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Des jeunes et du soleil

Le quatrième Deutsche Bank Ladies Swiss Open a pu se dérouler dans des conditions presque parfaites, du 14 au 17 mai, sur le parcours de Gerre Losone. Dans un final plein de suspense jusque sur le dernier green, deux des jeunes stars du Ladies European Tour (LET) ne se sont départagées que d’un coup seulement. Si l’on peut dire que l’ordre d’arrivée, entre elles, tient un peu du hasard, la Norvégienne

Marianne Skarpnord l’a néanmoins emporté devant l’Anglaise Mélissa Reid. Mais les Suissesses ont également fait parler d’elles, moins cependant que le soleil.

Incidence administrative de ce Deusche Bank Ladies Swiss Open 2009: Skarpnord et Reid montent aux places 1 et 2 de l’Ordre du mérite et l’on ne risque sans doute pas de se tromper en leur prédisant un avenir radieux sur le circuit.

Le soleil tessinois

«Elle a un swing fantastique», disait de Mélissa Reid la coach nationale des ladies, Régine Lautens. Cette Anglaise énumère ainsi ses hobbies: « snowbording, tennis, voir des amis, voir mon petit ami». Et le golf dans tout cela? Cela lui permet «simplement» de gagner sa vie. En 2008, elle a terminé 16e de l’Ordre du mérite et empoché 136000 euros.

Son adversaire directe dans le tour final, la Norvégienne Marianne Skarpnord a elle aussi un beau swing. Elle a 23 ans et compte, tout comme Reid, sept classements dans le top-ten du LET. Skarpnord était l’an dernier 13e de l’Ordre du mérite. Cette année, avant Losone, les deux vedettes de la semaine occupaient les 3e (Reid) et 5e rangs. Toutes deux tentaient d’obtenir leur premier titre dans un tournoi majeur. Elles l’ont fait avec un tel niveau de jeu qu’aucune autre joueuse n’a pu sérieusement se mêler à la lutte pour la victoire. La décision est tombée – com- ment pouvait-il en être autrement –sur le dernier green: Reid ratait un putt plutôt court pour eagle, de telle sorte que la Norvégienne conservait son petit avantage d’un coup!

Tout s’est joué le dernier jour du tournoi devant un public assez fourni. Mais les trois premiers jours ont été bien différents: les grenouilles de la météo avaient prédit de fortes pluies pour cette période. On a vu l’année passée ce que cela pouvait être, le tournoi ayant dû être amputé d’un tour. On avait donc les pires craintes et ces prévisions ont sans doute incité nombre de spectateurs potentiels à s’abstenir.

Pourtant, il n’a plu que le vendredi. Le premier et le troisième jour ont été plutôt agréables, avec une nébulosité changeante et un ensoleillement partiel. Comme les quantités de pluie n’ont pas dépassé la moyenne, le parcours est resté parfaitement jouable. Les fairways étaient fermes, sans effets imprévisibles sur les balles, les greens rapides. A peine y avait-il quelques flaques dans le rough. On a donc enregistré de bons scores. Mais le temps d’avril-mai reste un thème sensible de discussion au Tessin. Les relevés climatiques montrent que le printemps, ici, est maintenant une saison pluvieuse. Les responsables du tournoi, autour de Michael Hölz et Salvatore Pinoja, ont décidé, avec le Ladies European Tour, d’en repousser désormais la date de quelques semaines. En 2010, le DBLSO aura vraisemblablement lieu à la mijuin.

Et les Suissesses?

Lorsque l’on joue à la maison, les attentes du public, des fans et des joueuses elles-mêmes sont naturellement plus élevées. Ne serait-ce que parce que les Suissesses connaissent le parcours comme leur poche. Mais là réside sans doute la première erreur d’appréciation: pour un tournoi de ce niveau, la préparation du parcours est très différente de la normale, de telle sorte que les régionales de l’étape n’ont en fait qu’un très mince avantage. Peut-être même que cela pourrait être, au contraire, un handicap: pour les joueuses qui sont engagées chaque week-end dans un tournoi du circuit, la vitesse des greens est normale alors que pour les autres, elle est bel et bien ultra-rapide!

La grisonne Caroline Rominger en est au tout début de sa carrière pro- fessionnelle. En réussissant, avec beaucoup de chance, à passer le cut après deux tours et à terminer à la 41e place, elle peut être satisfaite. Elle va maintenant se concentrer sur chaque tournoi du LET où elle sera admise au départ. «Je me suis annoncée pour tous les tournois et je serai pour la plupart d’entre eux tout en haut de la liste d’attente. Je devrais savoir rapidement si je peux participer ou non». Avec l’argent qu’elle a empoché à Losone, elle figure au 57e rang de la liste des gains et elle est optimiste pour l’avenir, même s’il est difficile de planifier quoi que ce soit à ce stade. Il faut rester à l’affût des opportunités. Florence Lüscher a été la seule autre joueuse de «notre» équipe de six à passer – tout juste – le cut (+2) après deux tours. Elle avait entraîné certaines modifications de son swing quelques semaines avant le tournoi, à l’instigation de son coach Volker Krajewski. «Le contrôle des balles est devenu bien meilleur, mon swing est plus compact et j’accélère mieux sur les balles. C’est l’affaire de quelques entraînements encore, de l’acquisition d’une routine de tournoi pour que cela se traduise aussi dans les scores». La Bernoise de Vuissens axe toute sa saison sur le SAS Telia Tour en Suède, avec pour objectif de finir l’année dans le top 5, ce qui lui assurerait une carte pour le LET. Frédérique Seeholzer, Nora Anghern, Anaïs Maggetti et Mélanie Mätzler ont en revanche raté le cut. Fanny Vuignier et Rébecca Huber, qui avaient aussi été invitées par l’ASG, avaient dû renoncer en raison d'impératifs scolaires. Elles ne reprendront les tournois qu’en été. www.dblso.ch

Un public nombreux pour le dernier tour du dimanche, grâce certainement aux bonnes prévisions du temps.

Hanns Michael Hölz (Deutsche Bank, à gauche) et Salvatore Pinoja (Président du Golf Gerre Losone) avec le «podium»: Marianne Skarpnord, Melissa Reid et l’Australienne Karen Lunn.

Caroline Rominger a fait bonne impression pour son premier tournoi en tant que proette. Florence Lüscher profite des conseils de son «caddiede-rêve», Tino Weiss, qui lui ont permis de passer le cut.

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