Les réservations reprennent

Depuis la tentative de coup d’État en Turquie en été 2016, nettement moins de golfeurs se sont rendus à Belek. Actuellement, Deniz Ugur, CEO de Bentour, constate les premiers signes d’une légère reprise.

Comment marchent actuellement les vacances golfiques à Belek?

Pour les vacances d’automne, beaucoup d’hôtels de la région étaient à nouveau complets. Cela dit, les mois les plus importants pour les golfeurs sont encore à venir, mais nous observons actuellement une reprise des réservations.

Concrètement, cela signifie quoi?

Le nombre de visiteurs a reculé d’environ

40% après la tentative de coup d’État. En partant de ce niveau bas, nous comptons avec une augmentation d’un bon quart. Comment expliquez-vous cette reprise relativement rapide?

La situation de sécurité s’est stabilisée pour les touristes visitant la Turquie. Aucun de nos clients n’a fait de mauvaises expériences sur place. Une autre raison est sans aucun doute la relation qualité-prix pratiquement imbattable. La majorité de nos golfeurs loge dans les établissements de niveau supérieur, un produit comparable est environ 50% plus cher en Espagne et au Portugal.

La politique joue-t-elle également un rôle pour le choix d’une destination de vacances?

Elle est bien sûr prise en compte. Certains golfeurs n’osent à peine admettre qu’ils prennent l’avion pour la Turquie. En qualité d’organisateurs, nous avons tout intérêt à mener le dialogue avec les représentants politiques et le faisons d’ailleurs intensément. Comme je l’ai déjà dit, nos clients n’ont connu que de bonnes expériences sur place. De plus, il est devenu plus facile d’obtenir des heures de départ sur les parcours. La qualité des parcours de golf est toujours très élevée et, à Belek, aucun hôtel n’a été fermé.