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Décision dans le bunker
Le bunker fait partie des difficultés d’un parcours; au départ, l’idée est qu’une balle tombée dans un bunker coûte au moins un coup à son propriétaire. Mais sur les golfs modernes, nombreux sont les bunkers conçus de manière à ce que l’on puisse atteindre le green, voire même le drapeau. Il en va autrement sur les links: des bunkers très profonds, les petits «pot bunkers», ou de hautes parois réalisées avec des couches successives de gazon poussent le joueur à choisir la bonne stratégie pour se sortir au mieux de cette pénible situation.
Une situation typique dans un haut bunker de green. Ici, il faut disposer d’une bonne technique pour bien s’en sortir. Nombreux sont les bons joueurs qui vont utiliser le lob-wedge pour ce coup, afin de donner de la hauteur à leur balle. Des jambes très stables et un swing complet avec un bon finish vont permettre à la balle de terminer sur le green; en règles générales, elle aura beaucoup de backspin et s’arrêtera rapidement, parce que le coup aura été joué avec agressivité un grand roulement ne doit pas être pris en compte.
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Chef d’œuvre japonais
Paris Buckingham est australien, originaire du Queesnland, il a ans et il vit en Europe depuis il a d’abord rejoint le club de Markgräferland Kandern, avant Aaretal et aujourd’hui Interlaken-Unterseen. Son nom est bien réel, même si on aurait pu penser qu’il s’agissait d’un nom de scène. A côté de l’enseignement, il participe régulièrement aux compétitions du Swiss Pro Tour, ainsi qu’aux championnats de l’ASG et de la Swiss PGA. Il a réalisé sa formation auprès du Brisbane Golf Club.
Les links ne sont pourtant pas les seuls parcours qui présentent des obstacles dangereux; les architectes construisent des bunkers qui coûtent en général un coup – voire plus lorsque le joueur s’y prend mal – sur de nombreux parcours classiques. En Suisse, pour donner quelques exemples parmi d’autres, on pense aux nombreux bunkers du vénérable parcours de l’OSGC à Niederbüren; depuis un bunker de fairway, le coup vers le green n’est pas toujours possible en raison de la hauteur du bunker. Il en va de même sur les parcours des clubs de Genève ou de Lausanne, ou sur le Woodside Course de Sempachersee, avec des positions dans les bunkers qui ne rendent pas la vie facile…

Sur nos photos, le pro Paris Buckingham présente quelques situations typiques, ainsi que les solutions optimales au problème spécifique. Naturellement, on va souvent perdre des coups; le but est pourtant de n’en perdre qu’un et de ne pas ruiner complètement son score. Comme on le voit facilement sur les photos (prises l’hiver dernier en Australie, à Moonah Links), il y a toutes sortes de dangers que l’on doit éviter.
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▲ L’un des coups les plus difficiles du golf: la longue sortie de bunker. Au-delà du second bunker, il faut couvrir une distance de 50 mètres jusqu’au drapeau. C’est bien trop peu pour faire un plein coup avec un fer court, mais c’est beaucoup trop pour faire une sortie normale avec un sandwedge la balle terminerait vraisemblablement dans le second bunker. La bonne option est celle d’une sortie avec un fer et un swing complet.


▲ Deux balles dans le même bunker de fairway: l’un des joueurs a de la chance et peut attaquer le green. La balle de droite, à l’inverse, ne permet pas de jouer en direction du green, mais implique que l’on sorte sur la gauche, sur le fairway. On pourra ensuite avoir un peu de réussite sur l’approche (avec le bon backspin) et ne prendre qu’un putt pour le par. Si l’on essaie de jouer vers le green, on va tomber dans le gros rough et peut-être perdre la balle.
▼ Dans cette situation aussi on voit que la différence entre la chance et la poisse est infime. L’un des joueurs peut couvrir la distance jusqu’au green, parce qu’il a suffisamment d’espace entre sa balle et l’arête supérieure du bunker. Mais si la balle est plus en avant, il faut donner plus de hauteur à la sortie pour franchir cette arête. Le joueur doit réfléchir et décider depuis quel endroit il préférera ensuite attaquer le green.

