Tremblant Express avril 2021

Page 1

04 2021 Mont-Tremblant Québec — Canada

C'est le temps des sucres ! Sugaring-off time

Cabanes à sucre locales et inédites Local, original, sugar shacks

Nick Prod La magie de l’évènementiel The magic of event production

Inestimables leçons sur le plein air – 2e partie Priceless lessons for the outdoors – Part 2

Redécouvrir la bannique

Foodies A bannock renaissance

tremblantexpress.com



Volume 28 no 4 AVRIL | APRIL 2021 PROCHAINE ÉDITION : MAI (28 AVRIL) Réservation publicité : 9 avril • Matériel final : 16 avril

NEXT ISSUE: MAY (APRIL 28) Ad reservation: April 9 • Final ad supplied: April 16

Direction

David Coderre

Guillaume Vincent

DIRECTEUR COMMERCIAL | GENERAL MANAGER, SALES & BUSINESS : David Coderre – david@tremblantexpress.com DIRECTEUR DE LA PUBLICATION | EDITOR : Guillaume Vincent – guillaume@tremblantexpress.com DIRECTRICE ADMINISTRATIVE | ADMINISTRATIVE DIRECTOR : Myriam Delage – info@tremblantexpress.com

Notre équipe | Our team RÉDACTEURS | WRITERS : Guillaume Vincent & Jeff Swystun TRADUCTION | TRANSLATION : Anne Johnston, Lysanne Éthier & Daniel Gauvreau DIRECTION ARTISTIQUE | ART DIRECTION : Martin Plouffe – atelierempreintenumerique.com CONSULTANT VENTES & MARKETING | SALES & MARKETING CONSULTANT : JClaude Caron – jclaude@tremblantexpress.com DOCTEUR ORDI | DR. COMPUTER : Pierre Goyette

Collaborateurs | Contributors Par ordre alphabétique | In alphabetical order

Cathy Bergman, Pierre Brisebois, Jane Chisholm, Peter Duncan, Jessica Humphries & Bruno St-Hilaire, Ariane Lavigne, Franck Lizotte, Jacques Prescott, Robert Roy, Laura Scully, Gary Yee

Production GRAPHISME & INFOGRAPHIE | GRAPHIC DEPARTMENT Empreinte numérique | atelier créatif & Isabelle David IMPRESSION | PRINTING TC Imprimeries Transcontinental TIRAGE LIMITÉ | LIMITED PRINT RUN 22 500 exemplaires | 22,500 copies POINTS DE CHUTE | DROP-OFF POINTS Mont-Tremblant, Saint-Sauveur, Montréal, Laval, Boisbriand, Blainville, Mont-Laurier, Gatineau, Ottawa, Toronto DISTRIBUTION Messageries Dynamiques (Québec) | FMP Distribution (Ottawa) | Roltek (Toronto) SITE INTERNET | WEBSITE Octantis

TREMBLANT EXPRESS 2046-2, chemin du Village, Mont-Tremblant, QC J8E 1K4

819 425-7875 • tremblantexpress.com Publié par | published by Éditions Infomedia. Tous droits réservés. Le contenu du journal ne peut être reproduit sans l’autorisation écrite des Éditions Infomedia. Nous ne sommes pas responsables des erreurs dans les textes et publicités fournis. | We are not responsible for errors in texts and advertisements provided. Convention de la poste publication : 40696502. Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec 1709-2388, Bibliothèque nationale du Canada 1492-4544.

Recyclez SVP Please recycle


Sommaire | Content

Leçons sur le plein air

© LA TABLÉE DES PIONNIERS

La revanche des sucres

Priceless outdoors lessons

8

© ADOBE STOCK

The revenge of the sugars

12

AVRIL | APRIL 2021 Dans ce numéro | In this issue 6

Éditorial | Editorial

8

Art de vivre | Lifestyle La revanche des sucres | The revenge of the sugars

Chroniques | Columns 22 Les oubliés | The forgotten 26 Valorisation immobilière | Real estate staging

10 Nick Prod – La magie de l’évènementiel | The magic of event production: Nick Prod

28 Faune & flore | Wildlife and habitat

12 Leçons sur le plein air (deuxième partie) | Priceless outdoors lessons (Part two)

32 Hors zone | Outside the zone

Coin gourmand | The gourmet corner 14 Redécouvrir la bannique | A bannock renaissance

34 Santé & vitalité | Healthy lifestyle

30 Golf – Conseils du coach | Coach’s tips 33 Forme physique | Fitness

18 Nutrition

38 Sous l'oeil de Gary Yee | The photographer's eye

20 Vin | Wine

40 Pouce vert | Green thumb

44 Flash Camps de jour | Day camps

46 Petites annonces | Classified Ads


AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

© TREMBLANT EXPRESS

En couverture | On the cover Ce mois-ci, les cabanes à sucre de la région sont à l’honneur. Cette photo fut prise à la Cabane à Tuque, à la mi-mars. L’évaporateur fonctionnait à plein régime alors que les érables coulaient encore. Au moment de prendre ce cliché, Lucas BesseDicaire, fondateur du projet écotouristique Terre sauvage, s’affairait à ériger un wigwam sur le terrain de la Cabane à Tuque. Cette cabane unique au Québec, qui propose des produits locaux, biologiques et végétaliens pourra ainsi recevoir ses clients en accord avec les exigences de la santé publique.

This month, the local sugar shacks get the nod. This photo was taken at Cabane à Tuque in mid-March. The evaporator was operating at full speed and the maple sap was still running. When the shot was taken, Lucas Besse-Dicaire, founder of the eco-tourism project Terre sauvage, was busy erecting a wigwam on the Cabane à Tuque land. This cabane, the only one of its kind in Québec, which offers local, organic, vegan food, can thus also welcome customers in a way that is in compliance with public health rules.

Suivez nous ! | Follow us! Restez informé des sujets de l'heure à Mont-Tremblant. What's cool and new at Mont-Tremblant.


Éditorial

6

R

Inexorable printemps

ien ne peut empêcher ce qui est sur le point d’arriver : je pense au printemps. Alors, quoiqu’il advienne, réjouissons-nous et profitons de ces temps de renouveau où l’as de la forêt boréale est à l’honneur : j’ai nommé, le sirop d’érable.

sur mesure ? Vous marier ou renouveler vos vœux ? Faire installer un chapiteau ou louer du mobilier ? Rendez-vous en pages 10 et 11 et faites connaissance avec Nicholas Latreille, président de Nick Prod et magicien de l’évènementiel.

La revanche des sucres Nous sommes donc allés à la rencontre des acériculteurs de la région de Mont-Tremblant afin de faire le point sur le temps des sucres. Force est de constater que l’ingéniosité, le travail acharné et la débrouillardise de nos fournisseurs d’or ambré auront le dernier mot cette année. Qu’il s’agisse de pique-niquer pour déguster un copieux repas végétalien en pleine forêt ou à l’abri d’un wigwam, de commander un repas gourmand à emporter ou de se procurer de délicieux produits de l’érable… les sucres sont de retour cette saison. Tous les détails en pages 8 et 9.

Inestimables leçons sur le plein air (deuxième partie) Jeff Swystun nous revient avec la deuxième partie de sa série d’articles sur le plein air et nous prodigue de judicieux conseils. Notons que vous avez été nombreux à répondre à sa question en fin d’article et que deux de nos lecteurs – qui ont répondu en même temps – ont remporté un des bâtons de randonnée confectionnés par Jeff. La morale de cette histoire, il faut toujours lire les articles jusqu’à la fin. En pages 12 et 13.

Faculté d’adaptation Vous prévoyez créer un évènement privé ou corporatif

N

Redécouvrir la bannique Jeff nous invite également à redécouvrir la bannique. Si vous ignorez ce qu’est une bannique, comme ce fut mon cas avant de lire son texte, je vous invite à vous rendre en pages 14 et 15 afin de pallier cette lacune.

Des nouvelles de Michel Savard, et pas des moindres Plusieurs lecteurs m'ont demandé pourquoi Michel Savard, qui signait la chronique Ombudsman, ne se retrouvait pas dans nos pages le mois dernier. La raison en est fort simple. M. Savard se présente à la mairie de Mont-Tremblant. C’est maintenant officiel, bien qu’au moment d’écrire ces lignes, le processus d’enregistrement des candidats n’était pas encore complété. Michel briguera le poste de maire entouré d’une équipe triée sur le volet. Cinq candidats l’ont déjà rejoint. Pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure à ses côtés, il reste trois postes à pourvoir, dont un dans le secteur Village. C’est toute une nouvelle, vous en conviendrez. Et vous comprendrez que, déontologiquement, Michel ne pouvait tenir plus longtemps une tribune dans nos pages. Vous pourrez cependant retrouver sur notre site Tremblantexpress.com dans la rubrique Chronique/ Ombudsman, quelques-unes des valeurs que défend Michel Savard.

Inexorable spring

othing – nothing – can stop what’s coming, namely, spring. So whatever happens, let’s rejoice and enjoy this time of renewal when the top player of the boreal forest is the star: in other words, maple syrup.

your vows? Renting an event tent or furniture and accessories? Go to pages 10 and 11 to meet Nicholas Latreille, president of Nick Prod and the magician of event creation.

The revenge of the sugars Which is why we sought out the sugar-maple growers of the Mont-Tremblant area to get a fix on this year’s sugar time. We should mention that the ingenuity, hard work and resourcefulness of the folks who supply us with the amber liquid will have the last word this year. Whether it’s picnicking to enjoy a hearty vegan meal right in the forest itself or sheltered in a wigwam, ordering a gourmet meal to go, or purchasing delicious maple products…maple is back this season. Details on pages 8 and 9.

Priceless lessons for the outdoors (part 2) Jeff Swystun is back with the second in his series of articles on the outdoors, and he provides wise advice. Many of you replied to his question at the end of the previous article and two of our readers – who replied at the same time – were awarded one of Jeff’s handmade hiking sticks. The moral of the story is this: you should always read articles to the very end. See pages 12 and 13.

Adaptability Are you thinking of creating a made-to-measure private or corporate event? Getting married or renewing

© ADOBE STOCK

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

GUILLAUME VINCENT

Rediscover bannock Jeff also invites us to rediscover bannock. If you don’t know what bannock is – as was my case before I read the article – I invite you to turn to pages 14 and 15 to remedy this deficiency.

News of Michel Savard…big news Many readers asked me why Michel Savard, who wrote the Ombudsman column, was not present on our pages last month. The reason is simple. Mr. Savard is standing for the position of mayor of Mont-Tremblant. It is now official, although at the time of writing these lines, the process of registration of candidates was not yet completed. Michel will seek the position of mayor supported by a handpicked team. Five candidates have already joined him. Three positions remain, including one for the Village district. I think you’ll agree that it’s quite a piece of news. And you’ll understand that, as a matter of ethics, Michel could no longer have a podium in our pages. You can find, however, some of the values that Michel Savard defends on our website, Tremblantexpress.com, under the heading Columns/Ombudsman.



Art de vivre | Lifestyle

Boîte Repas-Spectacle La Tablée des Pionniers

La revanche des sucres Cabanes locales et inédites GUILLAUME VINCENT

Q

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

© LA TABLÉE DES PIONNIERS

u’il s’agisse de la Cabane à Tuque, qui propose de façon écoresponsable un menu local, bio et végétalien; de La Tablée des Pionniers qui innove grâce à un menu gastronomique ou de la traditionnelle Érablière du Berger offrant une multitude de produits de l'érable entièrement créés localement, les becs sucrés de la région devraient pouvoir prendre leur revanche et célébrer comme il se doit le temps des sucres cette année.

8

LA CABANE À TUQUE EN MODE WIGWAM Cette cabane à sucre unique au Québec propose depuis déjà cinq ans un menu fait à base d’aliments délicieux, sains, locaux et biologiques. Entièrement cuisiné sur place, le repas est servi à volonté. Afin de s’adapter aux mesures sanitaires, un wigwam a été érigé sur le site de l’érablière familiale et permet donc de manger à l’extérieur. Simon Meloche, propriétaire de la Cabane à Tuque, a également pris soin d’installer des coins repas en forêt pour plus d’intimité. Une formule de plats à emporter est aussi disponible, mais il faudra apporter ses propres contenants pour en profiter, car la Cabane à Tuque ne produit aucun déchet. Un menu à la fois inédit et délicieux On retrouve en entrée la traditionnelle soupe aux pois, du pain baguette fumé et du creton végétalien. On passe ensuite aux choses sérieuses avec une tourtière au millet et légumes; du temp’œuf aux légumes – tempeh de pois jaunes sans soya 100 % local utilisé pour remplacer les omelettes; des fèves

aux lards « pas de lard » et des patates rissolées. Le tout est accompagné de ketchup maison, de choucroute, de sirop d’érable et de betteraves marinées. On conclut le tout avec des crêpes de sarrasin et épeautre servies avec de la compote de fruits, du pouding chômeur à l’amasake, de la tire sur neige et une boisson au chaga et un réduit d’érable. « C’est copieux », souligne Simon, qui rappelle que la cuisine végétalienne, contrairement aux idées reçues, peut être très nourrissante. On profite ensuite des sentiers dans ce décor enchanteur et pour ceux qui tiennent encore debout, il est également possible de s’adonner au lancer de hache. Ouverte du 2 avril au 2 mai. Il est nécessaire de réserver sur le site lacabaneatuque.com sous l’onglet « Réservez maintenant ! » LA TABLÉE DES PIONNIERS Contraints de fermer leur porte tout juste deux semaines après leur acquisition en mars 2020, les nouveaux propriétaires de La Tablée des Pionniers, dont font partie les chefs renommés Louis-François Marcotte et Jean-François Robillard, ont dû « se tourner sur un dix cents », explique Stéphanie Dubé, directrice générale de l’établissement. Un système de repas à emporter a donc été développé. Depuis, cette formule, qui connait un beau succès, permet à l’établissement d’écouler 100 boites repas par jour, du jeudi au dimanche. Notons que le lundi de Pâques a également été ajouté à l’horaire.

Le repas-spectacle à partager Revisité par les chefs Marcotte et Robillard, le menu de la boîte repas à partager nous met l’eau à la bouche à sa simple lecture. Mentionnons le pâté feuilleté au porcelet effiloché et champignons, l’omelette espagnole au fromage en grains, le canard fumé et la mousse de foie gras, gelée à l'érable. Un spectacle virtuel est également offert avec le repas. Filmés dans l’enceinte de la cabane à sucre, Steve Provost et sa violoniste Vanessa Blay-Tremblay proposent ainsi 1 h 42 de concert endiablé aux clients de La Tablée des Pionniers. « Steve interagit vraiment bien avec son public virtuel. Il nous fait lever, danser, trinquer avec lui. Il perce littéralement l’écran », affirme Stéphanie. Des nouveautés Nouvelle fermette, nouveau bar extérieur, sentier, rallye de découvertes et feu de camp permettent aux visiteurs venus récupérer leur repas de profiter d’un moment en nature, comme dans le bon vieux temps. Une boutique offre également un large éventail de produits fins et gourmands. Soulignons que la bâtisse sera démolie après le printemps pour être remplacée par une toute nouvelle cabane à sucre à laquelle viendront se greffer des antiquités et des éléments architecturaux du bâtiment d’origine. Cette nouvelle mouture sera signée par l’architecte Sébastien Millette, descendant du couple fondateur de cette érablière séculaire de neuf hectares. latableedespionniers.com L’ÉRABLIÈRE DU BERGER Exploitée depuis 2004 avec passion par Claudia et Marcel, cette superbe érablière est située à LacTremblant-Nord. Ouverte à l’année, leur boutique propose de délicieux produits de l’érable réalisés sur place. Besoin de réconfort ? Claudia nous confie que les tartes à l’érable sont très populaires par les temps qui courent. Sirop, sucre (dur ou granulé), tire, caramel d'érable, beurre, gelée et vinaigrette à l'érable sont parmi les produits phares de l’entreprise familiale nichée en pleine forêt. erabliereduberger.com


The revenge of the sugars Local, original, sugar shacks GUILLAUME VINCENT

W

hether it’s the Cabane à Tuque, which eco-responsibly offers a menu that’s local, organic and vegan; or La Tablée des Pionniers which innovates beautifully thanks to a gourmet menu; or the more traditional Érablière du Berger which provides myriad maple products entirely locally created … those with a sweet tooth should be able to have their revenge and this year celebrate sugaring-off time as it should be celebrated. LA CABANE À TUQUE, WIGWAM STYLE This sugar shack, unique in Québec, has for the past five years presented a delicious, healthy, local and organic menu of foods. To adapt to public health measures, a wigwam has been set up on the site of the family sugar bush, allowing guests to eat outdoors. Simon Meloche, owner of the Cabane à Tuque, has also taken care to set up dining corners right in the forest for more privacy. A format of takeout dishes is also available, but you must bring your own containers to avail yourself of it, because Cabane à Tuque produces no waste. A menu both original and delicious The first course is the traditional pea soup, smoked baguette of bread and vegan creton. Then the serious stuff: a millet and vegetable tourtière; a temp’oeuf with vegetables – tempeh of 100 per cent local yellow peas without soy, used to replace the omelettes; pork and beans without the pork, and brown-fried potatoes. All this is served with a homemade tomato-onion catsup, sauerkraut, maple syrup and marinated beets. The finale is buckwheat and spelt pancakes served with fruit compote, poor-man’s pudding with amazake, maple taffy on snow, a chaga drink and a maple reduction. “It’s hearty” Simon notes, reminding us that vegan food, contrary to common belief, can be very nourishing. Then guests can enjoy walking the trails in this beautiful area, and for those still standing, axe-throwing is available, just for the fun of it. Open April 2 to May 2. Please be sure to make reservations at website lacabaneatuque.com and click on “Réservez maintenant !”. LA TABLÉE DES PIONNIERS Forced to close only two weeks after acquiring the maple operation in 2020, the new Tablée des Pionniers owners – which include renowned chefs François Louis Marcotte and JeanFrançois Robillard – had to “turn on a dime,”

explains Stéphanie Dubé, the restaurant’s general manager. So a system of meals to go was developed. Since then this format, which is markedly successful, has allowed the establishment to sell 100 boxed meals per day, from Thursday to Sunday. Please note that Easter Monday has also been added to the schedule. The dinner-show to share Revisited by chefs Marcotte and Robillard, the menu of the boxed meal to share makes our mouth water, just reading it. There’s flaky pastry with pulled young pork and mushrooms, Spanish omelette with cheese curds, smoked duck and foie gras mousse, and maple jelly. A virtual show is also provided with the meal. Filmed within the sugar shack enclosure, Steve Provost and his violinist Vanessa Blay-Tremblay provide a lively, hour-and-forty-two-minute concert to Tablée des Pionniers guests. “Steve really connects with his virtual audience. He makes us get up, dance and drink with him. He honestly seems to reach right through the screen,” says Stéphanie. What else is new? A small new farm, new outdoor bar, trail, discovery rally and campfire allow visitors who come to pick up their meal to enjoy some time in nature, just like in the good old days. A shop also offers a wide variety of special gourmet treats. It should be noted that the building will be demolished after the spring to be replaced by a completely new sugar shack complete with the antiques and architectural elements of the original building. The new version will be designed by architect Sébastien Millette, a descendant of the couple who founded this secular, nine-hectare sugar bush. latableedespionniers.com L’ÉRABLIÈRE DU BERGER Operated with passion since 2004 by Claudia and Marcel, this superb sugar bush operation is located in Lac-Tremblant-Nord. Open yearround, their shop offers delicious maple products made on-site. Need some comfort food? Claudia confides to us that the maple pies are currently very popular. Syrup, sugar (block or granulated), taffy, caramel, butter, jelly and salad dressing are among the popular maple products that can be bought at this family business tucked away in the forest. erabliereduberger.com

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

© TREMBLANT EXPRESS

Simon Meloche La Cabane à Tuque


© MAGNOLIA PHOTO

Art de vivre | Lifestyle

Nick Prod

Ascension vertigineuse à contre-courant GUILLAUME VINCENT

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

C

10

omme beaucoup de chefs d’entreprise, Nicholas Latreille s’est retroussé les manches lorsque les mesures sanitaires sont venues chambouler notre mode de vie. Alors que les entrepreneurs qui en avaient la possibilité se sont orientés vers des solutions alternatives, Nicholas, lui, devait composer avec la fin des évènements et des rassemblements. Pas évident pour une entreprise spécialisée dans l’évènementiel. Électricien de formation, Nicholas a obtenu ce qu’il appelle avec humour un « doctorat en party », notamment grâce à ses nombreux engagements comme barman ou DJ. Selon lui, c’est en conjuguant ces deux savoir-faire qu’il est parvenu à percer dans ce domaine qui requière une grande capacité d’adaptation et une bonne dose d’ingéniosité. La petite histoire Nous sommes en février 2019. Nicholas décide d’organiser un évènement au Belzébuth avec Carl Tremblay pour recueillir des fonds afin d’aider Virginie Mercier à traverser la terrible épreuve qui lui aura été fatale.

« Je voulais trouver un moyen de les aider, elle et sa fille, pour remplir leur GoFundMe. Tout ça a donné à Virginie un plein d’énergie qu’elle m’a rendu. Ce soir-là, Carl Tremblay m’a demandé d’être son producteur dans les Laurentides. Et le lendemain, en remettant à Virginie les sommes récoltées, elle m’a demandé pourquoi je ne me lançais pas dans l’évènementiel. Deux jours plus tard, j’avais mon NEQ, mon logo, mes casquettes et mes chandails », raconte Nicholas. Au mois de mai 2019, ce Tremblantois qui carbure aux défis démissionne de son emploi d’électricien pour se consacrer entièrement à sa nouvelle carrière. En seulement trois mois, Nick Prod produit sept concerts avec des artistes de renom. En juillet de la même année, la Ville de Mont-Tremblant lui confie le mandat de réaliser la fête du village suite à l’annulation de l’évènement Mont-Tremblant en Fête. « C’était mon premier évènement public. Je me suis adressé au conseil, car je ne parvenais pas à envisager qu’il n’y aurait pas de fête du village. J’ai eu sept heures pour présenter un plan et quatre minutes après l’avoir déposé, ils l’ont approuvé, explique Nicholas.

Du sur mesure L’offre de service de Nick Prod comprend la création sur mesure d’évènements privés ou corporatifs, incluant la location et l’installation de chapiteaux, la location de mobilier évènementiel, les services traiteur et de bar ainsi que la performance d’artistes. Mais Nicholas ne s’arrête pas là. Des gros travaux lui sont également confiés et c’est à lui que l’on doit la conception, la réalisation et l’installation du parcours immersif des célébrations d’Halloween à l’Hôtel de Ville ainsi que de la Zone Nomade qui nous a permis, cet hiver, de commander des repas à l’abri des intempéries aux pieds du versant nord de Tremblant. « Créer des évènements, c’est ma dopamine, confie le jeune homme. Je travaille avec ma copine Stéphanie Roby, qui en plus d’être ma directrice d’évènements, coordonne et s’occupe de la recherche de décors et des nouvelles vibes tendances. Elle peut passer des soirées entières à la recherche de nouvelles idées, de nouveaux concepts, de décors inédits. Et moi, je les réalise. » Polyvalence et créativité Aujourd’hui, Nick Prod compte parmi ses clients des grands noms comme Station Mont Tremblant (SMT), Association Villégiature Tremblant (AVT), la Ville de Mont-Tremblant, Le Maître, Château Morritt, le Domaine Saint-Bernard, Tremblant Living, Le Shack et La Forge. « Pour passer au travers de cette crise, il a fallu tout faire à deux. La clé est d’être autonome, créatif et capable de toucher à toutes les sphères du domaine. Quand les bulles familiales ont été autorisées, j’offrais des soupers personnalisés en partenariat avec Tremblant Living. À partir de ce moment-là, nous nous sommes spécialisés dans l’art de la table. » L’avenir de Nick Prod Le secret de Nicholas est de parvenir à créer des liens. Aujourd’hui, il caresse l’espoir de pouvoir offrir un centre de location permettant de répondre à tous les besoins évènementiels de la région. Il précise cependant qu’il optera, comme il l’a toujours fait, pour la qualité plutôt que la quantité. Son inventaire compte déjà 16 chapiteaux, un vaste choix de mobilier haut de gamme, d’accessoires et même, de la vaisselle et des tables en or plaqué. Rien n’est trop beau pour un moment inoubliable. nickprod.ca


Nick Prod

Dizzying rise against the current GUILLAUME VINCENT

Nicholas, an electrician by trade, obtained what he calls, with a grin, a “PhD in parties” due to his many gigs as barman or DJ. According to him, it’s by combining the two areas of expertise that he managed to make it in a field that requires a huge ability to adapt and a lot of ingenuity. The story In February 2019, Nicholas decided to organize an event at Belzébuth with Carl Tremblay to raise money to help Virginie Mercier to get through the terrible ordeal that ended in her death. “I wanted to find a way to help them – Virginie and her daughter – fill their GoFundMe. All that gave Virginie an energy boost that she gave me back. On that evening, Carl Tremblay asked me to be his producer in the Laurentians. And the next day, when I was turning the funds collected over to Virginie, she asked me why I didn’t go into event production and management. Two days later, I had my NEQ (Québec enterprise number), logo, caps and jerseys,” Nicholas recounts. In May 2019, this Mont-Tremblant guy who runs on challenges quit his job as an electrician

to devote himself full-time to his new career. In just three months, Nick Prod produced seven concerts featuring famous artists. In July of the same year, the Ville de Mont-Tremblant asked him to take over the village event after the MontTremblant en Fête event was cancelled. “It was my first public event. I spoke to the council, because I just couldn’t imagine that there would be no town festival. I had seven hours to develop and present a plan and four minutes after I presented it, they approved it,” Nicholas explains. Made-to-order events Nick Prod’s service offering includes the creation of made-to-order private or company events, including the rental and installation of event tents, the rental of event furniture, caterer and bar services as well as artist performances. But Nicholas doesn’t stop there. Major contracts are also entrusted to him and it’s to Nicholas that we owe the idea, design, execution and installation of the immersive experience of the Hôtel de Ville’s Hallowe’en celebrations, as well as the Zone Nomade that allowed us, this past winter, to order – sheltered from the elements – meals at the foot of Tremblant’s North Side. “Creating events is my dopamine,” the young man confides. “I work with my girlfriend Stéphanie Roby who, as well as being my events manager, coordinates and conducts the research on décor and the newest trends. She can spend whole evenings researching new ideas, new concepts, original settings. Then I make them happen.”

© COURTOISIE

ike many company heads, Nicholas Latreille rolled up his sleeves when the public health measures were put in place and turned our lives upside down. When entrepreneurs who could do so turned to alternative solutions, Nicholas had to adjust to the fact that there were no more events and gatherings. Not so easy for a company that specializes in events!

Versatility and creativity Today Nick Prod’s list of customers includes such major names as Tremblant (the resort), Tremblant Resort Association (TRA), the Ville de Mont-Tremblant, Le Maître, Château Morritt, the Domaine SaintBernard, Tremblant Living, Le Shack and La Forge. “To get through this crisis, the two of us had to do everything together. The key is to be independent, creative, and able to deal with all aspects of the field. When the family bubbles were authorized, I offered personalized dinners in partnership with Tremblant Living. From then on, we have specialized in the art of the table.” The future of Nick Prod Nick Prod’s secret lies in creating links. Today he nurtures the hope of being able to provide a rental centre that will allow the company to meet all the region’s event needs. However, he does make clear that, as ever, he will choose quality over quantity. He already has in inventory of 16 event tents, a huge selection of high-end furniture, accessories and even gold-plated dishes and tables. There’s nothing too beautiful for an unforgettable memory. nickprod.ca

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

L

11


Art de vivre | Lifestyle

© ADOBE STOCK

Inestimables leçons sur le plein air (Deuxième partie) JEFF SWYSTUN

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

D

12

ans le premier texte de cette série, nous avons vu que la boussole, l’eau chaude et le bâton de marche font partie des atouts de l’amateur de plein air. Il est facile de se fier à son cellulaire ou de se montrer insouciant lorsqu’il y a un McDo à proximité, mais il faut se rappeler que la pratique du plein air exige de savoir quoi emporter et comment l’utiliser. Une étude portant sur le comportement des usagers des parcs nationaux américains est particulièrement révélatrice. Ainsi, lorsqu’ils sont désorientés ou égarés, la plupart des randonneurs auront tendance à grimper pour améliorer la réception cellulaire. Ce qui augmente le risque d’accident. Les premières chaussures de randonnée avaient une tige lacée haute et rigide, mais aucune flexibilité. Par après, les mocassins furent préférés pour la sensation de marcher pieds nus. En 1962, le garde forestier W. K. Merrill vantait les avantages des mocassins

dans son livre All About Camping. Le manuel des Scouts de 1966 recommandait de toujours avoir une pièce de 10 cents pour faire un appel dans une cabine téléphonique. Un autre manuel démontrait comment transformer une paire de pantalons en sac à dos. Dans un autre guide, on trouvait le conseil suivant : « Parlez à votre chien ou à votre cheval; il est tout aussi égaré que vous ». Même si elles sont offertes en plusieurs styles ou formes, il ne faut pas acheter des bottes en fonction de leur apparence. Les chaussures pour la course sur sentier ont la cote, mais leurs semelles se défont comme des blocs de Lego et leur profil bas peut causer des foulures. Les bottes d’alpinisme sont également populaires. On voit beaucoup ce modèle classique dans les Dolomites, mais pour la randonnée locale, son cuir épais et sa semelle texturée en font une chaussure trop lourde. L’un de mes amis à la 10e Division de montagne m’a fait parvenir des chaussures conçues par Nike pour les forces spéciales de l’armée

américaine. Robustes mais légères comme des pantoufles, elles ont l’avantage de se lacer au-dessus de la cheville. Un conseil : sachez reconnaître le motif de vos semelles. Pour revenir sur vos pas, le meilleur moyen est de suivre vos propres traces sur une surface de neige ou de terre. Voyons maintenant les ustensiles. Le couteau est un outil indispensable qui sert à préparer la nourriture, récolter du petit bois, couper un bout de corde ou de tissu. Je recommande le couteau d’officier suisse multi outils, surtout parce que la lame est repliable. Le couteau à lame fixe est plus dangereux à manipuler. Un autre ustensile intéressant est la cuillèrefourchette, choix des alpinistes. Comme habillement, j’utilise en trek les mêmes chandails que les premiers découvreurs ; usés jusqu’à la corde. Mon gilet Roots et mon chandail de la CBH (Compagnie de la Baie d’Hudson) sont déchirés, déformés et usés. En d’autres mots, ils sont hyper confortables ! Nos équipements rutilants et nos vêtements lustrés du début subissent l’usure des sorties, l’outrage des rochers et des branchages, l’agression du soleil et de la pluie. Autant de stigmates qui rappelleront des souvenirs. Autrefois, la laine était irritante, mais aujourd’hui, la laine Mérinos est soyeuse, et respirante, elle évacue l’humidité et sèche rapidement. En termes de vêtements, l’essentiel est l’utilité et non l’apparence. Considérez également le poids, le confort et la versatilité face aux fluctuations de la température. Les premiers randonneurs préféraient porter deux chemises de bûcheron plutôt qu’un manteau plus épais. Une autre pièce d’équipement indispensable est la couverture de survie, très légère et compacte. En situation d’urgence, la face réfléchissante minimise la perte de chaleur corporelle et la face brillante peut servir de balise de détresse. Toujours dans mon sac, cette couverture m’a été grandement utile pour réconforter un randonneur découvert en état de choc avec un bras cassé. Remporterez-vous un bâton de randonnée ? Nous pouvons tirer profit de bien d’autres expériences de notre passé. Ne manquez pas le troisième volet de cette série. En attendant, voici une question dont la réponse pourrait vous mériter un bâton de marche. Sur un sentier de randonnée, qui a le droit de passage : la personne qui monte ou celle qui descend ? Faites parvenir votre réponse par le site web de Tremblant Express. Demeurez prudent et amusez-vous !


(Part two ) JEFF SWYSTUN

I

n part one, we learned that a compass, hot water and a hiking stick are great outdoor companions. It is easy to rely on cellphones or be complacent because we are near a McDonald's but being outside still requires knowing what to bring and how it works. A study of why people get into trouble in U.S. National Parks is educational. When they are disoriented or lost, they climb higher for better cellphone service. This increases risk and is why lessons from our past will help. Let’s discuss footwear. There are many styles and designs but do not buy based on appearance. Just because they look like hiking boots doesn’t make them so. Trail runner sneakers are popular but the treads fall off like Lego pieces and the low profile invites sprained ankles. Mountaineering-style boots are popular. The classic silhouette is recognizable in the Dolomites but thick leather and ripple soles are too heavy for local hiking. Early hikers wore high, laced boots with rigid but unforgiving support. These resembled motorcycle police boots. Moccasins were also used, for a barefoot sensation. In 1962, forest ranger W. K. Merrill wrote about the benefits of moccasins in All About Camping. A friend from the 10th Mountain Division sent me two pairs of boots designed by Nike for U.S. Special Forces. They are light as slippers but sturdy and, importantly, lace above the ankle. A combination of flexible and strong is desired. I am still on my first pair. Here’s a tip. Know the tread pattern of your boots. Trails intersect, bisect, run parallel, and loop. You can be led astray by others’ boot prints. If you need to backtrack, the best way is to follow your own tracks in snow and earth. Over the years, I have come across funny ideas. A 1966 Boy Scouts guide suggested having a dime on hand to make a payphone call. One manual showed how to turn your pants into a knapsack. Another guide advised, “Talk to your dog or horse – they are just as lonely as you are”.

Let’s talk utensils. A knife is essential. This doesn’t mean you are going to fight off a bear. Knives are used for food preparation, harvesting kindling wood, and cutting rope or fabric. I recommend a Swiss Army knife for the extra tools and the fact that it’s a folding knife. Fixed blade knives are more dangerous. I carry a military knife but so far, it has only sliced cheese. Another option is the spork. The fork, spoon and knife combination is beloved by alpinists. When it comes to clothing, I trek in sweaters like early adventurers. Our ancestors would partially unwind them to darn socks. My Roots cardigan and HBC sweater are ripped, pilled and broken in. In other words, they are perfect. Our gear starts off shiny and clothes are bright but then come the journeys. The rocks and branches. The sun and the rain. The things that last become memorable keepsakes. And what works in the gym or yoga studio doesn’t necessarily work in the woods. Wool was once itchy, but today’s wool is not. Merino wool is soft, breathable, moisturewicking and quick to dry. When it comes to clothes, focus on function, not fashion. Factor in changing weather, layer, and strive for comfort. Early hikers preferred two woolen lumber shirts instead of a jacket as a layering technique. One item always to have is a Space Blanket, which is extremely light and takes little space. The reflective sheet reduces heat loss and for those who are lost, the shiny surface acts as a distress beacon. I never hike without one. This helped a trail runner I came across who had broken his arm and was in shock. Get a chance to win a hiking stick These were more priceless lessons from the past. Look for the third in the series. Meanwhile, answer this question to win a hiking stick. On a trail, who has the right of way, the person going up or the person going down? Send your answer through the Tremblant Express website. Be safe, have fun.

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

© ADOBE STOCK

Priceless lessons for the outdoors


Art de vivre | Lifestyle

On fabriquait ce pain plat de forme ovale avec de la farine sans levain, du gras, du sel, de l'eau et parfois de la poudre à pâte.

14

Redécouvrir la bannique JEFF SWYSTUN

U

ne invention intéressante génère souvent des conflits de parentalité. Ainsi, le débat fait toujours rage à propos de la poutine afin de déterminer qui fut le premier à napper ses frites de grains de fromages et de sauce brune. Et la paternité de la pizza hawaiienne est réclamée autant au Canada qu'aux États-Unis. Comme mes racines sont ukrainiennes, j'aime croire que les pierogis sont originaires de chez nous et non de Pologne ou de Russie ! L'origine de la bannique ne fait pas exception à cette tendance. Le pain bannique fut très prisé des premiers explorateurs au Canada et des marchands de fourrure. On fabriquait ce

pain plat de forme ovale avec de la farine sans levain, du gras, du sel, de l'eau et parfois de la poudre à pâte. Il est traditionnellement admis que les trappeurs écossais ont fait connaître la bannique aux Premières Nations au cours des XVIIIe et XIXe siècles. La version écossaise était cuite sur une grille ou une pierre chaude et elle était faite d'orge et de farine de pois ou d'avoine. C'est au camp d'été que j'ai dégusté la bannique pour la première fois. Imaginez une rondelle de hockey bourrée de glucides. Sa préparation simple et rapide en a fait un aliment très populaire lors des sorties de plein air. Une grosse galette peut satisfaire plusieurs personnes voraces. Mais avec tout le respect dû à nos amis

écossais, il faut admettre que les Premières Nations possédaient déjà leur propre recette de bannique. Les Inuits la nommaient palauga, les Micmacs; luskinikn, et les Ojibwés; ba‘wezhiganag. Avant que les Européens n'introduisent ici le blé et l'orge, les Premières Nations fabriquaient leur farine à partir de quenouille, de gland, de mousse, de lichen et de fougère. Le pain qu’ils en tiraient et d’autres recettes à base de pain ont ainsi comblé leurs besoins alimentaires au cours des époques difficiles de leur histoire. On accorde aux Métis l'idée d'avoir ajouté des baies sauvages pour adoucir le goût de la bannique. Aujourd'hui, la bannique est généralement frite dans l'huile. Mais cette version moderne

© ADOBE STOCK

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

The flat oval cake was made from unleavened flour, lard, salt, water and sometimes baking powder.


A bannock renaissance

Y respecte toujours les découvertes et les traditions des Européens et des Premières Nations. Même si les recettes se sont diversifiées, on utilise encore la même méthode et les mêmes ingrédients pour fabriquer la bannique. Dernièrement, nous en avons préparé à la maison. C'est ma belle-fille qui cuisinait et je dois avouer que j'en ai englobé un morceau de la taille d'une pointe de pizza. Dès la première bouchée, de nombreux souvenirs d'enfance me sont revenus en mémoire. Notre sœur m'a aussi rappelé que maman avait l'habitude d'en cuire à notre chalet d'été. Ma belle-mère, pour sa part, préparait une recette nommée pain écossais. Certains restaurants ou camions de cuisine de rue en ont fait leur thématique. On peut aussi trouver des paquets de banniques dans certaines grandes chaînes d'alimentation. Il est également possible d'en cuisiner à la maison dans une poêle ou une friteuse, au four ou à l'aide d'une branche au-dessus d'un feu; on la nomme dans ce cas le pain du campeur. La cuisson de la bannique et de ses dérivés permet beaucoup de créativité, aussi ne vous gênez pas pour expérimenter. La pâte du taco bannique contient du jus de lime et sa garniture est faite de chili, fromage râpé, laitue, tomates en dés, crème sûre et salsa. Le pain bannique à la cannelle est délicieux, tout autant que la pizza bannique à la courge musquée, les bouchées de bannique aux baies sauvages et salade de betteraves et enfin, les blinis garnis de caviar de grand brochet. Nous avons même expérimenté la version fougasse avec huile d'olive, ail et romarin. Et pourquoi pas un pierogi bannique ? Je viens tout juste de chercher ce terme avec Google et il n'existe pas : vous savez donc maintenant que j'en suis l'inventeur !

ou know something is good when many claim its invention. There is the great poutine debate over who first combined fries, cheese curds and gravy. Hawaiian pizza is claimed both in Canada and America. My heritage is Ukrainian so I believe that the pierogi (or perogi, or pirogi) is our invention and not from Poland or Russia. Bannock is also contested. It is a form of bread first popular with early Canadian settlers and fur traders. The flat oval cake was made from unleavened flour, lard, salt, water and sometimes baking powder. Common teaching has Scottish fur traders introducing bannock to First Nations peoples during the 18th and 19th centuries. The Scots version was cooked on a griddle or bannock stone and made of barley, pea meal, or oatmeal. I was introduced to bannock at camp. It is dense. Think of hockey pucks comprised of carbohydrates. Quick and easy to make, it is clear why it was popular in the great outdoors. A big cake served many men who tore off individual portions. With all respect to the Scots, most First Nations had their own version of bannock. Inuit call it palauga, Mi’kmaq luskinikn, and Ojibwa ba‘wezhiganag. Before Europeans introduced wheat and barley, First Nations people milled flour from cattails, acorns, mosses, lichens and ferns. These produced bread and bread-like recipes that kept people fed during tough times. Metis are credited with adding wild berries to sweeten bannock.

The different types have largely ended up as modern native bannock or “fry bread”. The traditions and innovations, both European and First Nations, are found in this version. There are many bannock recipes but most advise using the same ingredients and procedure. Recently, our household cooked a batch. Let me be honest, my stepdaughter cooked it and I ate the pizza-sized portion. The first bite brought me back to childhood. My sister reminded me that our mother prepared it at the summer cottage. My wife’s mother cooked a version called “Scottish Bread”. There are bannock-themed restaurants and food trucks. Bannock in a Box is available at national grocers. Yet it can be made at home in a frying pan or deep fryer, oven, or on sticks over a fire (called Bush Bannock). Bannock dishes are creative as people experiment with its versatility. Bannock tacos have lime juice in the batter mixture and are topped with chili, shredded cheese and lettuce, chopped tomato, sour cream and salsa. Cinnamon bannock rolls are delicious along with butternut squash bannock pizza, sweet berry bannock bites and beet salad, and northern pike caviar bannock blinis. We made a focaccia version with olive oil, garlic and rosemary. Why not a bannock pierogi (or perogy)? Hey, I just Googled, “bannock perogy”. It doesn’t exist. So now you know I am its inventor.

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

JEFF SWYSTUN

15




18

Q

© ADOBE STOCK

Sirops locaux

ui dit printemps dit temps des sucres ! Malgré la crise actuelle, qui modifie notre expérience de la cabane à sucre, il est toujours possible d’encourager nos producteurs locaux en s’approvisionnant en produits de l’érable pour les cuisiner à la maison. Le sirop d’érable est très populaire, mais connaissez-vous le sirop de bouleau ? Voici un aperçu de leurs propriétés respectives. Le sirop d’érable Celui-ci se singularise par sa teneur en précieux antioxydants dont 67 types de polyphénols (dont le Québecol qui lui est propre). Il est aussi considéré comme une source de calcium, une bonne source de cuivre et une excellente source de riboflavine (B2) et de manganèse. Le sirop de bouleau Pénalisé par un rendement modeste, il est plus difficile à produire que le sirop d’érable (il faut quatre fois plus de sève pour produire une quantité égale de sirop). Le sirop de bouleau se fait rare en épicerie et se retrouve plutôt chez les producteurs ou en épicerie fine. Il est évidemment plus dispendieux que le sirop d’érable. Il s’agit donc d’un sirop à utiliser avec parcimonie et principalement destiné à la fine gastronomie. Son goût change au fil de la saison de récolte évoluant d’une saveur qui s’apparente à celle du miel à des notes plus riches de mélasse, d’anis et de café. Tout comme le sirop d’érable, il contient des vitamines et minéraux, et il est particulièrement très riche en manganèse et thiamine (B1). Bien évidemment, ces sirops purs à 100 % ne recèlent ni colorants ni arôme artificiel. Il s’agit d’agents sucrants plus nutritifs, en comparaison au sucre blanc ou à la cassonade par exemple. Mais du sirop, bien qu’il soit naturel et local, ça reste du sucre ! Or l’Organisme mondial de la Santé (OMS) recommande un apport modéré en sucre ajouté qui ne doit pas dépasser 10% de nos besoins énergétiques quotidiens. Ceci correspond à 50g de sucre (un peu plus de 2 cuillères à soupe de sirop) pour un apport moyen de 2000 calories par jour ! Vous avez besoin d’un coup de pouce pour optimiser votre alimentation ? N’hésitez pas à me contacter via la Clinique Mouvement Optimal : 819 425-8889.

S

Local syrups

pringtime is sugar time! In spite of the current crisis, which changes our sugar shack experience, we can still make a point of encouraging our local producers by stocking up on maple products for cooking at home. Maple syrup is very popular, but do you know about birch syrup? Here’s a brief overview of their respective properties. Maple syrup This one stands out thanks to its level of valuable antioxidants including 67 kinds of polyphenols (including Québecol, which is its very own). It is also considered a source of calcium, a good source of copper and an excellent source of riboflavin (B2) and manganese. Birch syrup Penalized by its modest yield, this syrup is harder to produce that maple syrup. (It takes four times as much sap to produce an equal quantity of syrup.) You won’t usually find birch syrup in a grocery store; it’s more often found at the producer’s or at a fine foods store. It is, logically, more costly than maple syrup. So it’s a syrup to use sparingly and mainly for full-on gourmet cuisine. Its taste changes over the harvest season, evolving from a flavour much like that of honey towards richer notes of molasses, anise and coffee. Like maple syrup, it contains vitamins and minerals, and is particularly rich in manganese and thiamin (B1). Obviously, these 100 per cent pure syrups don’t contain artificial colouring or flavouring agents. These are more nutritious sweetening agents compared to white or brown sugar, for example. But syrup, while natural and local, is still sugar! Now the World Health Organization (WHO) recommends a modest intake of added sugar which should not surpass 10 per cent of our daily energy needs. This corresponds to 50 g of sugar (a little more than two tablespoons of syrup) in a daily intake of 2000 calories a day! Vous avez besoin d’un coup de pouce pour optimiser votre alimentation ? N’hésitez pas à me contacter via la Clinique Mouvement Optimal : 819 425-8889. CHRONIQUE | COLUMN

par | by Ariane Lavigne, Dt.P.

Olympienne et nutritionniste du sport chez Vivaï et à la Clinique Mouvement Optimal de Mont-Tremblant. Olympian and sports nutritionist with Vivaï and Mont-Tremblant's Clinique Mouvement Optimal © ADOBE STOCK

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

Nutrition


Magasinage Shopping


Vin | Wine

© ADOBE STOCK

Valtellina (Alpes italiennes/ Italian Alps)

Pop! … and happiness reigns

C Pop ! … Y’a de la joie

C

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

asa Vinicola Aldo Rainoldi Zapel Le thermomètre indique 9°c, je retire l’Italien d’un seau à glace qui reflète les rayons d’un soleil printanier; “Sunny” de Bobby Heb répond à la vrille de mon limonadier qui extrait l’opercule de liège, 12h12… pop ! Y’a de la joie.

Les reflets paille du vin d’Aldo Rainoldi augurent sa vivacité. Le Zapel, chardonnay de Valtellina (Alpes italiennes) surprend et même déstabilise par la fraîcheur de ses arômes de concombre, de melon vert et de poire blanche. L’exotisme se poursuit en bouche sur les agrumes et la chair de fruits blancs. De bonne facture croquante franchement digeste, il affiche une jolie texture à la fois volumineuse et tendue. Pour les accords, misez sur ses vecteurs d’arômes; une entrée de salade concombre et mangue à la menthe ou plus simplement, optez pour des crevettes flambées au pastis.

20

Cosimo Taurino Notarpanaro Croiser fortuitement un membre de la famille que l’on n’a pas revu depuis des lustres, c’est l’impression que j’ai ressentie en versant le Notarpanaro 2011 dans le ballon… vous avez bien lu; 2011. Ce 100 % Negreamaro, cépage autochtone des Pouilles, annonce déjà un vin plus âgé de par sa couleur rouge brique. Les armes torréfiées et épicées sont aussi de mèche. De style classique, un brin rustique,

1

2

sans extravagance d’élevage, mais avant tout, un vin à point pour la consommation. Tour à tour les arômes de framboise, de cacao, d’olives noires, et balsamiques se fondent aux tanins à peine asséchants. Complexe et charmeur, c’est un incontournable avec le typique ragù ou la brochette de saucisses italienne, poivrons et basilic. Michael David Sixth sense Lodi En avril… la suite nous la connaissons tous ! Osez tout de même retirer quelques morceaux, comme la housse de votre BBQ. Les frères Phillips, Michael et David, ont eu la brillante initiative au début des années 80 de planter des vignes de syrah en Californie. Ce cépage, rhodanien d’origine, s’acclimate sans souci au climat tempéré, parfois extrême des comtés de Sacramento et de San Joaquin. L’appellation californienne Lodi élève une syrah plus dense et plus charnue comparée à celle des Côtes-durhône septentrionaux. La robe est d’un rouge cerise presque opaque, signe de concentration. Les arômes de prune et de cassis dominent, mais ils sont aussitôt chevauchés par ceux de vanille, de noix de coco, de bois fumé et du typique poivré de la syrah. Du sur mesure pour l’amateur de vin gourmand. Conseil : n’oubliez pas sur le grill vos côtes levées (ribs) de sanglier caramélisées !

3

1. Casa Vinicola Aldo Rainoldi Zapel 2019 SAQ 14278880 | 24,75 $

asa Vinicola Aldo Rainoldi Zapel The outdoor thermometer reads 9° C and I lift the Italian from the ice bucket which reflects that rays of the spring sun: “Sunny” by Bobby Hebb answers the spin of my corkscrew as it extracts the cork. It’s 12:12 p.m. … pop! And happiness reigns. The straw colour of the Aldo Rainoldi promises liveliness. The Zapel, a chardonnay from Valtellina (Italian Alps) surprises and even destabilizes with the freshness of its aromas of cucumber, green melon and white pear. The exoticism continues in the mouth with citrus and the flesh of white fruits. With a good amount of crispness, it shows nice texture both rich and taut. For pairing, work with the aromas: a first course of cucumber and mango salad with mint or more simply, opt for shrimp flamed with pastis. Cosimo Taurino Notarpanaro Meeting by chance a family member not seen for ages…that’s the impression I had when pouring the Notarpanaro 2011 into the balloon glass and yes, you read it right, 2011. The 100 per cent Negreamaro, a grape native to Pouilles, has already – through its red-brick colour – declared itself as an older wine. There’s also a hint of toastiness and spice working together. Classical in style, a tad rustic, without too much maturity, but more than anything else, a wine perfect for drinking now. One after another the tastes of raspberry, cocoa, black olives and balsamic meld with the barely dry tannins. Complex and charming, it’s excellent with a typical ragù or a brochette of Italian sausages, sweet peppers and basil. Michael David Sixth sense Lodi Don’t jump the gun on spring! But you can probably try a few aspects of it, like removing the cover from your barbecue. The Phillips brothers, Michael and David, undertook the brilliant initiative in the early ‘80s of planting some syrah vines in California. This grape varietal, Rhodesian in origin, acclimates easily to the temperate, sometimes extreme climate of Sacramento and San Joaquin. The California wine estate Lodi makes a denser and fuller-bodied syrah compared to those of the more northern Côtes-du-rhône regions. The wine is an almost opaque cherry red, a sign of concentration. Aromas of plum and black currant dominate, but there are also notes of vanilla, coconut, smoked wood and the typical peppery note of a syrah. It’s just right for someone who likes a generous wine. Tip: don’t forget your caramelized boar ribs on the grill!

2. Cosimo Taurino Notarpanaro 2011 SAQ 709451 | 21,30 $ 3. Michael David Sixth sense Lodi 2018 SAQ 11409371 | 23,30 $

CHRONIQUE / COLUMN par / by Franck Lizotte Vulgarisateur vitivinicole Wine world simplifier


Restos bistros Restaurants


AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

Les oubliés | The Forgotten

22

Si les murs pouvaient parler…

D

ans les villages comme dans les villes, les seuls véritables témoins du passé sont les bâtisses tels les bureaux de poste, les églises, les écoles et… les hôtels.

© COURTOISIE

L'hôtel Lac Mercier Inn, aujourd'hui Hôtel Mont-Tremblant, a été érigé en 1902 par Joseph Dufour sur le site d’un hébergement créé à l'origine par le Canadian Pacifique pour ses employés.

Roger Baervoets et sa fille Denise/ and his daughter Denise

De l’industrie chimique au tourisme de plein air En 1906, la A.D. Gall Petroleum and Chemical s'installe au lac Mercier. Elle sera absorbée en 1910 par la Standard Chemical Co. L’hôtel loge des voyageurs mais également des travailleurs de la Standard Chemical Co. dont la production repose sur la pyrolyse du bois. L’acétone produite est exportée en Angleterre pour fabriquer de la cordite pendant la Grande Guerre. L’innovation et la forte concurrence entraînera la fermeture de l'usine en 1926. Pendant ce temps, l'hôtel passe entre les mains de quelques propriétaires. M. Dufour avait vendu à François Archambault qui lui rétrocède la propriété en septembre 1905. Une semaine plus tard, il vend à nouveau l'hôtel à Wilfrid Guay et son épouse Donalda Renaud, citoyens de l'Annonciation. Wilfrid et Donalda Guay sont reconnu comme les premiers véritables hôteliers de la place. Le village du lac Mercier se transforme lentement grâce au tourisme de plein air. L'hôtel Lac Mercier Inn est idéalement placé près de la gare. Attrait non négligeable, le lac Mercier est doté d'une magnifique plage sablonneuse.

Après 50 ans d'existence Les années suivantes, l’hôtel verra défiler de nombreux propriétaires jusqu’à la reprise par Roger Baervoets. Né en 1900 à Bruxelles, Roger Baervoets est issu d'une famille d'hôteliers. Je me souviens de l'hôtel alors que je commençais à fréquenter l'école primaire en 1950 chez les sœurs Sainte-Croix. Roger Baervoets a fait ses classes dans les grands hôtels de la côte Ouest française jusqu'à Biarritz. Il a de l'expérience et parle cinq langues lorsqu'il décide de s’aventurer en Amérique. D’abord installé à New-York, une connaissance lui offre l'opportunité de travailler à Montréal. C'est à l'hôtel Windsor sur la rue Peel qu'il bâtit sa réputation. Il se voit bientôt offrir la position d'assistant gérant à l'hôtel Mont Royal tout près de la gare Windsor. À cette époque, il rencontre son épouse Lucille Senecal de Sainte-Thérèse. Ils auront trois enfants : Denise, Guy et Jean. Roger Baervoets fait alors l'acquisition du Manoir Comeau à Baie Comeau avec un associé. Lors d'une visite familiale à Montréal, il apprend que l’Hôtel Mont-Tremblant est à vendre. Le proprié-taire M. Arpin, président de France Film, n'a pas le temps de le gérer et il est ravi de trouver un acquéreur. Après 50 ans d'existence, l'hôtel est désormais entre les mains d'un professionnel. Un projet de vie pour Roger et Lucille Baervoets Toute la famille s'établit dans la région. L'hôtel devient un projet de vie pour Roger et Lucille. Leur fille Denise épouse le célèbre directeur de l'école de ski Snow Eagle de Gray Rocks, Réal Charette.

© COURTOISIE

L’Hôtel Mont-Tremblant, près de 120 ans d’histoire


If walls could talk …

Guy développe une réputation d'excellent skieur et sera directeur d'écoles de ski dans différents centres au Québec et en Colombie-Britannique. Le plus jeune, Jean, un compagnon de classe, suivra les traces de son père. Il sera directeur de grands hôtels à Montréal et dans les Basses-Laurentides. Des hauts et des bas, mais pas de naufrage En 1972, Roger Baervoets vend l'hôtel à Roy Featherstone Ha, ancien propriétaire de l'hôtel Pointe du Rocher situé de l'autre côté du lac Mercier. L'hôtel connaît des années difficiles et Featherstone Ha doit s'en départir. En 1980, Guy Dubois, Raymond Hotte, Daniel Larente et Denis Valiquette, un groupe de jeunes entrepreneurs locaux, décident de le faire revivre. L’hôtel ayant été négligé au cours des dernières années, l'investissement est conséquent. Chacun a un rôle précis et conserve son emploi pour mener le projet à terme. En 1982, Daniel Larente se retire et Pierre Gratton rejoint le groupe. Le projet est lourd et les actionnaires conviennent qu'il s'agit d’une occupation à temps plein. Guy Dubois et Raymond Hotte deviennent propriétaires de l'Hôtel Mont-Tremblant. Avec beaucoup d'imagination et des budgets limités, ils redorent le blason de l'endroit qui attirera les touristes comme les locaux à la recherche d’un hébergement de qualité et abordable. Une rigueur toute militaire L'arrivée d'Intrawest à la montagne donne un nouveau souffle à la région. En 1999, Philippe Laudat, restaurateur et hôtelier chevronné, devient le nouveau propriétaire de l'Hôtel Mont-Tremblant. Avec sa rigueur d'ancien militaire, il instaure sa façon de faire. Sa table connaît une excellente réputation et amène une nouvelle clientèle. En mai 2009, c'est au tour de Philippe Laudat de vendre l'hôtel à David Inness et Malikie O’Connor qui transformeront le restaurant en pub irlandais. En 2010, l'hôtel est rétrocédé à Philippe Laudat. Avec patience, passion et énergie il redresse le commerce et l'exploite jusqu'en 2017. L’historique de l’Hôtel Mont-Tremblant est un atout Place à la nouvelle propriétaire, Marie-Josée Labbé, une femme engagée pour qui l'historique de son établissement est un atout. Forte d’une formation en hôtellerie, elle sait accueillir sa clientèle de l'extérieur avec convivialité et sa clientèle locale comme de vieux amis. Je ne sais pas si les murs peuvent parler, mais je suis certain qu'aujourd'hui, les murs de l'Hôtel Mont-Tremblant sourient.

I

n villages, towns and cities, the only true witnesses to the past are buildings: the post offices, churches, schools, and … hotels. The hotel called the Lac Mercier Inn, now Hôtel Mont Tremblant, was built in 1902 by Joseph Dufour on the site of a place originally created by Canadian Pacific to lodge its employees. From the chemicals industry to outdoor tourism In 1906, A.D Gall Petroleum and Chemical settled in Lac Mercier. It was absorbed in 1910 by the Standard Chemical Co. The hotel accommodated travellers but also employees of Standard Chemical Co., which conducted pyrolysis of wood. The acetone it produced was exported to England to make the cordite used during WWI. Innovation and heavy competition led to the factory’s closure in 1926. During this period, the hotel had several owners. Mr. Dufour had sold it to François Archambault, who sold him back the property in September 1905. A week later, he sold the hotel to Wilfrid Guay and his wife Donalda Renaud, from Annonciation. Wilfrid and Donalda Guay are recognized as the first true local hoteliers. The village of Lac Mercier was slowly transformed thanks to outdoor tourism. The Lac Mercier Inn was perfectly positioned close to the train station. Lac Mercier, a considerable attraction, had a magnificent sand beach. After 50 years of existence Over subsequent years, the hotel saw numerous owners until it was purchased by Roger Baervoets. Born in 1900 in Brussels, Roger Baervoets came from a family of hoteliers. I remember the hotel when I started first grade in 1950 at the school of the Sainte-Croix nuns. Roger Baervoets had learned his craft in the grand hotels of the French west coast as far as Biarritz. He was experienced and spoke five languages when he decided to explore America. He settled first in New York, where an acquaintance offered him the opportunity to work in Montreal. It was in the Windsor hotel on Peel Street that he built his reputation. He was soon offered the job of assistant manager at the Mont Royal hotel close to Windsor station. This was when he met his wife, Lucille Senecal of Sainte-Thérèse. They were to have three children: Denise, Guy and Jean. Roger Baervoets then bought the Manoir Comeau in Baie Comeau with an associate. During a family visit to Montreal, he learned that Hôtel Mont-Tremblant was for sale. The owner Mr. Arpin, president of France Film, didn’t have time to manage it and was delighted to find a purchaser. After 50 years of existence, the hotel was now in the hands of a professional.

Project of a lifetime for Roger and Lucille Baevoets The entire family settled in the region. The hotel became a lifelong project for Roger and Lucille. Their daughter Denise married Réal Charette, the famous director of the Snow Eagle ski school at Gray Rocks. Guy developed an excellent reputation as a skier and became director of several ski schools in Québec and British Columbia. The youngest, Jean, a classmate of mine, followed in his father’s footsteps. He became manager of major hotels in Montreal and the Lower Laurentians. High points and low, but no shipwreck In 1972, Roger Baervoets sold the hotel to Roy Featherstone Ha, the former owner of the Pointe du Rocher hotel on the other side of Lac Mercier. The hotel had some tough years and Featherstone Ha had to leave. In 1980, Guy Dubois, Raymond Hotte, Daniel Larente and Denis Valiquette, a local group of young entrepreneurs, decided to bring it back to life. Due to neglect in previous years, investment was required. Each man had a specific role and also kept his day job to bring the project to fruition. In 1982, Daniel Larente pulled out and Pierre Gratton joined the group. The project was substantial and the shareholders agreed that it was a full-time job. Guy Dubois and Raymond Hotte became the owners of Hôtel Mont-Tremblant. With a great deal of imagination and limited budgets, they enhanced the value and remade the image of the place, which attracted both tourists and locals looking for a good quality, affordable place to stay. With military precision … The arrival of Intrawest at the mountain breathed new life into the region. In 1999, Philippe Laudat, experienced restaurateur and hotelier, became the new owner of Hôtel Mont-Tremblant. With his rigour as a former military officer, he established his own way of doing things. His restaurant had an excellent reputation and attracted a new clientele. In May 2009, Philippe Laudat in turn sold the hotel to David Inness and Malikie O’Connor, who transformed the restaurant into an Irish pub. In 2010, the hotel was sold back to Philippe Laudat. With patience, passion and energy he sorted out the business and ran it until 2017. The history of Hôtel Mont-Tremblant is an asset The new owner, Marie-Josée Labbé, is a woman of commitment for whom the history of her establishment is an asset. With an education in the hotel business, she knows how to warmly welcome her guests from afar, and welcome her local customers as old friends. I don’t know if walls can talk, but I’m sure that today, the walls of Hôtel Mont-Tremblant are smiling. CHRONIQUE | COLUMN par | by Peter Duncan

Peter Duncan fut l’un des meilleurs skieurs du Canada dans les années 1960 et a participé aux Jeux olympiques d’Innsbruck, en 1964, ainsi qu’à ceux de Grenoble, en 1968. Peter Duncan is a Canadian former top-notch alpine skier who competed in the 1964 and the 1968 Winter Olympics.

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

© COURTOISIE

Hotel Mont-Tremblant, almost 120 years of history

23




Valorisation immobilière | Real estate staging

«L

Mise en scène d’un immeuble vacant

es gens n’achètent pas une maison mais plutôt une habitation. Ils magasinent avec logique, mais font une offre fondée sur leurs émotions. » Une propriété à vendre est généralement habitée par le vendeur jusqu’à sa vente officielle. Cependant, plusieurs propriétaires déménagent avant même de contacter un agent d’immeuble. Dans ce cas, il est peu fréquent qu’ils y laissent des meubles ou un aménagement personnel. La maison vacante ne peut offrir plus qu’un espace dénudé et une apparence terne. Vous avez sans doute remarqué que les promoteurs mettent leurs immeubles en marché à l’aide d’une maison ou d’un condo modèle. Ils utilisent des professionnels de l’aménagement afin de mettre leur produit en valeur. Le même concept s’applique lors de la vente d’une maison vacante. Neuf acheteurs sur dix ne sont pas visuels. Lorsqu’un acheteur visite une maison vide, il a du mal à imaginer sa vie dans un tel espace, austère et dénué d’émotion. Sans point de

“P

référence, l’acheteur est dérouté lorsqu’il cherche à évaluer les dimensions d’une pièce non meublée. La mise en scène est l’élément essentiel qui lui permet de créer une relation émotive avec la chambre principale ou une cuisine gastronomique et de visualiser comment il organisera son propre ameublement. Si vous vendez une maison vacante, rappelez-vous qu’il est plus facile de voir les défauts et l’usure d’un espace vide. Lorsqu’il n’y a rien d’autre pour capter leur attention, les acheteurs se concentreront sur l’état des murs, des planchers et des luminaires. Une maison vacante aménagée pour la vente permettra à l’acheteur de se concentrer sur les arguments de vente et non sur les imperfections. Un acheteur cherche toutes les raisons de payer moins; ne lui en offrez pas une de plus. Prenez le temps de préparer votre maison vacante pour la vente. Une propriété à vendre aménagée par un professionnel deviendra un atout à la fois pour le vendeur, l’acheteur et le courtier. Votre principal objectif consiste à présenter votre propriété dans toute sa splendeur.

Staging vacant properties

eople don’t buy houses, they buy homes. They shop around with logic but they make an offer based on emotion.” Real estate listings are mostly occupied by the seller until the property is sold. However, many homeowners have already moved out prior to listing with a broker. Rarely do they leave behind their furniture and personal décor. The vacant home is left with its bare bones and nothing more. Have you ever noticed how property developers market their projects with a model home or condo? They bring in professional stagers to showcase their investment. The same concept applies to listing a vacant private property. Nine out of ten buyers are not visual. When a potential buyer visits an empty listing, they cannot envision themselves living in a space that is stark and devoid of emotion. Without a point of reference, it is challenging for the buyer

to gauge the size and scale of an unfurnished room. Staging is an essential element that helps the buyer emotionally connect to a master bedroom or a gourmet kitchen and the placement of their own furnishings. If you are selling a vacant property, keep in mind that an empty home easily shows its wear and tear. Buyers scrutinize the condition of the walls, flooring and fixtures when there is nothing else to capture their attention. A staged “vacant” will draw the buyer’s attention away from the imperfections and redirect their focus to the selling features. Potential buyers often look for a reason to put less money on the table. Don’t give them one. Take the time to get your vacant property market-ready. A professionally staged listing will benefit the seller, the buyer and the broker. The ultimate goal is to showcase your investment to its full potential.

Jane Chisholm Professionnelle en staging certifée™ et Membre de RESA, Real Estate Staging Association Certified Staging Professional™ and a member of RESA, Real Estate Staging Association jcreationsinc.com

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM



Faune & flore | Wildlife and habitat

28

E

L’esprit d’équipe de la bernache du Canada

n 1995, lors de la conférence de Djakarta, les pays signataires de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique choisissaient Montréal comme siège du secrétariat de cette importante convention. À la suite de ce succès diplomatique, Environnement Canada décernait aux membres de la délégation canadienne le prix « Canada Goose » pour souligner le résultat de notre travail d’équipe. La bernache du Canada doit en effet le succès de sa survie à la coopération et à l’entraide. En voici quelques exemples. Au printemps et à l’automne, lors des grands rassemblements migratoires, et même durant l’été et en hiver, les bernaches se réunissent souvent dans les champs ou les parterres pour se nourrir. Typiquement, quelques individus gardent la tête haute et surveillent les alentours pendant que leurs congénères s’alimentent. Ces sentinelles attentives poussent des cris stridents à la moindre alerte. Pendant la couvaison et l’élevage des oisillons, les parents jouent tour à tour ce rôle de surveillant pendant que l’autre se repose, s’alimente ou couve les œufs. Suivant la naissance des petits, les parents et les oisillons de plusieurs couvées s’assemblent et forment des crèches (un tel phénomène est aussi observé chez d’autres oiseaux comme le dindon sauvage ou l’eider à duvet). La surveillance des jeunes et leur initiation à la recherche de nourriture sont ainsi partagées par l’ensemble des parents concernés. C’est au moment des grandes migrations que le travail d’équipe des bernaches est le plus spectaculaire. Ces oiseaux volent en formation l’un derrière l’autre, formant d’immenses V caractéristiques. Les oiseaux les plus en forme prennent tour à tour la tête du peloton, les autres suivent dans leur sillon, économisant leur énergie. Les bernaches peuvent ainsi voler à une vitesse moyenne de 50 à 65 km/h et franchir plus de 2 400 km en une seule journée. Comme les bernaches, les cyclistes ont bien compris l’avantage de rouler en peloton. Prenons exemple de la bernache du Canada pour valoriser l’esprit d’équipe. Ne dit-on pas : « Seul on peut peut-être aller plus vite, mais ensemble on va plus loin ». animalium.ca

n 1995, at the Djakarta conference, the countries that were signatory to the United Nations Convention on Biological Diversity chose Montreal to be the headquarters for the secretariat of this important convention. Following this diplomatic success, Environment Canada honoured Canadian members of the delegation by bestowing the “Canada Goose” award to underline the result of our teamwork. The Canada goose does actually owe its successful survival to cooperation and mutual assistance. Here are a few examples.

In the spring and fall, during the great migratory gatherings – and even in summer and winter – the Canada geese often assemble in fields to feed. Typically, a few individual geese keep their heads up to monitor the surroundings while the others feed. These sentries honk loudly at the least hint of trouble. During incubation and while the goslings are small, one parent will take its turn monitoring the situation while the other rests, feeds, or incubates the eggs. After the young hatch, the parents and goslings from several clutches get together and form creches (and the same phenomenon is also seen in other bird species such as the wild turkey or eider duck). Supervision of the young and their initiation in finding food is thus shared by all the parents who are present. It’s during the big migrations that the teamwork of the Canada geese is most spectacular. The birds fly in formation, one after the other, creating the immense characteristic V. The fittest birds take turns heading the peloton, with the others following in their wake, saving energy. The geese can, in this way, fly at an average speed of 50 to 65 km/h and travel more than 2,400 km in a single day. Like the Canada geese, cyclists have understood the advantage of travelling in a peloton. Let’s follow the example of the Canada goose to show the value of team spirit. After all, “If you want to go fast, go alone; if you want to go far, go together”. animalium.ca

CHRONIQUE | COLUMN par | by Jacques Prescott Biologiste, cofondateur de l’Animalium Biologist, co-founder of Animalium animalium.ca

© ADOBE STOCK

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

I

The team spirit of the Canada goose



Golf Jimmy Galbraith

B

Golf can be comforting

© TREMBLANT EXPRESS

ecause social distancing is naturally present and safe when you’re playing golf, we can expect that the golf scene will reopen as soon as government measures are relaxed. It’s good news for many of us, because last year, golf was the mostpractised sport in Québec.

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

P

30

Le golf comme mesure de réconfort

uisque la distanciation sociale est naturellement omniprésente et sécuritaire au golf, on doit prévoir l’ouverture prochaine des activités dès que les mesures gouvernementales s'assoupliront. C’est vraiment une bonne nouvelle pour plusieurs d’entre nous, car l’an dernier, le golf fut le sport le plus pratiqué au Québec. Même si les restaurants, bars, salles de réception et tournois restent inaccessibles, l'achalandage a augmenté de 19 % par rapport à 2019. C'est encourageant et de bon augure pour l'industrie. Les restrictions imposées à plusieurs activités en 2020 ont fait en sorte que des sportifs ont muté vers le golf, ce qui a amené une clientèle plus jeune sur les parcours. En plus de compter sur la loyauté des retraités et de celles des 25 à 45 ans qui sont de retour avec leurs familles, on dénombre aussi une clientèle de néophytes de tous âges qui découvrent non seulement un sport sécuritaire, mais aussi d’actualité en raison de sa chaîne de valeur.

La crise actuelle nous ramène – au même titre que le golf – à l’essentiel. Selon moi, les mesures sanitaires nous ont aidés à créer une nouvelle sorte de bulle. D’une part, nous sommes tous plus conscients de notre propre bulle. Et d’autre part, nous respectons davantage la bulle d'autrui. Ces bulles-là, les sportifs et les golfeurs assidus les connaissent bien, car elles font partie des fondements les plus importants de notre sport favori. C'est par la conscience et le respect de cette bulle que le vrai golfeur s’éveille et que son esprit sportif prend forme. C'est tellement plaisant de jouer avec ses enfants, parents, grands-parents, amis et même entre compétiteurs lorsque tout ce beau monde fait preuve d'éthique et de respect. Cet acte de civisme nous aide dans notre capacité à nous réapproprier notre vraie nature, nous permet d'être nous-mêmes, de profiter du moment présent et d'être à notre meilleur. Et ça, par les temps qui courent, c'est réconfortant. Bon golf et bonne saison !

Even though the restaurants, bars, reception rooms and tournaments were off limits, the number of 2020 golfers increased by 19 per cent against 2019 figures. It is encouraging and augurs well for the industry. The restrictions imposed on a number of activities in 2020 resulted in a wave of sports enthusiasts moving towards golf, which brought a younger customer group to the courses. In addition to the loyal retired folks and those between 25 and 45 who are back with their families, there’s also a customer group of beginners of all ages who are discovering, not merely a safe sport, but one that suits the times because of its value chain. The current crisis is bringing us back – as is golf – to the essentials. As I see it, the health measures have helped us create a new kind of bubble. On the one hand, we are all more conscious or our own bubble. And on the other hand, we are more respectful of the bubbles of others. Sports enthusiasts and keen golfers are well aware of these bubbles, because they are among the most important and fundamental aspects of our favourite sport. It’s through awareness of and respect for this bubble that the true golfer comes to life and their mindset is created. It is so pleasant to play with your children, parents, grandparents, friends and even competitors when they all show ethical, respectful behaviour. This demonstration of a sense of citizenship helps us get back to our true nature, allowing us to be ourselves, enjoy the moment and be at our best. And that, in these times, is comforting. I wish you good golfing and a fine season! CHRONIQUE / COLUMN par / by Pierre Brisebois Enseignant professionnel, National Post Top 25 Teachers in Canada / Golf Magazine Top Regional Teachers in America



© ADOBE STOCK

Hors zone | Outside the zone

P

Notre cour arrière

eu importe le sport – vélo, course à pied, raquette –, je me surpasse dans les descentes, mais j’avance à pas de tortue dans les montées. Et c'est pourquoi je ne pensais pas aimer la randonnée, jusqu'à ce que j’essaie.

tuer en tentant de me hisser au sommet du Pic Brosseau, lequel fait partie du réseau de sentiers d’Huberdeau. L’ascension demande beaucoup de courage… et des cordes d’escalade. Mais nous avons exploré notre terrain de jeu naturel, un sentier à la fois.

Tradition du dimanche matin Une randonnée avec quelques amis un dimanche matin l'automne dernier est devenue une tradition hebdomadaire bien ancrée. Nous avons emprunté le parcours de cinq kilomètres de La Classique Salomon Tremblant et escaladé la montagne. Nous avons gravi la pente jusqu’au casino et parcouru le Sentier des Pruches. Jacynthe Martin nous guidait d’un pas ferme dans les sentiers de la Villa Bellevue, du Geai-Bleu, de la Diable, la Jazz, la Gorge et de Deer Mountain. Lorsque les rassemblements ont été interdits en zone rouge, mon mari et moi avons exploré la Montagne Labelle juste derrière notre maison. Il y a quelques semaines, mon amie Wendy Allen a littéralement voulu me

Randonnées printanières Les beaux jours du printemps arrivent. Partez avec un ami à la découverte des sentiers de notre réseau. Certains sentiers sont vraiment difficiles, mais comme me le répète souvent Jennifer Laframboise, c’est en mettant un pied devant l'autre que l’on arrive au sommet. Et quand on part à l’aventure avec un bon ami, c’est toujours plus facile. Méfiez-vous toutefois des amis en grande forme physique; ils choisiront des montées abruptes. Notre hiver en pandémie tire à sa fin. C’est le moment de sortir de votre zone de confort et de partir en randonnée. Les paysages sont tout simplement spectaculaires, et la vue du haut des cimes est à couper le souffle.

I

Outside our back door

am an absolute slug when it comes to climbing uphill. Biking, running, snowshoeing. Pick a sport. I shine on the descent, not the ascent. And that is why I did not think I would care much for hiking. Until I started. Sunday morning tradition What began as a Sunday morning hike with a few friends last autumn turned into a weekly tradition that is still holding strong. We followed the Classique Salomon Tremblant 5K course and scaled the mountain. We trekked up Casino hill and scrabbled through Sentier des pruches. Jacynthe Martin steadfastly led the way as we hiked Villa Bellevue, Geai Bleu, La Diable, La Jazz, La Gorge and Deer Mountain. When the red zone lockdown prohibited group gatherings, my husband and I explored Montagne Labelle behind our home. A few Sundays back, my friend Wendy Allen

attempted to kill me pulling a crew up the Pic Brosseau. It’s part of the Sentiers Huberdeau, and the hike to this summit requires more than just a bit of grit… and a few climbing ropes. We’ve explored our natural playground, one trail at a time. Spring hiking Warm spring days are ahead. Grab a friend and spend some time on our network of trails this season. Although some of our trails can be wicked hard, as Jennifer Laframboise often reminds me, one foot in front of the other gets you to the top. And when a challenging adventure is accompanied by a good friend, it’s always easier. Be wary of those really fit friends, though; they will pick some steep climbs. As we exit our COVID winter, there is no better time to get outside your comfort zone and take a hike. The scenery is nothing short of glorious – and the views from the summits truly take your breath away. CHRONIQUE | COLUMN par | by Cathy Bergman

Cathy Bergman est devenue athlète de façon inopinée à un âge relativement avancé. Elle nous montre qu’il n’est jamais trop tard pour retrouver la santé et la forme. Cathy Bergman is an accidental athlete who found health and fitness late in life. She shows us that it’s never too late to change your life.

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM


Forme physique | Fitness

L

Votre respiration

es personnes qui s'entraînent avec moi sont probablement lasses de m’entendre dire « respirez ».

Bien respirer est essentiel à notre bien-être. Nous prenons en moyenne 25 000 respirations par jour. Et pourtant, la plupart des gens respirent mal. La science de la respiration Dans son récent bouquin, Breath: The New Science of a Lost Art (La nouvelle science derrière cet art perdu : la Respiration), James Nestor affirme que la respiration, tout comme la condition physique, joue un rôle primordial dans la vie. J’ai récemment participé à un séminaire sur la respiration destiné aux professionnels de la santé et les propos qui y étaient tenus abondaient dans le même sens. Des études ont démontré que la façon dont nous inspirons et expirons peut améliorer nos capacités physiques, régénérer nos organes internes et soigner certaines maladies autoimmunes. Par contre, mal exécutée, la respiration peut avoir des effets néfastes sur le cœur, le cerveau, la digestion, le système immunitaire, et même la posture.

T

Respiration dysfonctionnelle La respiration est soit fonctionnelle, soit dysfonctionnelle. L'hyperventilation, la respiration buccale et la respiration thoracique sont dysfonctionnelles car elles ne permettent pas d’inspirer profondément et de manière satisfaisante. Une respiration dysfonctionnelle perturbe l’organisme. Elle affecte le seuil de tolérance à la douleur, augmente la fatigue musculaire, la tension artérielle et le rythme cardiaque, et provoque le ronflement, l'apnée du sommeil et l'asthme. La respiration thoracique peut également compromettre les fonctions de stabilisation et affecter la posture. Respiration fonctionnelle Alors, comment respirer ? Respirez moins, profondément et lentement, par le nez, lequel filtre l'air et permet une respiration plus profonde. Utilisez votre diaphragme et poussez l'air vers le bas de votre abdomen. Pendant l'exercice, inspirez au repos et expirez à l'effort. Si vous êtes un athlète, cela aura des effets bénéfiques remarquables. Pratiquez la respiration fonctionnelle tous les jours. Contrôlez votre respiration. Prenez les commandes… une respiration à la fois.

Every breath you take hose of you who train with me may tire of my repetition of the word "breathe".

However, nothing is more essential to our well-being than breathing. We do it on average 25,000 times a day. And yet, most people are not breathing correctly. The science of breath James Nestor’s new book Breath: The New Science of a Lost Art, posits that breathing is the singular most important aspect of life, as well as fitness. A breathing seminar for healthcare professionals I recently attended echoed this position. Research shows us that the way we inhale and exhale can jump-start athletic performance, rejuvenate internal organs, and reverse certain autoimmune diseases. However, if not done properly, breathing can adversely impact the heart, brain, digestion, the immune system, and even posture. Dysfunctional breathing Breathing is either functional or dysfunctional. Dysfunctional breathing includes hyperventilation, mouth breathing and upper chest

breathing. It causes an inability to take a deep and satisfying breath. Dysfunctional breathing is known to cause disruptions in our body. It affects our pain threshold, increases muscle fatigue, and increases blood pressure and heart rate. Add to that snoring, sleep apnea and asthma. Upper chest breathing can also cause poor stabilization, resulting in poor posture. Functional breathing So how should we breathe? To begin with, breathe less. Take slower, deeper breaths. Breathe through your nose. It is better adapted to filter the air and promotes a deeper breath. Use your diaphragm when you breathe, pushing the air down into your lower abdomen. During exercise, inhale on the relaxation and exhale during the exertion. If you are an athlete, this will have a remarkable positive influence. Take some time each day to practice functional breathing. Take control of your breath. You need to be the pilot, not the passenger…one breath at a time.

CHRONIQUE | COLUMN par | by Robert Roy Kinésiologue, entraineur Kinesiologist, coach

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM


Santé & vitalité | Healthy Lifestyle

Y

A different way to detox ou have surely heard of several forms of dietary detox. Today we would like to introduce you to another way to detox.

© COURTOISIE

Simplify your life! When you think about it, simplifying our daily life can bring us balance, freedom and joy. By living more simply we can benefit more fully from each experience that life offers us.

V

Simplifions-nous la vie !

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

ous avez sûrement entendu parler de plusieurs formes de détox alimentaires. Aujourd’hui, nous aimerions vous présenter la détox sous un autre jour.

34

Décomplexifier notre quotidien nous apportera équilibre, liberté et joie. En vivant plus simplement, nous profiterons plus pleinement de chaque expérience que la vie nous offre. Comment se faciliter la vie Sur la base de nos expériences, de nos conversations et de nos observations, voici une liste de choses importantes à améliorer pour jouir d’un style de vie plus équilibré et arborer en tout temps notre plus beau sourire. 1. Nos biens matériels : une bonne idée est d’identifier les objets, vêtements, etc. que nous n’avons pas utilisés depuis un an et d’en faire don à un organisme de bienfaisance. 2. Nos engagements chronophages (qui demandent beaucoup de temps) : apprenons à dire NON !

3. Nos objectifs : au lieu de prendre chaque année des résolutions qui ne se réalisent jamais, pourquoi ne pas plutôt identifier trois grands objectifs, établir un plan pour chacun d’eux et passer à l’action. 4. Nos conversations : nous avons deux oreilles et une bouche. Apprenons à parler deux fois moins que nous écoutons. 5. Notre temps passé devant les écrans : au lieu d’être spectateur de la vie des autres, pourquoi ne pas être plutôt acteur de notre propre vie ? 6. Le multitâches est une illusion. Le cerveau humain ne peut pas accomplir deux actes complexes simultanément. Choisissons donc de n’effectuer qu’une tâche à la fois pour obtenir un résultat optimum. Nous terminerons notre chronique en vous invitant à vous poser la question suivante : « De quelles distractions je peux me passer pour me concentrer sur l’essentiel et ainsi me simplifier la vie ? » À votre santé ! Jessica et Bruno

How to simplify your life Here is a list of ways that can help you simplify your life, based on your experiences, conversations and observations, so that you can start living a more balanced lifestyle and thus keep your smile. 1. Our material goods: it’s a good idea to look at the objects, clothes, etc. that you have not used for one year and donate them to a charity. 2. Our time-consuming commitments: learning to say NO more often than YES. 3. Our objectives: rather than having resolutions that do not materialize from one year to the next, why not identify three main objectives, work out and write down a plan for achieving each and take action now. 4. Our conversations: we have two ears and one mouth. Let's listen twice as much as we talk. 5. Our time spent in front of screens: instead of being spectators to the lives of others, why not be the actors in our own lives? 6. "Multitasking": this is an illusion; the human brain cannot do two (or more) things at the same time efficiently. So let's choose to do one thing at a time and do it right. We'll end our column by inviting you to ask yourself the following question: “Where and how can I remove distractions and simplify my life to focus on the essentials?” To your health! Jessica & Bruno CHRONIQUE | COLUMN

par | by Jessica Humphries & Bruno Saint-Hilaire

Consultants en optimisation de la santé Healthy Lifestyle consultants enerj.ca





© GARY YEE

Sous l'œil de Gary Yee | The photographer's eye

Sébastien Michel – Tremblant, le 22 mars 2021/ Tremblant, March 22, 2021

Cameron Pepper sur le nouveau module signé Seb Toutant installé dans le Parc Adrénaline. Cameron Pepper on the new module designed by Seb Toutant in the Adrénaline Park.

CHRONIQUE | COLUMN par | by Gary Yee © GARY YEE

38

© GARY YEE

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

Randonnée alpine – Tremblant, le 16 mars 2021 Alpine touring – Tremblant, March 16, 2021

Gary Yee est un conteur visuel pour le sport, les évènements et l’art de vivre de la montagne. Gary Yee is a visual storyteller for the sports, events and lifestyle of the mountain.



Pouce vert | Green Thumb

© ADOBE STOCK

Early spring veggies

V

Les légumes primeurs

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

ous vous souvenez de l’engouement soudain pour les potagers au printemps dernier ? C’est fou la quantité de terreau que nous avons vendue ! Les gens semblaient vouloir tendre vers l'autosuffisance alimentaire, et beaucoup ont également réalisé que jardiner pouvait être amusant (sauf pour le désherbage, peutêtre, et les chevreuils…).

40

Cette année, comme les jardins ont déjà été aménagés, on peut semer plus tôt. Mais quoi, comment et quand ? Oignons, céleri, maïs, panais et choux ne sont pas vraiment plus savoureux cultivés à la maison, et peuvent être un peu problématiques. De plus, ils sont abondants et peu chers en saison. Pas la peine non plus de semer coriandre et roquette. Par contre, les tomates, pommes de terre, légumes-feuilles, pois et haricots sont bien meilleurs lorsqu'ils sont cultivés à la maison. En ce qui concerne le budget, le basilic et le chou-rave en valent la peine. Pesto ! Miam. Si vous êtes vraiment impatient, vous pouvez pelleter la neige de votre potager pour qu’il s’assèche et se réchauffe. Si vous n’avez pas fait un bon entretien à l’automne, ne vous en faites pas. Vous pouvez arracher les mauvaises herbes (y compris les racines, ou vous vous en voudrez plus tard) et vous débarrasser des débris maintenant. Puis travaillez la terre à au moins 20 cm de profondeur. Il est toujours bon d’ajouter du compost, mais si votre terreau était excellent au départ, vous pouvez sauter une année.

Nous sommes peut-être dans les Laurentides, mais oui, vous pouvez déjà semer à l’extérieur radis, épinards, pois et laitues en feuilles. Nul besoin de les démarrer à l'intérieur. Viennent ensuite les choux frisés, bettes à cardes, rabioles, broccolinis et les carottes. Dans vos rangées, mettez une graine de radis aux 15 cm environ afin d’indiquer où sont les semis. Elles pousseront vite; cela vous encouragera en attendant la germination de vos semences. Semis à l’intérieur ? C’est beaucoup d’efforts. Il vaut mieux acheter des plants peu coûteux de laitue, chou frisé, bette à cardes et brocoli dans un centre de jardinage local. Plantez-les début mai pour diversifier et prolonger votre saison. Mettez plutôt vos énergies dans la culture de gros plants de tomates. Commencez dès maintenant; choisissez de belles variétés de semences; donnezleur beaucoup de lumière et prévoyez changer de pots à quelques reprises pour obtenir de grosses plantes charnues que vous pourrez transplanter une fois les soirées chaudes venues. Quant aux haricots, courges/ concombres/citrouilles et choux-raves, pour de meilleurs résultats, plantez-les dans un sol chaud, en juin. Plus dans le prochain numéro… quand il fera plus chaud ! Bon jardinage !

R

emember last spring’s mad rush to start vegetable gardens? We could not believe how much garden mix soil we sold! People seemed to want to embrace self-sufficiency, and many also realized that it can be fun (except for the weeding, maybe, and the deer…). This year, with gardens established, we can start things earlier: but what? And how? And when? For the “what”, onions, celery, corn, parsnips and cabbage are not significantly tastier home grown, can be a bit of trouble, and are cheap and plentiful in season. Buy cilantro and arugula, too, as they are a total pain to grow. Tomatoes, potatoes, greens, peas and beans are much better when home grown. Budget-wise, some funny ones like basil and kohlrabi are worth it. Pesto! Yum. How? If you are really keen, you can shovel snow off your veggie patch to let it drain and warm up. Don’t worry if you didn’t do a proper fall prep; you can pull up weeds (including roots, or you’ll hate yourself later), and get rid of debris now. Then turn over the soil to a minimum of 20 cm deep. It’s always worth adding compost, but if your soil was excellent to begin with, you can skip a year. We may be in the Laurentians but yes, you can seed outdoors! Radishes, spinach, peas and leaf lettuce can all go in right away. Don’t bother starting these inside. Next for outdoor seeding are kale, chard, rabiole, broccolini and carrots. Put a radish seed every 15cm or so in your rows, to mark where things were seeded. Bonus: they pop up fast, and are encouraging while waiting for things to sprout. Indoor seeding? It’s a lot of trouble, and buying lettuce starts, kale, chard, and broccoli from a local garden centre is inexpensive and worthwhile. Plant them in early May to prolong and vary your season. Put your energy into growing big tomato plants. Start now, choose fun varieties of seed, give them lots of light, and plan to change up their pots a few times to have big beefy plants to transplant once the evenings are warm. Beans, squash/cucumbers/pumpkins, and kohlrabi all do best seeded directly in warm June soil. More next issue…when things warm up! Happy digging

CHRONIQUE / COLUMN par / by Laura Scully Diplômée en horticulture, Université de Guelph Diploma in horticulture, Guelph University paysagistesnorthland.com





Flash Express

Camps de jour à la carte Day camps: pick your pleasure TMT : nouveau camp de jour pour jeunes sportifs TMT: new day camp for young athletes!

44

Namasté et Ratatouille – Cuisine et Yoga Namasté & Ratatouille – Cooking & Yoga Très populaire chaque année auprès des enfants (et des parents), ce camp de jour invite les jeunes à la découverte du bien-être et de l’art culinaire dans le cadre enchanteur du Domaine Saint-Bernard. En matinée, après avoir débuté leur journée avec une saine méditation et un recentrage, les jeunes sont initiés à la cuisine et réalisent avec le chef Sébastien Savre divers plats et entrées qu'ils rapportent à la maison. En après-midi, place au yoga, à la détente et à la pleine conscience. Les postures sont simples et adaptées à l'âge des enfants. Une balade dans la nature vient clore la journée. Du 5 au 9 juillet pour les jeunes de 5 ans à 14 ans et du 16 au 20 août pour les 7 à 14 ans. This day camp, which is highly popular with children (and their parents) every year, invites young people to discover well-being and cooking in the delightful surroundings of the Domaine Saint-Bernard. In the mornings, after starting their day with a healthy meditation and re-centring, the kids are initiated into cooking and, with chef Sébastien Savre, make a variety of dishes and appetizers that they take home. In the afternoons, it’s yoga, relaxation, and consciousness. The postures are simple and adapted to the age of the children. A nature walk finishes up the day. From July 5 to 9 for kids aged five to 14, and from August 16 to 20 for those aged seven to 14. m-yoga.ca

Namasté et Picasso – Art et Yoga Namasté & Picasso – Art & Yoga

La mission de Training Mont-Tremblant (TMT) est d'offrir un programme d'entraînement permettant le développement à long terme des jeunes athlètes, tout en créant un environnement d’apprentissage amusant et stimulant pour les enfants. Peu importe leur niveau d'habilité, ce qui compte, c'est le désir d'apprendre de nouveaux sports, de perfectionner ceux que l’on pratique déjà, de bouger, d'apprendre à vivre en harmonie avec la nature et surtout, de développer une discipline de vie et de se faire plein d'amis. Les sports et activités seront adaptés chaque semaine à la thématique choisie. Parmi les habiletés que les jeunes pourront développer cet été, notons l’agilité, la coordination, la vitesse, la puissance, et l’endurance. Le camp accueillera autant les jeunes anglophones que francophones. Ce sera l'occasion parfaite pour se familiariser avec ces deux langues. Le camp de jour Training Mont-Tremblant (TMT) accueillera les enfants de 7 à 14 ans du 28 juin au 20 août, du lundi au vendredi, de 9h à 16h. A new day camp for youngsters who like sports and the outdoors is being launched this summer. Mountain biking, mountain expeditions, kayaking, physical conditioning, tennis (to be confirmed) and several other activities will be available. The mission of Training Mont-Tremblant (TMT) is to provide a training program that will encourage the long-term development of young athletes, while creating a fun-filled, stimulating, learning environment for the youngsters. Whatever their skill level, what counts is the desire to learn new sports, work on those they already practice, move, learn to live in harmony with nature and above all, develop discipline in their lives and make lots of friends. The sports and activities will be adapted every week to a chosen theme. The skills that the youngsters could develop this summer include agility, coordination, speed, strength and endurance. The camp will accept as many young Anglophones as Francophones. It’s a perfect opportunity to get comfortable with the two languages. The Training Mont-Tremblant (TMT) day camp is for young people from seven to 14 and runs from June 28 to August 20, Monday to Friday, 9 a.m. to 4 p.m. camptmt.ca | 514 944-5716 | trainingmonttremblant@gmail.com Photo incluse uniquement à des fins d'illustration. Picture provided for information and illustration purposes only.

Cet été, M-Yoga et Karine Falco proposent aux jeunes âgés de 7 ans et plus de partir à la découverte de soi, dans l’ici et le maintenant, grâce au yoga et à l’exploration de l’art intuitif. Deux semaines sont à l’horaire pour se laisser aller, s’amuser, explorer, imaginer, créer, se connecter avec soi, les autres et la nature… Être tout simplement. Du 12 au 16 juillet (les sept couleurs) et du 9 au 13 août (les animaux totem). Tous les renseignements sur m-yoga.ca. This summer, M-Yoga and Karine Falco offer to guide youngsters aged seven and older on a voyage of self-discovery, in the here and now, thanks to yoga and the exploration of intuitive art. There are two weeks scheduled for participants to let themselves go, have fun, explore, imagine, create, connect with the self, others and nature … Simply to be. From July 12 to 16 (the seven colours) and August 9 to 13 (totem animals). All information at m-yoga.ca. m-yoga.ca

© ADOBE STOCK

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

© M-YOGA

Un nouveau camp de jour pour les passionnés de sports et de plein air fait son apparition cet été. Vélo de montagne, expédition en montagne, kayak, conditionnement physique, tennis (à confirmer) et plusieurs autres activités seront offertes.



Services pro Pro services

Annonces classées Classified ads À LOUER / FOR RENT MAISONS ET CHALETS / HOUSES AND CHALETS À Tremblant. Saison été 2021. Accès lac Gélinas. Piste cyclable et golf à 5 min. Tout inclus. Comme résidence secondaire (week-end et vacances). Paisible. NF, pas d'animaux. Libre le 23 avril 2021. Réserver maintenant. 819 429-9027

AVRIL | APRIL 2021 — TREMBLANT EXPRESS.COM

Location saisonnière été/hiver, condos, chalets, 1 à 4 ch. à c./bdrm, câble/Internet inclus, ski-in/ski-out ou en périphérie. / Cottages & condos for winter and summer rental, good selection of properties: Tremblant, Pinoteau, Le Maître, La Bête. Contactez votre agence Les Versants MontTremblant : 819 425-0000; www.lesversants.com

46

Condos à louer à la station, à la saison – ski-in/ ski-out, projets Horizon & Équinoxe : 2 ch. à c. – Nouvelle construction Tremblant-Les-Eaux : 2, 3 et 4 ch. à c. – Versant Soleil : 2 et 3 ch. à c. Cell : 514 502-1949 Tél. : 450 357-1794; bur. : 450 347-9184. CITQ. www.condos-tremblant.com

DIVERS / MISCELLANEOUS Services de lavage de fenêtres, intérieur & extérieur. Estimation gratuite. / Window cleaning service, inside & outside. Free estimate. François : 438 391-6283

CONDOMINIUMS / CONDOS En plein cœur de la place Saint-Bernard, en face de la montagne. Superbe condo 2 chambres à coucher et 2 sdb. Saison estivale complète 6 mois. M. Kadiri : 514 892-6002

PROCHAINE ÉDITION : MAI (28 AVRIL) Annonces classées : 19 avril, à midi Veuillez envoyer votre texte ainsi que vos coordonnées et la catégorie qui correspond à votre annonce à l’adresse courriel suivante : info@tremblantexpress.com

NEXT ISSUE: MAY (APRIL 28) Classified ads: April 19, at noon Please send your text, contact information and the category in which your ad should be placed to the following email address: info@tremblantexpress.com




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.