
3 minute read
en route avec le clubhouse
clubs sans parcours: le golfclub chreis 4
Même si, une fois par année, les membres du Golfclub Chreis 4 «annexent» le parc du «Kasernareal» de Zürich, ils sont dépendants de parcours qui ne leur appartiennent pas. En effet ce club, qui existe depuis cinq ans ne dispose pas de son propre terrain de golf. En revanche, il possède son propre «Klubhuus» transportable, et une ambiance du tonnerre.
Advertisement
Stefan Waldvogel
Le Golfclub Chreis 4 est «son bébé». Marius Hofstetter (50 ans), membre du Golfclub Sempachersee, est visiblement fier lorsqu’il salue les membres et les invités du Chreis 4 Open de cette année, à Alvaneu. L’ambiance dans l’Open Air Lounge, installé dans l’herbe à côté du clubhouse, est nettement plus relax que lors des tournois traditionnels. DJ Last James passe ses disques dans la tente décorée de noir, les golfeurs sont confortablement installés sur des fauteuils ou se tiennent autour du bar du Chreis 4. «Ce n’est pas comme d’habitude, mais c’est très, très sympathique», remarquent quelques golfeurs du cru, qui ont plutôt l’habitude de se rencontrer au restaurant du Club après une partie.

Lors de ses tournois du samedi, le Golfclub Chreis 4 doit naturellement mettre à disposition quelques places pour les membres du club organisateur. «Ce n’est bien sûr pas facile d’occuper tout un parcours un samedi avec un départ au canon, mais pour nous, ça fait partie du tout», explique Marius Hofstetter, qui a fondé ce club un peu spécial il y a cinq ans avec trois copains. «A mon retour d’Afrique du Sud, j’étais totalement mordu, et en même temps je trouvais qu’ici on manquait d’occasions de s’amuser, contrairement à d’autres pays», raconte-t-il. Le nom Chreis 4 a été trouvé en un clin d’œil. «Accoler le nom du quartier des plaisirs zürichois à un club de golf, qui en est l’antithèse, et choisir un logo de pirate pour le drapeau du club, cela montre que nous voulons être un peu différents», explique en riant ce pro de la communication, qui a travaillé pendant quelque temps dans le Chreis 4 de Zürich. Son bureau se trouve maintenant dans le Kreis 5, et les membres du club viennent aussi de Bâle, de Berne et même de Munich. tous les Nouveaux-Nés automatiquemeNt membres…
Cette idée, née autour d’une bière, s’est transformée en cinq ans en un club comptant plus de 120 membres, dont un bon tiers de femmes. Le membre le plus âgé, 68 ans, s’est inscrit au club cette année, mais la moyenne se situe autour de 40 ans. Le club s’accroît de façon presque «mécanique», tous les enfants nouveau-nés des membres devenant immédiatement et sans limitation membres à vie du club. Les autres personnes intéressées doivent s’acquitter d’un montant de 444 francs, qui leur permettra de devenir membres à vie et de recevoir le badge en aluminium noir pour le sac de golf. Il n’est pas toujours facile de préserver l’esprit de famille quand on grandit aussi vite, reconnaît le président Marius Hofstetter, mais la plupart des membres trouvent la formule «cool», tout simplement.



l e feeli Ng d’u N vrai matCH play
Les tournois joués ne comptent pas pour le handicap, car ceux-ci sont déjà assez fréquents. «Avec des tournois par équipes, que ce soit en scramble ou en four ball best ball, l’atmosphère est tout de suite bien plus détendue.» De plus, les hauts handicaps ont plus de plaisir à jouer, alors que dans de nombreux autres clubs, c’est «chacun pour soi», ajoute-t-il. L’expérience du Chreis 4, c’est aussi le départ au canon, l’apéritif et la compétition de putting sponsorisée après le tournoi. «Nous restons sérieux sur le parcours, alors c’est vrai que hors parcours nous ne voulons pas que ce soit trop compliqué». La devise du club sonne encore mieux en anglais: «Don’t be too sane, play hard, loaf easily». «Ne sois pas trop raisonnable, joue sérieusement, laisse-toi aller».
Le comité (de
(président), Martin Caretta et Michael Kindermann (deux vice-présidents, le troisième, Clive Hildering était absent)
Cette devise vaut autant pour l’Open joué une fois par année que pour les autres manifestations du club. Le premier lundi du mois, par exemple, c’est entraînement, et, à part le match play de saison, les membres se rencontrent trois fois par année pour une Ryder Cup contre des équipes amies. Les voyages de trois jours dans les pays voisins sont souvent complets en un
série: clubs D’un genre particulier recherchés
L’ASGI est sans conteste la plus grande et la plus connue des associations ne disposant pas de son propre parcours. L’ASGI est membre de l’Association Suisse de Golf. Mais dans notre série sur les clubs d’un genre particulier, qui n’ont pas de terrain à eux, nous aimerions également présenter des associations qui ne font pas partie de l’ASG. Vous jouez plus ou moins régulièrement avec un groupe? Vos membres ne viennent pas tous du même club, mais d’un peu partout? Vous vous être rencontrés de façon particulière? Votre club a quelque chose de spécial? adressez votre mail au rédacteur en chef: s.waldvogel@asg.ch temps record. «Pendant ces voyages, on joue un vrai match play, et le soir on se retrouve tous autour d’une table pour faire la fête. La formule et l’ambiance sont incomparables.» La soirée de clôture fin novembre, «Honneurs», au Chreis 4, marque la fin de la saison, également pour ce fan de golf, mais l’attente ne dure jamais très longtemps. En janvier déjà, ces golfeurs d’un genre spécial se retrouvent dans «leur» parc du Kasernareal, dans le «Chreis Cheib», pour lancer la nouvelle saison en faisant la fête au King&Queen of Mashie, avec leur propre «Klubhuus» comme station de ravitaillement. www.golfclubchreis4.ch