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Paolo Quirici devient le nouveau

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avant-première

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directeur du s Port de l’asG

Paolo Quirici, ancien pro du Tour, assume dès le 1er mars 2014 le poste nouvellement créé de directeur du sport au sein de l’ASG. A 46 ans, le Tessinois chapeautera ainsi tous les coaches des cadres nationaux et régionaux, tout en s’attachant à promouvoir la «prochaine génération».

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Stefan Waldvogel

Même sans une victoire si convoitée sur le Tour européen, Paolo Quirici fut pendant longtemps le meilleur pro helvétique. En 1989, au cours de sa première année sur le circuit, il se classa au sensationnel 4e rang de l’European Masters de Crans-Montana, qui plus est ex-aequo avec Sevi Ballesteros. Entre 1994 et 2001, il jouait constamment sur l’European Tour en réussissant dix classements dans le top 10. A plusieurs reprises, Quirici a frôlé la victoire sur le PGA Tour européen, comme par exemple en octobre 1999 à Barcelone, lorsqu’il a terminé deuxième derrière la star danoise Thomas Bjørn. En 1998 il était le premier – et unique Suisse à ce jour – à se qualifier pour la finale de la saison.

Depuis sa «retraite» en 2001, Quirici s’est consacré à sa propre académie de golf à Lugano et se réjouit à présent de relever un nouveau défi en devenant le premier directeur du sport au sein de l’ASG. «Le coaching des amateurs est aujourd’hui nettement plus professionnel qu’à mon époque et j’espère pouvoir contribuer, grâce à mon expérience de joueur et de coach, à améliorer encore les conditions-cadre», explique le Tessinois, père de deux fils.

«Gros plan sur la prochaine Génération»

Dans sa fonction de directeur du sport il supervisera les coaches nationaux et régionaux de l’association. Selon le président de l’ASG, Jean-Marc Mommer, il est nécessaire de consolider notre filière de formation afin d’offrir les meilleures chances de succès à nos joueurs. Collaborer plus étroitement avec les clubs et encourager la génération suivante qui a aujourd’hui entre 10 et 12 ans, font également partie de nos ambitions prioritaires selon Quirici. «Les clubs représentent la base pour le sport de pointe et l’entrée du golf aux Jeux olympiques de Rio est une motivation supplémentaire pour donner une plus large assise au golf suisse», dit-il avec conviction.

A ce niveau, des progrès considérables ont été enregistrés ces derniers temps, mais chez nous, «tout arrive avec un net retard» par rapport à l’étranger. Quirici voudrait lancer un projet-pilote avec un certain nombre de clubs et également peaufiner la cohabitation délicate entre école et golf. «De manière générale, la Suisse n’est pas particulièrement portée sur le sport de pointe, pas seulement pour ce qui est du golf, mais nous devons faire avec», dit-il avec pragmatisme. Quirici connaît le problème de près, puisque son fils aîné, Simone (17 ans), est un bon golfeur avec handicap +1, mais voudrait devenir ingénieur, tandis que Francesco, d’une année son cadet, joue «pour le plaisir» avec quand-même handicap 5 et n’a pas l’intention d’imiter l’exemple de son père. Ce dernier est depuis quelques années un golfeur passionné pour l’hickory et a remporté d’ailleurs le World Hickory Open. Quirici va ranger son matériel et se concentrer à partir de cette saison sur les exploits futurs des amateurs suisses. «Avec Benjamin Rusch et les autres nous avons quelques très bons joueurs mais l’évolution est généralement beaucoup plus rapide dans d’autres pays et il s’agit aussi d’apprendre de leurs expériences», explique-t-il. Selon lui, les Suisses sont bons sur le plan technique mais le mental ne suit pas toujours. Il pense que le potentiel est énorme dans ce domaine et les idées ne manquent pas. «Mais il est encore trop tôt pour en parler concrètement», ajoute le quadragénaire polyglotte.

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