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NOTRE ÉQUIPE, NOTRE ORGANISATION OUR TEAM, OUR ORGANIZATION
from Juin 2023 June
Lambert Gestionnaire supérieur adjoint PSP (Opérations)
Deputy Manager (Operations)
Promotion de la santé (I)
24 H AVEC LE 5e RÉGIMENT D'ARTILLERIE LÉGÈRE DU CANADA
Le 5e Régiment d'artillerie légère du Canada (5 RALC) est l’unité responsable de l’appui feu du 5e Groupebrigade mécanisé du Canada. Régulièrement, ses canons tonnent dans les secteurs d’entraînements de la base : deux des cinq batteries du 5 RALC sont équipées de M777, des canons de 155 mm, tandis que les autres sont dédiées à la surveillance et d’acquisition d’objectifs, à l’observation et au commandementsupport. Au total, ce sont près de 460 militaires qui sont engagés dans ce régiment.
Lorsqu’on entre dans le bâtiment du 5 RALC, on tombe directement sur une petite esplanade, tout autant le lieu de parade le mardi matin que le lieu de l’entraînement physique ou celui de la distribution des médailles et récompenses. Tout autour, on retrouve les différentes batteries : chacune possède son QM, ses structures de transport, son propre amo et bien sûr son commandement. Près de 60 militaires composent chacune des cinq batteries : l’artillerie (batteries X & R), la surveillance et d’acquisition d’objectif (batterie Q), l’observation (batterie V) et le commandement et support (batterie CS). Chaque nouvel entrant au 5 RALC est nécessairement envoyé dans l’une des 5 batteries. Par la suite, le militaire pourra évoluer au sein cette batterie ou dans l’une des autres, en fonction des qualifications, de l’expérience et des opportunités. Lorsque l’on s’enfonce dans le cœur du bâtiment, nous tombons sur la «Chapelle» : c’est le lieu névralgique de l’unité, là où sont stockés les M777 et leurs cages (chaque M777 possède sa cage dédiée, dont seul le commandant de la pièce possède la clé : on y retrouve les pièces mobiles de l’arme, mais aussi les accessoires ou encore le kit de nettoyage), mais également les blindés (dont des véhicules blindés tactiques de patrouille) et le matériel divers. Un hangar dédié aux installations de réparation des canons est installé sur l’arrière du bâtiment principal.
HÉRITAGE
Après la Seconde Guerre mondiale, les Forces armées canadiennes débutent une grande réduction de son personnel. L’artillerie est notamment visée: en pleine Guerre froide, afin de pallier le manque de francophones dans l’artillerie, le 5 RALC est mis sur pied en 1968. D’abord équipé de canons C1 et L5 de 105 mm, le régiment devient mécanisé en 1986 avec l’arrivée de nouveaux matériels venant des ÉtatsUnis: canons 155 mm M109 A3 et blindés M113 (sous différentes variantes). Par la suite, des canons de fabrication française LG1 Mark II équipent le régiment, jusqu’à l’arrivée des obusiers M777, que le 5 RALC utilisera en Afghanistan et qui sont toujours en place en 2023.
Le régiment a été déployé à de nombreuses reprises, principalement dans des missions de maintien de la paix : à cinq reprises à Chypre dans le cadre de la présence de Casques Bleus, en Bosnie en 1995, en Haïti, en 199697, mais également au Canada (notamment lors de la crise d'octobre de 1970, au soutien de la sécurisation pour les Jeux olympiques d'été de 1976 à Montréal, lors de la crise d'Oka de 1990 ou encore après la tempête de verglas en janvier 1998).
Mais l’Afghanistan va marquer les premières missions de combat de l’unité depuis sa création. Plusieurs contingents ont été envoyés au combat, notamment la Troupe B de la Batterie X, qui a fourni un appuifeu à l’aide d’obus explosifs lors de combat à Kandahar, le 22 août 2007. Le 5 RALC a envoyé d’autres unités les années suivantes, en 2009 et 2010. Depuis, les militaires du régiment ont été déployés notamment en Lettonie, dans le cadre de l’opération REASSURANCE.

En 2018, Danielle Hamel quitte son baccalauréat spécialisé en littérature anglaise pour rejoindre les Forces armées canadiennes (FAC). Originaire d’Ottawa, l’officière Hamel connaît bien le monde militaire : ses deux parents y ont fait carrière!
Pourquoi vous êtes-vous engagée?
À cette question, la réponse est presque automatique : «j’ai toujours su que je voulais travailler pour le gouvernement», et ce afin d’aider les canadiens. L’armée apparaît ainsi comme une opportunité pour elle. Il faut dire qu’au travers de sa famille, elle connait bien la vie militaire : plus jeune, elle a suivi ses parents sur les Bases des FAC de Shilo ou encore de Gagetown. Néanmoins, l’arrivée à Valcartier est «une découverte».
Que fait une officier commandante de troupes au quotidien ?
Son quotidien débute chaque matin par de l’entraînement physique, notamment lors de séances avec l’encadrement PSP, elle qui est l’officier de sport régimentaire. Mais elle a aussi une importante «partie administrative», en plus de son travail d’officière en charge sur la batterie de la surveillance et d’acquisition d’objectifs qui consistent les drones, les systèmes acoustiques, et les radars. Ainsi, elle participe régulièrement aux exercices, dont le dernier en date PIÈCES MOBILES.
Et demain ?
La Lieutenant Hamel sait qu’elle a «beaucoup d’opportunités devant elle ». Mais une chose est sûre: elle «veut rester ici, à Valcartier». Car dans son travail, elle s’est construite un environnement, un groupe avec des personnes avec lesquelles elle aime travailler : «on est là les uns pour les autres». Mais elle pense également, «pourquoi pas», à retourner sur les bancs de l’école, à l’École du Régiment royal de l’Artillerie canadienne, comme instructeur. Avec pour objectif : maintenir le haut niveau des forces!
In 2018, Danielle Hamel left her Honours degree in English literature to join the Canadian Armed Forces (CAF). Originally from Ottawa, Officer Hamel knows the military world well: both of her parents had careers in it!

Why did you join?
The answer to this question is almost automatic: "I always knew I wanted to work for the government", in order to help Canadians. The military was an opportunity for her. It must be said that through her family, she knows the military life well: as a young girl, she followed her parents to the CAF Bases in Shilo and Gagetown. Nevertheless, arriving at Valcartier was "a discovery.
What does a troop commanding officer do on a daily basis?
Her daily routine begins every morning with physical training, especially during sessions with the PSP team, as she is the regimental sports officer. But she also has an important "administration part", in addition to her work as officer in charge of the surveillance and target acquisition battery, which consists of drones, acoustic systems and radars. Thus, she regularly participates in exercises, including the most recent PIÈCES MOBILES. What about tomorrow?
Lieutenant Hamel knows that she has "many opportunities ahead of her. But one thing is certain: she "wants to stay here, in Valcartier. Because in her work, she has built an environment, a group of people with whom she enjoys working: "We are here for each other". But she is also thinking, "why not", about going back to school, at the Royal Regiment of Canadian Artillery School, as an instructor. With the objective: to maintain the high level of the forces!