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THOMAS –LE «DOMINATEUR»!

On peut sans problème appeler omas Bjørn le «Highlander» danois. Après son triomphe dans les Highlands écossais, ce quarantenaire et vétéran du parcours de Crans-Montana a gagné en l’espace de huit jours un deuxième évènement du circuit européen et fêté en quelque sorte son deuxième printemps. En tout cas, l’air en altitude semble le porter à réaliser des performances de pointe.
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PAR SVEN BECKMANN (TEXTE) ET PATRICK JANTET (PHOTOS)
Lucky number: omas Bjørn semble aimer le chi re 3. Au Johnnie Walker Championship à Gleneagles en Ecosse, huit jours auparavant, le Danois avait gagné malgré un retard de trois coups sur les leaders après trois tours. Même chose cette année lors de l’Omega European Masters. Au début du tour nal, trois coups le séparaient du meneur de jeu, le Gallois Jamie Donaldson. C’est alors que redémarra l’incroyable Bjørn-Show: des drives précis, des approches laser, de formidables saves, des putts placés pratiquement les yeux fermés – tout ce que cet homme de Silkeborg tentait en ce dimanche de nale, lui réussissait. Les 11.600 spectateurs du dimanche ne sortaient plus de l’étonnement. Ils secouaient la tête, surpris à la vue de l’apparente insensibilité a chée par le vétéran du circuit, 40 ans depuis peu. Car Bjørn ne souriait pas après de bon drives, ne serrait pas le poing après des puttings transformés en birdie. Durant toute la partie, il resta de marbre. Ce n’est qu’au 18ème green, après avoir frappé son dernier birdie putt, remportant ainsi sa 13ème victoire de circuit et sa troisième de la saison, qu’il leva la main et que sa physionomie rembrunie s’éclaira un peu. Bjørn, toutefois, qui vit en quelque sorte un deuxième printemps au cours de sa 18ème saison, a eu après la partie une explication toute simple à cela. «Pour moi, la seule façon de gagner au golf, c’est de jouer totalement concentré. Je dois me focaliser pendant cinq heures, sinon ça ne marche pas. C’est pourquoi j’ai toujours l’air si sérieux» dit-il comme pour s’excuser.
A la n de ce tour magique, il rendait une carte de 62 pour un score total de -20. Bjørn, le Dominateur, pouvait en tant que nouveau «roi des montagnes suisses», passer le blazer rouge si convoité du champion de l’Omega European Masters et respirer en n profondément. Car il ne faut pas penser que Bjørn, malgré son jeu sensationnel, n’ait pas senti tout le temps le sou e de ses adversaires dans son dos. Une concurrence qui était placée, en grande partie, bien avant lui au classement mondial et qui était également venue sur le haut plateau du Valais avec de grandes ambitions. Parmi eux, Martin

Kaymer, le numéro cinq au classement mondial, qui avait joué les deux premiers tours dans le même ight que le Danois et qui n’avait jamais vraiment perdu de vue l’espoir de revenir dans le top 3 du world ranking et également de gagner (dixit: «Je ne suis pas ici pour décrocher la 2ème place»). Rien n’avait changé à cela, pas même un troisième tour décevant (68 coups), où le jeune Allemand de 26 ans renâcla une fois de plus à son jeu court et perdit «sûrement trois ou l’espoir ranking quatre coups» spécialement sur les greens. Car Kaymer savait qu’au fond, il était en forme. «Je joue bien et je dois juste conserver mon calme et être serein. Alors les putts retomberont aussi». Le samedi, après un eagle au premier trou, il avait joué les 17 trous suivants avec au total un coup sous le par. «Ce n’est pas assez. Les trous di ciles, d’accord. Mais je devrais en n

Commentaire Un Tournoi Tout Particulier
On savait à l’avance que la 77ème édition de l’Omega European Masters au golf-club de Crans-sur- Sierre, «l’ancien tournoi de vacances des pros» (selon Bjørn), serait quelque chose de particulier. La crème de la crème de la planète golf était au départ: Lee Westwood, juste rentré de vacances des Caraïbes avec sa famille, où il a pu selon ses dires améliorer ses compétences en ski nautique de façon décisive; Martin Kaymer après quelques jours de randonnée reposants au bords du lac de Tegern, où il a repris des forces dans la nature après des semaines de compétition dernièrement plutôt décevantes, où il a aussi «fait des marches pendant des heures, de la natation et du bateau sur le lac»; Rory McIlroy, premier tournoi depuis sa blessure au bras et amoureux depuis peu de la star de tennis Caroline Wozniacki. «Un complément très salubre» pour son jeu, trouve-t-il. «Elle est le numéro 1 du tennis, j’ai gagné un majeur. Nous avons donc tous les deux ce que l’autre désire et nous nous complétons ainsi parfaitement». Sans oublier le champion actuel du British Open, Darren Clarke, et Miguel Angel Jiménez, le tenant du titre, qui malgré ses 47 ans ressent toujours le feu pour d’autres victoires et ne se lassait pas de déclarer à l’occasion de sa 23ème entrée en scène à Crans-Montana: «Je suis plus court que les jeunes, mais personne ici ne connaît le terrain si bien que moi».

Mais non seulement les illustres noms des participants, que Yves Mittaz, le très a airé directeur du tournoi, avait pu rassembler, parlaient en faveur d’un tournoi particulier. Egalement la prime de deux millions d’euros, la quali cation pour la Ryder-Cup 2012 et notamment le fait que beaucoup de top stars débutaient la deuxième moitié de la saison, bien reposées et par conséquent avides de victoire sur le haut plateau du Valais de Crans-Montana, pour rattraper le cas échéant du terrain perdu les dernières semaines au classement mondial. De plus les 54.100 fans en total qui bordaient les fairways verts, pleins d’attente dès le premier jour, ne devaient pas être déçus, d’autant plus qu’avec Damian Ulrich, un Suisse également jouait jusqu’au dimanche pour une top position. Toutefois la phrase de McIlroy, «Aujourd’hui, le golf est un sport pour hommes jeunes», ne s’applique toujours pas à Crans-Montana. De nouveau, un vétéran a été trop fort pour la nouvelle génération des «jeunes fous». Au golf, les titres ne sont pas réservés qu’aux jeunes. Du moins pas dans les «Highlands» de l’Ecosse – ni en Suisse.
accumuler des birdies sur les fairways plus faciles. Rory (McIlroy) a sûrement rattrapé six coups rien que là», a rmait Kaymer, qui avait quatre coups de retard sur le leader Donaldson après le 3ème tour. Pour ajouter encore: «Demain, tout se jouera au départ». Le dimanche, il devait, en e et, obtenir ce bon départ. Eagle au premier trou, eagle au cinquième, birdies aux sept et huit, 30 coups après 9 trous – l’Allemand avait joué le meilleur mi-parcours du tournoi. Puis d’épaisses nappes de brouillard encerclèrent le haut-plateau, la pluie commença à tomber et les joueurs eurent de plus en plus de mal à contrôler leurs coups. Lee Westwood, le numéro 2 du top mondial, et Rory McIlroy, champion actuel de l’US Open, en faisaient eux aussi l’expérience. Particulièrement McIlroy, qui avait démarré le tour nal avec deux birdies et qui semblait être persuadé que la victoire aurait déjà dû lui revenir il y a trois ans, se révoltait contre son destin. Car il semblait qu’il survenait toujours un contretemps. Le troisième jour, deux bogeys aux trous 16 et 17 avaient coûté la première place au Nord-Irlandais de 22 ans et l’avaient renvoyé en 3ème position. Et maintenant, c’était la pluie qui freinait le démarrage.

Avec le calme et la ténacité d’un chat sauvage aux aguets, qui joue avec ses victimes et n’attend qu’un premier signe de faiblesse pour attaquer, Bjørn, véritable géant de 1,89 m et 88 kilos, lui, en attendant, se glissait inexorablement avec l’objectif d’être en tête de course, et se retrouvait avec un score de -16 après dix trous de joués (six birdies et un bogey) à égalité avec Kaymer. Westwood et McIlroy, eux, pendant ce temps, avaient de plus en plus de problèmes avec le terrain qui était de plus en plus mouillé. Après un bogey au 10ème trou, McIlroy a chait déjà trois coups de retard sur Kaymer. Et tout le monde savait: McIlroy avait toujours eu des
L’OMEGA EUROPEAN MASTERS RESTE EXCEPTIONNEL!
Crans-Montana restera aussi en 2012 (30 août au 2 septembre) le seul tournoi suisse du PGA European Tour. Yves Mittaz, directeur du tournoi et chef organisateur de l’Omega European Masters a démenti énergiquement les rumeurs discordantes. Le calendrier des tournois et le petit marché suisse ne permettent pas d’expansion, telle était aussi la déclaration bien claire des o ciels de la PGA présents. En outre, l’an prochain, ce sera la dernière fois que le nom d’IMG, en tant qu’entreprise o cielle de commercialisation, apparaîtra. Le contrat venant à terme ne sera pas renouvelé. Ce domaine sera également géré par Mittaz.

di cultés sur les derniers fairways de Crans … Dans ce duel à distance sur le parcours Severiano Ballesteros du golf-club Crans-sur-Sierre, autre chose entrait également en jeu en faveur de
Bjørn. Tant Westwood que Kaymer se trainaient enrhumés sur le terrain. Plus la partie durait et plus il pleuvait – et mieux c’était pour Bjørn. Et tandis que le putter de Bjørn avait vraiment l’air de chau er, il semblait lentement mais sûrement que ses poursuivants, dont faisaient également partie le Sud-Africain Jaco van Zyl et Jamie Donaldson, commençaient à s’essou er. Il leur manquait toutefois la dernière pointe d’expérience pour pouvoir véritablement entrer dans le combat pour le titre. A la n, il semblait qu’il ne restait que Kaymer, qui, sans l’ombre d’une faiblesse (10 pars en série), pouvait être un danger pour le Danois. Mais quand l’Allemand nalement laissa passer de grandes chances de birdies aux trous par 5 des numéros 14 et 15, tandis que Bjørn marquait des points, la décision était tombée au pro t du Danois. «Je suis totalement heureux», disait-il. «On devrait être heureux quand on joue un 62 le dimanche». Il veux assimiler ce qu’il a encore une fois accompli ces huit derniers jours à l’automne de sa carrière pendant ses vacances en famille à Göteborg. «Je vais savourer ce moment» a rma Bjørn. «Car je sais que ça ne durera pas éternellement».
Resultats
1BJØRN omas DEN -20
2KAYMER MartinGER-16

3DONALDSON Jamie WAL -15
3MCILROY Rory NIR-15
3VAN ZYL Jaco RSA-15
6ANDERSSON HED FredrikSWE-14
6LYNN David ENG -14
6WESTWOOD Lee ENG -14
9CAÑIZARES Alejandro ESP -13
9JIMÉNEZ Miguel Angel ESP -13 9NOREN AlexanderSWE-13
12MOLINARI Edoardo ITA -12 18ULRICH Damian SUI -9
Julien SUI +2
(-2) manqué après deux tours:
(AM) Edouard SUI 0
APRÈS LE 1ER JOUR:
Le C Omeback De D Ougherty
La chasse au titre commence avec un feu d’arti ce de birdies. L’Anglais, Nick Dougherty, âgé de 29 ans, joue ses premiers neuf trous avec 31 coups (il a commencé, selon Martin Kaymer, avec les back nine»di ciles»); il termine le 1er tour avec un score impeccable de 63 (-8) et mène après le 1er jour de l’Omega European Masters. Le trois fois vainqueur de l’European Tour a, quant à lui, deux coups d’avance sur les favoris qui ont également pris un bon départ, Martin Kaymer et Rory McIlroy (-6). Lee Westwood, le n°2 mondial actuel et vainqueur de l’OEM en 1999 ainsi que Darren Clarke, le champion actuel du BritishOpen suivent avec deux coups de retard (chacun -4). Le vainqueur d’il y a deux ans, Miguel Angel Jiménez, se classe au 40ème rang (-1). Le chouchou du public, Edoardo Molinari, et le Suisse, Damian Ulrich, réalisent un score identique (69 coups). Ulrich, meilleur suisse, se classe ainsi au 24ème rang (-2). Deux coups derrière: André Bossert et Martin Rominger. «Si seulement je n’avais pas ni avec 34 coups sur le green!», nous con ait un Rominger bien déçu. Parmi les amateurs suisses, Nicolas d’Incau et Andrea Gurini tiennent le rythme. Leurs scores sont identiques à ceux de Julien Clément et Raphaël De Sousa avec 72 coups (+1) soit à la 86ème place. Il y a encore du pain sur la planche avant le cut. De même pour Nicolas Sulzer (+2), Edouard Amacher (+3) et Arthur Gabella (+3).
APRÈS LE 2ÈME JOUR: MCILROY ET KAYMER LUTTENT ÂPREMENT, ULRICH BRILLE!




Après un premier tour brillant, Nick Dougherty qui menait le jeu, perd un coup après un tour médiocre et nit avec un 72 derrière le nouveau peloton de tête qui réunit Rory McIlroy (69), Gary Boyd (69), Jamie Donaldson (66) et Simon Dyson (68). Dougherty réussit avec 135 coups (-7) à nouveau le cut sur un event du Tour après 21 cuts d’a lée manqués et met ainsi n à la poisse qui le suivait depuis le UBS Hong Kong
Open en novembre dernier et qui l’avait laissé tomber à la 791ème place dans le classement mondial. Apparemment soulagé, le golfeur âgé de 29 ans et originaire de Liverpool, commentait après coup: «C’est le pire des sentiments qu’il existe de devoir toujours quitter un tournoi le vendredi alors que votre femme se tient au 18ème trou et suit attentivement le tournoi.» Le numéro cinq mondial, Martin Kaymer (70), compte aussi parmi les pros qui ont une vraie chance de remporter le tournoi bien qu’il ait eu aujourd’hui des problèmes avec les greens «piétinés». «Les putts ne voulaient tout simplement pas rentrer.» Les résultats des professionnels suisses sont réjouissants. Damian Ulrich, Julien Clément (-2) et Martin Rominger (-3) réussissent le cut. Tout particulièrement Ulrich, âgé de 28 ans, qui avec un 67, enthousiasme. Avec 136 coups (-6) après deux tours, cela signi e une 10ème place partagée, le même nombre de coups que le numéro 2 mondial Lee Westwood, omas Bjørn et Matteo Manassero. Quel est le souhait d’Ulrich pour le prochain tour? «Un ightpartner avec qui je puisse aussi échanger quelques mots. Les solitaires muets ne me passionnent pas.» Et comment va-t-il gérer la tension qui monte? «Je ne la sens pas. Rien que pour la carte du Tour, il faut que je gagne le tournoi. Et en plus, c’est inscrit dans les étoiles.» Les quatre amateurs, Nicolas D’Incau (+6), Arthur Gabella (+1), Edouard Amacher (par) et Andrea Gurini (+2) ont, par contre, été disquali és ainsi que Raphaël de Sousa (+3), Nicolas Sulzer (+2) et André Bossert (+4). A la grande surprise générale, aujourd’hui même les routiniers comme Colin Montgomerie, Eduardo Romero et José Maria Olazábal ont manqué le cut après deux tours. Le tenant du titre, Miguel Angel Jiménez, remonte lentement dans le classement et partage la 25ème (-4) place avec Darren Clarke, le champion du British-Open. David Howell, 4 fois champion sur l’European Tour, est disquali é après le 2ème tour, pour avoir indiqué un 4 au lieu d’un 5 au 7ème trou sur sa carte de score.
APRÈS LE 3ÈME JOUR:
LE ROUTINIER D ONALDSON
PREND L A TÊTE – ULRICH SE
CLASSE PARMI LES 10 PREMIERS
Le parcours Severiano Ballesteros n’avait pour lui aucun secret. Il y a quelques semaines au Memorial Oliver Barras, Damian Ulrich l’avait déjà démontré clairement et laissé derrière tous les golfeurs. Maintenant c’est sur le même terrain que le joueur originaire de Zug con rme son excellente forme physique par rapport à l’année dernière plutôt pénible où il avait même envisagé de mettre n à sa carrière professionnelle vu son peu de succès aux tournois. Encouragé après quelques séances à Manchester en début d’année avec Karl Morris, un gourou mental qui s’est aussi occupé de Louis Oosthuizen, l’ancien vainqueur du British-Open, qui est d’ailleurs aussi présent à Crans-Montana, Ulrich a depuis un jeu plus décontracté et a continué de cumuler les bons coups au troisième jour – entre autre avec un eagle au 1er trou – il nissait la journée avec un 67 et continue de monter dans le classement. Avec un -10 après trois tours, il se trouve au 6ème rang – bien devant le tenant du titre Miguel Angel Jiménez (-8), les frères italiens du nom de Molinari et l’enfant prodige Matteo Manassero
(-6). «Je me sens tout simplement bien, tout marche pour l’instant», con ait le golfeur de 28 ans pour justi er le déroulement de son jeu actuel. «Actuellement, je me fais plaisir en jouant au golf». L’harmonie régnait dans son ight, même si Soren Kjeldsen (-9) et Stephen Gallacher (-10) «ne comptent pas parmi les professionnels connus». Quand, au 18ème trou, il jouait encore un birdie, c’était déjà «un sentiment très spécial devant des centaines de spectateurs» racontait Ulrich. «Je souhaite pouvoir jouer plus souvent des tournois avec une ambiance aussi fantastique». Julien Clément pouvait également être satisfait, il était parti dans le premier ight à 7:50 heures du matin. Avec 69 coups, le Genevois démontrait une certaine constance dans son jeu et améliorait son score du tournoi à -4. Martin Rominger devait, par contre, vivre une journée cauchemardesque. Bien qu’il ait commencé avec un birdie, le professionnel du tour accumulait trois bogeys et un double bogey sur les neuf premiers trous. Il nissait avec 75 coups, +1 pour le tournoi. «Demain, ça ira mieux» indiquait Rominger.
Lee Westwood jouait le meilleur tour de la journée. Avec 64 coups et un score total de -13, l’actuel numéro deux mondial se classait à la deuxième place. Cependant, c’est Jamie Donaldson, le golfeur de 35 ans originaire du pays de Galles, qui menait avec un coup d’avance sur Westwood (65 coups pour un score total de -14). Il participait à son 238ème tournoi du PGA European Tour, il n’a pourtant jamais gagné. Le dimanche, il devait faire ses preuves aux cotés de Westwood et Rory McIlroy (-12) pour le tour nal de l’Omega European Masters. L’Irlandais du nord qui avait deux coups de retard se trouvait momentanément seul au front, avant que deux bogeys lui échappent aux 16ème et 17ème trous. omas Bjørn, tenant du titre à Gleneagles dimanche dernier, et l’Anglais Gary Boyd (tous les deux -11) étaient sur les talons du groupe de tête, suivi par un sextuor avec -10, parmi lesquels on comptait l’Allemand de classe mondiale Martin Kaymer – et Damian Ulrich. Les organisateurs n’auraient pas trouvé un meilleur script pour la grande nale.

APRÈS LE 4ÈME JOUR:
THOMAS BJØRN TRIOMPHE, ULRICH TERMINE À L A 18ÈME
PL ACE
«Nice jacket, no?» La question de omas Bjørn, tout souriant et portant la veste rouge du champion de l’Omega European Masters sur l’épaule devant la presse de golf au complet, semble plutôt rhétorique. Pas seulement la jacket, mais aussi l’énorme coupe, que le golfeur de 40 ans qui a réalisé un score fabuleux de 62 (pour un total de 264 coups, -20), tient devant les ashs des photographes, vont bien au Danois. Le jeu impeccable de Kaymer mais sans le petit coup de chance nécessaire sur les derniers trous, est récompensé par une malheureuse deuxième place et la conviction que: « omas n’était pas battable aujourd’hui. Il a joué divinement au golf.» Et Damian Ulrich? Etait-il vraiment «le précurseur des professionnels suisses», comme l’indiquait un grand journal helvétique? Pas forcément. Après une semaine de tournois en partie grisante, le joueur originaire de Zug, termine avec un score de 72 coups pour un total de 275 (-9). Il a cependant obtenu des résultats auxquels il ne s’attendait pas et est ravi de sa 18ème place. «Je souhaite pouvoir jouer plus souvent des tournois de ce style et surtout devant un public comme celui-là», disait Ulrich. Après un dernier jour médiocre avec un 77, Julien Clément termine, avec un total de 286 coups (+2), à une 65ème place partagée; son collègue du tour, Martin Rominger a eu un jeu varié entre birdies et bogeys et nit, après 70 coups au dernier tour, avec un score total de 284 coups (par), à la 61ème place.





