Objectif français pour se qualifier 6 - Documents & fiches outils - Extrait

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OBJECTIF FRANÇAIS POUR SE QUALIFIER

OBJECTIF FRANÇAIS POUR SE QUALIFIER

DOCUMENTS & FICHES OUTILS

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ISBN 978-90-306-8539-5 571562

9 789030 685395

vanin.be

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DOCUMENTS & FICHES OUTILS



OBJECTIF FRANÇAIS POUR SE QUALIFIER

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DOCUMENTS & FICHES OUTILS

Christophe Delemazure Alix Francise Ariane Leturcq Fabrice Loncke Laurence Moulart Marie Verroken Sous la coordination de et avec Claude Marion


Objectif Français pour se qualifier, collection de français Composition de Objectif Français pour se qualifier 6 Pour l’élève - Documents & Fiches outils (Manuel) - Activités de communication (Cahier) Pour l’enseignant - Guide pédagogique avec CD audio et DVD - Un accès aux compléments en ligne Documents & Fiches outils Auteurs : Christophe Delemazure, Alix Francise, Ariane Leturcq, Fabrice Loncke, Laurence Moulart, Marie Verroken Sous la coordination de et avec Claude Marion Merci à Michel Liemans pour sa participation Couverture : ARTifice concept Mise en page : ARTifice concept L’orthographe telle que rectifiée le 6 décembre 1990 par le Conseil Supérieur de la langue française est d’application dans la collection. Toutefois, afin de respecter les écrits des auteurs, l’orthographe d’origine y est respectée. L’éditeur s’est efforcé d’identifier tous les détenteurs de droits. Si malgré cela quelqu’un estime entrer en ligne de compte en tant qu’ayant droit, il est invité à s’adresser à l’éditeur. Les photocopieuses sont d’un usage très répandu et beaucoup y recourent de façon constante et machinale. Mais la production de livres ne se réalise pas aussi facilement qu’une simple photocopie. Elle demande bien plus d’énergie, de temps et d’argent. La rémunération des auteurs et de toutes les personnes impliquées dans le processus de création et de distribution des livres, provient exclusivement de la vente de ces ouvrages. En Belgique, la loi sur le droit d’auteur protège l’activité de ces différentes personnes. Lorsqu’il copie des livres, en entier ou en partie, en dehors des exceptions définies par la loi, l’usager prive ces différentes personnes d’une part de la rémunération qui leur est due. C’est pourquoi les auteurs et les éditeurs demandent qu’aucun texte protégé ne soit copié sans une autorisation écrite préalable, en dehors des exceptions définies par la loi.

© Éditions VAN IN, Mont-Saint-Guibert – Wommelgem, 2017

Tous droits réservés. En dehors des exceptions définies par la loi, cet ouvrage ne peut être reproduit, enregistré dans un fichier informatisé ou rendu public, même partiellement, par quelque moyen que ce soit, sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

1re édition, 1re réimpression 2019 ISBN 978-90-306-8539-5 D/2017/0078/266 Art. 571562/02


SOMMAIRE

DOCUMENTS

SÉQUENCE 1 Pour faire court [1] Rédiger une réponse synthétique à une (ou plusieurs) question(s) sur la base d’un seul texte 4 SÉQUENCE 2 Humain, trop humain ? Amplifier un récit de fiction 8 SÉQUENCE 3 Des souvenirs en conserve Garder des traces de ses expériences culturelles Aucun document n'est nécessaire pour la réalisation de cette séquence. SÉQUENCE 4 Un tableau, ça me parle Donner la parole à un élément d’un tableau 20 SÉQUENCE 5 Chapeau Amélie ! Rendre compte de sa rencontre avec un auteur et une de ses œuvres

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SÉQUENCE 6 Et le gagnant est… Participer à une délibération sur des publicités

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SÉQUENCE 7 Coup de projecteur Porter une appréciation sur un court métrage

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SÉQUENCE 8 Monsieur le Président, je vous fais une lettre Rédiger une pétition

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SÉQUENCE 9 Raconte-moi une histoire Lire un conte à voix haute (à un enfant)

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SÉQUENCE 10 Un autre regard Lire un roman et l’amplifier

74

SÉQUENCE 11 Vers, papier, ciseaux Réaliser un collage poétique surréaliste

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SÉQUENCE 12 Changer d’avis, changer de vie… Lire un essai complet

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SÉQUENCE 13 Rideau ! Réaliser un dossier d’expériences culturelles et le présenter

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SÉQUENCE 14 Pour faire court [2] Rédiger une réponse synthétique sur la base d’un portefeuille de documents

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FICHES OUTILS SOMMAIRE

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SÉQUENCE

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Un tableau, ça me parle DONNER LA PAROLE À UN ÉLÉMENT D’UN TABLEAU DOCUMENT

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Hans Holbein Le Jeune, Les Ambassadeurs, 1553

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Diego Velasquez, Les Ménines, 1656

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               Claude Monet, Impression, soleil levant, 1872

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Pablo Picasso, Guernica, 1937

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Piet Mondrian, Composition avec rouge, jaune, bleu et noir, 1921

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SÉQUENCE

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Un tableau, ça me parle DONNER LA PAROLE À UN ÉLÉMENT D’UN TABLEAU DOCUMENT

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COMMENTAIRE 1 Croyez-moi, la première fois que j’ai été exposé, ça a provoqué un scandale formidable. Les gens se moquaient, disaient que j’avais été peint par un fou… Les critiques parlaient de « croute qui a dé5 claré la guerre à la beauté ». Les impressionnistes étaient considérés comme de dangereux terroristes qui voulaient dynamiter l’art classique obsédé par la ligne et le dessin. On disait qu’il fallait les mettre en prison, ou les enfermer dans un asile. Aujourd’hui, les choses ont bien changé. Des millions de spectateurs viennent m’admirer sur ma barque, dans ce brouillard que le peintre a si bien rendu par des touches de couleurs bleues, vertes et orange… Moi, je continue de pousser doucement sur ma rame 15 et je profite de ce lever de soleil et de cet instant fugitif. Je me dis quand même que les gens qui viennent me voir aujourd’hui seraient bien étonnés d’entendre parler de laideur et d’un tel scandale à mon propos.

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COMMENTAIRE 2

Voyez comme ils sont fiers et surs d’eux, voyez comme ils sont somptueusement vêtus ! Holbein s’y entend pour rendre le luxe des étoffes et le confort des fourrures. Rien à dire, il sait peindre et représenter la réalité dans ses moindres détails, comme l’ambitionnaient ses collègues de la Renaissance. Et moi, vous me voyez ? Mal, sans doute, vu la forme que j’ai. Je suis là, comme une 5 chose menaçante, je m’étire dans le bas du tableau, au milieu.

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Je suis celle qui gagne toujours, celle qui balaie tout. Or, pouvoir, art, savoir, rien de ce qui est représenté ici ne pourra me résister. Face à moi, tout est vanité. Et ces hommes qui ont rendez-vous avec moi mais qui ne le savent pas encore seront moins fiers lorsque nous nous retrouverons face à face… Là, ils ne me voient pas, pourtant ils ne devraient jamais m’oublier… pas un seul jour de 10 leur petite vie ! Qui suis-je ? Je suis une anamorphose. Regardez le tableau de biais et vous comprendrez. Prenez garde ! Je suis dangereuse et ce que je dis de ces hommes, je pourrais tout aussi bien le dire de vous…

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               COMMENTAIRE 5

C’était juste après le bombardement de Guernica. Juste après l’anéantissement du village par les fascistes un jour de printemps 1937. Je suis entrée parce que je voulais leur apporter un peu de lumière. Et devant mes yeux effarés, un 5 spectacle innommable. Une scène aux proportions gigantesques… Aucune couleur n’avait sa place dans cet enfer… Une scène assourdissante. Des cris, des hurlements, des hennissements, des appels angoissants… Une mère cherchant dans le ciel le dieu responsable de la mort de son bébé et 10 se heurtant à un taureau, brute placide, qui se repaissait de toute cette horreur. Un cheval tordu de douleur avec, à ses pieds, un soldat mort, symbolisant la défaite. Une femme à genoux implorant je ne sais qui… Et cette ampoule blafarde qui éclairait tous ces êtres désarticulés, démantibulés… 1

J’ai placé une toile à l’avant-plan de mon tableau, à gauche. Et, à votre avis, qui suis-je en train de peindre ? Vous qui me faites 15 face ? Le couple royal qu’on voit, en reflet, dans le miroir du fond ? Ou tout simplement moi ? Réfléchissez encore…

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Je venais apporter un peu de lumière, mais il n’y avait pas de place pour la moindre lueur. Plus d’espoir, juste la souffrance, la mort et l’effroi de la colombe.

la première et la seule fois que j’apparais sur une de mes toiles. Car savez-vous le peu de cas qu’on fait des gens comme 5 moi dans cette Espagne du 17e siècle ? Au service du Roi, je n’aurais jamais pu me mettre en évidence. Mais j’ai voulu montrer que j’existais. Et quelles ruses j’ai 10 dû déployer pour y arriver !

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1 C’est

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COMMENTAIRE 3

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Toi qui regardes, toi qui m’écoutes, n’oublie pas Guernica. Parce que Guernica, ce n’est pas seulement Guernica, c’est 20 aujourd’hui encore, c’est là où sévit la guerre, partout où la folie meurtrière des hommes tue les colombes de paix.

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COMMENTAIRE 4

Oui, je sais, tu vas dire que c’est facile, que tout le monde peut peindre un tel tableau, que ton petit frère de six ans peut en faire autant. Tu vas dire qu’avec la peinture abstraite, il n’y a qu’à tracer des lignes et placer quelques couleurs 5 toutes simples sur une toile… D’accord. Je te laisse quand même essayer et on verra si tu arrives à créer quelque chose d’original et de beau.

Ed

1

Laisse-moi aussi t’expliquer que mon but, comme celui de mes compagnes, n’est pas de représenter un objet du 10 monde matériel, comme le font les photographes, mais de jouer entre nous et créer des formes. C’est pourquoi je suis là, tranquille, presque au milieu du tableau. À mes côtés sont également présentes mes deux collègues, le jaune et le bleu. Des lignes noires nous encadrent et l’ensemble 15 forme une grille tout à fait irrégulière. Mais quand tu nous regardes, tu constates que la composition atteint l’équilibre, la beauté et l’harmonie.

Le couple royal que l’on observe

20 dans le miroir du fond est-il à votre

place ou est-il le simple reflet de la toile qui se trouve sur le chevalet ?

Réfléchissez plus loin encore… Si ce couple est à votre place et que 25 je le regarde pour le représenter, alors vous, spectateurs, où vous trouvez-vous ? Existez-vous encore ? Et si le roi et la reine ne sont 30 pas à votre place, que regardent l’héritière du trône et ses demoiselles d’honneur qu’on appelle ménines ? Le vide ? Vous ? Je vois que vous doutez, que vous 35 vous interrogez, que vous ne savez plus où vous en êtes… En son temps, le roi, lui aussi, s’est interrogé et moi, de vous voir vous prendre la tête… je m’amuse. 40 Finalement,

la vraie question, c’est : qu’est-ce qui est réel et qu’est-ce qui est illusion ? Et cette question, elle nous passionne, nous les artistes baroques.

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SÉQUENCE

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Un tableau, ça me parle DONNER LA PAROLE À UN ÉLÉMENT D’UN TABLEAU

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Martial Raysse, Ici plage, comme ici bas, 2012 © photo Philippe Migeat © SABAM Belgium 2017


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Francisco de Goya, El tres de mayo de 1808 en Madrid, 1814

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SÉQUENCE

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Un tableau, ça me parle DONNER LA PAROLE À UN ÉLÉMENT D’UN TABLEAU

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Théodore Géricault, Le radeau de la Méduse, 1818-1819

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Constantin Meunier, La Coulée à Ougrée, 1890

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Edvard Munch, Le Cri, 1893

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SÉQUENCE

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Chapeau Amélie ! RENDRE COMPTE DE SA RENCONTRE AVEC UN AUTEUR ET UNE DE SES ŒUVRES

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Source : Wikipedia


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SÉQUENCE

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Chapeau Amélie ! RENDRE COMPTE DE SA RENCONTRE AVEC UN AUTEUR ET UNE DE SES ŒUVRES DOCUMENT

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Stupeur et tremblements

Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n’étais la supérieure de personne. On pourrait dire les choses autrement. J’étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était aux ordres de monsieur Saito, et ainsi de suite, avec cette précision que les ordres pouvaient, en aval, sauter 25 d’une cinqu antaine d’années, petit, les échelons hiérarchiques. maigre et laid, me regardait avec méco ntentement. Donc, dans la compagnie Yumimoto, j’étais — Pourquoi n’avez-vous pas averti la réceptionaux ordres de tout le monde. niste de votre arrivée ? me de manda-t-il. Le 8 janvier 1990, l’ascenseur me cracha au Je ne trouvai rien à répon dre et ne répondis rien. dernier étage de l’immeuble Yumimoto. La fe30 J’inclinai la têt e et les épaules, constat nêtre, au bout du hall, m’aspira comme l’eût ant qu’en une dizaine de minutes, sans avoir prononcé un seul mo fait le hublot brisé d’un avion. Loin, très loin, il t, j’avais déjà produit une ma uvaise impression, le jou y avait la ville – si loin que je doutais d’y avoir r de mon entrée dans la co mpagnie Yumimoto. jamais mis les pieds. L’homme me dit qu’il s’a ppelait monsieur Saito. Il Je ne songeais même pas qu’il eût fallu me 35 me conduis it à travers d’innombrable présenter à la réception. En vérité, il n’y avait s et immenses salles, dans lesquelles il me présenta à des horde dans ma tête aucune pensée, rien que la fascis de gens, dont j’oubliais les noms au fur et à mesure nation pour le vide, par la baie vitrée. qu’il les énonçait. Une voix rauque finit par prononcer mon Il m’introduisit ensuite da ns le bureau où siégeait nom, derrière moi. Je me retournai. Un homme 40 son supérieur, monsieur Omochi, qui éta it énorme et effrayant, ce qui prouvait qu’il était le vice-président. Puis il me montra une po rte et m’annonça d’un 1/5 air solennel que, derrière elle, il y avait monsieur Haneda, le président. Il allait de soi qu’il ne fallai t 45 pas songer à le rencontrer. Enfin il me guida jusqu’à un e salle gigantesque dans laquelle travaillaient une quarantaine de personnes . Il me désigna ma place qui était juste en face de celle de ma supérieure dir ecte, mademoiselle Mori. 50 Cette dernière était en réunion et me rej oindrait en début d’après-midi.

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Situation de l’extrait Voici les premières lignes du roman d’Amélie Nothomb Stupeur et tremblements.

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Monsieur Saito lut mon travail, poussa un petit cri méprisant et le déchira : — Recommencez. Je pensai que j’avais été trop aimable ou familière avec Adam Johnson et je rédigeai un texte froid et distant : monsieur Saito prenait acte de la décision de monsieur Johnson et conformément à ses volontés jouerait au golf avec lui. Mon supérieur lut mon travail, poussa un petit cri méprisant et le déchira : — Recommencez. J’eus envie de demander où était mon erreur, mais il était clair que mon chef ne tolérait pas les questions, comme l’avait prouvé sa réaction à mon investigation au sujet du destinataire. Il fallait donc que je trouve par moi-même quel langage tenir au mystérieux Adam Johnson. Je passai les heures qui suivirent à rédiger des missives à ce joueur de golf. Monsieur Saito rythmait ma production en la déchirant, sans autre commentaire que ce cri qui devait être un refrain. Il me fallait à chaque fois inventer une formulation nouvelle. Il y avait dans cet exercice un côté : « Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour » qui ne manquait pas de sel.

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ent Monsieur Saito me présenta brièvem a si and 85 dem à l’assemblée. Après quoi il me pas ais j’aimais les défis. Il était clair que je n’av par la négative. 55 le droit de répondre — Oui, dis-je. çais Ce fut le premier mot que je pronon tais m’é 90 dans la compagnie. Jusque-là, je contentée d’incliner la tête. Saito Le « défi » que me proposa monsieur 60 ain cert d’un ion consistait à accepter l’invitat dile lui, Adam Johnson à jouer au golf avec lettre 95 manche suivant. Il fallait que j’écrive une . ifier sign lui le r pou ur en anglais à ce monsie ise — Qui est Adam Johnson ? eus-je la sott 65 de demander. n et Mon supérieur soupira avec exaspératio er qui 100 ne répondit pas. Était-il aberrant d’ignor n stio que ma s était monsieur Johnson, ou alor Je ne le sus jamais – et 70 était-elle indiscrète ? n. ne sus jamais qui était Adam Johnso et écrissis m’a Je le. faci L’exercice me parut nvis une lettre cordiale : mo sieur Saito se réjouissait à l’idée grammaticales en mudimanche 75 de jouer au golf le J’explorais des catégories it le verbe, diAdam Johnson devena2/4 suivant avec monsieur Johnson 105 tation : « Et si , jouer au golf le compléet lui envoyait ses amitiés. Je manche prochain le sujet he r Saito l’adverbe ? Dimanc l’apportai à mon supérieur. ment d’objet et monsieu er on ns joh e de venir Adam prochain accepte avec joi ns da r Saitoment. Et pan un jouer au golf monsieu ! » 3/5 110 l’œil d’Aristote er quand mon supérieur Je commençais à m’amus me la énième lettre sans mê m’interrompit. Il déchira e. ivé moiselle Mori était arr la lire et me dit que made ec elle cet après-midi. — Vous travaillerez av ez me chercher un café. 115 Entretemps, all ures. Mes gammes épisIl était déjà quatorze he s sorbée que je n’avais pa tolaires m’avaient tant ab r pause. Je posai la tasse su songé à faire la moindre e ito et me retournai. Un le bureau de monsieur Sa i. mo rs ve a gue comme un arc march 120 fille haute et lon l’ar se à Fubuki, je revois c Toujours, quand je repen j’ai homme. C’est pourquoi nippon, plus grand qu’un es umimoto », c’est-à-dire « l baptisé la compagnie « Y choses de l’arc ». , toujours, je repense à Et quand je vois un arc 125 homme. Fubuki, plus grande qu’un

r et tremblements Amélie Nothomb, Stupeu © Albin Michel, 1999

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