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39th St.Moritz GoldCup GolfWeek «Verytraditional»
SurleGolfdeSamedan du13au17juillet2009
La«St.MoritzGoldCupGolf Week»sedérouletraditionnellementenmatchplay– Feelthe spiritofthegame!
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Des rédacteurs qui jouent au golf
Ecrire sur le golf signifie aussi aimer le golf. En tant que rédacteur en chef d’un magazine de golf, il a toujours été important pour moi de réunir un team rédactionnel qui soit composé de joueurs solides, mais qui sont également de vrais passionnés. Des «inconditionnels» ou des «golf nuts» comme disent les Américains. Des gens qui aiment le golf peuvent écrire sur le golf dans Golf Suisse. Mais aucun n’est irréprochable; nous ne sommes pas des enfants modèles et, malheureusement, nous savons tous ce qu’est un score pourri! Mais nous voulons tout connaître du golf, tout savoir, tout voir et tout ressentir, afin de nous améliorer.
L’un de ces fanatiques est mon collègue de la rédaction, Jacques Houriet.
Il y a déjà quelques années qu’il a défini son propre challenge, qu’il vous a fait partager dans cette série de trois articles passionnants. Il ne lui manque plus que quatre parcours du British Open pour boucler la boucle. En outre, sur le Old Course de St. Andrews, il m’a raconté qu’il avait atteint tous les greens en régulation et bouclé ce terrain prestigieux en 73 coups. Sacrée performance dans la carrière d’un amateur!
Se fixer des objectifs aussi inhabituels représente le sel dans la soupe. Frapper des balles sur le driving range, jouer des parties, pousser la balle devant soi, de la même manière tous les jours – difficile à vivre et à imaginer. Chaque joueuse, chaque joueur a sa propre conception du golf. L’un d’entre eux a par exemple décidé de jouer les 94 parcours suisses en 50 jours. Et si les défis personnels peuvent être très différents, je trouve qu’il est vital d’avoir des buts dans ce sport. L’un étant de jouer aussi longtemps que possible – de rester fit même en étant âgé. On aura peutêtre ainsi l’opportunité d’atteindre le plaisir suprême que le golf peut offrir: jouer en brut en dessous de son âge. Le «graal» du golfeur.
Urs Bretscher
Turnberry
Sandwich: le Royal St George’s et le Royal Cinque Ports. Seul avantage, le greenfee ne se monte qu’à 70 la semaine et à 80 le week-end. www.princesgolfclub.co.uk
Royal Portrush: le plus éloigné www.royalportrushgolfclub.com
Si l’on comprend mal pourquoi Prince’s a reçu une fois le British Open, on est tout aussi décontenancé en découvrant que le prestigieux tournoi ne s’est déplacé qu’à une seule occasion en Irlande du Nord, sur l’emblématique parcours du Royal Portrush. C’est d’ailleurs la seule fois que l’épreuve a changé d’île! Et pourtant, il y a de grands parcours à Jersey, au Pays de Galles ou en Irlande; des clubs qui ont produit des joueurs au palmarès époustouflants et qui mériteraient d’accueillir cette compétition, en hommage à ces golfeurs qui ont porté les couleurs britanniques jusque sur les greens d’Europe continentale ou d’Amérique.
Situé à une centaine de kilomètres au Nord de Belfast, Royal Portrush se mérite! La côte irlandaise est sauvage et l’environnement du parcours totalement naturel, avec une vue magnifique sur la mer toute proche. Ce par 72 de 6137 mètres date de 1888 et son concepteur, le célèbre Harry Colt, l’a toujours considéré comme son «chef d’œuvre». Max Faulkner y remporta donc l’Open en 1951, donnant ses lettres de noblesse à un terrain qui n’a jamais déçu depuis. Son plus célèbre membre n’est autre que le charismatique Darren Clarke, légende vivante du golf nord irlandais. Le greenfee coûte 125 la semaine et 140 le week-end.
Royal Birkdale: le plus discret
Au Nord de Liverpool, dans la banlieue de la station estivale de Southport, The Royal Birkdale entretient ses fairways depuis 1889. Il se trouve dans une zone côtière où l’on compte de nombreux parcours, qui attirent les joueurs de passage le week-end ou pendant les vacances d’été. Cette connotation touristique n’empêche pas le club du Royal Birkdale d’être un géant britannique, qui a accueilli neuf fois The Open depuis 1954, dont la dernière fois en 2008. Et son prestige est encore augmenté si l’on sait qu’il a également été le cadre de nombreuses Ryder Cup, Wal- ker Cup, Curtis Cup, British Ladies Open, etc. C’est dire si l’esprit de compétition qui anime ses membres est développé et si l’histoire du golf a sa place dans le club-house tout blanc de ce links pur et authentique. Par 70 de 6072 mètres, le terrain exige une stratégie pointue, de la précision pour éviter les roughs gourmands et une grande habileté sur et autour des greens. La démonstration en a été apportée par deux hommes l’an dernier: Greg Norman et Padraig Harrington. L’expérience de l’Australien a été déterminante: bien qu’à cours d’entraînement, le Requin blanc a failli remporter The Open pour la 3ème fois, sur un parcours qu’il vénère. Mais le tenant du titre ne l’entendait pas de cette oreille et Harrington a produit des coups de génie pour remporter son second British Open. Le greenfee est en rapport avec la réputation du club: 165 £! www.royalbirkdale.com
Turnberry: le plus chic www.turnberry.co.uk
Alors que plusieurs parcours du British Open ont conservé un environnement rustique, Turnberry se distingue par son style «resort» à l’américaine, qui fait dire à certains qu’il est le Pebble Beach écossais. C’est assez vrai sur le plan touristique avec le prestigieux hôtel qui domine le golf, mais ça l’est moins sur le plan du jeu, puisque Turnberry est un links des plus classiques. Il est du reste plus vieux de 12 ans que l’icône californienne, puisqu’il a été inauguré en 1902. Il est curieux de constater qu’il est le dernier parcours à avoir intégré le «tournus», en 1977. Utilisé comme terrain d’entraînement pour la RAF pendant la seconde guerre mondiale, il semble qu’il lui avait fallu du temps après le conflit pour retrouver son lustre d’antan. Mais Turnberry a tout de suite forgé sa légende, puisque Tom Watson et Jack Nicklaus y ont disputé leur plus fameux tête-à-tête, qui reste dans les mémoires sous le nom de «Duel au soleil» et qui se termina sur la victoire de Watson avec un dernier score (63) d’anthologie!
L’Open n’y est revenu que deux fois depuis. La quatrième visite est donc imminente et les Tiger Woods et consorts se réjouissent de le découvrir, tant les roughs et les contours du parcours Ailsa sont spécifiques. Sans oublier le célèbre phare qui se détache sur les falaises avec, à l’horizon, la silhouette d’Ailsa Craig, une île qui inspira Hergé pour une aventure de Tintin qui est dans toutes les mémoires: L’île noire. Par 70 de 6555 mètres – il a été rallongé de près de 200 mètres pour l’édition 09 du British Open – le tracé est assez vallonné, dessiné le long d’une magnifique falaise qu’il faut notamment franchir au trou No 9. Un grand parcours, pour un moment inoubliable si l’on a la chance de résider au moins une nuit sur place. Son dernier atout est d’être seulement à une trentaine de kilomètres de Troon et Prestwick. Quel triptyque! Mais tout cela a un prix et le greenfee passe de 160 la semaine à 200 le week-end.
■ Jacques Houriet
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