GOLFSUISSE 2019-4 FR

GOLFSUISSE

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LE NOUVEAU SYSTÈME DE HANDICAP MONDIAL

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EURO PAR ÉQUIPE:

LES HOMMES MONTENT

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MAGNIFIQUE

SUÈDE MÉRIDIONALE

SHANE LOWRY ENTRE DANS LA LÉGENDE

Ambiance de foot et un vainqueur inattendu et sympathique: la 148e édition de «The Open» au Royal Portrush Golf Club en Irlande du Nord n’aurait pas pu mieux finir. Lors du retour sur l’île verte du plus ancien tournoi du monde, l’Irlandais Shane Lowry a gagné une double victoire à domicile, en quelque sorte.

Samedi, par des conditions météorologiques idéales, le joueur âgé de 32 ans a établi un nouveau record de parcours avec 63 coups. Longtemps après la fin de son exploit, on entendait chanter «There is only one Shane Lowry». Encore et encore, ses compatriotes enthousiastes ont fêté leur nouveau héros, poussant des vivats en son honneur – une atmosphère comme à la Ryder Cup.

De plus, le nouveau «Champion Golfer of the Year» a assuré un titre pour l’Europe lors du quatrième et dernier grand chelem de l’année. Comme l’année précédente, les trois tournois majeurs aux États-Unis ont tous été remportés par des joueurs américains.

Avec la nouvelle programmation du PGA Tour, les quatre grands chelems auront lieu dorénavant entre avril et juillet. Cela laisse de la place aux play-offs de la FedEx Cup jusqu’à fin août, et les responsables du Tour peuvent ainsi contourner le début de la saison du football américain. C’est en premier lieu l’Omega European Masters de Crans-Montana qui profitera de ce changement. Après la finale de la FedEx Cup, trois tout grands participeront au tournoi traditionnel en Valais avec les stars mondiales Rory McIlroy, Sergio García et Tommy Fleetwood, après de longues absences pour certains. Lisez-en davantage à partir de la page 62.

Les professionnels, tout comme certainement les amateurs, se sont familiarisés avec les nouvelles règles de golf, valables depuis cette saison. «Drapeau dans le trou ou en dehors?» reste la seule question à être débattue, toujours et encore. Pour les

amateurs que nous sommes un changement plus conséquent interviendra cependant: dans le monde entier, les handicaps seront «recalculés», un système homogène devra rendre plus facile la comparaison des handicaps de tous les amateurs des différentes associations.

Pour beaucoup de joueurs, le handicap est primordial. Le nouveau système de handicap mondial soulève diverses interrogations.

GOLFSUISSE répond aux plus importantes dans un entretien avec Lukas Eisner, président de la commission du handicap auprès de Swiss Golf. Dit simplement, il sera tenu compte de la moyenne des derniers tournois, au lieu d’une adaptation directe après le dernier résultat. Ainsi, le handicap s’affichera de manière réaliste. Les handicaps élevés descendront rapidement, et en cas de mauvais résultats répétés, le handicap remontera plus vite. «Continuez à jouer sans trop vous soucier de votre handicap», est le conseil de Lukas Eisner. Il n’y a rien à ajouter. Vous trouverez l’entretien avec Lukas Eisner à partir de la page 22.

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Shane Lowry, vainqueur de l’Open (Photo: Gettyimages)

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NOUVELLE CARTE VIRTUELLE

Swiss Golf offre dès à présent une carte virtuelle du handicap pour les smartphones. Elle permettra de vous identifier dans tous les clubs de golf, tout en indiquant à tout moment votre handicap exact.

Sur mygolfuisse.ch vous trouvez toutes les informations concernant vos scores, les listes de résultats et bien d’autres choses.

Avec la nouvelle «MobIC App» ce sera encore plus simple: votre carte virtuelle avec le dernier handicap apparaîtra sur votre smartphone. Voici comment ça marche:

1 CHARGEZ LA «MOBIC APP» SUR VOTRE SMARTPHONE.

IOS: cherchez manuellement et téléchargez la «MobIC App» au store ou scannez le QR-Code.

2

La carte virtuelle offre des possibilités aux clubs d’installer des fonctions supplémentaires à l’avenir. De nombreux clubs utilisent déjà des systèmes électroniques pour l’accès à la halle des chariots ou pour le paiement au restaurant. «La nouvelle appli offre une plateforme et il incombe aux clubs de décider quelles fonctions ils veulent offrir à leurs membres», déclare Olivia Stoffel, responsable de l’informatique au comité de Swiss Golf.

La traditionnelle carte en plastique sera envoyée comme d’habitude à tous les membres au début de 2020. Il n’a pas encore été décidé pendant combien de temps la carte physique sera nécessaire, ajoute Olivia Stoffel: «Je pars du principe que nous utiliserons encore pendant quelque temps un système hybride.»

ANDROID: cherchez manuellement et téléchargez la «MobIC App» au store ou scannez le QR-Code.

FAITES LE LOG-IN SUR MYGOLFSUISSE.CH.

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4

NOTEZ LE CODE

Cliquez sur «Carte ASG» et notez le «MobIC Code» à 9 chiffres/lettres (on ne peut pas le copier).

MOBIC APP

Ouvrir la «MobIC App» sur le natel et cliquer sur «ajouter carte». Introduire manuellement le «MobIC Code» à neuf chiffres/lettres. Et votre carte de handicap virtuelle apparaîtra sur le smaprtphone.

Au mois d’août 2020 l’attente se terminera: le golf deviendra pour la deuxième fois dans l’ histoire récente une discipline olympique. Quant aux préparatifs au sein de Swiss Golf et Swiss Olympic, ils ont commencé voici déjà deux ans.

Au mois d’août 2018, les chefs d’équipe ont passé trois jours à Tokyo afin d’inspecter les installations, telles que le village olympique construit à neuf dans la baie de la mégalopole ou d’autres sites rénovés pour les Jeux.

Le parcours de golf se trouve à une heure de voiture du village olympique. Le Kasumigaseki Country Club est un lieu de grande tradition et renommée, doté de deux parcours 18 trous. Suite à la pression du Comité olympique, les premiers membres féminins y ont d’ores et déjà été accueillis.

Dames et messieurs se battront pour les médailles sur l’East Course (par 71). Sur le 18e trou de l’autre parcours, un nouveau et spacieux driving range est en train d’être construit. Le green de ce trou sera également disponible pour l’entraînement.

Le manager du club m’a personnellement montré ce parcours en me conduisant du premier au dernier trou. Et à la fin, nous avons eu un peu de temps pour bavarder. J’ai voulu savoir quel était son souhait pour ces JO. Il m’a répondu spontanément: «Je voudrais que Tiger Woods y participe.» Entretemps, son vœu semble avoir été exaucé, puisque la superstar a annoncé vouloir se battre pour le titre olympique à Tokyo.

ROAD TO TOKYO 2020

Comme tous les autres joueurs et joueuses, Tiger devra surtout gérer la chaleur qui règne au Japon au mois d’août. On s’attend à des températures de 40 degrés, et cela influence naturellement aussi la préparation pour l’une ou l’autre golfeuse suisse qui devrait pouvoir se qualifier pour les Jeux olympiques. Petit détail annexe: les 18 greens sont «refroidis» à l’aide de ventilateurs de deux mètres de diamètre. Les Japonais feront très certainement tout pour présenter un parcours en parfait état. Pour le plus grand plaisir des joueurs et joueuses sélectionnés.

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Marcel Meier sera le chef d’équipe suisse de golf aux JO 2020 de Tokyo. Jusqu’au mois d’août 2020, il évoquera dans cette rubrique les préparatifs avant le grand évènement.

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Rencontre présidents et capitaines à Lavaux

A l’occasion du 20 e jubilé du Golf Club Lavaux, les présidents et capitaines se sont rencontrés en Suisse romande. Lors du tournoi four ball better ball, l’ équipe du Golfclub Berne a remporté le classement net.

Le Swiss Golf Team, composé par le président d’honneur, Martin Kessler, et le tout nouveau vainqueur de l’Omnium senior, Markus Frank, a réalisé le meilleur résultat du jour dans la région au-dessus du lac Léman, classée patrimoine mondial de l’UNESCO. Le duo a ramené un score de sept points sous le par. L’équipe du Golfclub Berne avec Harry Stämpfli et Jerry Bolger a remporté le classement net. Après le tournoi, Lukas Eisner, membre du comité de Swiss Golf, a informé les présidents et capitaines sur les détails du World Handicap System (WHS) qui sera introduit en Suisse en 2020.

1er Swiss Speedgolf Open Gstaad

Come up – slow down» est le nouveau slogan de Gstaad Tourisme. Début octobre, à l᾿occasion du premier Swiss Speedgolf Open, la devise sera plutôt «Come up – run and play».

Les golfeuses et golfeurs tenteront de jouer les 18 trous aussi rapidement que possible. Le temps cumulé des deux jours sera aditionné aux deux résultats de stroke play. Plus on marche vite et qu'on joue mieux, plus le score total sera favorable. Sont admis tous les golfeurs et golfeurs dans quatre catégories.

Ce nouveau tournoi fait partie des festivités autour du jubilé de 60 ans du Golfclub Gstaad-Saanenland. Pour marquer le coup, le club invite cette année tous les golfeurs et toutes les golfeuses nés en 1959 pour une partie gratuite sur son parcours.

Selon la devise: «Come up – slow down». www.golfclubgstaad.ch

Golfomania

Deux gagnants

Cet été, il y a même eu deux tirages au sort. Les plus récents gagnants du concours d’anniversaire de Golfomania sont René Risse de Neuchâtel et Carmen Rusch d’Appenzell.

René Risse, membre de l’ASGI, travaille dans le secteur de la santé et joue au golf depuis quatre ans, surtout au Golf Club de Payerne. La «joyeuse Appenzelloise», Carmen Rusch, a fait de son hobby son métier et travaille comme agent de voyage à Gossau et accompagne également des voyages de golf. Carmen Rusch a profité de la possibilité d’un «upgrade» et s’est accordé la gamme complète avec le modèle haut de gamme Fairway Buddy, un sac de golf imperméable et un parapluie assorti.

Golfomania offre chaque mois un chariot de golf. Participer est facile: sur golfomania.ch/geburtstagsgeschenk tout le monde peut participer gratuitement au tirage au sort.

Mais ce ne sont pas uniquement les gagnants qui peuvent profiter de l’anniversaire. Golfomania propose également un set d’anniversaire à prix promotionnel: le modèle haut de gamme Fairway Buddy, avec un sac de golf imperméable de couleur assortie, est vendu pour 1990 francs. Vous économisez ainsi 190 francs.

29 SOUS LE PAR, MAIS PAS DE

Peu avant son 30 e anniversaire, la Chinoise Shanshan Feng a fêté son dixième titre sur le Ladies PGA Tour américain.

Lors du Thornberry Creek LPGA Classic, elle n’a eu besoin que de 259 coups, soit 29 coups sous le par sur quatre tours. Cependant, mis à part un record personnel, cette brillante performance n’a pas suffi. L’année dernière, la Coréenne Kim Sei-young a établi un record sur le même parcours avec un score de moins 31. D’ailleurs, le 3 de la LPGA est détenu par Annika Sörenstam avec moins 27, mais c’était il y a déjà dix-huit ans.

Maturité acquise

Tout a commencé en 2014. Cet été cinq jeunes golfeuses et golfeurs ont passé l’ examen de maturité au Tessin où ils ont vécu pendant cinq ans et appris l’ italien.

Il y a huit ans, Swiss Golf avait ouvert une classe sportive au Centro Sportivo Tenero (CST). Marcel Meier, chef de formation, en était le moteur et se montre très fier aujourd’hui que «tous les cinq golfeuses et golfeurs ont tenu bon et ont passé l’examen de maturité bilingue, allemand et italien.» Grâce à «l’excellent soutien» du coach élite de Swiss Golf, Carlos Duran, ils ont pu bénéficier énormément sur le plan du golf aussi. Lors de la petite fête en l’honneur de la maturité, les jeunes ont reçu, entre autres, 48 balles gravées de leur nom ainsi qu’une pierre granitique du Tessin.

Après ces cinq années passées en commun, les uns et les autres vont suivre différentes voies. Chiara Tamburlini et Leonardo Bono feront des études aux Etats-Unis et poursuivront leur carrière golfique. Frédérique Cathomas entrera à l’école de recrues cet automne. Nina Bleiker commencera ses études à Zurich et Ian Mehli s’accorde une année sabbatique avant les études.

MANQUE DE BALLES ET MANQUE DE BOL!

Lors de ses quatre derniers tournois sur le Challenge Tour, le Français Clément Berardo, 32 ans, a manqué le cut. Fin juin, en Espagne il a été disqualifié parce qu’ il n’avait plus de balles.

Arrivé au trou no 16 du premier (!) tour, Berardo a perdu la dernière balle qui restait dans son sac et n’avait pas le choix: il a dû s’arrêter et a été disqualifié. Le Français, actuellement 1909e joueur mondial, avait déjà mal commencé cette journée avec neuf coups sur le 1, un par 5, ajoutant des bogeys sur le 6 et le 8 et un double bogey sur le 10. Avec un total de +10 il était de toute façon loin derrière, et, qui sait, la disqualification ne l’a peut-être pas trop dérangé. Mais Clément Berardo sait jouer au golf. Son meilleur classement était un 3e rang sur l’European Tour au Maroc, il y a trois ans. En 2000, lors du 100e US Open à Pebble Beach, Tiger Woods avait connu une mésaventure similaire mais a pu conserver jusqu’au bout l’unique balle dont il disposait... gagnant ce Major avec 15 coups d’avance!

Les seniors 70+ viendront à Bâle en 2020

Lors du Championnat d’ Europe des seniors 70+ en Suède, les deux équipes suisses en lice ont joué tout devant. Le prochain «ESGA Master» aura lieu en 2020 au Golfclub Bâle.

Le Team Championship 70+ autour du capitaine Albino Bellini (Lucerne) a obtenu le 5e rang sur quinze nations au classement brut, à égalité avec l’Allemagne. Les Anglais étaient une fois de plus une classe à part avec une équipe dont le handicap moyen était de 0.6 (!). Seuls six coups manquaient à l’équipe suisse 70+ au classement net pour monter sur le podium. Finalement, elle s’est classée au 6e rang sur dix-neuf nations engagées.

Lors de la cérémonie de clôture, le drapeau de l’ESGA a été remis au capitaine Albino Bellini, puisque le 21e ESGA Master sera organisé par la Suisse sur les parcours du Golf & Country Club de Bâle et du Golf du Rhin.

Fillette tuée par la balle de golf de son père

Un accident horrible est survenu dans le Utah, aux USA. Une fillette de 6 ans a été touché à la tête par une balle de golf frappée par son père et n’a pas survécu à ses blessures.

Solon le journal local «Deseret News», Aria Hill a accompagné son père sur le parcours «Links at Sleepy Ridge» et a attendu dans la voiturette pendant qu’il frappait son coup. La balle, complètement ratée, l’a malheureusement touchée à l’arrière de la tête et la fillette est morte peu après. Le porte-parole de la police a expliqué que la voiturette était stationnée à la gauche du père, dans un angle entre 45 et 90 degrés. L’oncle de la fillette a raconté qu’Aria a souvent accompagné son père au golf et qu’ils passaient pour des «golf buddies». «Elle adorait ça et a toujours passé du bon temps au golf. C’était leur truc à eux. C’était une partie importante de leur vie, et ils sont souvent venus ensemble», pouvait-on lire dans le journal. Le head pro du club était lui aussi consterné: «Cet accident est absolument inimaginable et accablant pour tout le monde au golf et dans notre communauté.»

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LADIES FIRST

Muirfield

cède et s’ouvre aux dames

Le dernier obstacle est tombé:

l’Honourable Company of Edinburgh Golfers, connu également sous le nom de Muirfield, l’un des parcours hôtes du British Open, est le dernier à avoir accepté des femmes parmi ses membres. La décision a été prise

PING PRÉSENTE

LE G LE 2

G Le 2, c’est le nom de la nouvelle série Ping pour dames, qui remplace les G Le. La formule gagnante de ces clubs:

il y a deux ans, sous la forte pression du R&A, responsable du British Open, lors d’un vote interne au club: 80,2 % des membres se sont prononcés pour l’admission de douze dames, après que le R&A eut menacé de retirer au club l’organisation du British Open.

à la différence des autres fabricants qui se contentent de changer les couleurs ou d’utiliser des shafts plus légers, Ping développe des clubs spécifiques pour les dames, qui ne ressemblent presque en rien aux modèles pour les messieurs. Un poids réduit, une trajectoire élevée au départ, une généreuse marge de tolérance à l’erreur sont les caractéristiques de la série qui peut être combinée de différentes façons. Outre un driver réglable (469 francs), les bois de fairway (299 francs) sont aussi individuellement adaptables. Les fers (156 francs la pièce) existent du 6 au sand wedge en dix couleurs et surtout en deux flexibilités de shaft. S’y ajoutent les hybrides 4, 5, 6 et 7 (environ 219 francs la pièce), un sac assorti et un choix de putters. Le modèle Mallet Echo (environ 329 francs) devrait connaître un grand succès, car il est extrêmement léger à jouer, tout en étant agréable à l’œil avec ses finitions rouge éclatant.

Une organisation parfaite grâce à JuCad

Difficile d’ être mieux organisé grâce à la tablette JuCad de teinte noire ou titane, pour 180 francs, qui se fixe sur les chariots de la marque.

Outre un porte-smartphone, des fixations pour trois balles, des tees, un crayon et des cigarettes ont été ajoutées. Très smart.

Le chic de l’île de Sylt

La destination numéro 1 en Allemagne reste l’ île de Sylt. Ce que Kitzbühel est à l’Autriche, l’ île de la mer du Nord l’est pour son voisin allemand.

Une des adresses les plus courues est le Severin’s Resort & Spa, situé directement sur la mer des Wadden, dans le village de Keitum. Cet hôtel 5 étoiles Superior fait partie des meilleurs établissements de luxe de l’île. Il se fait remarquer par son style frisien typique et son magnifique spa de 2000 m2 avec hammam, bain de vapeur et sauna aux plantes, ainsi qu’un sauna réservé aux dames. L’hôtel a conclu des arrangements green fees avec quatre parcours de golf à proximité. Le must pour ceux qui recherchent l’exclusivité, car l’hôtel ne dispose que de 62 chambres et suites et de 22 studios et appartements.

Engagement contre le cancer

Le Ladies for Ladies Charity Golftour a atteint un nouveau record avec la somme de 21’500 francs récoltée en juillet, lors du tournoi au Golfclub Küssnacht am Rigi.

Les ambassadrices de Ladies for Ladies, Fabienne in-Albon, Elisabeth Esterl et Florence Weiss, se sont retrouvées au départ en compagnie de 96 golfeuses. Après le tournoi, elles leur ont parlé des expériences engrangées dans le sport professionnel. Les recettes de la journée ont été versées à la Ligue suisse contre le cancer, avec les 20’400 francs déjà récoltés en début de saison à Schloss Goldenberg. La série se teminera à Wallenried.

KJUS repris par Acushnet

Le spécialiste suisse du vêtement haut de gamme pour le ski et le golf veut grandir plus vite. L’actionnaire majoritaire, Didi Serena, vend ainsi la marque KJUS au groupe américain autour de Titleist, FootJoy et Scotty Cameron.

Surtout aux USA, la marque est déjà performante dans le secteur golf, mais pour l’Asie et la vente sur Internet des ressources supplémentaires sont nécessaires, explique Didi Serena qui avait fondé l’entreprise il y a dix-huit ans avec le champion de ski norvégien, Lasse Kjus. La vente de la marque à la Holding Acushnet permet de rester indépendant, tout en profitant des avantages d’un «grand player», selon Didi Serena. KJUS est rentable et cherche une bonne solution depuis quelque temps déjà ajoute

le Grison d’origine. L’entreprise occupe 120 collaborateurs dans le monde, dont la moitié au siège de Hünenberg, dans le canton de Zoug. Nico, le fils, dirige tout le secteur ski depuis là. Sven, l’autre fils, est responsable de la chaîne de distribution mondiale.

Tout frais est le rapprochement avec Shane Lowry, vainqueur du British Open. Peu avant le Major, l’Irlandais avait demandé s’il pouvait obtenir un survêtement de pluie avec le discret logo «K». «Nous n’aurions pas pu rêver d’une meilleure pub gratuite», se réjouit Didi Serena après la pluie qui est tombée sur l’Irlande du Nord. Par ailleurs, Phil Mickelson et Zach Johnson misent eux aussi sur la «qualité suisse» en portant Kjus sans toucher de l’argent.

Migros Golf Challenge

NOUVEAU RECORD

Le plus grand tournoi de Suisse continue de grandir.

Exactement 1462 golfeuses et golfeurs ont participé au 11e Migros Golf Challenge qui s’est joué en quinze tournois shot gun dans tous les Migros Golfparcs ainsi que dans les clubs d’Alvaneu Bad, Gerre Losone, Montreux et Sion. Les gagnants de ce grand évènement ont reçu des prix d’une valeur totale de plus de 165’000 francs. Cette année encore, le temps fort de chaque shot gun était la 37e place. Les quinze heureux gagnants ont remporté un voyage en compagnie d’une personne de leur choix en Andalousie, pour y être charmés par le golf, la culture et la gastronomie.

Hannelore (richissime héritière, HCP 14) et Heinz-Rüdiger (fonctionnaire, HCP 12) Golf Club Rheinblick | trou numéro 18 | par 4 | météo magnifique.

ELLE LUI

Au 18e trou, lors du match play avec son collègue de club et en position «all square», tape sa Volvic orange bien usée à droite. Se traîne énervée dans le haut rough.

Se demande pourquoi le stupide greenkeeper laisse pousser si stupidement ces stupides végétaux.

Ne sait pas très bien si elle doit être contente que Heinz-Rüdiger l’aide à chercher sa balle. Parce que depuis ces hautes herbes il sera quasiment impossible de catapulter la balle sur le fairway. Elle ne touchera certainement même pas sa balle tellement cette salade est épaisse.

Ne trouve pas sa balle après trois minutes d’intense recherche.

Dit: «Allons, si je ne la trouve pas, c’est toi qui as gagné».

Observe comment Heinz-Rüdiger se rend vers sa balle au milieu du fairway.

Se baisse et continue à chercher, juste pour la forme.

Enfonce sa main dans la poche de sa jupe et en sort une nouvelle Volvic orange bien usée et la pose dans l’herbe.

Se rend compte qu’il n’a rien vu et crie: «Je l’ai trouvée.»

Bine la nouvelle venue avec le fer 6 sur le fairway.

Observe comment Heinz-Rüdiger entre dans le bunker à côté du green.

Fait deux coups d’essai décontractés, puis une frappe crispée, tope sa balle, mais la touche assez bien pour qu’elle roule sur le green. Attend à côté du bunker, munie du râteau, tout en espérant que son adversaire ne sorte pas du sable.

Ronge l’ongle de son majeur droit, ostensiblement ennuyée.

Note avec satisfaction qu’il n’arrive pas à sortir sa balle du bunker. Voit ensuite, un peu contrariée, que la balle vole sur le green après la deuxième tentative et s’arrête à deux mètres du drapeau.

Pousse son long putt dans «l’assiette à spaghetti».

Observe comment son deuxième putt fait (mal-) heureusement un lip-out et qu’il note 6. Enquille son putt et gagne le match play avec un bogey.

Le remercie plus ou moins sincèrement. Se demande si elle devrait prendre un selfie de la victoire.

Sait qu’il pourra remporter le match play s’il parvient à ne pas commettre d’erreur. Choisit judicieusement son bois 3, effectue un coup d’essai décontracté, ajuste le sweetspot et envoie sa balle au milieu du fairway. Voit qu’elle catapulte sa balle avec un slice dans le rough à droite et s’y rend en râlant.

L’aide à chercher la balle mais ne trouve rien. Trouve finalement quand même une Volvic orange bien usée. Se rend compte qu’elle n’a rien vu et enfonce la balle dans sa poche de pantalon.

Pense: «Vieille conne.»

Continue de chercher pour la forme, puis l’entend dire: «Allons, si je ne la trouve pas, c’est toi qui as gagné». L’idée l’enchante, mais il ne le montre pas.

Se rend vers sa balle, sort son rescue et frappe de façon optimale –quoiqu’un peu court. La balle roule à droite dans le bunker devant le green. M…!

L’entend crier depuis le rough: «Je l’ai trouvée!» et pense ne pas avoir bien entendu.

Observe une Volvic orange bien usée qui roule sur le fairway depuis la droite et marche d’un pas alerte vers le bunker. Entend un bruit de frappe et réalise incrédule que sa balle sautille sur le green. Sans blague!

Frappe un bon coup, mais attrape trop de sable. Nom de…! Voit comment elle s’appuie sur son putter et ronge un de ses ongles, l’air ennuyée. Pourrait l’étrangler.

A la place, il sort sa balle du bunker, elle s’arrête à côté du drapeau. Voilà!

Elle pousse son premier putt dans «l’assiette à spaghetti». Maintenant, c’est son tour.

Difficile de faire un meilleur putt, mais la balle ressort du bord du trou. Un petit tap-in et c’est le double bogey. Elle déviera certainement son putt… Mais ce n’est pas vrai… elle entre sa balle et gagne le match play. Il la remercie plus ou moins sincèrement pour la belle partie.

Et se demande s’il doit lui dire qu’elle a triché et qu’il peut le prouver (parce qu’il avait trouvé sa balle et, comme un vrai salaud, l’a mise dans sa poche).

LA CONFIANCE EN PLUS

Shane Lowry savoure la victoire avec sa femme, Wendy, et la petite Iris, 2 ans

Non, il n’a jamais été un surdoué. Jamais le super talent. C’était Shane, «le gros gamin à lunettes» du County Offaly, au centre de l’Irlande. A présent, c’est un héros national. Une star.

PETRA HIMMEL

Il est le «Champion Golfer of the Year». A 32 ans, Shane Lowry n’arrive pas encore à croire qu’il a gagné le British Open 2019 avec un score total de 269 coups, soit quinze coups sous le par, dans sa mère patrie, l’Irlande. A Royal Portrush, Shane Lowry a laissé derrière lui l’enfant prodige Rory McIlroy. Battu le champion musclé de multiples Majors, Brooks Koepka, dépassé un Tiger Woods, un Jon Rahm, un Tommy Fleetwood, un Francesco Molinari et bien d’autres grands noms du firmament golfique.

Maintenant, ce père d’une petite fille fait figure de révélation sur la planète golf, il est le seul vainqueur européen d’un tournoi majeur cette année. «Pas mal pour un gros gamin à lunettes» – voici ce que Shane Lowry avait écrit au coach Pete Cowen au moment de sa première victoire sur le circuit professionnel, en 2012. Après le triomphe de Shane lors du 148e Open, Pete Cowen a ressorti cette histoire des débuts d’une carrière remarquable.

Une autre histoire date d’il y a plus d’une décennie. Pete Cowen venait de terminer un camp d’entraînement avec la crème de la relève irlandaise. Un officiel de l’Association irlandaise de golf lui avait alors demandé quels étaient les plus grands talents dans ce groupe. Comme toujours, Rory McIlroy est sorti du lot. Mais Pete Cowen avait encore remarqué un autre jeune bourré de talent: «Le gros garçon avec les lunettes.» Un jeune, dont la famille était d’ailleurs davantage enracinée dans le «Gaelic Football» que dans le golf.

L’AMATEUR QUI REMPORTE L’IRISH OPEN

En tout état de cause, Shane Lowry a toujours eu un extraordinaire feeling pour la balle – et un nez pour les situations particulières. A l’âge de 22 ans, encore amateur, il arraché la victoire lors de l’Irish Open. Cette année, au troisième tour du British Open, il s’est surpassé avec un score

«Il frappe un drive formidable, il est l’un des meilleurs qu’on ait jamais vus au chipping, et il a du courage et de la détermination.»

Shane Lowry est acclamé au 18e trou, les larmes coulent lors de la remise des prix. En route vers le triomphe.

L’Irlandais gagne haut la main le duel contre l’Anglais Tommy Fleetwood.

de 63 coups, qui l’a catapulté à la tête du leaderboard, à la grande joie des milliers de fans irlandais. Le super champion irlandais, Rory McIlroy, hautement favorisé chez tous les parieurs, avait déjà raté le cut et vécu sans doute l’ouverture la plus mémorable de sa carrière avec un quadruple bogey au tout premier trou de ce Major, organisé de surcroît dans son fief.

«J’ai toujours pensé que Shane possédait trois atouts lui permettant de réaliser des exploits», a expliqué Graeme McDowell, un autre titulaire irlandais de Major. «Il frappe un drive formidable, il est l’un des meilleurs qu’on ait jamais vus au chipping, et il a du courage et de la détermination.»

La seule chose qui lui a manqué avant cet Open Championship était de croire en lui-même. Douze mois avant le début du tournoi à Royal Portrush, on l’a aperçu sur le parking de

Carnoustie, pleurant de désespoir. Lors de cet Open 2018, il avait pris un départ moyen avec 74 coups au premier tour, et le lendemain il était éliminé. Cut raté. «A cette époque, je n’étais pas en bons termes avec le golf», a avoué Shane Lowry un an plus tard, après son triomphe à Portrush. Il n’est pas du genre à cacher les défaites – ou à prétendre maîtriser toujours et partout ce sport difficile. «Le golf est un sport bizarre, tu ne sais jamais ce qui t’attend au prochain tee. Il faut toujours s’en souvenir et accepter que la réalité te le rappelle. Mais il faut passer par ces moments durs.»

Cette sagesse trottait dans sa tête lorsque Shane Lowry a chuchoté à l’oreille de son caddy, Bo Martin, sur les derniers trous de son excellent troisième tour: «Qui sait ce qui nous attend demain. Profitons du moment présent.»

Bo Martin n’est le caddy de Shane Lowry que depuis septembre 2018. Ce vieux loup s’est associé à Lowry alors qu’il était encore 86e du

«Le golf est un sport bizarre, tu ne sais jamais ce qui t’attend au prochain tee. Il faut toujours s’en souvenir et accepter que la réalité te le rappelle. Mais il faut passer par ces moments durs.»

L’impressionnante coulisse de Royal Portrush en Irlande du Nord.

classement mondial. L’entente entre les deux hommes a marché à merveille. Il y a de l’harmonie et de la confiance. Ce routinier a cru en Shane Lowry et l’a surtout aidé à compter sur ses propres forces.

L’AVANCE A FONDU

Surtout sa défaite lors de l’US Open 2016 à Oakmont a rongé l’assurance de Lowry: là aussi, il avait été en tête avec quatre coups d’avance – exactement comme lors de la finale du dernier British Open. Trois bogeys sur les trous 14 à 16 avaient détruit ses espoirs en 2016, et c’est Dustin Johnson qui triompha. The Open à Portrush semblait prendre le chemin d’un déjà-vu lorsque l’Irlandais a raté le fairway avec son premier coup au trou no 1, frappé avec un fer 2, puis a expédié sa balle dans le bunker avec un fer 4, risquant à ce moment-là de débuter son tour final avec un double bogey. Il a sauvé le bogey, ce qui ressemblait à une victoire à cet instant-là. Et à partir de ce moment critique, Shane Lowry a joué un tour certes pas extraordinaire mais suffisamment bon.

«Il a vraiment bien joué», a dit son partenaire de flight, Tommy Fleetwood, le seul à s’approcher de Shane Lowry jusqu’à trois coups pendant le tour final. «Il a joué les coups justes. Pas toujours des frappes fabuleuses mais c’était de toute façon très difficile dans ces conditions», a résumé l’Anglais. Alors que, d’habitude, on assiste à des duels entre plusieurs joueurs lors des tours finaux, c’était cette fois-ci avant tout une bataille entre le parcours et les protagonistes. Contre le vent et sous la pluie, le Dunluce Links, l’un des deux parcours 18 trous de Royal Portrush, a montré sa classe. Seuls quinze joueurs sont restés sous le par ce jour-là. Le champion de 2018, Francesco Molinari, a noté le meilleur score avec 66 coups, soit cinq coups sous le par. Grâce à cet exploit, l’Italien a avancé au 11e rang.

Etant donné les résultats plutôt moyens de ses poursuivants directs, Shane Lowry a pu se contenter d’un tour de 72 coups pour remporter la victoire avec un total de quinze coups sous le par. «Il a perdu quelques coups, mais à aucun moment on avait l’impression que cela dépasserait le bogey», a commenté son compatriote Padraig Harrington, le dernier Irlandais à remporter le British Open en 2008.

«C’est étonnant, vraiment difficile à croire», a simplement dit Shane Lowry, visiblement à court de mots. C’était le monde à l’envers. Le champion c’était lui. Et le gros gamin à lunettes appartenait à l’histoire.

PORTRUSH PLUTÔT QUE ROYAL LYTHAM?

On peut parler d’un travail de persuasion réussi: Royal Portrush ne devra sans doute pas attendre 68 ans avant d’accueillir à nouveau le seul Major européen. Selon les dires de membres du club pendant le British Open, l’organisateur R&A aurait l’intention de ramener le tournoi sur la côte nord-irlandaise en 2024 déjà. Graeme McDowell, titulaire de Major, qui est né et a grandi à Portrush, semble confirmer cette probabilité. «J’ai aussi entendu des rumeurs selon lesquelles nous pourrons rejouer ici dans cinq ans. Etant donné que Portrush a beaucoup investi pour la réussite de cet évènement, ce serait fantastique, aussi pour assurer la continuité.»

Le fait est que le déroulement de ce tournoi était bien plus impeccable que ce qu’on avait pu craindre, notamment grâce à un plan trafic perfectionné. Portrush a même fait construire une nouvelle gare avec un train direct jusqu’à Belfast. Martin Slumbers, directeur du R&A, a constaté avec satisfaction que non seulement le nombre de visiteurs (237’750 personnes) venait en deuxième position après le British Open 2000 de St Andrews, mais que les arrangements VIP ont si bien marché que cet Open était l’un des plus rentables des dernières années. En 2020, le British Open aura lieu à Royal St Georges, suivi par St Andrews en 2021, année de jubilé avec le 150 Liverpool est déjà prévu pour 2022 et Muirfield est un candidat presque sûr pour 2023. En règle générale, on n’organise pas trois tournois consécutifs en Ecosse. Portrush et Royal Lytham & St Annes sont ainsi des candidats sérieux pour 2024. Vu sa surface limitée au milieu d’une localité, le club anglais passe cependant comme un lieu relative ment difficile pour accueillir un tel évènement. «Royal Lytham est un parcours fantastique et ses infrastructures parfaitement modernes», a expliqué Martin Slumbers dans le cadre de l’Open. «Nous pouvons accueillir environ 200’000 spectateurs pendant la semaine mais tout est un peu à l’étroit.» L’espace disponible pour les camions de retransmission TV est également assez serré. Cette déclaration devrait avoir provoqué un certain malaise à Royal Lytham tout en éveillant des espoirs à Portrush: les réactions étant largement positives par rapport au British Open 2019, l’issue de la rivalité avec Royal Lytham reste complètement ouverte.

GROS PLAN

début de 2020. Mais toutes les associations attendent actuellement encore le règlement définitif de l’EGA (Association européene de golf). De plus, nous affrontons, avec notre partenaire IT Golfbox, de grands défis quant au raccordement impeccable de tous les clubs de golf et des organisations de golf public. A l’image de certains de nos pays voisins, nous n’allons donc pouvoir réaliser cette introduction qu’en 2021. Le passage parfaitement réussi au nouveau système me paraît beaucoup plus important que le calendrier.

Qu’est-ce qui change pour les golfeuses et golfeurs suisses à partir de 2021?

Pas beaucoup de choses en réalité. Jouez au golf, réjouissez-vous des bons résultats et des jolis coups et ne vous préoccupez pas trop de votre handicap.

Si quelqu’ un s ’y intéresse quand même: comment calcule-t-on le nouveau handicap? Il s’agit d’un changement de système. Désormais, les huit meilleurs des vingt derniers résultats d’un joueur ou d’une joueuse sont pris en compte pour calculer le «handicap index», soit la moyenne de ces résultats. En plus, les classes de handicap sont supprimées dans le nouveau système.

LE NOUVEAU WORLD HANDICAP SYSTEM: COMMENT ÇA MARCHE

A partir de l ’année prochaine, un système uniforme de handicapping entrera en vigueur au plan mondial. Lukas Eisner, membre du comité de Swiss Golf, explique pourquoi la Suisse et l ’Allemagne ne l ’appliqueront qu’en 2021.

INTERVIEW STEFAN WALDVOGEL

Pourquoi change-t-on le système de handicapping?

Le golf est un sport global, exercé dans le monde entier selon des règles uniformes, selon des spécifications uniformes en matière de clubs et d’équipement et selon un statut uniforme pour les joueurs amateurs. A l’initiative de l’Association américaine de golf (USGA) et du R&A de St Andrews, un système unique pour le calcul du handicap entrera en outre en vigueur en 2020. Le World Handicap System (WHS)

a été créé en collaboration entre le R&A, l’USGA, l’EGA, le Council of National Golf Unions britannique (CONGU), ainsi que les Associations nationales de golf australienne, sud-africaine et argentine. On peut donc supposer que les délibérations ont été plutôt complexes.

Est-ce que Swiss Golf introduira le World Handicap en 2020?

Nous avons clairement voulu l’introduire au

LUKAS EISNER

Lukas Eisner, 60 ans, a été élu au comité de Swiss Golf en 2017. Il y préside la commission «Course Rating et Handicapping». Médecin chef du département de médecine opérative à l’hôpital cantonal d’Olten, il est également président du Golfclub Heidental.

Lukas Eisner joue au golf depuis 2002; son handicap actuel est de 7,7.

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En réalité, on a donc adopté le système américain

Oui. Le principe d’une moyenne des scores a déjà été appliqué dans de larges parties du monde golfique, aux USA, certes, mais aussi en Australie et en Afrique du Sud. L’Association européenne de golf (EGA), dont Swiss Golf fait partie, se conforme à la majorité dans ce cas. Une grande différence subsiste toutefois: aux Etats-Unis ou en Afrique du Sud, les résultats obtenus dans des parties privées comptent aussi, mais pas chez nous.

Pourquoi?

Ce changement aurait probablement été trop grand. A notre avis, les golfeuses et golfeurs doivent pouvoir décider eux-mêmes si une partie amicale doit être prise en compte ou non. Nous soutenons expressément les tournois et les «extra day scores» (EDS) dans un cadre privé. Désormais, les handicaps très bas pourront eux aussi remplir des cartes EDS sur neuf trous. Comme je viens de le dire, plus il y a de scores, plus le calcul devient précis.

Quels scores comptent pour le handicap?

Swiss Golf a décidé que les résultats de tournois sur neuf ou dix-huit trous, ainsi que toutes les cartes EDS sur neuf ou dix-huit trous seront pris en compte.

Les résultats obtenus à l’ étranger comptent-ils aussi?

Oui. Grâce au système unique, les mêmes règles s’appliquent, comme par exemple aussi les tournois sur neuf trous ou les cartes EDS.

Quel est à votre avis l’avantage du nouveau système?

Le handicap devient plus rapidement «réaliste». Lorsque le handicap est élevé, il baissera plus rapidement. Et lorsque les résultats sont continuellement mauvais, le handicap aura tendance à monter plus rapidement. Cela est

certainement sensé. Evidemment, avec l’âge, il devient plus difficile de tenir son handicap. Beaucoup de golfeuses et golfeurs seraient honnêtement contents d’avoir un handicap plus «réaliste», autrement dit, plus élevé. Cela augmente les chances de pouvoir jouer son handicap en tournoi ou lors de tours EDS privés.

Que se passe-t-il avec les golfeuses et golfeurs qui n’ont joué aucun tournoi ni rempli de cartes EDS?

Sur la base des résultats obtenus jusqu’ici, nous calculons un nouveau handicap pour toutes les golfeuses et tous les golfeurs à partir du 1er janvier 2021. Pour celles et ceux qui ne remettent plus de nouveaux résultats à partir de cette date, rien ne change. Le but du handicap est évidemment de disposer d’autant de scores valables que possible. Car c’est seulement sur la base de résultats frais qu’on peut réellement déterminer le handicap.

Est-ce que de très anciens résultats de tournoi pourraient aussi être pris en compte pour le nouveau handicap?

Nous avons décidé de prendre en compte les résultats obtenus à partir de la saison 2016. Notre but est de pouvoir baser notre calcul sur un maximum de résultats. Lorsqu’une personne a joué plus de vingt tournois, les plus anciens scores ne sont plus pris en compte.

Que se passe-t-il si quelqu’ un n ’a pas (encore) joué huit tournois?

Pour les débutants, rien ne change. Un tour de neuf trous est déjà suffisant pour le premier handicap. Jusqu’à cinq tournois par exemple, c’est le meilleur résultat qui compte, avec six à huit scores, ce sera la moyenne des deux meilleurs tours et ainsi de suite.

Par le passé, on savait lors de la remise des prix si le handicap changeait ou pas. Sera-ce encore le cas à l’avenir?

Malheureusement pas. Un bon résultat reste un bon résultat, mais parce que le handicap est calculé comme une moyenne en cours, et que tous les scores joués en une journée sur un parcours donné sont collectés, la mise à jour dure une nuit. A ma connaissance, on ne peut rien y changer. Et cela aide peut-être même à ne pas trop mettre l’accent sur le handicap. Il ne s’agit que d’un chiffre, après tout.

Puis-je moi-même calculer mon handicap?

C’est relativement compliqué. La base est formée par les vingt derniers résultats, en retenant la moyenne des huit meilleurs scores. Et en outre, il y a une limitation pour chaque trou. Au lieu du CBA qu’on a connu, il y aura une adaptation entre un et trois coups, déterminée par la «playing conditions calculation» du jour de tournoi. Je dirais qu’il vaut mieux laisser l’ordinateur faire ces calculs et se réjouir plutôt de la beauté du jeu.

Pourquoi l’ introduction du World Handicap System est elle retardée par exemple en Allemagne?

Certains pays ne sont pas encore prêts sur le plan technique. Swiss Golf le sera avec Golfbox, notre nouveau partenaire de logiciel. C’est un défi technique mais je suis, comme toujours, optimiste.

Les handicaps peuvent-ils, dans le nouveau système, être «gelés» ou adaptés manuellement par les clubs?

Les clubs devraient continuer de faire chaque année un «handicap review» pour examiner si les handicaps correspondent au niveau de tel ou tel joueur. Le «handicap index» d’un joueur ou d’une joueuse peut être exempté de majoration pendant un certain laps de temps ou être «gelé», par exemple en cas de maladie ou de blessure. C’est la commission de handicap d’un club qui en décidera. En outre, Swiss Golf n’augmentera pas les handicaps de 26,5 ou plus.

GOLF RASTENMOOS

Le Golf Club Rastenmoos a été fondé le 1er août 2000 à Neuenkirch dans la région lucernoise. Les golfeurs, de près et de loin, apprécient le charmant site de golf et l’ambiance sympathique de Rastenmoos; bientôt, c ’est-à-dire dans une année, le club de golf désormais bien établi pourra fêter son 20e anniversaire.

PROMOTION D’ANNIVERSAIRE 2020

Pour vous, l’année d’anniversaire débute déjà le 1er août 2019. À partir de cette date, grâce à cet événement, vous pourrez acquérir une affiliation annuelle au Golf Club Rastenmoos d’une validité de 17 mois. En outre, la promotion d’anniversaire offre la possibilité de participer aux festivités qui auront lieu du 30 juin au 5 juillet 2020. La promotion d’anniversaire est évidemment aussi valable pour la catégorie nouvellement introduite de jeunes membres.

PARCOURS DE GOLF SYMPATHIQUE AUX PORTES DE LUCERNE

Membres du club et hôtes apprécient l’environnement familial lors de leur partie de golf tout autant que la terrasse agréable du bistro. Les joueurs voulant prouver leur savoir-faire golfique participent au grand nombre de tournois de clubs et de sponsors. De plus, les tournois sur neuf trous, après le travail et comptant pour le handicap, organisés chaque jeudi, jouissent d’un grand intérêt auprès de nos membres ainsi que de nos hôtes.

TOURNOIS RACLETTE

Le programme divertissant de tournois ne se termine qu’en novembre quand ont lieu, sur quatre dimanche, les «tournois raclette» devenus une véritable tradition. Les tournois sur neuf

trous comptant pour le handicap sont suivis par une authentique raclette valaisanne servie à discrétion. L’année dernière, les participantes et participants aux tournois ont consommé plus de 1500 portions de raclette!

VIE DE CLUB ACTIVE ET PROGRAMME D’ENTRAÎNEMENT ATTRACTIF

La vie de club à Rastenmoos ne se limite pas uniquement à ses neuf trous. Lors de l’entraînement actif hebdomadaire en groupe, différents aspects du jeu peuvent être approfondis avec les professeurs de golf et ensuite mis en pratique au cours d’un tour sur le parcours. En plus d’un grand nombre de tournois avec des clubs amis, nos dames et séniors rencontrent chaque semaine leurs pareils pour jouer ensemble ou peuvent participer à des tournois par catégorie. Les voyages organisés par les responsables du club sont également très appréciés. Ils mènent, par exemple, au mois de mars à Majorque ou en septembre en Valais avec une visite en commun de l’Omega Open à Crans-Montana; au début du mois d’octobre, les voyages du club se terminent

Promotion d’anniversaire 2020

• Droit de jeu pour une utilisation illimitée du site du Golf Club Rastenmoos du 1er août 2019 au 31 décembre 2020.

• Prix: CHF 2340, TVA comprise Jeunes golfeurs jusqu’à 35 ans: CHF 1470, TVA comprise Jeunes golfeurs jusqu’à 30 ans: CHF 970, TVA comprise Jeunes golfeurs jusqu’à 25 ans: CHF 660, TVA comprise •Pour la saison de golf 2020, la cotisation du club (CHF 150) et la carte Swiss Golf (CHF 70) sont comprises dans le prix de la

par une excursion de trois jours à Bogogno en Italie du Nord.

BONNE ACCESSIBILITÉ DU SITE

Le site du Golf Club Rastenmoos jouit d’une excellente accessibilité: il n’est éloigné que d’une demi-heure de Zurich ou Zofingue/Olten et se trouve en situation privilégiée aux portes de Lucerne. C’est la raison pour laquelle des non-membres se rendent volontiers à Rastenmoos pour une partie de golf.

Golf Rastenmoos

Rastenmoos 8

6204 Neuenkirch

041 467 04 26

www.golfrastenmoos.ch

Année de fondation du club de golf: 2000

Président: Peter Fasnacht

Captain: Raffaella Frosio

Directeur Golf Rastenmoos AG: Martin Bütschi

promotion d’anniversaire.

• Les membres du club ont la possibilité de participer à l’entraînement actif, à savoir chaque semaine d’avril à septembre, une heure d’entraînement avec un de nos professeurs de golf au prix de CHF 540.

• Balles de driving range à prix avantageux.

• Frais d’inscription avantageux à divers tournois de clubs et de sponsors.

• Participation facultative à nos voyages de club (ex. : à Majorque, en Italie du Nord ou en Valais).

• Participation aux festivités d’anniversaire du 30 juin au 5 juillet 2020.

L’ANNÉE D’ANNIVERSAIRE 2020 DÉBUTE DÉJÀ LE 1er AOÛT 2019

A2

Bâle/Berne

Care CFF Lucerne/ Zürich

Rothenburg

Neuenkirch

Sursee Ruswil Emmen

Sortie Autoroute 22 Rothenburg

EOPLE & PARCOURS P

Une équipe soudée et joyeuse.

1er SWISS GIRLS GENERATION CHALLENGE VICTOIRE À DOMICILE

La première du Swiss Girls Generation Challenge s’est déroulée avec succès à Wylihof.

Anne-Sophie et Annemarie Berger, fille et mère, ont gagné le classement brut et net dans leur home club. La plupart des prix spéciaux sont allés à la jeune génération.

THÉRÈSE OBRECHT HODLER

L’idée de ce tournoi est venue à Barbara Albisetti, directrice de Swiss Golf, lors d’une conférence du R&A sur la Women in Golf

Charta, ratifiée par Swiss Golf en 2018. «Selon les statistiques, ce sont surtout les mères qui amènent les enfants aux parcours de golf et qui font les premiers swings avec eux. Il m’a donc semblé intéressant d’organiser un tournoi pour les mères, les grand-mères et leurs filles, et j’ai tout de suite trouvé un soutien enthousiaste auprès d’Olivia Stoffel, membre du comité de Swiss Golf», explique Barbara Albisetti.

Succès en famille.

La gagnantes: Annemarie et Anne-Sophie Berger.

«Cet évènement complète le programme Golf4Girls que nous avons lancé en 2017 et qui a pour but la promotion de la relève féminine. En Suisse, 36 % des golfeurs sont aujourd’hui des golfeuses, une proportion importante, certes, mais il s’agit aussi d’impliquer davantage de femmes au sein de l’association et au niveau des clubs», ajoute la directrice de Swiss Golf.

ECHANGES

Les 32 joueuses de toute la Suisse inscrites à la première de Wylihof étaient toutes enthousiastes. «L’accueil était formidable, le parcours magnifique et l’idée géniale, nous reviendrons, c’est sûr», s’est enthousiasmée Caroline Boesch (Villars), qui a joué avec sa fille Julie en compagnie de Carin Gisep et sa fille Alina (Bad Ragaz). «Nous avons parlé aussi bien français qu’allemand ensemble, et on s’est dit qu’il faudrait faire des échanges linguistiques et golfiques entre nos enfants», a ajouté la Romande.

BONNE SURPRISE

Dès l’arrivée le matin, il y a eu une bonne surprise: «Avant le départ, nous avons reçu de beaux take-aways offerts par les sponsors», s’est réjoui une participante. Le parcours de Wylihof s’est présenté dans un état parfait avec un rough assez haut, et le format de greensome a particulièrement motivé l’esprit d’équipe. Les deux joueuses de chaque équipe jouent le coup de départ, puis on prend la meilleure balle et finit le trou en alternance.

Ce sont Anne-Sophie et Annemarie Berger qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu. Le duo mère-fille a gagné le titre officiel de championnes du Swiss Girls Generation Challenge, laissant le prix du classement net au joueuses suivants, Anahie Lohner (10 ans, Lavaux) et à sa maman Franziska (ASGI), avec 40 points stableford. Les prix spéciaux sont presque tous allés à la jeune génération: Franziska Lössl (Berne) et Anina Salzmann (Loèche) ont gagné chacune deux fois le «nearest to the pin» et Alina Gisep a réussi le «longest drive» U14. En plus du titre, Anne-Sophie Berger a également frappé le «longest drive» chez les adultes, atterrissant à l’impressionnante marque de 260 mètres.

SALON DE BEAUTÉ

Après le tournoi, les joueuses ont été gâtées dans un salon de beauté improvisé. Pour la plus jeune participante, Charlotte Dupraz (9 ans, Les Bois) la manucure était la plus belle récompense. Elle est apparue au déjeuner avec des ongles verts. «C’est un super évènement et une bonne occasion de motiver surtout les adolescentes à jouer au golf», a estimé Andrea Ruffieux (Riederalp),

en équipe avec sa fille Alexandra. «Bien sûr, le trajet est long pour certaines et tout le monde est très occupé, mais ça vaut la peine», a dit Valentina Roth du Golfclub Domat/Ems.

«Nous avons fait un voyage découverte avec ma fille et passé une belle soirée à Soleure la veille», a-t-elle ajouté.

«Le format avec des équipes de différentes générations est unique dans le sport et c’est

aussi une forme de reconnaissance pour l’engagement des femmes en faveur des jeunes», résume Barbara Albisetti. La directrice de Swiss Golf n’exclut d’ailleurs pas un championnat suisse Father & Son. «La bonne ambiance, les beau prix et la publicité de bouche à oreille animeront sans doute encore davantage de girls plus ou moins jeunes pour la Generation Challenge l’année prochaine», a ajouté Barbara Albisetti.

Des participantes pimpantes, de nombreux prix et une série d’impressions de cette première réussie.

DOMAINE IMPÉRIAL L’ÉCOLOGIE COMME TRADITION

Le parcours au bord du lac Léman est situé dans une zone de protection de la nature. Depuis l ’ouverture en 1987, le développement durable est donc une préoccupation fondamentale au Domaine Impérial. Le club romand se conforme à trois «labels écologiques» à la fois et produit, par exemple, ses propres bactéries.

«Chez nous, seul le clubhouse n’est pas écologique», lance Yves Grand, directeur général lors du fotoshooting devant l’historique Villa Prangins. Ce manoir, construit en 1860, avec une vue fantastique sur le lac Léman, est un bâtiment classé et ne peut être isolé selon les normes contemporaines. «Au printemps et en automne, la chaleur sort presque directement par les fenêtres», poursuit Yves Grand. Lors de

spielend erholen

la plus récente rénovation, l’éclairage a été adapté au standard LED mais le chauffage représente toujours une lourde charge écologique. «Pour ce qui est du clubhouse, nos mains sont plus passablement liées. Mais chaque fois que nous pouvons intervenir nous le faisons depuis longtemps et discrètement», précise le Valaisan de souche, qui dirige le club vaudois depuis fin 2016.

STEFAN WALDVOGEL

«Chez nous, seul le clubhouse n’est pas écologique», lance Yves Grand.

Le head greenkeeper, Guillaume Sajus, explique ce que cela signifie concrètement: «Mes prédécesseurs ont commencé il y a vingt ans à utiliser toujours plus d’engrais bio. Actuellement, nous le faisons à 70 %.» Entre autres, le club produit ses propres bactéries. «Les bonnes bactéries font pousser l’herbe. Cet apport empêche la croissance de bactéries ou de champignons non désirables», précise le Français d’origine, responsable du gazon au Domaine Impérial depuis l’année dernière.

UNE NOUVELLE VARIÉTÉ

D’HERBE POUR LES GREENS

Dans le même temps, l’utilisation de produits chimiques a été réduite progressivement au

cours des dernières années. «Prenez le Qatar ou Dubaï, par exemple, où les substances sont simplement vaporisées à large échelle. Ici, nous traitons les maladies sur les greens de façon beaucoup plus locale», explique Guillaume Sajus. Pour les greens, la «coupe trois millimètres» représente toujours un stress, et cette faiblesse peut provoquer des dégâts qu’il faut combattre le plus tôt possible. Parfois, cela ne peut se faire sans administrer une «pillule» à un gazon malade.

Pour que les greens aient besoin de moins d’eau, de pesticides et d’engrais, Guillaume Sajus mise – comme ses collègues lausannois – sur l’agrostis, parfois appelée la «Rolls» des variétés d’herbe.

«Les bonnes bactéries font pousser l’herbe. Cet apport empêche la croissance de bactéries ou de champignons non désirables»

Le directeur, Yves Grand, avec le head greenkeeper, Guillaume Sajus, sur le green du 18.

Il est impossible de combattre la «poa anua» mal aimée, mais six à sept fois par an on pose une couche de semences d’agrostis-xy sur les dix-huit greens. «On compte 15’000 graines par gramme, et nous déposons chaque fois au moins 50 kilos de semence», précise le head greenkeeper.

L’été 2018, extrêmement sec, était très bon pour les greens selon lui, contrairement à une opinion largement répandue. «Les faibles variétés d’herbe meurent, les bonnes survivent. La nature est plutôt ingénieuse à cet égard.»

Mais les golfeuses et golfeurs ne devraient pas se laisser perturber par des fairways bruns. «L’herbe brune n’est pas morte mais se trouve dans une sorte d’état de repos. C’est aussi une mesure protectrice de la nature, et en plus elle y ajoute une autre couleur.»

Or, dans les saisons «normales» il y a plutôt trop d’eau sur les fairways. «Même si les fairways sont toujours en très bon état pour le jeu, nous connaissons des problèmes de feutrage, et l’eau passe relativement mal à ces endroits», explique le manager, Yves Grand. La meilleure façon de combattre le feutre est d’y répandre beaucoup de sable. L’objectif est d’avoir 20 % d’eau dans le sol. Actuellement, on en est plutôt à 30 %. En arrosant plus souvent des quantités d’eau moindres, l’herbe pousse plus régulièrement», complète le spécialiste Guillaume Sajus.

EXIGEANT À TOUT POINT DE VUE

Avec quelque mille membres, il y a pratiquement tous les jours un tournois au Domaine Impérial. Il ne reste que le lundi pour que l’équipe du greenkeeping puisse travailler tranquillement. Le parcours dessiné par Pete Dye, une star parmi les architectes américains, ne pose pas seulement un défi aux golfeurs. Le greenkeeping est tout aussi «sélectif», précise le manager, Yves Grand. Il existe des bunkers de toutes les tailles, minuscules ou immenses, et leurs bords doivent être coupés à la main une fois par semaine. Les efforts requis pour les bunkers, qui font un hectare de surface au total, sont énormes. Les dix-neuf membres du greenkeeping partagent treize postes à plein temps entre eux. Au domaine immense avec ses 70 hectares s’ajoutent beaucoup de zones forestières. «Nous avons du travail toute l’année», remarque le head greenkeeper. Quelque vingt-cinq nids d’oiseaux ont par ailleurs été placés dans des arbres, et grâce aux chauve-souris il n’y a presque plus de moustiques sur le parcours.

Reste un grand problème, celui des chenilles processionnaires. La processionnaire du pin est brune, velue et gloutonne, elle se nourrit d’aiguilles de pin et ses poils urticants sont

dangereuses pour l’homme et l’animal. Depuis des décennies, cette larve fait des dégâts dans les forêts de pin à travers l’Europe. «Nous combattons, de façon biologique également, ces larves avec des pièges à chenilles», dit Guillaume Sajus en nous montrant un exemple à côté du 18e green. A ce moment-là, nous apercevons un renard qui traverse fairway. Il y en a six qui vivent dans le coin. Heureusement, il ne s’agit pas de sangliers, se réjouit le manager. «Les renards sont inoffensifs et jolis.»

Au cours des dix dernières années, Domaine Impérial a été distingué, respectivement certifié pour son engagement écologique par trois

organisations différentes. En plus du GEO-Label connu internationalement, les Vaudois remplissent également les exigences du label français «Ecocert» et du projet local «Corridor du Jura.» «Tous les trois poursuivent les mêmes buts mais ont des systèmes un peu différents, ce qui ne facilite pas notre tâche», remarque le head greenkeeper. Les autorités locales sont le plus sévère et aussi le plus souvent sur place, ajoute-t-il. «Mais nous sommes avant tout convaincus nous-mêmes par cet engagement. Ce n’est pas un truc de marketing, nous le faisons par responsabilité pour les générations suivantes», précise le directeur, Yves Grand.

GRAND INTÉRÊT

Par allusion au Grand Tour of Switzerland de Suisse Tourisme, GOLFSUISSE lance cette saison le premier Green Tour of Switzerland. A bord d’une I-PACE Jaguar électrique nous visitons les parcours les plus «verts» de Suisse, certifiés par le label GEO. Après une première station au Golfpark Zürichsee, notre voyage nous a conduits en Suisse romande, au Golf Club de Lausanne. De là, le trajet le long du lac Léman jusqu’au Golf Club du Domaine Impérial est court et plaisant. Lors du fotoshooting devant le clubhouse historique, la Jaguar attire l’attention et suscite des questions. Peut-on caser deux sacs de golf dans le coffre sans rabattre les sièges arrière, demande une dame. «Combien de temps pour recharger la batterie», s’intéresse un membre. Mais ce n’est pas seulement au club de golf que l’I-PACE électrique fait sensation. Trois ingénieurs allemands posent des questions sur la technique et le design, lors d’un arrêt dans un restoroute. Et combien coûte cette voiture? On peut acquérir une Jaguar électrique à partir de 85’600 francs. Le modèle mis à disposition par Jaguar Suisse pour le Green Tour of Switzerland vaut 109’000 francs.

MARKGRÄFLERLAND, LE PARADIS MÉCONNU DES GOLFEURS

Le Markgräflerland est considéré comme un secret parmi les golfeurs initiés. Certains reviennent dans la région la plus méridionale, «la Toscane allemande», depuis des années.

Le météorologiste Jörg Kachelmann a évoqué dans ses prévisions pendant des années les bonnes conditions météorologiques du Markgräflerland, en rendant «jaloux», chaque soir, les autres régions de l’Allemagne. Avec ses quatorze terrains de golf de compétition de 18 trous couvrant une superficie de 8000 kilomètres carrés et son million d’habitants, le Markgräflerland, situé dans le triangle des villes Fribourg, Bâle et Mulhouse est un véritable paradis golfique, dont le centre est le village de Bamlach, un quartier de Bad Bellingen.

Si l’on considère Bamlach comme le centre d’un cercle ayant un rayon d’une cinquantaine de kilomètres, on y trouve pas moins de quatorze clubs de golf avec des parcours de championnat de 18 trous, sans compter les parcours de 9 trous. Si vous prolongez le rayon de quelques kilomètres, leur nombre augmente à 20. La densité

de parcours de golf est deux fois plus élevée dans cette région que dans le reste du pays et offre une diversité peu commune ailleurs.

Tout a commencé avec le Golf de Bâle et le Golf du Rhin à Chalampé en France voisine, puis dans les années 80 et 90 au Markgräflerland et région avec Rickenbach, Tuniberg, Kandern, LaLargue et le complexe du Drei Thermen Golf. Le dernier venu en 2019 est le parcours de 36 trous du Golf Saint Apollinaire situé à l’extrême pointe alsacienne, à l’ouest de Bâle.

Grâce aux composants tels que la météo, le paysage pittoresque et la bonne desserte, le tourisme golfique de la région se développera, surtout aussi parce que de plus en plus de personnes préfèrent passer les vacances pas trop loin de chez eux. Les terrains de golf de la région du Markgräflerland sont tous

appréciés pour leur végétation arborée caractéristique, typique d’Europe centrale. La star parmi les parcours est le Club Kapellenberg à Bamlach avec sa vue panoramique sur les Alpes et les contreforts de la Forêt-Noire avec le Belchen, ainsi qu’à l’horizon les Vosges et la vallée du Rhin.

Pourtant, le développement touristique du golf au Markgräflerland connaît une ombre. Bien que Bad Bellingen, compte de nombreuses possibilités de logement, l’endroit ne propose malheureusement que d’hôtels 3 étoiles supérieurs. Il manque actuellement un hôtel haut de gamme situé directement en bordure d’un parcours. Des efforts sont en cours pour y remédier. Ou, comme dirait Franz Beckenbauer: «Nous allons voir».

GRUYÈRE TRANSFORMÉ EN VASTE CHANTIER

Malgré des débuts laborieux, le premier coup de pelleteuse sera donné en septembre. Grâce à l’engagement d’un investisseur chinois, le club tranquille du lac de la Gruyère sera transformé pour 350 millions de francs en un resort de luxe international. Le parcours sera rénové et agrandi l’année prochaine.

STEFAN WALDVOGEL

Les voyageurs arrivant aux terminaux des aéroports de Kloten et de Genève peuvent depuis quelque temps apercevoir des panneaux publicitaires pour le Golf Resort La Gruyère. «Nous faisons aussi de la publicité dans le New York Times et le Financial Times», précise Urs Müller, directeur général et co-actionnaire, lors de la présentation de ce projet immobilier, hôtelier et golfique. «Notre objectif principal est de faire de ce resort une destination pour toute l’année et pas seulement, comme maintenant, durant la saison de golf.»

Des travaux de construction seront aussi lancés sur le parcours. Le matériau d’excavation des résidences projetées sera utilisé par l’architecte «star», Robert Trent Jones Jr., sur le parcours. Rien que les travaux sur le parcours 18 trous coûteront, selon Urs Müller, entre 8 et 10 millions de francs. Avec 5900 mètres de longueur pour un par 71, les standards golfiques internationaux

seront remplis, promet-il. Le fairway actuel du 18 va céder la place à un hôtel, le trou no 17 disparaîtra également. Deux nouveaux trous (8 et 9) seront créés par l’Américain Robert Trent Jones Jr. La nouvelle maison de miparcours est encore en discussion. En tout, le parcours sera prolongé de presque 900 mètres. En raison de la modernisation du système d’arrosage, entre autres, le parcours restera fermé durant une année au terme de la saison. On aidera les 320 membres à trouver une solution durant cette période, promet Urs Müller. «Ils se réjouiront ensuite encore plus de la transformation du parcours», espère l’initiateur de ce projet d’envergure.

Les plans existent depuis dix ans, les autorisations délivrées par les administrations sont disponibles depuis encore plus longtemps, comme a pu lire dans GOLFSUISSE. «Pour un projet d’une telle envergure, il faut du temps

et surtout les bons partenaires». Il y a deux ans, l’entrepreneur chinois YongJun Li a rejoint l’actionnariat en reprenant 50 % de la société holding. La famille française Benedetti en détient 30 %, Urs Müller et son épouse Martine Müller, tous deux à l’origine du projet, 20 %. Plus de 62 millions de francs ont été investis à ce jour, et les dépenses totales tourneront autour des 350 millions de francs.

LE SEUL CINQ ÉTOILES DU CANTON DE FRIBOURG

Le resort se lance dès à présent dans la vente de 51 appartements de luxe dans les résidences «Les Belles Rives» et «Castelrives». Les premiers appartements devraient être prêts en 2021 pour un prix allant de 3,6 à 8,3 millions de francs. «Notre public cible est international, mais nous aimerions assurer la mixité. L’intérêt est déjà très élevé», se réjouit Urs Müller. De nombreuses personnes ont attendu que le nom de l’exploitant

La vue reste la même. Après les grandes transformations, un spa et des appartements de luxe s’ajouteront, entre autres, à ce nouveau resort.

de l’hôtel soit connu. Avec le groupe Hyatt, un «partenaire parfait» a été trouvé. Pour une pareille vue sur le lac et les Préalpes fribourgeoises, seul un cinq étoiles pouvait faire l’affaire. «Avec cet hôtel de luxe, nous comblons une lacune dans le canton de Fribourg.» Pas moins de dix-neuf marques d’hôtels appartiennent au groupe Hyatt. «Nous étions déjà en contact avec Alila avant la reprise par Hyatt», explique Urs Müller. «C’est le premier projet en Europe de ce groupe, qui est déjà bien établi sur le marché du luxe en Asie», explique le directeur général. Le bâtiment, avec 85 chambres et 27 résidences hôtelières, a été dessiné par le bureau d’architectes parisien AW2 – Reda Amalou et Stéphanie Ledoux. Un spa de 3000 mètres carrés sur deux étages et trois restaurants seront exploités durant toute l’année. Des demandes d’entreprises locales et nationales pour des séminaires ou autres manifestations arrivent déjà presque tous les jours, se réjouit Urs Müller.

Si tout se déroule comme prévu, le chantier laissera la place, en 2023, à un golf resort de prestige avec des appartements privés et un hôtel. Quelque 160 postes de travail seront créées dans le petit village de Pont-la-Ville. Jusqu’à présent, seules six chambres d’hôte étaient à disposition à côté du parcours. Le responsable de la Direction de l’économie du canton de Fribourg, Olivier Curty (PDC), s’est montré enchanté lors de la présentation du projet. Depuis la fermeture du Vieux Manoir à

Meyriez, il n’y a plus d’hôtel cinq étoiles dans le canton. A Pont-la-Ville, c’est un projet grandiose et innovatif qui prend forme, qui va toucher de nouveaux clients et ouvrir de nouveaux marchés. «Avec une exploitation prévue toute l’année, ce projet correspond exactement au concept touristique du canton», a déclaré le conseiller d’Etat. «Il apportera une importante plus-value pour l’image et l’économie et va faire passer le canton de Fribourg dans la ‘Champions League’.»

«Si tout se déroule comme prévu, le chantier laissera la place, en 2023, à un golf resort de prestige avec des appartements privés et un hôtel.»

BLUMISBERG FÊTE SON 60 e ANNIVERSAIRE

Pas besoin de réservation de départ, un parcours magnifique, le Golf & Country Club Blumisberg situé entre Berne et Fribourg ne manque pas d’atouts. Les membres et leurs invités ont fêté son 60e anniversaire lors d’un grand bal et d’un «déjeuner sur l’herbe» nostalgique.

STEFAN WALDVOGEL

Tout a commencé par un tournoi de bridge. Au milieu des années cinquante, Edmond et Alice de Weck, propriétaires du domaine de Blumisberg, rencontrèrent à Fribourg Marc Hodler, alors capitaine du Golf Club de Berne. Il était depuis longtemps déjà à la recherche d’un terrain de remplacement pour le 9 trous situé sur le Gurten, près de Berne. Pendant la guerre, culture de céréales et de pommes de terre oblige, seuls six trous restaient ouverts au jeu. Et après la guerre, la ville de Berne, propriétaire du terrain sur le Gurten, a décidé de créer un

«parc ouvert à tous». Elle résilia le contrat de bail avec le Golf Club de Berne, mettant ainsi indirectement en place les conditions pour la création d’un parcours de golf entre Berne et Fribourg, dont le logo, l’aigle de Zähringen, évoque les armoiries communes des deux villes.

Au terme de cette partie de bridge déterminante, les protagonistes s’étaient mis d’accord: la famille de Weck était prête à louer 90 hectares de terrain au Golf Club de Berne avec sa centaine de membres. Trois ans plus tard,

le parcours 18 trous de Blumisberg était prêt. Bernhard von Limburger, l’architecte de golf allemand, a reçu des honoraires de 30’000 francs, l’aménagement du parcours n’a coûté que dix foix plus!

Le club fut officiellement inauguré le 7 juin 1959 sous le nom de Golf & Country Club Blumisberg. Environ 25 hectares du domaine sont aujourd’hui encore cultivés comme terrain agricole. L’ancienne résidence d’été de la famille de Weck, le «Schlössli», est aujourd’hui un bâtiment protégé, entre autres en raison des peintures murales qui ornent le premier étage.

L’ACHAT DU DOMAINE

Les responsables du club ont franchi une autre étape importante en 1993, lorsque les membres ont approuvé l’achat du domaine pour 6,6 millions de francs. La société anonyme GCC Blumisberg SA fut fondée à cet effet. Depuis, tous les membre actifs sont co-propriétaires du domaine. Le parcours offre tout ce que

le golfeur souhaite. Les 550 membres actifs jouissent en plus du privilège de ne pas devoir réserver des tee-times. Dans ce «Private Members Club», les joueurs au green fee sont les bienvenus, le weekend toutefois uniquement en compagnie d’un membre.

«Notre club est devenu nettement plus attractif ces dernières années, cela se voit par exemple par l’augmentation du nombre de membres découverte, qui se monte actuellement à soixante», explique Mireille Schaller, directrice du club.

Si les «young members» (jusqu’à 34 ans) et les juniors montrent des prouesses sur le parcours de golf, ils sont aussi venus nombreux au bal organisé au Bellevue Palace à Berne. L’année de jubilé a débuté en janvier déjà par une fête somptueuse en présence de 300 membres et invités. En juin, soixante ans tout juste après l’ouverture du parcours, ces mêmes membres et invités ont fêté encore une fois cet anniversaire,

certains dans des tenues golfiques d’époque, lors d’un tournoi et d’un joyeux «déjeuner sur l’herbe», surplombant le pittoresque lac au trou 5.

DES PLANS D’AGRANDISSEMENT

Les festivités viennent de se terminer, mais le travail ne manque pas aux responsables du club, qui ont l’intention de revaloriser le parcours et

de rénover le clubhouse qui a lui aussi 60 ans. Un projet est en voie d’élaboration. «Même si l’on s’est plutôt penché sur le passé à l’occasion du jubilé, l’avenir du club et sa position dans la société sont décisifs, et nous accorderons toute notre attention au développement durable et aux standards écologiques dans la réalisation de nos plans», souligne Dirk Groen, président du club.

Des vêtements nostalgiques ont dominé le tableau bucolique lors du tournoi de jubilé et du «déjeuner sur l’herbe» à Blumisberg.

Y GAME M

MODÈLES APPRÉCIÉS

Un large éventail de fabricants propose de nouveaux modèles, allant de Titleist, Callaway, TaylorMade, Srixon, XXIO, Bridgestone, Mizuno à Wilson, en passant par les modèles haut de gamme d’Honma, Volvik, Vice, Pearl, Pinnacle, Snell ou JuCad.

Une nouvelle réjouissante pour les nombreux fans de la Pro V1: la balle emblématique de la maison Acushnet est maintenant aussi disponible en jaune. Titleist emboîte donc le pas à une tendance qui existe depuis longtemps, particulièrement chez les golfeuses, mais aussi chez les superstars comme Bubba Watson. Le joueur américain, vainqueur du prestigieux Masters d’Augusta en 2012 et 2014, mise depuis longtemps sur les shafts colorés de son équipementier Ping, mais aussi sur les balles de Volvic, disponibles dans toutes les couleurs imaginables ou presque. «Finalement, le fun est tout aussi important», estime l’Américain, ajoutant: «Comment ne pas vouloir jouer avec une balle de couleur quand on a un driver coloré?» Sa préférence actuelle va d’ailleurs à la Titleist Pro V1x en jaune.

LES BALLES SE PARENT DE COULEURS

De nombreux golfeurs, aujourd ’ hui encore, ne se rendent pas compte que la balle de golf joue un rôle au moins aussi important que les clubs pour ce qui est du score.

Très tendance: les balles décalées et colorées.

SEBASTIAN BUROW

Pour vous aider dans le choix de la balle adéquate, nous vous conseillons de répondre d’abord à quelques questions:

1. Est-ce qu’une longueur maximale est le critère plus important pour vous?

2. Quelle valeur a la performance autour du green pour vous?

3. Quel prix êtes-vous prêt à payer pour une balle de golf?

CALLAWAY

La balle haut de gamme Chrome Soft de Callaway existe sous le nom de Truvis en plusieurs versions, par exemple aux couleurs du drapeau écossais ou avec un motif de trèfle.

Prix par douzaine: 65 francs

La Supersoft Magna de Callaway est plus grosse (tout en restant conforme aux règles de golf) et peut aider les enfants, les seniors et les joueurs plus faibles à bien passer sous la balle.

Prix par douzaine: 39 francs

L’ERC Soft de Callaway a un système trois lignes censé aider à putter ou à driver.

Prix par douzaine: 50 francs

La Lady de Bridgestone est une balle polyvalente, que ce soit sur le tee ou pour les vitesses de swing plus lentes. Elle assure une trajectoire plus élevée et davantage de longueur.

Prix par douzaine: 42 francs

BRIDGESTONE JUCAD

La JuCad V500, une balle 2 pièces avec un bon rapport prestation-prix, mettant l’accent sur un maximum de longueur, aux dépens des perfomances autour du green. Prix par douzaine: env. 30 francs

HONMA

La D1 d’Honma est une balle 2 pièces dotée de 368 dimples, assurant un angle de vol élevé et de longues distances en l’air.

Prix par douzaine: 19,50 francs

La Future XX est le nouveau produit phare d’Honma, avec six couches harmonisées entre elles de façon optimale pour des longueurs maximales et de bonnes sensations autour du green. Prix: 69 francs

PEARL

Pearl Golf offre un service de vente directe en ligne, sans intermédiaires. Plus vous commandez, plus les balles sont bon marché. La Pure Soft existe en blanc, orange et jaune. Prix par douzaine: à partir de 22 euros

MIZUNO

La RB Tour X est une «Tour Ball» plus rapide avec une performance incroyable dans le vent, grâce au C-Dimple de Mizuno, qui réduit la résistance au vent. Prix par douzaine: 65 francs

TITLEIST

L’attente est finie! Les classiques de Titleist, la Pro V1 et la Pro V1x existent maintenant en jaune pétant. Prix par douzaine: 69 Franken

SRIXON

La Soft Feel Lady de Srixon, également disponible en rose, est formée de deux composantes et offre de très bonnes sensations au petit jeu. Prix par douzaine: 28 francs VOLVIK

La Vivid de Volvik existe en variantes XT (pour une vitesse de tête de club plus élevée), Soft (une «Tour Ball» plus molle), Lite (pour une vitesse de tête de club plus réduite), et ceci dans toutes les couleurs imaginables, ou presque. Prix par douzaine: entre 52 et 69 francs

La nouvelle balle de XXIO, la Super Soft X, est disponible avec une compression de 65 en modèle 3 pièces, en blanc, jaune, orange et rose. Prix par douzaine: 70 francs

L’entreprise munichoise Vice imprime sur ses balles un texte et des photos personnalisés, selon vos désirs. Le prix par balle, frais d’impression inclus, va de 1.29 (Drive) à 2.89 francs (Pro). Plus la commande

Le design et la qualité à un prix raisonnable.

SNELL

La MTB Black de Snell est une balle de golf haut de gamme autrichienne en vente directe. Sa coque en uréthane patentée ainqi qu’une compression basse assurent moins de spin avec le driver et un contrôle optimal du petit jeu. Prix par douzaine: 42 francs, sans frais d’envoi.

TAYLORMADE

La technologie de la balle Kalea a été développée pour chaque élément du jeu, autant pour la portance et la distance que pour le toucher autour du green. Son finish mat, résistant aux UV, existe aussi dans les tons «peach» et «purple». Prix par douzaine: 30 francs

Le design en plusieurs couches offre, avec un noyau Dual Distance et une coque en ionomère, une sensation plus douce et une distance plus grande depuis le tee. En plus du blanc, elle existe en couleurs pétantes: jaune mat, orange et rouge. Prix par douzaine: 35 francs

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PINNACLE

Avec les modèles Rush et Soft, Pinnacle aimerait retrouver sa popularité passée auprès des débutants et des handicaps moyens. Les balles proviennent du même site de production que celles de Titleist et passent par les mêmes contrôles de qualité. Prix par douzaine: 29 francs

WILSON

La nouvelle Duo Professional, avec un motif de dimples amélioré, une compression plusbasse et une coque en uréthane fine, existe en blanc, jaune, orange et vert. Prix par douzaine: 53 francs

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Tout le monde connaît la différence entre le jeu au driving range et sur le parcours.

Voici comment les concilier.

MARCUS KNIGHT

Dernièrement, j’ai joué un tournoi après deux ans d’interruption, et j’ai été surpris par mon comportement lorsque je me suis retrouvé sur le parcours, ma carte de score en poche. Pourtant, j’avais tout fait correctement. Je suis arrivé au club assez tôt pour m’échauffer tranquillement. Sur le driving range, j’ai observé les autres joueurs et la façon dont ils frappaient des balles, l’air concentré. J’ai bien entendu l’expérience des tournois. Je sais parfaitement que chaque fois que je me rends sur un parcours, c’est un nouveau défi qui m’attend.

DU DRIVING RANGE AU PARCOURS

Et pourtant, après 44 ans de compétition, je n’étais pas prêt à ce qui allait se passer.

Le premier trou était un par 5 facile. Même si mes coups ne sont pas particulièrement longs, j’étais en mesure d’atteindre le green en deux coups. Il était tout naturel que je sorte le driver, un coup que je joue généralement droit. Je me suis rendu sur le départ, j’ai planté mon tee dans le sol et posé ma balle flambant neuve dessus.

A ce moment, j’ai ressenti des papillons dans le ventre, un sentiment que j’apprécie. Quand quelque chose est important, il faut que les émotions s’éveillent. Les papillons dans le ventre, c’est le même sentiment que celui que l’on ressent lors du premier rendez-vous. Il faut savoir apprécier l’excitation et tous les papillons qui vont avec.

Après une dernière inspiration relaxante, j’ai effectué le même swing qu’au driving range.

Mais au lieu de s’élever loin dans les airs, ma balle a rapidement tourné à gauche et a disparu, à mon grand étonnement, dans un bouquet d’arbres. Au lieu du birdie espéré, j’ai pu m’estimer heureux de retrouver ma balle et de pouvoir la jouer. Heureusement, elle se trouvait sur un autre fairway depuis lequel j’ai pu la faire passer par-dessus les arbres. Le coup suivant n’était pas bon et la balle a atterri bien avant le drapeau. Après trois putts, j’ai dû noter un bogey. Quelques instants auparavant, je frappais de magnifiques coups au driving range, et quelques instants plus tard une série de coups pas terribles sur le parcours. Que s’est-il passé entre les deux et pourquoi?

Un peu de temps s’est écoulé depuis le tournoi. J’y ai pensé presque chaque jour en réfléchissant à ce que je pouvais apprendre de cette expérience. Voici le fond de ma pensée.

Lumière et ombre – seulement sur le parcours.

RANGE TIME

On trouve sur le driving range des marques qui indiquent la distance atteinte par les balles. Et c’est ce que nous faisons: viser une cible et jouer une certaine distance. Le practice est un endroit où nous pensons de façon positive et voulons jouer de bonnes balles, et si ça ne fonctionne pas, nous nous hâtons de passer à la suivante. Et quand la balle s’envole enfin comme nous le souhaitons, nous pouvons respirer. Tout le panier de balles y passe, jusqu’à la dernière. Et là, tout à coup, la pression monte. Nous voulons bien terminer, nous nous donnons plus de peine et, tout à coup, cela devient plus difficile. Si la dernière balle était décevante, nous cherchons vite autour de nous une autre balle à jouer pour avoir bonne conscience. La leçon à retenir: c’est sur le practice que nous sommes au meilleur de nous-mêmes, détendus, inconscients du négatif. Le driving range est là pour la perfection. Mais ensuite il faut passer au parcours.

COURSE TIME

Il existe trois grandes différences entre le jeu sur le parcours et au driving range: nous n’avons qu’une balle à jouer, la position n’est jamais à plat, le gazon n’est pas toujours tondu à la même hauteur. Mais il y encore une autre différence essentielle: tout à coup les choses peuvent mal tourner! C’est la façon dont nous gérons ces situations qui fait de nous le golfeur ou la golfeuse que nous sommes. Au pratice, si nous frappons un mauvais drive, nous passons à la balle suivante. Sur le parcours, un drive manqué peut nous mettre dans une position très difficile, dans l’eau ou hors limite. Mais surtout, et beaucoup plus grave, ce mauvais coup peut saper notre confiance.

Toutes et tous, nous débutons notre partie avec optimisme et plein d’espoir. Après les premiers trous, il est normal d’encaisser quelques coups plus faibles. Les positions sont difficiles mais intéressantes. Tout à coup, nous nous retrouvons

à devoir jouer derrière un arbre, à devoir garder l’équilibre dans des situations délicates, à putter depuis des positions folles. Tout ceci avec le résultat devant les yeux, la fatigue et la chaleur. Idéalement, il faudrait pouvoir oublier les mauvais coups et se rendre au départ suivant avec un mental frais, car les coups de golf ratés et les mauvais résultats ont une influence sur le corps et sur la confiance. Une des capacités fondamentales des grands golfeurs est de savoir bien gérer les déceptions et de pouvoir rester concentrés. La meilleure approche mentale au golf est de se tenir avec joie et optimisme au-dessus de la balle. Essayez chaque fois de réaliser le meilleur coup de toute votre vie. Si vous y arrivez, vous serez un golfeur couronné et heureux. Mais bien sûr, tout ceci est plus facile à dire qu’à faire! Trois putts sur le green, un chip raté, un mauvais drive ou un socket, ces coups sont loin d’être idéaux. Jouer de façon laborieuse, sans pensée ni image positive, en s’efforçant de ne pas faire de faute, ce n’est certainement pas la recette du succès!

Les pros du PGA Tour ont des caddies qui leur insufflent toute la journée des pensées positives, des mots-clés qui les aident à réaliser de bons coups. Soyez à la fois votre propre caddie et votre meilleur ami. Prenez quelques notes avec des pensées positives avant de vous rendre sur le parcours. Jetez-y un coup d’œil avant chaque départ. Au final, c’est le golfeur ou la golfeuse avec l’attitude la plus saine qui gagne, pas celui ou celle avec le back swing le plus parfait au driving range.

Le récent tournoi a été une bonne expérience pour moi. J’ai appris beaucoup sur le golf, mais aussi sur moi-même. Ce n’est qu’en jouant sur le parcours que vous découvrirez vos lacunes. Alors lancez-vous et acceptez vos erreurs.

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S’ENTRAÎNER CONTRE L’USURE

Nos articulations s’usent, au fil des efforts et de l ’ âge. Les douleurs dues à l ’arthrose peuvent être soulagées par des exercices de musculation.

DR. KERSTIN WARNKE

DR. MED. KERSTIN WARNKE

Dr. med. Kerstin Warnke, médecin-chef médecine du sport, Hôpital cantonal de Lucerne. Chief Medical Officer, Swiss Olympic jusqu’à Rio 2016, Chief Medical Officer Swiss Golf.

Les articulations sont recouvertes de cartilage. La détérioration progressive du cartilage articulaire se manifeste par des douleurs. Les cellules de cartilage ne peuvent pas se reformer, car le cartilage est peu, voire pas du tout irrigué. Les cellules de cartilage disparaissent en raison de trois facteurs: l’âge, les mauvaises sollicitations et les maladies inflammatoires, ce que les médecins appellent les «maladies rhumatismales». L’arthrose due à l’âge est donc l’une de ces maladies à laquelle presque tout le monde sera confronté à un moment donné.

Chaque articulation du corps peut en principe développer une arthrose, que ce soit la mâchoire, l’épaule, la cheville, la hanche ou le genou. Sans oublier la colonne vertébrale, chaque vertèbre étant en contact avec deux

articulations de la vertèbre voisine. Les vertèbres thoraciques sont aussi en contact avec les côtes. Protégeant le cœur et les poumons, celles-ci peuvent être très douloureuses si l’on les sollicite trop, par exemple en cas de rotation excessive lors de la pratique du golf.

En principe, l’arthrose se fait par poussées et atteint son stade final quand l’os «frotte» sur l’os. Il n’est pas possible de prévoir à quel moment on atteindra le stade final. De nombreuses personnes décèdent avant d’y arriver, et chez les autres un remplacement de l’articulation s’avère nécessaire.

LES CAUSES DE L’ARTHROSE

L’arthrose est en général un processus naturel. Je donne toujours comme exemple un pneu de

voiture, qui perd son profil en raison des kilomètres parcourus, jusqu’à ce qu’il doive être remplacé.

Mais il existe aussi des sollicitations excessives qui font qu’une articulation est mécaniquement usée d’un côté en particulier et qu’elle perd plus vite son «profil» de ce côté-là. Cela peut être causé par une mauvaise position de naissance ou suite à un accident.

QUE FAIRE AU NIVEAU THÉRAPEUTIQUE?

En général, les articulations et les os ont besoin de mouvement. Sans mouvement, ils ne sont pas correctement irrigués et alimentés. Le cartilage est alimenté par le métabolisme de la capsule articulaire, car il n’a que peu, voire

pas de vaisseaux sanguins. C’est aussi la raison pour laquelle le cartilage ne repousse pas une fois usé. Pour ceci nous avons besoin de matériel cellulaire frais et bien irrigué. Les os, en revanche, sont très bien irrigués et c’est pourquoi ils guérissent après une blessure.

ENTRAÎNER LES MUSCLES

Les articulations ont besoin des muscles pour être sollicitées correctement et stabilisées dans leurs mouvements. Des muscles trop faibles peuvent causer de mauvaises sollicitations. C’est pourquoi un entraînement musculaire ciblé est important. Attention: l’entraînement d’endurance n’est pas un entraînement musculaire! Seule une couverture musculaire forte protège les articulations, que l’usure soit déjà installée ou non. Au contraire, une légère usure signifie que nous devons d’autant plus travailler les muscles de l’articulation concernée.

Si nous ne faisons rien, un cercle vicieux s’installe:

– moins de muscles

– moins de protection

– mauvaise sollicitation des articulations

– augmentation de l’usure

MÉDICAMENTS ET OPÉRATIONS

En cas d’inflammation suite à une usure «normale», on peut avoir recours à des médicaments anti-inflammatoires. Cela est raisonnable sur une courte période, afin de permettre au patient d’avoir recours à des exercices de physiothérapie et d’empêcher le tissu musculaire

protecteur de disparaître encore plus. Mais ces médicaments ont aussi leurs effets secondaires, c’est pourquoi il est nécessaire de consulter un médecin.

Une opération est aussi envisageable. Il n’y a aujourd’hui que peu d’articulations qu’on ne peut pas remplacer par une prothèse, en partie ou en totalité. Je vous parlerai dans la prochaine édition de ce qu’implique le jeu de golf avec une hanche ou un genou artificiel.

Il est aussi possible de traiter les petits et moyennes déficiences du cartilage sur certaines articulations – mais pas sur toutes – avec des cellules cultivées, qu’on insère dans le cartilage. Ce geste thérapeutique est cependant onéreux et pas remboursé par toutes les assurances. Mais dans tous les cas, si l’on ne renforce par le tissu musculaire autour de l’articulation, chaque mesure réparatrice ne sera que provisoire.

ET LE GOLF?

Le golf est en général un sport qui ménage les articulations, à l’exception de la colonne vertébrale. Le levier que représente un club de golf sollicite fortement la colonne. Les forces doivent être neutralisées par les muscles profonds du tronc. Si l’on n’entraîne pas ces muscles, la colonne peut être trop fortement mise à l’épreuve. Les autres articulations de notre corps ne sont cependant pas sollicitées par le golf, pour autant que nous restions en bonne forme.

OP GOLF T

Championnat suisse U14

Victoire nette pour Keller et Sindersberger

Marc Keller et Sophia Sindersberger ont dominé le Championnat national à Limpachtal dans la catégorie U14. Tous deux ont posé les bases de leur victoire au premier tour.

Marc Keller (Schönenberg), playing handicap 2, était porté favori. Il a débuté avec un tour de 68 (–4) extrêmement solide, creusant une avance de quatre coups ou plus dès le premier jour. Avec une carte de 72, il a agrandi son avance à onze coups. Massimo De Giorgi (St. Apollinaire) s’est classé au 2e rang, un souffle devant son collègue de club, Pedro Mario Messerli.

Omnium Suisse

Dans la catégorie U12, Miles Wennestam (Hittnau-Zürich) s’est imposé avec trois longueurs d’avance sur Timon Gschwind (Rheinblick) et le Lausannois Ulysse Maillard au 3e rang.

SOPHIA SINDERSBERGER REMONTE LA PENTE

Chez les girls, le tournoi a commencé sous des auspices nettement moins favorables pour Sophia Sindersberger (Ennetsee), puisqu’elle a perdu cinq coups sur les trois premiers trous. Mais elle a réussi à recoller au score et à prendre

la tête avec une carte de 76 coups, de justesse devant sa collègue de club, Sarah Uebelhart. Et alors que cette dernière a reculé au 4e rang après le deuxième tour, Sophia Sindersberger a agrandi son avance à cinq coups avec un tour de 77 coups. Tina Sophia Honnef (Thunersee) a gagné la médaille d’argent, après avoir dépassé Ladina Luder (Waldkirch) au dernier trou.

Chez les girls U12, Céleste Mangeat (Bossey) a gagné clairement devant Camille Beuret (La Largue) et Selina Casal (Domat/Ems).

Victoire de Luca Galliano et Caroline Sturdza

Le Championnat suisse ouvert aux pros et amateurs a vu cette année des victoires nettes à Breitenloo.

Le pro Luca Galliano a gagné chez les hommes avec cinq coups d’avance. Chez les dames, Caroline Sturdza a remporté le titre avec la même «réserve». Tous deux étaient encore au 2e rang à la mi-tournoi. Lors des tours finaux, ils ont cependant pris le large. Luca Galliano s’est imposé avec le score total de –15, cinq coups devant l’amateur Loris Schüpbach (Bad Ragaz), à égalité avec et le jeune pro Neal Woernhard.

Chez les dames, les amateures sont restées entre elles. La jeune Genevoise Caroline Sturdza a gagné devant sa collègue romande Ginnie Lee (Lausanne). Nathalie Armbrüster (Schönenberg) suit à bonne distance au 3e rang .

Championnat suisse U18

Loïc Ettlin et Ginnie Lee victorieux

Loïc Ettlin (Wylihof) et Ginnie Lee (Lausanne) sont les nouveaux champions suisses U18. Dans la catégorie U16, les deux Romands Filippo Serra et Marine Rouveyrol se

Peu après avoir joué ensemble le Championnat d’Europe par équipe, Nicola Gerhardsen (Rheinblick) et Loïc Ettlin (Wylihof) se sont affrontés pour le titre de champion suisse junior au Golf Club Limpachtal. Avant le quatrième tour décisif, ils étaient à égalité. Puis le junior de Wylihof a pris le large dès le premier trou, agrandissant à cinq coups son avance sur Nicola Gerhardsen. Avec une dernière carte de 70 coups, Loïc Ettlin a remporté le tournoi sur le score total de –7. Le Bernois Jordan Prutthaweewat a gagné le bronze. Chez les boys U16, la décision est tombée au tour dernier trou. Le Genevois Filippo Serra s’est

Toyota Junior World Cup

imposé d’un cheveu (avec un birdie contre un bogey) devant Jonathan Garbely (Oberkirch), qui a relégué Nathan Weber (Sempachersee) de justesse à la troisième marche du podium.

GINNIE LEE DEVANT ELENA MOOSMANN

Chez les girls U18, les deux joueuses du cadre national, Ginnie Lee et Elena Moosmann, étaient à égalité avant le quatrième tour. La Lausannoise a pris le dessus sur les back nine, remportant le tournoi avec six coups sous le par et deux coups devant Elena Moosmann. Yael Berger (Interlaken) a gagné la médaille de bronze.

Chez les girls U16, l’issue était également très serrée. Marine Rouveyrol (Lausanne) a gagné après quatre tours avec une longueur d’avance sur Margareta Roos (Lipperswil) et Marie-Caroline Viscolo (Crans-sur-Sierre).

LES SUISSES AU

Pour la première fois depuis dix-sept ans, la Suisse s’est qualifiée pour le Championnat mondial juniors. Notre équipe a obtenu le 13e rang au Japon.

Grâce à la médaille d’argent gagnée lors du Championnat d’Europe, la Suisse a, pour la première fois depuis longtemps, pu participer au Championnat du monde juniors. Quelque 70 nations s’étaient battues pour une place de départ. Chez les boys, quinze équipes ont réussi à se qualifier pour le Championnat du monde au Japon. Après le premier des quatre tours, le quatuor formé par Loïc Ettlin, Nicola Gerhardsen, Mick Bernet et Selim Hediger occupait le 8e rang provisoire. Au fil des jours, l’équipe suisse a cependant perdu du terrain et a dû se contenter du 13e rang. «Notre jeu était solide mais face à une concurrence aussi relevée il aurait fallu nettement plus de scores canon. Lorsque le meilleur tour est de 70 coups, on ne peut pas jouer pour les premières places dans ce type de compétition», fut le bilan tiré par le coach Marc Chatelain, au terme de ce premier Championnat du monde depuis dix-sept ans pour les juniors suisses. L’Afrique du Sud a remporté le titre haut la main. Le classement individuel a également été gagné par un Sud-Africain, Samuel Simpson, avec –18 (!), devant son compatriote Martin Vorster. Loïc Ettlin était le meilleur Suisse, au 31e rang avec +1.

CHAMPIONNAT D’EUROPE PAR ÉQUIPE LES SUISSES MONTENT ET GAGNENT LE TROPHÉE

En battant l’Estonie 6 : 1, l’équipe masculine suisse arrache la montée tant convoitée en division

A. Les juniors se classent au 8e , les girls au 9e et les dames au 13e rang.

STEFAN WALDVOGEL

Il y a un an, les Suisses avaient gagné la qualification en stroke play avant de rater la promotion directe dans le cercle des seize meilleures équipes européennes. Cette année, l’équipe menée par le coach Richard Adby a tenu bon jusqu’au bout. «Nous étions sans aucun doute la meilleure équipe et avons mérité de gagner», a-t-il résumé. «Les Suisses ont vraiment

bien joué, la victoire de groupe était une juste récompense, et nous nous retrouvons à nouveau à la place qui nous revient», s’est-il réjoui après le succès au Toya Golf & Country Club en Pologne.

Lors des qualifications, quatre des six Suisses en lice se sont classés au top 10. La nette victoire avec 6 : 1 dans le match contre l’Estonie était décisive et a définitivement scellé la montée. La finale contre l’Italie était ensuite une affaire plus ou moins formelle, puisque les deux équipes étaient déjà promues en première division. Après les deux premières parties, le score était 1 : 1. Puis le tournoi a été suspendu pendant deux heures et demie en raison des intempéries, avant d’être définitivement interrompu. C’est donc le résultat des qualifications qui a compté pour les médailles. «Je ne peux nommer aucun de nos joueurs en particulier, ce fut une excellente performance portée par tous», a

encore ajouté Richard Adby. Paolo Quirici, directeur sportif de Swiss Golf, était lui aussi enthousiaste: «L’année prochaine, notre équipe pourra à nouveau se mesurer aux meilleurs joueurs de toute l’Europe à Hilversum.»

LES JUNIORS AU 8e RANG

Les boys ont également affronté l’Italie lors de leur dernière partie au Golf Le Chantilly près de Paris. Comme contre l’Espagne auparavant, le résultat était serré, et les Suisses ont dû accepter une courte défaite avec 2 : 3. Ayant perdu trois rencontres directes, les boys – médaillés d’argent l’année dernière – se sont classés au 8e rang lors de ce Championnat d’Europe. Ils avaient abordé la phase décisive au 5e rang après les tours de stroke play. Dans le match important contre la Suède, la victoire tant espérée leur a échappé. «Les boys ont tout donné mais cela n’a pas suffi contre une Suède très solide», a commenté le coach, Marc Chatelain.

En Pologne, les Suisses arrachent la montée en division A.

Les juniors ne se sont donc plus battus pour le titre mais pour une place entre le 5e et le 8e rang. «Nous avons cru en notre chance et le 8e rang ne peut évidemment pas nous satisfaire», a encore dit Marc Chatelain. C’est l’équipe de France qui a remporté le titre chez les juniors en battant l’Allemagne en finale.

LES GIRLS RATENT LE DÉBUT

Chez les girls U18, le Danemark s’est assuré le titre au Golf Club Parador El Saler, en battant l’Espagne en finale. L’équipe suisse des girls, pourtant très solide, a raté une place parmi les huit meilleures lors des qualifications et n’a donc pas pu se battre pour le titre de championnes d’Europe. «La phase du stroke play était très décevante pour nous», a commenté la coach, Nora Angehrn. «Malgré les préparatifs sérieux, nous n’avons pas réussi à être dans le coup dès le premier jour.»

Caractéristiques

Les juniors terminent parmi les huit meilleures nations.

Les Suissesses ont noté 14 coups de trop pour rejoindre le cercle des huit meilleures équipes. «Elles se sont probablement mises trop sous pression elles-mêmes et n’ont pas eu de plan B lorsque le début du tournoi s’est avéré compliqué. Elles ont essayé d’y arriver au forceps et ont été punies par des scores élevés sur ce parcours difficile», a ajouté Nora Angehrn.

Pendant longtemps, il n’était pas sûr si Yael Berger pouvait jouer, puisqu’elle s’était blessée au coude dans un accident de vélo juste avant le tournoi et n’a guère pu s’entraîner. «Etant donné ces circonstances, la junior de 18 ans du Golfclub Interlaken a livré une très bonne performance en gagnant tous ses matchs», a dit Nora Angehrn. Petite consolation: après la qualification ratée, l’équipe suisse a magistralement

battu l’Autriche, l’Irlande et la France et s’est classée au 9e rang sur dix-huit équipes engagées. Yael Berger et Victoria Monod ne seront cependant plus juniors l’année prochaine. «Cela ne facilitera certainement pas notre tâche en 2020», a conclu Nora Angehrn.

ISSUE SERRÉE CHEZ LES DAMES

Comme chez les hommes, c’est également la Suède qui a gagné l’or lors du Championnat d’Europe féminin, organisé au Is Molas Resort en Italie. Les Suédoises ont défendu leur titre en battant l’Espagne en finale. Les Suissesses ont raté leur qualification parmi les huit meilleures équipes pour seulement trois petits coups, alors que dix tours de stroke play étaient pris en compte. «Notre équipe a fait de grands progrès et il a manqué très peu pour la

qualification dans le Flight A», a commenté le coach, Beat Grossmann.

Lors de la première rencontre directe contre la République tchèque, la défaite s’est jouée sur le fil. «Hélas, Vanessa Knecht a joué de malchance et n’est pas parvenue à grappiller le troisième point nécessaire pour une victoire», a ajouté le coach. Les Suissesses ont toutefois terminé le tournoi en Sardaigne au 13e rang du classement final avec deux victoires contre la Slovénie et la Slovaquie. «La conclusion était réussie et c’est sur cette base que nous allons aborder l’année prochaine», a déclaré Beat Grossmann.

Des dames, coaches et girls d’excellente humeur lors des préparatifs pour le Championnat d’Europe par équipe.

LES JOUEUSES ET LES JOUEURS SUISSES

DAMES

Chiara Tamburlini, Gioia Carpinelli, Vanessa Knecht, Natalie Armbrüster, Tiffany Arafi et Klara Wildhaber.

MESSIEURS

Alessandro Noseda, Loris Schüpbach, Robert Foley, Ronan Kleu, Cedric Gugler et Leonardo Bono.

GIRLS

Elena Moosmann, Ginnie Lee, Victoria Monod, Yael Berger, Lily Hürlimann et Caroline Sturdza.

BOYS

Mick Bernet, Loïc Ettlin, Nicola Gerhardsen, Florian Hürlimann, Loïc Naas et Selim Hediger.

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SWISS SENIORS OPEN

«A L’ANNÉE PROCHAINE!»

Le sympathique vainqueur de Bad Ragaz. José Cóceres gagne son premier titre sur le Senior Tour.

L’Argentin José Cóceres, 55 ans, a gagné la 23e édition du Swiss Seniors Open de Bad Ragaz et se réjouit d’ores et déjà de revenir l’année prochaine. André Bossert a dû se contenter du 40e rang.

STEFAN WALDVOGEL

Sur le green du 15, l’Argentin a d’abord levé le poing, puis il a fait le signe de la croix. Avec un birdie plus que mérité, José Cóceres a pour la première fois pris la tête lors du tour final. Etant donné que son adversaire direct, Andrew Oldcorn, a perdu un coup à ce moment-là, les jeux semblaient faits. Mais l’Ecossais a rapidement recollé au score malgré sa position défavorable. Sur les deux derniers trous, toutefois, Andrew Oldcorn, souffrant d’un refroidissement carabiné, n’avait tout simplement plus la force ni la concentration, comme il a avoué lui-même.

DU CADDY AU CHAMPION PGA

La voie était donc libre pour une troisième victoire argentine lors du Swiss Seniors Open. Avec un dernier tour sans bogey, José Cóceres a remporté son premier titre sur le Tour senior – et sa première victoire depuis 2001. Avec le Gallois Ian Woosnam, José Cóceres était le pro le plus couronné dans le peloton de ce tournoi suisse du Staysure Tour, doté de 320’000 euros. L’Argentin avait gagné en 1994 et 2000 sur l’European Tour, et en 2001, il a remporté deux titres sur le prestigieux PGA Tour. En avril 2001, il avait battu Billy Mayfair au cinquième (!) trou du play-off lors du Worldcom Classic à Hilton Head. Il était le premier Argentin à gagner un tournoi PGA depuis 1968. Peu après, il s’est cassé un bras et a lutté pendant longtemps pour revenir au top. Cóceres a dû se battre depuis sa prime enfance. Il a grandi avec dix frères et sœurs dans un quartier pauvre à Chaco, en Argentine. Il a tôt perdu son père, mort dans un accident de la route, et a dû prendre des responsabilités pour sa famille. Le jeune José a commencé comme caddy et a appris le golf avec des branches qu’il a lui-même sciées. Depuis 1986, il a joué comme professionnel en Amérique latine, puis avant tout sur l’European Tour. Détail intéressant: quatre de ses frères sont également des joueurs professionnels, et son fils Marco a caddeyé pour lui à Bad Ragaz. Malgré sa longue expérience de professionnel du Tour, José Cóceres ne parle que des bribes d’anglais.

INTERVENTIONS SPÉCIALES

Comme l’année dernière, les deux premiers jours, deux amateurs et un pro formaient un flight dans l’Alliance ProAm. Contrairement à d’autres tournois, les amateurs n’ont pas dû signer eux-mêmes leur carte de score mais ont cédé cette tâche aux pros. Et voilà que deux amateurs sont revenus au bureau du tournoi le lendemain pour changer leur résultat après coup. Et lorsqu’on leur a expliqué que cela constituerait une «fraude», ils avaient de la peine à comprendre qu’il fallait respecter les règles lors d’un tournoi de ce type…

Lors de la remise des prix au Swiss Seniors Open 2019, déplacée au clubhouse en raison d’un orage, il a malgré tout joyeusement entretenu l’assistance, commençant son discours avec une formule qu’on met généralement à la fin: «See you next year.» Pour les interviews avec Sky et la production TV du Tour, il a pu compter sur l’aide d’une collaboratrice hispanophone, travaillant au bureau du tournoi. Il a manifesté sa joie avec le drapeau improvisé de son club de golf argentin. «Tout est merveilleux à Bad Ragaz. Cela me rappelle Crans-Montana, où j’ai souvent joué et où j’ai des amis. Ma victoire confirme que j’ai travaillé dur.»

Longtemps après le tournoi, il a fêté avec des dizaines de bénévoles. «Cette victoire est d’autant plus belle que mes proches sont avec moi», a dit José Cóceres en revenant sur le premier tee après l’orage, rayonnant aussi fort que le soleil et répétant sans cesse qu’il se réjouissait de revenir à Bad Ragaz.

Un orage bref mais violent a balayé Bad Ragaz pendant le deuxième tour. De grosses branches sont tombées sur les trous 17 et 18, endommageant une barrière mais sans mettre en danger des spectateurs ou des joueurs. Grâce à l’intervention rapide du greenkeeping, les dommages ont pu être réparés rapidement, et le jeu des pros et amateurs a pu reprendre après une pause de 90 minutes.

Avec une nouvelle victoire en 2020, José Cóceres réussirait le doublé comme son compatriote Horacio Carbonetti (2003 et 2004). Tout comme Carbonetti, l’Ecossais David Huish (2000 et 2001) et l’Anglais Carl Mason (2007 et 2008) ont gagné deux fois de suite à Bad Ragaz.

«BOSSY» DÉPITÉ

Ladina Semadeni, membre du Golfclub Bad Ragaz depuis un an et amie du joueur du cadre national Loris Schüpbach, a également fourni une intervention spéciale. Prévue comme caddy de Gordon Brand Junior, elle a fini par caddeyer pour Andrew Oldcorn lors du premier ProAm. Après six trous, l’Ecossais a envoyé un message au clubhouse, disant qu’il ne lâcherait plus Ladina pendant toute la semaine et priant les organisateurs d’attribuer à Gordon le caddy réservé à l’origine pour lui, Andrew Oldcorn. Et même après le tour final raté, il n’a eu de cesse de chanter les louanges de la jeune fille de 20 ans: «Elle a été sensationnelle et m’a surtout aidé énormément sur les greens.» Ladina Semadeni, handicap 0, a également réussi à éloigner les spectateurs quand c’était nécessaire. «Je n’ai aucune idée de ma rémunération, mais l’expérience de ce tour final vécu de l’intérieur est une récompense suffisante», a-t-elle déclaré après son deuxième engagement comme caddy lors du Seniors Open. «Si possible, je porterai volontiers le bag de ce sympathique Ecossais l’année prochaine», a annoncé l’étudiante.

Le Français Jean-François Remésy, tenant du titre, avait lui très certainement la forme pour réaliser également un doublé. Samedi et dimanche, il était le plus fort avec des tours de 66 et 64 coups. Mais son score du premier tour (71) était une hypothèque trop lourde. Jean-François Remésy n’a plus réussi à combler le déficit et a partagé le 2e rang – à égalité avec Peter O’Malley et l’ancien de la Ryder Cup, l’Anglais Peter Baker. Quant à Ian Woosnam, champion de l’US Masters et star du tournoi de Bad Ragaz, il a mis le turbo au dernier tour en avançant au 9e rang grâce à son score de 65 coups.

Le Zurichois André Bossert, 55 ans, a payé le prix de son manque de compétition depuis plusieurs mois. «Je n’aurais pas pu imaginer jouer un tour au-dessus du par sur ce parcours que je connais si bien», a dit l’ambassadeur du tournoi avec dépit. Et pourtant, c’est ce qui lui est arrivé à deux reprises. Après son tour final de 73 (+3) il a dû se contenter du 40e rang. «Je joue avec de nouveaux wedges depuis trois mois et je dois encore m’y habituer. J’ai raté pas mal de greens bien que mon jeu long ait été assez bon», a-t-il commenté. «Bossy» partage le 40e rang avec le champion de Bad Ragaz 2013, l’Anglais Paul Wesselingh, qui a joué «à domicile» puisqu’il est établi à Maienfeld depuis deux ans.

Des dégâts après l’orage et Ladina Semadeni, caddy préférée d’Andrew Oldcorn. (Au-dessous)

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L’ambassadeur du tournoi, André Bossert, et les greenkeepers en intervention d’urgence.

EVIAN UNE CORÉENNE VICTORIEUSE, VALENZUELA CONVAINCANTE

Lors du 26e Evian Championship, les Asiatiques ont dominé et l’amateure suisse Albane

Valenzuela a brillé, faisant un grand pas dans la direction des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

PETRA HIMMEL

«Son golf résiste aux erreurs», telle était le commentaire factuel d’une femme qui doit le savoir: Judy Rankin, membre du Hall of Fame, qui travaille aujourd’hui comme analyste auprès du Golf Channel américain, n’avait que de l’admiration pour le jeu de Ko Jin-young lors du tour final de l’Evian Championship à Evianles-Bains.

à

Moins de quatre mois après sa victoire

l’ANA Inspiration en Californie, où elle a

La Coréenne Ko Jin-young gagne son deuxième titre majeur à Evian. Elle reçoit, entre autres, une Rolex et des baisers pour sa victoire.

gagné son premier titre majeur, la Sud-Coréenne de 24 ans a de nouveau triomphé avec un total de 269 coups, soit 15 coups sous le par. Avec un score de 67 au tour final elle a rattrapé les quatre coups de retard qu’elle notait sur la leader après le troisième tour, à savoir sa compatriote Kim Hyo-joo.

«La dernière nuit, j’ai pensé qu’en jouant un très, très bon tour je pourrais gagner ce tournoi», a résumé la gagnante qui estimait aussi que l’ambiance amicale du dernier tour avait contribué à son succès. Son flight était en effet composé de trois Sud-Coréennes qui sont de grandes amies. L’Evian Championship 2019 s’est soldé par une démonstration de la domination asiatique du golf féminin. Quatre Sud-Coréennes se sont classées au top 10, les sœurs thaïlandaises Ariya et Moriya Jutanagarn pointent au 5e et au 6e rang, et la Chinoise Shenshen Feng partage le 2e rang avec treize coups sous le par.

L’Américaine Jennifer Kupcho a fait sensation puisqu’elle a réussi à s’infiltrer, avec sa compatriote Megan Khang et l’Espagnole Carlotta Ciganda, dans la phalange asiatique. En avril, encore amateure, Jennifer Kupcho a gagné l’Augusta National Women’s Amateur Championship et est passée professionnelle au mois de mai. «J’ai pris le départ à Evian sans trop d’attentes quant à une victoire. Ce qui se passe ici est donc d’autant plus excitant pour moi», à déclaré la proette de 22 ans. Lors de sa deuxième participation à un tournoi du circuit professionnel, l’Américaine a gagné 380’237 dollars, démontrant sans équivoque sa classe et sa compétitivité lors de ce Major doté de 4,1 millions de dollars.

ALBANE VALENZUELA: CAP SUR TOKYO

La même chose est vraie pour la Genevoise Albane Valenzuela qui s’est défendue de façon remarquable parmi les meilleures golfeuses du monde. Avec des tours de 72, 66 et 71 coups, la Suissesse pointait au formidable 21e rang, avant de reculer au 37e rang avec un score final de 75 coups. Et alors que les températures caniculaires des premiers jours ne semblaient guère incommoder la jeune Genevoise, elle a encaissé cinq bogeys entre les trous 6 et 18 pendant le dimanche pluvieux de la finale. Pour Albane Valenzuela, ce 37e rang est son deuxième meilleur résultat obtenu en grand chelem. Lors de l’U.S. Open 2018, elle avait terminé au 24e rang. Et ce succès sur les hauteurs du Léman apporte surtout de précieux points au Rolex Ranking des proettes à l’étudiante de Stanford. Elle y a avancé de 120 places. Après seulement sept tournois pris en compte, elle possède

L’amateure Albane Valenzuela avec son frère et caddy Alexis. En route vers son deuxième meilleur résultat en grand chelem.

d’excellentes chances de pouvoir participer également aux Jeux olympiques de Tokyo pour la Suisse. Albane Valenzuela fait actuellement partie des 400 meilleures joueuses du monde et a dépassé diverses projettes confirmées.

RECETTE DE LA NUMÉRO 1: LA CONSTANCE

Le chemin à la tête du classement mondial passe obligatoirement par les Sud-Coréennes:

DE GRANDS MOMENTS POUR GOLF4GIRLS

Après son troisième tour, Albane Valenzuela s’est retrouvée devant le groupe de girls, déclarant: «Je m’étais demandé pourquoi le bord du fairway était tout à coupdevenu complètement pink. Et puis j’ai compris que vous étiez en train de m’accompagner!»

Et cela lui a rappelé sa jeunesse: «Moi aussi, j’ai pu participer au programme de l’ASG pour les girls et j’en garde d’excellents souvenirs. C’est génial que vous soyez là aujourd’hui!» Les filles et leurs proches ont collecté des selfies et des autographes d’Albane et de son frère Alexis, lui aussi un excellent golfeur et caddy de sa sœur à Evian. A la question de Claudia Wörrle-Krakau (responsable du programme Golf4Girls), quel conseil Albane voudrait donner aux girls, la meilleure golfeuse suisse a répondu: «Amusez-vous autant que possible sur le parcours, ainsi vous aurez du plaisir et vous jouerez de mieux en mieux au golf.»

Evidemment, Evian a réservé encore d’autres surprises aux girls. Elles ont par exemple pu observer les meilleures proettes du monde lors de ce Majeur, en compagnie de ancienne joueuse professionnelle, Florence Weiss, tout en profitant de l’expérience de celle-ci. Et toutes ont trouvé très cool le photo-shooting avec le tennisman Stan Wawrinka. Lors des adieux, la petite Irina a dit: «Je voudrais juste savoir où habite Albane. Je pourrais lui rendre visite et m’entretenir plus longuement avec elle. J’ai encore tant de questions à lui poser.»

Albane Valenzuela entourée par les girls. En bas à gauche, la photo de groupe avec le tennisman Stan Wawrinka.

Ko Jin-young a encore causé une relève de la garde puisqu’en avril, elle avait déjà été la numéro 1 féminine. Sa recette est une constance inébranlable: lors de sa première saison sur le LPGA Tour en 2019, Ko Jin-young a déjà gagné l’Ana Inspiration et le Bank of Hope Founders Cup, sans parler de cinq autres classements top 5. Ces résultats ont forcément eu des retombées financières: la numéro 1 mondiale a reçu 614’000 dollars pour sa victoire à Evian.

Au total elle a déjà gagné 3’142’827 dollars de prize money cette année. A titre de comparaison: avec ces gains, elle pointerait à la 22e place sur le PGA Tour masculin, soit un rang derrière Tiger Woods.

OMEGA EUROPEAN MASTER

«RORYMANIA» EN VALAIS

Rory McIlroy, swing puissant et riant aux éclats avec son épouse, Erica Stoll, à Augusta.

«C’est de la folie, les demandes viennent de toute l’Europe», s’est réjoui Yves Mittaz après le dernier Major de la saison. Il ne parle pas des joueurs, mais des spectateurs qui veulent se rendre en Valais fin août. Il s’agirait très clairement de «l’effet Rory». On a constaté la même chose l’année dernière lors de l’Open de France, raconte le directeur de tournoi expérimenté. Cette saison, l’actuel numéro 3 mondial ne participe qu’à trois tournois en Europe: le Scottish Open, The Open dans sa patrie nord-irlandaise, ainsi que l’Omega European Masters de Crans-Montana.

En octobre 2018, Rory McIlroy était venu la dernière fois en Suisse pour une manifestation au sommet du Jungfraujoch, organisée par son partenaire horloger. Il aurait encore un «travail»

Cette année, il a gagné le Players Championship et le Canadian Open sur le PGA Tour. Mais les journalistes ne cessent de lui poser la même question: «Quand gagnerez-vous enfin l’US Masters?». Dans une interview avec le Tagesanzeiger il a répondu: «Je veux évidemment gagner le Masters et d’autres tournois majeurs. C’est ce que j’ai toujours voulu et ce que je voudrai toujours. Mais même si je ne devais jamais gagner le Masters, je ne deviendrai pas un personnage triste. Je resterai un homme heureux à cause de tout ce que j’ai à côté du golf. Je m’efforce de séparer ma carrière de ma vie personnelle. Si je me vois uniquement comme golfeur, je me mets une pression immense. Et je ne veux pas que mes résultats influencent mon humeur en dehors du parcours ni qu’ils portent ombrage à mes relations.»

L’Américaine Erica Stoll et Rory McIlroy sont liés depuis 2015. Deux ans plus tard ils ont fêté le «mariage de la décennie» avec 200 convives à Ashford Castle, selon le quotidien Belfast Telegraph.

TOMMY FLEETWOOD, HÉROS DE RYDER CUP

La même année, Tommy Fleetwood, 28 ans, a convolé de façon nettement moins clinquante aux Bahamas. Il a épousé Clare Craig, sa manager, qui attendait alors leur fils, Franklin. «Grâce à ces deux-là, mes résultats jouent un rôle beaucoup moins important dans ma vie», a dit l’adepte de yoga au look décontracté. «Avoir une famille – et j’ai commencé très jeune

à finir dans les Alpes valaisannes, a fait savoir le champion de 30 ans. Lors de sa dernière participation, il y a neuf ans, il avait obtenu le 9e rang. Et en 2008 il a perdu – après un premier tour de 63 – le play-off contre le Français Jean-François Lucquin. Ce qui manque donc à son palmarès est une victoire sur le HautPlateau.

Le Nord-Irlandais fait partie des quatre golfeurs ayant gagné quatre tournois majeurs à l’âge de 25 ans. Les trois autres s’appellent Jack Nicklaus, Tiger Woods et Jordan Spieth. Mais Rory attend depuis cinq ans son prochain titre en Majeur.

à en fonder une – me donne une bonne raison de travailler dur. Mais même si je ne pouvais plus jamais frapper une balle de golf, je serais absolument heureux, tant de ma situation que des gens qui m’entourent», a-t-il raconté dans une récente interview.

Ses longs cheveux qui tombent presque sur ses épaules sont devenus son image de marque. Il y a trois ans encore, il stagnait autour de la 200e place du classement mondial, se demandant sérieusement s’il avait pris la bonne décision en devenant professionnel de golf. La suite est de la poussière d’étoile: quatre victoires sur l’Euro-

La billetterie de l’Omega European Masters de Crans-Montana marche à plein régime. Pour Yves Mittaz, directeur du tournoi, la raison en est évidente: «Les fans veulent avant tout voir Rory McIlroy.» Nous présentons ci-dessous Rory et d’autres noms connus.

STEFAN WALDVOGEL

«Même si je ne pouvais plus jamais frapper une balle de golf, je serais absolument heureux, tant de ma situation que des gens qui m’entourent»

pean Tour, des classements dans le top 10 aux tournois majeurs et puis sa performance mémorable lors de la Ryder Cup 2018 à Paris, en compagnie de Francesco Molinari. «J’adore le surnom de Moliwood donné à notre duo», a dit Tommy Fleetwood après ce triomphe. «Je n’ai certes pas réussi à grappiller cinq points sur cinq comme Frankie, mais faire partie d’une équipe qui a gagné l’intégralité de ses quatre matchs était absolument fabuleux.» «La Ryder Cup de Paris a hissé Tommy Fleetwood encore une fois dans une autre ligue», estime Yves Mittaz. Et lors de l’Open de Portrush, il est passé tout près de son premier titre en grand chelem. «Pour la première fois, je suis parti avec le dernier flight mais je n’ai pas pu transformer mes chances», a-t-il conclu. Ajoutant que pour un Anglais, une victoire au British Open reste un «éternel rêve». Jusqu’ici, il n’a jamais vraiment brillé en Valais. Son meilleur résultat était un 5 e rang en 2014. Il y a deux ans, il a manqué le cut.

SERGIO GARCÍA, CHAMPION DE MASTERS

Pour l’Espagnol de 39 ans, la Ryder Cup était également le sommet de la saison 2018. Aucun joueur n’a gagné plus de points pour l’Europe qu’«el Niño»: 25,5 pour être exact. En neuf participations, Sergio García a fait partie six fois de l’équipe gagnante. En octobre dernier, il a certes gagné «à domicile» lors du Valderrama Masters. Mais depuis lors, il chasse un nouveau succès sur les deux grands Tours. Il a partagé le 2 e rang lors du Zurich Classic à New Orleans avec Tommy Fleetwood. Tous deux sont d’ailleurs sous contrat comme ambassadeurs de la multinationale d’assurance.

Depuis 2002, l’Espagnol est officiellement domicilié à Crans-Montana. «Crans est évidemment mon numéro 1. Notre appartement est situé à moins de 200 mètres derrière le clubhouse», dit l’Espagnol qui aime faire ses courses avec sa femme, la journaliste américaine Angela Akins, et leur fille Azalea sans se faire remarquer dans ce village de montagne. Pour lui aussi, la famille est devenue primordiale. «J’ai la grande chance d’être père, j’ai une merveilleuse famille et bien d’autres choses dans la vie que le golf. Mon crédo est donc, j’y vais et je donne tout. Si ça suffit, tant mieux, sinon, la vie continue. Parfois on n’y arrive tout simplement pas», a-t-il confié à la Schweizer Illustrierte. Après tout, l’Espagnol a attendu sa première victoire en Majeur pendant dix-huit ans, obtenue enfin en 2017 au Masters d’Augusta. Mais ensuite, il a manqué le cut à deux reprises sur l’Augusta National…

Crinière au vent, jeu de casse-cou: Tommy Fleetwood. L´Anglais en compagnie de sa femme, Clare Craig, de son fils Franklin et des deux garçons plus âgés de sa femme.

Sa dernière participation à l’Omega European Masters date de 2015. Sergio García a alors terminé le tournoi au 6e rang avec une carte de 64 coups. Dix ans auparavant, l’Espagnol avait remporté la victoire en Valais avec un point de plus au total et un dernier tour de 68.

MATTHEW FITZPATRICK, TENANT DU TITRE

Le double tenant du titre, l’Anglais Matthew Fitzpatrick, a réussi le doublé – exactement quarante ans après le légendaire Seve Ballesteros. Les deux fois, Fitzpatrick a dû passer par le barrage, la dernière fois contre le Danois Lucas Bjerregaard. Lors du BMW International Open à Munich cette année, il a raté sa sixième victoire sur l’European Tour en perdant au deuxième trou supplémentaire contre l’Italien Andrea Pavan. Ce fan de foot originaire de Sheffield aura de toute façon une raison pour faire la fête: le 1er septembre, il aura 25 ans.

DANNY WILLETT, CLIENT RÉGULIER

Daniel John Willett, 31 ans, vient également de Sheffield. Il a gagné l’Omega European Masters en 2015, une longueur devant Matthew Fitzpatrick, et puis, quelques mois plus tard, l’US Masters à Augusta. Par la suite, Danny Willett est

tombé dans un trou et a connu des problèmes de dos. Avec sa victoire impressionnante lors du DP World Tour Championship à Dubai, il est revenu au premier plan en 2018. Lors du dernier Major

de cette saison, il a bataillé ferme après un début médiocre pour terminer au 6e rang. Depuis dix ans, il vient régulièrement en Valais. Il y a manqué le cut uniquement en 2017.

Les García à Augusta: Angela Akins avec Azalea, la fille, et Sergio… en action.

Il veut le troisième titre en série: Matthew Fitzpatrick. Retour au top: Danny Willett, vainqueur du DP World Tour Championship 2018.

Andermatt Région de golf

Deux cols alpins, quatre parcours de golf atteignables en 30 minutes, sept hôtels partenaires et deux forfaits «Golf Pass» – voilà ce que promettent les vacances de golf dans la région d’Andermatt.

Font partie de cette région le 18 trous Andermatt Swiss Alps Golf Course et les trois parcours 9 trous à Realp (Uri), Sedrun (Grisons) et Obergesteln (Valais) – quatre sites aux caractéristiques très différentes. Le parcours d’Andermatt est long d’environ six kilomètres et dispose malgré sa situation alpine de trous étonnamment plats. Sur le 9 trous de Sedrun, on

Golf&Wine au Priorat

Le premier voyage Golf&Wine dans la région de Rioja fut rapidement complet. Désormais, l’agence de voyages Knecht et ibervinos proposent galement cette offre spéciale au Priorat, au sud de Barcelone.

Jouer au golf le matin, déguster du vin directement chez le producteur l’après-midi et savourer ensuite un bon repas, tel est le programme de ce voyage de six jours. Le point de départ est l’hôtel quatre étoiles Sol Port, à Cambrils, quatre parties de golf sont prévues, entre autres sur les deux parcours du Lumine Golf Club. Chez les producteurs de vin, par exemple le Gran Clos del Priorat, les hôtes pourront profiter d’une dégustation de spécialités locales. Ils auront l’occasion, dans une Cava, de participer au dégorgement d’une propre Cava Gran Reserva. Pour ce faire, les bouteilles sont plongées, tête en bas, dans un liquide qui affiche une température d’environ – 25° C. Le voyage de groupe est accompagné par Marco Nuzzo du voyagiste golfique Knecht et par Andrès Roig, fondateur d’ibervinos sa.

Tenseignements et réservations: www.knecht-reisen.ch/golf ou par téléphone au 044 800 77 64

joue par-dessus le jeune Rhin; Realp (photo) est certainement le parcours le plus alpin au monde, et celui de Source du Rhône, à Obergesteln, est considéré comme le plus long parcours 9 trous. Ensemble, ils forment la région de golf Andermatt et présentent des offres attrayantes. En combinaison avec une nuitée dans l’un des hôtels partenaires, on peut jouer sur les quatre parcours à partir de 200 francs.

LA RUSSIE UN BON TUYAU

ENJOYING GOLF AT A PRIME LOCATION

A première vue, le golf et la Russie ne semblent pas faire bon ménage. Pourtant, entre les deux lieux phares que sont SaintPétersbourg et Moscou, vingt-et-un parcours de golf d’excellente qualité s’offrent aux joueurs. Roly Petermann de Green Golf présente son voyage préféré.

Le voyage golfique partira de Saint-Pétersbourg, l’une des plus célèbres attractions touristiques de ce pays gigantesque. On jouera, entre autres, au Gorki Golf Resort, un très beau parcours dans le style links, et au Golf Peterhof, particulièrement exigeant, avec beaucoup d’eau et de petits greens. Le voyage continuera depuis Saint-Pétersbourg à bord du train à grande vitesse et en bus (ou en voiture de location) au Zavadivo PGA National. «Il s’agit là également d’un magnifique parcours de golf. Le resort offre de très belles chambres et une excellente gastronomie et, de plus, tous les employés parlent anglais», explique Roly Petermann. Il conseille également le Moscow Country Club, situé en pleine forêt. De là, on rejoindra la capitale du pays en une heure et il restera suffisamment de temps pour la découvrir.

Informations détaillées sur le nouveau voyage en Russie: www.greengolf.ch

VacancesKitzbühel de golf à

Jouer au golf et apprécier pendant 4 jours, mais n’en payer que 3. 3 nuits + 1 nuit GRATUITE

L’offre ne peut être réservée qu’aux dates suivantes : du 7 au 11 juillet, du 8 au 12 septembre et du 22 au 26 septembre 2019

3 NUITS + 1 NUIT GRATUITE 665,– CHF

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3+1

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4 nuitées en chambre double (1 nuit gratuite !), buffet petit déjeuner copieux avec des produits régionaux, demi-pension Rasmushof, 1 green fee sur chacun des 4 terrains de golf de Kitzbühel

Plus d’infos sur www.rasmushof.at

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LA BEAUTÉ DE LA SUÈDE MÉRIDIONALE

En Suède, le golf est un sport populaire depuis longtemps – rien qu’autour de la ville de Malmö, au sud du pays, on ne compte pas moins de 70 (!) parcours. GOLFSUISSE présente quelques joyaux parmi ce choix énorme.

SEBASTIAN BUROW

On dit souvent que les Suédois font beaucoup de choses mieux que les autres. Dans de nombreuses études, leur beau pays se classe mieux que le reste de l’Europe. Pour ce qui est du golf, c’est très certainement vrai: la Suède possède des structures qui permettent pratiquement à tout un chacun de pratiquer ce sport fascinant. Et les Suédois s’y mettent d’une façon inimitable – avec tolérance, simplicité et une admirable légèreté. Et en même temps, sportivement parlant, ils atteignent le plus haut niveau. Conséquence logique: la quantité de bons joueurs et la densité de bons parcours sont extrêmement élevés. C’est surtout dans la partie méridionale de la Suède, dans la région de Skåne, qu’on trouve un grand nombre de parcours formidables.

Pour s’y rendre, nous recommandons l’avion, le cas échéant depuis Copenhague, la capitale danoise, à de 40 minutes de vol. Ou alors, on choisit une approche toute différente du sud de la Suède, à bord d’un ferry moderne de la ligne TT, depuis Travemünde ou Rostock jusqu’à Trelleborg. Après six heures de traversée, quelques-unes des plus belles installations de Skåne sont à vos pieds.

A quelques minutes seulement de l’embarcadère de Trelleborg se trouve par exemple un parcours légendaire: le links de Falsterbo, vieux de plus de cent ans, qui a déjà accueilli plusieurs très grands tournois de golf. Tout autour d’un vieux phare s’étend un paysage golfique idyllique dans cette pointe au sud-ouest de la Suède, entouré d’aires de nidification protégées pour les oiseaux, que les visiteurs observent avec des jumelles en déambulant dans ce site. Le dessin et l’ambiance du parcours conservent également un caractère authentique. Au restaurant il y a une partie self-service, on cherche la simplicité avant tout.

ROBUSTE ET DÉCONTRACTÉ

C’est typique pour le sud de la Suède. Les installations dans la patrie d’Ikea sont avant tout sportives, sans pompe ni chichi. Même les

Falsterbo: ce links avec beaucoup d’eau est un classique dans la tradition.

clubs haut de gamme possèdent des clubhouses plutôt modestes, la nourriture est robuste et les vestiaires généralement rustiques. Et on ne parle pas de clubs ordinaires ici – il s’agit souvent de parcours de top niveau sur lesquels les tournois de l’European Tour retournent périodiquement. Cette description est l’essence même d’un sport populaire. Même les golfeuses et golfeurs sont sans prétention. Parfois, ils arrivent en vélo à l’entraînement ou pour jouer une partie de golf. Sur le parcours ils sont décontractés et parfois même assez chics. Et l’on porte souvent son sac, les voiturettes étant réservées (presque exclusivement) aux marshals. Le jeu se déroule de façon très libre, c’est rare qu’on doive réserver des temps de départ.

Skåne ne compte qu’1,8 million d’habitants, soit un peu plus de cent personnes par hectare. Pas vraiment la cohue. Les parcours ne sont ainsi jamais bondés, et les hôtes sont toujours accueillis avec joie et amabilité. Des conditions idéales donc pour des vacances golfiques. En été, on devrait profiter des longues journées pour explorer la région. Car Skåne est une bande de terre où l’on trouve tout. Un peu comme un modèle réduit de la Suède, Skåne réunit ce que le pays a de mieux. La mer est partout, les plages de sable s’étendent sur des kilomètres le long de la côte. A l’intérieur des terres on découvre de belles forêts silencieuses, des lacs bleus, des châteaux romantiques, des jardins pittoresques. Et dans presque chaque village, même les plus petits, on tombe sur une installation golfique au rapport qualité-prix imbattable.

Comme point de départ stratégique pour un séjour golfique à Skåne, Malmö, la troisième ville du pays (après Stockholm et Göteborg) avec ses 300’000 habitants, est une excellente solution. Et pas seulement à cause des vingt-cinq parcours de golf qu’on peut rejoindre en moins de 30 minutes de voitures depuis ici. Malmö est multiculturelle, la cuisine réputée (le choix de plats du «smörgåsbord» est impressionnant), l’offre culturelle animée, tout comme la vie nocturne avec un choix de bars et de clubs intéressants.

En bref quelques bonnes adresses:

FALSTERBO GOLF CLUB

Fondé il y a exactement 90 ans, ce parcours, le troisième plus ancien de Suède, passe pour l’un des meilleurs du pays. Ce links se situe à la pointe tout au sud de Skåne. Les fairways sinueux suivent une langue de terre en forme de faucille, le long d’une réserve ornithologique et autour d’un vieux phare. Le beau clubhouse et sa spacieuse terrasse avec vue imprenable sont parfaitement assortis à ce paysage de links. Le

genêt, les dunes de sable et la brise qui complique le jeu, puis les «pott bunkers», les fairways secs et les greens durs et parfois terriblement ondulants rappellent les vieux parcours d’Ecosse. L’état du parcours et l’ambiance sont sensationnels, l’ensemble du lieu respire une classe indémodable.

LJUNGHUSEN GOLF CLUB

En 1932 déjà, on pouvait jouer les anciens neuf trous sur la péninsule de Falsterbo. Aujourd’hui, ils sont plaisants et possèdent cette qualité unique des origines. Sur les dix-huit trous ajoutés plus tard, de grands tournois ont eu lieu

dans les années 1980 (y compris de l’European Tour). Malgré cela, les installations sont restées assez discrètes et modestes, tout en suivant des standards internationaux en matière d’entretien écologique. Les herbes des dunes et d’immenses prairies maigres couleur rouille flottent dans le vent entre les trous, ce qui rend parfois difficile le calcul des distances. Il n’y a que quelques arbres isolés sur le parcours, mais beaucoup d’étangs et des bunkers stratégiquement placés. Notre conseil: jouer les anciens neuf trous pour l’âme et les plus récents dix-huit trous pour le défi sportif – avec des greens d’été toute l’année, d’ailleurs.

En ferry, on rejoint facilement la destination golfique de Skåne. Barsebäck, Falsterbo, Ljunghusen, Vasatorps et le PGA of Sweden National sont quelques-unes des meilleures adresses golfiques.

PGA OF SWEDEN NATIONAL (LAKES)

Cette installation se trouve à dix kilomètres à l’est de Malmö, à Bara, et dispose de deux parcours ambitieux. Kyle Phillips, réputé pour le design de parcours comme celui de Kingsbarns en Ecosse, a suivi un style du début du 20 e siècle pour l’aménagement du Lakes Course. De petits greens et de grands bunkers sont le signe caractéristique de ce parcours assez vallonné, peu arborisé et demandant une bonne condition physique. Grâce aux sept (!) tees différents, tout un chacun y trouve son bonheur.

PGA OF SWEDEN NATIONAL (LINKS)

L’architecte vedette, Kyle Phillips, a de toute évidence fait naître, à la demande de l’association suédoise de golf, un formidable projet global tout près de Malmö. Fidèle à son style, les golfeurs sont toujours entourés de prairies maigres couleur rouille, ils n’aperçoivent pratiquement aucun poteau de marquage et ne risquent guère de perdre des balles. Grâce à la dureté du sol, les balles roulent beaucoup, et, autour des greens, il convient d’être créatif et d’oser «laisser rouler» un coup plat. Pas d’arbres ni de buissons n’entrent en jeu. Les montées sont rudes et les trous en pente ascendante peuvent sembler un peu longs et pénible, mais on les oublie vite sur les trous à la descente, plus faciles.

VASATORPS GOLF CLUB

Sur l’ancien 18 trous, ouvert en 1973, les stars de l’European Tour ont livré des matchs passionnants à la fin des années 1970. Entre 1978 et 1980, Seve Ballesteros, Sandy Lyle et Greg Norman ont même soulevé ici le trophée en forme d’une grande boule. Nous avons joué le troisième parcours, le TC (Tournament Course), créé en 2008 par l’architecte Steve Forrest – et nous avons été enthousiasmés! On tombe partout sur des éléments de design géniaux, comme ces murs de pierre hauts de plusieurs mètres entourant ou traversant les fairways et ces immenses greens terriblement rapides, défendus par des «collecting areas» qui posent des problèmes quasiment insolubles si l’on rate le green. Mais la joie est sans limite lorsqu’on reconnaît et maîtrise les finesses tactiques demandées par le designer. Tuyau futé: un parcours à ne pas rater.

BARSEBÄCK G&CC (MASTERS COURSE)

Cette installation au nord de Malmö, fondée il y a 50 ans et rénovée en 2003, compte parmi les parcours top de la Suède. Les trous sont extrêmement divertissants et surprennent par leur caractère à la fois links et parkland. Les premiers trous passent par la forêt avant que tout change. A partir du trou no 9, on est sur un links classique en suivant l’Öresund. Pas un trou qui ressemble aux autres, souvent un menaçant bunker devant le green, pas de hors limites et des fairways à la souplesse élastique. Attention: les joueurs green fee peuvent partir seulement dès 10 h 30 sur le Masters Course, ensuite deux tee-times par heure sont disponibles pour eux.

GOLF UND RELAX

18-Loch-Meisterschaftsplatz

Driving Range mit überdachten Abschlägen, Kurzspielareal mit Putting Green, Pitching Green und Chipping Green mit Sandbunker.

PGA Golfschule

Platzreifekurs und Platzreifeprüfung nach den Regeln des Österreichischen Golfverbandes

Leihschläger und Rangefee für 5 Tage

Übungsbälle im Unterricht, Golfstarterpaket

1 x 120 min. und 4 x 180 min. Unterricht € 439,– pro Person

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3 Übernachtungen in unseren royalen Gemächern, Frühstücksbuffet, 4-Gang-Abendmenü mit Salatbuffet, 1 kleine Flasche KOSIS Cuvée, tägl. Benützung des KOSIS Lifestyle Spa, tägl. Golfer-Lunchpaket. 3x Greenfee: 1x Uderns 18 Loch und 1 x 9 Loch, 1x Pertisau 18 Loch.

3 Nächte im DZ Prince & Princess p.P. ab € 442,-

6263

Fügen, Dorfplatz 2 info@hotel-kosis.at

Fotografie: Günter Standl

LES PLUS BEAUX PARCOURS DE VIENNE

Grande photo: le Golf Club Adamstal; petites photos: le château baroque de Schönborn; design élégant au Golf Club Diamond et l’impressionnant clubhouse du Golf Club Fontana.

La métropole autrichienne est en tête du classement des villes offrant la meilleure qualité de vie. Mais Vienne est-elle aussi une destination golfique? Absolument, et les golfeurs ont le choix entre toute une série de beaux parcours. Nous vous en présentons quelques-uns qui valent le détour.

ROBERT WINTER

Vienne s’est récemment retrouvée pour la dixième fois consécutive en tête du classement Mercer des villes offrant la meilleure qualité de vie. On sait que la capitale de l’Autriche a beaucoup à offrir aux touristes pour ce qui est de l’architecture, de l’art et de la culture. On sait moins que Vienne s’est aussi fait une bonne réputation au niveau du golf. On trouve tout autour de la ville: de beaux parcours qui valent le détour, comme le Golfclub Wien Freudenau, fondé il y a tout juste 70 ans, qui fait partie des parcours les plus renommés de ce pays alpin. Ce golf, situé à l’intérieur du Prater, le célèbre parc de détente viennois qui s’étend sur six kilomètres carrés, peut aisément être comparé à un parkland britannique. La plupart des trous sont englobés dans l’hippodrome de Freudenau, ouvert en 1867. La loge de l’empereur, un joyau architectural signé Carl von Hasenauer, fut construite trois ans plus tard. C’est du trou no 8 que les golfeurs en ont la meilleure vue. Détail pratique: le Golfclub Wien Freudenau n’est éloigné que de dix minutes en taxi du centreville, et ce 18 trous n’est pratiquement jamais surchargé.

QUATRE «LEADING GOLF COURSES» DANS LES ALENTOURS DE VIENNE

Selon l’Association autrichienne de golf, il existe en Autriche 161 parcours de golf, comptant au total 101’000 membres. Quatorze de ces 161 parcours font partie du cercle exclusif des Leading Golf Courses. Il s’agit d’installations golfiques remplissant des critères élevés au niveau de la qualité du terrain, du clubhouse, du pro shop et du personnel. Quatre de ces parcours haut de gamme – le Golfclub Adamstal, le Diamond Country Club, le Colony Club Gutenhof et le Golfclub Schönborn –, se trouvent dans les alentours de Vienne.

Tous ceux qui suivent les tournois de golf internationaux à la télévision ont déjà entendu parler du Diamond Country Club, à l’ouest de Vienne. L’Austrian Open, un tournoi comptant pour l’European Tour, y a été accueilli neuf fois. Avec un slope rating de 136, ce golf offre une série de défis pour les joueurs de tous les niveaux. Le parcours plat, dessiné par l’architecte Jeremy Pern, fait 6130 mètres des départs jaunes

et comprend des obstacles d’eau sur quatorze trous. Les golfeurs qui désireraient jouer le parcours plusieurs fois peuvent dormir sur place dans des logements ultramodernes.

Le Golfclub Adamstal, connu aussi pour l’organisation de tournois professionnels, se trouve dans les préalpes de Basse-Autriche, et comme de nombreux autres parcours de golf , ses trous portent des noms, du style «haut du rocher», «paroi de rochers» etc. Avec des noms pareils, on a vite compris que le terrain est tout sauf plat. Les golfeurs seraient donc bien avisés de louer une voiturette pour affronter les spectaculaires montées et descentes et les ruptures de pente ou pour franchir les forêts et les ruisseaux, tout en profitant des belles vues sur les formations de rochers.

Avec ses 36 trous, son entretien parfait et son clubhouse dont le style ne déparerait pas en Caroline du Sud, le Colony Club Gutenhof, à 25 minutes au sud-est du centre de Vienne, est l’une des meilleures adresses dans le voisinage de la capitale. Définir le meilleur des deux parcours

Depuis en haut à gauche: impressions de Brunn, Fontana, Adamstal et du Colony Club Gutenhof.

de championnat lovés sur un plateau de 130 hectares est naturellement une question de goût. Prenez le temps de vous faire votre propre opinion en jouant le West-Kurs et l’Ost-Kurs.

«L’AUGUSTA AUTRICHIEN»

Dix-huit des vingt-sept trous du Golfclub Schönborn, à vingt kilomètres au nord-ouest de Vienne, traversent le parc d’un château, qui fait partie des monuments les plus importants d’Autriche. C’est au cœur de ces 104 hectares que se love le château baroque de Schönborn, qui fait office de clubhouse. Le départ du trou no 11, un par 3 long de 170 mètres pourvu d’un vaste green, offre aux golfeurs une première vue sur la belle architecture du bâtiment, construit dès 1717 comme résidence d’été de Frédéric-Charles de Schönborn-Buchheim, ancien vice-chancelier de l’Empire. En parlant de greens: ceux du Golfclub Schönborn soutiennent la comparaison avec n’importe quels autres greens. Mais attention, les greens tondus ras de ce noble parcours sont très rapides, c’est pourquoi le Golfclub Schönborn est volontiers surnommé «l’Augusta autrichien».

Le Golfclub Fontana, au sud de Vienne, est aussi connu pour ses greens rapides. Le design de ce parcours vaste et ouvert, de très bonne facture, est malgré tout sans cesse peaufiné. Il y a peu, six trous ont été réaménagés ou adaptés, et les trans-

formations continuent, entre autres sur le trou no 17, un par 3 avec un green en île. Point négatif: le «signature hole» du parcours, qui a reçu l’European Tour de 2006 à 2009, est fermé jusqu’à la fin de la saison en raison de travaux de transformation.

Les travaux de rénovation au Golfclub Brunn am Gebirge, fondé en 1989, sont en revanche terminés. Les 18 trous de ce golf situé au sud de Vienne ont été redessinés, des obstacles d’eau et des bunkers supprimés, quatre nouveaux étangs ajoutés et les greens améliorés. Ces corrections, dont le driving range et les autres installations d’entraînement ont aussi profité, ont fait du bien à ce terrain très joli et doté d’une végétation luxuriante.

UN PAR 6 DE 600 MÈTRES

Le Golfclub Frühling, un 36 trous, se trouve à une demi-heure en voiture de Vienne, sur une

zone plate de 100 hectares. Les golfeurs ont le choix entre des parcours complètement différents, gérés par les frères Gerhard, Paul et Karl Frühling. Le «Day Course» est un vaste parcours de championnat de 6000 mètres, dont un dixième appartient au trou no 17. Avec ses 600 mètres, celui-ci est l’un des six par 6 existant en Europe.

Le «Lake Course» offre d’autres expériences. Comme son nom laisse entendre, les obstacles d’eau jouent un rôle essentiel sur ce 9 trous, sur lequel on a complètement renoncé aux bunkers de sable, tout en plaçant des bunkers de gazon à des endroits stratégiques. Après la tombée de la nuit, lancez-vous dans une partie sur les 9 trous du «Night Course». C’est possible grâce à des projecteurs éclairant ce parcours par 30 pendant la nuit.

Les greens tondus ras de ce noble parcours sont très rapides, c’est pourquoi le Golfclub Schönborn est volontiers surnommé «l’Augusta autrichien».

Ambiance particulière au Golf Club Frühling.