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m me m uggli et les personnes «si – alors»

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mArché golfiQuE

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me Muggli vient de souligner une nouvelle fois qu’elle ne doit prendre le départ que très, très rarement avec des personnes vraiment à côté de la plaque. Normalement, si quelqu’un a un comportement bizarre, cela se remarque dès le premier départ, et si tel n’est pas le cas, cela adviendra au plus tard au bout d’un tour. En effet, après avoir traversé le parcours avec une personne pendant quatre heures et demie à cinq heures, fouillé dans les sous-bois et trouvé (comme par miracle) ses balles dans le rough, l’on peut aisément imaginer comment ce collègue réagit normalement.

Il a été prouvé que le caractère d’une personne s’affirme particulièrement au golf. Selon les prévisions de l’ONU, il y aura environ 9,2 milliards de personne sur terre en 2050. Blancs et noirs, rouges et jaunes, catholiques, protestants, bouddhistes, hindous, musulmans, Suisses, mormons, athées, haltérophiles, Allemands et golfeurs. Au cours de son existence, tout golfeur croise un certain nombre de personnes. Tandis que certaines stimulent le jeu parce que c’est un vrai plaisir de jouer avec elles, d’autres rendent absolument impossible la concentration sinon sur les agissements bizarres de ces drôles d’oiseaux.

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Notez: la réalité dépasse la fiction. Comme M me Muggli a dû constater avec amèrtume dernièrement, il n’y a pas dans la vie que des personnes «yes but» mais aussi des «why not», (donc celles qui disent toujours «oui mais» et d’autres qui ne rencontrent aucun problème et demandent simplement «pourquoi pas?»), non, il existe encore la très difficile catégorie des «si –alors»: «Si je n’avais pas tapé le putt trop court, alors la balle serait entrée dans le trou», ou «si le vent n’avait pas soudainement tourné, alors la balle serait facilement arrivée sur le green», ou encore «s’il n’y avait pas eu ce cratère autour du trou, alors la balle n’aurait pas été déviée». Oui, si, si, si.

«Si notre chien n’était pas décédé, alors nous aurions pu lui apprendre (en plus de jouer de l’harmonica) à jouer au golf. Ben, une véritable boule de poils, était très doué, recherchez donc sur YouTube «Bostitch joue de l’harmonica» ». www.frankbaumann.ch

Oui, je sais, vous savez mieux le faire, mais la musculature des lèvres d’un chien a été conçue différemment et n’est pas vraiment faite pour jouer d’un instrument de musique. Par exemple, le trombone n’irait pas du tout. Et les chiens qui savent siffler sont très rares. En fait, un chien n’est rien d’autre qu’un nez monté sur quatre pattes. Derrière le nez, un broyeur a été installé. Tout ce qui rentre devant est mâché menu et sort à l’arrière, méconnaissable. Peu importe s’il s’agit de «détritus» ou d’une balle de golf ProV1.

M me Muggli a vu des chiens sur les parcours de golf en Écosse. Ils y sont autorisés. Absolument inimaginable en Suisse. Ici, nous avons déjà un problème avec des enfants, sans parler des chiens.

Récemment, lors d’un tournoi, elle a joué dans le même flight que deux personnes avec un bas handicap. L’une d’elles avait pris sa nièce de 11 ans comme caddie. Une jeune golfeuse mignonne et très enthousiaste. Cela n’a duré que le temps qu’apparaisse un marshall trop zélé, qui ne voulait pas que la petite reste sur le parcours, affirmant que les enfants n’étaient pas autorisés. Et Mme Muggli s’est alors demandé si cela pouvait être appelé «Golf – it’s magic», ce comportement de concierge d’école de l’arrière-pays. Du point de vue de l’image du golf, ce rustre était pareil à une soquette colossale ou – pour ceux qui ne comprennent pas les termes techniques – il était purement et simplement à côté de la plaque.

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