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Tiger Woods était l’un des premiers à féliciter Jordan Spieth après son spectaculaire triomphe lors du 146e Open. «Quel incroyable comeback, quelle victoire! Toutes mes félicitations», a tweeté le champion de 14 tournois majeurs. Pour la première fois de toute sa carrière, le blessé chronique Tiger Woods ne fait plus partie des mille meilleurs joueurs du classement mondial. Et pourtant, on n’arrête pas de comparer les deux Américains. «Spieth meilleur que Tiger Woods» ont titré divers quotidiens suisses après le troisième titre majeur remporté par Jordan Spieth. Il est indéniable que l’actuel numéro 2 mondial est aujourd’hui plus fort que Tiger. Et il est surtout plus rapide. Après ses victoires lors du Masters et de l’US Open il y a deux ans, il était le plus jeune titulaire de deux Majeurs. Grâce à son fabuleux triomphe au Royal Birkdale, il a engrangé son troisième titre de grand chelem quatre jours avant son 24e anniversaire. Tiger Woods n’en avait pas fait autant à cet âge. Seule la légende de golf américaine, Jack Nicklaus, avait réussi le même exploit, mais il faut bien dire que la concurrence était moins féroce dans les années 1960. «Jordan Spieth serait-il d’une autre planète?», demandait, incrédule, le titulaire de 18 Majors sur Twitter. Sur le plan du jeu, Jordan Spieth est absolument à la hauteur de Tiger Woods et de Jack Nicklaus. Mais pas forcément (encore) pour ce qui est du rayonnement et du charisme.
Jordan Spieth montre peu d’émotions sur le parcours. Les quelques larmes versées après sa chevauchée fantastique sur le parcours du Royal Birkdale étaient le seul signe visible de son émotion. Mais cela pourrait changer assez rapidement. Le 19 août commencera le PGA Championship en Caroline du Nord. C’est le seul tournoi majeur qui échappe encore à Jordan Spieth. Etant donné la forme et la confiance affichées par le Texan pendant son grandiose comeback lors de l’Open, il a toutes les chances de devenir le plus jeune joueur à collectionner les quatre titres majeurs durant sa carrière. Seuls Ben Hogan, Gene Sarazen et le Sud-Africain Gary Player ont jusqu’ici réussi un «grand chelem de carrière». Et même s’il est presque toujours le plus jeune champion dans les divers classements, à 24 ans, Jordan Spieth a la vie devant soi. Et l’aventure de sa victoire au British Open symbolise en quelque sorte le temps dont
dispose encore ce jeune prodige. Son escapade dans les dunes derrière le trou no 13, avec un détour par le driving range et un sensationnel bogey à la fin, semblait durer une éternité – alors qu’il s’agissait en réalité d’une vingtaine de minutes. L’Américain voulait d’abord prendre un hybride pour jouer le coup depuis sa position étrange. Il avait calculé 270 yards jusqu’au drapeau. Son caddie arrivait à 230 yards et lui a mis un fer 3 dans les mains. Et le reste est entré dans l’histoire du plus ancien tournoi de golf au monde. Le Championnat d’Europe amateur ne possède pas une aussi longue tradition. La 30e édition des dames a eu lieu fin juillet à Lausanne. Vous pouvez lire un grand reportage sur les deux médaillées suisses, Albane Valenzuela et Morgane Métraux, à partir de la page 50. Nous avons par ailleurs créé un canal sur YouTube autour du premier Championnat d’Europe organisé en Suisse depuis 1990. Vous trouverez le lien direct vers des vidéos d’actualité sur les amateurs et amateures suisses, en cliquant sur le logo de YouTube installé sur le site golfsuisse.ch. Vous pourrez y revoir également les reportages diffusés par la télévision suisse sur le grand événement lausannois.
A propos de médias, les journaux suisses évoquent le golf beaucoup plus souvent qu’on ne pense – même en dehors de l’Open et le Championnat d’Europe de Lausanne. Afin de vous présenter les portraits de divers joueuses et joueurs ainsi que d’autres histoires publiées autour du golf, nous avons créé une nouvelle rubrique, «Revue de presse», sur golfsuisse.ch
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Traverser la Mongolie pour la bonne cause, c’est le but du projet «The longest hole». L’Irlandais du Nord, Adam Rolston, et son caddie Ron Ruthland, ont lancé le 28 juin dernier une tentative insolite de record du monde. Ils veulent jouer au golf à travers la Mongolie jusqu’au 17 septembre. Le trajet prévu s’étend sur 1850 kilomètres. Le calcul du par 14 000 est d’ordre symbolique mais on pourra suivre chaque coup – et faire des dons – sur le site thelongesthole. com. L’argent récolté ira à la Fondation Laureus.
Les nouvelles règles d’habillement sur le LPGA, le Tour féminin américain, ont –comme on pouvait s’y attendre – provoqué une foule de réactions parmi le proettes. Paige Spiranac a pris position dans un long article publié sur Fortune.com. Après un plaidoyer pour des vêtements de sport mettant en valeur le corps, elle a tiré la conclusion que le nouveau «dresscode» empêchera les changements nécessaires dans l’univers du golf et repoussera les jeunes générations. Mais la numéro 1 américaine, Lexi Thompson, a fait encore mieux en publiant une photo de sa séance photos «vintage» lors du retour du golf
dans le giron olympique en 2016, dénonçant ce «recul au début du 19e siècle» sur Instagram avec le hashtag #throwbackthursday.
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Avec seize coups au-dessus du par, Morgane Métraux a clairement manqué le cut lors de l’US Ladies Open. Il n’empêche que la Lausannoise y a fait une expérience fantastique. Partie avec le dernier flight, la Suissesse a d’abord été arrêté par l’orage puis par l’obscurité. A 6h45 le lendemain matin, elle s’est retrouvée sur le trou no 14 avec le score de +5 pour terminer son premier tour. Malgré une nuit extrêmement courte et la pluie battante, elle a joué les trous restants dans le par. Le départ du deuxième tour était moins réussi ensuite. Partie au trou no 10, Morgane Métraux a aligné trois bogeys. «J’ai eu passablement de peine sur les greens, de loin les plus rapides et les plus difficiles que je n’ai jamais
pratiqués», a expliqué la Lausannoise. Assez rapidement, ce ne fut plus le résultat mais l’expérience de «pouvoir se mesurer aux meilleures joueuses du monde» qui a primé. Cela d’autant que les conditions toujours très difficiles ont continué de lui poser des problèmes au deuxième tour. Elle n’a touché que huit des dixhuit greens en régulation et n’a pas marqué de birdie. Mais elle a lutté et a tenu bon pendant longtemps, avant de perdre six coups sur les trois derniers trous. Mais le positif prévaut nettement pour Morgane Métraux: «Je suis d’abord fière d’avoir pu me qualifier pour l’US Open. Cette expérience m’aidera sans aucun doute dans la suite de ma carrière.»
Dès la saison prochaine, l’ASG émettra une licence officielle pour tous les joueurs, la GOLFSUISSE Card. Les joueurs sans club recevront cette nouvelle carte et la gestion de leur handicap sera centralisée. La grande majorité des clubs considère cette démarche comme «un pas décisif» pour le développement du sport.
A partir de 2018, l’Association suisse de golf (ASG) distribuera directement la licence aux joueurs sans club (GOLFSUISSE 3/17).
Pour Barbara Albisetti, secrétaire générale de l’ASG, il s’agit d’une
étape logique: «Toutes les fédérations dans les pays qui nous entourent ont pris, depuis plusieurs années déjà, les joueurs sans club sous leur propre responsabilité. L’ASG GolfCard Migros sera encore valable jusqu’à la fin de l’année prochaine. Dès 2019, la GOLFSUISSE Card de l’ASG sera la seule licence de golf officielle en Suisse. Par ailleurs, l’ASG souhaite redéfinir les modalités de collaboration avec la Migros et l’ASGI, de manière à pouvoir intégrer ces acteurs de la meilleure façon possible dans le cadre du développement continu du golf en Suisse.»
Quels sont les principaux avantages de la GOLFSUISSE Card?
Elle est la licence de handicap officielle. Elle est reconnue par tous les clubs de golf en Suisse et à l’étranger. Elle garantit l’application uniforme du système de handicap et permet ainsi aux détenteurs de la licence de participer aux compétitions et aux événements sportifs dans les clubs.
«L’Association suisse de golf travaille intensément dans ce domaine, discutant avec tous les intéressés. Les éléments tels que le prix et les conditions
seront communiqués d’ici au mois de septembre», promet Barbara Albisetti.
Sandro Patuzzo qualifie la démarche de l’ASG de «très bonne idée». Pour le président du Golf Club Lugano c’est la «seule possibilité» d’intégrer les joueurs sans club tout en soutenant les clubs de golf. Le manager du Golf Club Lenzerheide, Stefan Kälin, est aussi clairement favorable à la «gestion centralisée» des joueurs
sans club et estime qu’il s’agit de la bonne approche: «En Suisse, nous avons besoin des golfeurs sans club qui jouent au moyen de green fees. Il faut toutefois une réglementation
claire en collaboration avec les clubs. L’ASG doit entreprendre tout ce qui est possible, et, dans le même temps, beaucoup de golfeuses et golfeurs veulent simplement jouer.»
Les détails de la nouvelle licence officielle, l’ASG GOLFSUISSE Card sont élaborés en collaboration avec les clubs ASG et seront communiqués dans le courant de septembre. Toutes les informations seront disponibles sur le site www.golfsuisse.ch, et tous les intéressés pourront s’y enregistrer et commander leur nouvelle carte de handicap. Pour toute question indioviduelle, l’ASG est à disposition par téléphone au numéro 021 785 70 00 ou par e-mail à info@golfsuisse.ch.
Au premier jour du 146e Open, le tenant du titre, Henrik Stenson, a vécu des frayeurs à Southport, en Angleterre. Pendant que le Suédois jouait son premier tour sur le parcours du Royal Birkdale, la villa qui abritait la famille Stenson pendant le Majeur, a été dévalisée. «Après mon premier tour, on m’a informé de l’effraction. J’essaie de ne pas trop y penser, disait le champion suédois, mais je suis extrêmement heureux que ma famille n’ait pas été à la maison au moment des faits.»
Heureusement, le tenant du titre avait déjà rendu aux organisateurs le Claret Jug, le fameux trophée qu’il avait pur garder pendant une année. Henrik Stenson a certes perdu des vêtements, des montres et d’autres objets de valeur –
mais pas son sens de l’humour. «Si vous apercevez quelqu’un qui porte mes habits, demandezlui donc où il se trouvait hier à midi», plaisantaitil avec les journalistes après ce fâcheux incident.
Les 10 ans du Pink Ribbon et le 10 e tournoi du Pink Golftour: pour ce double jubilé fêté à Andermatt, les messieurs ont eu la permission exceptionnelle de participer. C’était également le premier tournoi de la chanteuse de Schlager Beatrice Egli.
«J’ai enfin pu porter mon tshirt rose de KJUS», a tweeté Martin Rominger, pour la première fois invité spécial du Pink Golftour. Sa sœur Caroline en est l’ambassadrice depuis le début. Afin d’attirer l’attention sur le dépistage précoce du cancer du sein, un quiz a été organisé: seul un joueur masculin pouvait répondre correctement à
toutes les questions pour tenter de remporter le sac de golf de jubilé de Martin Rominger, aux finitions créées spécialement pour Pink Ribbon, donc avec beaucoup de rose.
Si le frère et la sœur Rominger, tous deux pros, ont naturellement joué «hors compétition», ils ne se sont pas retenus lors de la tombola: Caroline a remporté le premier prix, un bon pour un costume sur mesure chez Schild, et Martin est reparti avec sous le bras un nouveau robot de cuisine de l’hôtel Chedi. Ce tournoi a eu une saveur toute particulière pour Beatrice Egli, la reine du Schlager. «C’était mon tout premier
tournoi. En scramble à deux avec Claudio Zuccolini j’ai eu un plaisir incroyable, même si mes balles ont souvent volé dans tous les sens», a raconté la chanteuse lors de la remise des prix. Les résultats sont évidemment passés au second plan face aux 10 000 francs récoltés lors du premier tournoi de cette série de trois, un montant digne de ce double jubilé, qui ira en faveur de la recherche sur le cancer du sein.
Les joueuses du LET Access Series sont contentes de chaque occasion supplémentaire de jouer en tournoi. Leur calendrier vient de subir une rallonge: un nouveau tournoi du LET Access est programmé du 14 au 17 août à dix kilomètres de Genève, au Golf Club de Bossey. La dotation est de 45 000 euros et l’organisation est signée par l’agence genevoise Pitch&Play. Situé sur le territoire français, le Golf & Country Club de Bossey est à la fois membre de la Fédération de golf française et de l’ASG. Ces deux organisations faîtières soutiennent le nouveau tournoi du circuit pro féminin.
En publiant une vidéo de «trickshots» sur Facebook, Marc Steinhauser, 12 ans, a gagné un ticket pour jouer aux côtés de Martin Kaymer. La star allemande était très élogieuse à propos du jeune Zurichois et lui a fait cadeau de quelques souvenirs.
«La seule chose qui n’était pas indispensable c’étaient les interviews après la partie», disait Marc Steinhauser du Golf Club Bubikon. L’ado de 12 ans avait fait tâche au milieu des «Prominente» rassemblés au BMW Open de Munich. Mais le jeune et talentueux golfeur a répondu avec aplomb aux questions des journalistes. Il avait été tout aussi cool en partageant le flight avec Martin Kaymer, le champion de ski Felix Neureuther et le champion du monde de bob, l’Allemand Johannes Lochner, avec lesquels il a participé à un tournoi de scramble. «Je n’ai pas trop mal joué, j’ai pu contribuer quelques points au score et j’ai surtout beaucoup appris», a raconté Marc Steinhauser après cette journée
très particulière. Martin Kaymer a dit beaucoup de bien du jeune Suisse lors de la conférence de presse et lui a fait cadeau d’une balle et d’une casquette signées, sans parler des photos souvenirs de ce flight mémorable.
C’est surtout avec le caddie de Martin Kaymer qu’il a beaucoup parlé précise le junior du cadre élite ASG de Zurich. Chantal, sa maman, a fait le chauffeur et le caddie pour son fiston. Celuici n’avait reçu l’invitation à ce tournoi que cinq jours auparavant chez lui à Gommiswald. A l’origine, Marc avait voulu offrir ce prix comme cadeau d’anniversaire à son frère Alex, de trois ans son aîné: «Mais quand j’ai tenu l’invitation dans mes mains, j’ai compris que je devais y aller moimême. Dire que c’était trop cool ne suffit tout simplement pas pour décrire ce que j’ai vécu à Munich.»
World t ransplant games: médaille d’argent pour l ara Beekman
Aux World Transplant Games à Málaga, Lara Beekman a gagné la médaille d’argent dans la catégorie d’âge 40 à 49 ans. Dans notre dernier numéro nous avons raconté l’histoire de cette Bernoise qui a subi une greffe du foie.
L’article de GOLFSUISSE aurait provoqué de nombreuses réactions, raconte Lara Beekman. «De la part de golfeurs mais aussi de personnes qui ont surmonté une maladie difficile.» La spécialiste en économie d’entreprise, 45 ans, est visiblement très motivée: après l’or au Championnat d’Europe l’année dernière, elle a remporté l’argent au niveau plus élevé des World Transplant Games, battue uniquement par une ancienne proette. Comme tous les autres sportifs, elle a surtout lutté contre la chaleur en Espagne début juillet: «J’ai bu environ quatre litres pendant ma partie.» L’esprit combatif de Lara Beekman a aussi contribué au bon placement de la Suisse dans le décompte des médailles, puisqu’elle est classée 19e sur 52 nations. «Plusieurs collègues de l’équipe suisse m’ont dit qu’ils ont envie de s’essayer au golf», se réjouit Lara Beekman après le succès obtenu à Málaga.
Jouer au golf et gagner de l’argent – c’est en principe le privilège des pros. Al Cooper, un golfeur amateur du Minnesota, transforme lui aussi son hobby en mine d’or, grâce à son bouvier bernois appelé «Davos». Mais contrairement aux pros, il fait don de tous ses gains golfiques à une organisation de bienfaisance. Depuis des années, on rencontre ces deuxlà sur les parcours de golf. Car Davos est un chien renifleur particulièrement doué, qui retrouve sans faille chaque balle perdue par son maître. Et mieux que ça: le bouvier bernois rapporte
Des Ecossais pas avares du tout: Mark Mcleod (28) et Hugh Kinniburgh (63), jouant un matchplay au Lanark Golf Club près de Glasgow, ont réussi tous deux un trou-en-un au no 10. «Au bar nous n’avons pas été pingres de sorte que tout le monde puisse faire la fête avec nous», racontait l’aîné dans les médias locaux.
Mark Mcleod, handicap 1, s’est servi d’un wedge pour la distance de 136 mètres. Hugh Kinniburgh, handicap 4, un fer 6. En arrivant sur le green un peu en hauteur, étonnamment vide, les deux hommes supposaient que leurs balles avaient roulé dans le rough à l’arrière.
«Pendant que je contrôlais l’herbe, Hughie est allé inspecter le trou, raconte Mark Mcleod,
sans cesse des balles égarées par d’autres joueurs. Un beau jour, raconte Al Cooper sur Facebook, il avait amassé des centaines de balles de golf. Al Cooper décide alors de mettre en vente les petites balles blanches dans son club pour 25 cents pièce. Une bonne affaire, puisque cela rapporta quelque 400 dollars à Al et Davos, une somme dont les deux ont fait don à une société pour… la protection des animaux, forcément.
Il a abordé la finale avec quatre coups d’avance, et malgré un tour final de 78 coups, Markus Frank a défendu sa place en tête. Après l’argent voici quatre ans, le Suisse oriental gagne un premier titre européen au Golfclub Schloss Schönborn pour la Suisse. Avec des scores de 69 et 71, Markus Frank s’est créé une jolie réserve face à ses concurrents en Autriche. Mais grâce à son avance considérable, cela lui a suffi pour ravir a médaille d’or, deux coups devant le Danois Thomas Nilsson et l’Allemand Martin Birkholz. Le Suisse était le seul à rester sous le par après trois tours.
Il y a quatre ans, le joueur de Niederbüren avait remporté en Estonie la seule médaille suisse à ce jour lors d’un Championnat d’Europe seniors, à présent il fait encore mieux avec cette victoire amplement méritée.
puis il m’a tendu la main en disant ,bravo l’ami, nous sommes tous deux dedans’.»
Le fait qu’ils aient dû partager le trou malgré un ace n’avait même plus d’importance. Dans l’excitation ils ont d’ailleurs fait un bogey à l’unisson au trou suivant. Mark Mcleod a remporté le match avec 3&2. «Notre double holeinone nous unira jusqu’à la fin de nos jours», se réjouissait Hugh Kinniburgh, plutôt placide dans la défaite. Pour les amateurs de statistiques: la probabilité de marquer deux trousenun consécutifs est de 1 à 17 millions.
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Les tournois de bienfaisance LadiesforLadies rencontrent un succès incontesté cette saison. Quelque 21 500 francs ont été collectés lors de la deuxième édition au GCC Blumisberg, une somme entièrement remise à la Ligue du cancer suisse. Le GGC Blumisberg a offert l’intégralité des green fees et des match fees, versant ainsi tous les frais de départ à la collecte, y compris le généreux don des greenkeepers du club. Près de 76 golfeuses ont participé à cet événement,
accompagnées par les anciennes proettes du Tour, Florence Lüscher et Elisabeth Esterl, toutes deux ambassadrices LadiesforLadies. Une autre ambassadrice connue, Dominique Gisin, a dû s’excuser mais la championne olympique de descente a enregistré un message vidéo: «J’aimerais tant être parmi vous à Blumisberg, mais il m’est impossible de renvoyer mes examens à l’EPFZ.»
On a l’habitude des championnes à peine sorties de l’enfance dans le golf féminin. Atthaya Thitikul, 14 ans, a remporté la palme des exploits d’adolescentes en remportant le Ladies European Thailand Championship au Phoenix Country Club de Pattaya. Elle prend ainsi la relève de Lydia Ko, détentrice jusqu’ici du record de la plus jeune gagnante sur le Ladies European Tour à 15 ans. La nouvelle star avait exactement 14 ans, 4 mois et 19 jours lors de sa victoire chez les proettes.
Ryu Soyeon, 26 ans, fait sans doute partie de la catégorie des meilleures sportives du monde totalement inconnues du public. Du moins en Europe. Après sa victoire au Walmart NW Arkansas Championship, la Coréenne s’est hissée en tête du classement mondial, un fait qui l’a surprise ellemême. En fêtant sa victoire avec quelques copines lors d’un dîner, elle a appris qu’elle avait remplacé la Thaïlandaise Ariya Jutanugarn comme numéro 1 mondiale. Ryu Soyeon est la troisième SudCoréenne après Park Inbee et Shin Jiyai à occuper la place de la meilleure joueuse du monde. «Mes rêves deviennent réalité, car j’ai toujours rêvé de ça, et j’ai de la peine à croire que c’est vrai», disaitelle. La seule non Asiatique au top 5 féminin était à ce momentlà l’Américaine Lexi Thompson au 4e rang. La NéoZélandaise Lydia Ko, reléguée désormais au 3e rang, habite certes la Nouvelle Zélande entretemps mais est aussi SudCoréenne d’origine. Ryo Soyeon a déjà ajouté deux victoires à son palmarès cette saison et a gagné cinq titres en tout sur l’US LPGA Tour.
Son arrivée au top est d’autant plus étonnante qu’elle vient d’une famille de non golfeurs. «Lorsque j’étais petite, à 6 ans environ, mon père m’a recommandé de faire du sport. Il m’a conseillé le tennis ou le golf. J’avais vu des tournois de golf à la télévision et ça me plaisait», racontait la nouvelle championne. Atthaya, qui a terminé le tournoi en question avec un total de 283 coups devant la Mexicaine Ana Menendez, ne compte pas devenir proette tout de suite. «Je ne m’attendais pas du tout à gagner en m’inscrivant à ce tournoi, je voulais simplement améliorer ma technique en regardant jouer les proettes du Ladies European Tour», était son bilan étonnant après ces quatre jours de tournoi. Mais tout en sacrifiant 45 000 euros de prize money, l’amateure a avoué avoir été «très nerveuse» aussi bien au début qu’à la fin du tournoi. Fabienne InAlbon, la seule Suissesse au départ, n’a pas passé le cut.
Déconnecter et se détendre. L’hôtel Giardino Ascona, au Tessin, offre un nouvel arrangement golf et ayurveda, réservé exclusivement aux femmes. Le nouveau centre médical ayurvédique de l’hôtel, situé directement à côté du golf Patriziale Ascona, a concocté un programme combinant le yoga, la méditation, des traitements ayurvédiques et une alimentation spéciale avec le golf. Cet arrangement est offert du 1er au 5 octobre pour 1799 francs par personne. Il comprend quatre nuitées avec demipension, trois green fees à Ascona et Losone, deux traitements ayurvédiques, un checkup médical et du yoga.
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Le fameux hôtel Biltmore à Coral Gables, près de Miami, l’un des hôtels les plus renommés des USA depuis 1926, est devenu encore nettement plus attrayant pour les dames. Toutes celles qui souhaitent passer l’hiver en Floride au moins partiellement, ne peuvent pas seulement y jouer sur le fameux parcours Donald Ross mais
aussi fréquenter la Biltmore Culinary Academy. L’hôtel est doté d’un département de formation avec une cuisine professionnelle complètement équipée. Le spa a en outre été rénové et offre de nouveaux traitements comme le «microblading», une forme innovante de maquillage semipermanent.
t out ce qu’u N G olfeur peut désirer
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me Muggli vient d’admettre qu’elle a fait dernièrement une rencontre du troisième type. Sur un magnifique parcours dans les Grisons, elle a croisé la route d’un joueur nudiste. Pas tout nu, mais presque. Il portait un mini short de gym orange très serré et un maillot de corps en tissu à maille. Le gars de la petite commune de Cumbel, depuis 2012 officiellement Val Lumnezia, grand adepte de randonnées et de tours à vélo, serait connu pour sa tenue dénudée (mais seulement dans les limites de sa commune de domicile). Bien que M me Muggli ne soit pas fondamentalement opposée aux promeneurs nudistes, sur un parcours de golf elle trouve un tel habillement, comme on en voit à la Street Parade, à la limite de la décence. Elle s’est donc rendue au secrétariat pour se renseigner sur les directives concernant l’étiquette du club. Il se pourrait que le golf est en avance sur son temps, et tout le monde peut se promener vêtu comme bon lui semble. Au clubhouse on l’a assurée du contraire. Ce promeneur légèrement vêtu serait effectivement un nudiste. Il a été interrogé à plusieurs reprises à cause de son habillement bizarre, puis fortement incité à respecter l’étiquette. Mais il a présenté un certificat médical confirmant que, pour des raisons de santé, il ne pouvait jouer au golf que dans cette tenue extravagante. Et pan!
De toute façon, c’est absolument incroyable ce que le personnel des secrétariats des clubs de golf voit passe au fil de l’année. Rien que dans l’organisation de tournois, les inscrip
tions et les désistements de dernière minute pour cause de maladie spontanée (c’estàdire la pluie) et pire encore, les souhaits dans la formation de flights pour jouer avec des personnes en particulier. Il paraît que certains membres poussent le personnel à bout. Quant à elle, ce sujet ne la stresse pas et, en fait, peu importe avec qui elle joue dans le flight, mis à part son ex. Le secrétariat l’aurait bien pris en compte dans son dossier. De plus, il y est noté qu’elle n’a pas envie de jouer avec le couple Ruckstuhl, elle ou lui, parce que les deux sont très pénibles, ni avec les Grimaldi ou avec Lotti qui fume sans arrêt, et surtout pas avec Gerda qui est un moulin à paroles. En outre pas avec cette riche rombière bling bling, qui ne joue qu’en petite blouse en lin blanc et avec des cailloux accrochés à ses oreilles, qui valent plus cher que sa petite voiture. Ah oui, il y a encore cette Madame docteur, l’exfemme du célèbre «tailleur» de beauté, qui a gardé le titre de docteur malgré qu’ils soient déjà séparés depuis de nombreuses années. Impensable aussi d’être dans le même flight que cet assureur lèchebottes avec sa drôle de petite barbe, et en aucun cas avec Giorgio, le banquier privé qui joue selon des règles faites sur mesure, optimisant les risques minimaux du moment. Le secrétariat en a pris bonne note. A part ces genslà, elle joue avec tout le monde. Elle ne veut surtout taper sur les nerfs de personne comme le fait ce promeneur nu de Cumbel.
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Jordan Spieth s’est retrouvé au bord du gouffre lors du 146e British Open au Royal Birkdale, avant de remporter sa troisième victoire en Majeur. Le grand chelem en carrière est maintenant à la portée de la jeune star américaine.
Petra Himmel
minutes, cela peut suffire à changer une carrière. Jordan Spieth a déjà vécu la situation où un succès assuré file entre les doigts. Une situation, si familière après son échec à l’US Masters d’Augusta en 2016, qui a semblé se répéter au Royal Birkdale lors du British Open Championship. Mais cette fois-ci, le Texan a tenu bon et a décroché son troisième titre
départs, les fers, le petit jeu, le putting, tout fonctionne. Le tout est de rester régulier.» Ce tour, qui compte selon lui parmi les cinq meilleurs de sa carrière, le mettait en position parfaite pour remporter un troisième titre majeur.
Jordan Spieth parvenait à garder le contrôle aux deux tours suivants, épatant même ses concurrents au deuxième tour avec un total de 25 putts seulement, qui compensaient sans problème les légères imprécisions de son jeu. Au terme du troisième tour, Jordan Spieth avait creusé une avance de trois coups sur Matt Kuchar (-8), suivi de Bruce Koepka (-5) et Austin Connelly (-5). Comme il l’avait dit le premier jour: «Le tout est de rester régulier.»
Perdu dans les dunes
Avec sa victoire au British Open, Jordan Spieth a réalisé plusieurs records, à divers niveaux :
• Jordan Spieth est le premier joueur à avoir joué, lors d’un British Open au Royal Birkdale, quatre tours en-dessous de 70 coups.
• Avec un score de 65, il a joué le premier tour le plus bas pour un vainqueur. Il partage toutefois ce record avec Louis Oosthuizen (2010).
majeur après un duel avec Matt Kuchar au dernier tour qu’il a remporté avec un score total de 268 coups, soit douze sous le par. Quatre jours avant son 24 e anniversaire, Jordan Spieth aurait pu remporter une victoire classique, du style de ses deux premiers titres majeurs de l’année 2015, des tournois qu’il avait dominés de bout en bout et lors desquels, comme à l’Open, il s’était rendu au tour final en position de leader. A l’époque, le jeune Texan impressionnait par son énorme compréhension du jeu, sa stratégie de haut niveau, sa grande constance et sa capacité à rentrer tous les putts décisifs. Et c’est cette impression qu’il a d’abord donnée à l’Open.
Exactement 467 jours après son effondrement au Masters 2016, où son avance de cinq coups avait fondu sur les neuf seconds trous, l’Américain prenait le leadership après un premier tour impeccable (-5). «Tout allait bien, analysa-t-il par la suite, à ce moment-là, je me donne neuf sur dix pour le jeu en général. Les
Ce qui avait l’air si simple s’est avéré au dernier tour un défi presque impossible à relever. Sur les neuf premiers trous, Jordan Spieth s’est complètement perdu dans les dunes du Royal Birkdale. Une régularité disparue, une avance fondant peu à peu et un seul mot d’ordre à ce moment-là: «Limiter les dégâts.» Les drives
• Après ses victoires au Masters et à l’US Open en 2015, Jordan Spieth a remporté le troisième tournoi d’un grand chelem en carrière. Il ne lui manque que le titre à l’US PGA Championship. Seuls 18 joueurs dans le monde entier ont remporté jusqu’à présent trois des quatre tournois d’un grand chelem en carrière. Parmi les joueurs encore actifs, on trouve Tiger Woods, Phil Mickelson et Rory McIlroy.
• Jordan Spieth est, à côté de Jack Nicklaus, le seul professionnel à avoir remporté le troisième tournoi d’un grand chelem en carrière avant son 24e anniversaire. Même Tiger Woods était plus âgé (24 ans et six mois).
page précédente: Jordan s pieth après avoir réussi un eagle monumental sur le trou no 13. s on escapade dans les dunes derrière le fairway du trou no 13 et m att Kuchar.
A ce moment-là, je me donne neuf sur dix pour le jeu en général. Les départs, les fers, le petit jeu, le putting, tout fonctionne…
Jordan regarde le «Claret Jug» si convoité. terminaient dans l’herbe haute, les putts de moins de trois mètres ne rentraient plus. Le Texan a eu la chance que son partenaire de jeu, Matt Kuchar, laisse filer diverses chances de passer en tête. Au trou no 4, Kuchar se retrouvait brièvement à égalité avec Spieth, avant de perdre des places et de manquer deux chances de birdie sur les trous 7 et 8. Ce n’est qu’au trou 9 qu’il revenait à égalité avec un birdie, alors que Jordan Spieth avait besoin de trois putts pour faire entrer sa balle sur six mètres. «Ce n’est pas possible», murmurait-il en quittant le trou. Comment lui, Jordan Spieth,
l’homme qui avait battu en 2015 le record de putts en Masters de Tiger Woods avec 18 sous le par et 28 birdies en quatre tours, pouvait-il vivre une chose pareille?
Ce spectacle assez médiocre a en tous les cas donné l’occasion à l’un ou l’autre commentateur TV de revenir sur 2008, l’année où Greg Norman, leader après 54 trous au Royal Birkdale, avait perdu quatre coups et terminait 3e de l’Open. Ce dimanche, neuf ans plus tard, Jordan Spieth semblait tout à fait en mesure de battre ce record négatif. «Quand j’ai perdu la position de leader et que nous nous sommes
retrouvés à égalité, j’ai vraiment perdu mon sang-froid durant quelques trous», avoua-t-il plus tard. «Comme chacun peut s’imaginer, j’ai repensé au dernier Major, lors duquel je menais aussi dimanche, dira-t-il lors de la conférence de presse, soudain les pensées se bousculent. J’avais tellement confiance en moi et tout à coup la roue se met à tourner dans le mauvais sens. Comment revenir pour sauver un tour? Il m’a fallu un bogey pour cela.»
u n bogey au Parfum d’eagle
Le bogey salvateur, au parfum d’eagle, est arrivé au trou no 13, après un départ complètement raté dans une dune le long du fairway. Sa balle presque injouable dans des herbes extrêmement hautes et sur un talus très pentu, Jordan Spieth a passé vingt minutes à envisager les options qui s’offraient à lui pour le prochain coup. Un cauchemar, que son partenaire de jeu suivait patiemment, le sourire aux lèvres, qui semblait ne pas avoir de fin. L’Américain discuta avec son caddie et les arbitres, décida de déclarer sa balle injouable, reçut un dégagement et droppa sa balle à un endroit plat du driving-range, avant de jouer un coup en direction du green. Un coup synonyme de victoire à l’Open et qui devrait entrer dans les livres d’histoire. Lorsqu’il quitta le trou avec un bogey en poche, la confiance était en tout cas de retour. Au fond de lui, Jordan Spieth savait qu’il pouvait se remettre sur les rails. «Parfois on ne sait pas ce qui se passe dans son cerveau. On ne peut contrôler les choses que jusqu’à un certain point, mais dans certaines situations, la tension est encore plus grande et il faut juste traverser le tunnel et jouer les bons coups.»
A Augusta, en 2016, Jordan Spieth ne se remit jamais de son score de 7 sur le par 3 du trou no 12. Au Royal Birkdale, le bogey au trou no 13 lui aura donné des ailes. Après cela, l’Américain enchaînait un birdie, un eagle, un birdie et encore un birdie. Le par au trou 18 était inratable après que la balle de Kuchar jouée en direction du green eut roulé dans le bunker.
Ces événements dramatiques ont certainement occulté de nombreuses autres prestations remarquables, comme par exemple la 4e place de Rory McIlroy, que personne n’avait attendu au début de ce British Open. Avec +5 après six trous au premier tour, le Nord-Irlandais semblait au bout du rouleau, jusqu’à ce que son caddie JP Fitzgerald le remette d’aplomb au niveau mental. «Tu es Rory McIlroy, qu’est-ce que tu fais ici, bon sang!», lui lança-t-il. «En tout cas, ça m’a aidé, a reconnu plus tard le Nord-Irlandais, je me suis souvenu qui j’étais et ce que je pouvais donner.»
L’ancien numéro 1 mondial, qui, après que son sponsor Nike eut arrêté la production d’équipements de golf, cherche toujours des clubs qui lui conviennent, et qui, de surcroit, souffre d’une blessure aux côtes, s’est frayé un chemin vers le haut du classement, terminant à une honorable 4e place.
Le tour sensationnel du Sud-Africain Branden Grace, qui a terminé le tournoi sixième ex-aequo, restera encore plus longtemps dans les souvenirs des spectateurs. Avec un score de 62 au troisième tour, celui-ci a inscrit un nouveau record dans un tournoi majeur, ce qu’il n’a d’ailleurs réalisé qu’après le 18e trou. «J’étais tellement dans la zone, tellement concentré», disait-il. Il n’y avait plus de place pour compter les coups.
Li Haotong aurait pu être le vainqueur surprise de cette édition et avait même commencé à s’échauffer au driving range en vue d’un potentiel play-off au moment où Jordan Spieth traversait son cauchemar au trou no 13. La star chinoise s’est finalement retrouvée au 3e rang final (-6), grâce à un score de 63, dont sept birdies sur les onze derniers trous. Mais le plus grand bonus pour ce nouveau venu sur la scène golfique est certainement l’invitation décrochée à l’US Masters, attribuée automatiquement aux joueurs terminant dans le top 4. «Wow, quel cadeau!», a été sa réaction. Ses espoirs de remporter le British Open se sont cependant avérés vains lorsque Jordan Spieth s’est lancé dans sa série de birdies au trou 14 pour décrocher la victoire.
Grâce à son coup libérateur au 13, Jordan Spieth a pu dire adieu aux démons de la défaite qui le poursuivaient depuis le Masters. Il est de retour en 2e position du classement mondial et a nettement réduit son écart avec le numéro 1, Dustin Johnson, qui n’a terminé qu’à la 54 e place. Ce qui manque encore au Texan est un titre à l’US
Les règles de golf sont souvent critiquées, car trop lourdes et compliquées. Mais le joueur qui les utilise de façon intelligente peut souvent se sortir de situations difficiles à son avantage. Le meilleur exemple: Jordan Spieth au trou no 13 du Royal Birkdale, un long par 4.
Problème no 1: Jordan Spieth rate son drive qui termine dans l’herbe haute et épaisse des dunes. La balle repose sur un talus en forte pente et est très difficilement jouable.
PGA Championship, qui lui permettrait de réaliser le grand chelem en carrière. La liste de ceux qui ont réussi cet exploit est courte: Gene Sarazen, Ben Hogan, Gary Player, Jack Nicklaus et Tiger Woods. Jordan Spieth est pour le moment le seul joueur, avec Jack Nicklaus, à avoir comptabilisé trois des quatre titres nécessaires avant son 24 e anniversaire. Le parcours jusque-là a été cahoteux, en tout cas au British Open, mais c’est suffisant pour Jordan Spieth: «Dix-sept pars et un birdie auraient aussi été super. Mais il y a de nombreuses façons d’arriver au but.»
Solution no 1: Jordan Spieth déclare sa balle injouable selon la règle 28. Il a maintenant trois options:
• retourner au départ et rejouer son drive.
• dropper la balle à l’intérieur de deux longueurs de club, ce qui n’a pas beaucoup de sens car à cet endroit l’herbe est également haute et épaisse.
• dropper une balle en arrière sur la ligne balle-trou, sans limite de distance.
Jordan Spieth a expliqué plus tard: «La seule question que je me suis posée était de savoir si le driving range était hors limite. On m’a répondu que non. La position à cet endroit était nettement meilleure pour le prochain coup, car de là-bas je pouvais plus facilement rapprocher ma balle du drapeau. J’ai économisé un coup par rapport à l’option de revenir au départ.» Problème no 2: sur la ligne en arrière se trouve un gros camion d’approvisionnement. Solution no 2: selon la règle 24-2, le camion est considéré comme une obstruction inamovible, ce qui permit à Jordan Spieth de prendre un nouveau dégagement à l’intérieur de deux longueurs de club. Il y a heureusement un bout de terrain plat à cet endroit du driving range.
L’exécution: Jordan Spieth joue son troisième coup avec un fer 3 et réussit un up and down pour le bogey. Le déroulement de l’action dans son entier a pris vingt minutes et entrera certainement dans les livres d’histoire, au même titre que le célèbre coup de Seve Ballesteros depuis le parking du Royal Lytham & St. Annes, lors du British Open 1979.
David Rickman, le Director of Rules au R&A, a parlé d’une «utilisation intelligente des règles», qui a assuré la victoire en Majeur à Jordan Spieth.
17 pars et un birdie auraient aussi été super. Mais il y a de nombreuses façons d’arriver au but…
Que ce soit sur ou à côté des parcours de golf: on rêve parfois de pouvoir prolonger l’été tout en vivant dans ses quatre murs. GOLFSUISSE montre les points importants dont il faut tenir compte lors de l’achat d’un bien immobilier à l’étranger.
Stefan Waldvogel
Martina Hingis possède depuis longtemps une maison au Saddlebrook Resort, en Floride, au départ du trou no 10 du Palmer Golf Course.
L’ancien CEO de l’UBS et du CS, Oswald Grübel, s’est fait construire, il y a une vingtaine d’années, une villa au Country Club La Zagaleta, en Espagne. A la suite d’une dispute entre
propriétaires, Oswald Grübel joue depuis 2013 les médiateurs en tant que président du resort de luxe andalous. La villa la moins chère y cherche dans les trois millions de francs, les prix peuvent grimper jusqu’à 20 millions.
L’offre la plus chère concerne un groupe de villas pour 55 millions de francs. Selon la
Schweizer Illustrierte, la star du rock, Rod Stewart, possède lui aussi une villa à proximité des deux parcours 18 trous.
Nul besoin toutefois d’être rockeur ou milliardaire pour exaucer le rêve de passer un été sans fin dans son propre appartement ou sa propre maison. Le franc fort tend à rendre moins chers la plupart des objets à l’étranger, et les conséquences les plus graves du crash immobilier semblent oubliées depuis belle lurette. Aux Etats-Unis, les prix de l’immobilier de qualité ont déjà nettement repris une courbe ascendante. Mais le marché de l’immobilier américain est transparent et efficace, tandis que dans d’autres pays, tels que l’Espagne, les prix semblent souvent «artificiellement maintenus à un niveau élevé».
«Dans les vitrines des agents immobiliers on tombe souvent sur des prix d’une autre planète», dit Ansgar Gmür, directeur de la Société suisse des propriétaires fonciers. A l’étranger, il est donc fortement recommandé de consulter des experts locaux. Chaque pays suit, selon lui,
des règles particulières, et sans un partenaire fiable sur place, la recherche d’un bel objet peut rapidement devenir une «frustration coûteuse». Ansgar Gmür souligne que les affaires immobilières tournent autour d’un critère essentiel: «La situation, la situation et encore la situation.»
Car on peut tout changer mais l’emplacmement d’un terrain reste immuable. Et selon cet expert, les différences de prix entre les bonnes et moins bonnes situations «sont plus marquées à l’étranger qu’en Suisse».
La recherche d’un objet concret devrait ainsi commencer uniquement au moment où l’on connaît ses exigences quant à l’emplacement. On devrait aussi tenir compte du fait qu’en Espagne, les maisons sont construites pour vingt ou trente ans. Le coût de la construction est donc moins élevé qu’en Suisse, mais par ailleurs, «les dépenses pour l’entretien et les rénovations sont plus importantes que chez nous, où l’on construit pour deux siècles». Beaucoup de gens sous-estiment probablement les dépenses courantes. René Stocker, qui a
acheté un appartement en Floride voici trois ans, a fait le même constat. «Le soutien d’un agent spécialisé était primordial. Nous ne voulions pas acheter une maison qui demande beaucoup d’entretien, mais même dans un ‚condominium’ les charges sont relativement élevées sans qu’on s’en rende forcément compte au premier abord», dit le retraité de 65 ans, qui se rend chaque hiver plusieurs fois dans le sud-est de la Floride et qui joue au golf dans les environs de Boca Raton.
Le président du Golf Club Sempachersee explique qu’il compte avec environ 20 000 francs de charges par année. La majeure partie est constituée par les impôts fonciers et la contribution obligatoire aux frais administratifs et d’entretien du condominium. En échange, l’appartement ne «donne pas de travail» et se trouve dans un environnement sécurisé avec conciergerie et service de surveillance. René Stocker et son épouse ont cherché un lieu en dehors d’un resort de golf: «Nous préférons être en ville et à proximité de la mer
que nous pouvons rejoindre à pied. De plus nous jouons souvent sur des parcours différents, c’est facile et généralement peu cher.»
Depuis 1993 déjà, Jürg Stutz possède une maison sur un parcours de golf au nord de Tampa. «Nous sommes très contents ici, même si nous ne sommes pas membres du club et jouons sur différents parcours dans les environs», raconte ce spécialiste IT, qui avait introduit Apple en Suisse puis dirigé la compagnie jusqu’en 1995. Du point de vue financier, un tel investissement immobilier n’est jamais rentable, concède-t-il, mais ce qui compte est la liberté que procure un chez soi: «Nous voyageons avec une petite valise, il y a tout ce qu’il faut dans la maison et nous de devons pas trimballer des sacs de golf.» A chaque voyage, il prend une voiture de location car l’usage d’un permis de conduire américain est beaucoup trop compliqué», se souvient-il depuis l’époque où il vivait en permanence en Floride. Dans les affaires immobilières «tout est aussi un peu différent»
Vingt-cinq clubs organisant des tournois de l’european tour ont créé le réseau appelé european tour Properties. L’immobilier situé directement sur ces parcours de championnat est du domaine des offres exclusives. goLFsuisse présente quelques objets très intéressants.
«Nous nous concentrons sur le segment haut de gamme du marché», dit Sandra Ruttle, responsable du conseil immobilier auprès d’European Tour Properties, à Londres. Afin de rendre plus visible son offre exclusive, le réseau a pour la première fois sponsorisé, en juin dernier, un tournoi du Senior Tour en Finlande.
A côté des acheteurs traditionnels britanniques et irlandais, on note ces derniers temps un intérêt grandissant en Allemagne et aux PaysBas. «Comme chacun sait, les Suisses aussi apprécient la bonne qualité et choisissent souvent des destinations relativement proches, comme par exemple le PGA Catalunya près de Barcelone ou Terre Blanche en Provence», explique Sandra Ruttle par rapport à l’immobilier golfique haut de gamme.
La situation géographique est à cet égard le critère primordial. Grâce à la proximité d’un aéroport, le résidence de vacances doit être atteignable rapidement et utilisable toute l’année. Le prix de beaucoup de propriétés situées sur un parcours de golf inclut l’adhésion au club. Mais les clients recherchent la plupart du temps davantage que du golf. «Il y a vingt-cinq ans, un parcours de golf était peut-être suffisant pour un resort. Mais actuellement, tous ces endroits deviennent des ‚resorts lifestyle’ et attirent les familles avec une large offre sportive et culturelle», précise Sandra Ruttle. Selon son expé-
rience, seuls environ 30% des propriétaires fonciers dans les resorts de golf jouent eux-mêmes au golf. «Tous les autres jouissent de l’ambiance spéciale au milieu d’une belle nature et profitent peut-être de l’une des autres activités offertes», ajoute-t-elle. Le thème de la sécurité joue forcément un rôle important auprès des clients. Mis à part les balles de golf qui s’égarent dans le jardin, les resorts sécurisés marquent des points par rapport aux maisons isolées. «On est tranquille quand on le désire, mais il se passe toujours quelque chose si on a envie de participer à la vie du resort», définit cette spécialiste de l’immobilier les avantages d’une maison ou d’un appartement situés directement sur un parcours de golf.
Et si par le passé les propriétés étaient souvent alignées le long du parcours, on constate actuellement une tendance de densification. De petits villages naissent de cette façon et le parcours n’est plus encadré de villas tout au long.
Quoi qu’il en soit, on peut trouver un objet immobilier pour chaque goût et presque chaque porte-monnaie. European Tour Properties n’agit alors pas comme agent immobilier mais collabore étroitement avec les spécialistes de Fine&Country. Ceux-ci offrent actuellement quelque 350 objets à vendre sur l’un des parcours de l’European Tour en France, au Portugal, à Dubaï ou en Espagne. En plus, Fine&Country commercialise également quelque vingt-sept objets immobiliers golfiques en Afrique du Sud. Pour environ 2 millions d’euros on peut par exemple acquérir une villa de sept pièces à Fancourt (Linksridge).
Presque partout il est possible de passer d’abord du temps dans un resort en louant un objet avant de décider d’acheter. «Cela en vaut certainement la peine, le mieux est de visiter un lieu plusieurs
fois dans une saison différente et par un temps différent, conseille par exemple Ansgar Gmür, qui chapeaute la Société suisse des propriétaires fonciers, si la maison ou l’appartement plaisent en dépit de la pluie, c’est déjà bon signe.» Il souligne aussi qu’en ce qui concerne les propriétés de vacances notamment, il faut réfléchir à l’avance comment cet objet pourra un jour être revendu. Et de rappeler un cas survenu en Espagne, où un objet immobilier acheté pour 600 000 euros il y a plusieurs années ne part même pas pour la moitié aujourd’hui.
goLFsuisse présente ci-dessous un petit choix immobilier de top niveau sur les parcours renommés, où de telles mésaventures ne devraient pas se reproduire.
l a vinya villa, Pga c atalunya, es Pagne Villa moderne de deux étages, avec quatre chambres à coucher et une piscine à débordement, proche du trou no 9 du Tour Course. La surface habitable est de 400 mètres carrés, à cela s’ajoute une surface extérieure de 500 mètres carrés. Les chambres à coucher sont au rez-de-chaussée, la cuisine ouverte Bulthaup et le séjour au premier étage. Le prix: 2,3 millions d’euros.
L’Algarve, au Portugal, fait partie des régions de vacances plutôt abordables pour ce qui est de l’immobilier. Mais les offres de pointe atteignent là aussi des prix conséquents. Les
nouvelles villas du resort haut de gamme Quinta do Lago se négocient à 5,5 millions d’euros. Sur trois étages, elles sont certes spacieuses et un. Les villas seront terminées au printemps 2018.
Dans ce resort provençal de trois cents hectares, une trentaine de parcelles sont encore disponibles. Dans les villas existantes, il faut compter 4 à 5 millions d’euros pour une surface habitable d’environ 350 mètres carrés. Les finances d’entrée pour ce «members club» se montent à 30 000 euros par couple, à cela s’ajoute la cotisation annuelle de 9300 euros pour deux personnes. Cela donne accès au parcours Le Riou. Les hôtes ne résidant pas à l’hôtel sont admis sur le 18 trous Le Château.
Le parcours Black Mountain près de Hua-Hin, en Thaïlande, est une adresse de tout premier ordre. Golf Digest l’affiche comme seul parcours d’Asie dans sa liste des cent meilleurs parcours hors USA. En plus d’un difficile parcours de championnat 18 trous, Black Mountain dispose d’un 9 trous et d’un grand parc aquatique. Une villa de luxe avec trois chambres à coucher, vue sur le parcours de golf et une piscine – indispensable – se vend au prix plutôt raisonnable de 650 000 euros.
qu’en Suisse. Ce qui compte est un bon agent, et surtout un bon avocat fiscaliste. Car bien des gens ignorent qu’en cas de décès du propriétaire de la maison, sa compagne, héritière en droit, doit payer un impôt sur la succession à l’Etat américain, qui atteint pratiquement la moitié de la valeur de la maison. Si une société est propriétaire de la maison, cela peut être évité, le cas échéant. Pour l’avocat Herrmann Trebath, «le droit de succession et le droit fiscal» sont les deux grands problèmes lors d’une acquisition immobilière à l’étranger. En sa qualité de
l’expérience faite par Jürg Stutz aux Etats-Unis, un testament suisse dûment notarié n’est cependant pas forcément toujours utile. «Jusqu’ici, les autorités ne l’ont simplement pas reconnu, et chaque Etat fédéral américain a ses propres lois. Tout est nettement plus compliqué que chez nous», résume-t-il. René Stocker, lui-même licencié en droit, est d’accord: «Sans les conseils de spécialistes en droit fiscal et de succession, on ne s’en sort pas aux Etats-Unis.»
conseiller de l’Association de protection des biens immobiliers à l’étranger, il est presque quotidiennement confronté à cette question. «Les gens ont tendance à repousser ce sujet à l’arrière-plan et puis, un jour, c’est trop tard», observe Herrmann Trebath. Il y a deux ans, l’Union européenne a considérablement modifié le règlement du droit de succession: si un Suisse possède par exemple une maison en Espagne et qu’il y meurt, c’est le droit européen qui s’applique. Selon cet avocat, cela signifie que toute la fortune que le défunt possédait à travers le monde est imposable en fonction du droit espagnol. Seul un testament explicite permet de régler cette question. D’après
saut de PuCe dans L e m idi Même si l’effort et les dépenses sont plus importants à l’étranger, Esther Schönberger estime que les avantages priment. Avec son compagnon, la Lucernoise a fait restaurer de fond en comble une vieille maison sur la Côte d’Azur. L’atout principal est le temps ensoleillé et chaud qui «prolonge énormément» la saison de golf. A cela s’ajoute la qualité de vie, la gastronomie par exemple, et, avantage décisif pour la cheffe de l’Ecole professionnelle KV de Lucerne, la proximité: «Le vol Bâle-Nice dure une heure et coûte environ 40 euros par trajet. Un saut de puce dans la maison de vacances vaut la peine même pour un weekend prolongé.» En plein été, les températures y sont toutefois trop élevées pour jouer au golf: «Nous louons alors notre maison avec vue imprenable à des touristes ‚normaux’.» A la différence de l’Espagne, il n’y a en France généralement pas des biens immobiliers sur les parcours de golf. Esther Schönberger: «Nous n’avons pas du tout cherché à nous installer dans un resort mais voulions vivre dans un vrai village.» Grâce à la clientèle internationale dans le «triangle d’or» entre Nice, Cannes et Grasse, leur maison est parfaitement vendable, si nécessaire. Et un testament établi en commun avec son compagnon français fixe les conditions en cas de décès, selon le droit français et suisse.
Sans les conseils de spécialistes en droit fiscal et de succession, on ne s’en sort pas aux Etats-Unis…
Le choix du bon putter est décisif pour le score. Pas étonnant donc qu’un nombre croissant de fabricants offre la possibilité d’individualiser autant que possible le modèle choisi. Voici un petit aperçu.
Petra HimmelParfois, une nouvelle couleur suffit, ou un autre grip voire une autre surface d’impact – un petit détail peut faire une différence énorme au putting. La technique reste évidemment primordiale. On a d’ailleurs de plus en plus souvent recours à l’analyse des coups assistée par ordinateur – notamment chez les pros. Mais tout cela ne change pas le fait que le putting est un coup chargé d’émotions. Fait-on confiance à son putter et à son coup ou le doute parvient-il à s’infiltrer dans votre esprit? Le taux de succès du putting dépend souvent directement de cette question.
Et cela ne concerne pas seulement le golfeur lambda. Les meilleurs pros du monde se laissent envahir par de tels sentiments. Au début de l’été, Jordan Spieth a enlevé son fidèle putter Scotty Cameron 009 de son sac pour le remplacer par un prototype du Scotty Cameron Futura X5M. Ce putter maillet possédant un moment d’inertie très élevé est doté de deux prolongements latéraux en forme d’ailes. «J’avais de la peine à diriger la balle exactement là où je voulais, explique l’Américain, je ne me sentais pas bien au moment de l’adresse. C’est pour cela que j’ai choisi un putter qui s’aligne tout seul en quelque sorte.» Ce grand spécialiste des greens disait aussi avoir «perdu un peu les sensations» avec le putter qu’il utilise depuis une éternité. Mais une semaine après le changement, son ancien putter
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avait déjà retrouvé sa place dans le sac du champion qui annonçait, ravi: «A présent je me sens à nouveau bien pour les putts courts et moyennement longs. Il s’agit toujours de trouver la ligne. J’ai simplement eu besoin d’une autre perspective, et je ne savais pas si cela prendrait une semaine ou un mois. En définitive, ça n’a duré qu’une semaine et tout est rentré dans l’ordre.»
Heureux celui qui peut en dire autant. Mais cette anecdote doit faire comprendre aux golfeurs «normaux» de notre espèce que nous avons peut-être aussi simplement besoin d’une nouvelle optique. Tout le monde sait qu’il existe un choix
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C’est pour cela que j’ai choisi un putter qui s’aligne tout seul en quelque sorte…
quasi illimité de putters. Mais peu de golfeurs savent que de nombreux modèles peuvent à l’heure actuelle être passablement individualisés et donc adaptés aux préférences personnelles de tout un chacun.
A l’origine, Scotty Cameron produisait des putters uniquement pour les pros. Chaque modèle était ainsi adapté à un joueur donné. Entretemps, cette filiale de Titleist produit une marque de putters mondialement connue. La tête Futura correspond en fait à une version plus ancienne, rééditée ce printemps dans sept nouvelles variantes: 5CB, 5 MB, 5W, 5S, 6M, 6M Dual Balance et 7 M. Le design multi-
matière de la tête de club augmente encore le moment d’inertie et la tolérance aux erreurs. Tous les modèles ont des poids d’acier réglables dans la semelle. Le swing weight peut ainsi être adapté aux préférences de l’utilisateur. Prix: 499 à 519 francs.
Ping Sigma g et Vault
Le putter Sigma G de Ping existe avec treize variantes de têtes et trois types de grips. On a ainsi la possibilité de choisir des modèles en fonction de son swing, soit droit ou légèrement voire fortement courbé. Le «lie» peut être adapté également. La gamme des putters Vault comprend dix types de têtes de club, adaptées aux différents arcs du swing. On peut ajuster le shaft des deux modèles Ping jusqu’à sept pouces. Le
grip
Les modèles relativement gros sont assez tendance parce qu’ils rendent plus difficile de bouger le poignet. Le choix est une affaire de goût, essayez plusieurs modèles.
lie
Le «lie» définit l’angle entre le shaft et la semelle et se mesure en degrés. Lors du fitting – l’ajustement du putter au golfeur – il joue un rôle primordial. On néglige souvent le lie du putter, mais pour la plupart des modèles il est possible de l’adapter après coup.
l oft
Le loft définit l’inclinaison de la surface d’impact. Il permet de faire décoller la balle. Les putters ont un loft peu élevé.
Schaft
Le shaft du putter doit avoir la bonne longueur. Il n’existe pas de standard à cet
égard. Certains joueurs se penchent fortement, d’autres restent presque debout au putting.
Hosel
Le hosel est le lien entre le shaft et la tête de club.
insert
L’insert dans la surface de frappe permet en général de meilleures sensations au putting.
mallet/half
Les têtes de putters sont divisés en trois tailles: mallet (maillet, très grand), half mallet (mi-grand) et blade (lame fine classique).
moi
«Moment of inertia» ou moment d’inertie. Plus il est grand, plus le putter reste dans la ligne. Plus on répartit du poids aux extrémités de la tête de putter, plus le moment d’inertie augmente. Le MOI des putters maillet est donc toujours nettement plus élevé.
prix des putters Sigma est d’environ 365 francs, celui des putters Vault 235 francs. Un attrait particulier pour les amateurs de Ping: composer son propre putter au labo en ligne PDL1 de Ping. On y a la possibilité de créer en 3D le putter de ses rêves – mais seulement si l’on est client aux Etats-Unis. Si vous voyagez aux Etats-Unis, vous y avez également droit.
La marque encore inconnue en Europe de Sean Toulon, directeur général du département putting de Callaway, a attiré l’attention aux Etats-Unis au début de cette année avec quatre modèles de putters lame: Austin, Clomubis, Long Island et Latrobe. Cette ligne sera commercialisée en Europe dès cet automne. Elle offre le choix entre trois semelles: en aluminium (350 g), en acier (363 g) ou en tungstène (383 g). De plus, l’insert de poids au bout du grip est interchangeable. Il existe des poids de 25 et de 50 grammes, ce qui peut influencer considérablement les sensations au putting.
Odyssey a commercialisé cette année les putters O Works, qui ne sont pas individualisés. Les clients européens d’Odyssey seront sans doute un peu déçus d’apprendre qu’ils n’ont pas la possibilité de créer un putter selon leurs désirs dans ce qu’on appelle le «garage Toulon». Contrairement aux Américains qui peuvent composer leur propre putter en utilisant diverses composantes et détails. La livraison est également limitée aux seuls Etats-Unis.
Les putters EVN Roll de Californie sont adaptés aux joueurs même avant l’achat. Le loft et le lie sont ajustés selon les désirs du client. Le poids des têtes des putters, fraisées
Odyssey
modifié plus tard. Le grip pesant environ 117 grammes fonctionne comme contrepoids. Ce principe de «counter balance» entraîne un excellent contrôle de la distance, et augmente la stabilité du swing. Actuellement, sept différents modèles sont sur le marché: ER1 (Blade), ER2 (Mid Blade), ER3 (Wing Blade), ER5 (Hatchback Mallet)
et ER6 (iRoll Red et Black Mallet), ER7 (Full Mallet) et ER 8 (Tour Mallet). Les prix se situent entre 379 et 425 francs. Distributeur: Caligari Golf.
La marque allemande relativement jeune de Hirschberg (près de Heidelberg) offre uniquement des putters avec fitting complet, que les clients peuvent composer à leur guise au
moyen d’un «configurateur». La ligne comprend six têtes de club, dont Viper, le modèle le plus récent. Ensuite on choisit le loft, le hosel, les couleurs et surtout le design du groove. Les rainures dans la surface de frappe existent en cross grooves, horizontal grooves ou plain face. Cette individualisation à outrance a son prix: le Caledonia Viper se vend à partir de 800 francs. Plusieurs sociétés distribuent cette marque en Suisse également.
à partir de CHF 949.–
GOLF ET VACANCES À KITZBÜHEL
• Terrain de golf 9 trous privé de l‘hôtel
• Dans la zone d‘arrivée de la célèbre piste de descente « Streif »
4 jours vacances et golf 736 euros
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Supplément week-end VEN/SAM 10 euros par pers./jour
• Buffet de produits régionaux au petit déjeuner
• Demi-pension Rasmushof dans l‘agréable salle de restaurant ou sur la terrasse ensoleillée
• 3 green fees avec le forfait Golf-Alpin-Pass
• Nombre illimité de balles de practice à disposition au Rasmushof
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J’aime les tournois de golf, même si cela n’a pas toujours été le cas.
Je vais vous expliquer comment profiter des émotions positives et apprendre à aimer les tournois.
m arcus KnigH tComme vous, je joue maintenant au golf pour le plaisir et j’adore les jours où je sens ma carte de score dans la poche arrière de mon pantalon. Ces heures sont particulières et chargées de délicieuses émotions, comme un anniversaire. Je vais tenter de vous aider à ressentir la même chose et vous transmettre mon enthousiasme. Cela pourrait commencer par une nuit blanche, excité à la perspective de jouer un tournoi de golf, comme un enfant devant le Père Noël. Une heure avant le départ, la nervosité prend le dessus et les coups d’œil sur la montre sont incessants. Quand vous vous préparez au premier coup, c’est un tourbillon d’attentes: vous pourriez vivre le plus beau jour de votre carrière golfique. Vous frappez le premier drive,
Marcus Knight, pro du Tour il y a quinze ans.
et c’est parti. De nombreux petits drames vont se jouer durant la partie: une balle perdue, trois putts, une règle pas claire, mais c’est tout ce qui fait la beauté de l’enjeu. Vous êtes en tournoi, et c’est ce qui rend cette partie plus spéciale que n’importe quelle autre partie jouée entre amis. C’est une compétition!
m aintenant ou jamaiS
La partie peut prendre différentes directions. Peut-être avez-vous bien joué les neuf premiers trous et vous êtes dans le coup sur les back nine. Vous arrivez au départ du trou no 16 en sentant les célèbres papillons dans le ventre, car c’est maintenant que vous entrez dans la dernière ligne droite. Sans trop de drames ni de putts, vous pourriez même devenir le golfeur de la journée. C’est enfin le moment du dernier putt. Presque comme un penalty à la dernière seconde du match. C’est le moment que vous avez tant attendu, le moment qui récompensera toutes les heures d’entraînement, toutes les leçons. Vous le savez, c’est maintenant ou jamais! N’est-ce pas un sentiment incroyable? Un jour, les nuits blanches appartiendront au passé. Vous serez trop âgé pour participer à des compétitions et ce sera aussi très bien comme
ça. Mais éviter volontairement de jouer des tournois est regrettable, car ce sont des moments particuliers, remplis d’émotions dont il faut profiter.
J’ai souvent eu le cœur brisé par le golf. A l’Omega Masters de Crans-Montana, par exemple, j’ai rendu une fois un 11 au trou no 7 (un par 4). Devant les spectateurs, en direct. Tous mes espoirs, tous mes rêves ont été réduits à néant sur un trou. C’est l’une des nombreuses déceptions de ma carrière. Elle m’a coûté
quelques larmes, pas mal d’argent et un peu de fierté. Mais si vous ne jouez pas à la loterie, vous n’avez aucune chance de gagner! Quand on se retrouve au départ du premier trou, on s’expose, on se dévoile devant tout le monde. Mais personne ne le remarque, car les autres joueurs sont dans la même situation. Ils vivent également ces montagnes russes, se rendent au départ pleins d’espoir et d’optimisme, comme nous. La déception potentielle n’est jamais loin, mais si nous n’allons pas de l’avant, c’est une voie sans issue. Et cela, qui pourrait bien le souhaiter?
Il y a, à mon avis, différentes raisons expliquant le recul du nombre de participants aux tournois officiels des clubs. Le jeu lent, l’attente, le fait de
J’ai souvent eu le cœur brisé par le golf.
A l’Omega Masters de Crans-Montana, par exemple, j’ai rendu une fois un 11 au trou no 7 (un par 4)…
devoir jouer avec des inconnus plutôt que partager une partie entre amis, la vieille peur de voir son handicap remonter, ce sont les raisons que j’entends le plus souvent. Depuis quelque temps il existe des tournois «after work» sur 9 trous, qui sont tout aussi amusants et exigent beaucoup moins de temps. Une autre bonne idée serait d’organiser des tournois où l’on joue entre amis. Cela se fait en Angleterre. J’ai toujours eu du plaisir à jouer un tournoi en famille ou avec mes amis. Peut-être que les clubs suisses s’y mettront. Car nous jouons pour le plaisir et cela fait toujours plaisir de partager des moments entre amis.
Il y a peu, j’ai donné des leçons à une dame qui voulait participer à un tournoi de charité, mais n’avait plus joué depuis quatre ans. Elle voulait voir si le golf lui manquait, si elle devait
reprendre ou abandonner ce sport. Les tournois de charité sont une bonne chose, car les formules jouées, comme le scramble, ne mettent pas en avant le jeu individuel. Pour ma cliente, ce tournoi était le début d’une nouvelle histoire d’amour avec la petite balle blanche. Elle a définitivement décidé de reprendre le golf et a aussi motivé son mari. J’ai rarement vu une golfeuse aussi heureuse et désireuse d’apprendre.
Faire De S ex Périence S Je vais bientôt jouer mon unique tournoi de l’année. J’en apprendrai beaucoup sur moi durant les quatre tours. Je me rends à ce tournoi plein d’espoirs: bien jouer, entrer les longs putts et finalement soulever le trophée dans les airs. Une chose est sûre: je ne jouerai
qu’avec des balles neuves, un gant immaculé, des clubs impeccablement nettoyés et une tenue qui me rendra sûr de moi. J’aurai le billet de loterie dans la poche de mon pantalon, celui qui fait que tout devient possible. Gagner ou non, faire des expériences, se montrer à la hauteur du défi, créer des souvenirs qui me feront sourire ou qui m’apprendront quelque chose, tout cela semble un peu idéaliste. Je suis impatient de passer des nuits blanches, de sentir les papillons dans le ventre et d’entrer mon dernier putt… Ce sont des moments particuliers durant lesquels on se dit, comme souvent dans la vie, que c’est maintenant ou jamais.
www.marcusknight.ch
Qui n’a pas souffert une fois d’une tendinite, que ce soit au bras, au coude ou même au célèbre tendon d’Achille?
Mais ce n’est pas une fatalité. GOLFSUISSE vous explique comment protéger vos tendons.
Kerstin Warn K e
Les muscles, les os et les tissus adipeux sont bien vascularisés, et pour cette raison guérissent en principe facilement. Au contraire, les tendons, les ligaments et les cartilages sont très mal vascularisés. Plus nous vieillissons et plus ces tissus se transforment, c’est-à-dire deviennent «friables». Nous le remarquons d’ailleurs nous-mêmes: avec l’âge, un effort qui auparavant ne causait pas de douleur peut provoquer un «pincement».
Les jeunes et les personnes de plus de 20 ans peuvent aussi se faire mal aux tendons, mais
en général ce type de blessure guérit vite avec des traitements comme la physiothérapie, les médicaments, une correction du mouvement etc. A partir de 40 ans, nous avons besoin de plus de temps pour récupérer et faire disparaître les tendinites. C’est pourquoi il est toujours préférable de prévenir le risque de blessure.
Premier conseil: adaptez l’effort choisi à votre état d’entraînement individuel. Si vous jouez par exemple une fois par semaine au golf et prévoyez de jouer un tournoi le weekend, et
que dans cette optique vous allez jouer trois fois 18 trous en peu de temps, avec chaque fois une séance au driving range, votre corps risque de se rebeller. Si l’on augmente à court terme l’effort de façon intensive et unilatérale, diverses douleurs peuvent apparaître au dos, aux coudes, aux mains ou aux genoux. Planifiez votre tournoi et l’entraînement six semaines à l’avance déjà, par exemple en vous entraînant deux fois la première semaine, puis en jouant deux fois 18 trous et en vous entraînant une fois sur le driving range. Intensifiez l’entraînement de la troisième à la sixième semaine. Si l’effort est ainsi programmé, votre corps et ses tissus auront le temps de s’habituer et vous limiterez le risque de surmenage.
Chaque effort demande une certaine préparation, autrement dit un «échauffement». L’échauffement permet d’amener les régions particulièrement sollicitées à leur «température de fonctionnement», soit, dans le jargon médical, à augmenter l’irrigation sanguine. Pour le marcheur, cela veut dire commencer sa marche lentement, en intercalant quelques séquences rapides; pour le coureur de haies, cela veut dire réaliser des mouvements lents, adaptés à sa technique, en augmentant peu à peu le tempo.
Le golfeur, qui doit parcourir un chemin un peu plus long du parking au parcours, a déjà un avantage. Selon la longueur du chemin parcouru, son corps est déjà un peu échauffé. Quand il se rend au départ, s’il prend le temps d’échauf-
fer sa colonne vertébrale, ses bras et ses épaules, il sera idéalement préparé. Alternativement il peut marcher un peu plus vite, en se rendant par exemple au driving range pour y accomplir son rituel d’échauffement.
u n caS SPécial: le ten Don D’acHille Une personne en bonne santé, qui s’entraîne normalement tous les jours et qui ressent tout à coup des douleurs au tendon d’Achille, ne devrait pas ignorer la douleur, mais au contraire faire un «état des lieux» en se posant les questions les plus importantes: où cela fait-il mal exactement? Y a-t-il une enflure? Sa chaussure est-elle stable? Est-elle usée d’un côté seulement? La personne est-elle stable, c’est-àdire peut-elle sans problème tenir sur une jambe en pliant légèrement le genou? Est-ce que le genou ou le pied vacillent d’avant en arrière? La musculature du mollet et/ou de l’arrière de la cuisse est–elle contractée? Selon les réponses, il est nécessaire d’agir. Continuer de solliciter le tendon d’Achille sans rien changer ne peut que renforcer l’irritation.
Tous ceux qui ont déjà souffert d’une inflammation du tendon d’Achille savent qu’elle peut durer. L’une des raisons est que le tendon d’Achille n’a pas de gaine synoviale qui l’enveloppe, le «nourrit» et dans lequel il glisse. C’est pourquoi cette inflammation ou, mieux, cette «irritation» des tissus mous est diffuse et difficile à soigner. De plus l’irrigation sanguine du tendon d’Achille est de toute façon mauvaise quand de grandes forces s’exercent en même temps sur le tendon. En cas d’enflure ou de
douleur du tendon lui-même, certaines fibres peuvent se modifier dans leur structure. Cette modification de structure s’accompagne d’une tolérance moindre aux forces ressenties quotidiennement. Selon le degré de modification de la structure, d’autres mesures peuvent être nécessaires.
Le problème: les techniques et stratégies de thérapie sont nombreuses et complexes. On sait qu’un exercice de musculation spécifique réduit à long terme les problèmes de tendon d’Achille. Certaines études montrent par exemple que la «thérapie par ondes de choc ciblées» du tendon d’Achille est efficace. Cela ne signifie toutefois pas que cette thérapie soit également utile dans tous les autres cas de tendinite.
Si les thérapies n’ont pas fonctionné, si la marche est devenue presque impossible et que le tendon d’Achille ne guérit pas se pose alors la question de l’opération, mais ceci en dernier ressort. Auparavant il convient de traiter au maximum les déficits du corps: corriger un mauvais équilibre, améliorer la stabilité du pied et des jambes, détendre la musculature contractée de la jambe, s’étirer régulièrement et soigner quotidiennement, à la maison, la musculature contractée, réduire les faiblesses musculaires et développer sa force, le tout, bien entendu, sans provoquer de douleurs. Le principe: essayer de réduire les surmenages provoquant la douleur tout en entraînant quotidiennement son corps. L’expérience montre que plus nous sommes actifs et entraînés, moins nous risquons de tomber malades ou de nous blesser en pratiquant le golf.
Jouer au golf avec une vue spectaculaire sur le lac de Zurich? C’est possible à Nuolen – déjà à l’heure actuelle mais encore plus à partir de l’été 2018, lorsque l’agrandissement de 9 à 18 trous sera terminé.
Silvano Umberg
Lors des débuts, il y a vingt ans, on avait déjà la vision d’un parcours 18 trous construit un jour sur la gravière exploitée par Kibag AG sur le Buchberg. «En d’autres termes, il ne s’agit pas d’un agrandissement du parcours mais d’un achèvement», explique Ulrich Widmer, CEO du groupe Kibag qui possède et exploite le Golfparc. Dès le début, on savait cependant aussi que le deuxième lot de neuf trous ne pourrait être construit qu’une fois que les dépôts de gravier complètement épuisés et le terrain recouvert de végétation. Et c’est cette dernière phase qui a duré plus longtemps que prévu, soit jusqu’à l’automne 2016.
Les travaux n’ont pas débuté à ce moment-là mais seulement au printemps dernier. Une des raisons de ce retard était la cinquantaine de contraintes réglementaires et de conditions imposées par le Conseil communal de Wangen, dont fait partie Nuolen. L’installation golfique
doit par exemple être en mesure de résister à une «tempête du siècle»… Cette exigence fut remplie au moyen d’un système sophistiqué qui relie plusieurs étangs ainsi que par une nouvelle conduite de protection des inondations d’une épaisseur de 120 centimètres, menant dans l’Obersee. Les divers projets ont dû faire face à plusieurs oppositions, toutes rejetées par le Conseil communal. Et puis, un adversaire particulièrement têtu du parcours de golf a déposé une plainte auprès du Conseil d’Etat. L’autorisation de construire a finalement été accordée au début de l’été 2016. «Nous accusons six mois de retard», confirme Ulrich Widmer, ajoutant que le budget des travaux se monte à environ dix millions de francs.
«Le chantier a beaucoup progressé ces derniers temps, grâce notamment au beau temps», se réjouit le head greenkeeper, Steven Tierney, interrogé par GOLFSUISSE. La modélisation des
neuf trous additionnels était terminée en juillet, mis à part le green du 10, et l’ensemencement pourra en principe commencer à l’automne. Le jeu n’est pratiquement pas dérangé par les travaux. Et les golfeurs de Nuolen ont eu l’habitude de voir circuler des chargeuses tout terrain et des excavatrices dans l’ancienne gravière. A court terne, les trous 1, 2 et 3 se présenteront de manière un peu différente puisque l’ancien et le nouveau y fusionneront. Les trous 5 à 9 restent inchangés mais recevront un nouvelle numérotation – et une nouvelle couche d’herbe pour simplifier l’entretien du parcours. Les exploitants du Golfparc tiennent depuis toujours à ménager les ressources naturelles. Steven Tierney et son équipe ont reçu de nombreuses distinctions dans ce domaine, entre autres, en 2013, le prix «Environmental Leaders in Golf Awards» (ELGA), remis à cette occasion pour la première fois à un golf en dehors des Etats-Unis.
Bijou avec vue impR ena Ble «Sauf incident extraordinaire, les 18 trous seront prêts pour la deuxième moitié de la saison 2018», promet Ulrich Widmer. Les golfeuses et golfeurs peuvent se réjouir de pouvoir jouer sur un exigeant parcours par 72 avec une vue spectaculaire sur le lac de Zurich, l’Obersee, la plaine de la Linth et les Préalpes.
Le «highlight» du parcours dessiné par l’architecte de renom, Kurt Rossknecht, est situé au nord-ouest du terrain où se trouvent les départs des trous 11 et 13 et les greens 10 et 12. Au Tee 10, avec sa magnifique vue sur le lac, certains proposent déjà d’y faire construire un
Les 9 trous actuels avaient été inaugurés le 14 juillet 1998, quelques mois après la mise en service du practice et des 9 trous pitch&putt. Si les refus en votation populaire empêchent généralement la construction de nouveaux parcours de golf en Suisse, la situation était diamétralement opposée à Nuolen. C’est au début des années 1990 qu’est née l’idée de transformer le Rütihof en Golfparc. A cette époque, le projet de créer une déchetterie sur ce terrain avait suscité une résistance acharnée. Gustav Baldinger, qui était alors membre de la direction et avait ramené des expériences golfiques des EtatsUnis, a réussi à convaincre les propriétaires de l’entreprise de se lancer dans une «alternative sportive». Le plan d’aménagement a ensuite été adopté en 1996 par une nette majorité de la population de Wangen.
«halfway-house». Les plans sont en cours. La construction d’un clubhouse plus spacieux est aussi en planification. Un concours avait eu lieu en 2012 et le meilleur projet a été sélectionné. Mais l’entreprise Kibag ne veut pas précipiter les choses, aussi longtemps que l’achèvement du parcours n’est pas terminé. Car d’autres obstacles se présentent. Il n’est pas exclu par exemple que la construction du toit plat prévu nécessite l’adaptation des plans qui devraient ensuite être soumis en votation populaire.
Mais les membres du club de golf – actuellement au nombre de 400 – ne sont pas tous ravis de l’agrandissement de «leur» parcours. Ils sont certes contents de voir la capacité doubler et de pouvoir jouer à l’avenir sur l’un des plus beaux parcours de Suisse. Mais ce privilège a son prix. Les montants ne sont pas encore fixés. Cependant, les 100 à 200 nouveaux membres attendus devront s’acquitter d’un montant quatre fois supérieur aux 7500 francs actuels. Les membres actuels seront soumis au même régime, avec cependant certains rabais. «En contrepartie, les membres bénéficient d’une offre très riche», affirme UIrich Widmer, membre de la direction de Kibag et également du comité du Golf Club de Nuolen, ajoutant: «La qualité supérieure a son prix.»
Ravis du prochain achèvement du Golfparc
Zürichsee Nuolen: (de g. à dr.) Steven Tierney (head greenkeeper), Arthur Baselgia (manager), Ulrich Widmer (Kibag) et Hans Rudolf Spiess (président du GC Nuolen) – sur le départ du trou no 13, l’endroit du futur parcours, qui offre la vue la plus spectaculaire.
Les hôtes du golf de Nuolen sont également priés de mettre la main à la poche. Ils continueront d’être les bienvenus, puisque le Golfparc Zürichsee Nuolen reste un golf ouvert aux joueurs extérieurs, à l’image de parcours comparables, précise Ulrich Widmer. Le tarif green fee pour 18 trous devrait se situer autour de 160 francs. Mais ce qu’on aperçoit dès à présent sur le futur parcours indique que le plaisir de jouer dans la région de l’Obersee vaut bien cette dépense.
Il serait erroné de croire que Kibag gagne une fortune avec le Golfparc. A ce jour, l’exploitation n’était pas rentable mais elle est censée le devenir, parce que les recettes additionnelles devraient dépasser les dépenses supplémentaires. Les neuf nouveaux trous signifient surtout un surplus de travail pour les greenkeepers. Les actuels 650 pourcents de postes seront augmentés à l’avenir à 850.
Rien que ces deux dernières années, Domat/Ems a investi deux millions de francs sur le parcours et dans ses alentours. Les tout derniers travaux ont surtout mis en valeur le parcours «bleu», avec plus d’obstacles d’eau et un départ sur une île, unique en Suisse.
Stefan WaldvogelUn parcours de golf, on le sait, n’est jamais terminé. Même si, comme dans le cas de Domat/ Ems, aux Grisons, il n’est en exploitation «que» depuis 1996. A Domat/Ems, les golfeurs ont le choix entre trois parcours de neuf trous, «le jaune, le rouge et le bleu». La boucle la plus courte, le Blue Course, est aussi accessible aux joueurs sans club. Un «membership 9 trous» existe depuis onze ans pour ce parcours relativement facile. «Raison pour laquelle le parcours bleu a été plutôt négligé par les membres du club», dit Thomas Roth, le président du club, pour expliquer le contexte de cette transformation qui a duré deux ans. «Nous voulions que cela change, et d’après les premières réactions, c’est tout à fait réussi», constatait-il quelques mois après l’inauguration officielle. Il y a une année, des ruisseaux et d’autres obstacles d’eau ont été ajoutés sur les trous 4 et 5.
l e seul dépa Rt su R une île Depuis cette saison, les membres et les visiteurs jouent le départ du trou 2 de l’un des quatre tee boxes situés au milieu du nouveau lac. On a fait de ce par 3 un par 4 court, mais intéressant. Un grand étang a été creusé devant le green surélevé, qui attire les balles comme par magie, ce qu’a pu observer GOLFSUISSE lors de sa visite en été. Les deux lacs supplémentaires ont une surface de 5000 mètres carrés, et 300 tonnes de pierres ont dû être déplacées pour construire les tee boxes. Rien que la transformation du trou no 2 a coûté 600 000 francs, explique le président. «Le parcours n’en est pas pour autant devenu plus long, mais avec beaucoup d’eau c’est maintenant une vraie alternative à la combinaison classique rouge et jaune. Pour les membres surtout c’est nettement plus flexible et intéressant», se réjouit le président à propos de cette transformation, la plus visible
sur le parcours. Outre l’amélioration du parcours bleu, les vestiaires ont été complètement refaits, la cuisine du restaurant du golf rénovée et de nouvelles cabanes de protection contre la foudre construites.
u ne situation «confoRtaBle»
«Nous sommes dans une situation confortable au niveau financer, sans dettes, et nous générons chaque année un cashflow entre 400 000 et 600 000 francs que nous pouvons à nouveau investir», explique Thomas Roth, membre de la direction de la Banque cantonale des Grisons. Grâce entres autres à une offre sportive de trois fois 9 trous, une bonne situation près de Coire et une saison plus longue que dans la plupart des autres clubs grisons, le club est dans une «position confortable» au niveau du nombre de membres. La plupart des départs dus à l’âge ont toujours pu
être compensés jusqu’à présent. Deux tiers des recettes proviennent des cotisations de membres, un tiers des green fees et des tournois. Un restaurant public à prix modérés complète le concept. «Il attire aussi les promeneurs, et je suis convaincu que ce restaurant apprécié nous a déjà amené divers joueurs sur le driving range et le parcours», ajoute Thomas Roth.
Le club compte plus de 800 golfeurs de la région, membres de plein droit, auxquels s’ajoutent 200 juniors et membres passifs. Même pour ce club qui possède une forte section juniors, il est clair qu’il est difficile de fidéliser les jeunes au golf en raison des prix d’entrée. Depuis une année, les golfeurs entre 21 et 35 ans peuvent devenir membres pour 800 francs par année. Cette offre comprend la carte ASG et quinze parties sur le golf de Domat/Ems, ainsi que 20% de rabais sur les parties supplémentaires, donc autant qu’avec le
«Bündner Greenfee», qui est valable pour tous les golfeurs grisons sur les parcours grisons. Il est évident qu’on espère que l’un ou l’autre de ces joueurs devienne par la suite un «vrai» membre et un actionnaire, dit Thomas Roth. A vrai dire, cela se passe plutôt après 40 ans. Le club veut absolument s’en tenir à la politique des prix actuelle, précise le banquier en réponse à notre question. Les montants de 10 000 francs en actions et de 10 000 francs à fonds perdu sont nécessaires pour financer les autres investissements sur le golf. «Les offres promotionnelles sont dangereuses à nos yeux, elles mènent vite à une spirale négative et ensuite il faut économiser sur l’entretien et les investissements», estime le président du club. Ajoutant qu’on remarque déjà, 22 ans après l’ouverture du golf, combien l’entretien coûte cher. Si l’équipe de greenkeeping doit remplacer une tondeuse de fairway, cela entraîne une dépense de 120 000 à 150 000 francs.
Mais les Grisons n’ont pas «seulement» investi dans les lacs et les tondeuses, ils ont aussi fait appel à un savoir-faire externe. Depuis la saison passée, les experts de Troon soutiennent l’équipe du head greenkeeper Andri Jörger. Les Américains représentent la «top qualité» au niveau de la construction et du management des installations golfiques et s’occupent en premier lieu des greens, notamment dans la façon d’utiliser de façon optimale l’engrais, le sable ou de carotter les greens. «Les membres réclamaient depuis longtemps, maintenant ils voient d’énormes progrès en très peu de temps», se réjouit Reto Hartmann, directeur de la commission de
parcours et vice-président du club. «La régularité de la ligne de putt et la vitesse des greens se sont améliorées de façon notable.» La collaboration avec Troon sera prolongée sur deux ans, et étendue à l’ensemble du parcours. Les Américains ont trouvé que les fairways sont déjà en bon état, et le président du club s’attend surtout, dans un prochain temps, à des améliorations autour des greens. Le soutien des spécialistes américains est, selon Thomas Roth, «pas vraiment bon marché», mais le banquier refuse de dévoiler le prix du conseil. «C’est une clause du contrat. Mais jusqu’à présent, chaque franc a été bien dépensé.»
Le dernier projet en cours à Domat/Ems a un côté plus esthétique que pratique. Actuellement, cinq œuvres d’art de quatre différents artistes sont exposées en divers endroits du parcours. Celles-ci sont mises gratuitement à disposition du club, et d’autres objets suivront ces prochaines années. La construction d’un autre 9 tous n’est par contre pas d’actualité. Ce ne sont pas seulement les terrains qui manquent, mais le projet serait trop cher et la demande de trous supplémentaires n’est pas assez forte, estime Thomas Roth.
En comptant les derniers travaux, on a investi jusqu’à présent plus de 24 millions dans les installations golfiques. «Actuellement, nous prévoyons une amélioration supplémentaire des aires d’entraînement pour le petit jeu. Après cela, les investissements les plus importants seront terminés pour le moment», affirme Thomas Roth, à la tête du club grison depuis dix ans, et élu jusqu’en 2019. «Un parcours n’est jamais complètement terminé, mais je laisserai les prochaines grandes étapes à mon successeur», sourit ce banquier de 56 ans, au handicap de 10.7.
Filmer les trous de golf avec des drones: le trend international se répand aussi chez nous. De jeunes golfeurs du Golf & Country Club
Blumisberg veulent rendre les pages d’accueil des clubs suisses plus attrayantes au moyen d’images aériennes.
t hérè Se obrecht hodler
Tout avait commencé comme hobby de vacances. Avec un drone –encore assez encombrant à l’ époque – Michael Winkelmann, enseignant au niveau primaire et secondaire, et son ami Dominik Harker, ont filmé leurs destinations de vacances. Ils avaient un peu plus de 25 ans, s’amusaient avec les drones et se rendaient compte qu’on pouvait ramener des séquences géniales à la
maison sans être forcément un pro de l’image, et qu’on pouvait ensuite les mettre en forme grâce à des applications comme iMovie. Fans de foot et de hockey sur glace pendant leur jeunesse, ils se sont mis au golf il y a quelques années seulement. «Des amis nous ont emmenés sur un parcours et on était tout de suite fasciné par le double défi du golf, à la fois technique et mental. Entretemps nous sommes devenus des golfeurs passionnés», raconte Michael Winkelmann, 32 ans et young member au Golf & Country Club Blumisberg. Il ne doute pas un instant: «Le golf n’est certainement pas un sport de vieux!» Combiner leurs deux hobbies, les drones et le golf, n’était alors qu’une question de temps. Ces jeunes qu’on appelle «digital natives» estimaient que les pages Internet de la plupart des clubs suisses sont un peu ringardes. Certains clubs montrent des images aériennes sur leur page d’accueil (voir encadré), d’autres une image webcam, mais la plupart uniquement des photos et des plans des installations. «Aux Etats-Unis et en Angleterre, de nombreux clubs publient des
birdiebooks digitaux mais la qualité des images de drones n’est pas toujours à la hauteur», ajoute Michael Winkelmann.
Il a fondé la start-up Digital Birdiebook avec son ami Dominik, et ils ont commencé par filmer le 18 trous de Blumisberg. Mireille Schaller, cheffe du secrétariat du club, était enchantée: «Ils ont tenu compte de nos souhaits et se sont donné beaucoup de peine. De plus le rapport qualitéprix est parfait, sinon le comité n’aurait certainement pas approuvé ce projet sans hésiter.» Les deux entrepreneurs en herbe ne souhaitent pas préciser leurs tarifs. «C’est pour l’instant un hobby, et nous savons que la plupart des clubs de golf sont près de leurs sous. Nous voulons donc offrir nos services à un prix aussi bas que possible», précise le Bernois.
«Les clubs de golf font des économies», confirme aussi Ronnie Zimmermann, manager du Golf Club Gstaad. Mais son avis diverge parmi les personnes interrogées: «Il n’est pas nécessaire de montrer chaque trou… qui a le temps de regarder ça? Un petit film sur l’ambiance et les
«Nous publions une liste de 450 clubs sur notre site et avons déjà filmé 11 000 trous de golf à l’aide de drones. Nous travaillons en réseau avec Google et YouTube et sommes le leader mondial dans ce domaine», proclame Guilhem Miranda, fondateur de FlyOverGreen. La société française est active depuis 2010, en France surtout, mais aussi en Suisse et depuis peu au Vietnam. Son «business model» part du principe que les clubs de golf ne disposent pas de budgets pour les images aériennes. Il leur propose dès lors de «payer» les images de drones par un certain nombre de green fees mis à disposition chaque année et vendus en ligne par FlyOverGreen. Un «golfpass» composé de deux à trois green fees dans différents clubs d’une région y est d’ailleurs offert avec de gros rabais. Qu’en pensent les clubs concernés? «Ils sont contents, affirme Guilhem
infrastructures est tout à fait suffisant.» Michael Winkelmann ne se laisse pas désarçonner: «Nous sommes convaincus que les images aériennes prises par drone revalorisent les pages d’accueil de nos clubs et rendent le golf plus attrayant, notamment pour les jeunes générations. C’est d’ailleurs le sens de la campagne ASG «Golf – it’s magic.»
Avec un peu d’entraînement on peut aisément filmer 18 trous en une journée, poursuit-il. Michael conduit la voiturette, et Dominik actionne le petit drone élégant qui s’élève dans les airs sans bruit, comme un insecte géant, et qui enregistre les «way points» pendant un premier survol. L’image peut être contrôlée directement sur l’iPhone ou l’iPad. Si les points virtuels sont bons, le drone exécute un deuxième vol sur la même route pour filmer le trou. «Il faut trouver la
Blumisberg à vol d’oiseau: les greens 5 et 13, au milieu l’obstacle (et réservoir) d’eau. Drone et iPad des entrepreneurs en herbe.
bonne vitesse, notamment à l’approche du green qu’on peut filmer de côté ou verticalement», décrit Michael l’une des finesses de la technique «flyover». «C’est cool et ça marche, mais il faut malgré tout de l’expérience et du travail pour que la qualité des images soit bonne», admet Dominik Harker. Le montage final du film sur ordinateur dure encore une bonne journée.
Selon les désirs des clients, des moyens graphiques peuvent être ajoutés (photos, légendes, plans, golfeurs en action) et les images deviennent la propriété des clubs concernés. Après leur début réussi à Blumisberg, les deux Bernois ont contacté quelques autres clubs. Ils publient régulièrement des actualités sur leur page Facebook, et leur site (digitalbordiebook.ch) informe sur le projet. Michael Winkelmann conclut en disant: «A vol d’oiseau, les parcours sont si beaux. Cela permet aux gens de se faire une bonne idée à la maison, bien différente des animations virtuelles telles qu’on les voit à la télévision lors des grands tournois américains.»
Miranda, car nous amenons des joueurs dans leur région et les clubs ne payent rien.»
En Suisse, FlyOverGreen aurait filmé une trentaine de parcours de golf, mais tout au plus une douzaine (surtout en Romandie) montrent ces images sur leur site Internet. «Avec les autres clubs on n’a pas signé de contrat», confirme Guilhem Miranda. Un petit sondage auprès de quelques clubs donne une impression mitigée. A Lausanne, FlyOverGreen avait filmé en 2011 déjà. Les images sont «correctes», on les avait payées cash car «un deal sur les green fees était hors de question». Yannick Rosset, le manager de Lavaux, estime que les vidéos rendent le parcours attrayant et «donnent envie d’y aller». La contrepartie des dix green fees annuels n’est «pas un problème». Même son de cloche à
Bossey, sauf qu’ici, une trentaine de green fees sont cédés à FlyOverGreen chaque année. Et les frais de tournage (déplacement, nuitées) avaient dû être payés. Ces dépenses «sont gratuites depuis deux ans», explique Guilhem Miranda. Pour Cordula Tanner, manager à Engelberg-Titlis, «la collaboration a joué», les images «correspondent aux besoins du club et n’ont pas coûté cher». De plus, on n’aurait pas encore enregistré de joueurs green fee envoyés par FlyOverGreen à Engelberg.
Mais dans un club vaudois le contrat avec FlyOverGreen a été résilié. Les passages en petits caractères ont apparemment provoqué des malentendus. Des joueurs green fee munis de vouchers de FlyOverGreen seraient «tout le temps apparus, même après la résiliation du contrat». Aujourd’hui, la page d’accueil de ce club se contente d’un petit clip vidéo et d’une webcam placée au trou 18.
Chaque été, les vaches sont chez elles sur l’Engstligenalp, et depuis huit ans, les amis de GolfMountain y montent un peu plus tard, à l’automne. Le parcours «pop-up» au-dessus d’Adelboden revient aux origines du golf, même si la balle est posée sur un tee à chaque coup.
a ndreaS bonifazi
Lorsque le télécabine vous dépose à 2000 mètres d’altitude au-dessus d’Adelboden, un grandiose haut-plateau s’ouvre à votre regard: vous êtes arrivé à l’Engstligenalp. On pense immédiatement à la rando, au repos au bord d’un joli lac, aux vaches et à l’air frais. Mais guère au golf – à tort. Car c’est ici, sur l’Engstligenalp que se trouve le plus haut parcours pop-up d’Europe.
GolfMountain offre ainsi une variante bienvenue pour animer le tourisme à Adelboden pendant la saison d’automne. Grâce à la collaboration avec l’hôtel Cambrian, des hôtes du monde entier trouvent régulièrement leur chemin sur le haut-plateau d’Adelboden. Le projet a été mis sur pied par Röbi Hari, un quinquagénaire dynamique, propriétaire d’un magasin de sport à Adelboden. La télévision l’a aussi montré à plusieurs reprises comme plongeur sur des parcours de golf. C’est lui qui a créé le parcours temporaire sur l’alpage, avant tout pour le plaisir, dit–il. Mais il faut «beaucoup d’idéalisme de la part de nombreuses personnes», car maintenir ce parcours en état est un vrai travail.
Cette année, les 18 trous seront ouverts du 9 septembre au 22 octobre. Et pourtant, l’été serait la saison idéale pour jouer en altitude.
«C’est vrai mais nous n’en avons pas la possibilité, puisque les vaches paissent jusqu’en septembre sur l’Engstligenalp», explique Röbi Hari, qui dépend autant de la bonne volonté
Impressions du «GolfMountain» au-dessus d’Adelboden. Au milieu: l’initiateur Röbi Häri, constructeur de parcours et plongeur de balles. En bas, la sympathique cabane à raclettes.
des paysans qu’il doit respecter les normes de protection de la nature. Autrement dit: les vaches passent toujours avant les golfeurs ici. Au début, on ne pouvait jouer que sur des greens artificiels. A présent, les balles tombent dans des trous surdimensionnés, creusés dans le sol. Les mottes seront soigneusement replacées dans les trous à la fin de la saison. A en croire les habitués, le parcours pop-up s’est sensiblement amélioré grâce aux nouveaux trous, sponsorisés par l’ASGI. Ursula Joss, directrice de l’ASGI en Suisse alémanique, considère que le pop-up représente une belle variante de notre sport favori. «L’Engstligenalp offre une parfaite occasion de jouer au golf de façon décontractée», estime-t-elle. Même
nement spécial. Röbi Hari raconte qu’un speedgolfeur était si enthousiaste qu’il avait joué les 18 trous trois fois de suite. Des pros de la PGA seraient déjà venus inspecter le parcours pop-up à Adelboden – mais l’initiant ne veut pas dévoiler des noms par souci de discrétion. «Ce lieu est absolument parfait pour des tournois par équipe, ajoute-t-il, malicieux, entre autres parce que personne ne peut tout simplement se tirer.»
Un bon point pour consolider l’esprit d’équipe.
golfeu R et plongeu R
après une partie moyennement réussie, bien des joueurs se refont un moral avec une raclette géante dans l’ambiance sympa, genre «étable», du «clubhouse». C’est d’autant plus agréable lorsque les premières nappes de brouillard montent de la vallée ou que le froid s’installe. «Au moins une fois par saison, il y a de la neige sur l’alpage», dit Röbi Hari dans un éclat de rire.
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d’entR epR ise
A propos de la neige et du brouillard: il arrive parfois que des joueurs s’égarent. «J’ai dû aller chercher un groupe de Japonais l’année dernière», déclare Röbi Hari. Pourtant, les chemins sont signalisés mais il peut arriver qu’on perde le nord. «Nous les avons mis au chaud dans la cabane à raclettes!»
Autre détail: chaque automne il arrive sur l’Engstligenalp que des balles de golf finissent leur trajectoire dans les bouses de vache. «Chez nous, les winter rules sont en vigueur en tout temps, rit Röbi Hari, nos cartes de score sont d’ailleurs super grandes pour garantir une distance convenable à partir des bouses de vache.»
Ce parcours de montagne plutôt plat est idéal pour tous les golfeurs et golfeuses qui aiment avant tout le fun, la nature intacte et le golf dans un environ-
Röbi Hari (50 ans), natif d’Adelboden, connaît deux passions: la plongée et le golf. Environ la moitié de tous les clubs de golf suisses fait usage de son offre, à savoir premièrement récupérer les balles des lacs et des étangs et, deuxièmement, nettoyer les pompes, voire les réparer si nécessaire sous l’eau. Röbi Hari vend ensuite les balles «sauvées» sur Internet, triées en fonction des marques et de la qualité. Cela rapporte de l’argent? «Disons que cela ne me coûte rien», commente-t-il en riant. Si le commun des mortels se contenterait d’organiser un parcours de golf et de faire de la plongée, Röbi Hari est en outre propriétaire d’un magasin – Hari Sport – à Adelboden, connu pour la location et le service de skis, de même que pour la vente de tout ce qu’il faut pour les sports d’hiver. Mais Röbi Hari ne vend aucun équipement de golf.
Les hôtes arrivent à l’Engstligenalp en télécabine. Il est permis d’utiliser des chariots mais on recommande des daybags portés à l’épaule. Le parcours 18 trous est mis en place chaque automne, il mesure à peu près 3600 mètres et le par est de 64. Pour chaque coup on place la balle sur un tee (en bois uniquement) pour éviter les divots autant que possible. Une autorisation de parcours est le minimum requis. Le club compte une centaine de membres, et près de mille joueuses et joueurs visitent l’alpage golfique chaque année pendant la brève saison. Röbi Hari estime qu’ils pourraient «facilement être plus nombreux». Le green fee est de 85 francs pour la journée, la cotisation annuelle se monte à 260 francs (les remontées mécaniques étant incluses dans les deux cas). Le petit practice permet l’échauffement et la location de clubs est également possible. www.golfmountain.ch
Jouer au golf sur l’Engstligenalp est unique…
poursuite lui aurait suffi pour la victoire dans la catégorie U18. Il lui restrait une petite consolation: la victoire dans la catégorie U16 devant Loïc Ettlin (-3), le junior de Wylihof, qui obtient en plus le bronze dans la catégorie U18.
Chez les boys, à Waldkirch, Cédric Gugler a dominé du début à la fin. Chez les girls, c’est Victoria Monod qui s’est imposée face à Elena Moosmann grâce à un super finish. Cédric Gugler, 17 ans, a débuté le Championnat suisse en trombe: sur le par 71 de Waldkirch, le joueur de Wylihog comptait neuf coups sous le par après douze trous. Il a tenu bon jusqu’au bout, terminant sur un score éblouissant de 62. Au deuxième tour, il a encore pu augmenter son avance. A la mi-tournoi, il comptait 11 coups d’avance ou plus sur ses concurrents.
La finale sur 36 trous n’a cependant pas commencé sous les meilleurs auspices pour le leader. Il a rendu une carte de 78 à la suite de deux doubles et d’un quadruple bogey, permettant à ses concurrents de le rattraper. Au deuxième tour final, il a rapidement noté quatre coups sous le par, mais sur les back nine ses nerfs l’ont à nouveau trahi et il a perdu trois coups. Il a terminé le tournoi avec six coups sous le par et comptait un coup d’avance sur Nicola Gerhardsen. Le joueur de Rheinblick, 15 ans, a achevé la compétition sur un score de 65. Sans un double bogey au trou 8, sa chasse
Girls: l E s j Eun E s doM in E nt Les deux joueuses de 15 ans, Victoria Monod et Elena Moosmann, sont restées en tête durant toute la compétition en restant seules sous le par après quatre tours. A la mi-tournoi, la Zougoise Elena Moosman menait encore avec 4 coups d’avance, cependant Victoria Monod a rattrapé son retard en réalisant le meilleur score du tournoi, grâce notamment à un eagle au trou no 9. Au dernier tour, la joueuse du Domaine Impérial a marqué tôt un double bogey. Très combative, elle s’est rattrapée avec deux birdies et un très bon jeu sur les neuf derniers trous, ce qui lui a permis de rendre une bonne carte de 68 (-3). Elena Moosmann a aussi marqué un premier double bogey qu’elle n’a malheureusement pas pu compenser par la suite. La championne suisse amateure a donc terminé au 2e rang. Priscilla Schmid est 3e dans la catégorie U18 avec neuf coups de ratard. Chez les U16, c’est Anouk Casty qui a décroché le 3e rang derrière Victoria Monod et Elena Moosmann.
l es nouveaux champions u14 s’appellent l oïc naas (AsGi) et Vanessa Hug (domat/Ems). nette victoire chez les boys, mais sur le fil chez les girls.
A l’image des températures caniculaires qui ont régné à Waldkirch, les girls ont «chaudement» bataillé pour le titre. Valentine Savioz (Montreux) était en tête après le premier tour avec 73 coups, puis a reculé au 3e rang le lendemain avec le score de 81. Margareta Roos (Lipperswil) a joué deux tours réguliers (77) et
a donc obtenu le même score total de 154 coups. Mais c’est la Grisonne Vanessa Hug (Domat/ Ems) qui les a coiffées au poteau. Au classement brut décisif, elle a pris le tête grâce à des cartes de 75 et 78. Dans le petit tableau des girls U12, Ladina Luder (Waldkirch) a gagné avec une longueur devant Anaïs Arafi (Bâle). Chez les boys, Loïc Naas (ASGI) et Mattia Capella (Ascona) ont débuté avec un bon score de 72 (+1). Au deuxième tour, Loïc Naas a réalisé le meilleur tour du tournoi avec deux
coups sous le par, ceci avec un handicap officiel de 4. Mattia Capella a eu besoin de neuf coups de plus que son partenaire de flight et a dû se contenter du 3e rang au classement final. Nathan Weber (Sempachersee) est remonté au 2e rang avec 149 total et un retard considérable sur le nouveau champion suisse.
La catégorie U12 des boys a été remportée par Noë Campana (Limpachtal), en tête dès le premier tour. Marc Keller (Schönenberg) a terminé 2e avec deux coups de retard.
Après 2015, le golf sera à nouveau au programme des «World university Games» cet été à taïwan. l a suisse envoie en août à taipei une équipe solide de six joueurs, avec à sa tête Albane Valenzuela, qui fait partie des favorites.
Après les Jeux olympiques, l’Universiade d’été passe pour être le plus grand événement sportif au monde: 8000 athlètes accompagnés de 2000 officiels venant de 150 pays sont attendus à Taiwan pour se mesurer dans 22 disciplines différentes. Le golf n’a pas fait partie du programme standard pendant longtemps (comme aux JO), même si c’est l’une des disciplines en compétition aux Championnats du monde universitaires. Ccomme deuxième plus grande manifestation sportive au monde, comme en Corée il y a deux ans, 150 étudiants de 25 pays se rencontreront à Taipei pour tenter de décrocher le titre chez les messieurs et les dames. Chaque pays peut déléguer six étudiants entre 17 et 28 ans.
«Pour l’ASG, c’est un événement extrêmement important, également en vue de Tokyo 2020», déclare Marcel Meier, chef de la formation à
l’ASG et responsable du golf pour la Fédération suisse du sport universitaire (FSSU). Contrairement aux Jeux d’il y a deux ans, cette fois c’est une équipe extrêmement forte qui s’envole pour les World University Games.
un test pour tokyo 2020
Albane Valenzuela, Rachel Rossel, Azelia Meichtry, Loris Schüpbach, Alessandro Noseda et Robert Foley représenteront la Suisse du 24 au 27 août et essayeront de renouer avec les bons résultats précédents des Suisses. C’est sur les épaules d’Albane Valenzuela que reposent les plus grands espoirs. La Genevoise, 19 ans, qui étudie depuis une année à Stanford, a fait ses preuves en college golf et figure actuelle ment au 3e rang du classement amateur mondial.
A part Marcel Meier, c’est Nicolas Sulzer, coach élite ASG, qui accompagnera l’équipe suisse. Longtemps playing pro, Nicolas Sulzer a gardé de bons souvenirs du Sunrise Golf & Country Club, où il avait remporté en 2003 une médaille de bronze en équipe aux Championnats du monde universitaires. «Taiwan sera un nouveau test pour les prochains Jeux
olympiques autant pour lui, coach, ainsi que pour Albane Valenzuela, joueuse», explique Marcel Meier. «C’est un événement énorme qui en met toujours plein la vue aux participants», raconte le chef de la discipline, qui a déjà pris part trois fois aux Universiades d’été en tant que responsable du tennis.
l es jeux d’hiver 2021 en suisse
Les Jeux d’hiver, avec un peu moins de discplines, sont également organisés tous les deux ans. Dans quatre ans, l’événement aura lieu pour la seconde fois dans notre pays. La Suisse centrale recevra en 2021 quelques 1600 athlètes, accompagnés d’environ 800 officiels. «C’est de loin la plus grande manifestation que la Suisse organisera ces prochaines années», explique Marcel Meier. La Fédération Internationale du sport universitaire (FISU), dont le siège est à Lausanne, organise les Universiades mais également les Championnats du monde universitaires. Barbara Albisetti, secrétaire générale de l’ASG, est, en tant que déléguée technique de la FISU, co-responsable de l’organisation des tournois de golf de la FISU.
team Europa a remporté haut la main le Vagliano trophy 2017 à Bogogno avec 15:9 contre l’équipe de la Grande-Bretagne/irlande. l es deux amateures suisses, Albane Valenzuela et Morgane Métraux, ont rapporté le plus de points à leur équipe.
Le Vagliano Trophy a une tradition qui remonte à 1931. Il y a deux ans, Albane Valenzuela faisait partie pour la première fois du Team Europa. Cette année à Bogogno, ce sont même deux joueuses de l’ASG qui étaient sélectionnées. Et toutes deux ont rempli leur contrat tant dans les foursomes que les singles: Morgane Métraux a gagné trois des quatre points possibles,
Albane Valenzuela n’a jamais perdu et a rapporté 3,5 points à l’équipe européenne au fil de ses quatre matches. La nette domination du Team Europa était bétonnée après les quatre victoires en foursome du deuxième jour. Morgane Métraux a de nouveau joué en compagnie de Matilda Castren, et cette fois-ci, elles ont battu duo Leonie Maguire et Olivia Mehaffey (les numéros 1 et 13 du monde) avec 3&2. Les Européennes ont ainsi abordé les singles avec quatre points d’avance. Elles y ont encore grappillé cinq points sur huit pour signer une victoire sans appel avec 15:9. Il y a deux ans en Irlande, la victoire européenne était plus serrée avec 12,5 à 11,5 points.
L’année prochaine, l’Engadine Golf Club fêtera son 125e anniversaire. Les joueurs ne traverseront alors pas seulement l’un des plus beaux parcours du monde, ils ressentiront l’aura de son impressionnante histoire.
Il existe beaucoup de parcours de golf au monde. Mais il n’y en a peu que l’on gardera toute sa vie en mémoire. Ces quelques parcours se trouvent toujours dans une nature grandiose. Ils offrent aux joueurs des axes visuels spectaculaires et des images imposantes. Ils
sont exigeants et offrent des histoires extraordinaires de gens et d’animaux qui y sont allés au cours des années. Samedan en Engadine – la plus belle haute vallée du monde – est un tel parcours.
Les personnes se désignant comme «golfeurs passionnés» devraient y avoir joué au moins une fois dans leur vie! Elles y ressentiront l’aura d’une longue histoire.
L’Engadine Golf Club est le plus ancien club de golf de Suisse; en 2018 il fêtera son 125e anniversaire. Le club est d’ores et déjà en train de se préparer pour l’année prochaine. Il ne surprendra pas uniquement les joueurs avec ses deux parcours de championnat exceptionnels à Samedan et Zuoz, mais également avec un tournoi d’anniversaire «Mixed Foursome» (1er août 2018), une exposition à la Galerie
Design de St. Moritz et un parcours historique permettant de découvrir les anecdotes les plus invraisemblables. Celles-ci parlent de vaches sur le parcours et d’un Anglais passionné, tellement enthousiasmé par le jeu en Engadine qu’il a inscrit dans son testament le souhait d’être enterré au trou N° 14 à Samedan après sa mort. Y a-t-il quelque chose à ajouter?
A l’En 14, 7503 Samedan
Téléphone 081 851 04 66
samedan@engadin-golf.ch
www.engadin-golf.ch
Saison: mi-mai à mi-octobre
L’or a finalement échappé de peu à Albane Valenzuela. Malgré une avance considérable, la Genevoise a dû se contenter de l’argent au Championnat d’Europe qui s’est déroulé à Lausanne. Morgane Métraux remporte la deuxième médaille suisse grâce à un finish magistral.
Stefan WaldvogelLe 30e Championnat d’Europe dames semblait déjà joué après trois tours. Albane Valenzuela, la Genevoise de 19 ans, abordait le tour final avec une avance de sept coups sur ses concurrentes, mais restait toutefois humble.
«Peut-être que quelqu’un rendra une carte de 62. Tout peut arriver sur 18 trous, les comptes ne sont faits qu’après le dernier putt», déclarait-elle avant le dernier jour. Albane s’était d’ailleurs encore entraînée avec son père Alberto sur le putting green avant le souper, pris en famille sur la terrasse du clubhouse à Lausanne.
Le dernier jour, la Genevoise s’est rendue longtemps avant son départ sur les aires d’entraînement. Elle a aussi putté avec le sand wedge, pour les bonnes sensations. Elle était bien sûr «un peu nerveuse» avant le départ, a-t-elle raconté plus tard. «Ça fait partie du
Albane Valenzuela
tournoi», ajoutait son père, qui exceptionnellement a observé le jeu de sa talentueuse fille, non pas comme caddie mais comme spectateur normal.
u n dépA rt r EMA rquABl E Et E nsuitE l’Effondr EME nt Au départ du tour décisif, aucune trace de nervosité chez Albane Valenzuela. Après un par solide au premier trou, Albane mettait au trou suivant sa balle pratiquement au drapeau avec le sand wedge, pour un «easy birdie». Comme sa concurrente directe, l’Italienne Alessandra Fanali, n’entrait pas un court putt pour le par, l’avance d’Albane augmentait encore de deux coups. Albane sauvait le par sur le troisième trou, alors que l’Italienne avait besoin de trois putts. Tout était réuni pour une véritable démonstration de la part de la
numéro trois mondiale au classement amateur. C’est alors qu’un effondrement inexplicable est survenu, avec quatre coups perdus de suite. Aux trois premiers tours Albane n’avait perdu aucun coup sur les front nine plutôt plus faciles. Au tour final, elle s’est tout à coup mise à ne plus toucher les greens comme souhaité, et son petit jeu ne lui permettait plus de sauver le par. La malchance était aussi de mise sur les greens, avec par exemple un eagle manqué d’un cheveu au trou 9. Avec un score de +2 sur les front nine, il restait cependant encore une confortable avance à la Genevoise.
dEux suissE ssE s E n
têtE – proV isoir EME nt
Une avance non pas sur sa partenaire de flight italienne, mais sur Morgane Métraux, joueuse du cru. Celle-ci était partie 3e ex-aequo en finale. Avec deux birdies pour commencer, puis le gain d’un autre coup au trou no 5, Morgane Métraux avait déjà regagné cinq coups sur Albane Valenzuela et se retrouvait seule au 2e rang. Neuf trous avant la fin, le leaderboard présentait donc une «constellation idéale», avec deux Suissesses au 1er et au 2e rang provisoire. Lors de cette finale dramatique, suivie par de nombreux spectateurs, l’avance d’Albane Valenzuela fondait encore avec trois autres bogeys. Morgane Métraux ne pouvait plus augmenter son avance sur les back nine, mais la
Morgane Métraux
Française Agathe Laisné, jouant dans le flight entre les deux Suissesses, réalisait un super finish avec la deuxième carte de 67 du tournoi. Après un putt court manqué au trou no 17, toute l’avance d’Albane Valenzuela avait fondu. Sur le dernier trou, seule la Française Agathe Laisné réussit un birdie. Albane passait à côté du play-off en rendant un par. Après avoir versé quelques larmes, la Genevoise s’est réjouie de façon très sportive pour sa collègue Agathe Laisné, qui a réussi à l’intercepter sur le dernier trou. «Au moins c’est l’une de mes amies qui a gagné», a-t-elle dit lors de son interview TV, après avoir retrouvé son calme. «C’est le golf. Je voulais gagner mais j’ai eu tout à coup beaucoup plus de problèmes sur les greens que les trois jours précédents», ajoutait-elle. Albane aurait certainement préféré remporter la coupe et l’invitation au British Open, mais il lui reste au moins la fierté d’avoir décroché la première médaille suisse dans l’histoire du Championnat d’Europe.
surprisE totA l E pour l A CHAM pionn E
La championne a avoué sa «totale surprise» d’avoir pu rattraper Albane Valenzuela. «Personne ne s’était attendu à un score de 76. Je voulais simplement m’amuser et je suis restée tout le temps détendue», a raconté la Française aux journalistes. Elle n’a même pas jeté un coup d’œil au leader-
bord. Après deux cartes de 73 les deux premiers jours, la Française est revenue au classement avec deux manches de cinq sous le par. «En fait, ce n’est qu’au troisième tour que je suis vraiment entrée dans le tournoi», expliquait Agathe Laisné, qui commencera cet automne des études au Longhorns Athletics de l’Université du Texas. Etant donné sa victoire au CE à Lausanne, elle aura dû adapter ses plans à court terme. Elle était en effet qualifiée pour le Womens British Open à Kingsbarns, qui se jouait juste après le Championnat d’Europe. C’est le deuxième tournoi majeur chez les proettes pour Agathe Laisné. Il y a deux ans, elle s’était déjà retrouvée au départ de l’Evian Championship.
lE Bronz E pour MorGA n E Métr Aux
Il n’aura manqué que deux coups à Morgane Métraux pour décrocher une seconde participation à un Major. La Lausannoise s’était déjà qualifiée cet été pour l’US Open dames. «Je ne pensais pas que ce serait aussi serré. Je suis contente du bronze, même si finalement il n’y a que deux coups de différence», a commenté l’étudiante de 20 ans. Morgane avait souvent regardé le leaderboard et était surprise de voir qu’Albane Valenzuela était en train de se faire rattraper par ses concurrentes. «Pour le golf suisse, les deux premières médailles lors d’un Championnat d’Europe individuel représentent
l ors du Championnat d’Europe u16 en norvège, Elena Moosmann était dans le carré de tête avant le dernier tour. Elle manqué le bronze sur le fil du rasoir.
Immédiatement après le Championnat suisse junior à Waldkirch, les meilleurs juniors U16 se sont rendus à Oslo pour se battre au niveau européen contre des juniors de trente autres nations lors de l’European Young Masters. Ce tournoi a généralement lieu en même temps que le Championnat d’Europe des dames amateures et est également organisé par l’Association européenne de golf. C’est
Morgane Métraux qui avait gagné la seule médaille pour la Suisse jusqu’ici, en remportant le bronze à Hambourg voici quatre ans.
A Oslo un nouveau succès pour les jeunes Suissesses semblait longtemps possible.
Elena Moosmann (Zoug) a pris un départ solide comme toujours avec deux birdies et seize fois par.
Après un tour dans le par le lendemain, elle était en tête à égalité avec la Hollandaise
Lauren Holmey. Mais toutes deux n’ont pas su exploiter cette bonne position et ont partagé le 3e rang avec une carte de 74. Mais ce n’était
juste pas assez pour une médaille. Car la Britannique Annabel Fuller a également terminé le tournoi dans le par, gagnant le bronze en vertu de son dernier tour de 68. C’est une autre Anglaise, Lily-May Humphreys, qui a gagné l’or, une longueur devant l’Italienne Maria Vittoria Corbi.
Yeal Berger (Interlaken) s’est classée au bon 8e rang avec +4 après trois tours. Chez es boys, un top 10 n’était pas loin. Loïc Ettlin (Wylihof) a noté +1 total et termine au 14 e rang partagé. Nicolas Gerhardsen (Rheinblick) s’est classé au 27e rang avec le score total de +5.
certainement un grand succès. Les nombreux spectateurs et spectatrices ont pu voir du beau golf», s’est réjouie Morgane Métraux après ce tournoi très réussi dans son home club.
Outre les deux médaillées, treize autres amateures suisses ont participé au Championnat d’Europe de jubilé à Lausanne. Sept d’entre elles se sont qualifiées pour le tour final. La troisième meilleure joueuse suisse parmi les 144 participantes au tournoi est Kim Métraux, avec un score total de +2 pour le tournoi. La sœur aînée de Morgane a terminé le Championnat avec une carte de 72. Juste après la fin, elle s’est d’ailleurs envolée pour le dernier tournoi de qualification du Womens British Open. Elle s’y est retrouvée (après le délai rédactionnel) dans un tableau de haut niveau avec de nombreuses joueuses professionnelles. Vanessa Knecht (Bubikon) a terminé le tournoi avec deux solides tours dans le par, et une 36e place ex-aequo, tout comme Gioia Carpinelli (Lägern). Celle-ci voulait jouer «enfin un score sous le par», grâce à un meilleur putting. E lle était encore dans la course sur les front nine, avant que trois bogeys réalisés sur les quatre derniers trous apportent une touche frustrante à sa fin de tournoi. Victoria Monod, 15 ans seulement, a vécu un tour final presque identique. L’actuelle championne suisse junior est restée d’abord à deux sous le par, mais deux bogeys et un double bogey ont fait monter son score à 74. Après un super départ dans le tournoi (5e rang le premier jour), la joueuse du Domaine Impérial avait été contente de passer le cut de justesse après trois tours. Pour Paolo Quirici, directeur sportif de l’ASG, Victoria Monod a été l’une des surprises positives de ce Championnat d’Europe: «A 15 ans, elle peut déjà rivaliser avec les meilleures joueuses au niveau des longueurs. Avec un jeu un peu plus régulier autour des greens, elle se retrouvera sans doute tout devant dans les prochains tournois.»
Tiffany Arafi est la septième Suissesse à avoir passé le cut. La joueuse du GC Bâle était encore sur la liste d’attente peu avant le début du tournoi. Longtemps blessée, elle s’est rendue sans grandes attentes à Lausanne, mais a réussi à se qualifier pour la finale grâce à un jeu solide. Elle y a cependant vécu un départ d’horreur: avec un double par au premier trou ainsi que quatre coups perdus, Tiffany Arafi était à +8 après neuf trous déjà. Son score final de 81 l’a repoussée dans les profondeurs du classement.
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pour la première fois dans l’histoire, les suisses ont été relégués de la première division au Championnat d’Europe par équipe. Mais les performances des dames et des girls étaient également décevantes, puisque les premières ont terminé au 16 e et les secondes au 15e rang sur 19 nations.
«Force est de constater que les joueurs n’ont pas résisté à la pression d’un Championnat d’Europe», disait le coach Marc Campos, visiblement dépité. La performance d’Alessandro Noseda était symptomatique à cet égard. Le joueur de Zoug, qui fait des études aux Etats-Unis, a réussi un tour d’essai avec sept coups sous le par au Golf Club Diamond, puis il a livré à deux reprises le résultat biffé en notant 80 coups. Alessandro Noseda avait déjà participé au Championnat d’Europe par équipe il y a deux ans, mais de l’équipe de 2016 il ne restait que Jérémy Freiburghaus. Le jeune Grison était d’ailleurs «le moins décevant» en Autriche, mais il n’a, lui non plus, réussi à continuer sur la lancée du Championnat d’Europe individuel, lorsque, à mi-tournoi, il était en tête et s’est finalement classé au top 30, après avoir connu des difficultés sur les greens. Mais toute l’équipe suisse n’est jamais vraiment entrée dans ce tournoi, occupant la dernière place après les deux tours de qualification.
u n r E nou VEAu E st urGE nt «Les joueurs évoquaient déjà le matchplay avant même le début de la qualification», s’étonnait Marc Campos. Et après leur départ raté, ils auraient manqué «à la fois de fierté et d’esprit combatif». Pas étonnant donc que les Suisses aient encaissé une défaite cinglante au premier match
déjà, perdu avec 5:0 contre le Danemark. Dans la rencontre qui les opposait aux Allemands, les Suisses devaient déjà se battre contre la relégation. Mais cette nouvelle défaite a scellé leur sort, et pour la première fois, les Suisses devront s’aligner dans la division 2 la saison prochaine.
«C’est très amer mais sans doute indispensable pour mettre les bases d’un renouveau», commente Marc Campos, qui avait coaché pour la première fois l’une de nos équipes masculines en Autriche. La plupart des amateurs sont par ailleurs plus à l’aise en single qu’au sein d’une équipe, si bien qu’il s’était senti presque «un peu dépassé par moment» en tant que coach. On sait hélas aussi que les amateurs talentueux ne se poussent pas au portillon au niveau de la relève. Les juniors jouent depuis un certain temps déjà en deuxième division et tenteront de remonter au plus haut
niveau en Pologne au mois de septembre. L’Espagne a été sacrée championne d’Europe chez les hommes, devant l’Angleterre.
lE s dAME s «dE MA l E n pis»
La déception était également immense chez les dames qui ont évolué au Portugal. Au cours des trois années passées, les Suissesses ont obtenu deux médailles, et en 2016 elles n’ont été battues qu’en demi-finale. Cette année, trois de nos quatre meilleures amateures étaient certes absentes, mais l’objectif minimum, soit une place parmi les huit meilleures nations, n’a de loin pas été atteint. «Après un assez bon début, nous avons chaque jour plus mal joué», résume la capitaine Annette Weber. Les Suissesses ont clairement raté le «flight A» et se sont retrouvées au 13e rang provisoire après la qualification.
«European Ladies Masters est l’appellation officieuse du Championnat d’Europe des joueuses 65+. Les Suissesses ont montré à Turin en juillet une impressionnante progression au fil des tours et ont arraché la médaille d’or avec une longueur d’avance devant l’Italie et la Suède. L’équipe suisse, composée d’Edith Breiten moser, Angela Davis, Kathy
Hassenstein et Marie-Christine de Werra, était encore au 5e rang provisoire après les foursomes du premier jour. Le quatuor a ensuite avancé au 4 e rang après les singles. Puis, au troisième jour décisif, ces dames ont pris la tête du classement avec 670 coups total. Grâce à ce beau finish, elles ont relégué l’Italie et la Suède au 2e et 3e rang.
Ensuite, l’équipe s’est montrée incapable de réagir, perdant les trois parties. Lors du premier match contre les Françaises, anciennes championnes d’Europe, l’équipe de l’ASG était longtemps à la hauteur. «Nous avons malheureusement perdu pratiquement à la fin», commentait la capitaine Annette Weber. Une deuxième défaite claire, mais surtout surprenante a suivi contre l’Autriche avec 1:4. Et puis contre la Slovaquie, les Suissesses ont encore manqué de chance et de points. La relégation est cependant impossible chez les dames. Il n’existe qu’une seule division, étant donné qu’il n’y a pas assez de nations engagées. Mais le résultat obtenu, soit 16e sur 19 nations, est un recul indéniable par rapport aux succès engrangés par les amateures suisses ces dernières années. Il n’y a pas d’explication simple à cela. «Evidemment, que trois des quatre meilleures amateures n’étaient pas au départ, remarque Annette Weber, mais beaucoup de nos joueuses ne sont pas parvenues à exploiter leur forme, affichée au camp d’entraînement, pendant le tournoi.». Annette Weber ne tenait pas à critiquer les joueuses individuellement, mais les résultats parlent pour eux. La joueuse la plus expérimentée de l’équipe, Rachel Rossel, a produit les deux
résultats biffés lors des qualifications et a perdu toutes ses parties de foursome. Certes, la joueuse d’Interlaken était longtemps blessée et a abordé ce championnat d’Europe sans suffisamment d’expérience en tournoi. Plus réjouissant était la performance des deux novices au niveau européen, Vanessa Knecht et Charlotte Alran. «Nous n’avons pas rempli les attentes en tant qu’équipe, cela est évident», est le bilan d’Annette Weber. Ce sont les Espagnoles qui ont remporté l’or au Championnat d’Europe, en battant les Anglaises en finale.
lE s Girls trop irréGulièr E s Les filles juniors ont formé une jeune équipe assez forte pour leur Championnat d’Europe en Finlande. Victoria Monod (Domaine Impérial) a obtenu un excellent 3e rang individuel lors de la qualification. Elena Moosmann (Ennetsee) s’est également classée au top 20. Malgré cela, il leur manquait sept coups pour une place parmi les huit meilleures nations. «Notre ambition était de gagner une médaille mais le retard accumulé au premier tout était simplement trop grand», commentait Nora Angehrn. Peut-être que les girls «en voulaient trop en abordant ce tournoi», la nette amélioration du deuxième jour est venue
trop tard. Les Suissesses U18 ont ensuite dû jouer leur première partie dans le «flight B» contre la Finlande. «Le résultat était aussi très serré avec 2 à 3. Les Finlandaises ont enquillé un grand nombre de putts, tandis que nous avons eu moins de réussite sur les greens», a résumé la coach Nora Angehn. Le match contre l’Ecosse était du même acabit avec une défaite sur le fil. Mais à la fin, nos girls ont gagné avec le même résultat de 3: 2 contre les Norvégiennes, pourtant mieux cotées. La victoire nette de Yael Berger et Cloé Grand en foursome et les succès plein pot en single des deux plus grandes «livreuses de points», Victoria Monod et Elena Moosmann, étaient à la base de cette dernière victoire. L’équipe de l’ASG s’est ainsi classée au 16e rang sur 19 nations engagées. «Nous avons évidemment espéré faire mieux, mais en dehors de Chiara Tamburlini et Cloé Grand, toutes les joueuses de l’équipe pourront participer encore une fois au Championnat d’Europe juniors l’année prochaine. Avec une entame un peu plus réussie et un peu de chance au matchplay, nous aurons possibilité de faire un résultat canon», prévoit Nora Angehrn. Le titre a été remporté par les Suédoises nettement supérieures, devant l’Italie et l’Angleterre.
s wiss seniors open
Philip Golding a remporté le 21e Swiss Seniors Open de Bad Ragaz. André Bossert a réussi un brillant dernier tour de 64 coups, remontant au 20e rang.
Stefan WaldvogelTout semblait annoncer un play-off lorsque Philip Golding est arrivé au clubhouse avec le troisième dernier flight et un score total de -15.
A ce moment-là, le drive de l’Américain Clark Dennis avait atterri à une centaine de mètres du drapeau du 18. S’il notait par, le Swiss Seniors Open allait se prolonger par un barrage. Mais Clark Dennis a toppé sa balle dans les tribunes d’où elle a fait un ricochet sur la route. Le co-leader était obligé de dropper, faisant un double bogey et cédant la victoire au Britannique. «C’est presque inexplicable, disait son fils et William à la place de son père frustré, il était nerveux mais rater pareillement un coup, cela arrive une fois sur trois millions de fois.»
Mais Philip Golding ne voulait pas (encore) jubiler, ne serait-ce que par égard à la poisse de
son adversaire. «Le tournoi se termine après le dernier putt du dernier joueur», assénait-il. Le dernier flight était alors toujours sur le parcours. Dans le trio, Mark Mouland, en tête pendant les deux premiers jours. Le Gallois avait joué 48 trous sans un seul bogey avant de perdre six coups sur les trois derniers trous. Au lieu de ramener une victoire à la maison, il s’est retrouvé à deux longueurs derrière Philip Golding, au 3e rang, à égalité avec le tenant du titre, Tim Thelen, et le malchanceux Clark Dennis.
Grâce à une carte de 64, sa deuxième du tournoi, Irlandais Mark McNulty s’est classé au 2e rang avec quatorze coups sous le par. Originaire du Zimbabwe, il a pour la première fois joué à Bad Ragaz, bien qu’à 64 ans il fasse partie des joueurs expérimentés sur le Senior
Tour. A deux reprises Mark McNulty, au physique très fluet, a réussi à jouer à Bad Ragaz le score équivalent à son âge: «On dirait que ce parcours est taillé sur mesure pour mon jeu», avait-il plaisanté après le premier tour déjà.
Ai ME r CE pA rCours
«Gagner est toujours bien, mais à Bad Ragaz cela l’est tout particulièrement», commentait Philip Golding, 54 ans, après le dramatique dernier tour du 21e Swiss Seniors Open. «J’adore ce parcours, j’ai terminé 2e il y a deux ans et généralement j’étais toujours bien placé. Mais fêter une victoire ici c’est génial», se réjouissait-il. D’autant qu’il avait abordé le dernier tour avec quatre coups de retard sur le leader. Mais il est parti alors sur les chapeaux de roues avec trois birdies sur les trois
Au lieu d’un prix hole-in-one, Credit Suisse a pour la première fois organisé son programme «Birdies for Good» à Bad Ragaz: pour chaque birdie sur un par 3, la banque offrait 100 francs. Les 54 pros ont réalisé exactement
37 birdies pendant le tournoi. Leur balle de birdie signée était ensuite déposée dans un vase en verre, qui s’est rempli petit à petit. Paul Wesselingh était le seul à faire trois birdies sur le trou long de 134 mètres.
Le Britannique, membre de la Swiss PGA, qui vit depuis plusieurs années en Suisse, avait gagné en 2013 le Swiss Seniors Open. Cette année, il était dans le dernier flight au tour final, mais a dû se contenter du 6e rang. «Au vu de mes perfor-
mances cette saison, je suis quand même heureux», estimait ce natif de Liverpool de 56 ans. Mais les joueurs n’étaient pas les seuls à contribuer à l’effort de bienfaisance. Au moyen des divers liens et shares dans les canaux du tournoi sur les réseaux sociaux, les fans ont pu encourager le sponsor en titre à doubler sa mise. Celui-ci n’a pas manqué de générosité puisque les responsables ont décidé, même avant la remise des prix, de tripler a somme des donations. Ainsi, ce sont 11 100 francs qui ont pu être remis à l’association hiki.ch qui aide les enfants souffrant de lésions au cerveau.
premiers trous. Après six pars, il a remis en marche la machine à birdies, gagnant trois coups à l’entame des back nine. Et soudain, au trou no 14, un par 3, lorsque son coup de départ a atterri sur le green, un orage a interrompu le jeu pendant trois quarts d’heure. «Devoir putter tout de suite après une pause forcée est toujours un peu désagréable. Ma balle était à deux mètres du drapeau et je n’ai réussi qu’un par», regrettait Philip Golding. Grâce au birdie «obligatoire» sur le trou le plus facile (no 16) il a gagné encore un coup quand même. «Je croyais que quinze coups sous le par suffiraient tout au plus pour un play-off», avouait-il. Mais le Britannique n’avait pas vu le couac fatal de Clark Dennis et ne voulait pas le commenter. Il était d’autant plus ravi d’avoir assuré un troisième titre sur l’European
Senior Tour, le premier depuis presque trois ans. Avec le chèque du vainqueur de 45 000 euros il remonte (après quatre tournois) au 6e rang du classement annuel, une sympathique percée de 37 places… Interviewé après la victoire, Phil Golding, qui vient de Luton au nord de Londres, n’a pas évoqué avant tout son propre jeu mais a relevé le fait que Bad Ragaz est le tournoi le plus apprécié du Senior Tour. Cela vaut pour lui-même mais aussi pour les autres joueurs et leurs caddies.
Bossy: ConClusion réConfortA ntE
André Bossert a conclu le tournoi «à domicile» avec un ultime birdie au dernier trou. La première – parmi beaucoup d’autres – à venir le féliciter était sa fille Nina, sautant dans le bras
du grand Zurichois. «J’ai enfin mieux joué sur les greens», commentait celui-ci, pas peu fier de son 64 réussi dimanche. Après deux tours, il était encore dans le par, et avec le score final de -6 il avança d’une vingtaine de places au 20e rang du classement final.
Au moment de la players party samedi soir, un cadeau portant les signatures de tous les joueurs a été distribué. Puis, Silvia
Kamber (à dr.), l’âme du secrétariat du Golf Club
Bad Ragaz depuis exactement 21 ans, a reçu pour sa retraite bien méritée en
juillet un drapeau signé du Swiss Seniors-Open.
«J’ai parlé plusieurs fois avec Silvia et j’y ai mis tout mon charme pour la convaincre de rester mais elle a résisté», déclarait le président du comité d’organisation, Ralph Polligkeit, à l’occasion de la players party. «Je n’ai donc pas le choix et, le cœur lourd, je devrai faire mes adieux à Silvia Kamber. Mais je l’invite d’ores et déjà à participer au ProAm du Swiss Seniors Open 2018.»
«Je suis content d’avoir pu mettre la vitesse supérieure. Peut-être que la pression était trop forte aux deux premiers tours car, après tout, j’ai l’ambition de gagner ce tournoi un jour», disait-il avec conviction. «En me préparant pour cette saison, j’ai beaucoup investi dans mon putting. Mais quand ça ne marche pas, on court toujours le risque de se laisser déstabiliser», ajoutait le Zurichois qui avait remporté sa première victoire dans le circuit européen des pros +50 à Woburn, en Angleterre, en septembre dernier. Puis, deux semaines avant Bad Ragaz, il s’était classé au 2e rang en Finlande et a aussi obtenu un 3e rang sur ce Tour.
Mais au Swiss Seniors Open, le seul pro suisse en lice attend toujours un classement dans le carré de tête. Il y a deux ans, la victoire à Bad Ragaz semblait à portée de main, puis Bossy a lâché du lest. Cette fois-ci – comme lors de son record de parcours en 2015 – il a livré sa meilleure performance le dernier jour. Et André Bossert ne s’est pas privé de jouir de son exploit. En foulant la terrasse du restaurant du club, il était chaleureusement ovationnée par les spectateurs. «Le soutien des fans était fabuleux, j’espère que l’année prochaine je pourrai enfin réussir trois bons tours, car je veux absolument gagner ici», répétait-il, comme pour mieux y croire.
oM ega european Masters
En septembre, Yves Mittaz organisera pour la 31e (!) fois l’Omega European Masters à CransMontana. Même s’il devient toujours plus difficile, la devise du tournoi traditionnel est: «Nous voulons nous améliorer encore un peu chaque année».
e ntretien Stefan Waldvogel
A quelle nouveauté peuvent s’attendre les spectateurs et les joueurs à l’occasion de la 71e édition du tournoi en Valais?
Nous avons réaménagé le trou N° 11 cette année. Ce par 3 qui longe le driving range a reçu un nouveau green, de nouveaux bunkers et de nouvelles aires de départ pour les amateurs. De plus, il a été optiquement revalorisé.
l e réaménagement a-t-il été fait sur demande des professionnels? Pas directement. Il faut dire que le green n’était pas vraiment très fairplay et nous voulions le corriger. Il nous importe en première ligne de nous améliorer encore un peu chaque année. Tout ce que nous entreprenons est fait pour plaire au public, aux joueurs et aux sponsors.
Nous n’y arriverons que si nous évoluons. Notre tournoi a lieu sur le même parcours depuis plus de 70 ans, il faut donc toujours apporter des innovations. Depuis 2012, nous avons beaucoup investi dans le parcours, et le renouvellement des trous 14 à 18 est planifié pour les trois ans à venir.
Apparemment, il existe un autre grand projet pour un trou spécifique?
Nous avons quelques idées, mais pour leur réalisation nous avons besoin de diverses autorisations. Tout cela n’est pas encore au point et un peu compliqué, raison pour laquelle je ne peux pas en dire plus pour le moment.
initialement, vous vouliez organiser le tournoi en été, comme en 2015. que signifie la date au début du mois de septembre pour les participants?
Nous voulions une date à laquelle les deux ambassadeurs d’Omega, Sergio García et Rory McIlroy, pouvaient être présents. C’était en fait le seul objectif. Avec la date traditionnelle au début du mois de septembre, nous nous trouvons en concurrence avec la FedExCup. D’autre part, il y a beaucoup de joueurs de renom qui ne sont plus de la partie après les deux premiers tournois de la série finale. Je peux donc très bien imaginer que l’un ou l’autre viendra en Valais pour cette raison. Mais c’est encore beaucoup trop tôt pour le savoir. Andrew «Beef» Johnston, par exemple, serait
certainement de nouveau un chouchou du public. Mais entretemps, il pourrait remporter un tournoi PGA et ne jouera ensuite sûrement pas chez nous.
il est sûr en revanche que tommy fleetwood sera au départ. dernièrement, l’Anglais a remporté l’open de france et se trouve actuellement à la tête du classement de l’European tour. l e vainqueur de l’année dernière, Alex noren, a également confirmé sa participation, tout comme Bernd Wiesberger. devez-vous payer une prime de présence à de tels joueurs?
Nous avons un contrat avec eux dans lequel ils s’engagent, entre autres, à participer à certaines activités de sponsoring. Il est donc clair que nous devons aussi leur offrir quelque chose.
Comment le chiffrez-vous en euros?
C’est individuel et pas destiné à être rendu public.
A quel point ressentez-vous la concurrence de la nouvelle série rolex avec, à chaque fois, des dotations de sept millions de dollars?
Chez les joueurs d’élite comme Sergio García ou Henrik Stenson, l’argent ne joue plus un grand rôle. Ils veulent se préparer de manière optimale aux tournois du grand chelem et établissent leur agenda en conséquence. Ainsi, les deux ont participé au BMW Open à Munich, mais pas aux événements nettement mieux rémunérés comme l’Open de France.
Même un Justin Rose ne reviendrait pas en Europe. En principe, il est certainement bon pour le golf européen d’essayer de faire venir les jeunes Européens ici. Des joueurs comme Tommy Fleetwood par exemple ont ainsi moins de raisons de partir sur le PGA Tour. Grâce à notre tradition et à l’ambiance particulière, je ne vois pas de problème pour nous. Je dis toujours que chez nous le tournoi prime sur les joueurs.
Les spectateurs viennent à cause de l’ambiance et du golf, moins à cause d’un joueur d’élite en particulier. Au tennis, tous veulent voir Roger Federer. Si nous avions au départ un Jordan Spieth, vainqueur de l’Open, cela nous amènerait peut-être 5000 spectateurs de plus. Ce serait certes très bien, mais pas décisif pour la manifestation.
omega a prolongé l’année dernière le contrat de sponsor en titre. Cette année, vous présentez un nouveau sponsor principal avec l’Américain ppG. Comment un fabricant de colorants peut-il s’engager comme sponsor?
Le groupe fournit depuis assez longtemps le revêtement pour les balles Titleist. C’est certainement ainsi que l’idée a surgi de s’engager comme partenaire dans un grand tournoi de golf. Les responsables ont regardé l’Open de France, le PGA Championship à Wentworth et l’Omega European Masters, et se sont finalement décidés pour nous. Cela nous réjouit
évidemment beaucoup. A ma connaissance, ils ne vendent pas en détail à la clientèle en Suisse, mais la plate-forme du tournoi leur est utile pour les affaires avec des clients commerciaux. A côté du grand nombre de partenaires fidèles il est important pour nous d’en trouver toujours des nouveaux. Il s’agit bien de sport, mais la manifestation ne peut fonctionner que si les bailleurs de fonds sont également contents.
sait-on déjà quels suisses seront au départ? Pour cela aussi c’est encore un peu trop tôt. Il y a trois places à disposition. pour les amateurs et quatre pour les professionnels. Même si la victoire de Joel Girrbach au Swiss Challenge était forcément réjouissante, il aura encore besoin d’autres bons résultats pour se hisser au niveau de l’European Tour. Il est donc bien possible qu’il joue en septembre sur le Challenge Tour en Angleterre. Marco Iten a gagné cette saison un tournoi au troisième niveau. Mathias Eggenberger était le meilleur amateur suisse l’année dernière, mais maintenant, il doit tenir le coup pour la première fois au niveau professionnel. Ce n’est pas à moi à décider qui, parmi les Suisses, sera au départ. J’observe simplement que la plupart des nations sont nettement mieux placées que la Suisse pour ce qui est des jeunes professionnels et amateurs. Chez les dames, au moins les amateures ont pu rejoindre l’élite mondiale, chez les hommes, nous en sommes encore très éloignés.
24 e eVian cHaM pionsH ip
Peu après l’US Women’s Open, les responsables de l’Evian Championship ont augmenté la dotation à 3,65 millions de dollars. Même sans perspective de gains, le cinquième tournoi majeur de sa carrière sera «une grande expérience» pour l’amateure genevoise Albane Valenzuela.
Stefan Waldvogel
Pour l’ANA Inspiration aux États-Unis, premier Major de la saison, Albane Valenzuela avait reçu une wild card. Elle a dû annuler sa présence à la dernière minute en raison d’un accident de vélo. Elle se réjouit d’autant plus de l’invitation à l’Evian Championship: «Je suis très honorée de pouvoir participer pour la troisième fois.» À l’US Open et l’ANA Inspiration 2016, la Genevoise de 19 ans avait les deux fois passé le cut, mais à Evian elle n’a pas encore connu beaucoup de succès à ce jour. «J’ai beaucoup appris au cours de ces deux dernières années. Le parcours est très exigeant, surtout avec la configuration pour le grand chelem, ce qui vaut également pour les greens. Il faut y jouer de manière stratégique, faire le moins
d’erreurs possible et rechercher sans cesse les chances de birdies», résume Albane Valenzuela quant aux difficultés particulières du cinquième Major de l’année. Déjà à l’âge de 8 ans, elle est allée voir le tournoi sur les hauteurs du lac Léman, et faire actuellement partie du grand événement est donc «de toute façon très particulier» pour elle. «Les organisateurs font tout ce qu’ils peuvent pour nous, les joueuses, nous sommes presque gâtées comme des petites reines», s’amuse la Genevoise. Elle se réjouit de la présence du public: «Evian, c’est presque la Suisse. J’ai déjà ressenti un soutien très fort ces deux dernières années et j’espère rencontrer cette année à nouveau beaucoup de fans de golf
Pour une autre raison également, Evian est spécial pour Valenzuela: sa mère avait travaillé pendant trois ans dans le marketing du resort et y a également rencontré son père. Bien que le parcours de golf ne se trouve qu’à une petite heure de voiture de son domicile, Albane Valenzuela ne s’y entraînera probablement pas cet été: «Je participerai au mois d’août à l’US Amateur et à l’Universiade de Taiwan, il ne restera donc pratiquement plus d’occasion avant le tournoi de septembre», explique l’étudiante de Stanford. Et après le cinquième Major, elle retournera immédiatement aux États-Unis pour sa deuxième année d’études. «J’espère avec un bon résultat en poche.»
lA Coré E E nCor E plus doM inA ntE
L’année dernière, la Coréenne In Gee Chun a remporté le 23e Evian Championship avec un résultat record de 21 coups sous le par. Et cela
dans sa première saison sur le LPGA. Elle était suivie par deux autres Coréennes au 2e rang ex-aequo, parmi elles So Yeon Ryu qui occupe actuellement la place du numéro 1 mondial. La domination des Asiatiques dans le golf féminin a atteint une nouvelle dimension. So Yeon Ryu, également nouvelle sur le Ladies Tour américain, a déjà remporté le premier grand chelem cette année (ANA Inspiration) et lors de l’US Women’s Open, Sung Hyun Park, la troisième rookie du Tour, s’est hissée à la tête du peloton de manière impressionnante.
Pour l’édition de 2017, l’Association de golf américaine, organisatrice de l’US Open, a mis à disposition un prize money record de cinq millions de dollars. Ainsi, la gagnante Sung Hyun Park s’est envolée chez elle avec pas moins de 900 000 dollars en poche. Sous les yeux de Donald Trump, propriétaire du parcours, c’est surtout la totale domination
coréenne qui a fait l’objet de moult discussions. Huit joueuses du top 10 de l’US Open sont originaires de Corée du Sud! L’amateure Hye-Jin Choi, 17 ans, n’a été distancée qu’à la toute fin, tandis que la meilleure Américaine a occupé le 11e rang. Un détail intéressant: parmi les 64 joueuses du tour final, 21 étaient venues d’Amérique et «seulement» 15 de Corée. «La Corée contre le reste du monde» sera certainement aussi la devise au 24 e Evian Championship de mi-septembre. C’est pour la cinquième fois que le tournoi au-dessus du lac Léman compte officiellement comme Major et c’est le cinquième et dernier grand chelem de la saison. Er rien n’indique que la domination des Asiatiques diminuera cet automne.
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Mondi A l
Au Ricoh British Open des dames au début du mois d’août, les gains s’élèveront à 3,25 millions
de dollars, soit 250 000 de dollars de plus qu’il y a encore une année. Pour se maintenir comme numéro deux mondial du point de vue de la dotation, Franck Riboud, directeur du tournoi de l’Evian Championship, avait annoncé une augmentation de 100 000 dollars déjà au début de l’année. Peu après l’US Open, il a encore une fois augmenté la somme de 300 000 dollars à maintenant 3,65 millions. Pour comparaison: le tournoi le mieux doté, et de loin, organisé seul par le Ladies European Tour, est le Scottish Open avec 1,5 million de dollars. Bien que ce soit trois fois plus qu’il y a encore une année, c’est en même temps une grande exception dans le golf féminin européen. Le Ladies European Masters à Düsseldorf-Hubbelrath, par exemple, a seulement eu lieu une fois. Il a dû être annulé cet été parce qu’un sponsor s’était désisté.
Le boutique hôtel ALBATROSS, 4 étoiles, offre des vacances de golf spéciales à Noël et Nouvel An sur la Golf Coast sud-africaine. L’hôtel appartient à des Suisses et emploie un chef suisse dans son restaurant connu pour sa bonne cuisine. L’arrangement golfique au bord de l’océan Indien comprend le logement en junior suite pendant deux semaines, avec petit-déjeuner et une vue à couper le souffle sur la mer, douze green fees sur sept parcours différents, un repas de Noël à trois plats et des New Year Specials à l’hôtel, une voiture de location de catégorie B. La Golf Coast passe pour la riviera des Sud-Africains blancs. Avec ses sept parcours de golf proches les uns des autres au bord de l’océan Indien, la Golf Coast est un véritable eldorado pour golfeuses et golfeurs. www.albatrossguesthouse.co.za
La destination Davos Klosters n’est pas seulement attrayante en hiver. Depuis neuf décennies, le golf de Davos attire les visiteurs. En 1966, il fut agrandi à 18 trous, et depuis 2004 un 9 trous supplémentaire existe à Klosters.
En l’espace d’une heure, on peut rejoindre en outre six autres beaux parcours 18 trous: Alvaneu, Bad
Ragaz, Domat Ems, Lenzerheide, Samedan ou Zuoz. Les deux hôtels
haut de gamme, Seehof Davos et Vereina Spa Klosters, offrent des arrangements golfiques intéressants. Ils réservent par exemple les tee-times sur les parcours souhaités et fournissent une collation (contre supplément). Pour les groupes de golfeurs, les deux hôtels organisent le transport jusqu’aux parcours et, sur demande, s’occupent individuellement d’événements annexes.
«Grâce à notre expérience, nous
sommes un partenaire idéal pour les voyages dans les Grisons, organisés par des clubs», prècise le directeur de l’hôtel Seehof, Tobias Homberger.
Une nuitée avec deux parties de golf à Davos et/ou Klosters coûte, selon l’hôtel choisi, 260 respective-
ment 305 francs par personne (à l’hôtel Seehof, un 5 étoiles).
Le buffet du petit déjeuner ainsi que l’espace wellness sont compris dans le prix, de même que les montées en télécabine sur les sommets.
www.seehofselection.ch
Le Golf Eichenheim est blotti dans le panorama pittoresque des Alpes de Kitzbühel: falaises abruptes, ruisseaux à l’état naturel, forêts denses de feuillus et longs trous procurent une atmosphère unique. Dessiné par l’architecte renommé Kyle Phillips, avec une longueur de 6092 m par 71, ce parcours de championnat de 18 trous offre à tout golfeur un site au plus haut niveau.
Au Bistro du Golf, avec terrasse ensoleillée, les hôtes peuvent profiter d’être gâtés culinairement tandis qu’ils suivent du regard le savoirfaire des golfeurs sur le green tout proche. Driving range, école de golf, simulateur indoor et pro shop complètent le service global pour une expérience de golf inoubliable.
Le Grand Tirolia Kitzbühel, avec ses 81 chambres et suites ainsi que son Grand Alps SPA sur
1500 m 2 distingué à plusieurs reprises, offre des possibilités de logement adéquat, directement en bordure du golf. Les chiens y sont également les bienvenus…
Le paradis golfique de Kitzbühel, au cœur des Alpes tyroliennes, offre en plus d’Eichenheim trois autres parcours de golf de renom sur lesquels les hôtes peuvent jouer dans le cadre d’offres attrayantes du Grand Tirolia Kitzbühel.
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Petit déjeuner au champagne.
Tous les jours, green fee sans limite sur le parcours de golf de 18 trous d’Eichenheim qui appartient à l’hôtel. Libre utilisation du Grand Alps SPA de 1500 m². Dès 250 € par personne.
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T +43(0)5356-66615
F +43(0)5356-66615-559
info@grand-tirolia.com
www.grand-tirolia.com
En Europe, il n’y a que peu de sites golfiques qui disposent d’une ambiance aussi attrayante que le Golf Eichenheim.
Un panorama de montagnes à couper le souffle, des parcours de golf haut de gamme, une nature et des vues qu’on n’oublie pas de sitôt – le voyage de Vancouver Island à Whistler, dans la province de British Columbia, est riche en moments forts.
Vivre dans une nature sauvage, vierge. Concrétiser l’idée qu’on se fait de la liberté et de l’aventure. Il y a peu d’endroits sur cette planète qui s’y prêtent, mais la Colombie-Britannique fait très certainement partie de ces lieux. La province tout à l’ouest du Canada séduit par la beauté et la diversité des paysages, les superbes fjords sur la côte d’où l’on aperçoit les îles du Pacifique, par les cimes enneigées des Rocky Mountains jusqu’aux régions viticoles plus au sud. Cette magnifique province est aussi un véritable eldorado golfique. Au milieu d’un décor splendide – fait de montagnes recouvertes de neige, de forêts denses, de lacs vert émeraude, de rivières traversant des vallées sauvages et d’espaces naturels apparemment infinis – on trouve, notamment dans le sud de la province, quelques-uns des parcours de golf les plus spectaculaires et les plus beaux d’Amérique du Nord.
Certains de ces parcours se trouvent près de Vancouver, le meilleur point de départ pour un tour dans l’ouest canadien en raison des bonnes liaisons aériennes. Cette ville dynamique, pulsante, internationale, donnant sur le Pacifique, fascine immédiatement tout visiteur, même blasé – et l’on y découvre avec joie la mentalité agréable des Canadiens. Deux jours semblent donc un minimum pour se plonger dans l’ambiance très spéciale de cette belle ville, encadrée de cimes blanches et de fjords étincelants. Il y a par exemple Stanley Park avec ses totems sculptés au début du 20e siècle par des tribus amérindiennes, ses cèdres rouges et ses sapins de Douglas séculaires. Ou encore le quartier de Gastown dans la vieille ville, avec ses pavés, ses bâtiments victoriens restaurés avec amour et souvent transformés en restaurants, boutiques, galeries d’art ou kiosques à souvenirs. Robson Square, dont les terrasses fleuries et les passages
souterrains s’étendent sur trois «blocks», est un paradis du shopping. A ne pas manquer: Chinatown au centre-ville. Vancouver est une ville cosmopolite, et plusieurs cultures asiatiques ont fortement influencé la cuisine locale. Chinois, indien, japonais, coréen, vietnamien – le choix est quasiment illimité et la qualité excellente. Sans parler des bistrots iraniens ou marocains… Yaletown, un ancien quartier de dépôts industriels, est devenu un lieu très tendance où les dédales de boutiques chics et de bistrots sympas tendent les bras au visiteur.
On pourrait naturellement jouer au golf directement à Vancouver dont les alentours sont parsemés de parcours. Mais il est encore plus excitant de prendre le ferry en direction de Vancouver Island pour y jouer la première
blanche nichés dans les arbres, de cerfs en vadrouille ou de saumons migrants. Treize parcours se sont mis ensemble sous l’appellation «Vancouver Island Golf Trail» qui s’étend désormais sur 250 kilomètres, de Victoria au Campbell River. En font partie des parcours construits par des architectes de renom comme Jack et Steve Nicklaus, Les Furber, Graham Cooke et Bill Robinson.
Le Westin Bear Mountain Resort, affichant 36 trous avec le Mountain et le Valley Course, est un spectacle haut en couleur. Père et fils Nicklaus y ont dessiné, sans limitation financière aucune, deux parcours extraordinaires dans un vaste terrain naturel, accidenté et recouvert de forêts. Le Mountain Course est plus extrême, souvent en pente, avec beaucoup d’obstacles naturels sur les fairways et d’innombrables bunkers, de l’eau et d’importantes déclivités. Le défi sportif est récompensé par
partie. L’île est dotée une nature splendide, avec des fjords escarpés le long de la côte et des forêts pluviales plus à l’arrière. Et beaucoup de parcours de golf spectaculairement placés au milieu de cette nature intacte. On compte une cinquantaine de golfs publics, la plupart dans le sud de l’île, souvent avec des vues extraordinaires sur les lacs, les montagnes et la mer. On y joue parfois en compagnie de pygargues à tête
des vues fabuleuses, surtout au 14 e green où l’on aperçoit au loin la ville de Victoria et le Pacifique. Il n’y a dans le monde entier que peu de parcours possédant autant de trous diablement difficiles mais sur lesquels on voudrait volontiers jouer plus souvent, parce que l’endroit est tout simplement unique. Le Valley Course, avec moins de trous spectaculaires, est tout sauf le parent pauvre du fameux et redou-
Victoria Fishermans Wharf
On y joue parfois en compagnie de pygargues à tête blanche nichés dans les arbres, de cerfs en vadrouille ou de saumons migrants…
table Mountain Course, et il est sans aucun doute mieux adapté aux joueurs au handicap élevé. Les trous sont dessinés de façon plus raisonnable, sans les dénivelées parfois extrêmes ni les «petites vacheries» du Mountain Course, qui peuvent facilement transformer une partie de golf en cauchemar.
Vu
Le cœur de cet îlot long de 500 kilomètres bat à Victoria, devenue la capitale de British Columbia en 1871, et dont les trésors historiques attirent toujours les touristes. Dans le port naturel protégé, situé à l’intérieur de la ville, les édifices datant de la splendeur victorienne vous donnent l’impression de vous trouver dans la «Merry Old England». Tout près de là, le «downtown» carte postale, où se trouve la fameuse rue des antiquaires. C’est ici qu’on rencontre aussi les «first nations», comme les Canadiens appellent les Amérindiens, premiers habitants du pays. A plusieurs endroits sur la côte, on peut voir des Indiens Salish en train de sculpter des totems ou de tisser des paniers. Au Musée royal de British Columbia, à Victoria, l’ancienne culture amérindienne est par ailleurs exposée de façon remarquable. A seulement vingt minutes de Victoria, une fabuleuse expérience en pleine nature attend les golfeurs. Dessiné d’après les plans de Bill Robinson et ouvert en 1990, l’Olympic View Golf Club fait honneur à son nom, avec ses vues superbes et ses forêts denses le long des fairways que traversent de temps à autre des cerfs ou des chevreuils. Régulièrement, on aperçoit aussi des aigles survolant le golf. Le parcours n’est pas très long (6000 mètres des tees arrière), mais les trous parfois assez
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étroits, les nombreux doglegs et les étangs posent des défis stratégiques. Des tarifs de green fee tout à fait raisonnables complètent l’impression positive de ce parcours situé dans un paysage tout à fait charmant.
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Depuis Nanaimo, le ferry pour Horseshoe Bay nous ramène sur la terre ferme. Whistler est à deux heures de route. La station créée de toutes pièces, mondialement connue grâce aux Jeux olympiques d’hiver de 2010, est nichée dans la Coast Mountain Range. Cette région parfaite pour les loisirs «outdoor» attire des centaines de milliers de visiteurs, été comme hiver. Pendant la saison chaude, les télécabines transportent les skieurs sur les pistes de ski d’été, les amateurs de VTT s’époumonent sur les Mountain Bike Trails et la vie à Whistler Village reste animée jusque tard dans la nuit. Cet eldorado sportif possède également toute une série de parcours de golf et de resorts fascinants, comme par exemple le fabuleux Fairmont Château Whistler Golf Club, le Nicklaus North Golf Course ou le Big Sky Golf & Country Club à Pemberton. Ces parcours d’été construits dans un paradis de ski ont été dessinés par des architectes tels que Jack Nicklaus, Arnold Palmer et Robert Trent Jones. Ces grosses pointures ont exploité tous les avantages naturels des paysages rocheux des Coast Mountains, afin de faire de Whistler également une destination golfique de tout premier plan.
Nicklaus North et Big Sky se ressemblent du point de vue du paysage. Les deux parcours sont plats, lovés dans une vallée et séduisent par le magnifique panorama tout au long – et
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par la grande quantité d’eau. Sur le Nicklaus North, l’eau entre en jeu sur quinze des dix-huit trous; Big Sky possède une rivière, sept lacs et bon nombre de petits ruisseaux qui accueillent généreusement les balles ratées. Le Fairmont Château Whistler Golf Club, dessiné par Robert Trent Jones II, est un parcours de montagne absolument parfait. Il enthousiasmera tous ceux qui aiment jouer au golf dans un terrain accidenté, devant un fabuleux panorama de montagnes. Les trous suivent le flanc de montagne, l’ascension est permanente ici, la dénivellation est de 125 mètres. Des ruisseaux, de petits lacs et des étangs, le tout situé au milieu de rochers et de vieux épicéas Douglas vert foncé: la voilà cette impression, justement, de se trouver dans une nature intacte, sauvage. A propos de sauvage: sur les parcours de golf canadiens, il arrive que des élans ou une famille d’ours s’aventurent sur le fairway. Il faut alors se munir de patience avant de pouvoir reprendre le jeu – les panneaux de signalisation invitent d’ailleurs les golfeurs à faire preuve de calme et de compréhension, pour ne pas provoquer les bêtes et risquer une attaque. Plus à l’est, sur le «highway», après le passage à travers le Marble Canyon Provincial Park, on arrive à Kamloops, une ville qu’on a avantage à découvrir depuis l’eau, en faisant une excursion de deux heures à bord d’un bateau à roues à aubes. Kamloops porte encore les traces de la culture amérindienne. Un village reconstruit illustre le mode de vie des Indiens Shuswap. Dans la vieille ville, les façades datant de l’époque des fondateurs respirent l’ambiance du passé. Le golfeur a cependant droit à un peu de modernité grâce à un clubhouse assez contemporain et un parcours d’inspiration classique: il s’agit du remarquable links de Tobiano.
La route tourne ensuite vers le sud. A Vernon, on recommande de sortir ses clubs au Predator Ridge Golf Club qui marque le commencement d’une autre région grandiose du Canada. Située entre Okanagan Lake, Swan Lake et Kalamalka Lake, Vernon se trouve à la pointe nord de la région de Thompson Okanagan, fameuse pour sa vue panoramique sur les montagnes, son terrain désertique recouvert de sauge, ses vastes plantations d’arbres fruitiers et ses domaines viticoles. Le Predator Ridge Golf Resort est un must lors de tout périple à travers British Columbia, ce n’est pas pour rien que ce resort a reçu d’innombrables distinctions. Le
Predator est le plus ancien des deux 18 trous, plus exigeant et plus semblable à un links typique qu’on ne rencontre pas trop souvent dans ces latitudes. Cela est surtout vrai pour les deuxièmes neuf trous qui sont à la fois un immense défi et très attrayants. Le trou no 10 par exemple, un long par 4 complètement en pente, se termine par un coup à l’aveugle vers un green puissamment défendu par des bunkers. De même, le trou no 14, un long par 5, où les deux premiers coups sont en descente, suivis d’un solide troisième pour traverser un grand lac. Il faut bien admettre que peu de joueurs parviennent à mettre leur balle sur le green ici. Et il n’y a pas de répit jusqu’au bout, puisqu’au 18, un par 4, le green est placé directement derrière un lac. Il n’empêche qu’une partie de golf sur le Predator est un vrai plaisir, ne serait-ce qu’en raison des vues grandioses sur les montagnes et les paysages infinis. L’excellent restaurant du club devrait pouvoir réconcilier même ceux dont le score est en berne.
Des canyons abrupts, des vallées escarpées, des lacs, des hauts plateaux, des prairies fertiles, de nombreuses plantations d’arbres fruitiers, presque une centaine de grands domaines viticoles et le Thompson River rugissant composent un paysage de carte postale. C’est l’une des destinations estivales préférées du Canada: la région viticole d’Okanagan Valley. En tête, les alentours de Kelowna, une destination plutôt romantique avec d’impressionnantes montagnes, d’opulentes plantations d’arbres fruitiers et l’eau fraîche du lac Okanagan. En ce qui concerne le golf, l’offre est aussi attrayante et divertissante que les paysages. Il existe ici plus d’une cinquantaine de parcours publics, parmi eux des régals du point de vue sportif, comme par exemple le parcours vallonné du Gallagher’s Canyon Golf & Country Club. Mais pour revenir au thème central de cette région magnifique, il faut absolument prévoir une visite de divers domaines viticoles – avec dégustation. De nombreux vignerons autour du lac Okanagan servent d’ailleurs de bons petits plats de la cuisine locale en plus des vins maison. Le Watermark Beach Resort à Osoyoos est une bonne adresse pour passer la nuit: au bord du lac, avec vue sur les montagnes et les vignobles, à deux pas de la vieille ville et pas loin du «Golden Mile», la belle route du vin canadienne.
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La Reserva avec vue imprenable sur la Méditerranée. Des greens rapides, l’eau et la longueur rendent le parcours très difficile.
La densité de parcours de haut niveau dans la région de Sotogrande est inégalée. A côté des tout grands noms tels que Valderrama, La Reserva, San Roque et Real Club Sotogrande, l’Andalousie offre également des séjours golfiques bien plus abordables.
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Aune heure d’autoroute depuis Málaga et à seulement 20 minutes de Gibraltar, on arrive dans un petit paradis de sport et de nature. Il s’étend sur une vingtaine de kilomètres carrés autour de Sotogrande et abrite quelques-uns des parcours de golf les plus renommés d’Europe, mais aussi des plages de sable avec un vent du large idéal pour la voile, le windsurf et le kitesurf. On y trouve aussi des courts de tennis, un club de polo, des sentiers de forêt pour les sorties à cheval ou à
La Reserva Club lance à partir de septembre un nouveau «winter package», en commun avec Valderrama et le Real Club Sotogrande. Il comprend trois nuitées ou plus à l’hôtel Almanara (4 étoiles). Grâce à cette offre il devient plus simple que jamais de jouer sur trois des parcours les plus exclusifs du continent européen, dans un climat clément même en hiver.
Prix: à partir de 929 euros, chambre double supérieure pour trois nuits, avec petitdéjeuner à l’hôtel Almenara et trois green fees. Une réservation pour cinq nuits et trois parties de golf est également possible. Informations et réservation: lareserva.booking@sotogrande.com
VTT. Ici, au cœur de l’Andalousie, le climat est clément même en hiver. Aux amateurs de culture, on recommande la visite de Cordoue, de Ronda ou de La Grenade, entre autres merveilles andalouses.
Il y a vingt ans, Valderrama, depuis longtemps considéré comme le parcours numéro 1 en Europe, accueillait la Ryder Cup. Pas étonnant donc que le green fee grimpe jusqu’à 330 euros en septembre. Trois clubs prestigieux (voir encadré) ont cependant concocté une offre hivernale avantageuse, valable à partir de septembre prochain.
Il y a évidemment en Andalousie aussi de bons parcours de golf en dehors de ces sites mondialement connus. A deux kilomètres seulement de Valderrama, par exemple, le Golf Club La Cañada propose un parcours 18 trous nettement mois difficile et surtout plus abordable. Le green fee se monte à 58 euros en tout et pour tout! Même si les trous no 2 et 3 sont proches de l’autoroute, un meilleur rapport qualité-prix n’est guère possible, d’autant que les greens sont impeccables.
A L m ENARA: LA quAL iTé à BON PR ix
La même chose est vraie pour le Golf Club Almenara où l’hôtel se trouve à deux pas du parcours. Trois très belles boucles de 9 trous permettent un jeu diversifié et peuvent être
combinées comme on veut. Les trois parcours dessinés par Dave Thomas ont de larges fairways, de profonds bunkers, beaucoup d’eau et de vieux arbres, notamment des pins, des chênes liège et des oliviers. Sur le parcours Los Alcornoques, les trous no 2 et 5, des par 3 en pente raide, sont particulièrement spectaculaires. Il vaut mieux ne pas rater son coup de départ pour retrouver sa balle sur les greens encadrés de buissons et d’arbustes denses. Trois par 4 entourés d’eau suivent immédiatement (6, 7 et 8), pas faciles du point de vue golfique mais un plaisir pour les yeux.
Los Lagos doit son nom à l’eau qui entre en jeu à partir du troisième trou. Ceux qui suivent longent tous un très grand lac qu’on a du plaisir à retrouver toujours sous un autre angle, quitte à y sacrifier l’une ou l’autre balle. Surtout le trou no 7 par-dessus l’eau est spectaculaire. On ne compte plus les azalées, comme si l’on se trouvait à Augusta National… même les greens sont ici très rapides, fiables et parfaitement entretenus.
Los Pinos a peu d’eau mais des trous vallonnés avec des fairways en pente assez épineux. Ici aussi, la vue sur les forêts de pins et de chênes liège est magnifique. Los Pinos était en réfection pendant notre séjour. C’est grâce au travail intense des
greenkeepers, en alternance sur chacune des trois boucles, que les 27 trous, de même que les greens, sont toujours en parfait état.
Almenara est un club sans prétention et très recommandable. Selon la saison, le green fee coûte entre 55 et 75 euros – une très bonne affaire. Il est préférable de louer une voiturette étant donné les dénivellations, la longueur des parcours et parfois la distance entre les trous.
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Une navette relie en quelques minutes Almenara et La Reserva Club de Sotogrande, ouvert depuis 2003. Dans ce club privé 5 étoiles, situé au milieu d’une réserve naturelle, tout est un peu différent. Nos sacs de golf sont déchargés de la navette, notre nom est marqué sur la voiturette et bien d’autres détails annoncent une excellente partie. De nombreuses résidences privées, à l’architecture moderne, avec piscine, terrasse, jardin et vue sur la Méditerranée, sont éparpillées sur le terrain de la La Reserva. Les joueurs green fee sont admis en semaine, en compagnie d’un membre le weekend. Le Championship Course (6700 mètres des tees noirs) dessiné par Cabell Robinson, fait honneur à son statut: La Reserva est un parcours fichtrement long et difficile. Des bunkers qui ressemblent à des pieuvres géantes, des greens rapides et ondulés, du «bermuda grass» coriace et du vent contraire sur bien des trous:
même des golfeurs de bon niveau peuvent se casser les dents ici. Les voiturettes disposent d’un GPS et d’un birdiebook sur écran, mais aussi de capteurs qui bloquent le moteur dès que vous vous approchez trop près des greens… Il n’y a aucun trou faible. Le numéro 7, un par 3, est mémorable: il demande un coup parfait pour atteindre le green défendu par trois bunkers. Pas de relâche sur le trou suivant: si les coups ne sont pas précis, la balle risque de rouler sur la pente jusqu’au lac qui entoure le trou no 8. Le casse-croûte au halfway-house offre un répit mérité: de délicieux sandwiches, des brochettes de fruits et autres amuse-gueule, le tout accompagné de jus de fruit frais font partie des gâteries culinaires. Les derniers trous (15, 16 et 17) demandent un ultime effort, les teeshots sont grandioses et les obstacles d’eau plutôt nombreux. Sur ces greens super rapides on doit s’estimer heureux en concluant avec deux putts. Une partie de golf à La Reserva, un des meilleurs parcours de toute l’Espagne, au milieu des dernières forêts de chêne liège de la Méditerranée, a cependant son prix. Au mois de septembre, les green fees coûtent par exemple 270 euros. Petite consolation: la voiturette obligatoire est comprise dans le prix.
Ci-dessous: Almenara, un excellent rapport qualité-prix.
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Les golfeurs confirmés connaissent tous de nombreuses destinations golfiques. Les débutants doivent en revanche se demander s’ils seront même admis sur un parcours donné. La situation semble plus simple à l’étranger, tant il est vrai que dans la plupart des régions de vacances on s’intéresse davantage à la carte de crédit qu’au handicap des touristes.
Les clubs offrant des leçons découverte gratuites accueillent généralement les débutants de manière fort conviviale. Leurs offres sont bien ficelées et leur attitude envers le golf est relax et sans chichi.
Dans de nombreuses autres destinations il existe également une foule de possibilités pour se familiariser avec son nouveau hobby. Ce qui est important est de savoir exactement ce qu’on veut. Sont-ce plutôt des leçons privées, avec un peu d’entraînement tout seul l’après-midi et du temps libre pour soi-même ou en famille? Ou cherchet-on plutôt un cours de groupe pour être en compagnie de ses collègues golfiques du matin au soir? On peut apprendre à jouer au golf de différentes manières. Certains apprennent plus vite en groupe, d’autres préfèrent s’entraîner seuls. L’ASGI, Migros, ou également Gretener Reisen offrent un large éventail de séjours de groupe en Suisse et dans les pays voisins, avec des semaines d’initiation et d’entraînement. Ci-dessous, vous trouverez une série de destinations choisies. Le prix joue forcément un rôle important: on peut apprendre à jouer au golf dans un resort de luxe comme à Evian ou à la Sonnenalp en Allemagne. On peut choisir une offre plus abordable dans une ambiance all-inclusive comme à Novo Sancti Petri, en Espagne. Là encore, on a l’embarras du choix. GOLFSUISSE présente les meilleures installations d’entraînement pour celles et ceux qui veulent se mettre au golf. Ces lieux conviennent également aux joueurs et joueuses de bon niveau, qui veulent utiliser leurs vacances pour progresser dans leur sport favori. Comme chacun sait, on apprend plus facilement en étant détendu! Voici les tuyaux futés pour un solide entraînement cet automne.
E NGADi NE : CA m P D’ALT iT u DE L’automne est considéré comme la plus belle saison en Engadine. Trois pros PGA y donnent des cours et des leçons privées. Chaque lundi soir jusqu’à fin septembre, un cours d’initiation est au programme. Pour beaucoup de sportifs, l’Engadine équivaut à un camp d’entraînement en altitude. Même si l’ambiance est très conviviale sur les parcours de Samedan et Zuoz. Il est difficile de trouver un lieu d’entraînement plus pittoresque que la plus fameuse vallée de l’Engadine.
C’est pendant les vacances que les débutants font généralement le plus de progrès au golf. Nous vous montrons où vous pouvez swinguer les clubs de façon agréable et simple en Suisse et dans les pays voisins. Ces tuyaux sont d’ailleurs valables pour les bons joueurs également.Petra h immel & Stefan WaldvO gel
Des forfaits avec les hôtels partenaires ainsi que les «semaines AP» (autorisation de parcours) sont disponibles à des prix tout à fait abordables. «La seule chose que nous n’offrons pas est une garantie d’autorisation de parcours», précise Ramun Ratti, directeur d’Engadine Golf.
Le Tessin connaît souvent des températures encore assez chaudes en automne, et on peut y jouer et s’entraîner généralement pendant tout l’hiver. Ce parcours plat fait partie des plus beaux de la Suisse. Le parc au bord du lac Majeur est une invitation à la détente. Le Britannique
Cliff Potts exploite depuis 26 ans une academy internationale pour débutants et golfeurs confirmés. Son épouse Alexandra travaille comme pro à ses côtés. Les cours peuvent être réservés facilement et de façon flexible. Prix des cours sur deux jours: à partir de 500 francs.
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Il est difficile de trouver des installations d’entraînement de meilleure qualité. L’Evian Golf Academy possède l’un des centres les plus sophistiqué d’Europe pour entraîner le petit jeu. Sur les hauteurs surplombant le lac Léman, on peut se familiariser avec toutes les facettes du golf. Ou se mettre au jeu grandeur nature très rapidement sur les quatre trous d’entraînement. Pour les débutants, il existe des cours individuels ou en groupe. On peut loger soit dans un hôtel du resort, soit dans l’un des nombreux hôtels au bord du lac.
Exemple: un cours de cinq jours avec deux leçons d’une heure par jour coûte 420 euros. Sur deux jours avec quatre heures de cours: 199 euros.
Les installations golfiques de Flesensee avec l’academy d’Oliver Heuler font partie des établissements les plus grands et les plus professionnels d’Allemagne en matière d’enseignement du golf. C’est surtout la variété des aires d’entraînement qui est inégalée. Du parcours pour enfants au 9 trous et aux trois parcours 18 trous: il y a de quoi satisfaire tous les goûts et toutes les exigences. Des hôtels du Club Robinson aux appartements et hôtels classiques, toutes les variantes sont possibles en combinaison avec un cours AP.
Exemple: cours de cinq jours avec examen AP et nuitées, petit-déjeuner dans l’un des hôtels du resort à partir de 789 euros.
dimanche à jeudi coûte 940 euros par personne en demi-pension. Le cours AP de cinq jours coûte 950 euros. Infos: www.sonnenalp.de
BAD GR i ESBACh: GOL f TOTAL
Le plus grand resort golfique d’Europe est imbattable en matière d’initiation au golf. Ses dix parcours, dont quelques parcours courts destinés aux débutants, deux centres d’entraînement et une grande academy permettent de composer des programmes taillés sur mesure. De nombreux cours sont destinés aux enfants et adolescents. On peut résider dans des hôtels ou des fermes aménagées.
Exemple: cours intensif de cinq jours pour l’obtention de l’AP pour 635 euros. Chambre double au Gutshof Uttlau à partir de 138 euros la nuit.
A LDi ANA A LCA iDESA: GOL f Au CLu B
Pour une fois l’avantage est aux débutants, aux curieux et aux hauts handicaps. Vous pouvez gagner un séjour dans un «camp d’altitude» en Engadine. L’hôtel Walther fraîchement rénové à Pontresina invite deux personnes pour deux nuits. Et Golf Engadine mettra sur pied le programme souhaité, de la leçon de golf jusqu’au green fee sur l’un des deux 18 trous. Une phrase
E xCu RSiON DANS L’A LLGäu
La Sonnenalp à Ofterschwang est depuis des années l’un des resorts les plus renommés d’Allemagne et s’est notamment fait un nom avec sa riche offre golfique. Deux parcours 18 trous et un 9 trous, deux driving ranges et divers greens d’entraînement rendent l’initiation au golf simple et ludique. Plusieurs pros, un programme de cours très varié et surtout la possibilité de l’appliquer immédiatement sur le parcours 9 trous font le charme de cette destination. Une navette relie l’hôtel avec les différents parcours. Exemple: la variante «90 heures Sonnenalp» de
suffira: «Pourquoi voulez-vous vous entraîner justement en Engadine?» Et une seule condition est posée: votre handicap doit être au-dessus de 36 ou vous n’avez ni handicap ni autorisation de parcours.
Envoyez votre phrase personnelle au rédacteur en chef: s.waldvogel@asg.ch.
Les vainqueurs du concours seront tirés au sort.
A l’accueil du golf-desk du Club Aldiana, les coaches polyglottes vous aideront à trouver votre bonheur dans une vaste offre qui va de la location de clubs à l’examen AP de type allemand. Les installations du club Alcaidesa se trouvent directement à côté du 18 trous du même nom et offrent ainsi de bonnes possibilités d’entraînement. Le cours découverte est gratuit, un cours de base, le cours de préparation AP et l’examen sont dispensés individuellement ou en arrangement (569 euros). Prise en charge globale et ludique pour les amateurs de clubs qui veulent se faire une idée du golf. Exemple: une semaine au Club Aldiana Alcaidesa avec pension complète et vol à partir de 879 euros. Les cours de golf sont facturés séparément.
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Cette installation 4 étoiles affiche un excellent rapport qualité-prix et des infrastructures de top niveau. L’hôtel avec 413 chambres est situé près de la très belle plage naturelle de La Barossa. A cinq minutes en voiture, on est sur
les deux parcours 18 trous dotés d’une grande academy de golf. Des navettes sont à disposition en tout temps. De nombreux cours se donnent donnent en anglais et en allemand, et une proette parle également le français. L’academy offre aussi des cours de golf pour enfants. Le vaste driving range est partiellement
couvert. Plusieurs greens de putting et de chipping et un petit parcours d’entraînement complètent l’offre. Exemple: cours d’une semaine pour débutants à partir de 130 euros. Cours AP: 360 euros. Chambre double à l’Iberostar Royal Andalus à partir de 50 euros la nuit; à l’hôtel Andalusia Playa voisin (5 étoiles) à partir de 73 euros.
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Apprendre le golf à son lieu d’origine… détrompez-vous, St Andrews n’est pas réservé aux seuls champions, bien au contraire. Les conditions y sont parfaites pour les débutants. Le driving range possède des compartiments couverts à gogo, des teaching pros sont disponibles pour des cours de groupe ou individuels. L’enseignement se fait en anglais. Les clubs de location correspondent à tous les besoins, et un centre de fitting détermine quel type de set convient le mieux aux débutants. Le 9 trous de Balgove est très abordable avec un green fee entre huit et quinze livres sterling. On peut jouer sans handicap sur les parcours Eden et Strathyrum. Les hôtes des B&B locaux peuvent se rendre à pied sur le parcours. Jouer au golf à St Andrews est donc archi-simple. On peut aussi de loger à l’université pendant
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Au lac de Garde, l’une des destinations préférées des Allemands, la langue de Goethe est répandue. La German Golf Academy (qui dispense des
cours en allemand et aussi en anglais dans toute l’Europe) collabore ici avec plusieurs hôtels. L’enseignement de golf offre tout, des cours individuels jusqu’aux cours compacts. Très intéressant est le cours AP de cinq jours avec un groupe de quatre personnes au maximum avec obtention d’un certificat AP à la fin. L’installation golfique offre d’excellentes possibilités d’entraînement avec un parcours 18 trous et un 9 trous, un practice à deux étages et plusieurs greens d’entraînement. Exemple: sept nuits à l’hôtel Madrigale avec cours AP dès 996 euros par personne.
Au milieu du parc national Hohe Tauern un véritable centre d’entraînement s’est établi pour débutants au Defereggental Golf Park. Une grande academy avec un parcours 9 trous, un practice, sept (!) teaching pros et un programme de cours attractif répond à pratiquement tous les souhaits. Sans parler de l’hôtel moderne juste à côté, un 4 étoiles supérieur, avec un généreux spa, de belles chambres et une cuisine de qualité. Tous ceux qui veulent se consacrer sans problèmes au golf pendant une semaine trouveront leur bonheur ici. Exemple: cours découverte de cinq jours avec examen AP, six nuitées avec demi-pension à partir de 835 euros par personne.
• Ce n’est pas la qualité du parcours qui compte mais celle des installations d’entraînement. Veillez à ce que le practice soit grand, qu’il y ait plusieurs greens de chipping et putting et si possible un petit parcours d’entraînement.
• Renseignez-vous sur le nombre maximum de participants par groupe.
• Le cours aura-t-il lieu avec moins de quatre participants aussi?
• Quel genre d’examen d’autorisation de parcours est offert? Renseignez-vous de préférence auprès de l’ASG si le certificat proposé est ok.
• N’achetez pas de clubs à l’avance. On peut louer l’équipement sur place. Mais prenez un gant et quelques balles pour putter avec vous.
• Mettez des baskets et une casquette protégeant du soleil dans vos bagages.
• Emportez un petit manuel des règles de golf, que vous pourrez parcourir au bord de la piscine.
• Pensez-y: les cours ne doivent pas durer toute la journée. On peut faire de grands progrès en golf en s’entraînant seul. Ce qui compte est la qualité des conseils de base.
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Golfeuse 69/170 NF, région lémanique et nord vaudois souhaite rencontrer gentlemen (68 à 75 ans) pour jouer ensemble et pourquoi pas partager les bons moments de la vie. Si vous êtes aussi amateur de belle musique ce serait un +. Merci pour un petit mot avec photo sous chiffre 2/4/2017, Medien Verlag, Weiherhof 14, 8604 Volketswil
AmAteur de GolF/61/178
Domicilié en Suisse centrale, je suis à la recherche d’une golfeuse pour avoir le plaisir de jouer ensemble et d’entamer de nouveaux chemins pour le futur. Je suis spontané, honnête et équilibré et me rends volontiers dans les pays chauds, surtout en hiver. Je serais ravi de recevoir une lettre avec photo s/Chiffre 3/4/2017, Medien Verlag, Weiherhof 14, 8604 Volketswil
INFOrMATIONs
Medien Verlag Ursula Meier, T 044 946 01 51
umeier@medienverlag.ch
1/16, 95 x 30, 47 x 62 mm CHF 400.–
1/32, 47 x 30 mm CHF 200.–Parution N° 5 26.9.2017
Clôture des annonces 7.9.2017
Etoile montante en lutte, Remo Käser fait partie des favoris du grand événement de la saison, la Fête d’Unspunnen. Le jeune homme de 20 ans a également participé au show de danse de la SRF «Darf ich bitten», mais doit actuellement s’accorder une pause golfique en raison d’une blessure.
En quoi le golf vous fascine-t-il?
J’apprécie avant tout le calme en pleine nature, cela m’aide à déconnecter et je peux aussi m’entraîner tout seul sur le driving range. Mais j’aime également l’aspect convivial du golf. Je jouerais volontiers plus souvent, mais cet été, une blessure au coude m’en empêche.
Pouvez-vous malgré tout pratiquer la lutte?
Oui, ça va. Je connais tous les mouvements, et la lutte est moins risquée pour le coude que le swing de golf. Mon swing n’est pas encore parfaitement maîtrisé et je ne veux prendre aucun risque avant la Fête d’Unspunnen, fin août. En général, le golf est un sport idéal pour moi par rapport au risque de blessure, mais actuellement je dois juste m’abstenir.
Vous passez pour être ambitieux, est-ce également le cas sur un parcours de golf? Tout au début oui, je voulais passer l’autorisation de parcours le plus vite possible. Maintenant j’ai remarqué que ça va beaucoup mieux quand on n’en veut pas trop. Comme je l’ai dit, le golf m’aide à compenser. A la lutte je peux évacuer assez d’énergie, au golf je n’ai pas besoin de cogner la balle avec force. Je dois toujours me le répéter et mon pro, Frédéric Hoffmann, du Golfclub Emmental m’y aide. Parfois j’ai l’impression que je dois recom
mencer chaque fois à zéro. J’ai obtenu l’AP après quelques leçons déjà, mais mon jeu est naturellement tout sauf régulier.
Comment avez-vous commencé le golf?
Grâce à mon ancien chef, Martin Aeschlimann. C’est un golfeur enthousiaste. Il m’a raconté que de nombreux sportifs d’élite jouent au golf pour compenser et m’a conseillé d’essayer une fois. Il m’a pris avec lui au Golfclub Emmental il y a trois ans. Je me suis entraîné à taper des balles et ça m’a tout de suite plu.
Que pensent vos collègues lutteurs du golf?
La plupart d’entre eux trouvent ça cool, et quelquesuns de mes collègues du club de lutte de Kirchberg aimeraient bien essayer une fois. Je n’ai en tous cas encore jamais entendu quelque chose de négatif. L’image du golf s’est fortement modifiée ces dernières années. Moi aussi je suis tombé des nues la première fois que j’ai entendu qu’on ne pouvait pas jouer en jeans sur le parcours. Mais ce n’est pas un problème. Les lutteurs ne se rendent pas à la proclamation des résultats en jeans, mais en «Kühermutz», le costume folklorique bernois. Je me sens très à l’aise sur un parcours de golf, c’est là que je peux récupérer le mieux après un dur combat. Ce que je ne fais pas, en revanche, c’est jouer au golf juste avant une fête de lutte.
Pourquoi?
Parce que je ne serais certainement pas très «frais» pour le combat dimanche matin. Lors d’une partie de golf, on marche plusieurs kilomètres et cela fatigue les jambes. Le golf demande beaucoup de concentration et parfois il fait chaud. C’est comme quand on passe tout le samedi à la piscine, on est mou dimanche, et c’est ce que je veux éviter. Outre la puissance et la mobilité, la lutte demande de l’endurance. Les grandes fêtes durent de 8h à 17h, et entre les combats on doit se reposer le plus possible et s’échauffer chaque fois à nouveau.
Le golf vous apporte-t-il quelque chose au niveau de la lutte?
Pratiquer des activités polysportives est déjà en soi une chose positive. Auparavant, j’ai joué au hockey sur glace, et aujourd’hui je pratique encore de temps en temps l’unihockey. Le golf m’aide à m’accorder un peu de repos, pas immédiatement avant une compétition de lutte, mais quelques jours avant. Le golf est aussi bon pour la concentration. Je remarque parfois qu’au début d’une partie tout va très bien, mais qu’après quelques trous ça change déjà. Je dois parfois m’obliger à préparer tranquillement mon coup. A la lutte tout va vite, on doit réagir face à l’adversaire. Au golf, comme chacun sait, on est soimême son plus grand adversaire, et on a
beaucoup de temps pour réfléchir. Pour moi, personnellement, ce contraste est intéressant.
Quelles sont vos points forts sur un parcours de golf?
Certainement le drive: quand je frappe bien la balle, je la joue à environ 230 mètres, mais ce n’est de loin pas toujours le cas et pas toujours dans la bonne direction. Je suis plus précis avec un fer 7, avec lequel j’ai aussi de bonnes longueurs. Mais justement, cela ne sert à rien d’arriver sur le green en deux ou trois coups s’il m’en faut le double ensuite pour mettre la balle dans le trou (rires). Mon pro a dit que j’avais du talent, mais encore beaucoup de potentiel.
J’en déduis que vous préférez passer plus de temps sur le driving-range qu’au putting green?
C’est clair. Voir voler les balles me fascine toujours. L’entraînement au putting est moins mon truc, même si ça m’apporterait naturellement beaucoup.
Qu’est-ce qui est plus difficile, danser ou jouer au golf?
(Rires) Les deux ne sont pas faciles. Jusquelà je dansais plutôt en club sur de la house. Lors de l’émission de danse de la SRF, j’étais nettement plus sous pression. Je n’avais pas trop envie de me ridiculiser en direct à la télévision, sinon mes
collègues m’auraient «allumé». L’investissement pour préparer l’émission a été énorme. Avant l’enregistrement en mai, c’était presque un travail à temps complet. Ma prestation avec la gymnaste Julia Steingruber était très amusante, j’ai beaucoup appris. Pour moi qui suis un sportif individuel, c’était une nouvelle expérience et un défi.
L’émission de danse était un événement unique, mais que faites-vous d’autre à part lutter?
Après mon apprentissage de ferblantier j’ai travaillé un moment dans la construction. Mais j’ai remarqué que j’avais envie de faire autre chose encore. Après l’école de recrue sport d’élite à Macolin, j’a débuté un stage de journaliste vidéo à Tele Bärn. C’est vraiment quelque chose de différent, et pour le moment ça me plaît beaucoup.
Avec vos contrats publicitaires, vous pourriez vivre uniquement de la lutte. Ce serait possible en théorie, mais j’ai besoin d’une sorte de structure de tous les jours. M’entraîner toute la journée n’a pas de sens, surtout durant la saison, en été. En hiver, nous nous rendons une fois par jour dans la salle de lutte et au fitness. Mais j’ai remarqué que j’ai besoin de compenser. Je n’ai que 20 ans, mais pour moi il est déjà clair que je ne pourrai pas lutter éternellement. Au golf, comme on le sait, c’est différent.
A 15 ans déjà, le lutteur faisait pour la première fois la une du Blick. Encore à l’école secondaire, Remo Käser a remporté en 2012 sa première couronne à la fête de lutte d’Emmental. Depuis, le journal de boulevard alémanique le nomme «Prinz Remo». Son père Adrian était devenu roi de la lutte à Stans en 1989, à l’âge de 18 ans, le plus jeune lutteur de l’histoire à remporter la couronne. Trois ans plus tard, son oncle Silvio Rüfenacht, le frère de sa maman Elisabeth, lui succédait sur le trône lors de la Fête fédérale à Olten. Grâce à ses succès l’année passée (des victoires dans des fêtes régionales en Emmental et au Mittelland) et son 3e rang à la Fête fédérale d’Estavayer, Remo Käser a été élu étoile montante de l’année 2016. En dehors du cercle de sciure, Remo Käser se fait également remarquer pour ses goûts musicaux: «J’aime la house et le rap et j’écoute volontiers Eminem dans mon casque à la fontaine, lors des fêtes de lutte», raconte ce lutteur de 106 kilos, originaire d’Alchenstorf (BE). A part la musique, ses autres hobbies sont le golf, la mode, le hockey sur glace, le vélo, les voyages, les grillades entre amis et le karting. Remo Käser est très actif sur les réseaux sociaux, et parmi ses sponsors on trouve par exemple Aldi Suisse, Red Bull, Tissot, Suzuki et les aliments Fors.
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Le projet du parcours AmdenArvenbüel dans le canton de Saint-Gall prend forme. Nous montrons des plans et présentons la femme qui s’engage pour la réalisation de ce projet.
Très attrayant et plus près qu’on ne pense: le Chiemsee, appelé aussi «mer bavaroise», se dote d’une belle offre golfique avec des prix intéressants.
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