

« Nous avons toujours défendu une approche de proximité et de conseil », explique Frédéric Vaillant, dirigeant de Kadimage. Nous ne cherchons pas à devenir un nouveau géant du web impersonnel, mais à incarner un web de proximité, ancré dans la relation humaine et la valeur ajoutée locale.

L’entreprise a progressivement étoffé son offre, intégrant un atelier complet de broderie et de marquage textile, véritable cœur battant de la société. Cette maîtrise en interne permet à Kadimage de garantir une qualité constante,

des délais maîtrisés et une créativité sans limites, qu’il s’agisse de vêtements d’image, de cadeaux d’entreprise ou de textiles personnalisés.

DES INVESTISSEMENTS POUR PRÉPARER L’AVENIR

2026 marquera un tournant. Kadimage s’engage dans une phase d’agrandissement majeure : extension de ses locaux, modernisation de son atelier et réaménagement de ses espaces de travail.

« Ces évolutions sont pensées pour accompagner notre croissance, mais aussi pour améliorer le quotidien de nos équipes. Nous voulons faire de Kadimage un lieu où il fait bon travailler, avec des espaces dédiés à la détente, à la créativité et à la collaboration. » ajoute Frédéric Vaillant.

En parallèle, un chantier stratégique est en cours : la refonte complète du site kadimage.fr L’objectif ? Offrir une expérience utilisateur

plus fluide, valoriser les savoir-faire de l’entreprise et renforcer son positionnement autour du conseil, du sur mesure et de la responsabilité.

UNE VISION TOURNÉE VERS L’HUMAIN ET LE DURABLE

Au-delà des investissements matériels, Kadimage s’inscrit dans une démarche RSE authentique : valorisation des circuits courts, sélection rigoureuse des partenaires et mise en avant de produits durables, personnalisables et porteurs de sens.

« La communication par l’objet reste un formidable levier de lien et de fidélisation, à condition qu’elle soit pensée avec sincérité et cohérence. », conclut Frédéric Vaillant. Forte de son histoire, de son équipe et de sa vision, Kadimage aborde l’avenir avec enthousiasme et l’ambition de continuer à grandir sans jamais perdre l’essentiel — l’humain, le savoir-faire et la passion du service.

KADIMAGE

7 Rue Roland Coffignot - 51100 Reims 03 26 36 36 26

contact@kadimage.fr - www.kadimage.fr

ROSSEL CONSEIL MÉDIAS EST

L’AGENCE CONSEIL EN COMMUNICATION ET MÉDIAS DE ROSSEL FRANCE, 3 E GROUPE DE PRESSE RÉGIONALE EN FRANCE

Implantée dans la Marne, l’Aisne, les Ardennes et l’Aube, Rossel Conseil Médias Est accompagne les acteurs économiques locaux dans la conception et la mise en œuvre de leurs stratégies de communication. Notre mission : vous offrir des solutions personnalisées, en parfaite adéquation avec vos besoins et vos objectifs de développement.

UNE EXPERTISE FORTE EN COMMUNICATION DE PROXIMITÉ

En nous appuyant sur la puissance et la complémentarité des marques médias de Rossel France – L’Union, L’Ardennais, L’Est Éclair, Libération Champagne, Instant – ainsi que sur des partenaires éditeurs externes, nous mettons à votre disposition un écosystème média complet pour toucher vos audiences locales et optimiser l’impact de vos campagnes.

UN ACCOMPAGNEMENT GLOBAL ET SUR MESURE

De la réflexion stratégique à la diffusion multicanale, nos équipes mobilisent leur savoir-faire au service de tous les secteurs d’activité : entreprises, institutions, commerces, distribution, formation, automobile, tourisme, etc. Qu’il s’agisse de développer votre notoriété, valoriser votre image, générer du trafic ou améliorer vos performances commerciales, nous vous aidons à construire des dispositifs de communication efficaces et cohérents.

UNE ÉQUIPE ENGAGÉE

ET PLURIDISCIPLINAIRE

Nos experts partagent la même ambition : allier efficacité et créativité au service de votre

performance. Ensemble, ils couvrent toutes les dimensions de la communication : conseil stratégique, création de contenus, analyse de données, activation et diffusion média.

NOS EXPERTISES

CONSEIL EN COMMUNICATION

Nous vous accompagnons dans la définition de vos stratégies et plans médias en tenant compte de votre environnement concurrentiel et des spécificités de vos marchés locaux.

ÉTUDES

Études de marché, analyses géomarketing, benchmark concurrentiel… Nous décodons votre environnement pour mieux comprendre vos consommateurs et affiner vos prises de parole.

MARKETING, TERRITOIRES & SOLUTIONS

Nous concevons des campagnes à forte valeur ajoutée, ancrées dans les réalités locales, les tendances de consommation et les besoins spécifiques de chaque marque.

STRATÉGIE MÉDIAS

Nous sélectionnons les médias, formats et canaux les plus pertinents pour garantir la juste rencontre entre votre message et vos audiences cibles. Chaque campagne est pensée pour optimiser la visibilité et la performance de votre communication.

STRATÉGIE ET CRÉATION DE CONTENUS

Le contenu est au cœur des stratégies de communication d’aujourd’hui. Nous imaginons

et produisons des dispositifs éditoriaux sur mesure — print, digital, vidéo ou audio — pour renforcer l’impact de vos messages et créer un lien durable avec vos publics.

DIFFUSION ET AMPLIFICATION MÉDIAS

Grâce à notre maîtrise des data locales et à une connaissance fine des audiences régionales (Est, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Normandie), nous optimisons la portée et l’impact de vos campagnes. Nous vous garantissons une diffusion ciblée et performante, quel que soit le support.

ROSSEL CONSEIL MÉDIAS EST EN CHIFFRES

•60 collaborateurs

•3 279 clients accompagnés en un an

•29 110 campagnes réalisées sur un an

ROSSEL CONSEIL MÉDIAS EST 6, rue Gutenberg - 51100 Reims CEDEX 03 26 50 50 88 https://rosselconseilmedias.fr/

PEUGEOT HESS AUTOMOBILE

CONCESSIONNAIRE DE RÉFÉRENCE EN RÉGION GRAND EST

Premier distributeur automobile de l’est de la France, le groupe Hess Automobile s’impose comme une référence régionale, alliant expertise, proximité et innovation. Implanté dans la Marne, l’Aisne et les Ardennes, le concessionnaire Peugeot met tout en œuvre pour satisfaire ses clients : un accueil sur mesure, des services performants et la présentation des dernières nouveautés de la marque au lion.

UN ACTEUR MAJEUR IMPLANTÉ

AU CŒUR DE LA RÉGION

GRAND EST

Présent depuis plus de 75 ans, Hess Automobile est aujourd’hui le premier distributeur automobile de l’Est de la France. Fort de sa connaissance du marché et de son ancrage régional, le groupe rayonne à travers quatre sites stratégiques : Reims, Sedan, CharlevilleMézières et Hirson. Les spécificités du groupe ? Le « multimarquisme » et les voitures d’occasion. Dans l’ensemble de ses sites, Peugeot illustre parfaitement cet esprit : le concessionnaire conjugue expertise technique, accompagnement personnalisé et innovation au quotidien.

DES SERVICES ET SOLUTIONS ADAPTÉS À CHAQUE CLIENT

Chez Hess Automobile, la satisfaction client est une priorité. Les équipes des concessions Peugeot accompagnent à la fois les particuliers et les professionnels dans toutes les étapes de leur projet : achat, reprise, financement, entretien ou réparation.

Grâce à une écoute attentive et des conseils individualisés, chaque client bénéficie d’une solution adaptée à ses besoins et à son budget. Hess Automobile assure aussi un suivi pratique pour faciliter les projets des clients : prise de rendez-vous en ligne, devis digitalisé ou encore service après-vente optimisé pour réduire les délais d’intervention.

LES NOUVEAUTÉS PEUGEOT : VERS UNE MOBILITÉ TOUJOURS PLUS DURABLE

En phase avec les grandes évolutions du marché, Peugeot enrichit sa gamme électrique avec les nouveaux SUV E-3008 et E-5008, désormais disponibles en version Long Range. Ces modèles 100 % électriques offrent jusqu’à 700 km d’autonomie (E-3008) et 668 km (E-5008) en cycle mixte WLTP, grâce à une motorisation de 230 ch/170 kW et une batterie de grande capacité.

Les conducteurs profitent également d’un système de pré-conditionnement de la batterie pour optimiser le temps de charge

Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo.

CONCESSIONS PEUGEOT HESS AUTOMOBILE

lors des longs trajets : un atout supplémentaire pour voyager sereinement. Pour accompagner cette transition vers une mobilité plus responsable, Peugeot déploie le programme PEUGEOT CARE GARANTIE, qui offre jusqu’à 8 ans ou 160 000 km de couverture, incluant la batterie, un Wall Box de recharge à domicile et un pass Free2Move donnant accès à près d’un million de points de recharge à travers l’Europe.

UN PROGRAMME DE GARANTIE, GAGE DE TRANQUILLITÉ POUR LES CLIENTS

Parce que la confiance s’entretient dans la durée, toutes les gammes Peugeot – thermiques, hybrides ou électriques –bénéficient désormais d’une extension de garantie jusqu’à 8 ans sur les composants clés. Une initiative qui s’inscrit pleinement dans la promesse électrique Peugeot : accompagner les clients dans la transition énergétique avec une solution fiable pour assurer la meilleure des sérénités au volant.

Reims Croix-Blandin : 8 rue du Commerce, ZAC Croix-Blandin - 51100 Reims • Sedan : 6 avenue du Général de Gaulle - 08200 Sedan Charleville Mézières : 3 Route de Warnecourt - 08000 Prix-les-Mézières • Hirson : 1 Parc Activité de L’épinette - 02500 Hirson Services : vente véhicules neufs et d’occasion, financement, entretien, pièces détachées, assistance Plus d’infos : hessautomobile.com

RENAULT GROUPE AUTOSPHERE

DANS LES CONCESSIONS RENAULT DU GROUPE AUTOSPHERE, AVEC AUTOSPHERE LEASE : LA MOBILITÉ SUR MESURE POUR LES PROS

Simplifier la mobilité et offrir des solutions claires, c’est la mission d’Autosphere Lease en Champagne et dans l’Aisne. Les concessions Renault – Groupe Autosphere mettent à disposition des entreprises, artisans et professions libérales des formules de location longue durée (25 à 72 mois) et de location moyenne durée (3 à 24 mois). Des offres flexibles et évolutives qui répondent aux besoins permanents ou ponctuels de mobilité, sur véhicules neufs particuliers comme utilitaires.

UNE SOLUTION COMPLÈTE ET PERSONNALISÉE

Avec Autosphere Lease, tout est pensé pour simplifier la vie des professionnels : maintenance, assistance, pneumatiques, assurance multirisques, télépéage, gestion des amendes ou véhicule relais sont inclus dans les forfaits. « Notre objectif, souligne Marine Gigliotti, Responsable Marketing, c’est que le professionnel se dise : Chez Renault, avec Autosphere Lease c’est simple : un seul interlocuteur et tout est prévu. »

LA FORCE D’UN RÉSEAU NATIONAL, L’ÉCOUTE LOCALE

Ancrée dans le réseau Autosphere, fort de 250 concessions et 30 marques, les concessions Renault Aisne & Champagne – Groupe Autosphere combinent puissance de groupe et proximité de terrain. Chaque projet démarre par un audit de besoins, suivi d’un

Autosphere Lease, c’est une mobilité professionnelle moderne, flexible et transparente : la solution clé en main pour rouler l’esprit tranquille.

paramétrage sur mesure du contrat : choix du véhicule, services associés, assurances et garanties. Les outils digitaux My Autosphere

Lease Fleet Manager et My Autosphere Lease

Driver permettent un pilotage fluide de la flotte : reporting, suivi du parc, entretiens ou sinistres.

UNE OFFRE ADAPTÉE À TOUS LES MÉTIERS

Du Renault Kangoo Van au Renault Master,

de la Renault Nouvelle Clio full hybrid e-tech, au Renault Espace full hybrid, en passant par l’indispensable gamme E-tech 100% électrique, Les concessions Renault de Reims, Epernay Chalons, Troyes, Laon, Hirson, Soissons et Chauny couvrent l’ensemble des besoins professionnels.

Les véhicules utilitaires bénéficient d’une offre spécifique, configurable pour chaque métier, disponible rapidement et adaptée aux nouvelles exigences de mobilité.

Pour contacter nos équipes, et demander une étude gratuite de votre parc

RENAULT AISNE – GROUPE AUTOSPHERE

Laon – Soissons – Villers-Cotterêts – Chauny – Hirson

Tanguy Marchal - 06 83 94 42 43 - tanguy.marchal@autosphere.fr

RENAULT CHAMPAGNE – GROUPE AUTOSPHERE

Reims – Thillois – Epernay – Sézanne – Châlons-en-Champagne – Troyes – Romilly Bruno Poncin - 06 61 15 98 76 - bruno.poncin@autosphere.fr

BIJOUTERIE MOGLIA

UNE ENTREPRISE FAMILIALE QUI VAUT SON PESANT D’OR

Boutique historique à CharlevilleMézières, la bijouterie et horlogerie MOGLIA propose des pièces uniques de qualité depuis plus de cent ans.

Chez MOGLIA, les savoir-faire en joaillerie se transmettent de générations en générations. Une expertise aujourd’hui très prisée, à l’heure où le cours de l’or atteint des sommets sur le marché.

L’HISTOIRE D’UNE BIJOUTERIE

Installée au centre de Charleville-Mézières depuis plus d’un siècle, la Maison MOGLIA s’est créé une forte réputation.

Chaque bijou proposé dans la boutique est le fruit d’un travail minutieux qui allie tradition et innovation dans le but de satisfaire les clients les plus exigeants

Un savoir-faire reçu en héritage qui fait la fierté de David Moglia, l’un des fils de la famille : « Tout a commencé au début du XXe siècle avec notre arrière-grand-père, colporteur dans les Ardennes. Puis notre grand-père a reçu ses clients à domicile, avant que notre père ouvre la première boutique. Aujourd’hui, nous faisons vivre cette histoire en y ajoutant une dimension numérique grâce à notre site internet. À chaque génération un canal de vente nouveau.» raconte-t-il.

Devenue iconique à Charleville-Mézières, la Maison MOGLIA poursuit d’ailleurs son histoire avec des travaux récemment réalisés il y a maintenant deux ans pour doubler sa surface de vente.

UN CŒUR DE MÉTIER MAÎTRISÉ : L’OR, SON RACHAT ET SES TRANSFORMATIONS

Dans un contexte où le cours de l’or atteint un pic de valeur, l’entreprise MOGLIA a su adapter ses services et ses propositions pour accompagner au mieux ses clients.

« Il y a une explosion du cours de l’or, qui au cours de la dernière année a vu son prix augmenter de près de 30 % » explique David Moglia.

Pour répondre à cette demande grandissante, l’entreprise met son expertise à l’œuvre afin de guider avec soin ses clients en matière de joaillerie en or.

MOGLIA propose ainsi plusieurs services :

le rachat, la réparation et la transformation des bijoux

DES SERVICES EN JOAILLERIE

PERSONNALISÉS POUR S’ADAPTER À CHAQUE DEMANDE

Au-delà de ses collections, l’équipe de la Maison MOGLIA offre un service sur mesure pour des créations personnalisées, de la réparation à l’entretien de pièces précieuses.

Bagues de fiançailles, collier délicat ou montre prestigieuse, la bijouterie MOGLIA met à disposition une large gamme de bijoux de marques renommées pour toutes les occasions et ainsi vous accompagne dans tous les moments de votre vie.

MOGLIA BIJOUTIERS

5 rue du Théâtre - 08000 Charleville-Mézières 03 24 33 03 94 moglia-bijoutiers.fr

ALICE LHABOUZ

L’EXPERTE EN INVESTISSEMENT INCITE LES FRANÇAIS, POUR QUI L’ARGENT EST SOUVENT TABOU, À S’ÉDUQUER FINANCIÈREMENT POUR SE LANCER, AVEC MESURE, SUR LES MARCHÉS. POUR ELLE, LES THÉMATIQUES PORTEUSES POUR 2026 SONT L’IA, L’ÉNERGIE ET LA SANTÉ.

Alice Lhabouz : « Le sujet de l’argent a longtemps été tabou en France. On observe tout de même une évolution depuis le Covid, surtout chez les jeunes générations. »

Alice Lhabouz est une entrepreneure et experte en gestion d’actifs. Elle est diplômée de l’ISC Paris. Elle a commencé sa carrière à l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) avant de rejoindre les sociétés de gestion Richelieu Finance puis la Financière Meeschaert.

Elle a fondé, en 2011, Trecento Asset Management, société spécialisée dans les fonds thématiques (santé, robotique et IA). Elle l’a revendue en 2025 et a créé Alice Lhabhouz Conseil pour accompagner les particuliers dans leurs placements.

Elle est également investisseuse dans l’émission « Qui veut être mon associé ? » sur M6.

« La clé du placement rémunérateur, c’est l’éducation financière, la curiosité et le passage à l’action. »

Quand on observe les comportements d’épargne des Français, on constate qu’ils ont du mal à parler d’argent et à gérer leurs finances. Pourquoi ?

C’est quelque chose d’assez profondément ancré. Le sujet de l’argent a longtemps été tabou en France. On observe tout de même une évolution depuis le Covid, surtout chez les jeunes générations, plus connectées et curieuses. Mais dans leur immense majorité, les Français restent prudents. Leur interlocuteur principal demeure la banque, dont les conseillers sont rarement bien formés pour les accompagner vers plus de performance.

Quand on s’intéresse à l’investissement, on comprend vite que la performance passe par l’acceptation d’un certain degré de risque. Or, comme ces notions sont mal connues, les épargnants y sont réfractaires.

Leurs conseillers les orientent alors vers des placements sans risque –livret A ou fonds en euros dans l’assurance-vie. Le problème, c’est qu’en restant là-dessus, on récupère au mieux sa mise après dix ou quinze ans, sans réel gain, voire avec une perte de pouvoir d’achat une fois l’inflation prise en compte.

Comment sortir de cette logique de placements peu rémunérateurs ?

La clé du placement rémunérateur, c’est l’éducation financière, la curiosité et surtout le passage à l’action. Il existe de plus en plus de ressources et de contenus en ligne. Il faut certes faire le tri, mais l’idée essentielle reste qu’il n’y a pas de performance sans risque. Et pour lisser ce risque, il faut investir le plus tôt possible.

La Bourse suit une tendance structurellement haussière : environ 5 à 6 % de rendement moyen annuel en Europe, 7 % aux États-Unis. Bien sûr, il y a des hauts et des bas, mais sur le long terme, la courbe reste positive. Le temps est donc un facteur clé : plus on commence tôt, plus on bénéficie de cet effet.

L’IMMOBILIER RESTE INTÉRESSANT, NOTAMMENT

PARCE QU’IL PERMET D’UTILISER L’EFFET DE LEVIER DU CRÉDIT

Donc, il faut encourager l’investissement long terme, dès le plus jeune âge ?

Oui. C’est incohérent, par exemple, d’ouvrir un livret A à un enfant. Il a dix-huit ans devant lui pour lisser les cycles de marché ! Aux États-Unis, on ouvre souvent à la naissance un compte pour acheter une action Google, Amazon ou Microsoft, puis on en rachète à chaque anniversaire. À sa majorité, l’enfant dispose d’un capital bien supérieur à la somme mise de côté.

Vous incitez donc les particuliers à investir dans ce qu’ils connaissent ? Exactement. Je leur dis souvent : ouvrez un petit compte-titres et observez autour de vous. Si tout le monde a un smartphone, pensez-vous que cela va continuer ? Oui ? Achetez une action Apple. Vous regardez Netflix ? Achetez une action Netflix. Vous commandez sur Amazon ? Achetez une action Amazon. Cela permet de comprendre concrètement où va son argent, puis d’élargir ensuite à d’autres entreprises ou à des fonds thématiques en accord avec ses valeurs.

LE BITCOIN OFFRE DONC UNE PROTECTION FACE À LA DÉVALUATION DES MONNAIES TRADITIONNELLES, SURTOUT APRÈS DES ANNÉES DE POLITIQUES MONÉTAIRES TRÈS EXPANSIONNISTES

Si l’on se projette sur 2026, quelles grandes thématiques d’investissement voyez-vous émerger ?

D’abord l’intelligence artificielle et la technologie, des secteurs en pleine expansion, portés par une baisse des taux favorable aux valeurs tech. Ensuite l’énergie : l’IA, les objets connectés, le transport autonome nécessitent énormément d’électricité, c’est donc une thématique majeure. La santé reste aussi un pilier, non corrélée à la croissance économique, et constitue une valeur refuge. Enfin, l’or, qui peut s’acheter sous forme « papier » dans un portefeuille, garde tout son intérêt.

Justement, est-il encore intéressant d’investir dans l’or aujourd’hui ?

C’est toujours difficile de parler de timing. L’or reste une valeur refuge, mais il ne faut pas tout miser dessus. C’est un actif de diversification, au même titre que d’autres.

Le premier enjeu, c’est de comprendre la notion de temps. Le second, de donner du sens à l’investissement. Les produits financiers sont souvent trop opaques ; or, quand on propose des thématiques concrètes – environnement, santé, technologie, IA, raréfaction de l’eau –, les épargnants deviennent acteurs de leur argent.

Vous préconisez le bitcoin aussi. Pourtant, beaucoup de Français restent méfiants, alors qu’il est de plus en plus adopté aux États-Unis… Les grands fonds américains comme BlackRock ou Fidelity y investissent déjà. Certains fonds de pension peuvent même détenir jusqu’à 6 % d’actifs en bitcoin. C’est une monnaie numérique limitée par son code : il n’y en aura qu’un certain nombre. Le bitcoin offre donc une protection face à la dévaluation des monnaies traditionnelles, surtout après des années de politiques monétaires très expansionnistes. Bien sûr, il faut y aller avec prudence et diversification : l’idée n’est pas de tout miser dessus

Parlons d’un autre placement très cher aux Français : la pierre. Faut-il encore investir dans l’immobilier aujourd’hui ?

L’immobilier reste intéressant, notamment parce qu’il permet d’utiliser l’effet de levier du crédit. Quand les taux sont bas, emprunter pour investir peut être très rentable. Aujourd’hui, les taux sont encore élevés mais devraient baisser, ce qui rendra le marché plus favorable. La pierre demeure donc un bon outil de diversification et un moyen de se constituer un patrimoine, surtout pour ceux qui ont peu de liquidités.

Julien Bouillé

Audrey Catteau, présidente d’Elid

DOCTEURE EN BIOSURVEILLANCE DES MILIEUX AQUATIQUES, AUDREY CATTEAU PRÉSIDE

LA START-UP ELIDREO À REIMS QUI UTILISE DES MOULES D’EAU DOUCE POUR ÉVALUER

LA QUALITÉ DE L’EAU. L’OBJECTIF EST DOUBLE : DÉTECTER LES POLLUANTS PRÉSENTS

DANS L’EAU ET ÉTUDIER LEUR IMPACT SUR LE VIVANT.

Audrey Catteau : « Nous avons monté une start-up pour pouvoir proposer la solution à plus grande échelle aux acteurs de l’eau ».

Un pas de plus dans l’évaluation de la qualité de l’eau grâce à la biosurveillance. À Reims, Elidreo utilise des dreissènes, des moules d’eau douce, pour détecter la présence de polluants (PFAS, pesticides, métaux…) dans les milieux aquatiques. « Il existe déjà des outils mais ils utilisent des mesures auxquelles échappent certaines molécules polluantes. Les dreissènes, elles, filtrent de grandes quantités d’eau et concentrent les polluants dans leurs tissus, même si ces polluants sont en faible concentration dans l’eau » explique Audrey Catteau, la présidente d’Elidreo.

La chercheuse a pris les rênes de la jeune start-up lors de sa création en avril dernier. En 2019, Audrey Catteau a obtenu un doctorat en biosurveillance des milieux aquatiques à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) à Verneuil-en-Halette en lien avec le laboratoire UMR-I 02 Sébio de l’URCA à Reims. Elidreo est le fruit d’une dizaine d’années de recherches menées par ce laboratoire rémois, en particulier par Pr Alain Géffard et Dr Mélissa Palos-Ladeiro, chercheurs à l’université et aujourd’hui membres du conseil

scientifique de l’entreprise. « Elidreo est directement issue de la recherche publique. Nous avons monté une start-up pour pouvoir proposer la solution à plus grande échelle aux acteurs de l’eau », précise Audrey Catteau. Aujourd’hui, Elidreo récupère des dreissènes dans le lac du Der, au sud de la Marne, et les élève à Reims. Pour valider l’efficacité de l’outil, des tests ont été réalisés avec l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse, dans la Moselle, la Meuse, la Seine et d’autres rivières dans le Grand Est et les Hauts-de-France. « Elidreo a un double objectif : évaluer la qualité de l’eau et mesurer l’impact des effets toxiques sur les organismes vivants. Il faut environ 30 dreissènes pour détecter 140 molécules polluantes », indique Audrey Catteau.

Les premiers projets pour des clients - publics et privés - doivent être lancés à partir de janvier 2026. Audrey Catteau est accompagnée par Innovact, où est incubé Elidreo. La start-up, qui n’a pas encore lancé de levée de fonds, a perçu une aide de 30 000 euros de la Région Grand Est et 110 000 euros de Bpifrance pour sa création.

Juliette Poulain

Lou Attal, consultante Notion, l’outil magique pour s’organiser

Spécialiste et fidèle du logiciel Notion, Lou Attal accompagne les entreprises pour prendre en main cet outil numérique d’organisation prévu pour la vie professionnelle et personnelle. Installée à Reims, la consultante a déjà travaillé avec les équipes de Luminiscence, d’EDF ou encore Etam.

Connaissez-vous Notion ? Ce logiciel permet de prendre des notes, gérer son calendrier ou encore suivre l’avancée de ses projets, que ce soit pour des activités professionnelles ou personnelles. L’outil numérique devient alors une base de données. Il propose aussi un usage collaboratif, qui peut être adapté aux projets internes des entreprises par exemple. « L’avantage et le défaut de Notion, c’est d’être 100 % personnalisable. Vous partez d’une page blanche donc le logiciel s’adapte à toutes les situations mais il faut être capable de le prendre en main », explique Lou Attal, consultante Notion depuis 3 ans. Ils ne sont qu’une centaine de consultants dans le monde pour une centaine de millions d’utilisateurs recensés sur le logiciel. Installée à Reims, Lou Attal accompagne des entreprises dans la prise en main de la plateforme auprès des salariés. Elle a déjà travaillé avec Etam, EDF, Rémy Cointreau ou encore avec Lotchi, qui organise le festival Luminiscence dans la cathédrale de Reims. « Certaines entreprises ne connaissent pas du tout ce logiciel. D’abord, nous évaluons leurs besoins puis je développe la solution

sur Notion. Concrètement, je crée des systèmes sur mesure. Puis, je forme les équipes par petits groupes », détaille la consultante. Avant de travailler à son compte pour Notion, Lou Attal a décroché, à Paris, un Bachelor à l’École supérieure de pub puis un master à l’École supérieure du design. « Avant tout ça, j’ai fait une prépa en arts appliqués et je retrouve aujourd’hui dans mon métier un mélange qui m’anime entre les réseaux sociaux et le côté créatif », raconte-t-elle. Fidèle à Notion, la consultante l’utilise au quotidien pour suivre ses habitudes ou organiser ses voyages. D’autres l’utilisent même en guise de bibliothèque pour suivre leurs lectures et prendre des notes. L’idée étant de trouver une régularité pour éviter de s’éparpiller. En tant qu’ambassadrice, Lou Attal promeut aussi le logiciel lors d’événements ou sur ses réseaux sociaux. Sa chaîne YouTube, qui avoisine les 17 000 abonnés, regroupe une centaine de tutoriels réalisés par elle-même. Aujourd’hui, Lou Attal a embauché une personne en CDI, une alternante et travaille avec deux contrats en free-lance.

Juliette Poulain

LA VIGNE COMME BOUSSOLE

CHEFFE DE CAVE ET DIRECTRICE DU VIGNOBLE DE LA MAISON HENRIOT, ALICE TÉTIENNE INCARNE UNE CHAMPAGNE EN PLEINE MUTATION : CONSCIENTE, ENGAGÉE, VIBRANTE. POUR ELLE, TOUT COMMENCE À LA VIGNE : CE LIEU DE VIE, D’ÉCOUTE ET DE PATIENCE D’OÙ NAÎT L’ÉMOTION DU VIN.

« Je considère que l’œnologie n’est qu’un support pour révéler les terroirs et les identités des vignerons. Comprendre le vignoble, c’est donner du sens à chaque dégustation. » Alice Tétienne suit la vigne et le vin de A à Z. Sa double casquette, rare en Champagne, lui permet de maîtriser chaque étape : « Quand on a vécu une campagne viticole, on sait exactement quels étaient les conditions, le climat, les challenges… ça donne beaucoup de profondeur à nos dégustations. »

Cent hectares, vingt-neuf crus, et une volonté de ne jamais forcer la nature. « La différence entre nos vins ne tient qu’à leur origine. C’est cette diversité que je veux préserver », confie-t-elle.

DE LA TERRE À LA BULLE

Jeune femme dans un univers encore largement masculin, Alice ne ressent pas de frein : « La famille Henriot m’a fait confiance, et je n’ai jamais eu besoin de prouver quoi que ce soit. »

Elle est l’une des plus jeunes cheffes de cave de la Champagne et n’en fait pas un étendard. « J’ai eu de la chance d’arriver dans un moment où la féminisation du milieu s’amorçait. » Native de Champagne, sans héritage viticole, elle a tout appris par instinct, amour du terroir et passion. Alice Tétienne a grandi avec la vigne comme terrain de jeu et de curiosité : « J’aimais travailler à l’extérieur, être au contact de la vigne… et ensuite j’ai découvert le vin, et ça m’a passionnée. » De son BTS viti-œno à son diplôme d’œnologue, elle a tissé un parcours alliant pratique de terrain et compréhension scientifique du vin.

Quand elle quitte les vignes, elle retrouve la montagne, son autre source d’équilibre. « J’y fais du trail, j’y retrouve le silence et la nature. » Une respiration, à l’image de ses champagnes : précis, lumineux, profondément humains.

Sous son impulsion, la Maison Henriot a lancé le programme Alliance Terroirs, une démarche pionnière de viticulture de précision qui fait appel à l’intelligence artificielle. Analyses de sols, étude des microclimats, capteurs d’IA… ici, la technologie sert la connaissance intime du vivant. « Nous faisons beaucoup d’analyses, mais des analyses utiles ! On sait alors si on doit intervenir ou pas, on évite des passages inutiles, on réduit notre empreinte et on protège nos équipes », sourit-elle. Le but ? Anticiper, s’adapter. « Chaque année est une nouvelle page blanche. On apprend, on s’ajuste, on protège ce qu’on aime. » La conversion bio s’inscrit également dans cette logique et n’est donc pas un simple label. Le style Henriot ? « Une générosité contenue par une élégance et une fraîcheur constantes. On aime la complexité aromatique, mais toujours en distinction. » Alice Tétienne a déplacé les dégustations à Pierry, aux Aulnois, dans une ancienne grange bénédictine : « Là-bas, il y a une énergie particulière. On goûte différemment. Pour créer un vin d’émotion, il faut soi-même être dans un lieu d’émotion. »

Alice Tétienne est l’une des plus jeunes cheffes de cave de Champagne.

LA CHAMPAGNE COMPTE

SIX MARQUES SOUS LE LABEL « B-CORP »

BOLLINGER, MAILLY GRAND CRU, PIPER HEIDSIECK, CHARLES HEIDSIECK ET RARE ONT UN POINT

COMMUN : CE SONT LES SEULES MARQUES DE CHAMPAGNE QUI ONT ADHÉRÉ AU LABEL

INTERNATIONAL PRIVÉ « B-CORP ».

Les salariés d’EPI forment le B de B Corp pour célébrer le renouvellement de la certification.

Bollinger, Piper Heidsieck, Charles Heidsieck, Rare champagne et Mailly Grand Cru. Voici les élues, les cinq marques de champagne qui ont choisi de se certifier « B Corp ». Quand on parle de Responsabilité sociétale des entreprises, ce ne sont pas les certifications qui manquent. B Corp, pourtant, est un cas d’école. C’est un label international privé, obtenu pour trois ans et géré par une organisation non gouvernementale, où la RSE est envisagée à 360°, que ce soit sous l’angle de la performance sociale ou de la performance environnementale. Présent dans une centaine de pays, avec plus de 10 000 entreprises certifiées, dont 600 en France, « B Corp » est clairement une certification business friendly.

EPI LE PREMIER À S’ENGAGER

Les premiers à avoir pris le train sont les trois marques du groupe EPI : Piper et Charles Heidsieck, ainsi que Rare champagne, avec une certification obtenue en juillet 2022 et renouvelée en octobre 2025. Dans son communiqué sur le renouvellement de sa certification, EPI souligne l’amélioration de sa note globale et met en avant la réduction de 33 % de sa consommation électrique entre 2019 et 2024, la multiplication par quatre de ses approvisionnements certifiés Viticulture durable en Champagne entre 2019 et 2024, l’arrêt des herbicides depuis 2021 sur son vignoble ou encore la réduction de 34 % de ses émissions directes de carbone entre 2019 et 2023.

BOLLINGER EN 2023, PUIS MAILLY EN 2025

En 2023, c’est Bollinger qui s’y est mis. La maison d’Aÿ, labellisée «Entre-

prise du patrimoine vivant » depuis 2012 et qui prépare son bicentenaire (prenez date, c’est en 2029), a choisi B Corp pour s’inscrire « dans un cadre d’amélioration continue ». Puis, en juillet 2025, c’est Mailly Grand Cru qui est la première coopérative à sauter le pas. Selon Stéphane Rémy, son président, d’autres coopératives sont dans la boucle et devraient obtenir, à leur tour, cette certification dont une des grandes qualités tient à son aspect international et très reconnue dans le monde anglo-saxon.

BIENTÔT DE NOUVEAUX STANDARDS

Et pour ceux qui n’ont pas encore passé les premières étapes de la certification ? Eh bien, les règles du jeu vont changer. En 2025, B Corp a publié de nouveaux standards, en gestation depuis 2020 et qui vont transformer le modèle d’attribution du label. Jusque-là, une entreprise pouvait l’obtenir en appuyant assez fort sur une catégorie pour faire compenser ses faiblesses sur une autre. Il fallait obtenir 80 points minimum dans un « menu » qui comprenait les items collaborateurs, clients, collectivité, environnement et gouvernance. Dès 2026, après avoir répondu à un socle minimal (éligibilité, exigences juridiques et profil de risque), les entreprises devront répondre à un certain nombre d’exigences non négociables dans sept thématiques différentes : travail équitable, JEDI (pas de sabre laser, ici, mais justice, équité, diversité et inclusion), droits humains, action climatique, gestion environnementale et circularité et, enfin, affaires publiques et action collective. La certification sera plus difficile à obtenir. Elle n’en aura que plus de valeur.

LA PLANÈTE !

Ensemble, recyclons, transformons et renforçons notre éco-responsabilité

PRÉSERVONS NOTRE QUOTIDIEN !

En nous confiant vos anciens journaux, nous les revalorisons en ouate de cellulose, un isolant naturel !

ENSEMBLE, DONNONS UNE NOUVELLE VIE À VOS JOURNAUX ! jerecycle@lunion.fr jerecycle@lardennais.fr

*Opération disponible aux abonnés qui reçoivent leur journal grâce à un vendeur colporteur de presse et qui a accepté de participer à cette opération de recyclage. Le service client se tient à disposition des abonnés pour toute question sur le recyclage.

Ensemble, ICI

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façons de construire autrement, pour un impact plus léger sur l’environnement

CONTENEURS RÉHABILITÉS, CONSTRUCTION EN BOIS HORS SITE,

SYSTÈME MODULAIRE BÉTON FABRIQUÉ EN USINE… LES ENTREPRISES

REDOUBLENT D’INVENTIVITÉ POUR RÉDUIRE LES CONSOMMATIONS

D’ÉNERGIE, L’EMPREINTE CARBONE ET LA DURÉE DES CHANTIERS.

EXEMPLES AVEC INERGEEN, MUANCE, HIGH CUBE, ET TH.

MUANCE : DES MAISONS EN BÉTON FABRIQUÉES EN USINE

Quatorze maisons d’un nouveau genre ont poussé à Fismes (Marne). Commandées par le bailleur social Plurial Novilia, elles ont été livrées en kit par Muance : les murs et les dalles ont été construits en usine à Vatry pour être livrés sur le chantier, où les fondations avaient été préalablement coulées. Muance a mis en œuvre un procédé de construction innovant, avec des modules de 6 m × 3 m.

L’entreprise de 27 collaborateurs, dont le siège social se situe à Aixen-Provence, a déposé plusieurs brevets. Elle a mis au point un béton allégé, sans sable ni agrégats. Produit dans sa centrale de Vatry, il permet de réduire l’empreinte carbone de la construction.

L’isolation thermique, qui offre une grande inertie, est constituée de fibres de bois pour les premières maisons ; elle sera issue, à l’avenir, de miscanthus local. Les menuiseries aluminium sont fabriquées par Muance et installées en atelier sur les parois.

L’assemblage des maisons ne se fait ni par scellement ni par vissage : elles sont donc théoriquement démontables. Ce système impose une grande précision (moins de 0,5 cm) lors du coulage des murs et des dalles en usine. Muance va prochainement construire une extension pour la gendarme-

INERGEEN

EFFACE LES FACTURES

rie de Courtisols et quatre studios pour un particulier à Sommesous. Un autre bailleur, Nov Habitat, lui a commandé treize logements collectifs à Châlons-en-Champagne.

D’ÉLECTRICITÉ

Notre concept permet « d’effacer la facture d’électricité », assure Olivier Kerrec, président et fondateur d’Inergeen.

Woodea d’Inergeen est un concept qui pousse loin la combinaison d’une isolation performante, du pilotage de la consommation et de la production d’énergie par les panneaux photovoltaïques installés en toiture. Il doit permettre « d’effacer les factures d’électricité », assure Olivier Kerré, président et fondateur de l’entreprise, implantée dans le Grand Reims depuis 2022. Une telle performance a été atteinte pour les deux maisons témoins construites à Bezannes. Elle doit être confirmée pour les deux autres maisons qui viennent d’être assemblées à Bétheny, pour l’organisme logeur Plurial Novilia. Elles devraient atteindre le seuil 2031 de la RE 2020 – le plus haut niveau en matière de performances thermiques et réglementaires. Woodea promet une empreinte carbone réduite de 50 % par rapport à une construction en béton classique. Ce résultat est rendu possible par l’utilisation du bois (épicéa et douglas) pour la structure et les cloisons, et par une fabrication réalisée à 75 % hors site par un partenaire, la société Socopa, dans les Vosges. La durée du chantier est divisée au moins par deux. Le coût de construction reste légèrement supérieur à celui d’une réalisation classique.

Finition d’un lotissement de maisons assemblées par Muance, à Fismes.
Julien
Bouillé
Julien
Bouillé
Julien Bouillé

HIGH CUBE DONNE UNE NOUVELLE VIE AUX CONTENEURS

Construire à partir de conteneurs : l’idée n’est pas nouvelle. Mais la société High Cube Eco Habitat, à Châlons-en-Champagne, se distingue par l’utilisation de pièces de réemploi, qu’elle sélectionne à Anvers. Cela lui permet de livrer des logements à 1 500 € HT du mètre carré, contre 2 200 € HT pour une construction classique.

L’usage de ces grands coffres d’acier recyclés constitue la base d’un concept de construction modulaire aux possibilités infinies. Et c’est écologique : chaque conteneur recyclé économise 4 tonnes d’acier et évite 7,2 tonnes de CO2, fait valoir l’entreprise. Isolées par l’intérieur et l’extérieur, les constructions prétendent au seuil 2031 de la réglementation RE 2020.

La jeune entreprise d’une vingtaine de salariés fondée par Tolgay Yildiz a déjà livré deux ensembles collectifs de 15 et 18 logements pour Nov’Habitat à Châlons, des bureaux ainsi que des maisons individuelles et des espaces événementiels temporaires. Elle dispose de ses propres ateliers à Châlons, où 80 % des réaménagements des conteneurs sont réalisés avant livraison sur chantier.

Cet ensemble collectif a été construit avec des conteneurs de réemploi récupérés au port d’Anvers.

TH VOIT GRAND AVEC SES IMMEUBLES EN BOIS

Un immeuble de 100 logements étudiants a été livré fin 2024 à Cuffies pour l’organisme logeur Opal 02. Particularité : il a été réalisé à 80 % en usine. C’est l’œuvre de TH (Technologie et Habitat), une entreprise innovante fondée en Haute-Savoie en 2014 et qui a ouvert un deuxième site de production à Saint-Quentin pour desservir le nord de la France.

Le système constructif breveté TecHabitat® repose sur un système poteau-poutre en bois lamellé-collé. Industrialisée en atelier, la construction des modules dure de trois à cinq mois, le chantier de quatre à cinq mois. L’empreinte carbone est 35 % inférieure à celle d’une construction en maçonnerie traditionnelle. TH vise les seuils 2028 et 2031 de la RE 2020.

Une résidence étudiante construite par TH à Cuffies, près de Soissons.

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« Je ne crois pas à la solution unique. »

NOVILIA DÉTAILLE LES DIVERSES EXPÉRIMENTATIONS

DE L’ORGANISME BAILLEUR, DE LA CONSTRUCTION

MODULAIRE BOIS HORS SITE À L’IMPRESSION 3D BÉTON.

JOHNNY HUAT

Combien d’expériences ou de nouveaux procédés menezvous aujourd’hui chez Plurial Novilia ?

Nous en menons plusieurs en parallèle. Le premier concerne Inergeen, qui développe la construction modulaire bois en 2D et en 3D. Nous y intégrons des niveaux de performance thermique très exigeants, afin de travailler à la fois sur la décarbonation et sur la maîtrise du couple loyer–charges. Dans un contexte de hausse des loyers liée à l’inflation, l’enjeu est de préserver la solvabilité de nos clients. Nous expérimentons également l’impression 3D et préparons déjà une nouvelle version, Villasprint 3, pour aller plus loin et envisager une production à plus grande échelle.

Un autre projet est porté par l’entreprise Houmi : une construction modulaire autonome, inspirée des tiny houses. Il s’agit d’un habitat compact d’environ 30 m2, équipé de panneaux photovoltaïques, conçu pour être indépendant du réseau. L’objectif est de renforcer l’autonomie énergétique, d’abord sur l’élec-

tricité puis, à terme, sur l’eau. Avec plusieurs filiales d’Action Logement, nous travaillons à une opération de construction modulaire de plus grande ampleur. L’idée est de mutualiser nos efforts afin de lancer un programme dépassant les capacités de Plurial Novilia seule et d’apporter de la visibilité aux industriels. Dans ce cadre, nous collaborons avec High Cube, une société de Châlons-en-Champagne qui transforme des containers maritimes recyclés en logements modulaires. Ce procédé est particulièrement intéressant en termes de recyclage, de durabilité et d’autonomie énergétique.

Quelle place occupent ces expérimentations dans votre production annuelle ?

Elles restent marginales. Plurial Novilia produit environ 1 000 logements neufs par an et les projets expérimentaux représentent aujourd’hui entre cinquante et cent unités. Avec le projet Proj’Est qui fédère les filiales du groupe Action Logement autour de la construction innovante et modulaire, nous visons un changement d’échelle.

Ces procédés entraînent-ils des surcoûts ?

Oui, mais ils varient selon les technologies. L’impression 3D reste la plus coûteuse, car elle est encore très innovante. Avec Inergeen, qui s’appuie sur du modulaire bois déjà éprouvé, les écarts sont plus limités. Globalement, les surcoûts peuvent atteindre 30 %, mais ils sont surtout liés aux faibles volumes de production. La massification permettra de réduire ces coûts.

À terme, une technologie pourrait-elle s’imposer ?

Je ne crois pas à la solution unique, qu’il s’agisse du tout béton ou du tout bois. Chaque technique a sa pertinence selon le contexte. Le béton reste adapté pour les zones sensibles à l’humidité, le bois pour d’autres types de projets, le container recyclé ou encore l’acier demain pour de nouveaux usages. Toutes ces solutions ont du sens mais pas au même endroit ni pour les mêmes usages.

Bouillé

« Chaque technique a sa pertinence selon le contexte », estime Johnny Huat.
Julien Bouillé

L’immobilier d’entreprise

plombé par un attentisme général

BUREAUX, COMMERCES, ZONES… L’IMMOBILIER

D’ENTREPRISE A PÂTI EN 2025 DE L’ATTENTISME DU MONDE ÉCONOMIQUE. UN SIGNAL POSITIF

TOUT DE MÊME : LE MAINTIEN

D’INVESTISSEMENT VOLONTARISTE DE LA PART DE CHEFS D’ENTREPRISE LOCAUX.

Dans nos trois départements, le marché de l’immobilier professionnel reste fragile. Parcs d’activités, bureaux, commerces… tous subissent un contexte national attentiste et un coût de financement renchéri. Le phénomène est prégnant dans les zones dont le foncier permet de nombreuses combinaisons.

À la chambre de commerce et d’industrie Marne Ardennes, Felipe Dias constate toutefois que la demande pour les petites surfaces (1 500 à 5 000 m2) résiste. Artisans et gérants de TPE et PME locales continuent d’investir portés par « une logique patrimoniale » : « Ces chefs d’entreprise cherchent à pérenniser leur entreprise en répondant à un besoin de développement ou de repositionnement géographiques. Leurs dossiers sont solides », constate le responsable implantation et immobilier.

DANS LE TERTIAIRE, UN LÉGER FRÉMISSEMENT CET ÉTÉ DANS LA MARNE

En revanche, les grands projets logistiques ou industriels (20 000 à 40 000 m2) sont à l’arrêt, freinés par le coût du crédit et la dépendance à des donneurs d’ordre nationaux très frileux à se lancer. Côté foncier, huit ventes ont été conclues en 2025 (5,44 ha) et une dizaine sont prévues en 2026 (4 ha). Dans ce contexte, le réaménagement d’anciens locaux ou ateliers peut devenir une solution de repli attractive. Côté tertiaire, même tendance. À Reims et Châlons, la demande

demeure faible. « On a toutefois noté un frémissement cet été, avec des demandes des petits espaces (15 à 30 m2) et en administratif ou back-office pour des surfaces plus importantes. »

ARTISANS ET GÉRANTS DE TPE ET PME LOCALES CONTINUENT D’INVESTIR PORTÉS PAR « UNE LOGIQUE PATRIMONIALE » SELON FELIPE DIAS DE LA CCI MARNE ARDENNES

ESSOUFFLEMENT GÉNÉRALISÉ DANS LE COMMERCE

Manque de porteurs de projets, loyers très élevés, fermeture d’enseignes locomotives… Dans le commerce, l’essoufflement est généralisé. Toutefois, d’importantes disparités géographiques sont à noter. À Charleville, le secteur souffre selon Anthony Gout de Rimbaud Immo qui note « qu’actuellement rien que dans la rue piétonne, on compte sept cellules vacantes ».

À l’inverse, l’Aisne continue de tirer profit de sa proximité avec les métropoles et son foncier bon marché. « Les investisseurs parisiens continuent de se replier sur le secteur où les locaux n’ont pas déserté, analyse Remy Bleuse, consultant pour Entreprise Immobilier entreprise. En 2025, on a quand même réussi à installer les enseignes Car Glass, Salade&Co ou Quick. Donc, il faut attendre. » Manessa Terrien

Pour les zones, la demande est maintenue grâce aux artisans et gérants de TPE et PME locales qui veulent pérenniser leur entreprise.

Quand le costume tombe, que font les dirigeants d’entreprise ?

LORSQU’ILS SONT AUX MANETTES DE LEUR SOCIÉTÉ, ILS DIRIGENT, DÉCIDENT ET INNOVENT. MAIS UNE FOIS LE COSTUME TOMBÉ, COMMENT S’OCCUPENT

LES CHEFFES ET CHEFS D’ENTREPRISE ? PORTRAITS INTIMISTES DE SIX D’ENTRE EUX.

Jeanne Boveroux

PHILIPPE GAYET, À LA TÊTE DE LA SOCIÉTÉ HOMONYME, TENNISMAN DANS L’ÂME

S’il n’est pas installé à son bureau au siège social de la société Gayet à Tinqueux, l’entreprise familiale et centenaire qu’il dirige, il est fort probable que Philippe Gayet soit raquette à la main sur un court du Tennis Club de Gueux, association dont il est à la tête depuis bientôt 35 ans et qui compte 150 licenciés aujourd’hui.

Phillippe Gayet débute le tennis à l’âge de « 11 ou 12 ans », confie-t-il, alors que le club de Gueux n’en est qu’à ses prémices. Quelques années plus tard, dès ses 17 ans (et jusqu’à ses 30 ans), il donne des cours à des plus jeunes et passe une formation d’initiateur. « C’est ça l’état d’esprit du tennis, et je l’ai toujours gardé. On ne s’arrête vraiment jamais, même si on est plus attiré par le jeu et l’enjeu que le sort en lui-même », admet-il.

Passionné, Philippe Gayet joue, s’entraîne et performe, plus intensément selon les saisons, pour les moments qu’il préfère : les tournois. « La dose d’adrénaline ressentie les jours de match et les moments où l’on gagne, c’est ce qu’on recherche le plus. » Sans jamais oublier l’esprit d’équipe qui le fait rêver. « Et c’est ce que je retrouve en entreprise. L’idée, c’est d’avancer ensemble. »

Athlète robuste, le chef d’entreprise a pratiqué des sports divers : le tennis mais aussi le foot et le volley, toujours en tant que capitaine d’équipe. « Aujourd’hui, je suis capitaine d’un autre vaisseau, reconnaît-il. Peut-être que l’un fait l’autre, mais tout naturellement, lorsqu’on prend des responsabilités dans le sport, cela donne aussi envie de s’investir encore un peu plus ailleurs. »

RENAUD MIGNOLET, LE PRÉSIDENT DE 3D MÉTAL INDUSTRIE, GUITARISTE CHEVRONNÉ

Lorsqu’il n’est pas aux commandes de sa société 3D Métal Industrie, la célèbre entreprise de fabrication additive installée à Warcq dans les Ardennes, c’est sur scène que se trouve Renaud Mignolet, guitare à la main. Cette passion pour la musique, il l’a chevillée au corps dès son plus jeune âge. Son registre préféré : les chansons des années 60. En 1991, alors qu’il est en classe de terminale, le jeune Ardennais natif de Signy-l’Abbaye, artiste dans l’âme, se met à la gratte. C’est une révélation. En 1994, seulement trois années plus tard, nostalgique des années hippies, il fonde avec quelques amis ce qui deviendra le très célèbre et réputé Ardenn’Rock Festival.

À l’origine, leur idée est simple : faire de la musique et réunir un public dans un coin de verdure. À l’époque, en promenade sur le site de la Vénerie de Signy-l’Abbaye, « on s’est dit qu’on pourrait mélanger tout ça dans cet endroit atypique, aussi pour faire revivre le lieu », confie Renaud Mignolet. Après quelques éditions et presque 20 ans de pause, le festival reprend en 2015. Depuis, les groupes de rocks défilent devant une foule allant jusqu’à 6 000 personnes pour l’édition de 2024, faisant de l’Ardenn’Rock Festival un incontournable de la région.

« Le fait d’être entrepreneur, ça nous permet d’être entrepreneur dans tout. On n’a pas peur de se lancer dans les choses », glisse le fondateur, qui a aujourd’hui passé la main dans l’organisation de l’événement. Cela n’empêche, la musique ne le quitte pas. Seul ou en groupe, sur scène devant une foule, chez lui dans son salon, Renaud Mignolet joue chaque semaine de la guitare, électrique ou acoustique, tant qu’il prend du plaisir. « Ça aide aussi pour évacuer la pression et se détendre. En fait, c’est un équilibre de vie. La seule chose qu’il faut, c’est réussir à se dégager du temps », lâche, rieur, le chef d’entreprise.

Renaud Mignolet joue de la guitare depuis l’âge de ses 18 ans.

Joseph Puzo, à la tête d’Axon’Cable, préside aussi l’association 1814v4, qui reconstitue les fastes de la vie civile sous le Premier Empire.

JOSEPH PUZO, LE PRÉSIDENT D’AXON’CABLE SUR LES TRACES DE NAPOLÉON

Pour Joseph Puzo, le président de la société Axon’Cable située à Montmirail dans la Marne, cela ne fait aucun doute : la stratégie de Napoléon est sensationnelle. Depuis que le chef d’entreprise s’est plongé dans l’histoire de l’Empereur, Joseph Puzo s’évertue à en tirer un maximum d’enseignements. « Il avait une méthode originale : l’attaque surprise, narre-t-il entre deux anecdotes. Et c’est ainsi qu’il faut diriger une entreprise : préparer son action avant ses concurrents et agir très rapidement. » Animé par l’illustre personnage, Joseph Puzo a par ailleurs racheté le château de Montmirail où Bonaparte avait séjourné.

En 2014, pour le bicentenaire de la célèbre bataille de Montmirail qui avait opposé les Prussiens à l’armée française de Napoléon, il reconstitue cet événement dans le champ de l’époque. 500 personnes l’accompagnent, 1 100 reconstitueurs viennent d’Europe ainsi que 100 cavaliers de l’époque, réunissant alors 30 000 spectateurs.

Aujourd’hui, Joseph Puzo préside l’association 1814v4, qui se consacre à la mémoire vivante du Premier Empire. Chaque année, il organise au sein de l’Orangerie de Montmirail un bal impérial (le prochain aura lieu le samedi 14 mars).

Pour cette occasion, 150 personnes portent des costumes d’époque, dansent et se restaurent selon la tradition. « La gastronomie française et le service à table date de l’époque de Napoléon », précise Joseph Puzo, qui liste bien d’autres héritages laissés par l’Empire.

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INÈS SAADALLAH ET AXEL DELANNOY, FONDATEURS DE CYGNES, GRIMPEURS DE SOMMET

Depuis le lancement de la marque Cygnes, Inès Saadallah et Axel Delannoy réunissent leurs forces et leur énergie dans l’aventure entreprenariale. En décembre 2022, alors que leur emploi du temps ne leur permet plus de penser à autre chose, ils prennent la décision de gravir le Kilimanjaro en Tanzanie, avec des amis partants pour cette ascension. Dès lors, les fondateurs déterminés débutent une préparation physique pour le voyage qui se tient 6 mois plus tard. « On se dégage du temps, on se met à la randonnée et on reprend nos activités sportives », confie Inès Saadallah, jusqu’au jour du grand départ, en juillet 2023. Ensemble, ils vivront 7 jours d’ascension avec une vue sur des paysages époustouflants, et une aventure humaine hors du commun. « Au début, j’avais peur de ne pas y arriver. Tout le monde ne réagit pas pareil à l’altitude, précise la cheffe d’entreprise. Petit à petit, on s’acclimate, et on ne pense plus qu’à ce qu’on vit. Chaque heure est importante. » 5 800 mètres d’altitude plus tard, le défi est relevé, non sans fierté. « C’est comme dans l’entrepreneuriat, on vit ça pour l’intensité : on a envie de se sentir vivant et on se dit que tout est possible, confesse Inès Saadallah. Cette montagne l’a reconfirmé. »

PHILIPPE RAVILLON, LE MARATHONIEN, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’ENTREPRISE DU MÊME NOM

Trois fois par semaine, lorsqu’il se fixe l’objectif de courir un marathon, Philippe Ravillon, le directeur général de l’entreprise familiale qui porte le même nom, cesse le temps d’un entraînement ses activités. Tôt le matin, le midi ou le soir, en extérieur, ou à l’intérieur sur son tapis de course, le patron, sportif aguerri, poursuit sa préparation physique : fractionné, endurance douce, sortie longue.

Car depuis l’âge de 18 ans, Philippe Ravillon aime la course. En 2007, il se lance dans son premier marathon, et pas le moins mythique, celui de New York. Pour ce premier défi, il suit les conseils d’un coach, court, adapte son alimentation et s’élance, après 10 semaines intensives, sur la 5e Avenue. « Une ambiance à l’américaine, des encouragements de tous les côtés, un feu d’artifice… c’était grandiose ! » frissonne-t-il encore. Heureux mais épris d’un sentiment étrange, « celui d’avoir déjà terminé cette aventure », Philippe Ravillon s’y inscrit une seconde fois avec des amis puis poursuit son chemin, participant par la suite aux marathons de Paris plusieurs fois, Berlin ou encore Londres. « Ce sport nous permet de rester humble : à chaque nouvelle préparation, on repart à zéro. Mais c’est là le plaisir, on s’accroche, on sait pourquoi on le fait, enseigne le chef d’entreprise. Le corps est une véritable machine qui sait s’adapter aux objectifs fixés. Cette résilience, on la retrouve en entreprise. »

Inès Saadallah et Axel Delannoy, fondateurs de Cygnes, se sont préparés pendant plusieurs mois avant de gravir le Kilimanjaro.

Absolument conquis par cette aventure, les patrons de Cygnes envisagent de se lancer d’autres défis, comme le GR20. « Le sport et la nature nous passionnent. C’est comme un équilibre nécessaire. »

Philippe Ravillon : « Le corps est une véritable machine qui sait s’adapter aux objectifs fixés. Cette résilience, on la retrouve en entreprise ».

Leurs savoir-faire uniques voyagent au-delà de nos frontières régionales

Les Métalliers Champenois ont aussi laissé leur signature sur la statue équestre du major général William Tecumseh Sherman.

Pour cette entreprise familiale, la restauration de la statue de la Liberté est une véritable fierté.

La statue, perchée sur un immeuble de 177 mètres de haut, a été posée par un hélicoptère.

Les Métalliers Champenois ont rénové la place Stanislas à Nancy en 1979.

Il a fallu 10 semaines à la Menuiserie de Champagne pour réhabiliter cette chambre.

L’inauguration de la chambre a eu lieu le 15 juin dernier.

Au sein du musée de la statue de la Liberté, sur la Liberty Island (l’île sur laquelle est érigée l’œuvre) à quelque 6 000 kilomètres de la Cité des Sacres, le nom des Métalliers Champenois demeure gravé sur une jolie plaque. Un hommage au travail rendu, car entre 1984 et 1986, l’entreprise familiale fondée par Jean Bourly œuvre à la mise en conformité et à la restauration de la célèbre statue de la Liberté pour son centième anniversaire.

Durant près de 18 mois, une équipe de 8 à 10 personnes composée de Compagnons du Devoir, réhabilitent avec passion et maîtrise ce chefd’œuvre offert par la France cent ans plus tôt. « C’est vrai que pour les Métalliers Champenois, cette réalisation est un fait marquant », tient à préciser Jérôme Bourly, le fils qui a repris la société spécialisée dans la ferronnerie, la métallerie décorative et le bronze d’architecture. Après cette réalisation, les commandes à New York s’enchaînent tant, qu’une filiale est créée sur la côte ouest « pour aller prendre le marché sur la métallerie décorative », précise le dirigeant actuel.

En 1991, les Compagnons du Devoir restaurent la Civic Fame, installée au sommet du Manhattan Municipal Building, un gratte-ciel de 40 étages et 177 mètres de haut. « Elle a été déposée puis rénovée au

MÉTALLIERS, MENUISIERS, FERRONNIERS… HÉRITIERS D’UN SAVOIR-FAIRE UNIQUE, CES ARTISANS CONTRIBUENT À DES RÉALISATIONS PRESTIGIEUSES EN FRANCE ET À L’INTERNATIONAL. CETTE MAÎTRISE AU SERVICE DE L’EXCELLENCE PARTICIPE AU RAYONNEMENT DE L’ARTISANAT LOCAL.

sein de nos ateliers, raconte Jérôme Bourly, puis replacée par hélicoptère à l’époque. » La statue équestre du major général William Tecumseh Sherman, située en bas de Central Park depuis la 5e Avenue, restaurée en 1989, porte elle aussi la signature des Métalliers Champenois, autant que les portes de la New York Public Library, démontées, réhabilitées puis réinstallées en 1997 par l’équipe présente sur place. Faire rayonner un savoir-faire artisanal précieux, c’est aussi sélectionner des personnes capables de l’incarner. Pour cela, « le choix se fait naturellement, on travaille avec des personnes passionnées, compétentes et motivées, avec un attrait pour l’excellence », indique le dirigeant de l’entreprise. En France, avant de façonner des boutiques luxueuses parisiennes, les Métalliers Champenois ont restauré en 1979 la plus belle place d’Europe, située à Nancy, la place Stanislas. Pour Jérôme Bourly, il s’agit « du premier chantier, l’un des plus majestueux et mémorables. » Aujourd’hui, la filiale américaine LMC-HB Corp. compte 20 collaborateurs tandis que 40 personnes composent l’atelier et les bureaux des Métalliers Champenois, situés à Bezannes.

LA MENUISERIE LOCALE, EXPORTÉE EN ITALIE

C’est à Rome en Italie, au sein de la Villa Médicis, ce joyau architectural italien du XVIe siècle, que la Menuiserie de Champagne a réalisé le projet de l’architecte et designer Constance Guisset. Spécialisée dans l’agencement haut de gamme et sur mesure, l’entreprise installée à Witry-lès-Reims, qui compte 35 salariés, a participé au réaménagement complet d’une chambre de la demeure, la numéro 22, de 25 m2 avec 7 m sous plafond.

Pour la responsable et le co-dirigeant de la Menuiserie de Champagne, Stéphanie Ferré et Pierre-Mary Négrier, ce chantier est « un petit bijou », qui a réclamé 10 semaines de travail et la mobilisation de deux salariés sur place. Ce haut lieu de l’art et de la culture, qui héberge notamment l’Académie de France à Rome, porte désormais la signature de l’excellence champenoise.

Quelles tendances se dégagent sur notre territoire ? Voici notre sélection

de «

tops » et de « flops » !

VÉRITABLE SUCCÈS OU ÉCHEC COMPLET… QUELS SONT LES COMMERCES, TOUS SECTEURS CONFONDUS, QUI ATTIRENT DES CLIENTS ET CEUX QUI ÉCHOUENT ? DE CETTE BRÈVE SÉLECTION, QUELQUES TENDANCES SE DÉGAGENT. ✔✔

TOP - L’EXPANSION DES CONCEPT-STORES

Elles fleurissent partout et de plus en plus, ces petites boutiques qui réunissent en un même lieu divers produits autour d’une même tendance. Ces points de vente ont pour but de créer une expérience immersive pour le consommateur, qui déambule dans un univers stratégiquement choisi (articles uniques, durables ou fortement stylisés). Dans ces lieux, il est parfois possible de bruncher, c’est le cas au Quérimont notamment, un concept-store localisé à Sedan. À Charleville-Mézières, La Malinerie est une boutique remplie d’objets divers et choisis. À Reims, on recense plusieurs concept-stores réputés qui ont trouvé leur clientèle, comme Panoplie ou Sacrée Panthère.

TOP - UN SPORT EN PLEIN ESSOR, LE PADEL

Née en 1969 au Mexique, cette discipline est un sport de raquette. Cousin du tennis, le padel est décrit comme plus convivial, plus facile et plus accessible par ses amateurs. En France où ce sport à la mode se développe largement depuis 2025, on dénombre 918 clubs selon la Fédération française de tennis et 80 000 licences délivrées. Si à Reims et ses alentours, on compte 8 sites (des complexes sportifs ou des terrains de padel uniquement), à Laon, dans l’Aisne, le tout premier terrain de padel a été inauguré en juillet. Les villes de Soissons, Charleville-Mézières, Sedan, Rocroi ont aussi des terrains de padel et des joueurs en grand nombre.

TOP - LES BARS À THÈME SE DÉVELOPPENT TOUJOURS PLUS

Box de karaoké, bar destiné au lancer de haches ou de fléchettes… il semblerait que les envies des noctambules évoluent et que les directeurs de discothèque savent s’y adapter. C’est le cas d’Olivier Stroh, le gérant de l’Atrium, une boîte de nuit à Reims, qui a ouvert en mai 2025 un nouvel établissement, La Maison des fléchettes. Son but : proposer une expérience complète, diversifiée où l’on peut manger et s’amuser dans un même lieu. L’Hache Prise à Reims Village s’aligne sur ce type de concept en offrant « une nouvelle façon de divertir ».

TOP - LA PROSPÉRITÉ DES DISTRIBUTEURS DE PIZZAS ARTISANAUX

Cette tendance se situe à la fois dans les « flops » et les « tops » de notre sélection. Si la marque industrielle des distributeurs de pizzas Just-Queen a été liquidée, les mêmes machines, alimentées par des pizzaïolos artisanaux, cartonnent. Dans le Laonnois dans l’Aisne, la pizzeria Pizza Lé La a inondé le territoire avec neuf distributeurs automatiques. Victimes de leur succès, toutes les machines sont rechargées de pizzas faites maison tous les jours. À Faux-Fresnay, dans le Sézannais, Julien Potier, pizzaïolo, a aussi opté pour ce système : il en est ravi.

TOP - LA SECONDE MAIN, TOUJOURS EN TÊTE

La plateforme en ligne Vinted enregistrait en 2023 une croissance de 61 % de son chiffre d’affaires par rapport à 2022, atteignant une rentabilité de plusieurs millions d’euros. Sur nos territoires, les friperies aussi continuent de progresser. À Laon, par exemple, la boutique Les Culottés qui propose des vêtements de seconde main ou des invendus, connaît un succès grandissant, aussi grâce au lien fort entretenu par la fondatrice Amandine Bourgis, avec sa communauté. Sur Facebook, la friperie compte 24 600 abonnés, des clients réguliers ou potentiels. À Reims, la boutique Solstice, qui a ouvert l’été dernier en 2024, rue Chanzy, présente sur 1 000 m2 trois espaces dont une brocante et un espace friperie. Une formule qui fonctionne, puisqu’Amélie d’Anzi, une des fondatrices du lieu, affirme avoir trouvé sa clientèle.

FLOP - LES GALERIES COMMERCIALES EN PERDITION

Selon l’agence Codata, une société spécialisée dans la production de données concernant l’immobilier de commerce, le taux de vacance moyen des magasins dans les centres-villes est passé de 5,94 % à 10,85 % entre 2004 et 2024. La galerie commerciale de Reims n’échappe pas à cette tendance avec près de 60 % de taux de vacance selon le président des Vitrines de Reims. Les raisons de ce flop ? Une baisse de la fréquentation, des loyers trop élevés et des cellules abandonnées.

FLOP - L’ARRIVÉE DE SHEIN CRÉE LE FLOU

Le 1er octobre 2025, Frédéric Merlin, le président du groupe de la Société des grands magasins, annonçait l’arrivée de Shein, la grande enseigne chinoise d’ultrafast-fashion, au sein de cinq magasins Galeries Lafayette, dont Reims, et du BHV au Marais à Paris. Cette nouvelle a eu l’effet d’un raz-de-marée. Si des associations, élus, petits commerçants locaux dénoncent un « désastre », certains consommateurs approuvent cette décision, qui donne l’illusion d’une mode à petit prix. Médiatiquement, ces espaces de vente créent le flop.

FLOP. DES ENSEIGNES DE TEXTILE SUR LA SELLETTE

Le secteur de l’industrie textile connaît quelques turbulences depuis plusieurs années. Des enseignes telles que Naf Naf, Minelli, La Halle, Camaïeu, ou encore IKKS font l’objet de procédures collectives. Les facteurs de ces difficultés sont multiples, selon Aubin Jeanteur, qui détient plusieurs magasins du même nom : l’évolution des modes de consommation, qui diffèrent de surcroît selon les générations, la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, le renforcement de la seconde main et l’arrivée de l’ultra fast-fashion.

Jeanne Boveroux

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Séminaires et vie de château

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PIERRY : L’ÉCHAPPÉE

GRAND SIÈCLE

« Les valets ont racheté la maison du maître », aimait à dire l’ancien et emblématique propriétaire du château de Pierry, JeanPaul Gobillard, décédé en 2021. Construit en 1753, la noble demeure adossée au vignoble appartenait au comte évêque de Châlons, Claude-Antoine de Choiseul-Beaupré, qui y recevait du beau monde, dont Voltaire. Son maître vigneron s’appelait Jean-Baptiste Gobillard, ancêtre de Jean-Paul qui racheta donc le château en 1975. À deux pas d’Épernay, la maison de l’évêque reste une affaire de famille. Jean-Christophe a pris la succession de son père en compagnie de sa compagne, Christel Dubois. Le château joue de son charme aristocratique et champêtre pour séduire les visiteurs particuliers qui viennent pour une simple visite des lieux ou pour célébrer un mariage avec le lustre qui convient. Mais il était fatal que le château plongé dans les vignes fasse un jour ou l’autre de l’œil aux entreprises.

Jean-Paul avait ouvert les portes aux séminaires il y a une vingtaine d’années. C’est devenu aujourd’hui une activité à part entière, à raison de 15 à 20 événements par an. À titre d’exemples, Bollinger, Vuitton, la MSA, la CARAC et même un gros cabinet d’avocats d’Amsterdam sont venus s’y ressourcer. « On essaie de développer ce secteur en bousculant les codes, notamment en occupant les

CHARBOGNE : TEAM BUILDING MÉDIÉVAL

Patrick Gaubert aurait pu s’arrêter de travailler à 53 ans, en 2006. Son entreprise informatique l’avait comblé. Il a préféré investir dans un vieux rêve : racheter le château de Charbogne, une ruine médiévale perdue dans la campagne ardennaise, près d’Attigny. Depuis vingt ans, l’ancien patron y a mis beaucoup de son cœur et pas mal d’argent : « Environ 2,5 M€. Des toitures aux boiseries en passant par les jardins, tout a été restauré », dit-il.

L’accueil de mariages et l’ouverture de gîtes ont d‘abord amélioré l’ordinaire. Son fils Olivier et son épouse Valérie s’en chargent. Puis les Gaubert se sont ouverts, il y a dix ans, aux réunions d’entreprises. Le succès a dépassé leurs espérances. La mise au vert

jardins à l’anglaise », explique Christel. Pour 1900 € de location à la journée, l’élégance de la Galerie des rois, récemment restaurée, peut accueillir jusqu’à 200 personnes. Plus petits, les salons XVIIIe se limitent à une cinquantaine de places (à partir de 990 €). Quant à la technique, petit à petit, le château s’équipe… Mais l’entreprise peut aussi s’en charger car ici, il va sans dire, le client est roi.

Informations : 03 26 54 02 87 – Mail : contact@chateau-de-pierry.fr

Le château construit en 1753 appartenait au comte évêque de Châlons, Claude-Antoine de Choiseul-Beaupré.

séduit de plus en plus. Chaque année, ils accueillent entre 40 et 50 séminaires ! Des banques, des entreprises agricoles, des sociétés de services viennent de Reims, Bezannes, Paris, Nancy, de Belgique aussi. Même les responsables du Cabaret Vert, le grand festival de Charleville, s’y sont ressourcés.

Ce qui séduit ici ? « La tranquillité et les équipements ». Le château dispose de 5 salles de séminaires, de 47 chambres, de 4 piscines et de tout l’appareillage technique nécessaire. Il n’est donc pas rare que les sociétés louent le château pour deux jours. « On s’est aussi adapté à la demande. Les « zscape games » et autres « Team building » en font partie. Nous veillons à favoriser une ambiance corporate », dit Patrick qui s’est mis au goût du jour, terminologie comprise. Les prix attractifs (350 € HT la location d’une salle à la journée) comptent beaucoup dans le succès de l’entreprise. Laquelle emploie aujourd’hui une dizaine de salariés. Les séminaires font vivre.

Gilles Grandpierre

VIC-SUR-AISNE : UN PARFUM DE PRINCESSE

Une vingtaine de kilomètres le sépare de Soissons ou VillersCotterêts. Reims et Paris sont à une heure de route. Derrière sa large et belle façade XVIIIe siècle, le château de Vic-sur-Aisne abrite des espaces de séminaires opérationnels entre 5 et 10 fois par an, d’avril à octobre. Des afterworks y sont aussi organisés. L’illustre demeure, résidence pendant deux ans du cardinal de Bernis (alors ministre des Affaires étrangères de Louis XV) et de l’écrivain Pierre Loti pendant la Grande Guerre, est aujourd’hui propriété d’une société civile immobilière.

Une association de sauvegarde du patrimoine a vu le jour en 1989 pour restaurer le site. « Les séminaires ont financé la réfection des toitures », explique Marie-Anne Peiffer, membre de l’association. Quelles soient issues de la banque, du commerce, de l’assurance ou du monde agricole, les entreprises louent à la journée (900 euros). Pour ce prix, elles accèdent aux salons en enfilade dont le plus grand (100 m2) peut accueillir 80 personnes. « C’est une location murs nus. Il faut apporter son matériel (images et son) et faire appel à un traiteur. »

Quand le nombre de participants dépasse les capacités des salons, des tentes sont installées sur les graviers extérieurs, devant l’élégante façade. Jusqu’à 600 personnes peuvent y tenir. « Les entreprises apprécient surtout de se retrouver un peu hors du temps.

Une association de sauvegarde du patrimoine a vu le jour en 1989 pour restaurer le château du XVIIIe siècle.

Elles viennent respirer un parfum de princesse », sourit Mme Peiffer. Le beau donjon médiéval adossé au château est aussi accessible aux réunions professionnelles, mais une commission de sécurité en a limité l’accès à vingt personnes. « La porte d’entrée mesure 87 cm de large au lieu des 90 requis ! » Et comme les Monuments historiques ont refusé qu’on y touche, la messe était dite…

Informations : 06 89 07 12 11 – Mail : philippe.peiffer@sfr.fr

Questions à Régis Vaillant « Les entreprises veulent de la transversalité. »

Régis Vaillant est directeur exécutif du Pôle innovation et Développement événementiel du groupe Rossel Est Médias.

Quelle est votre mission ?

L’organisation et la logistique d’évènements clé en main pour le compte d’entreprises ou de secteurs professionnels sur un ou plusieurs jours. Choix d’une date, aménagement technique d’un lieu, contact des fournisseurs, contrôle sécurité, promotion… Les manifestations vont d’un forum grand public de l’immobilier ou de la moto à la Grande Dégustation du Boulingrin, en juin. Entre autres…

Quelles sont les clés de la réussite d’un événement ?

C’est souvent une question d’animations. Par exemple, lors d’une remise de trophées d’entreprises, nous veillons à choisir des invités inspirants qui donneront du relief à la soirée. Aujourd’hui, les entreprises veulent de la transversalité. Chacun apporte son idée, on échange, on dîne ensemble, on parle et pas forcément de l’entreprise…

Quelle est l’efficacité réelle du team building ?

Il s’agit de renforcer les équipes en resserrant les liens sociaux au sein de l’entreprise. Ça peut passer par des escape games, des jeux de rôle… Il n’est pas rare que les entreprises composent elles-mêmes des équipes inter-services. Je constate que la méthode fonctionne bien, et même très bien. Les gens aiment ça. Les monologues interminables bourrés de chiffres qui ennuient tout le monde, c’est vraiment fini.

LE MILLESIUM 51

Moderne et esthétique, le Millesium accueille vos événements professionnels avec modernité et flexibilité. Notre équipe vous offre un service personnalisé, à l’écoute de vos besoins en accueil, organisation et assistance technique.

Grâce à ses espaces modulables, le Millesium s’adapte à tous vos formats, de 20 à 8 000 personnes : 5 salles de réunion (15 à 80 pers.), un amphithéâtre/mezzanine (100 à 900 places) et un hall de 4 500 m² pouvant recevoir jusqu’à 2 500 convives.

Avec son parking gratuit de 2 000 places, le Millesium est le cadre idéal pour vos assemblées générales, congrès ou salons.

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Le Capitole organise vos évènements : assemblées générales, congrès, séminaires, salons, foires, spectacles ou manifestations sportives. Ses espaces modulables et équipés offrent un cadre idéal pour tous les projets. Nos espaces : 4 halls communicants 2 000 à 6 000 m² pour salons, foires ou galas. Salle de spectacle modulable de 800 à 3 000 places, son L-Acoustics et habillage scénique personnalisé, et le Petit Capitole : un auditorium de 750 places.

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LE CAPITOLE

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Entièrement rénové, notre hôtel s’est transformé en une authentique Maison d’Artistes. Tout est organisé pour la réussite de vos séjours : une table gourmande où notre chef sélectionne des produits frais et de saison ; des espaces de travail pour des réunions connectées, des espaces de vie lumineux inspirant un travail collaboratif.

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L’économie d’ici se décide ici.

Rencontrez nos équipes engagées aux cotés des acteurs de l’économie régionale et donnez vie à vos projets.

De gauche à droite :

Virginie GABRYSIAK - Chargée d’Affaires Professionnels de l’Immobilier

Thierry SENINGE - Directeur Centres d’Affaires Champagne-Ardenne Marchés

Entreprises et Economie Sociale

Marie JAUZE - Responsable Marché Economie Sociale

François MANDRA - Chargé d’Affaires Secteur Public

Vincent LOYER - Chargé d’Affaires Logement Social

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