Tremblant Express septembre 2020

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09 2020 Mont-Tremblant Québec — Canada

Revisiter les sentiers battus Dive into fall Maison de ferme sur la Rouge

Les 4 saisons de Boréal Campers

By Karen & Erik Guay

Designed for playing outside all year round

Les oubliés | The Forgotten Gaston Gervais - Deuxième partie - Second part - Par | By Peter Duncan

Dossier Quel avenir pour les réparateurs ? Companies that make re-use easier

tremblantexpress.com



Volume 27 no 09 SEPTEMBRE | SEPTEMBER 2020 PROCHAINE ÉDITION : 1er OCTOBRE Réservation publicité : 11 septembre • Matériel final : 18 septembre

NEXT ISSUE: OCTOBER 1 Ad reservation: September 11 • Final ad supplied: Septembre 18

Direction

David Coderre

Guillaume Vincent

DIRECTEUR COMMERCIAL | GENERAL MANAGER, SALES & BUSINESS : David Coderre – david@tremblantexpress.com DIRECTEUR DE LA PUBLICATION | EDITOR : Guillaume Vincent – guillaume@tremblantexpress.com DIRECTRICE ADMINISTRATIVE | ADMINISTRATIVE DIRECTOR : Myriam Delage – info@tremblantexpress.com

Notre équipe | Our team JOURNALISTES | JOURNALISTS : Guillaume Vincent & Geneviève Huchette TRADUCTION | TRANSLATION : Anne Johnston & Lysanne Éthier DIRECTION ARTISTIQUE | ART DIRECTION : Martin Plouffe – atelierempreintenumerique.com CONSULTANT VENTES & MARKETING | SALES & MARKETING CONSULTANT : JClaude Caron – jclaude@tremblantexpress.com DOCTEUR ORDI | DR. COMPUTER : Pierre Goyette

Collaborateurs | Contributors Par ordre alphabétique | In alphabetical order

Marie-Ève Boisvenu, Pierre Brisebois, Éric Cadotte, Peter Duncan, Ariane Lavigne, Catherine Lemieux, Jacques Prescott, Robert Roy, Michel Savard, Laura Scully, Mark Tilden

Production GRAPHISME & INFOGRAPHIE | GRAPHIC DEPARTMENT Empreinte numérique | atelier créatif & Isabelle David IMPRESSION | PRINTING TC Imprimeries Transcontinental TIRAGE LIMITÉ | LIMITED PRINT RUN 20 000 exemplaires | 20,000 copies POINTS DE CHUTE | DROP-OFF POINTS Mont-Tremblant, Saint-Sauveur, Montréal, Laval, Boisbriand, Blainville, Mont-Laurier, Gatineau, Ottawa, Toronto DISTRIBUTION Messageries Dynamiques SITE INTERNET | WEB SITE Octantis

TREMBLANT EXPRESS 2046-2, chemin du Village, Mont-Tremblant, QC J8E 1K4

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Sommaire | Content

Boréal Campers © BORÉAL CAMPERS

Conçus pour jouer dehors Playing outside all year round

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Maison de ferme

Papillon monarque

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© NATALIE LAPOINTE

Signée Karen & Erik Guay Farmhouse on the Rouge River

Migrateur en péril A migrant in danger

SEPTEMBRE | SEPTEMBER 2020 Dans ce numéro | In this issue 6

Éditorial | Editorial

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Art de vivre | Lifestyle Réinventer les randonnées automnales Updating special fall experiences

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Voyage | Adventure Boréal Campers : conçus pour jouer dehors Campers designed for playing outside all year round

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Vacances | Vacation Maison de ferme signée Karen & Erik Guay Farmhouse by Karen and Erik Guay on the Rouge River

Dossier | Briefing 14 Métier : réparateur Companies that make re-use easier

Chroniques | Columns 18 Les oubliés | The forgotten 20 L’ombudsman | The Ombudsman 24 Golf – Conseils du coach | Coach’s tips 26 Forme physique | Fitness 30 Domaine Saint-Bernard 32 Faune & flore | Wildlife and habitat 38 Notre parc national | Mont-Tremblant National Park 42 Finance pour enfants | Kids Smart Money 44 Nutrition 48 Pouce vert | Green thumb 52 Sécurité | Safety 46 Flash Express 53 Petites annonces | Classified Ads


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© ADOBE STOCK

En couverture | On the cover

© DKCOOPERTREMBLANT

Lorsque Daniel K. Cooper et Geneviève Huchette partent en randonnée au lever du soleil, ça donne généralement de superbes photos. Nous en avons un exemple ici alors que Geneviève observe, au sommet du Nez de l’Indien, l’aube naissante d’un jour d’automne. When Daniel K. Cooper and Geneviève Huchette go for a sunrise hike, it usually results in gorgeous photographs. Our cover photo is one example as Geneviève observes, from the summit of Nez de l’Indien, dawn breaking on a fall day.

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Éditorial | Editorial

GUILLAUME VINCENT

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Que nous réserve l’automne ?

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aisant fi de la fermeture des frontières avec nos voisins du sud, les bernaches et les papillons monarques nous ont quittés pour des cieux plus cléments. Quant aux braves tortues du lac Raynaud, elles ne tarderont pas à se trouver un trou de vase au fond de l’eau pour y passer l’hiver en état d’hibernation. À choisir, et bien qu’une tortue serpentine puisse vivre jusqu’à 70 ans, je crois que je préfèrerais être un papillon.

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Nos plus belles randonnées Quoiqu’il advienne, l’automne est fait pour respirer à pleins poumons; idéalement au cœur d’une nature généreuse parée de ses plus beaux atours. Geneviève Huchette nous propose, en pages 8 et 9, de revisiter les sentiers battus en réinventant nos randonnées automnales. À lire ! La vie en van Trouver le fourgon aménagé de ses rêves peut se révéler compliqué pour les amateurs d’aventure qui rêvent de prendre la route avec aisance et confort. Voilà pourquoi nous vous présentons – en pages 10 et 11 de cette édition et dans un reportage vidéo réalisé par Éric Mailhot disponible sur notre site internet – l’entreprise québécoise Boréal Campers. Cette dernière propose des véhicules récréatifs légers, autonomes, écologiques et dotés d’un design unique. Conçues pour jouer dehors en toute saison, ces vans aménagées sont disponibles chez un concessionnaire tremblantois.

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Lequel ? Vous devrez lire l’article pour le savoir. Notez tout de même qu’en raison d’une forte demande, un délai d’attente est désormais nécessaire pour mettre la main sur des camping-cars de Boréal Campers. La maison de ferme signée Karen et Erik Guay Le double champion du monde de ski alpin et son épouse viennent d’achever la rénovation d’une maison de ferme centenaire située sur le bord de la rivière Rouge. Il est possible de la louer dès maintenant via Airbnb. Attendez-vous toutefois à une surprise une fois sur place. Vous devrez en effet partager les 110 acres de terrain avec des voisins quelque peu… majestueux. À lire, en page 12. Profession : réparateur Réutiliser ou réparer ses objets désuets semble parfois insurmontable. Alors que l’obsolescence programmée atteint son paroxysme, nous avons cherché à mieux connaître les entreprises qui facilitent le réemploi. À découvrir, en pages 14 et 15. Les oubliés : Gaston Gervais Peter Duncan nous présente ce mois-ci le deuxième volet de son récit sur Gaston Gervais. Il y avait tant à raconter sur la vie de cet homme… Peter nous offre ainsi la chance de nous remémorer ou de découvrir un personnage plus grand que nature qui aura laissé un bel héritage aux habitants de notre magnifique région. À lire, en pages 18 et 19.

L’ombudsman Michel Savard nous revient ce mois-ci avec des questionnements et des réflexions sur les principes fondamentaux du développement durable. Sommesnous sur la bonne voie dans notre localité ? Après tout, notre culture c’est la nature, non ? À méditer, en pages 20 et 21. La tortue serpentine La mention de ces sympathiques reptiles en début de texte n’était pas anodine. Catherine Lemieux nous propose en effet d’en apprendre davantage sur le couple de tortues serpentines qui réside au lac Raynaud, au cœur du Domaine Saint-Bernard. Ces tortues d’eau douce, qui peuvent parfois atteindre jusqu’à 50 cm de long, sont très sensibles à leur environnement. Le Domaine Saint-Bernard est donc un lieu tout indiqué pour la survie de cette espèce. En page 30. Le papillon monarque Le monarque, qui est le plus grand papillon diurne du Québec, nait au Canada à la fin de l’été et traverse les États-Unis pour passer l’hiver au Mexique. Notre chroniqueur et biologiste Jacques Prescott, qui a contribué à la sauvegarde de ce papillon exceptionnel, nous le présente en page 32. Bonne lecture, bon automne et bonne rentrée.

What will fall bring?

humbing their collective – um – noses at our closed southern borders, Canada geese and monarch butterflies have left us for warmer climes. As for the fine turtles of Lac Raynaud, they’ll be looking for a hole in the mud on the lake bottom in which to spend winter in hibernation. If it were my choice to make, even though a snapping turtle can live up to 70 years, I think I’d rather be a butterfly. Our best hikes Come what may, fall is made for really breathing and ideally, breathing deeply surrounded by nature in its most magnificent attire. Geneviève Huchette suggests, on pages 8 and 9, that we revisit the beaten tracks by reinventing our autumn outings. A good read. Life in a van Finding the converted van of your dreams can be complicated for would-be adventurers who dream of taking to the roads in ease and comfort. Which is why we are presenting to you – on pages 10 and 11 of this issue and in a video report by Éric Mailhot available on our website – the Québec company Boréal Campers. It offers uniquely designed recreational vehicles that are light, independent and ecological. Created for playing outside year round, these converted vans are available from a Mont-Tremblant dealer. Which one? You’ll have to read the article to find out. Please note, however,

that due to heavy demand, there may be a delay before you can actually get your hands on a camper from Boréal Campers. A special farmhouse by Karen and Erik Guay The twice-world-champion of alpine skiing and his wife have just completed the renovation of a hundredyear-old farmhouse located on the banks of the Rouge River. It can now be rented through Airbnb. You should expect a surprise on-site, though. You’ll be sharing the 110 acres with some quite majestic neighbours. Read it on page 12. Profession: repairer Reusing or repairing your old-fashioned items can sometimes be a challenge. As programmed obsolescence reaches its height, we sought to obtain a better understanding of the companies that facilitate reuse. Discover it on pages 14 and 15. The forgotten: Gaston Gervais This month, Peter Duncan presents the second instalment of his report on Gaston Gervais. He just had so much to say about the life of this man…. Peter gives us the opportunity to remember or discover a largerthan-life individual who left a fine legacy to the people of our wonderful region. Read it on pages 18 and 19.

The ombudsman Michel Savard is back this month with questions and thoughts about the fundamental principles of sustainable development. Are we on the right path in our area? After all, our culture is nature, is it not? Something to think about, on pages 20 and 21. The common snapping turtle My mention of these charming reptiles at the beginning of this text was not mere happenstance. Catherine Lemieux suggests, in fact, that we learn more about the couple of snapping turtles living in Lac Raynaud, at the heart of the Domaine Saint-Bernard. These freshwater turtles, which can grow to 50 cm in length, are very environmentally sensitive. The Domaine Saint-Bernard is thus the perfect place for the survival of this species. On page 30. The monarch butterfly The monarch, which is Québec’s largest butterfly, hatches in Canada at summer’s end and crosses the United States to spend winter in Mexico. Our columnist and biologist Jacques Prescott, who has contributed to the preservation of this exceptional butterfly, tells us about it on page 32. Happy reading, happy fall, and happy back-to-school.



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Art de vivre | Lifestyle

Revisiter les sentiers battus GENEVIÈVE HUCHETTE

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t si on réinventait nos randonnées automnales ? Et si on revêtait notre esprit voyageur pour redécouvrir les sentiers que nous aimons déjà ? Nous vous proposons en ces lignes quelques approches originales qui enrichiront votre saison des couleurs aux alentours de Mont-Tremblant. Éveiller ses sens Le yoga extérieur est en vogue depuis que les mesures de distanciation limitent les activités intérieures. Pour les personnes actives en quête d’aventure, la pratique du yoga au sommet d’une montagne, c’est vraiment top ! C’est d’ailleurs ce qu’offre Ève Brasseur avec Excursion Yoga, une activité de quatre heures qui se déroule plusieurs fois par semaine jusqu’à la mi-octobre. Sur réservation, elle guide des groupes mixtes ou privés sur les sentiers de la montagne Verte à La Conception ou du Cap 360 à Labelle. Une fois au sommet, le forfait inclut une collation santé, un thé chaud et une pratique de yoga… avec vue ! Selon Ève Brasseur, la randonnée en forêt offre une préparation idéale avant la séance de yoga, car cela permet de faire le vide et d’activer la respiration. Une fois sur le cap rocheux, elle encourage les esprits curieux à s’y promener pieds nus pour mieux sentir la connexion avec les éléments. Sur le chemin du retour, les participants discutent librement de la flore laurentienne, de leurs vécus personnels ou de leurs micro-brasseries préférées. En partageant une telle expérience, ils tissent des liens malgré la distance et comblent leur besoin de voyager.

Retrouver l’émerveillement Du côté de la randonnée nocturne accessible à tous, mentionnons l’activité immersive Tonga Lumina qui accueille les visiteurs de Tremblant pour une quatrième année consécutive. La thématique magique et environnementale est soutenue par un amalgame soigné d’effets sonores et lumineux conçus par Moment Factory. Ce parcours facile en pente douce descendante permet de prendre son temps et de retrouver son cœur d’enfant. Petits et grands se laissent raconter l’histoire du géant de la montagne, en s’émerveillant devant les tableaux multicolores. Si tout le permet, Tonga Lumina se poursuit jusqu’au 18 octobre 2020. Pourchasser des trésors Pour ceux qui aimeraient aiguiser leur sens de l’orientation, le géocaching est l’activité toute désignée. Ce mouvement collectif mondial est alimenté par et pour les joueurs, et ce, dans 190 pays. Il suffit de s’inscrire gratuitement à l’association geocaching.com, de télécharger l’application et de se munir d’un GPS. Les géocacheurs, en plus de s’adonner à une randonnée pédestre, trouvent le « trésor » laissé par un autre joueur, souvent bien camouflé, mais jamais bien loin du sentier. Dans la boîte, ils peuvent échanger un petit objet en guise de souvenir et signer leur nom et la date dans le carnet avant de recacher le tout pour le prochain joueur. Le géocaching se pratique aisément en famille ou entre amis et les niveaux de difficulté sont bien identifiés sur la carte. Des caches, il y en a un peu partout et plus près qu’on ne le croit. Il paraît même que Le P’tit Train du Nord en abonde...

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Revisiting the beaten paths

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Réapprivoiser le silence Pour terminer en beauté, notre dernière suggestion serait de vous accorder un long moment de silence lors de votre prochaine randonnée. Rangez vos écouteurs, terminez poliment une discussion, puis imprégnez-vous de ce qui vous entoure. Écoutez la forêt, ses habitants, le vent dans les feuilles, le craquement sous vos pas, les ruisseaux qui coulent. En contemplant le paysage, vous verrez, ou vous le savez peut-être déjà, que le silence est un compagnon idéal pour se ressourcer en nature et savourer les beautés de l’automne. Bonnes randonnées !

hat if we reinvented our fall hikes? And perhaps restored our voyageur mindset to rediscover the paths we liked already? What we’ll suggest here are some original approaches to enrich your season of colours in the countryside in and around Mont-Tremblant.

The easy, downward-sloping path allows visitors to take their time and rediscover their inner child. Young and old listen to the story of the giant of the mountain, full of wonder before multicoloured tableaux. All things permitting, Tonga Lumina will continue until October 8, 2020.

Awaken your senses Outdoor yoga has been popular since the social distancing requirements limited indoor activities. For active individuals seeking adventure, practising yoga on the top of a mountain is a real thrill. This experience is offered by Ève Brasseur of Excursion Yoga, a four-hour activity that takes place several times a week till mid-October. By reservation, she guides mixed or private groups up the trails of the Montagne Verte in La Conception, or of Cap 360 in Labelle. At the summit, the package includes a healthy snack, warm tea, and a yoga session…with a view! According to Ève Brasseur, the hike through the forest provides the perfect preparation before the yoga session, because it allow participants to clear their minds and activate their breathing. Once at the rocky top of the mountain, she encourages curious participants to walk barefoot to feel more fully their connection with the elements. On the return trip, participants discuss the Laurentian flora, their personal experiences or their preferred microbreweries. In sharing such an experience, they create links with each other in spite of the distancing, and meet their need to travel.

Pursuing treasures For those who would like to sharpen their sense of direction, geocaching is the perfect way to do so. The worldwide movement is fueled by and for the players in fully 190 countries. All you have to do is register free with the geocaching.com association, download the application, and arm yourself with a GPS. Geocachers, in addition to enjoying a walk, find the “treasure” left by another player, which is often well camouflaged but never far from the trail. In the box, they can then exchange a small object as a “souvenir” and sign their name and the date in the booklet before re-hiding everything for the next player. Geocaching is fun when played with family or friends, and the levels of difficulty are well identified on the map. There are caches just about everywhere and closer than you might think. It seems there are even a number of them on the P’tit Train du Nord….

Rediscovering a feeling of wonder Turning now to a nighttime hike accessible to all, let’s look at the immersive activity Tonga Lumina, which welcomes Tremblant visitors for the fourth consecutive year. The magical and environmental theme is sustained by a sophisticated mixture of sound and light effects designed by Moment Factory.

Reclaiming silence As a final suggestion, how about giving yourself a long moment of silence on your next hike. Put away your earphones, politely end the discussion, and then drink in everything that surrounds you. Listen to the forest, its dwellers, the wind in the leaves, the crackling sound beneath your feet, the brook running by…. In contemplating the landscape, you’ll see – or perhaps you know already – that silence is the ideal companion as you let nature recharge you and you savour the beauties of fall. Happy hiking!

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GENEVIÈVE HUCHETTE

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© BORÉAL CAMPERS

Voyage | Adventure

Boréal Campers

Conçus pour jouer dehors GUILLAUME VINCENT

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out comme les résidences secondaires en pleine nature, les fourgons aménagés ont la cote par les temps qui courent. Confectionnés dans un atelier en banlieue de Montréal, les camping-cars de Boréal Campers s’adressent aux passionnés du plein air. L’entreprise propose dès lors des véhicules récréatifs fonctionnels, légers, confortables, entièrement autonomes et disponibles – avec options de financement – chez le concessionnaire tremblantois Performance Laurentides. Tremblant Express a discuté avec Olivier Cinq-Mars, co-propriétaire de cette PME en pleine expansion. Sans surprise, l’ébéniste de formation Olivier Cinq-Mars, président de Boréal Campers, a sillonné dans sa jeunesse les routes de l’Amérique du Nord au volant d’un Volkswagen Westfalia. Et bien entendu, il a attrapé la piqure de ce style de vie où quotidien rime avec aventure et liberté. « L’inconvénient est qu’on passe beaucoup de temps au garage ou en dessous du Westfalia », soulève toutefois Olivier. Il y a cinq ans, il a repris la route pour parcourir la côte portugaise au volant d’un camping-car européen aménagé dans un Fiat Ducato; l’équivalent du Ram Pro Master que l’on retrouve ici.

« J’ai eu l’idée d’en aménager moi-même pour les revendre. Je me suis alors associé à mon beau-frère Maximilien Hayeck, qui s’occupe de toute la partie électrique et solaire. L’idée était d’améliorer le concept et de proposer un design différent des fourgons faits à la chaîne que l’on retrouve sur le marché et qui font un peu vieillots, explique-t-il. On voulait dépoussiérer le tout. » L’inspiration Olivier et Maximilien ont ainsi commencé à bâtir les modèles de Boréal Campers en s’inspirant de leurs propres besoins, mais pas uniquement. La valeur de revente tient en effet une place privilégiée dans leur conception. Il en va de même pour le poids des matériaux utilisés, leur durabilité, un espace de vie aéré et de nombreux rangements. « Selon nous, quand on est en van, c’est pour jouer dehors. Mais c’est aussi important d’avoir un lit confortable, un bel espace de vie et une bonne autonomie », précise Olivier. Les quatre saisons de Boréal Campers Autonome, doté d’une isolation R10 et équipé d'un système de chauffage auxiliaire, le modèle EOS permet de prendre la route tout au long

de l’année. Concernant l’approvisionnement en eau, on profite d’un réservoir de 87 litres. Quant à électricité, on a opté pour un panneau solaire, l’alternateur et une prise électrique qui offrent chacun la possibilité de recharger une batterie au lithium de 150 A. « L’aspect écologique nous tient à cœur, c’est pourquoi nous avons opté pour le lithium, créé quelque chose de nouveau, de durable et d’ultra léger. Nos meubles sont amovibles et deux fois moins lourds que leurs équivalents Ikea », souligne Olivier Cinq-Mars. Une demande en pleine croissance Depuis le début de la crise sanitaire, Boréal Campers a connu une croissance considérable. Auparavant, il fallait compter un mois pour qu’un fourgon aménagé trouve preneur. Olivier confirme qu’aujourd’hui, il pourrait en vendre jusqu’à quatre par semaine. C’est pourquoi l’entreprise projette de déménager dans de plus grands locaux d’ici deux mois, permettant du coup la production de 25 fourgons aménagés par année. S’armer de patience Conjuguée à un arrêt de la production des véhicules à l’échelle planétaire de deux mois, cette forte demande a entrainé une rupture de stock. Il faut donc s’armer de patience pour mettre la main sur un camping-car griffé Boréal. On compte ainsi près d’un an d’attente pour du sur mesure et quelques mois pour le modèle EOS, normalement disponible chez Performance Laurentides. Le financement Le prix de l’aménagement, auquel il faut ajouter celui du fourgon, commence à 40 000 $. Considérés comme étant des véhicules récréatifs de classe B, il est possible de les financer sur 20 ans avec un taux d’intérêt qui oscille dans les 6 %. Selon Olivier, approximativement la moitié de sa clientèle opte pour ce type de financement. L’autre, identifiée comme étant composée de jeunes retraités, paie en général en un seul versement. Soulignons pour conclure que Boréal Campers transforme également les Mercedes Sprinter et les Ford Transit. borealcampers.ca performancelaurentides.ca Vidéo en ligne Tremblantexpress.com | Youtube


Boréal Campers

Designed for playing outside GUILLAUME VINCENT

It probably comes as no surprise that Olivier Cinq-Mars, a trained cabinetmaker and the president of Boréal Campers, spent his youth on the highways and byways of North America at the wheel of a Volkswagen Westfalia. And of course, he grew to love the lifestyle where everyday life means adventure and freedom. “The disadvantage is that you spend a lot of time in the garage or under the Westfalia,” Olivier does note, with a grimace. Five years ago, he returned to the roads to travel the coast of Portugal at the wheel of a European motor home built in a Fiat Ducato: the equivalent of the Ram Pro Master that you’ll find here. “I had the idea of crafting them myself for resale, so I started working with my brotherin-law Maximilien Hayeck, who takes care of the electrical and solar-powered aspects. The thought was to improve the concept and offer a different design from the mass-produced vans on the market, which are a bit old-fashioned,” he explains. “I wanted to up the game here.”

The four seasons of Boréal Campers Autonomous, with R10 insulation and an auxiliary heating system, the EOS model lets you take to the road year-round. For water, there’s an 87-litre reservoir. For electricity, there’s a solar panel, an alternator, and an electric plug that provides the opportunity to recharge a 150 A lithium battery “The ecological aspect was important to us, which is why we opted for lithium and created something new, durable and ultra-light. Our furniture is removable and half as heavy as the Ikea equivalents,” Olivier Cinq-Mars emphasizes. Demand is growing fast Since the beginning of the health crisis, Boréal Campers has seen marked growth in interest. Previously, it took a month for a motor home to find an owner. Olivier notes that today, however, he could sell four a week. This growth in demand explains why the company anticipates moving into larger premises in the next two months, which will immediately permit production of 25 motor homes a year.

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The inspiration Olivier and Maximilien started to build models of Boréal Campers inspired by their own requirements, but not only by them. The resale value took pride of place in their design. Same thing for the weight of the materials used, their durability, an airy living space and lots of storage. “In our experience, when you’re in an RV van it’s to play outdoors. But it’s also important to have a comfortable bed, a nice living space and good autonomy,” Olivier adds.

It’ll take patience Combined with an overall halt in production of the vehicles for two months, the high demand has created an out-of-stock situation. As a result, would-be purchasers will have to be patient to obtain a Boréal brand motor home: close to a year’s wait for a custom vehicle and several months for the EOS model, usually available at Performance Laurentides. Financing The cost of the transformation, to which you have to add the cost of the initial van, starts at $40,000. Considered to be class B recreational vehicles, the RVs can be financed over 20 years at an interest rate that hovers around six per cent. Olivier says that about half his customers opt for financing. The other half, identified as young retirees, generally pay in one lump sum. Lastly, Boréal Campers can also be created starting with a Mercedes Sprinter and a Ford Transit. borealcampers.ca performancelaurentides.ca Online video Tremblantexpress.com | Youtube

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ike secondary residences surrounded by nature, converted vans are currently highly popular. Crafted in a workshop in suburban Montréal, the motor homes from Boréal Campers are aimed at outdoors enthusiasts. The company now offers functional, light, comfortable, entirely autonomous and available recreational vehicles – complete with financing options – at the Mont-Tremblant dealership Performance Laurentides. Tremblant Express talked with Olivier Cinq-Mars, co-owner of this fast- growing company.

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Vacances | Vacation

Farmhouse by Karen and Erik Guay on the Rouge River GUILLAUME VINCENT

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GUILLAUME VINCENT

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n plus de son projet de réserve animalière baptisé Parc Primal, dont l’ouverture a été reportée au début de la saison estivale 2021, Erik Guay nous a confié mener actuellement plusieurs projets de front. Le double champion du monde de ski alpin et son épouse Karen viennent à cet effet d’achever la rénovation d’une maison de ferme centenaire sur le bord de la rivière Rouge qu’il est possible de louer dès maintenant. Un an de rénovation aura été nécessaire pour parvenir au résultat souhaité. Érigée en 1889, cette demeure isolée au bran de scie accusait un dénivelé de plus de sept pouces vers la rivière. « Nous n’avons gardé que l’enveloppe originale du bâtiment, explique Erik. À l’intérieur, tout est a été refait à neuf, précise-t-il. Disons que ça m’a tenu bien occupé cette dernière année. » Des wapitis pour voisins Erik et Karen sont tout de même parvenus à conserver le cachet de cette maison de ferme centenaire campée sur un terrain de 110 acres où l’on retrouve, en plus de poules pondeuses et cinq kilomètres de sentiers pédestres, de bien curieux voisins; des wapitis. Ces grands cerfs d’Amérique du Nord, confortablement installés dans un enclos de cinq acres, devaient à l’origine être les premiers locataires du Parc Primal. Sans surprise, la crise a considérablement retardé la réalisation du projet animalier et les quatre mâles, aujourd’hui âgés de 15 mois, ont donc élu domicile sur le site de cette ancienne fermette. « On peut les nourrir à la main, ils sont très doux, indique Erik. On les a eus quand ils avaient trois mois. Leurs bois sont déjà très grands, c’est vraiment impressionnant. Mes enfants vont régulièrement les caresser et leur donner des pommes. » Un site enchanteur La maison de ferme, dans laquelle on retrouve deux chambres principales et une chambre pour enfants peut accueillir entre six et huit personnes. L’été, l’accès à une plage sablonneuse ravira les convives, tout comme les allées de pommiers et les sentiers qui encerclent le domaine. Pour la saison blanche, Erik a prévu de transformer les cinq kilomètres de sentiers de la propriété en patinoire. « C’est vraiment un site enchanteur, souligne Erik. Il ne me reste plus qu’à m’acheter une zamboni », conclut-il en riant. Disponible en location sur airbnb.ca, la maison de ferme est située au 3821, route des Tulipes à La Conception. Pour avoir un aperçu du futur parc animalier d’Erik : parcprimal.ca. Vidéo en ligne Tremblantexpress.com | Youtube

It took a year of renovation to achieve the desired result. Built in 1889 the residence, insulated with sawdust, tilted a full seven inches towards the river. “We only kept the original envelope of the building,” Erik explains. “Inside, everything is new,” he adds. “Let’s just say that it’s kept me good and busy for the past year.” Elk for neighbours Erik and Karen managed, however, to retain the feeling and cachet of this hundred-year-old farmhouse sited on 110 acres where you’ll find, in addition to laying hens and five kilometres of walking paths, some rather curious neighbours: wapiti (elk). These big North American animals, one of the largest species in the deer family, currently comfortably installed in a five-acre enclosure, were to be the first inhabitants of Parc Primal. It’s not surprising that the virus crisis considerably delayed the animal park project and the four males, now 15 months old, decided to live on the site of the old farm. “You can feed them by hand, they’re so gentle. We’ve had them since they were three months old,” he says. “Their antlers are already very big; it’s really impressive. My children often go to pet them and give them apples.” A magical place The farmhouse, in which there are two main bedrooms and one bedroom for children, can accommodate between six and eight people. In summer there’s a sandy beach for the occupants to enjoy, as well as rows of apple trees and the paths that wind through the property. In winter, Erik anticipates transforming the five kilometres of trails into a linear skating rink. “It’s truly a magical place,” Erik notes. “All I need now is a Zamboni,” he concludes, laughing. Available for rent via airbnb.ca, the farmhouse is located at 3821 route des Tulipes in La Conception. To catch a glimpse of Erik’s future animal park, go to: parcprimal.ca. Online video Tremblantexpress.com | Youtube

Erik Guay et ses quatre wapitis Erik Guay with his four elk

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Maison de ferme sur la Rouge signée Karen et Erik Guay

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n addition to his animal sanctuary project, Parc Primal – whose scheduled opening has been delayed till early summer 2021 – Erik Guay tells us he is currently working on several other projects at the same time. In fact in that context, the twiceworld-champion of alpine skiing and his wife Karen have just finished renovating a hundred-year-old farmhouse on the banks of the Rouge River, and it is now available for rent.



Dossier | Briefing

Réparateur

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Métier d’antan ou profession d’avenir ? GENEVIÈVE HUCHETTE

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lors que nos gouvernements se démènent pour mieux gérer les déchets en instaurant des écocentres régionaux et la collecte des matières organiques, la surconsommation de produits jetables est loin d’être réglée. Puisqu’il revient au citoyen de réutiliser ou réparer ses objets désuets, et que cette tâche semble parfois insurmontable, nous avons cherché à mieux connaître les entreprises qui facilitent le réemploi : les réparateurs. Tremblant Express leur a demandé comment ils entrevoient l’avenir de leur métier, quels défis ils rencontrent et ce qu’ils pensent de l’obsolescence programmée.

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La Recyclerie des Matériaux À la Recyclerie des Matériaux, les travailleurs engagés par Inter Action Travail revalorisent des articles trouvés à l’écocentre de Sainte-Agathe-des-Monts, les nettoient, les réparent et les vendent dans le magasin ouvert au public. La mission de cet organisme à but non lucratif est de « détourner de l’enfouissement les matériaux et autres objets suffisamment en bon état pour retrouver preneur », tout en créant de l’emploi localement. C’est un bel exemple d’économie circulaire, où les déchets des uns deviennent les ressources des autres. Quarante ans d’ingéniosité Toujours à Sainte-Agathe-des-Monts, la boutique Électro G.C., faute d’avoir trouvé de la relève, a fermé ses portes le 28 février dernier. Le réparateur d’expérience Gilles St-Amour a pris sa retraite après avoir réparé des milliers de petits électroménagers pendant une quarantaine d’années. Sa spécialité était les aspirateurs et les petits outils, mais sa polyvalence et son ingéniosité ont impressionné sa clientèle à maintes reprises. L’expertise J.Pitre Service Pour faire réparer leurs électroménagers, les Tremblantois peuvent

compter sur J.Pitre Service qui œuvre dans le domaine depuis 1983. Cette entreprise familiale, qui crée de l’emploi pour sept personnes, remarque une hausse des réparations depuis de début de la crise. Le service est toutefois ralenti par les mesures sanitaires à respecter, ce qui occasionne de plus longs délais. La chaîne d’approvisionnement en appareils neufs a aussi été affectée par la situation mondiale, ce qui vient renforcer le besoin de réparer les appareils existants. Chez J.Pitre Service, on nous mentionne que la disponibilité des pièces est un facteur déterminant pour la durabilité des électroménagers. Pour certains modèles, les pièces sont discontinuées après dix ans, ce qui correspond à la période que doit obligatoirement respecter le fabricant. Des modèles plus populaires ou plus anciens peuvent toutefois être réparés pendant plus de 30 ans, surtout lorsque des pièces standard sont toujours sur le marché. On y remarque aussi que les clients sont davantage portés

à faire réparer un électro dont le prix d’achat est plus élevé, alors que les modèles bas de gamme ont tendance à être remplacés plus rapidement. Le prix de l’obsolescence programmée Tous les réparateurs nous l’ont affirmé : trouver de la main-d’œuvre qualifiée est le plus grand défi. Ce n’est pas l’ouvrage qui manque, même si les clients ne sont pas tous prêts à payer le juste prix d’une réparation. Et voilà un des problèmes centraux de notre système économique : il est trop souvent moins coûteux d’acheter neuf que de réparer. En vendant un produit à bas prix et à courte durée de vie, les manufacturiers maximisent leurs profits et externalisent les coûts environnementaux. Et qui en paiera le prix ? Certainement les générations futures qui, elles, auront compris l’importance de concevoir des objets durables et facilement réparables.


Repairer

Old-time trade or future profession? GENEVIÈVE HUCHETTE

The Recyclerie des Matériaux At the Recyclerie des Matériaux, the workers hired by Inter Action Travail bring new life to articles found at the Sainte-Agathe-desMonts eco-centre by cleaning and repairing them, and then by selling them in the store open to the public. The mission of this not-for-profit organization is to “divert from the dump materials and other objects in good enough condition to find a new buyer”, while also creating local employment. It’s a good example of the circular economy, where the waste of one becomes the resource of another. Forty years of ingenuity Still in Sainte-Agathe-des-Monts, the Électro G.C. store closed its doors on February 28 without finding a next generation of management. The experienced repairer Gilles St-Amour was retiring after having repaired thousands of small appliances for forty or so years. His specialty was vacuum cleaners and small tools, but his versatility and ingenuity impressed his customers many times over. The expertise of J.Pitre Service To have their appliances repaired, people in Mont-Tremblant can go to J. Pitre Service, which has been working in the field since 1983. The

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hile our governments struggle to do a better job of managing waste by setting up regional eco-centres and collecting organic materials, over-consumption of disposable products is far from being solved. Because it comes back to the citizen to reuse or repair their out-dated things, and that the job sometimes seems insurmountable, we have attempted to get a better handle on companies that make re-use easier: the repairers. Tremblant Express asked them how they saw the future of their trade, what challenges they faced, and what they thought of planned obsolescence.

family business, which provided employment for seven people, has noticed an increase in repairs since the beginning of the pandemic. Service, however, has been slowed by the sanitary measures that must be observed, which results in longer wait times. The supply chain in new appliances has also been affected by the pandemic, which reinforces the need to repair existing appliances. At J. Pitre Service, we’re told that the availability of parts is a determining factor for the lifespan of electrical appliances. For some models, the parts are discontinued after ten years, which corresponds to the period that the manufacturer is required to respect. More popular or older models can, however, be repaired for more than 30 years, particularly when the standard parts are still on the

market. They note, as well, that customers are more likely to repair an appliance that was more expensive to begin with, whereas lowend models tend to be replaced more quickly. All the repairers told us the same thing: finding qualified employees is the biggest challenge. It’s not the work that’s lacking, even if customers are not always ready to pay the fair cost of a repair. And that’s one of the central problems of our economic system: it is too often cheaper to buy new than to repair. By selling a low-price product with a short lifespan, the manufacturers maximize their profits and outsource the environmental costs. And who will pay in the end? No question: future generations which will have understood the importance of designing durable objects that can be easily repaired.

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Restos bistros Restaurants


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Les oubliés | The Forgotten

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À la manière de Gaston Gervais, deuxième partie

près avoir partagé avec mon père sa découverte d’une série de petits lacs situés non loin de la rivière Rouge, Gaston et Charlie formèrent un groupe d'amis et se mirent à l'œuvre pour incorporer un territoire comprenant 16 lacs. Chaque lac portait le nom d'un membre de l’équipe; le lac Eddie, le lac Gaby, le lac Charlie, le lac Ludger, etc. Le maître camp était situé sur le lac Gervais, et le chef et patron incontesté du territoire était Gaston. Les lacs étaient ensemencés en rotation pour permettre la croissance du poisson et chaque famille avait le droit de ramener 15 truites. Pendant le séjour au club, nous pouvions manger de la truite à volonté. Imaginez une bonne petite rouge cuite sur un feu de camp sur les rives d'un lac à l'eau claire... Le paradis ! Soulignons toutefois la présence de mouches noires souvent plus grosses que les canots. La chasse à l'orignal était aussi très populaire et se divisait en deux saisons. La première était réservée aux pères et à leurs fils (eh oui, à cette époque, il s’agissait d’un sport d'hommes). Lors de la deuxième saison, les adultes s'y rendaient seuls. Ce séjour en forêt était bien sûr largement alimenté par une diète liquide; il ne fallait pas avoir froid pendant les longues heures d'attente en forêt. Le p'tit blanc était donc à l'honneur. Sans faux-semblants Gaston prit sa retraite en 1964. Avec le recul, je réalise que lorsque je l’ai rencontré, celui dont la vie s'est étendue sur trois siècles approchait de la cinquantaine. C'était un homme sans âge, toujours présent, actif et pertinent. À 98 ans, Gaston se fit arrêter pour excès de vitesse. Le policier lui mentionna qu'il devait y avoir une erreur sur son permis de conduire puisque la date de naissance indiquait 1899. Gaston répondit qu'il n'y avait pas d'erreur et que s'il pouvait lui donner sa contravention au plus vite, il pourrait vaquer à ses occupations. Du vrai Gaston. Les 100 ans de Gaston Le 9 mars 1999, la ville de Saint-Jovite célébra les 100 ans de Gaston avec une messe et une réception. Ce jour-là, nous étions assis à la première rangée directement devant le curé Marc Richer. L'église était bondée de paroissiens et je sentais Gaston inconfortable devant tant d'attention. Au moment de l'homélie, alors que le curé mentionnait qu'en 100 ans beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts, Gaston me glissa à l'oreille : « Surtout beaucoup de p'tit

blanc ! » Gaston était un peu sourd et parlait assez fort, la moitié de l'assemblée avait donc entendu son commentaire et un rire général s'en suivit. Un peu plus tard, il se pencha à nouveau vers moi et me dit : « Je suis tanné ! » Je tentai de le dissuader de quitter l'église, mais rien à faire... Il avait 100 ans après tout. S’il voulait partir, que pouvais-je y faire ? Je l'accompagnai donc et montai avec lui l'allée centrale de l'église. Je récupérai son manteau sachant très bien que toute l'assemblée se demandait ce qui se passait. Une fois chez lui, le téléphone sonna; sa fille Francine était inquiète. Lorsque je lui dis qu'il était en train de se servir un p'tit blanc, elle me dit : « C'est bien lui ça ! » Quatre générations sur le lac Cette même année, en compagnie de mon ami Jean-Guy Brunet, je me rendis au ZEC Maisonde-Pierre. Alors que je m'enregistrais à la barrière, on me dit que Gaston pêchait sur le lac Eddie où nous avions toujours notre camp de pêche. À notre arrivée au lac, une belle scène nous attendait. Gaston, 100 ans, pêchait en chaloupe avec sa fille Francine, 76 ans. Dans une autre embarcation se trouvait Louise, la fille de Francine en compagnie d’une amie et dans une troisième chaloupe, le fils de Louise et un copain. Quatre générations sur le lac pratiquant la même activité. Un bel héritage Gaston est décédé à l'âge de 103 ans et nous laissa comme héritage la notion de respect et de conservation de la nature. Une histoire de chasse l’illustre assez bien. Mon père avait aperçu un loup en train de manger une carcasse de chevreuil. Il téléphona à Gaston pour lui proposer l'occasion de se prévaloir d’un rare trophée de chasse. Nous nous rendîmes sur place tous les trois pour couvrir le territoire. Le loup fit son apparition et Gaston était le mieux placé pour tirer... Aucun coup de feu ! L'animal, repu, quitta la carcasse sans être inquiété. Nous rejoignîmes Gaston et mon père lui demanda pourquoi il n'avait pas tiré. « Il était trop beau, il fallait qu'il vive », répondit-il. Ça aussi, c'était du vrai Gaston. Il a vécu et réussi sa vie comme l’a fait Frank Sinatra; c’est-à-dire à sa manière. Il aurait pu être chef d’entreprise ou tenir toute autre grande responsabilité, mais il a plutôt choisi de marcher dans les bois, sans stress, sans horaire avec pour seul réveil matin le chant des oiseaux. Bref, Gaston Gervais a choisi la liberté.

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fter sharing with my father his discovery of a series of small lakes located not far from the Rouge River, Gaston and Charlie (my father) put together a group of friends and set about incorporating the territory on which the 16 lakes were located. Each lake was given the name of a member of the team: Lac Eddie, Lac Gaby, Lac Charlie, Lac Ludger, and so on. The main camp was located on Lac Gervais, and the uncontested leader and boss of the territory was Gaston.

The lakes were stocked in rotation to allow the fish to grow, and each family had the right to take 15 trout. When staying at the club, we could eat our fill of trout. Imagine a tasty little fish cooked on an open fire beside a clear lake…. Heaven! I should, however, mention the presence of black flies that were often bigger than the canoes. Moose hunting was also very popular and was divided into two seasons. The first was reserved for fathers and sons (and yes, at that time it was a man’s sport). The second season the adults went alone. The forest stay was largely fueled by a liquid diet: you didn’t want to get cold during the long hours spent waiting in the forest. Some p'tit blanc – straight gin – was the libation of choice. Nothing phony about him Gaston retired in 1964. Looking back, I realise that when I first met him this man, whose life spanned three centuries, was approaching fifty. He was an ageless man, always present, active, relevant and to the point. At the age of 98, Gaston was stopped for speeding. The officer mentioned to him that there must be a mistake on his licence because it said he was born in 1899. Gaston responded that there was no mistake and asked him to make out the ticket quickly so he could get on with his duties. Authentic Gaston. Gaston’s 100th On March 9, 1999, the town of Saint-Jovite celebrated Gaston’s 100th birthday with a mass and reception. That day we were seated in the first row directly in front of the parish priest, Marc Richer. The church was crowded with parishioners and I could feel that Gaston was uncomfortable with all the attention. When it was time for the homily, as the priest mentioned that in 100 years a lot of water had flowed under the bridges, Gaston whispered in my ear: “particularly lots of p’tit blanc.” Gaston was a bit deaf and spoke fairly loudly, so half of those in the church heard his comment and general laughter ensued.

A little later, he again leaned over to me and said, “I’m tired of this!” I tried to persuade him not to leave the church, but nothing doing…after all he was 100 years old; if he wanted to leave, what could I do? So I went with him, walking down the centre aisle of the church. I fetched his coat knowing full well that everyone there was wondering what was going on. Once we got to his home, the phone rang: his daughter Francine was worried. When I told her he was busy serving himself un p’tit blanc, she said: “That’s him, for sure!” Four generations on the lake That same year, along with my friend Jean-Guy Brunet, I went to the ZEC Maisonde-Pierre. When I registered at the gate, I was told that Gaston was fishing on Lac Eddie where we had always had our fishing camp. When we arrived at the lake a special scene awaited us. Gaston, age 100, was fishing in a rowboat with his daughter Francine, age 76. In another boat there was Louise, Francine’s daughter, along with a lady friend, and in a third boat, Louise’s son and his buddy. Four generations on the lake enjoying the same activity. A good legacy Gaston died at the age of 103 and left us a special legacy: the concept of respect for and conservation of nature. A hunting story provides a good illustration. My father had seen a wolf eating a deer carcass. He telephoned Gaston to suggest an opportunity to obtain a rare hunting trophy. All three of us went out to check the territory. The wolf appeared and Gaston was in position for the best shot…. Not a shot was heard! The animal, having eaten its fill, left the carcass without being disturbed. We met up with Gaston and my father asked him why he hadn’t fired. “He was too beautiful; he had to live,” he responded. That too was authentic Gaston. He lived and succeeded in life in the way Frank Sinatra described: he did it his way. He could have been a CEO or have held some other big responsibility, but instead he chose to walk in the woods, free of stress, without a schedule and with only the songs of birds to awaken him in the mornings. In short, Gaston chose freedom.

CHRONIQUE | COLUMN par | by Peter Duncan Peter Duncan fut l’un des meilleurs skieurs du Canada dans les années 1960 et a participé aux Jeux olympiques d’Innsbruck, en 1964, ainsi qu’à ceux de Grenoble, en 1968. Peter Duncan is a Canadian former top-notch alpine skier who competed in the 1964 and the 1968 Winter Olympics.

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Gaston Gervais: he did it his way (second instalment)

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L'ombudsman | The Ombudsman

Notre culture c’est la nature ?

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e slogan est celui qui apparait maintenant sur une grande majorité des communications officielles de notre Ville. On le retrouve aussi sur la couverture du plan stratégique 2019-2023. Comme nombre de citoyens, je m'interroge sur la signification de ce message. Il semble difficile à endosser sans de plus amples explications.

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Des réactions instinctives Ma première réaction est de me dire que nous sommes tous extrêmement privilégiés de vivre dans cet environnement naturel plein de beauté et de diversité, et ce, tout au long de nos quatre saisons. Ma deuxième réaction est de me demander si la nature est véritablement notre culture. Ne serait-ce pas plutôt les membres de notre communauté, nos mœurs, notre langue et notre histoire qui composent notre culture tremblantoise ? Je comprends très bien la référence. Cela dit, est-ce vraiment un élément qui nous identifie et nous différencie ? Il est possible de trouver des environnements naturels exceptionnels dans bien des coins du Québec, du Canada et de la planète. À n’en pas douter, ce slogan doit signifier que nous devons tout faire pour profiter de cette magnifique nature et surtout, la protéger. Du moins, je l'espère. Principes de développement durable d’une communauté D’autres questions se posent. Sommes-nous, par exemple, sur la bonne voie de développement

durable qui garantira une croissance économique au bénéfice de tous, tout en protégeant cette richesse si précieuse pour les générations futures ? Quelle serait la recette parfaite qui permettrait un développement et un essor économique important sans gaspiller ce bien inestimable et indispensable à notre survie ? Dans la loi québécoise du développement durable, on retrouve la définition suivante : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Il s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementales, sociales et économiques des activités de développement ». J’ajouterais à cette définition les dimensions « culturelles et historiques ». Les principes fondamentaux Les gens qui viennent nous rendre visite ou qui s’établissent ici le font pour notre qualité de vie exceptionnelle. Il faut donc se rappeler certains des principes fondamentaux du développement durable. 1. Nous avons tous droit à une vie productive et saine qui se déroule en harmonie avec la nature. 2. Le développement d’aujourd’hui ne peut en aucune façon miner les besoins économiques, sociaux et environnementaux des générations futures. 3. Le développement durable et la protection

de nos actifs naturels (physiques, visuels, olfactifs, sonores) doivent être une partie intégrale du processus de développement. 4. Un développement durable garantit la même qualité de vie à tous indépendamment des disparités sociales et économiques. Il nous faut considérer et assurer cette équité. 5. Toutes les préoccupations reliées au développement durable doivent être partagées et gérées avec la pleine implication de tous les citoyens et non en vase clos. Certaines inquiétudes ponctuelles et terre à terre Finalement, et considérant ces principes fondamentaux, il faut se questionner sur certaines de nos pratiques actuelles. Nous devons, comme citoyens, parents, grands-parents nous tenir debout et articuler publiquement nos éventuelles inquiétudes afin de nous assurer que tous nos avoirs naturels, sociaux et culturels soient préservés pour nos générations futures. Notre plan d’urbanisme date de près de 20 ans. Est-il temps de le revisiter afin de s’assurer qu’il réponde toujours à nos aspirations comme communauté ? Je tiens d’ailleurs à souligner que notre plan d’urbanisme ne peut et ne doit pas être considéré comme notre plan d’affaires; ce qui est pourtant le cas actuellement. Est-ce que nos processus de dérogations mineures et changements de zonage sont les outils qui permettent et garantissent un développement durable ? Avons-nous besoin de nouveaux outils ? Est-ce que notre processus actuel de communication et de consultation publique reflète bien la volonté de nos citoyens ? Est-ce que notre plan de protection des plans d’eau et rivières nous garantit que ces richesses naturelles seront préservées et resteront intactes dans 10, 30 ou 50 ans ? Une toute petite minorité de nos visiteurs démontrent présentement un manque de respect évident pour nos rivières, nos berges et les personnes qui habitent à proximité. Le dommage peut être irréversible. Comment pouvons-nous mieux les protéger ? Quel rôle pouvons-nous jouer, comme citoyens, élus, administrateurs et entrepreneurs afin d’assurer la protection et le respect de nos rivières, lacs et espaces naturels ? Notre culture c’est la nature ! Soit, mais sommes-nous sur la bonne voie ?


Our culture is nature?

Instinctive reactions My first reaction is to tell myself that we are extremely privileged to live in this natural environment, replete with beauty and diversity, all year round. My second reaction is to ask myself if nature really is our culture. Shouldn’t it be, instead, the members of our community, our moral standards and ways of doing things, our language and our history which constitute our MontTremblant culture? I understand the reference perfectly well. Having said that, is it really an element that identifies and differentiates us? There are exceptional natural environments in many parts of Québec, Canada and the planet. No doubt the slogan means that we should do all we can to take advantage of this beautiful nature and in particular, to protect it. At least, that’s what I hope it means. Principles of the sustainable development of a community Other questions arise. Are we, for example, on the right path of sustainable development which will guarantee economic growth to benefit everyone, while protecting this inestimable treasure for future generations? What would be the perfect recipe that would allow development and significant economic growth without squandering this extraordinary benefit which is also indispensable to our survival? In Québec’s legislation related to sustainable development, there is the following definition: “Sustainable development is development that meets present needs without compromising the capacity of future generations to meet their needs. It is based on a long term vision which takes into account the inseparable dimensions of environmental, social and economic development activities”. I would add to this definition “cultural and historic” dimensions. The fundamental principles The people who visit us or who settle here do so for our exceptional quality of life. We must, therefore, remind ourselves of some fundamental principles of sustainable development. 1. We all have the right to a productive, healthy life which transpires in harmony with nature. 2. The development of today must in no way erode the economic, social and environmental needs of future generations.

3. Sustainable development and the protection of our natural assets (physical, visual, olfactory, auditory) must be an integral part of the development process. 4. Sustainable development guarantees the same quality of life for all, independent of social and economic disparities. We must consider and ensure this fairness. 5. All concerns related to sustainable development must be shared and managed with the full involvement of all citizens and not in a vacuum. Some current, down-to-earth concerns Lastly, and in view of these fundamental principles, we have to question ourselves about some of our current practices. We must, as citizens, parents and grandparents, stand up and speak publicly about our potential concerns to assure ourselves that all our natural, social and cultural assets are preserved for our future generations. Our plan d’urbanisme – town planning document – dates back almost 20 years. Is it time to revisit it to make sure that it still responds to our aspirations as a

community? I would also like to emphasize that our town planning document cannot and must not be considered our business plan…although that’s what’s currently happening. Are our processes for minor variations and zoning changes tools that permit and guarantee sustainable development? Do we need new tools? Do our current communication and public consultation processes really reflect the desire of our citizens? Does our plan for the protection of lakes and rivers guarantee that these natural treasures will be preserved and still intact in 10, 30 or 50 years? A very small minority of our visitors are currently showing a clear lack of respect for our rivers, our shores, and the people who live close to them. The damage can be permanent…irreversible. How can we better protect these assets? What role can we play as citizens, elected representatives, managers, workers and contractors to ensure the protection of and respect for our rivers, lakes and natural spaces? “Our culture is nature”. Okay, but are we on the right path?

CHRONIQUE | COLUMN par | by Michel Savard Citoyen vigilant et engagé doté d'une vision à long terme, Michel Savard œuvre régulièrement comme défenseur du respect, de l'implication et des droits de nos concitoyens. A watchful, engaged citizen with a long-term vision, Michel Savard functions as a self-appointed ombudsman who defends respect for, involvement of and rights of our fellow citizens.

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his slogan now appears on most of our Ville’s official communications. You’ll see it, as well, on the cover of the 2019 – 2023 strategic plan. Like many residents and citizens, I ask myself just what this message means. It seems hard to endorse without further explanation.

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Golf

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Le golf est 90% mental et 10% mental

'est bien connu, le golf est un jeu de centimètres, et les plus importants sont entre nos deux oreilles. À cet effet, lorsque vous faites bon usage de votre mental, vous l'utilisez dans un dessin positif. À mon avis, pour s'améliorer et jouer du bon golf on a besoin de trois types de focalisation : avant, à l'instant même, et après le « moment ». Avant le moment C'est le temps qui se déroule entre vos rondes, entre les trous ou juste avant de frapper un coup. Pensez à votre objectif et visualisez la manière dont vous allez l'atteindre. Ce faisant, vous vous engagez à réussir votre coup. L’objectif est toujours le même; se voir bien faire et se voir progresser. À l'instant même Vous êtes guidé par votre confiance. Ce n'est plus le temps de penser. C'est le temps d'agir. C'est le temps d'être sur le pilote automatique et d'être à l'aise au cours des 15 prochaines secondes. C'est le moment d'apprécier l'intelli-

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gence de votre corps qui exprime le souvenir d'un mouvement répété. Après le moment À la suite de votre coup, il est d'une extrême importance de vous protéger d'une attitude trop critique, voire autodestructive. Soyez plutôt conciliant et cohérent dans votre manière de réagir. C'est le temps d'apprendre de votre expérience. Maintenant que le coup est effectué, analysez le plus tard, vous pourrez mieux cerner et décider ce que vous devez améliorer. Après la ronde, trouvez du temps pour vous remémorer l'expérience globale. Recherchez quels sont les modèles que vous devez modifier et améliorer. Essayez de comprendre vos mauvais coups et quels ont été vos meilleurs élans. Faites-le tour de votre jeu et mettez-vous à la recherche de solutions (comme du temps au gym cet hiver, des cours à l'intérieur, un nouvel équipement, une nouvelle attitude...) et établissez une nouvelle routine pour l'an prochain. Bon golf !

Golf is 90% mental and 10% mental

e all know that golf is a game of centimetres, and the most important ones are those between your two ears. Because of this, making good use of your mind means using it to create a positive image. From my perspective, to improve and play golf well you need three types of focus: before, at the very moment, and after “the moment”. Before the moment That’s the time between rounds, between holes or just before you hit a stroke. Think of your objective and visualize the way you’re going to achieve it. In doing this, you commit to making a successful stroke. The goal is always the same: to see yourself doing it well and see yourself progressing. At the very moment You are guided by your confidence. It is no longer the time to think. It’s the time to act. It’s the time to be on autopilot and be relaxed

during the next 15 seconds. It’s the time to appreciate your body’s intelligence, which expresses the memory of a repeated movement. After the moment After your stroke, it is extremely important that you protect yourself from an over-critical, even self-destructive attitude. Instead, be accommodating and true to yourself in the way you react. Now is the time to learn from your experience. The stroke has been taken; analyze it later. You’ll be better able to home in and decide what you should improve. After the round, find the time to remember the overall experience. Look for which models you have to modify and improve. Try to understand your bad strokes and identify your best swings. Go through your game and look for solutions (e.g., time at the gym this winter, indoor courses, new equipment, a new attitude…) and establish a new routine for next year. Enjoy your golfing!

CHRONIQUE / COLUMN par / by Pierre Brisebois Enseignant professionnel, National Post Top 25 Teachers in Canada / Golf Magazine Top Regional Teachers in America

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Forme physique | Fitness

Stabilize your core to save your knees

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nee pain and/or injury is one of the most common reasons people visit a physician or sports therapist. But research has found the key to lowering the risk of knee pain and injury has nothing to do with the knee.

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Stabiliser le tronc pour protéger les genoux

’est principalement en raison de douleurs ou de blessures aux genoux que les gens consultent un médecin du sport ou un physiothérapeute. Des études ont démontré que pour préserver la santé des genoux, il est primordial de travailler les muscles du tronc. Renforcer le tronc est essentiel Des chercheurs en sciences médicales ont constaté que des exercices de renforcement et de stabilisation du tronc contribuent grandement à soulager la pression sur les articulations des genoux. Les muscles du torse, y compris le dos, les abdominaux, les hanches et le haut des cuisses forment le noyau du corps. Ces groupes musculaires travaillent en synergie pour stabiliser les membres inférieurs. Le noyau facilite le transfert des forces sur les membres supérieurs et inférieurs. Il stabilise la colonne vertébrale et les hanches lorsque vous courez et sautez. Il permet d’augmenter et de diminuer les pressions subies pendant les activités sportives. Un mauvais contrôle des muscles du tronc entraîne une utilisation excessive des genoux et augmente la tension sur les ligaments.

Scientifiquement prouvé Des chercheurs ont demandé à des participants d'effectuer des exercices de renforcement du tronc. Ils ont alors constaté que les douleurs aux genoux avaient diminué tout au long de la série d’exercices. De plus, les médecins ont constaté qu'une mauvaise maîtrise des exercices de port de poids créait un plus grand stress sur les articulations des genoux. Avec le mouvement, les douleurs aux genoux augmentaient, et le tronc et les hanches devenaient instables. Essentiel à l’entraînement Une bonne forme physique et l’ajout d’exercices de renforcement des muscles du tronc à un programme d'entraînement contribuent non seulement à prévenir les blessures, mais aussi à améliorer la performance sportive. Demandez l'avis d'un professionnel certifié qui pourra vous aider à ajouter ces exercices essentiels à votre programme. Vos genoux vous en seront reconnaissants.

Core strength Is key Medical researchers have repeatedly found that core strength and stability have a profound effect on the dynamics of the knee joint. The muscles in your torso, including back, abdominals, hips and upper thighs, make up the core. These muscle groups work together in synergy to stabilize the lower extremity. The core facilitates the transfer of forces from the upper and lower extremities. It stabilizes the spine and hips when you run, cut and jump. It serves to help accelerate and decelerate the force you create during sports activities. Poor core control puts extra torque on the knee, straining the ligaments that hold it in place. Backed by research In a study published in The International Journal of Sports Physical Therapy, researchers had participants perform core strengthening exercises. They found that knee pain decreased throughout the strengthening series. Further, doctors found that poor control during weight-bearing exercises created more stress on the knee joint. This was leading to instability. There was an increase in knee pain with more movement and instability in the core and hips. As the participants grew stronger in the core, they noticed less pain in the knee. An essential training component Proper form and incorporating the right strengthening exercises in a training regimen is beneficial not only to injury prevention but also to performance and athletic efficiency. If core work is not part of your training program, seek the counsel of a certified professional who can assist in establishing a program that includes these vital exercises. Your knees will thank you.

CHRONIQUE | COLUMN par | by Robert Roy Kinésiologue, entraineur Kinesiologist, coach





Domaine Saint-Bernard

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La tortue serpentine

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aviez-vous que le lac Raynaud abrite un couple de tortue serpentine depuis plusieurs années ?

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Cette espèce est la plus grosse tortue d’eau douce au Canada. Elle est facilement reconnaissable à sa tête proéminente, sa mâchoire supérieure recourbée et sa longue queue. Sa carapace supérieure est dotée d’un contour dentelé à la base de la queue. La queue est parfois aussi longue que la carapace et est ornée d’écailles triangulaires (des « pointes ») qui font saillie à partir de la base. La taille d’un adulte varie de 20 à 50 cm et peut vivre jusqu’à 70 ans. Cette tortue aquatique vit dans des habitats d’eau douce à courant faible et à fond boueux ou sablonneux. La tortue serpentine est un reptile omnivore et opportuniste. Espèce charognard, elle joue un rôle important en contribuant à garder les eaux propres. Elle a peu de prédateurs naturels en raison de sa taille. Elle a une réputation de prédateur vorace et agressive. Ceci dit, elle attaque uniquement pour se défendre ou si on la provoque.

Pour réguler sa température corporelle, la tortue serpentine s’expose souvent au soleil en flottant à la surface de l’eau ou en se maintenant stationnaire dans l’eau peu profonde (ex. : sur le bord de la plage) ou en se cachant sous un abri (tel un quai). Elle est d’une rapidité surprenante et si vous l’embêtez ou si vous essayez de la saisir, elle vous aura mordu avant que vous ne compreniez le danger ! Son cou est très long, sa mâchoire est très puissante et serait facilement capable de sectionner un doigt, bien qu’aucune attaque de ce genre n’ait été répertoriée à ce jour. Étant un lieu de conservation, le Domaine Saint-Bernard a dû évaluer les différentes options de préservation des deux tortues (mâle et femelle) qui habitent le lac Raynaud. De concert avec les agents de protection de la faune, il a été décidé de laisser les deux tortues dans leur environnement et de ne pas les déplacer. Ce déplacement serait trop risqué et pourrait compromettre leur survie.

The common snapping turtle

id you know that Lac Raynaud has been home to a couple of snapping turtles for some years? The snapping turtle is the largest freshwater turtle in Canada. It is easy to recognize, with a prominent head, a curved upper jaw, and a long tail. Its upper shell has a scalloped edge at the base of its tail. The tail is sometimes as long as the shell and is equipped with triangular scales (“points”) which protrude starting from the base. An adult is from 20 to 50 centimetres long and can live as long as 70 years. This aquatic turtle lives in a freshwater habitat that has a slow-moving current and a muddy or sandy bottom. The common snapping turtle is an omnivorous and opportunistic reptile. A carrion eater, it plays an important role by contributing to keeping the water clean. It has few natural predators because of its size. While it has the reputation of being a voracious and aggressive predator, it actually attacks only to defend itself or when provoked. To regulate its body temperature, it may expose itself to the sun by floating on the surface of the water, by remaining stationary in shallow water (e.g., at the edge of the shore) or by sheltering under some structure (such as a dock). It is surprisingly quick and if you annoy it or try to grab it, it will bite you before you know it! Its neck is very long, its jaws are quite strong, and it would easily be able to bite off a finger, although no such attack has been proven to date. As a conservation area, the Domaine Saint-Bernard had to evaluate the options available to protect the two turtles (male and female) who live in Lac Raynaud. It was eventually decided, with wildlife protection officers, to leave the two turtles in their environment and not to move them…the move being too risky and possibly compromising their survival.

CHRONIQUE / COLUMN

par / by Catherine Lemieux

Adjointe à la directrice et Chef des communications Assistant to the director and Head of communications domainesaintbernard.org



Faune & flore | Wildlife and Habitat

The monarch butterfly, a migrant in danger

T © ADOBE STOCK

he choice of the monarch as the insect to represent Animalium was not due to chance. In the 1990s, I made a modest contribution to the conservation of this exceptional butterfly by developing, with colleagues from the Mexican foundation Monarca A.C., a communication plan whose goal was to make the general public aware of it. Two aspects of the initiative come to mind.

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Le papillon monarque, migrateur en péril

e choix du monarque comme insecte emblématique de l’Animalium n’est pas dû au hasard. Dans les années 1990, j’ai contribué bien modestement à la sauvegarde de ce papillon exceptionnel en élaborant avec des collègues de la fondation mexicaine Monarca A.C. un plan de communication visant à sensibiliser le public à son égard. Deux éléments de cette initiative me viennent à l’esprit. Sachant que les monarques nés au Canada à la fin de l’été traversent tous les États-Unis pour passer l’hiver au Mexique, cet insecte migrateur agit comme un lien naturel entre nos trois pays. Nous avons convaincu les dirigeants de nos pays à choisir le monarque comme emblème de la Commission de coopération environnementale mise en place à la signature de l’Accord de libre-échange CanadaÉtats-Unis –Mexique en 1994 et dont le secrétariat est à Montréal. La même année était inaugurée au Musée canadien de la Nature une exposition itinérante sur le papillon monarque. Cette exposition fut présentée pendant une dizaine d’années dans les

grands musées d’Amérique du Nord, dont l’Insectarium de Montréal, avant d’aboutir au Musée des enfants de Mexico. Grâce à ces initiatives et à bien d’autres par la suite, le monarque est aujourd’hui mieux connu du public. Mais la déforestation des montagnes où il passe l’hiver, la perte d’habitats naturels le long de ses corridors de migration, l’utilisation de pesticides et les changements climatiques menacent les populations migratrices de ce papillon dont l’espèce est considérée en péril au Canada depuis 2003. Le monarque est le plus grand papillon diurne du Québec. On peut favoriser sa présence en plantant de l’asclépiade, la plante dont se nourrissent exclusivement ses chenilles. L’asclépiade et une variété d’autres plantes nectarifères nourrissent aussi les papillons adultes et plusieurs insectes pollinisateurs. Réduisons l’usage des pesticides, aménageons des jardins à papillons et le monarque régnera encore longtemps. Le monarque est en vedette dans la section des arthropodes de l’Animalium, musée zoologique à Mont-Tremblant.

You may know that the monarchs born in Canada at the end of summer cross the whole United States to spend winter in Mexico, meaning that this migrating insect acts as a natural link connecting our three countries. We convinced the leaders of our countries to choose the monarch as the symbol of the Commission for Environmental Cooperation established at the signing of the Canada-US-Mexico Free Trade Agreement in 1994, whose secretariat is in Montreal. That same year, the Canadian Museum of Nature inaugurated a traveling exhibition about the monarch butterfly. This exhibition was presented for ten years or so in the great museums of North America, including the Montreal Insectarium, before ending up at the Children’s Museum in Mexico City. Because of these initiatives and many others that followed – including the Mission Monarque program at the Montreal Insectarium – the monarch is today better known by the public. But climate change and deforestation of the mountains where it winters threaten the migratory populations of this butterfly, which has been considered endangered in Canada since 2003. The monarch is Québec’s largest butterfly. We can promote its presence by planting milkweed, the only plant that its adult caterpillars feed on. Milkweed and a variety of other plants that provide nectar also nourish the adult butterflies and several pollinating insects. Let’s reduce the use of pesticides and develop butterfly gardens so that the monarch will continue to reign for a long time to come. The monarch is featured in the arthropod section of Animalium, the zoological museum of Mont-Tremblant.

CHRONIQUE | COLUMN par | by Jacques Prescott Biologiste, cofondateur de l’Animalium Biologist, co-founder of Animalium animalium.ca







Sépaq

© DAMIEN LAIR, SÉPAQ

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Un automne rêvé en prêt-à-camper

près une nuit fraîche à avoir le bout du nez froid, les matins d’automne sont synonymes de tranquillité. Café à la main, douillette sur les épaules, bas de laine dans mes sandales, ma petite magie matinale consiste à observer un lac recouvert de son épais brouillard. Pour moi, rien de tel pour débuter sa journée !

Le camping d’automne n’est pas donné à tout le monde. Il est en effet nécessaire d’être bien équipé afin de braver les nuits plus fraîches. Il existe cependant une belle alternative pour prolonger son été et dormir à la belle étoile : le prêt-à-camper. Produit fièrement par la Sépaq, le prêt-à-camper Étoile est un hébergement qui conjugue les avantages de la tente conventionnelle à ceux du chalet. L’aire de vie est spacieuse et peut accueillir six personnes. Toutes les commodités d’un chalet y sont intégrées : électricité, chauffage d’appoint, ustensiles, tables, chaises, comptoir cuisine et poêle. Mais la grande différence, c’est que les murs sont en toile.

Dans le jargon du plein air, on appelle cela du camping sans tracas. C’est donc une belle occasion d’initier les enfants au camping. Ajoutez à cela un pique-nique au Lac-Lauzon, une petite randonnée au Lac-aux-Atocas, une virée à vélo sur la piste du Loup et petits et grands seront comblés. Le parc national du Mont-Tremblant, c’est près de 70 unités en prêt-à-camper dispersés dans les secteurs de la Diable, de la Pimbina et de L’Assomption. Plus d’un siècle d’histoire Si vous êtes de passage dans la région, on vous lance une invitation ! Revivez les 125 ans d’histoire du premier parc du Québec lors d’une conférence multimédia. Quand : Tous les soirs jusqu’à l’Action de grâce à 20 h. Lieu : Amphithéâtre du Centre de découverte (secteur de la Diable) Afin de respecter les mesures sanitaires, les places sont limitées à 50 personnes. Ouverture des portes à 19 h 45. Premier arrivé, premier assis.

The fall you crave thanks to “ready-to-camp”

fter a night cold enough to chill the end of your nose, autumn mornings are peaceful and quiet. Coffee in hand, a quilt around my shoulders and wool socks under my sandals, I cherish my magical morning routine of gazing at the lake covered by its thick morning mist. For me, there’s nothing like it to start the day. Fall camping isn’t for everyone. You have to be well equipped to brave the colder nights. There is, however, a wonderful alternative available for lengthening your summer and your nights of sleeping outdoors. Proudly produced by Sepaq – Québec’s outdoor facilities society – prêt-à-camper (ready-to-camp) Étoile is accommodation that joins the advantages of a conventional tent with those of a cottage. The living area is spacious and can accommodate six. All the conveniences of a chalet are included: electricity, supplementary heating, utensils, tables, chairs, a kitchen counter and a stove. The big difference is that the walls are made of fabric. In outdoor jargon, you call it hassle-free camping. It’s a great way to get children started with camping. Add a picnic at Lac-Lauzon, a short hike to Lac-aux-Atocas, a bike ride on the Du Loup trail and everyone will be happy. Mont-Tremblant National Park has close to 70 ready-to-camp units scattered through the Diable, Pimbina and Association sectors. More than a century of history If you’re traveling through the area, here’s an invitation. Relive the 125 years of history of the first park in Québec through a multimedia presentation. When: Every evening until Thanksgiving at 8 p.m. Where: The Amphithéâtre of the Centre de découverte (Diable sector) To be in line with health-related measures, the park limits places to 50. Doors open at 7:45 p.m. First come, first seated.

CHRONIQUE | COLUMN

par | by Marie-Ève Boisvenu

Gestionnaire au parc national du Mont-Tremblant Community relations officer





Finance pour enfants | Kid Smart Money

orsque le temps est venu d’enseigner les rudiments de la finance à nos jeunes, il est possible que nous ne nous sentions pas très qualifiés. Il faut reconnaître que personne ne nous a enseigné la finance et à moins d’être l’une des rares personnes à avoir fait carrière dans le domaine, nous ne sommes, pour la plupart, pas très calés en la matière. Il faut d’abord tenir compte du fait que nous n’essayons pas d’enseigner à des adultes; c’est donc plus simple qu’il n’y paraît. Et de plus, nul besoin d’être très doué. Vous n’êtes sans doute pas professeur d’anglais ou de français et pourtant, vous vous êtes débrouillé pour apprendre à votre enfant sa langue maternelle, et peut-être même une seconde. Il existe malheureusement peu de littérature sur le sujet. Je me suis donc aventuré en terrain inconnu en rédigeant The Adventures of Princess Mikaila and Prince Pete. Ce livre de chevet traite du développement des bonnes habitudes financières. Nul besoin de savoir quoi ou comment enseigner la finance aux petits de quatre à huit ans, il suffit de leur lire l'histoire au coucher. Toutes les leçons sont là. Vous pourriez même apprendre quelque chose! J’écris présentement un deuxième livre en anglais destiné aux enfants de 9 à 12 ans, et j'en écrirai éventuellement un pour les adolescents de 13 à 17 ans, car, comme pour toutes les autres

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matières, les leçons correspondent aux besoins de chaque groupe d'âge. Je travaille également à l’élaboration d’un programme complet au primaire et au secondaire. D’ici à ce que ces ouvrages soient publiés, je me ferai un plaisir de répondre personnellement à vos questions via ma page Facebook (facebook. com/kidsmartmoney), laquelle contient des vidéos d’information et des articles que j’ai écrits ou trouvés lors de mes recherches.

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Éducation financière

Teaching financial literacy

ne of the biggest blocks to teaching our youngsters about financial basics is that we simply don’t feel qualified. Let’s face it, nobody taught us, and unless you’re one of the few who went on to a career in finance, most of us aren’t very well versed in dealing with finance, much less teaching it. On top of knowing the financial basics to teach comes the question of how and when to teach what. First thing to remember is this: we’re not trying to teach adult financial matters, so it’s not as complicated as you think. The second thing is: you don’t have to be great at it. You’re probably not an English or French teacher, and yet you found a way to stumble through teaching your child their first language and maybe even a second. Unfortunately, there isn’t a whole lot of literature out there yet, which is why I have launched myself into this uncharted territory.

“The Adventures of Princess Mikaila and Prince Pete” addresses the introduction to the development of good financial habits like nothing else does. You don’t have to know what, or how to teach the beginning years (ages four to eight). Just read them the bedtime story, and the lessons are there, imbedded in the stories. You may even learn a thing or two! I am currently writing a second book for kids aged nine to 12, and will eventually write another for teenagers 13 to 17, because each age group has age-appropriate lessons to learn, like in every other subject. I am also currently developing a full elementary and secondary curriculum. Until these are complete and ready for diffusion, I am happy to field any questions you may have, personally, through my Facebook page facebook.com/kidsmartmoney. It was created to help parents through informational videos and articles I have either written or come across in my research.

CHRONIQUE | COLUMN par | by Mark Tilden Conseiller en alphabétisation financière Financial literacy consultant kidsmartmoney.com facebook.com/kidsmartmoney

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Nutrition

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Le sportif végétalien

e mouvement Vegan est une forme de végétarisme qui retire toute consommation d’aliments issus de sources animales. Que ce soit pour des raisons environnementales, d’éthiques et de santé, ce mode de vie prend de l’ampleur, même chez les sportifs de haut niveau. Généralement riche en glucides, cette diète démontre certains avantages sur les performances physiques, surtout chez les athlètes d’endurance. Il faut cependant adapter son alimentation pour éviter les carences nutritionnelles ; les plus courantes étant en protéines, en fer, et en vitamine B12. Voici un aperçu des sources végétales riches en ces nutriments. Les protéines Les réserves en protéines dans notre corps étant limitées, il est important d’en consommer régulièrement au fil de la journée ; environ 15 à 20 grammes chaque repas, dans les collations lorsque les apports sont distancés de plus de quatre heures, ainsi que postentrainement. Voici ce que représente approximativement cette quantité : • 100 g de tofu, tempeh ou seitan • 1 tasse de légumineuses ou edamame • ½ tasse de noix ou graines • 2 tasses de boisson de soya

Le fer Ce précieux minéral essentiel au transport d’oxygène dans la circulation sanguine se retrouve dans plusieurs aliments de source végétale tels les légumineuses, les grains entiers, produits à base de soya et les graines de citrouille, mais sous une forme moins bien assimilée par l’organisme. D’où l’importance de veiller à inclure des aliments riches en fer à chaque repas en les combinant à une source de vitamine C tels les poivrons, brocoli, choux, agrumes, fraises, etc. En contrepartie, on limite les aliments riches en tanins aux repas (tels le vin, le cacao, le café et le thé) qui limitent l’absorption du fer. La vitamine B12 Cette vitamine impliquée dans la formation de globules rouges et dans les fonctions nerveuses est très souvent déficiente dans l’alimentation végétalienne. Quelques produits sont donc enrichis, comme la levure alimentaire Redstar et certaines boissons végétales, céréales à déjeuner et simili-viandes. Mais règle générale, on recommande un supplément quotidien et un bilan sanguin annuel pour vérifier ses réserves. Vous avez besoin d’un coup de pouce pour optimiser votre alimentation ? N’hésitez pas à me contacter via la Clinique Mouvement Optimal : 819 425-8889.

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The vegan athlete

he Vegan movement is a form of vegetarianism that eliminates consumption of all foods derived from animal sources. Whether for environmental, ethical or health reasons, this lifestyle is gaining ground, even with high-level athletes. Generally rich in carbohydrates, the diet offers some advantages for physical performance, particularly for endurance athletes. It is important, however, to adapt one’s diet to avoid nutritional deficiencies, the most common being in protein, iron and vitamin B12. Here’s an overview of vegetable sources rich in these nutrients.

Iron This important mineral, which is essential to the transportation of oxygen in the blood, is found in numerous vegetable foods such as legumes, whole grains, soy-based products and pumpkin seeds, but in a form less well absorbed by the body. Whence the importance of including iron-rich foods at each meal and combining them with a source of vitamin C such as sweet peppers, broccoli, cabbage, citrus fruits, strawberries, etc. On the other hand, you should limit tannin-rich foods (such as wine, cocoa, coffee and tea) during your meals, as they limit iron absorption.

Proteins Because protein reserves in our bodies are limited, it’s important to consume proteins regularly throughout the day: about 15 to 20 grams at each meal, in snacks when meals are more than four hours apart, and after training. Here is an approximation of what this quantity means: • 100 g of tofu, tempeh or seitan • 1 cup of legumes or edamame • ½ cup of nuts or seeds • 2 cups of a soy drink

Vitamin B12 This vitamin, which is involved in the creation of red blood cells and in nerve function, is often lacking in a vegan diet. Some products are therefore enriched, such as Redstar nutritional yeast and some vegan drinks, breakfast cereals and simulated meats. But as a general rule, a daily supplement and annual blood test is recommended to ensure reserves. If you need some help in optimizing your food intake, don’t hesitate to contact me through the Clinique Mouvement Optimal: 819 425-8889.

CHRONIQUE | COLUMN

par | by Ariane Lavigne, Dt.P.

Olympienne 2014 et nutritionniste du sport chez Vivaï ainsi qu'à la clinique Mouvement Optimal de Mont-Tremblant 2014 Olympian and sports nutritionist with Vivaï and Mont-Tremblant's Clinique Mouvement Optimal



Flash Express Nouveau chef étoilé au StoneHaven Outstanding new chef at the Stonehaven Éric Gonzalez, chef étoilé et membre de l’Association des Maîtres Cuisiniers de France a pris les commandes de la cuisine du restaurant de StoneHaven Le Manoir. L’établissement de luxe de 34 chambres se dote ainsi d’un atout majeur. La cuisine d’Éric Gonzalez, faite de paradoxes et de contrastes, prend soin de mettre en lumière les produits des producteurs et artisans locaux du Québec. Réservations : stonehavenlemanoir.com. Éric Gonzalez, a star chef and member of the Association des Maîtres Cuisiniers de France has taken over the reins of the restaurant kitchen of Stonehaven Le Manoir. The luxury 34-room boutique hotel has thus gained a major asset. The cuisine of Éric Gonzalez, with its paradoxes and contrasts, takes care to highlight the products of local farmers and craftspersons of Québec. Reservations: stonehavenlemanoir.com.

Année record pour une jeune golfeuse d’ici Record year for a local young woman golfer

© COURTOISIE

À 13 ans, la Tremblantoise Ann-Sophie Bourgault connait une année record au niveau nord-américain et provincial. Ann-Sophie a remporté sept tournois, dont le Championnat provincial, réunissant les meilleures golfeuses bantams au Québec. Elle a également décroché cinq victoires, se méritant la première place à ce jour, sur le Hurricane Junior Golf Tour (HJGT) auquel participent les meilleures filles de son âge aux États-Unis. Elle s’est en outre qualifiée au Notah Begay III Junior Golf National Championship qui aura lieu en Louisiane au mois de novembre. Elle y rivalisera d’adresse avec les meilleures joueuses américaines de 13 ans. Pour finir, elle a réussi son premier trou d'un coup au mois d’août lors du Championnat du golf Le Maître dans la catégorie femme, tous âges confondus. À suivre. At the age of 13, Mont-Tremblant resident Ann-Sophie Bourgault has racked up a record year in both North-American and provincial competitions. Ann-Sophie won seven tournaments, including the Provincial Championship which brings together Québec’s best young lady golfers. She also took home five victories, taking top place to date, in the Hurricane Junior Golf Tour (HJGT), whose participants are the best girls of her age in the United States. She has also qualified for the Notah Begay III Junior Golf National Championship which will be held in Louisiana in November. There she will come up against the best 13-year-old American female players. To wind things up, she made her first hole-in-one in August in the Le Maître Ladies Golf Championship, irrespective of age. To be continued…!

Vélo de montagne : nouveau sentier expert Mountain biking: new expert trail La Ville de Mont-Tremblant a inauguré, le 21 août dernier, la piste de vélo de montagne La Tremblante dans le secteur Deer Mountain. Ce nouveau sentier double losange pour experts seulement compte plus d’une dizaine d’obstacles, en majorité des sauts – dont un aileron de requin (shark fin) – ainsi que des crans rocheux (slabs) sur près de 600 m de parcours. Aménagé par MSS Bike Park, le nouveau sentier est accessible à partir du bureau d’accueil touristique de la montée Ryan via les pistes Les Pins Ouest et Deer Mountain. Il est recommandé d’effectuer une première descente de repérage à basse vitesse et de franchir les obstacles à la marche avant de s’y aventurer. The Ville de Mont-Tremblant inaugurated, on August 21, the mountain biking trail called La Tremblante in the Deer Mountain sector. This new double-diamond trail, for experts only, includes more than a dozen obstacles, most of which are jumps – including a shark fin – as well as slabs on a course measuring close to 600 metres. Laid out by MSS Bike Park, the new trail is accessed from the Tourist Bureau on the montée Ryan via the Les Pins Ouest and Deer Mountain trails. It is recommended that users make a first slow scouting descent and negotiate the obstacles at a walk before tackling the new trail.

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THIS SIDE OF HEAVEN © ELISSA ANTHONY

Expo-Art Supérieur Virtual art exhibition and sale Expo-Art Supérieur 2020, une exposition et vente d'art virtuel, se déroule en ligne au cours du mois de septembre sur ateliersmuz.com. Plus de 100 œuvres d'art réalisées par une vingtaine d'artistes et artisans seront exposées, couvrant un large éventail de disciplines. Parmi les artistes figurent Odile Loulou, de Lac-Supérieur et les artistes Gladys Symons et Marie-Lyne Bourassa de Mont-Tremblant. L'événement présentera le travail de Normand St.Vincent de Rigaud, et d’Elissa Anthony, la célèbre artiste de l'île de Vancouver dont les images de paysages ornent les boîtes de chocolat du célèbre chocolatier de Victoria, Roger’s Chocolates (voir photo). Expo-Art Supérieur 2020, a virtual exhibition and sale of art, will be online during the month of September at ateliersmuz.com. More than 100 works of art created by twenty artists and artisans will be shown, from a wide range of disciplines. Artists include Odile Loulou of Lac-Supérieur and artists Glady Symons and Marie-Lyne Bourassa of Mont-Tremblant. The event will present the work of Normand St.Vincent of Rigaud, and of Elissa Anthony, the renowned Vancouver Island artist whose landscape images adorn the boxes of chocolates from Victoria’s famous chocolatier, Roger’s Chocolates (see photo).

Exposition collective à Saint-Faustin Group exhibition in Saint-Faustin

© LORRAINE BÉLANGER

La Maison des Arts Saint-Faustin tient une exposition collective de ses artistes membres jusqu’au 7 novembre. Lors de cette exposition très attendue, il sera possible d’admirer les œuvres de 37 artistes et de 5 sculpteurs. Commissaires : Luc Fortier et Danielle Perras. 1171, rue de la Pisciculture, Saint-Faustin–Lac-Carré, 819 688-2676. The Maison des Arts Saint-Faustin is holding a group exhibition of its member artists until November 7. During this much-anticipated exhibition, visitors will be able to see the works of 37 artists and five sculptors. Commissioners: Luc Fortier and Danielle Perras. 1171 rue de la Pisciculture, Saint-Faustin–Lac-Carré, 819 688-2676.

Uber à Mont-Tremblant Uber coming to Mont-Tremblant Uber a annoncé son intention d’offrir ses services de covoiturage urbain à tous les habitants de la province à compter de cet automne, une première au Canada. Avec l'entrée en vigueur du projet de loi 17, Uber ouvre de plus son application aux taxis traditionnels, « ce qui permettra aux chauffeurs de taxi d'accéder à la plateforme de la compagnie pour bénéficier de […] gains supplémentaires », indique Uber par voie de communiqué. Les Tremblantois et Tremblantoises souhaitant conduire avec Uber peuvent s’inscrire dès maintenant au uber.com/ca/fr-ca/drive. Uber has announced its intention to provide its urban ride-sharing services to all the province’s residents starting this fall, which is a Canadian first. With legislative bill 17 coming into effect, Uber is also opening its application to traditional taxis, “which will permit taxi drivers to access the company platform to benefit from […] supplementary earnings”, Uber indicates via press release. Residents of Mont-Tremblant who wish to drive with Uber can register starting now at uber.com/ca/fr-ca/drive.

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Pouce vert | Green Thumb

Okay…now what?

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o, it’s late summer, and your veggie garden is going bonkers. You have more carrots and beets than you know what to do with…in fact, maybe you aren’t sure what to do now, period!

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Bon, que faire maintenant ?

’est la fin de l’été et votre potager déborde. Vous avez des carottes et des betteraves à ne plus savoir qu’en faire et il est même probable que vous ne sachiez tout simplement plus quoi faire, point. Alors qu’il fait encore chaud, continuez à cueillir concombres, courgettes et haricots. Plus vous en cueillerez, plus ils produiront. Pour ce qui est des tomates, toute nouvelle pousse – même si elle a produit des fleurs ou de jeunes tomates – n'aura pas le temps de parvenir à maturité d’ici la fin de la saison. Couper les têtes des plants favorisera la maturation des tomates. Si vous voyez que vos tomates pourrissent ou sont dévorées par des insectes avant qu'elles ne soient mûres, cueillez-les et apportez-les à l'intérieur. Essayez le truc de l'avocat; mettez les tomates vertes dans un sac en papier avec quelques pommes. Les pommes, qui dégagent de l’éthylène, accéléreront la maturation. Ça fonctionne !

Vous cherchez une idée pour un petit projet ? Prenez une longueur d'avance et profitez-en avant le changement de saison pour enlever pois, laitues qui se sont boulonnées et tout ce qui ne produit plus, et plantez de nouvelles laitues ou du chou frisé; vous aurez ainsi une autre récolte à l'automne. À l’aide d’une houe, débarrassez-vous des mauvaises herbes; cela rendra les choses plus agréables au printemps. Votre satisfaction sera à la hauteur de vos efforts. Les légumes qui se font attendre, mais qui en valent la peine sont le panais, le rutabaga (navet) et les choux de Bruxelles. Ils seront plus doux et sucrés à mesure que le temps se refroidit. Les carottes et les betteraves peuvent rester dans le sol jusqu’en novembre, selon les conditions météorologiques saisonnières. Les courges ou les citrouilles peuvent rester à l'extérieur jusqu'au premier gel. Amusez-vous !

While it is still warm, be sure to keep picking cucumbers, zucchini, and beans. Most will keep producing if you ask them to (by picking them). For tomatoes, any new growth – even if it has flowers or baby tomatoes on it – won’t have time to mature before the season is out. Cutting back the heads of the plants will allow all the energy to go to ripening, instead of to the new growth. If you find your tomatoes are rotting or being eaten by bugs before they are ripe, bring them inside. Try the avocado trick; put green tomatoes in a paper bag with a couple of apples. The ethylene-rich apple will speed ripening. It works. Looking for a little project? Get a head start on the change of season by pulling up peas, bolted lettuce, and anything else that is finished, and use the space for new lettuce or kale plants for a fall bonus crop. Use a hoe and get rid of any weeds, to make things more fun in the spring. The work vs satisfaction equation on these tasks is excellent! Vegetables worth waiting for are parsnips, rutabagas (turnips), and Brussels sprouts. They will be sweeter once the weather gets cold. Carrots and beets can rest in the ground until you are ready for them, even into November, depending on the seasonal weather. Squash or pumpkins will be happy outside until the first hard frost.

CHRONIQUE / COLUMN par / by Laura Scully Diplômée en horticulture, Université de Guelph Diplomée en horticulture, Guelph University paysagistesnorthland.com





Sécurité | Safety

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Safety crucial for back-to-school

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he brotherhood of police officers is proud to provide this monthly column on safety. September means back-toschool for children and with that, the return of school buses to the roads of our Laurentians. Here is some important advice to apply throughout the school year.

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La sécurité à la rentrée scolaire, c’est crucial

a fraternité des policiers et policières est fière de vous présenter cette chronique mensuelle sur la sécurité. Septembre marque le retour à l’école des enfants et par le fait même, le retour des autobus scolaires dans le paysage routier de nos Laurentides. Voici quelques précieux conseils à appliquer durant toute l’année scolaire. Pour les enfants Rends-toi à l’arrêt d’autobus sans courir et sans te bousculer. Prends place dans l’autobus et dépose ton sac et tes effets par terre à tes pieds ou sur tes genoux. Ne te lève pour descendre que lorsque l’autobus sera complètement immobilisé (ne t’inquiète pas, le chauffeur connaît bien l’endroit ou tu dois descendre). En descendant de l’autobus, si tu dois traverser la rue, compte dix pas pour t’éloigner de l’autobus pour bien voir le conducteur. Regarde à gauche, à droite puis encore à gauche et attends le signal du conducteur avant de traverser la rue.

Pour les automobilistes De trop nombreuses infractions sont commises chaque année et mettent en péril la sécurité de nos enfants. Un autobus scolaire dont les feux jaunes sont actionnés vous indique qu’il s’apprête à faire monter ou descendre un enfant. Il est impératif de s’immobiliser le plus rapidement possible, car l’autobus déploiera son panneau d’arrêt incessamment. Vous devez vous immobiliser à cinq (5) mètres de l’autobus. Au Québec, l’automobiliste qui passe sur un panneau d’arrêt déployé par un autobus scolaire est passible d’une amende de 200 $. S’ajoutent à cela des frais de 74 $ et une contribution obligatoire de 40  $. La particularité de cette infraction est qu’elle est assortie de 9 points d’inaptitudes. Il vous en coûtera donc 216,09 $ de plus lors du renouvellement de votre permis de conduire. Ces sanctions ne sont rien comparativement au coût humain lorsqu’un accident impliquant un enfant survient. Maintenez de bonnes habitudes de conduite et souvenez-vous que dans les Laurentides, c’est la sécurité qui prévaut.

For the children Make your way to the school bus stop without running or rushing. Take a seat in the bus and put your backpack and other things on the floor by your feet or on your knees. Don’t get up to exit the bus until it has stopped completely (and don’t worry, because the driver knows exactly where you have to get off the bus). As you step down from the bus, if you have to cross the street, walk ten steps away from the bus so you can see the driver easily. Look left, look right and then look left again and wait for the driver’s signal before you cross the street. For drivers Too many offenses are committed every year, some endangering the safety of our children. A school bus whose yellow lights are illuminated is telling you that it is getting ready for a child to get on or off the bus. It is imperative that you stop your vehicle as quickly as possible, because the bus is going to raise its stop sign very shortly. You must stop your vehicle five metres from the bus. In Québec, a driver passing a school bus displaying a stop sign is liable for a $200 fine. Add to that costs of $74 and a required contribution of $40. What is unusual about this offense is that it also carries nine (9) demerit points. It will, in other words, cost you $216.09 more when you go to renew your driver’s licence. These sanctions are nothing compared to the human cost when an accident involves a child. Maintain good driving habits and remember that in the Laurentians, it’s safety first. CHRONIQUE | COLUMN par | by Éric Cadotte Secrétaire et membre de l'exécutif syndical Secretary and member of the union executive


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