
2 minute read
Une erreUr légendaire…
Comment de ViCenzo a perdU l’US maSterS
1923) alliait l’élégance de son jeu au charisme de sa personnalité. Son palmarès était déjà impressionnant, puisque la quarantaine bien entamée, il continuait d’accumuler les victoires en Amérique du Sud (près de 200 à la fin de sa carrière), tout en étant un adversaire redoutable sur le circuit américain (6 titres). Mais son plus beau fait d’arme était sa victoire au British Open 1967 au Royal Liverpool Golf Club, devant Jack Nicklaus.
Advertisement
Les golfeurs argentins sont de véritables artistes. En Suisse, on les aime beaucoup et ils nous le rendent bien. Eduardo Romero a en effet gagné deux fois l’Open de Crans-Montana (1994, 2000) et Ricardo Gonzales une fois (2001). Chaque année sur le Haut Plateau valaisan, on peut suivre les exploits de Ariel Canete, Tano Goya, Rafa Echenique ou Daniel Vancsik. Avec leur statut international, on ne voit plus malheureusement des garçons comme Angel Cabrera ou Andres Romero.
Le profil type du joueur argentin est un golfeur puissant, au swing naturel, au toucher de balle créatif et au charme latin caractéristique. Dans les années 60, Roberto De Vincenzo (né en
En arrivant en avril 1968 à l’US Masters, De Vicenzo faisait logiquement partie des favoris. Et il assumait parfaitement ce rôle: à quelques trous le plaçait en tête du tournoi, à égalité avec l’obscure Bob Goalby. De Vincenzo sortait du green du 18 en se réjouissant de revenir le lendemain pour un play-off sur 18 trous (aujourd’hui, le play-off du Masters se joue en sudden death). Il signait sa carte sans la contrôler, ne voyant pas que son marqueur, l’Américain Tommy Aaron, avait inscrit un 4 sur le trou 17, au lieu d’un 3! Les Règles validant l’inscription d’un score plus haut que celui effectivement réalisé (au contraire d’un score plus bas qui signifie la disqualification), De Vincenzo terminait donc deuxième, en se de la fin de la compétition, son nom apparaissait en haut du leaderboard. Sur l’avant-dernier trou, un par 4, il réalisait même un superbe birdie qui montrant extrêmement digne et en lançant un commentaire devenu mythique: «qu’est-ce que je suis stupide»!
Il semble que cet incident a tellement marqué les esprits à l’époque que le PGA Tour a modifié les habitudes du circuit, créant la fameuse «scoring tent» dans laquelle les joueurs viennent contrôler méticuleusement leur carte aujourd’hui!
Roberto De Vincenzo a continué sa carrière, remportant le Houston Champions International la même année, avant de se consacrer au circuit seniors naissant et d’y connaître un certain succès (vainqueur de l’US Senior Open en 1980). Intronisé au World Golf Hall of Fame en 1989, il s’est officiellement retiré du circuit à l’âge de 83 ans après 100 victoires internationales, coulant une paisible retraite en Argentine. Muchas gracias señor!
Jacques Houriet
DÉ SO RM AI S, L E TR AJ ET J US QU ’A U GO LF S ER A PL US P LA IS AN T.
La majesté d’un vaisseau amiral alliée au confor t dans sa forme la plus aboutie A l’intérieur, la nouvelle JAGUAR XJ vous réser ve une ambiance sélec te et une technologie d ’avantgarde. Au programme: instruments de bord vir tuels, disque dur 30 Go pour vos plus belles musiques et inter face iPod/Bluetooth. L’écran tac tile Dualview, en option, se chargera de vous mener à bon por t, tout en permet tant à votre passager de visionner un film Un modèle d ’excellence dans l’ar t de respec ter le code de bonne conduite Cédez au luxe –dès maintenant auprès du par tenaire JAGUAR de votre choix. w w w.jaguar.ch
