Rencontre
Anne Christe, collages d’émotions
3 nouvelles adresses pour se régaler
Les conseils de Maison Suzette
DIVERSIFIER . OPTIMISER . TRANSMETTRE
Châlons-en-Champagne
Charleville-Mézières
Château-Thierry
Epernay
Laon
Reims
Saint-Quentin
Soissons
La vie est faite de rencontres et de moments suspendus qui nous rappellent, au milieu de la bruine et du moral en berne, que des valeurs essentielles comme la simplicité, la gentillesse et la beauté peuvent, en l’espace de peu de temps, rebattre les cartes d’une journée mal entamée. C’est l’histoire de cette photo de couverture, choisie parmi tant d’autres, qui symbolise à elle seule ce que nous souhaitons raconter à travers les gens, les lieux et les événements que nous dépeignons sur ce beau papier glacé, un numéro après l’autre. En cette matinée du 23 octobre, quand nous sommes arrivées au Café du Palais pour interviewer Anne Christe, le temps s’est arrêté. Alors que nous n’étions pas annoncées, l’accueil fut à l’image de ce que les propriétaires souhaitent véhiculer : bienveillant et authentique. À peine avions-nous expliqué le motif de notre venue que l’œuvre de l’artiste avait déjà trouvé sa place au milieu des horloges sans aiguilles, des photographies dédicacées et autres œuvres et souvenirs accumulés au fil des années. Sous la verrière de Jacques Simon, réalisée en 1928, le lapin d’Anne, avec toute sa symbolique, entrait en résonance avec la représentation de l’aigle noir qui inspira Barbara dans l’écriture de son titre mythique. Les choses n’arrivent pas par hasard. Elles sont le fruit de tout ce que notre quotidien nous donne à voir. Prenons le temps, saisissons l’instant, ouvrons les yeux. Tout autour de nous, il y a tellement de signes qui peuvent nous rappeler que nous sommes heureux.
Alizée Szwarc Meireles
HORS SÉRIE du journal l’Union. Éditeur de la publication : journal l’Union. Directrice générale et directrice de la publication : Géraldine Baehr-Pastor. Éditeur délégué Nicolas Fostier. Responsable éditorial : Alizée Szwarc Meireles. Coordination Alizée Szwarc Meireles, Manon Postal et Léa Laurent. Relecture : Catherine Anna Gublin. Pour contacter la rédaction : redactioninstant@rosselestmedias. fr. Direction artistique et conception : Prémédias du journal l’Union. Photo de Une : Aurélie Krysa. Régie publicitaire : Rossel Conseil Médias Est, 6 rue Gutenberg, 51083 Reims. Pour contacter la régie communication-instant@rosselconseilmedias.fr. C.P.P.A.P. 0430 C 86339. Imprimé par Le Réveil de la Marne, Jérome Jorda, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Épernay Cedex. ISSN 2968-711X. Dépôt légal : à parution. Provenance du papier : Gratkorn (Autriche) et Maastricht (Pays-Bas). Taux de fibres recyclées : 0 %. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
15, cours Langlet 51100 REIMS
Pour votre santé, limitez les aliments gras, salés, sucrés.
Laurie Andrès
Journaliste indépendante, Laurie est curieuse et passionnée par les livres. Elle écrit pour Le Parisien Comme une évidence, depuis peu, elle est aussi libraire.
Syphaïwong Bay Deneuville
Syphaïwong est narratrice d'expériences depuis 2010 pour divers sites internet, médias et magazines. Elle excelle dans l'art du portrait sensible, capturant avec justesse émotions et parcours de vie.
Aurélie Beaussart
Journaliste audiovisuel à L'union et passionnée de champagne, Aurélie teste les lieux rares, insolites et authentiques pour transformer chaque sortie en moment unique à savourer entre amis ou en famille. Toujours en quête de belles expériences à partager.
Marion Dardard
Journaliste depuis deux décennies, Marion est curieuse de nature, toujours en quête d'actualité, d'insolite, de vrai, de vivant. Amatrice de belles choses, mais surtout de belles histoires, elle aime pardessus tout les gens, partager leur vécu, leur parcours, leurs aventures.
Mathilde Demonceaux
Mathilde est diététicienne, elle travaille en cabinet libéral, est formatrice, conférencière et auteure d’articles nutritionnels et elle adore son métier ! Elle adore surtout partager ses connaissances avec le dynamisme qui la caractérise.
Claire Gorisse
Slasheuse par excellence, Claire est une véritable touche-à-tout ! Rédactrice pour l’Instant depuis quelques années, elle va à la rencontre des Rémoises et des Rémois avec beaucoup de joie et d'authenticité.
Florentin Grandjean
Journaliste depuis quatre ans, Florentin est passionné par la presse quotidienne régionale. Champenois de naissance, il aime particulièrement raconter les belles histoires qui se passent sur son territoire. Amoureux de football et de cyclisme.
Mélissa Krantz
Journaliste sur Champagne FM, Mélissa est une Rémoise et chauvine assumée ! Elle donne la parole à ceux qui font battre le cœur de la région. Toujours avec un objectif : capturer l’instant et raconter avec authenticité.
Trishika Kumanan
Passionnée par l’écriture et la lecture, qu’il s’agisse de romans ou de textes introspectifs, Trishika, jeune mélomane, a pour mission de rédiger des articles et partager ses bons plans locaux pour la rubrique de l'Instant en ligne.
Aurélie Krysa
Photographe métiers et community manager, Aurélie Krysa alias AK Studio, accompagne les artisans et indépendants. À travers ses photos, elle capture l’authenticité de chaque savoir-faire pour les aider à donner vie à leur image de marque et à bâtir une communication unique et cohérente.
Léa Laurent
Léa, Pinterest addict, forme un duo créatif avec Manon pour piloter l'Instant en ligne. Toujours à l'affût des tendances mode et bien-être, elle insuffle style et fraîcheur aux contenus qu'elles imaginent ensemble. Elles sont le visage de l'Instant digital.
Frédéric Leroux
Frédéric Leroux, photographe passionné de reportages, capture l’émotion et l’authenticité. Spécialiste des mariages et de la peinture de lumière, il se fait un point d’honneur à sublimer ces instants.
Amélie Maslag À l'écoute des tendances et des envies, Amélie façonne des intérieurs sur-mesure où chaque détail compte. Avec sa touche d'audace et de sensibilité, elle imagine des lieux uniques, pensés pour sublimer le quotidien.
Hélène Micherolli
Dénicheuse de femmes (et parfois d’hommes) aux parcours atypiques, Hélène aime aller à leur rencontre et vous raconter leurs histoires avec sa plume. Curieuse et dynamique, elle va adorer vous dresser le portrait !
Manon Postal
Manon, accro d'Instagram, co-pilote l'Instant en ligne avec Léa. Entre rédaction et création de contenus, elle traque les pépites gastronomiques et les escapades inspirantes à partager avec leur communauté. Elles sont le visage de l'Instant digital.
Océane Rollot
Avec une curiosité insatiable et son œil de marketeuse, Océane explore bien-être, art de vivre et culture sous toutes leurs facettes.
Yan Salingue
Rémois d’origine, Yan Salingue pose un regard curieux, sensible et sincère sur sa ville. Photographe passionné, il souhaite révéler avec authenticité la beauté du patrimoine, de la nature et des instants du quotidien.
Alizée Szwarc Meireles
Rédactrice passionnée, Alizée anime le magazine Instant Rémois avec un regard affûté sur l'air du temps et l’art de vivre. Après plus de 15 ans dans la presse magazine, elle aime toujours autant raconter des histoires, partager ses rencontres et dénicher des nouveautés.
DÉCO, FOOD, BIEN-ÊTRE, IDÉES SORTIES
Vivez les fêtes autrement
, une rubrique 100% feel good* signée
ateliers coups de cœur pour réveiller
créativité
atelier d'art pour petits et grands
histoires cachées
le nom des rues
plats du monde qui se partagent
La quête du cadeau parfait a déjà commencé. Voici une sélection d’idées mélangeant mode, culture, gastronomie, aventure, bien-être… qui sauront plaire aux différents membres de votre entourage.
Créé en 2006, le sac Premier Flirt de Lancel est rapidement devenu un modèle iconique et mythique de la maison de maroquinerie. Aujourd’hui, symbole du savoir-faire exigeant de la célèbre marque, il se réinvente, prêt à bondir et à se glisser sous le sapin ! Avec son travail détaillé, son cuir grainé, son effet poney et, surtout, son imprimé léopard, il réunit toutes les tendances de la saison automne / hiver 2025. Cependant, pas question de n’être que de passage dans le paysage de la mode, ou de se cantonner à cette seule saison. Grâce à sa forme seau caractéristique.
Ce modèle a pour ambition de devenir un élément incontournable pour apporter une touche d’audace et de modernité à toutes les tenues, et nul doute que ce sera le cas. Ce sac Premier Flirt est donc le cadeau parfait pour accueillir les indispensables du quotidien, pour toute personne férue de mode.
Enseigne connue à travers le monde pour ses pièces glamours, chics et casuals, Liu Jo a fêté ses 30 ans cette année. La maison italienne a continué à évoluer et propose une large gamme, que ce soit pour femmes ou pour hommes, soit autant d’idées de cadeaux potentiels. De par leur qualité, les pièces de Liu Jo sont d’excellents choix pour les fêtes de fin d’année.
Parmi l’ensemble des vêtements et accessoires proposés, notre choix se porte sur ces accessoires ô combien utiles à l’approche de l’hiver, avec des pièces fortes et réconfortantes pour se protéger du froid… que l’on oublie souvent de s’offrir.
Et cela tombe à point nommé, puisque Liu Jo propose divers ensembles de gants, bonnets et écharpes dans de belles matières comme la laine ou l’angora. Adaptées à un style casual ou à un plus rock, ces pièces sont du plus bel effet et restent des intemporels de la garde-robe.
POUR LES
FRILEUSES QUI
VEULENT RESTER
CHICS
POUR LES ADEPTES DE PRODUITS LOCAUX
DE LA CAVE DU VAL D’OR
Ouverte depuis septembre, à Cormontreuil, La Cave du Val d’Or propose vins, spiritueux et, bien sûr, champagnes. Voici une sélection :
• Champagne B. Gabriel, cuvée Madame Gabriel. Une cuvée issue des terroirs de Troissy et Leuvrigny, avec 40 % de vin de réserve. Élégante et fine, elle accompagne les plats ou surprend les palais avertis en début de soirée.
• Champagne Gaston Révolte, à Avenay-Val-d’Or, est un Rosé Églantine Brut, un vin de plaisir puissant qui fera l’unanimité. Composé de 100 % pinot noir pour un rosé de macération, il est élaboré selon la méthode traditionnelle du rosé de saignée, idéal pour un moment gourmand ou les repas.
• Champagne DS Bouvier, de Villers-Allerand, cuvée L’Étonnante, est un 100 % pinot noir, élevé en fût de chêne. Un magnifique champagne de table dans lequel on ressent toute la complexité et sa grande palette aromatique. Le champagne parfait pour les fêtes de fin d’année.
*La sélection qui fait du bien.
Maître Artisan Chocolatier Rémois
Bean To Bar – Chocolatier engagé
Fabricant de chocolat à partir de fèves
40 place Drouet d’Erlon - Reims chocolaterie_lothaire
Ouvertures les dimanches 7, 14 et 21 décembre 03 26 85 54 69 contact@chocolaterie-lothaire.fr
Ateliers “découverte et dégustations de cacao” Réservation sur www.chocolaterie-lothaire.fr/fr/
Suite à son déménagement récent en octobre 2025, la salle de spectacle rémoise vous accueille dans ses nouveaux locaux, désormais situés au 20, rue du Val-Clair, à Reims, dans la zone Farman-Pompelle. On peut ainsi citer le bon cadeau Music-hall, d’une durée de validité de 6 mois, et dont les représentations ont lieu chaque week-end.
L’occasion idéale de découvrir le travail de 17 artistes, mettant à l’honneur ce type de spectacle. Le K propose également des places pour des représentations de théâtre parisien. Les troupes de comédiens et les œuvres changent chaque mois, idéal pour les esprits curieux.
Enfin, pour les plus dynamiques qui ont le sens du rythme et besoin de se défouler, l’établissement organise également des dîners dansants, notamment avec les mythiques « Soirées années 80 ». Ajoutons les spectacles d’humoristes, les concerts… Nul doute que l’un d’eux fera le cadeau parfait !
Certifiée Relais Opinel depuis 2006, la boutique permet d’offrir cet objet emblématique qu’est le couteau Opinel. Devenue une référence en matière de cadeaux, elle séduit grâce à ses tarifs accessibles, la qualité de ses produits et la diversité de sa gamme. C’est ainsi qu’aujourd’hui, toute la famille peut y trouver son bonheur.
En effet, la marque propose désormais des offres pour les bambins, comme pour les adultes. On citera parmi les différentes offres : les sets de couverts pour bébé, ou encore les Opinel traditionnels et intemporels en olivier, chêne ou noyer. Pour une note plus contemporaine, la série en bouleau lamellé sera du plus bel effet. Enfin, pour les férus de design, on opte pour les éditions limitées, réalisées chaque année par des artistes de Street Art. Reconnaissable à son profil affûté, il séduira les petits comme les grands aventuriers… Ou les amoureux de beaux objets.
POUR LES AVENTURIERS
Bulle de sérénité en plein cœur de Reims, le Spa La Caserne Chanzy offre un panel de massages et de soins. Si le choix parmi toutes les propositions semble compliqué, la meilleure option à déposer sous le sapin reste l’incontournable massage intuitif « Vendange en Cité des Sacres ». Disponible avec des durées allant de 20 à 80 minutes, ce massage 100 % personnalisable s’adapte aux besoins spécifiques, envies et demandes de chacun. Effectués par une praticienne expérimentée avec l’huile de massage Vinésyme au pinot noir et cassis, les gestes et pressions peuvent être variés et modulés pour une expérience sensorielle complète. Pour un cadeau supplémentaire, il est possible, moyennant 15 € de plus, d’offrir l’accès au spa afin de profiter de l’espace détente, sauna, hammam et douche suédoise pour une expérience de détente absolue dans ce cocon.
Ces vins traditionnels avec le foie gras, peuvent également être associés à vos desserts et aux fromages à pâte persillée. Il en existe de plusieurs sortes...
LES VINS MOELLEUX
Les vins moelleux sont issus de raisins vendangés et vinifiés comme les vins blancs secs auxquels on conserve une partie des sucres (jusqu’à 45 g de sucre par litre).
LES VINS LIQUOREUX
L’objectif est la recherche de la concentration des sucres dans la baie.
1) Raisins séchés par passerillage a) sur claies, à l’abri : par exemple, les vins de paille du Jura ; b) dans les vignes : Jurançon, Alsace vendanges tardives, certains vins de Loire... Les échanges avec la plante sont supprimés, la peau devient perméable, la concentration en sucre s’opère par évaporation d’eau.
2) Raisins surmûris atteints de pourriture noble (Sauternes, Monbazillac, Alsace Sélection de Grains Nobles, certains vins de Loire…). Sous l’action d’un champignon, le Botrytis Cinéréa, les raisins passent du stade de grains bien mûrs à celui de grains « rôtis » (couverts de moisissure et flétris), tout en se concentrant en sucre.
3) Raisins gelés sur pied ou vin de glace (Eiswein allemands et autrichiens et icewines canadiens). Seules les baies les plus concentrées en sucre et donc non gelées donneront leur jus lors du pressurage. Le vin de glace est donc un concentré de vendanges tardives. Les raisins doivent être récoltés à une température inférieure à 8 °C mais avec le réchauffement climatique, ces vins sont de plus en plus difficiles à produire.
HONGRIE TOKAJI ASZU 5
PUTTONYOS 2019
Ce vin, surnommé « le vin des rois et le roi des vins » par Louis XIV, nous offre un équilibre parfait entre fraîcheur et douceur. Il sera l’ami parfait d’un fromage à pâte persillée ou d’un foie gras.
50 cl - 42,90 € (soit 85,80 € le litre)
ALSACE GEWURZTRAMINER VENDANGES TARDIVES
Domaine Stoeffler 2020
Ses arômes intenses et complexes, son raffinement et son élégance en bouche, accompagneront parfaitement un dessert à base de fruits jaunes (abricot, mirabelle...)
75 cl - 30,90 € (soit 41,20 € le litre)
Cave ouverte le dimanche 21 décembre, de 10 h à 18 h, non stop.
Millésimes et Saveurs
2 rue Foulquart - Reims - 03 26 07 83 12
Parking gratuit devant la Cave
Lundi : 14 h 30 / 19 h. Du mardi au samedi :
9 h 30 / 12 h 30 - 14 h 15 / 19 h 15
www.millesimes-et-saveurs.com millesimesetsaveurs@orange.fr
Organisation de nombreuses soirées à thèmes, programme sur le site internet de la cave.
LA RAME 2018
Ce vin issu du seul cépage sémillon, avec ses arômes de miel et de fruits confits, accompagnera parfaitement une tarte tatin ou un flan au caramel.
75 cl - 19,90 € (soit 26,53 € le litre)
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Et si, cette année, on offrait du bien-être pour Noël ? Flottaison, soins et pauses profondes : des idées cadeaux rémoises pour vraiment déconnecter et faire du bien au corps comme à l’esprit.
Concrètement, comment ça se passe ?
Du vestiaire, vous franchissez une petite porte et là : surprise ! Vous vous retrouvez dans un bassin de 4 mètres carrés, dans une eau chauffée à 37 degrés, chargée en sel d’Epsom. Lumière tamisée, bruit des vagues et chaleur enveloppante. Au départ, vous ne savez pas trop bien quoi faire. Vous avez du mal à croire que vous allez flotter sans effort et pourtant, c’est là que le miracle apparaît.
La petite taille du bassin et sa concentration en sel permettent à notre corps d’être en apesanteur. On flotte ! Quelque temps après, la lumière s’éteint. Plus de son, plus d’image. Juste notre corps à la surface de l’eau, savourant cette pause chérie.
Résultat : des muscles détendus, un système nerveux qui l’est un peu moins (nerveux) et une peau toute douce puisque le sel d’Epsom offre un véritable gommage naturel. Pas de panique : avant de plonger dans le bain, Mina Garnier, sophrologue et gérante de la cabine de flottaison à Reims, vous guide pas à pas pour que l’expérience soit une réussite.
Le Centre Oscaria : un lieu dédié aux soins et à la détente
Le Centre Oscaria, véritable temple du bien-être, regroupe différents praticiens qui offrent des prestations différentes mais complémentaires. Parmi eux, on retrouve Camille qui propose des soins du visage avec les soins Minimaliste : « Chaque soin est personnalisé en fonction des besoins de la cliente. Un vrai moment de lâcher-prise et de reconnexion avec soi-même. » Pauline propose, quant à elle, du drainage lymphatique. Elle est spécialisée dans le drainage lymphatique, la madérothérapie et la cupthérapie. « Au-delà de la détente, mes soins ont pour objectif d’apporter de réels bienfaits physiques et mentaux – améliorer la circulation, soulager les tensions, favoriser la récupération et rétablir une harmonie intérieure. Mon objectif : vous aider à vous sentir mieux dans votre corps, à libérer les tensions et à retrouver une sensation de légèreté et de bien-être durable. »
Lorsque je rencontre Juliette, je ne me doute pas un seul instant que je vais avoir du mal à repartir… Juliette est la fondatrice de The Core Studio, le premier centre de Pilates Reformer à Reims.
À 23 ans et fraîchement diplômée, cette jeune entrepreneuse n’a pas attendu longtemps avant de monter son propre business. C’est tout en suivant un master en marketing qu’elle commence à monter son entreprise. Sport addict, elle cherche un secteur peu connu à développer sur Reims, elle se tourne rapidement vers le Pilates Reformer, la nouvelle trend qui envahit les réseaux sociaux, pas une influenceuse sans brassière glissant sur cette machine méconnue du grand public.
Réservée, Juliette sait néanmoins ce qu’elle veut, elle est convaincue que le Pilates Reformer est un secteur à haut potentiel. Dans un joli lieu en hypercentre pour cibler les femmes actives et désireuses de se remettre au sport, elle est persuadée que le succès sera au rendez-vous. Après avoir convaincu la banque et trouver son lieu, The Core Studio ouvre en juillet 2025 et c’est un succès quasi immédiat. L’endroit est très agréable, élégamment décoré, cosy pour une salle de sport. Et avec sa fondatrice qui accueille les adhérentes avec le sourire, on s’y sent tout de suite bien.
LE PILATES REFORMER, UNE PRATIQUE EXIGEANTE
Et Juliette ne compte pas s’arrêter là, elle songe déjà à ouvrir un autre centre et a déjà quelques collaborations à son actif. Mais qu’est-ce que le « Pilates Reformer », me direz-vous ? Il s’agit de pratiquer le pilates sur une machine, le Reformer, qui se compose d’un chariot mobile monté sur des rails offrant une résistance ajustable grâce à des ressorts et permettant d’adapter l’entraînement aux besoins de chacun. Et comme il était plus sérieux de tester avant d’écrire un article sur le sujet, Juliette a eu la gentillesse (enfin je me pose la question à présent) de m’inviter à un cours. Je relève le défi. Armée de ma brassière, j’apprivoise la machine, je trouve que le Reformer est un outil facile à utiliser, il augmente l’intensité de mes efforts et la précision de ma posture. Les mouvements sont accompagnés par la machine et les effets décuplés, j’ai les cuisses qui brûlent mais je tiens le choc, ce n’est pas terminé, les séries d’abdos arrivent… Trempée, littéralement, je bénis le temps qui passe, mais je suis assez fière de suivre le rythme.
Le moins que je puisse dire, c’est que c’est terriblement efficace !
Le Pilates Reformer est une pratique exigeante qui montre ses effets rapidement si vous êtes régulières, et qui permet réellement de se vider la tête. C’est donc le corps endolori mais satisfaite que je repars à vélo — les cuisses en feu — avec contre toute attente l’envie d’y retourner.
Les chocolats de
Vous n’y croyez plus ? Essayez-le en bio.
Notre Père Noël est fait maison, bio et équitable.
Chocolaterie & Salon Gourmand
5 rue Emile Dorigny - Saint-Brice-Courcelles www.leschocolatsdemaud.com / 06 79 49 14 82
Les loisirs créatifs ont la cote. Il suffit de flâner dans les rayons d’une librairie ou d’un magasin de bricolage pour s’en rendre compte : le do-it-yourself n’a jamais été aussi vivant. Créer de ses mains, c’est renouer avec le plaisir simple d’apprendre, de se concentrer et de dire, avec fierté : « C’est moi qui l’ai fait ! »
Syphaiwong Bay Syphaiwong Bay, DR
Au-delà de la mode, fabriquer soi-même apaise, valorise, et reconnecte à ce sentiment enfantin de satisfaction pure. « J’aime faire des ateliers le week-end. », confie une participante rémoise. Et elle n’est pas la seule : nombreux sont ceux qui guettent les prochains ateliers créatifs comme d’autres attendent la sortie d’un film au cinéma. En solo, en couple, en famille ou entre amis, ces activités offrent une parenthèse hors du quotidien. Profitez d’un moment pour lâcher votre téléphone, rencontrer de nouvelles personnes et repartir avec un objet qui a du sens. Voici nos 6 adresses coups de cœur à Reims pour réveiller votre créativité.
Et si c’était votre tour ?
Ces ateliers sont la preuve que la créativité est à la portée de tous. À Reims, les idées ne manquent pas pour se reconnecter à soi, aux autres, et à la joie de créer. Alors, à vos tabliers, carnets ou tours de potier : le prochain chef-d’œuvre est peut-être au bout de vos doigts.
Créez un objet décoratif original avec des matériaux naturels.
Qui ? Atelier « Be Vegetal »
Où ? Place d’Erlon à Reims
Comment ? Sur bevegetal.com @be_vegetal
COUTURE ET CRÉATION
Soyez prêts pour toutes les météos avec un accessoire de mode à créer vous-mêmes.
Qui ? Association « Coudre avec Mamat »
Où ? Bétheny
Comment ? mamat51450@orange.fr @mamat_mercerie
CÉRAMIQUE AU TOUR
OU MODELAGE
Mangez, décorez chez vous avec un objet en céramique fabriqué de vos propres mains.
Qui ? Atelier « Autour de la terre » Où ? Quartier Clairmarais à Reims
Comment ? atelierautourdelaterre.com @autour.de.la.terre sur TikTok @atelier_autourdelaterre
CRÉER DES BIJOUX ET ACCESSOIRES
Des ateliers qui s’adressent à toute la famille, y compris aux enfants, dans le Massif de Saint-Thierry.
Qui ? Janine Bijoux & Accessoires
Où ? Chenay
Comment ? janine-boutique.com @boutiquejanine
LATTE ART OU LE CAFÉ
COMME ŒUVRE D’ART
Embaumez votre maison d’une douce odeur de café et épatez vos proches avec un latte art, ou un dessin réalisé avec de la mousse de lait.
Qui ? L’occasion Café
Où ? Pont de Vesle à Reims
Comment ? loccasioncafe.com @loccasion.reims
RELIURE CRÉATIVE POUR
FABRIQUER SON CARNET
Parfait pour créer de quoi prendre ses notes pour la nouvelle année 2026 !
Qui ? « Reliure & Curiosités »
Où ? Atelier Hyperespace à Reims
Comment ? : reliure-et-curiosite.fr @reliure_et_curiosite
À LA PETITE ACADÉMIE™, qui a fait sa première rentrée à Reims en septembre, la directrice Marine Eteneau partage sa passion pour l’art avec les plus jeunes, mais aussi avec les adultes.
Un atelier où l’objectif est d’oser, mais surtout de s’amuser !
Marion Dardard Yan Salingue
Les yeux rivés sur une petite peinture de la montagne
Sainte-Victoire inspirée du tableau de Cézanne, elles sont quatre fillettes âgées de 6 à 10 ans ce samedi-là, à s’appliquer pour la reproduire. « On vient gratter dans du vert, tu vas prendre plusieurs couleurs », lance Marine Eteneau à l’une d’elles, en scrutant son geste sur la palette, puis le rendu sur son papier à grains. Point de jugement à la clé. Ici, à LA PETITE ACADÉMIE™, le maître-mot, c’est s’amuser !
Marine Eteneau a quitté l’univers du marketing pour se lancer à son compte, en tant que franchisée. « J’étais au bout d’un cycle. Ça faisait un moment que ça me trottait dans la tête », glisse celle qui, petite, avait pris des cours artistiques. « J’avais envie que mes enfants en profitent aussi car j’en gardais de super souvenirs. » Un petit tour d’horizon, et cette grande créative réalise que les offres sont peu nombreuses à Reims. Elle décide de se saisir du créneau et de se former durant plusieurs mois auprès de LA PETITE ACADÉMIE™, créée par Nathalie Virot, pour apprendre à transmettre.
Les jeunes « élèves » viennent ici chaque semaine depuis la rentrée – la première de la structure rémoise –, ou pendant les vacances, pour apprendre à manier le pinceau, à modeler l’argile, à dompter le fusain. « Les filles rajoutent des pommes, des personnages. On fait comme on veut, on est là pour apprendre et passer un bon moment. » En bonus, on repart chez soi avec les « outils » pour être capable, « pourquoi pas », de dessiner « en se remémorant ce qu’on a fait ici », précise
Marine Eteneau partage sa passion pour l’art avec les plus jeunes.
Marine, accompagnée d’enseignants en art pour les cours adultes, plus techniques. « C’est tellement gratifiant ! Quand je vois que les parents sont ravis de ce que leur enfant a réalisé, c’est génial. » Transformée en atelier, l’ancienne boutique de la rue du Jard, avec ses immenses fenêtres, est baignée de lumière. Les enfants s’y sentent bien pour créer. « On va passer aux pastels », poursuit Marine d’une voix douce. « Ce sont comme des craies de couleur, elles vont nous permettre de repasser les contours et faire des ombres… » La fin de la séance approche, les doigts estompent le fusain, prennent la couleur du charbon. « C’est normal, on se salit un peu », rassure la directrice, après avoir fait passer de main en main une craie jaune, pour apporter une jolie touche lumineuse. « Les filles, dites-vous que vous êtes là pour essayer des choses ! N’ayez pas peur. On va en faire plein des dessins et des peintures ! » lâche-t-elle, tandis que les premiers parents arrivent. Le temps d’emballer les créations dans du papier cristal, et chacune repart, comblée, fière du travail accompli… en pensant déjà à la suite du programme : Picasso !
Peinture ou sculpture ?
« Peinture ! La sculpture, ça me demande plus d’efforts. En revanche, les enfants adorent car ils ont moins l’habitude. C’est plus original, ça leur fait plaisir. »
Peinture ou fusain ?
« J’adore chercher des nuances. Ce qui est génial dans la peinture, c’est qu’on peut y passer un temps fou. On s’amuse beaucoup. Ici, on ne donne pas la peinture qui sort du tube. Chacun va faire son propre mélange, son propre tableau. Ce qu’on cherche, c’est développer la curiosité, l’envie de tester. Tout ça dans la bienveillance. »
Impressionnisme ou art abstrait ?
« J’ai toujours adoré les impressionnistes, c’est mon côté romantique… J’ai fait beaucoup de musique, j’aime Debussy, c’est une période qui me parle beaucoup. Mais c’est amusant de toucher à tous les courants artistiques. C’est aussi ce qui m’a séduite dans ce concept. On ne cantonne pas nos élèves à un style. »
REIMS
Aujourd’hui, on ne lève plus vraiment les yeux sur les plaques de rues. Mais à Reims, derrière ces noms anodins se cachent des histoires, des personnalités, des morceaux de vie rémoise.
Syphaiwong Bay Adobestock
Une rue, ce n’est pas qu’une indication postale : c’est une mémoire collective, un repère, un lieu de souvenirs. Qui n’a jamais donné rendez-vous « rue de Mars » ou flâné entre les étals du marché de l’avenue Jean-Jaurès ? Partons ensemble à la (re)découverte de quelques rues de Reims dont les noms méritent qu’on s’y attarde.
UN SYMBOLE DE PROSPÉRITÉ
Reliant la place Royale à la place Aristide-Briand, la rue Cérès a vu défiler des générations de Rémois. Ses façades élégantes et ses commerces de proximité en font un passage incontournable du centre-ville. La célèbre chocolaterie Deléans, qui a fêté ses 150 ans en 2024, nous régale encore et toujours. Mais au-delà de son effervescence commerçante, la rue tire son nom de Cérès, déesse romaine de l’agriculture et des moissons : un symbole de fécondité et d’abondance. Voici un clin d’œil bienvenu à cette artère qui continue de nourrir la vie locale.
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Gamme Lexus LBX Hybride : consommations mixtes combinées (L/100 km) et émissions de CO 2 combinées (g/km) selon norme WLTP : de 4,5 à 4,8 et de 102 à 110.
(1) O re aux particuliers, non cumulable avec toute o re en cours, valable pour un Lexus LBX 2WD neuf commandé avant le 31/12/2025 dans le réseau
Lexus participant, en * Location Longue Durée, entretien inclus, de 37 mois & 30 000 km (au 1 er des 2 termes atteint). 1 er loyer majoré de 4 990 €**, suivi de 36 loyers de 289 € ** Frais de dossier de 150 € inclus dans la première échéance. Modèle présenté : Lexus LBX 2WD Cool avec option peinture métallisée neuf à 408 € /mois. 1 er loyer majoré 4 990 € aux mêmes conditions. Frais de dossier inclus. Sous réserve d’acceptation par Toyota France FinancementRCS 412 653 180 - ORIAS n°D-P3GY-MUFY9-27 consultable sur www.orias.fr. Voir Lexus.fr.
Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo. #SeDéplacerMoinsPolluer
L’ARCHITECTE DE LA MÉMOIRE
Narcisse Brunette (1808-1895) n’a pas seulement laissé son nom à une rue : il a façonné la ville ellemême. Architecte et historien passionné, on lui doit notamment la restauration de la basilique Saint-Rémi et de nombreux écrits sur les fouilles archéologiques menées à Reims. Grâce à lui, la cité a su préserver son patrimoine tout en se reconstruisant. Une figure essentielle pour qui aime flâner dans les rues chargées d’histoire.
Non loin de la butte Saint-Nicaise et de son parc, il y a la rue Victor-Lambert (1831-1912). Ce nom peut paraître tout à fait anodin, après tout, Lambert n’est pas un patronyme rare. Pourtant, Victor Lambert est le créateur de la première cuvée brut de l’histoire, soit le Pommery Nature 1874. Oui, vous n’étiez pas nés, mais sans monsieur Lambert, le paysage rémois aurait sûrement été un peu différent.
?
La prochaine fois que vous entrez une adresse dans votre GPS, prenez un instant pour regarder le nom de la rue.
Derrière chaque plaque, c’est un petit morceau d’histoire de Reims qui vous attend.
UN HOMMAGE AU DÉVOUEMENT À Reims, les rues portant des noms de femmes restent rares, mais la tendance évolue ! Lors du conseil municipal du 14 novembre 2016, la Ville a décidé de rebaptiser plusieurs voies, dont une impasse désormais nommée en hommage à Léone Lalire, ancienne directrice d’école et figure locale engagée auprès des veuves et orphelins de guerre. Aux côtés de Léone Lalire, d’autres femmes emblématiques comme Hannah Arendt, Lucie Aubrac et Charlotte Perriand rejoignent la liste des noms féminins honorés.
Découvrez la recette :
Pensé comme un refuge éphémère et confidentiel, niché dans la cour intérieure de l’hôtel, le Chalet vous invite à partager un moment suspendu entre amis, en famille ou entre collègues.
RACLETTE
Ici, la raclette est à l’honneur et se savoure dans une atmosphère conviviale et chaleureuse, au coin du feu.
Un décor traditionnel de chalet montagnard, signé DP HOME, vous attend : bois brut, lumière douce, authenticité…
Un véritable dépaysement garanti au cœur de Reims.
Réservez sans plus tarder votre expérience : reservation@lacasernechanzy.com ou par téléphone 03 26 83 18 18
INFORMATIONS
70 € par personne, boissons non incluses. Du 22 novembre 2025 au 1er février 2026 Tous les jours, au déjeuner et au dîner. Table d’hôte uniquement : réservation de 8 personnes minimum, jusqu’à 12 personnes maximum.
LA CASERNE CHANZY HÔTEL & SPA
18 rue Tronson-Ducoudray - Reims 03 26 83 18 18
reservation@lacasernechanzy.com
En attendant le grand festin et l’ambiance animée de Noël, adoptons d’ores et déjà le partage sur nos tables ! Je vous propose un voyage gustatif autour de plats traditionnels du monde entier qui mettent en avant la convivialité.
Faisons un périple culinaire autour du globe pour évoquer les plats qui représentent le plus l’unité. Le point commun de tous ces plats, c’est qu’ils encouragent l’échange et la discussion. Partager un plat, c’est signifier que l’on fait partie du même cercle.
Il n’y a pas plus emblématique en termes de partage que les tapas ! On picore tous ensemble, on se passe les plats, qu’ils soient froids ou chauds, ils sont en petites portions individuelles. Bien qu’on puisse les considérer comme des amuse-gueules, ils représentent une véritable culture culinaire et sociale. On ne peut pas oublier la fameuse paëlla, plat mythique préparé et servi dans une grande poêle pour toute la tablée : un classique de partage.
Traditionnellement, au Maroc, le couscous ou le tajine sont souvent servis dans un grand plat unique posé au centre de la table. Chaque convive mange la portion directement devant lui, se servant de la main droite. Ne jamais manger de la main gauche est une règle de savoir-vivre. Manger ensemble dans un même plat est synonyme de paix et d’amitié. Au Moyen et Proche-Orient, le mezze est une habitude qui permet une convivialité sans nom ! Une multitude de petits plats et de trempettes (houmous, caviar d’aubergine, taboulé, pain pita, falafels, kebbés…) que l’on partage. L’idée est de picorer et de goûter un peu à tout.
La fondue asiatique est un plat phare. Autour d’un même bouillon, les convives cuisent les ingrédients de leur choix. C’est plus qu’un plat, c’est un événement social et convivial très populaire en Asie. Avec le bibimbap coréen, bien qu’il soit servi dans un bol individuel, l’ambiance est au partage des ingrédients. La base est un grand plat de riz recouvert de légumes sautés, de viande (ou tofu) et d’un œuf, que l’on mélange soi-même. Les garnitures peuvent aussi être présentées séparément pour que chacun compose son bol.
En matière de convivialité, on est obligé de citer la pizza, un plat qui se partage dans le monde entier. En 1889, le pizzaïolo Raffaele Esposito créa la Margherita, une pizza aux couleurs du drapeau italien (vert pour le basilic, blanc pour la mozzarella, rouge pour la tomate) qui est devenue un symbole national de simplicité. Pour la France et la Suisse, les incontournables de la convivialité sont la fondue et la raclette ! Elles mettent les invités au centre de l’action, et au centre de la table. Avec un plaisir (coupable) sans limite !
ACCÈS PAR L’HÔTEL DE LA PAIX 9 rue Buirette - Reims
03 26 40 04 08
Retrouvez notre carte sur le site www
Bienvenue à ce casse-tête gourmand !
Chaque case résolue dévoilera un ingrédient, un nutriment ou une connaissance essentielle en nutrition qui fait de notre alimentation une source de santé et de plaisir.
VERTICAL
1. Une des racines épicées les plus célèbres pour ses propriétés énergisantes et stimulantes. 2. Elles sont vitales, antioxydantes et apportées par l'alimentation. 6. C'est une liqueur douce, régionale, obtenue en mélangeant du moût de raisin avec de l'eau-de-vie de marc ou de vin. 9. Algue comestible issue d'une variété d'algues rouges très populaire et emblématique de la cuisine japonaise, utilisée notamment pour confectionner les makis.
3. Macronutriments associés aux lipides et aux glucides, ce sont les briques de notre organisme, elles constituent les enzymes, les tissus et bien d'autres composants de notre corps. 4. Épice appelée « safran des Indes » qui est préventive du cancer. 5. Organe extra-humain que l'on appelait auparavant « la flore intestinale ». 7. C'est le fruit le plus riche en vitamine C. 8. Fromage AOP le plus emblématique de la Haute-Marne. Sa pâte est ferme au centre et devient fondante en périphérie. Sa saveur est puissante et son odeur est franche. Il se déguste avec du marc de champagne.
note d’élégance, une note en or.
La promesse noblessa récompensée.
REIMS SE MET À TABLE
Entre créativité et gourmandise, Reims fait de la gastronomie l’une de ses plus belles fiertés. L Instant Rémois vous embarque pour un voyage gustatif : cap sur la Corée, l’Italie et la Champagne.
L’ITALIE DANS VOTRE ASSIETTE
Inutile de prendre un aller-retour pour Milan : Reims accueille désormais un coin d’Italie avec La Piadineria. Plus ancienne que la pizza, la piadina est une galette fine et moelleuse, garnie d’ingrédients frais et savoureux. Véritable emblème de la street food italienne, elle se décline ici en recettes généreuses, préparées minute à chaque commande. Charcuterie, pâtes, fromages, crème de truffe ou pesto : tout vient directement des terres italiennes, pour une fraîcheur garantie. Parmi les incontournables, la Leggenda, recette iconique, la Pistacchiosa, plus audacieuse et gourmande, ou encore la Cipollotta, parfaite pour nous réchauffer.
Entre recettes végétariennes, sucrées, personnalisables ou en édition limitée, La Piadineria fait souffler un vent de convivialité et de dolce vita au cœur de Reims.
La Piadineria - 41 place Drouet-d'Erlon - Reims
Derrière cette nouvelle adresse, on retrouve Lilou et Matthieu, deux amis passionnés de bons produits et tombés sous le charme d’une bâtisse Art déco. Ensemble, ils ont imaginé Bulle 1924, un lieu à leur image : simple, convivial et plein de vie. Ici, tout est fait maison avec des produits frais et locaux. La carte change toutes les trois semaines, avec un plat végé, un poisson, une viande et un menu « bouillon » en semaine. Matthieu, fort de son expérience dans les palaces, cuisine avec justesse et générosité, il travaille les gambas comme un homard. Lilou, passionnée de vins, sélectionne des vignerons récoltants et des boissons artisanales. Du café signature aux bougies faites main, chaque détail compte. Bulle 1924, c’est une cuisine honnête, chaleureuse, et une bulle d’authenticité bien rémoise. 14 place Aristide-Briand - Reims
Envie de découvrir la street food sud-coréenne ? Direction Chungchun, la nouvelle adresse parfaite pour succomber à leurs ricedogs gourmands. Situé en plein cœur de Reims, on pousse la porte du restaurant et on se retrouve transporté dans les rues animées de Séoul.
Ici, l’incontournable, c’est le ricedog : saucisse ou cœur de fromage fondant, enrobée d’une pâte moelleuse à base de farine de riz, puis plongée dans la panure de votre choix. Patates croustillantes, ramen, moitié saucisse, moitié mozza ou patates douces : chacun y trouve son bonheur.
Déjà prisé par les amateurs de street food et les jeunes Rémois, Chungchun pense aussi aux becs sucrés avec ses versions dessert, croustillantes à l’extérieur et chocolatées à l’intérieur. Un voyage gourmand à tester sans attendre.
Chung Chun - 8 rue Théodore-Dubois - Reims
Ouvert 7j/7 de 11 h 30 à 22 heures
4 agences, 40 collaborateurs, 1 seul numéro.
03 26 51 50 00
Reims Sud
TAMALES, PIMENTS ET TRADITIONS
À Reims, madame Chillipoctli nous invite à découvrir la cuisine mexicaine héritée de sa grand-mère. Entre tamales, piments et recettes de fêtes, chaque plat raconte une histoire de tradition, de fraîcheur et de partage.
Marion Dardard Aurélien Laudy - Adobestock
Grecia nous ouvre les portes de son atelier et nous plonge dans l’univers gourmand de la cuisine mexicaine. Originaire d’un petit village de Guanajuato, elle a apporté à Reims la cuisine héritée de sa grand-mère. Sa philosophie est simple : cuisiner avec sincérité et générosité, sans chichi. Et comme on dit au Mexique : un ventre plein est le signe que l’on est bien aimé.
LES PIMENTS, AU CŒUR DE SES RECETTES
Cette passion pour la cuisine se retrouve dans chaque ingrédient, et surtout les piments. Ancho, guajillo, chile de árbol ou habanero : chacun apporte sa couleur, son goût et son intensité. Pour Grecia, le secret pour les sublimer réside dans l’amour qu’elle y met, un ingrédient essentiel pour transmettre les saveurs du Mexique.
LES TAMALES, HÉRITAGE CULINAIRE
Pendant les fêtes, la gastronomie mexicaine se décline en une multitude de plats : pozole, buñuelos, soupes de maïs… Mais son cœur bat pour les tamales. Chaque région a sa recette : feuilles de maïs ou de banane, farces au poulet, mole, citrouille ou graines de sésame. Tous sont le fruit d’un savoir-faire transmis de génération en génération.
UNE CUISINE ADAPTÉE AUX SAISONS ET AUX PRODUITS LOCAUX
Grecia adapte ses recettes aux produits locaux et de saison, tout en gardant intacte l’âme des saveurs mexicaines. Présente sur les marchés du Boulingrin, elle travaille également avec des maisons de champagne pour des événements. Spécialiste des tacos et du street food mexicain, elle prépare ses plats sur le moment, pour garantir fraîcheur et goût authentique.
UNE EXPÉRIENCE CULINAIRE IMMERSIVE
Avec Grecia, la gastronomie mexicaine devient une véritable expérience sensorielle : on voyage avec les yeux et les papilles, on découvre des saveurs d’ailleurs, des traditions sincères, et surtout on partage un moment chaleureux, comme si l’on était autour de sa table au cœur du Mexique.
À la croisée des sens, la designer culinaire
Sarah Bencherif imagine des expériences gustatives inédites, où chaque plat devient une œuvre. Retour sur son parcours.
Mélissa Krantz Théo Wallyn, Lucas Scholivet
De ses débuts dans les arts appliqués à son arrivée à Reims, son parcours trace une ligne faite de curiosité et d’exigence. C’est au lycée, alors que Sarah vit encore à La Réunion, qu’elle se tourne vers l’art. Après un BTS design d’objets à l’ESAAT de Roubaix, elle obtient le seul master design public de France et intègre l’ESAD de Reims, où elle se forme à cette discipline devenue aujourd’hui son métier.
Mais plus qu’un parcours, c’est une quête : celle d’un langage sensible où l’art et la table se répondent. À l’ESAD, Sarah Bencherif découvre une discipline exigeante qui lui apprend la rigueur du processus de création et d’exécution, essentielle pour travailler dans le monde de la gastronomie et de l’événementiel haut de gamme, dans lequel elle évolue aujourd’hui.
Avec une approche scénique et chorégraphique de la dégustation, chaque repas devient un spectacle. « J’aime faire le show et travailler la dramaturgie des récits comestibles que je propose. Passionnée de danse, j’accorde une attention particulière à coupler dégustation et narration. » Transmettre des émotions fortes tout en faisant passer des informations de manière poétique et mémorable : voilà son credo. Chaque détail a son importance : la musique, la vaisselle, les intervenants sont choisis avec minutie.
Sarah puise ses inspirations chez Julie Rothhahn, pour la finesse de ses jeux de lumière, mais aussi chez Pectine et Ekow Studio, dont elle partage l’amour du vivant et des formes organiques. Née à La Réunion, la nature est pour elle une source d’inspiration inépuisable : « À chaque saison ses saveurs. J’aime faire évoluer les menus et les décors au fil de l’année. »
Derrière ses créations se glissent les valeurs qui lui tiennent à cœur : féminisme, diversité, curiosité. « Je fais en sorte que la forme soit au service du fond, que le plaisir se lie à la connaissance. »
Parmi ses réalisations phares, Le Fablarium, une expérience immersive autour des mythologies. Dans une salle obscure, six convives découvrent trois récits mêlant dégustation et narration. De Circé à Anchaing, jusqu’à Yoko Ono et John Lennon, chaque création explore un univers sensoriel singulier où l’art, la mémoire et le goût s’entrelacent.
Après neuf ans d’absence, Sarah est de retour sur son île pour développer des projets ancrés dans sa culture d’origine, tout en gardant un lien fort avec la Cité des sacres.
On peut difficilement faire plus champenoise. Née à Reims, élevée au milieu des vignes de Verzenay, petit village viticole de la Montagne de Reims et fille de vignerons, pas de doute : Julia Janisson a la Champagne dans son cœur et dans son corps.
Cette designer graphiste de 28 ans, basée aujourd’hui dans la cité des sacres, a lancé son propre studio de création, Studio Junia, il y a quelques années maintenant.
Parmi ses principales activités : des dessins sur le champagne et son terroir qu’elle réalise et qu’elle poste sur Instagram en vue d’en faire des posters qu’elle vend sur sa boutique en ligne.
Parmi eux des messages amusants comme « Dring dring, champagne is calling », ou encore « Make wine not war », ou bien
« Vivons d’amour et de champagne ».
Des inspirations aux allures champenoises
Son inspiration vient donc de ses origines champenoises mais plus largement du monde du vin, dont elle est passionnée
Julia Janisson a ouvert il y a quelques années son studio de création, Studio Junia. Les dessins qu’elle réalise sur la Champagne lui ont valu le trophée champenois de la communicante de l’année. Portrait d’une Rémoise, champenoise pure souche.
depuis son master : « Même pendant mes études, dès que j’étais libre dans mon sujet, je choisissais l’univers du vin », raconte Julia. Elle se définit aujourd’hui comme « designer graphiste spécialisée dans le vin » et ses activités professionnelles vont dans ce sens.
En plus de réaliser ses posters, qu’elle vend aussi bien à des particuliers qu’à des professionnels, la jeune Rémoise confectionne des étiquettes de vins ou de gin. « Je fais un peu tout ce qui se dessine et s’imprime », explique-t-elle. Son travail lui a notamment permis de décrocher le Trophée Champenois de la communicante de l’année : « Le prix m’a redonné encore plus confiance en moi et m’a confortée sur le fait que j’étais dans la bonne voie », raconte Julia.
Dans un avenir plus ou moins proche, elle espère que Studio Junia deviendra un espace de création où plusieurs designers graphistes pourront travailler ensemble. Et les projets pour développer son entreprise ne manquent pas !
BY THIÉNOT
La Maison Thiénot ouvre un lieu œnotouristique d’exception, niché au cœur historique de Reims. Entre patrimoine, innovation et élégance contemporaine, cette adresse rare promet une expérience sensorielle inédite.
Quarante ans après sa création par Alain Thiénot, la Maison homonyme poursuit son histoire avec panache. Aujourd’hui guidée par ses enfants, Garance et Stanislas, elle célèbre quatre décennies d’excellence en inaugurant « Le 3 », une adresse singulière imaginée comme un voyage au cœur du champagne : symbole d’un nouvel essor et d’une parfaite alliance entre héritage et modernité.
Installé dans une majestueuse bâtisse réhabilitée à deux pas de la cathédrale de Reims, ce lieu d’un nouveau genre conjugue patrimoine champenois et architecture contemporaine sur plus de 5 000 m² baignés de lumière.
UNE IMMERSION AU FIL DES SENS
Dès l’entrée, le ton est donné : un patio végétalisé et un jardin à ciel ouvert invitent à la sérénité. Commence alors un parcours immersif où histoire, savoir-faire et émotion s’entrelacent, dévoilant de manière pédagogique l’histoire du champagne, de la Champagne et de la Maison, en accès libre. En accès payant, le visiteur descend ensuite à 10 mètres sous terre pour découvrir l’incroyable cuverie, puis parcourt sur 1 km les caves historiques, à la rencontre de l’art minutieux de l’élaboration des cuvées Thiénot. Ateliers sensoriels, créations sonores et interprétations artistiques rythment la visite, avant de traverser la vinothèque, véritable mémoire de la Maison. Tout ici éveille les sens et aiguise la curiosité, jusqu’à la dégustation commentée de deux cuvées emblématiques.
Et pour prolonger l’expérience, la boutique révèle millésimes rares et objets choisis dans un esprit de collection.
Au dernier étage, le bar à champagne panoramique, dont l’ouverture est annoncée début 2026, promet une parenthèse hors du temps. Sa vue imprenable sur les toits de Reims et sa célèbre cathédrale se savoure autant que les bulles qu’on y déguste. Cocktails créatifs, champagnes d’exception, lumière dorée et atmosphère chic composent ce décor décontracté. L’été, un jardin suspendu offrira un refuge verdoyant où l’on pourra trinquer à la beauté du moment, à l’abri du tumulte.
Pour une immersion totale dans l’univers Thiénot, « Le 3 » accueillera début 2026 un hôtel de 12 chambres et une suite somptueuse de 60 m² avec terrasse privative.
La promesse ? Se réveiller face à la Cour des Comtes de Champagne, savourer un petit déjeuner au bar à champagne, puis se détendre au spa, véritable cocon de bien-être avec sauna, hammam et matelas hydromassant.
Le 3 – 3 rue du Marc, Reims
Un parcours immersif pour petits et grands.
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Vous êtes en quête d’un nouvel espace extérieur facile à vivre et plaisant à partager ? Nos équipes vous offrent un jardin qui ne ressemble à aucun autre conçu tout spécialement pour vous.
Référence dans l’aménagement de jardins et la création de terrasse depuis 2003, Ledoux Jardin concrétise vos rêves.
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Suivez-nous sur :
La Coutellerie Champenoise est la boutique incontournable à Reims pour vos achats de couteaux et d’arts de la table. Spécialiste du couteau japonais, la Coutellerie Champenoise vous propose le choix le plus large de couteaux de cuisine et de couteaux pliants produits par les plus grandes marques et les meilleurs artisans. Que vous recherchiez un couteau fabriqué dans un style traditionnel ou dans une veine plus high-tech, le couteau de vos rêves s’y trouve assurément.
Le monde de la coutellerie évolue constamment et bénéficie d’avancées technologiques considérables dans le traitement des matières, en particulier de l’acier ; pour autant, la fabrication des couteaux reste solidement ancrée dans la tradition. C’est donc à la fois un bel héritage et le témoin de sa modernité.
de privilégier un cadeau utile et plaisant à utiliser, teau de loisirs.
Pour toutes vos découpes en cuisine au quotidien ou de manière occasionnelle, l’équipe de la Coutellerie Champenoise est à votre écoute pour vous conseiller et vous apporter son aide lors de vos achats et votre visite en magasin. Faire le choix d'offrir un couteau, c’est faire le choix de privilégier un cadeau utile et plaisant à utiliser, qu’il s’agisse d’un couteau de cuisine ou d’un couteau de loisirs.
SCANNEZ-MOI pour vos idées cadeaux de fin d'année
LA COUTELLERIE CHAMPENOISE
30 rue Colbert - Reims
03 51 00 10 73
Se situe entre la Place du Forum et l’Hôtel de Ville, en plein cœur de la Cité des Sacres.
DEUX NOUVEAUX TEMPLES
Avis aux amateurs de houblon : le secteur rémois compte désormais deux nouvelles adresses où la bière se déguste autant qu’elle se découvre.
Dans le quartier bouillonnant du Boulingrin, L’Artefact a repris le flambeau de l’ancien Triangle Suite Corner. Aux commandes, Guillaume Gérard, passionné de culture pop et d’objets rétro, a ouvert ce nouveau bar le 20 septembre dernier. Ici, chaque détail évoque une époque chère à toute une génération : plaques de flipper, jouets d’enfance, pop culture, skateboards accrochés aux murs… Une déco pleine de nostalgie. « J’ai voulu créer un endroit où chaque objet raconte une histoire », confie le propriétaire, qui enrichit régulièrement sa collection. Les murs accueillent aussi des expositions d’artistes indépendants, locaux ou non, renouvelées régulièrement. Côté boissons, la bière est reine. Guillaume mise sur une sélection pointue de bières craft venues d’Europe, du Canada ou encore d’Amérique. « J’essaie d’avoir des produits qu’on ne trouve pas partout à Reims », précise-t-il. IPA, bières croates ou espagnoles… chaque référence est choisie avec soin.
Si les cocktails classiques complètent la carte, la star du lieu reste le houblon, à savourer dans une ambiance chaleureuse et un brin vintage. Un choix cohérent avec le quartier du Boulingrin, « symbole d’un Reims vivant, convivial et toujours en mouvement », souligne Guillaume. L’Artefact y apporte une touche artistique et décalée qui ne manque pas de charme.
À Cormontreuil, la Cervoiserie a cédé la place au Cap’s, un bar indépendant qui a pris son envol après la fin de la franchise. « On retrouve la même équipe », précise la responsable Lola Oudinot, « mais avec une nouvelle identité et encore plus de liberté ». Sur 350 m², le lieu a adopté une atmosphère cosy et végétale, propice à la dégustation. Le Cap’s, c’est avant tout le paradis des amateurs de bière : plus de 300 références en bouteilles et 12 pressions, contre 8 auparavant, renouvelées régulièrement. À la carte également, du vin, du champagne et du cidre pour varier les plaisirs. Mais l’établissement ne s’arrête pas là. En véritable bar vivant, il multiplie les soirées à thème : focus sur une brasserie, apéros musicaux, ou événements autour du brassage artisanal. « On veut que le Cap’s reste un lieu convivial et curieux, où l’on découvre autant qu’on déguste », résume Lola. Et le nom ? Un clin d’œil double : à la capsule de bière, évidemment, mais aussi à ce jeu culte des années 90, clin d’œil amusé à la culture populaire.
DEUX NOUVELLES ADRESSES À TESTER SANS TARDER MAIS AVEC MODÉRATION.
ARTISANE D’ART
Si son nom vous évoque quelque chose, c’est certainement sous son ancienne entreprise Les Chapeautés. Aujourd’hui, Ève Grasset a ouvert un nouveau chapitre créatif et artistique en créant Les Sapés, une nouvelle aventure audacieuse.
Océane Rollot Aurélie Krysa
Petite, j’attendais impatiemment les mariages pour pouvoir porter des tenues plus extravagantes et apprêtées. »
À peine rentrée de Paris, Ève Grasset nous ouvre les portes de son atelier, situé à Marson. Cette nouvelle entreprise qu’est « Les Sapés », c’est avant tout le désir profond pour l’artisane d’art de réaliser des chapeaux haut de gamme, voire purement artistiques.
Sur un mur, fédoras et chapeaux de cow-boy s’ornent de motifs léopard, de feutre rose pailleté, ou bien de multiples œillets, savamment disposés, rappelant les bulles de la boisson emblématique de la région. Sur les étagères opposées, les chapeaux de cérémonie, tout en extravagance, côtoient les casquettes, qui, en comparaison, passent pour sobres.
Ève Grasset se souvient ouvrir les armoires, découvrant avec émerveillement les trésors familiaux. Car oui, ce goût pour l’artisanat, l’habillement, et, évidemment, les chapeaux est présent depuis toujours. « Petite, j’attendais impatiemment les mariages pour pouvoir porter des tenues plus extravagantes et apprêtées », sourit-elle. Aujourd’hui, Ève Grasset reste convaincue de la magie d’un chapeau, tout en tenant à préserver les codes du savoir-vivre et de l’élégance.
Pour cela, l’artisane d’art travaille avec les techniques de chapelier et de modiste. Elle met aussi un point d’honneur à utiliser des matières françaises comme le mérinos, la paille, le sisal, l’abaca… Ses idées lui viennent grâce à l’Art, les paradoxes, le maximalisme, la nature et les rencontres. De ces sources d’inspiration hautes en couleur naissent des chapeaux mélangeant le brut et l’aérien, ou encore le rétro et l’ethnique ; pour l’artiste « il faut qu’il y ait de l’antithèse ».
Naissent des créations fortes, jouant sur le contraste des matières et aux noms marquants : Le Baron, Le Poète… Alors, pour les fêtes, pourquoi ne pas laisser « le petit audacieux en chacun de nous qui ne rêve que d’être différent », comme elle le dit si bien ?
À l’approche des fêtes, la question se pose : comment sublimer sa table sans tomber dans les clichés ?
Maison Suzette partage avec nous ses idées pour une déco élégante, créative et pleine de sens.
Derrière ce nom plein de charme se trouve Victoire Pouvesle. Après des études d’architecture, de design global et de scénographie, elle a multiplié les expériences dans les studios culinaires, l’événementiel et même à l’international avant de poser ses valises à Reims pour ouvrir sa boutique dédiée aux arts de la table. Sa mission ? Faire découvrir des marques locales ou venues d’ailleurs, mais toujours éthiques et porteuses d’histoire.
Une table qui raconte quelque chose
Pour Victoire, l’art de la table, c’est avant tout une façon de créer du lien. Ces moments où l’on se retrouve, chez soi ou ailleurs, autour d’une belle table pensée avec soin. C’est cette philosophie qu’elle partage à travers sa sélection de pièces uniques, conçues pour durer et se transmettre, comme un bel héritage chargé d’émotion.
Ses conseils pour une table de fête réussie
Pour les fêtes de fin d’année, Victoire invite à sortir des codes traditionnels. Fini le rouge et le vert : place à des tons neutres comme le beige, sublimés par des touches singulières et créatives. On mise sur des assiettes en grès ou en céramique, posées sur une table épurée, que l’on embellit avec de belles pièces : couteaux à fromage raffinés, pelles à tarte élégantes, ronds de serviette, bougeoirs ou plats de présentation révélant un motif discret.
Les détails qui font la différence
Pour une touche raffinée, Victoire recommande de soigner les verreries : un beau verre à vin ou des verres à eau travaillés apportent élégance et équilibre à la table. On peut aussi ajouter une note végétale, avec des feuillages de saison ou quelques soliflores, sans passer par le vase classique. Un mélange de naturel, d’élégance et de personnalité : voilà la recette d’une table de fête réussie. Et surtout, rappelle Victoire, l’essentiel est d’avoir une table qui vous ressemble et qui raconte une histoire !
Gourmande, audacieuse et pleine de caractère
moutarde-clovis.com
Formé au sein de la prestigieuse école ESMOD, Roméo Gandon fait sa place petit à petit dans l’univers sélectif de la mode. Rencontre avec le jeune créateur rémois.
Mélissa Krantz Salvador Lia
En 2026, l’une des créations de Roméo Gandon fera partie de la collection Printemps-Été 2026 « Saison 1865 » de la marque Printemps. Créateur-designer à part entière, le Rémois maîtrise chaque étape de ses créations, de l’esquisse à la pièce finale. En juin 2025, il remporte le prix Printemps x ESMOD, une distinction qui récompense les jeunes créateurs les plus talentueux.
Le thème de cette deuxième édition invitait les étudiants à revisiter un indispensable du quotidien : le sac. Sa création, inspirée du monde viticole, a particulièrement séduit le jury par sa sensibilité et la force de son histoire. « J’ai imaginé des sacs mêlant cuir et bois de vigne champenoise, chaque matière racontant le temps qui passe. La mode, c’est avant tout l’opportunité de raconter quelque chose de personnel », confie-t-il.
Sa démarche se veut éthique, audacieuse et profondément sincère.
La mode, c’est avant tout l’opportunité de raconter quelque chose de personnel
C’est au milieu des vignes, à Jonchery-sur-Vesle, que Roméo a passé ses premières années. Au fil des saisons, il développe un regard singulier sur le temps qui passe et sur la beauté éphémère du vivant. Descendant de la famille Cattier, reconnue pour son champagne, Roméo s’oriente d’abord vers la filière viticole, avec l’idée de reprendre un jour l’exploitation familiale. Mais très vite, il comprend que cet univers n’est pas le sien.
Le véritable déclic survient après la perte de son père Charles Gandon. « Mon père, passionné de mode, a profondément influencé mon parcours. Il m’a transmis l’amour des formes, des textures et du style, et m’a donné l’envie de créer. Son départ a renforcé mon attachement à cet héritage. » Il récupère alors la garde-robe de son père composée de pièces signées, Jean-Paul Gaultier, Dior, Hedi Slimane… Porté par cet héritage affectif, il s’inscrit donc à l’ESMOD Paris, pour y apprendre tous les fondamentaux du stylisme, avant de se spécialiser dans la maroquinerie en troisième année. Si son travail est une source de fierté, il sait aussi que la mode est un milieu exigeant « qui peut-être sélectif ». Mais cela ne l’empêche pas de viser toujours plus haut. Avec un objectif : rendre hommage à son père.
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Mathilde Tabary a quitté son poste de responsable marketing pour se lancer comme couturière indépendante. Bien lui en a pris !
La Rémoise, installée à Courville, a été choisie fin septembre pour créer le costume régional de notre candidate à l’élection de Miss France.
Ouvrez bien les yeux. Samedi 6 décembre, au Zénith d’Amiens, Ynès Lallemand, élue le 12 octobre 2025 Miss Champagne-Ardenne au nouveau Kabaret Champagne MusicHall, défilera en milieu de soirée dans un costume régional devant des millions de téléspectateurs. Une création imaginée et créée par Mathilde Tabary encore gardée secrète, qui ne sera dévoilée que le soir de l’élection de Miss France 2026 diffusée sur TF1. Seule certitude : il s'agit « d'une tenue élégante et représentative de la région », composée d’un bustier ajusté et d’une jupe ample. « C’est un costume qui me ressemble beaucoup », ajoute Miss Champagne-Ardenne avec un large sourire. On a hâte de le découvrir !
La couturière indépendante rémoise de 30 ans, installée à Courville, qui attend un heureux événement pour début 2026, sera campée, elle aussi, devant sa télé pour ne rien manquer du défilé. À quelques semaines du grand soir, alors qu’elle n’a eu qu’un créneau pour prendre ses mesures et deux essayages avant le départ d’Ynès, notre reine de beauté de 19 ans, pour le voyage de préparation en Martinique, elle n’en revient toujours pas d’avoir été choisie par le Comité Miss France pour réaliser cette toilette scrutée chaque année un peu plus que les autres. Une immense satisfaction pour celle qui, il n’y a pas longtemps encore, était responsable marketing dans une entreprise d’expertise comptable. « Je m’ennuyais dans un bureau, je voulais faire quelque chose de plus manuel. J’ai tout arrêté et j’ai décidé de tenter ma chance. J’ai lancé mon entreprise en 2024. » Une reconversion professionnelle qui avait « du sens » pour celle qui a toujours aimé piquer, cranter, surfiler, froncer ou encore ourler. « J’avais tout le temps le nez dans ma machine à coudre ! » Au point de vouloir faire de cette passion « dévorante et envahissante », qu’elle a pratiqué en mode « loisir » pendant 6-7 ans, son métier. « Ma mère sait coudre, comme mes deux grands-mères, l’une d’elles était d’ailleurs couturière, mais je n’ai pas baigné non plus dedans », précise Mathilde, qui a enchaîné les essais peu probants avant de parvenir à dompter les patrons, et de réussir, de fil en aiguille, à coudre une robe seule, puis une chemise ou encore un manteau… Jusqu’à décrocher son CAP métiers de la mode, pour apprendre la couture de façon plus académique. Son sésame en poche, Mathilde, désormais formée également au modélisme, pouvait enfin se lancer. Pour le meilleur. Et pourquoi pas pour un titre de meilleur costume régional ? On croise les doigts !
Amélie Maslag, décoratrice d'intérieur DR
Adieu minimalisme sage, bonjour caractère affirmé ! Les intérieurs s’habillent d’une allure plus expressive puisant leur inspiration dans le centenaire des arts décoratifs : place au style néo-Art déco !
Les formes se font géométriques, architecturales, presque bijoutées. Les tables deviennent des sculptures à part entière, leurs pieds sont travaillés comme des œuvres d’art. Les murs s’habillent de bois ou de panneaux en relief jouant avec les chevrons, les losanges et les incrustations décoratives. Le geste artisanal retrouve toute sa valeur : un luxe discret, presque tactile, créant ainsi un équilibre entre héritage et modernité, où chaque détail compte.
Le métal s’affiche sous mille visages : brossé, poli, martelé ou torsadé. Les pierres brutes – travertin, calcaire, marbre à peine poli – révèlent leur authenticité minérale. Le bois foncé, tourné ou sculpté, réchauffe les intérieurs tandis que le verre strié ou flûté adoucit la lumière. Les textiles gagnent en densité : velours côtelés, jacquards géométriques et tweeds texturés habillent les pièces d’une douceur opulente. On retrouve le plaisir du toucher et du confort visuel.
Le bleu s’impose en vedette : du Madeleine Castaing au bleu nuit enveloppant. Le rouge cherry, charnel et lumineux, s’invite sur les laques et les velours. Le rouille et le marron chocolat ancrent la saison dans la chaleur, tandis que le vert pistache, frais et mentholé, réveille l’ensemble avec audace.
Parmi les clins d’œil remarqués : le papier peint au plafond, aperçu dans plusieurs projets, crée une atmosphère théâtrale sans dominer l’espace. Quant au damier, il s’offre une seconde jeunesse : noir et blanc classique ou version colorée, il s’affiche sur les tapis, les tables, les vases ou les papiers peints. Cette année, la déco célèbre la matière, la lumière et la main de l’artisan. Chaque meuble devient un objet d’expression, chaque texture raconte une histoire pour un art de vivre qui assume sa sensualité et signe, enfin, le grand retour du décor !
PORTRAIT D’UNE COLLABORATION FÉMININE POUR
Il est de ces collaborations qui galvanisent, transportent et se font avec une évidente simplicité. Ce fut le cas pour l’Hôtel Greet, un projet qui fut une aventure féminine, créative et joyeuse.
PAR LA CONFIANCE ET DE LA JOIE
Marie-Anne Poissenet, tapissier en ameublement, Stéphanie Prat, de Georgette a des couettes, Clémence Brochet, des Belles allumées, Christine Sejean, graphiste et peintre, Charlotte H, abat-jouriste ont rejoint le projet et racontent cette aventure. Si toutes sont novices dans l’aménagement hôtelier, cela a permis un regard sans idées préconçues, « il n’y avait pas de sachants ce qui a permis un travail sur un véritable pied d’égalité » note Isabelle Fayet. « Ensemble, nous avons bâti bien plus qu’un lieu : une aventure humaine portée par la créativité, le savoir-faire et l’énergie féminine », annonce fièrement
Constance Derruau.
Pour certaines, ce fut aussi l’occasion de se libérer d’un carcan professionnel masculin. Avec la nécessité de prouver davantage ses compétences ou la remise en question de celles-ci, ce projet est une parenthèse où les rapports de force n’ont pas eu leur place. « Travailler avec des hommes ne permet pas toujours de laisser parler ses doutes », confie Constance. Pour Marie-Anne Poissenet, « il y avait une vraie transparence dans les échanges ». Sororité, force, simplicité de collaborer…
Les termes élogieux pleuvent, montrant combien cela a imprégné le projet. L’hôtel désormais achevé, « ce sont toutes les pièces du puzzle qui s’imbriquent et tout prend vie », s’émerveille Stéphanie. Car peu importe où le regard se pose, le lieu est empreint de cette dynamique féminine dans laquelle chacune a trouvé sa place.
Tout commence en 2018, Isabelle Morel Fayet et son frère Arnaud choisissent de faire table rase de l’ancien F1 pour proposer un nouvel hôtel axé green sous la marque du Groupe Accord. Constance Derruau, architecte, est mise sur le projet : elle a carte blanche et la confiance des propriétaires. Immédiatement, l’envie de choisir des matériaux recyclés et locaux apparaît comme une évidence. Cependant, pas de vignes ou de cathédrale… « Il y a déjà bien assez de lieux avec ces symboles », constate Constance Derruau, « mes sources d’inspiration ont été la Base 112 et le cinéma, notamment le Grand Budapest Hôtel dont j’aime l’esthétique. On retrouve tout de même des touches évoquant le champagne par l’utilisation de l’inox, pour rappeler les cuves .» Pour les matériaux éco-conçus, ils se retrouvent partout où le regard se pose : dalles réalisées à Sedan, moquettes en filets de pêche recyclés, panneaux photovoltaïques, pièces chinées, tissus français… Rien n’est laissé au hasard, et ce, grâce à la rencontre des univers de sept femmes.
À Taissy, Christophe Boudet transforme d’authentiques pièces d’avion en meubles design. En collaboration avec son fils et plusieurs artistes, il mêle artisanat, émotion et esprit du voyage.
Alizée Szwarc Meireles Aurélie Krysa
Dans son atelier à Taissy, chaque meuble a connu le ciel. Ces trolleys de service, hublots et autres pièces d’avion, devenus bars à champagne ou tables d’appoint, reprennent vie sous les mains de Christophe. Passionné d’aéronautique, il redonne souffle à ces objets de cabine chargés d’histoire : « Je sais sur quel avion ils ont volé et combien de tours du monde ils ont faits. »
Tout est né d’un bricolage dans son garage. Puis des amis ont voulu le même. Aujourd’hui, il travaille sur mesure avec son fils et un collectif d’artistes locaux – peintres, collagistes, illustrateurs – qui personnalisent certaines pièces. Chaque création devient une œuvre unique, à mi-chemin entre design industriel et expression artistique. Le succès s’envole : collaborations avec les 24 Heures du Mans, le circuit Paul Ricard, commandes pour des mariages ou des entreprises. « Quand les gens reçoivent leur meuble et qu’ils ont les larmes aux yeux, je me dis que j’ai réussi. »
Plus que du recyclage, Christophe imagine des objets porteurs d’émotion, témoins d’un savoir-faire local et d’un amour intact pour l’aéronautique. Des créations à découvrir jusqu'au 27 décembre au sein d'une boutique éphémère, dans la galerie d'Erlon.
« Quand les gens reçoivent leur meuble et qu’ils ont les larmes aux yeux, je me dis que j’ai réussi. »
Créatrice touche-à-tout et passionnée de design, Alicia Martinez partage ses projets déco tandis que Marco Coiffard, son compagnon, aborde la santé mentale avec justesse. Ensemble, ils cultivent un art de vivre sincère et inspirant.
Quand la création rencontre la réflexion
Arrivés à Reims il y a quatre ans, Alicia et Marco ont chacun trouvé leur façon d’habiter le monde : elle avec l’envie de créer et des idées plein la tête, lui avec des mots et des émotions à apprivoiser. Alicia s’est d’abord fait connaître pour ses créations DIY pleines de poésie – lampes champignons, objets détournés, mobilier chiné – partagées sur son compte Alichuree. « Je voulais montrer qu’on peut faire simple, beau et personnel », raconte celle qui a toujours eu le goût du design et de la débrouille. Ses vidéos mêlent astuces déco, projets créatifs et coups de cœur locaux. Marco, lui, a ouvert le compte Bonjour Anxiété pour mettre des mots sur les maux. Après une expérience dans la mode avec la marque Titsup qu’il a lancée avec Alicia, il a choisi de parler de santé mentale avec justesse et empathie. « Je voulais que les gens se sentent moins seuls », confie-t-il. Son ton est bienveillant, jamais moralisateur. Il vulgarise, rassure, et rappelle que la fragilité n’est pas une faiblesse.
Alicia et Marco, couple rémois et duo d’influenceurs, partagent sur les réseaux leurs univers respectifs : la création et le DIY pour elle, la santé mentale pour lui.
« Je voulais montrer qu’on peut faire simple, beau et personnel. »
Alicia Martinez
« Je voulais que les gens se sentent moins seuls. »
Marco Coiffard
Créer du lien, en ligne et dans la vie
Leur couple fonctionne en complémentarité : Alicia imagine, Marco observe. Elle transforme les objets ; lui transforme les regards. Ensemble, ils portent un message commun : faire du bien, sans tricher. Alicia attire les marques de déco et de design qui partagent ses valeurs d’artisanat et d’authenticité.
Marco, de son côté, collabore avec des institutions et des associations pour sensibiliser autrement. Tous deux ont su bâtir des communautés fidèles, séduites par leur sincérité et leur approche sans filtre. Aujourd’hui, ils jonglent entre leurs activités et leurs projets personnels.
Alicia rêve de développer sa propre marque autour de la création et de l’art de vivre. Marco, lui, continue d’écrire, après deux ouvrages déjà publiés sur la santé mentale et l’hypersensibilité. Chez eux, à Reims, entre un atelier bricolage et un moment de partage en ligne, l’équilibre se trouve quelque part entre la douceur d’un intérieur bien pensé et la liberté d’une parole qui fait du bien.
‘‘L’identité naît de la di érence’’
La passion de notre métier passe avant tout par nos échanges et le plaisir de vous combler de façon intemporelle.
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Sensible à la représentation des femmes dans la société et à la liberté d’exister pleinement, la chorégraphe et Rémoise d’adoption Marie Barbottin fait dialoguer théâtre et danse pour éveiller les consciences.
Briser l’omerta sur le corps vieillissant et l’invisibilisation des femmes de plus de 50 ans, c’est le pari que s’est lancé Marie Barbottin avec « À l’aune de leurs peaux ».
Co-écrit avec la philosophe Camille FroidevauxMetterie, ce spectacle met en lumière cinq danseuses de 50 ans, avec leurs désirs, leurs doutes et leurs forces.
« C’est un geste politique que de les mettre sur scène, explique la chorégraphe. On voit très peu de femmes de cet âge dans les médias ou sur les plateaux. Dans la danse, la retraite, c’est souvent à 42 ans ! On a intériorisé l’idée qu’un corps vieillissant n’était plus intéressant à regarder. » Avec cette œuvre vibrante et sensible, elle veut montrer le contraire, Marie signe une ode au corps féminin et à sa puissance toujours renouvelée, malgré le temps qui passe.
Originaire de Dinan, en Bretagne, Marie Barbottin découvre la danse très jeune. Formée au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, elle multiplie les collaborations avant de s’installer à Reims en 2018.
« Je me considère comme une artiste de terrain, dit-elle. J’aime aller à la rencontre de gens qui n’ont pas forcément accès au spectacle vivant – dans les écoles, les hôpitaux, les EHPAD ou même les prisons. »
C’est après le confinement qu’elle franchit le pas et propose ses propres créations. Soutenue par le Manège de Reims, elle conçoit La Chambre d’eau, une pièce jeune public sur la construction de soi et les injonctions de genre. Mère d’un garçon et d’une fille, elle y interroge la liberté d’être soi : « Je voulais que mes enfants puissent grandir sans se laisser enfermer par les normes. » Cette pièce marquera le début d’un travail d’hybridation des médiums, danse, texte et théâtre, qu’elle affectionne tant.
Pour Marie, l’art fait partie intégrante de sa vie, de sa personne. « Si je porte des projets, c’est parce que je suis femme et mère. L’engagement, c’est un moteur pour moi. » Son œuvre se nourrit du politique et de l’intime, avec la conviction que l’art sous toutes ses formes peut faire bouger les lignes… « avec de la persévérance, on peut éveiller les consciences », insiste la chorégraphe.
On retrouvera Marie Barbottin lors de la prochaine édition du Pop Woman Festival, qui se déroulera les 5, 6 et 7 mars 2026.
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Travailleuse sociale, Anne Christe transforme sa sensibilité en art. À travers ses collages, elle explore l’enfance, les émotions et les choix de vie, mêlant introspection, symbolisme et légèreté.
Son travail, né d’un besoin vital de créer, s’ancre dans son expérience de la protection de l’enfance. « J’ai besoin de donner, de toucher les gens par l’émotion », confie-t-elle.
Ses œuvres détournent les symboles : Alice au pays des merveilles devient une fable sur le hasard et le pouvoir, l’hippopotame un clin d’œil ironique à la malbouffe, le Petit Prince une ode à la curiosité et à la différence. Toujours une touche d’humour, un message derrière la couleur.
Anne Christe utilise des supports chargés d’histoire — fauteuils, tables, cadres, objets du quotidien — qu’elle transforme pour raconter autre chose. « J’aime que mes créations vivent dans des lieux bienveillants, qu’elles fassent réfléchir sans peser. » Inspirée par Saint-Exupéry, elle cite souvent cette phrase : « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis. » Un fil rouge qui traverse son œuvre et résume sa philosophie : aller au-delà des apparences, accueillir la part invisible de l’autre. Exposée à l’Artelier dans ma cour à Hermonville, à la galerie éphémère du Crédit Agricole à Reims et à celle de la maison des Ailleurs à Charleville-Mézières, Anne partage un art accessible, vibrant et profondément humain, où la beauté naît toujours d’un regard sincère.
« Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis. »
C’est parti pour le grand marathon des fêtes de fin d’année… Et pourquoi pas offrir un livre ? Oui, mais lequel ? Voici une sélection de livres thématiques à offrir et à glisser sous le sapin.
Tous les livres présentés sont disponibles à la Librairie Amory, 24, avenue Jean-Jaurès à Reims.
UN ROMAN POUR COMPRENDRE LES FRACTURES DE LA SOCIÉTÉ
LA COLLISION DE PAUL GASNIER
Dans un roman saisissant, Paul Gasnier, journaliste pour le média Quotidien, revient sur l’accident mortel de sa mère, en 2012, à Lyon, percutée par un jeune homme à moto qui exécutait une roue arrière. Il tisse alors le fil de ces deux protagonistes qui n’auraient jamais dû se rencontrer, pour mieux saisir l’extrême droitisation des discours qui a lieu en France.
La collision, Paul Gasnier, éditions Gallimard
UN ALBUM JEUNESSE POUR CÉLÉBRER LA DIFFÉRENCE
POISSON FESSE DE MAGALI LE HUCHE
Dans ce livre jeunesse (devenu un best-seller), Magali Le Huche nous emmène faire la connaissance d’un poisson-fesse (qui finalement pourrait aussi avoir une tête de cœur). Ode à la différence, cette histoire célèbre la diversité et le vivre ensemble grâce à des dessins très colorés.
Poisson fesse, Magali Le Huche, édition Les Fourmis Rouges
LA VIE SECRÈTE DES JEUNES DE RIAD SATTOUF
Initialement publiées chaque semaine dans Charlie Hebdo (2004-2014), les chroniques « La vie secrète des jeunes » de Riad Sattouf sont rééditées dans un très beau 1er volume illustré et commenté (2004-2009). Avec un humour mordant, Riad Sattouf donne la parole aux jeunes des années 2000, « des millenials » en quête d’un espace de liberté, avant l’avènement des réseaux sociaux.
La vie secrète des jeunes, 1er volume, Riad Sattouf, éditions Les Livres du Futur
ASSASSINES DE ALIA TRABUCCO ZERAN
Déjà lauréate en 2024 du prix Femina avec Propre, l’autrice chilienne Alia
Trabucco Zeran, revient avec Assassines (sélectionné pour le Grand Prix des Lectrices Elle 2026), un essai puissant sur des meurtres sanguinaires perpétrés par des femmes au début du XXe siècle. Le point commun de toutes ces femmes : leur invisibilisation, et les mobiles invoqués par la justice pour les écarter. Passionnant !
Assassines, Alia Trabucco Zeran, éditions Robert Laffont
ON VA DÉGUSTER PARIS DE FRANÇOIS-RÉGIS GAUDRY FRG et sa bande de joyeux lurons nous font aimer la capitale. À la fois encyclopédie, guide, répertoire de recettes, On va déguster Paris revient dans une toute nouvelle édition augmentée. Plus de 400 pages pour tout connaître ou presque des secrets de la gastronomie parisienne. Et c’est très, très bien !
On va déguster Paris, François-Régis Gaudry, éditions Marabout
À la tête du podcast Bokal, Sébastien Gomes s’attache à mettre en lumière la culture rémoise sous tous ses primes. Il donne la parole aux artistes qui la composent. Pour cette nouvelle édition il partage avec nous ses coups de cœur.
Quelle salle incarne, selon toi, l’âme artistique de Reims ?
Sans hésitation, La Cartonnerie. Reims regorge de belles scènes, mais c’est celle qui fait grandir les artistes régionaux. Studios, accompagnement personnalisé… tout y est pour permettre aux talents locaux d’évoluer et de s’épanouir.
Un vrai moteur pour la création rémoise.
Parmi les talents émergents de la ville, lequel mériterait qu’on le découvre sans attendre ?
Je dirais Universatine, une jeune chanteuse rémoise que j’ai reçue dans un épisode de BOKAL. Elle est accompagnée par Julien et Thibault Batteux. Sa pop française est pleine d’énergie, avec des titres accrocheurs comme Si seulement, Non oui ou Qui suis-je ?
Quel livre ou BD rémois a récemment retenu ton attention ?
Ce n’est pas une BD légère, mais elle marque les esprits : Missak, Mélinée et le groupe Manouchian, écrite par JD Morvan et illustrée par Thomas Tcherkézian. L’histoire de ce groupe de résistants arméniens, héros de la Seconde Guerre mondiale, résonne encore aujourd’hui et fait écho à certaines dérives politiques actuelles.
Quel artiste visuel de la région t’inspire particulièrement ?
J’aime beaucoup Zoé Casanave, jeune illustratrice rémoise à l’univers coloré et poétique. C’est elle qui a signé les visuels de Moumoute, le podcast pour enfants de BOKAL.
Un chef ou restaurant coup de cœur ?
Étonnamment, un chef chez qui je n’ai pas encore mangé : Philippe Mille, du restaurant Arbane. J’ai adoré sa vision de la cuisine lors de notre rencontre. Et pour un plaisir plus accessible, je recommande Le Cul de Poule, du chef Kikel, rue de Cernay.
Quels lieux ferais-tu découvrir à un visiteur curieux ?
Pour ne pas citer la cathédrale – incontournable, certes –je dirais les Halles du Boulingrin. Ce chef-d’œuvre d’architecture accueille non seulement un marché haut en couleur, mais aussi des marchés d’artistes et de créateurs.
Quelle initiative locale mériterait plus de lumière, selon toi ?
Les marchés de créateurs comme le Slow Market ou l’Hyperespace. Ces rendez-vous permettent de rencontrer les artistes, d’échanger sur leur démarche et de mieux comprendre leur univers.
Enfin, quel festival 2026 ne faut-il surtout pas manquer ?
Le Pop Women Festival, en mars. Un événement essentiel qui met à l’honneur les artistes féminines de la pop culture, dans toute leur diversité et leur puissance créative.
CLIN D’ŒIL BEZANNES
47 cours Christian Lange 51430 Bezannes
D’ŒIL CHAMPIGNY
13 rue de la Garenne 51370 Champigny
D’ŒIL REIMS
14 rue Condorcet 51100 Reims
L’ÉTOILE RÉMOISE EN MOUVEMENT
Sur les hauteurs d’Hautvillers, les vignes se parent d’or et de cuivre. L’automne s’installe, la brume caresse les coteaux, et une silhouette se détache au détour d’un virage : la nouvelle Mercedes-Benz CLA 100 % électrique. À son volant, Benjamin Andreux, le chef du restaurant Le Millénaire à Reims, tout juste auréolé de sa première étoile au Guide Michelin.
Le rendez-vous aurait difficilement pu trouver plus belle symbolique : un chef en pleine ascension, devenu ambassadeur rémois de la marque à l’étoile, découvrant un modèle qui incarne à la perfection ce que Mercedes-Benz sait faire de mieux — allier puissance, élégance et maîtrise technologique.
LA RENCONTRE ENTRE DEUX QUÊTES D’EXCELLENCE
« Conduire une Mercedes, c’était un rêve d’enfant », confie Benjamin, un sourire discret aux lèvres. « Aujourd’hui, je suis très fier et heureux de collaborer avec eux. » La journée commence dans le silence apaisant du mode 100 % électrique. La nouvelle chaîne cinématique Mercedes-Benz Electric Drive Unit (MD EDU) délivre une efficience record — 93 % du rendement de la batterie aux roues — et une consommation réduite à seulement 12 kWh/100 km. Mais au-delà des chiffres, c’est l’expérience qui marque : une sensation de fluidité absolue, de précision et de sérénité.
À chaque virage, la CLA épouse la route comme une main de chef façonne un plat : avec précision et sensibilité. « Ce que j’aime dans cette voiture, c’est qu’elle est très confortable, pleine de technologie. On peut mettre les sièges chauffants, régler la lumière… et elle est très sportive ! » s’exclame Benjamin, juste avant une accélération franche qui fait rire tout le monde à bord. Son regard s’illumine, presque enfantin — comme s’il venait de goûter à un souvenir d’enfance, celui du plaisir pur de conduire.
Dans sa cuisine, Benjamin parle souvent de collectif, de partage, d’énergie. « Dernièrement, je me suis mis au paddle. J’y vais entre deux services avec mes équipes. J’ai la chance d’être très bien entouré. C’est grâce à leur travail si on peut donner une si belle prestation à nos clients. »
Cette notion d’équipe, on la retrouve aussi chez Mercedes. Derrière chaque innovation, chaque détail, il y a une coordination millimétrée. Comme dans une brigade, chaque élément a sa place, chaque geste compte. Et comme une brigade pourrait avoir un coup de feu, on a voulu mettre à l’épreuve les performances de la voiture. Et lorsque vient le moment de tester les systèmes de sécurité de la CLA (freinage d’urgence automatique, détection piéton) la scène prend une tournure presque comique : Benjamin, peu rassuré, hésite à « essayer de me rouler dessus ». L’essai est concluant : réflexes exemplaires, arrêt net, mission réussie.
UNE ÉTOILE SUR LA ROUTE À l’heure où le soleil descend derrière les vignes d’Hautvillers, Benjamin, lui, savoure l’instant. Pas de fourneaux, pas de dressage, juste la route, les paysages et ce sentiment rare d’harmonie. « Mon péché mignon ? C’est les pâtes. J’adore les pâtes », lance-t-il en riant, les yeux perdus sur la vallée. Simple, sincère, sans artifice, à l’image du moment. La Mercedes CLA, tout comme le chef du Millénaire, célèbre un art commun : celui de sublimer la précision, sans jamais oublier l’émotion. Une étoile sur la route, pour un chef à l’étoile et une journée d’automne qu’on n’est pas près d’oublier.
« Ce que j’aime dans cette voiture, c’est qu’elle est très confortable, pleine de technologie. On peut mettre les sièges chauffants, régler la lumière… et elle est très sportive. »
À l’approche des fêtes de fin d’année, l’atmosphère se teinte de lumières dorées et de rires partagés. Comme un café gourmand qui réconforte ou un bijou délicatement porté, chaque détail transforme ces célébrations en souvenirs savoureux et inoubliables. Cette saison, la joaillerie et l’horlogerie s’inspirent des nuances moka et de lumière pour célébrer la chaleur des matières.
Together Diamants bruns
Aussi appelé cognac, chocolat ou café, séduit par sa teinte naturellement colorée et chaleureuse. Ils peuvent présenter des sous-teintes secondaires qui enrichissent leur couleur : rouge, orange, jaune, rose ou vert (olive). La saturation et l’intensité de la couleur, la présence de sous-teintes et la taille sont les principaux critères pour apprécier un diamant brun. Ces variations rendent chaque pierre unique et lui confèrent une profondeur et une chaleur qui en font une alternative originale et raffinée aux diamants traditionnels.
Parmi les pierres fines, le quartz fumé offre une palette de bruns lumineux, allant du miel au brun profond. Très apprécié pour sa transparence et sa résistance, 7 sur l'échelle de Mohs, le quartz se taille facilement en formes modernes et graphiques.
Le diamant blanc, lorsqu'il est associé à l’or jaune 18 carats (750 millièmes), révèle tout son éclat. Ce métal, noble et solaire, met en valeur les contrastes de lumière et souligne l’élégance naturelle de chaque création.
Ces combinaisons de tons bruns et dorés s’imposent comme la signature d’une joaillerie et d'une horlogerie contemporaine, à la fois douce, lumineuse, sophistiquée, aux finitions chaleureuses.
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