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Le fixerprintemps: le swing

La saison des tournois bat son plein sur les principaux circuits, les premiers changements de handicap ont été effectués et les premiers doutes sont apparus. Est-ce que le matériel est performant? La question récurrente se pose: est-ce que je joue avec les bons clubs? Le matériel, comme le jeu en lui-même, n’est pas une science exacte. Et le joueur ne saura jamais s’il joue avec les meilleurs clubs.

Le fait est que le golfeur qui a choisi ses clubs en fonction de son swing, frappera mieux la balle que celui qui dispose d’un matériel inadapté. Depuis quelques mois, la rédaction de Golf Suisse a mis un point d’honneur à aider les lecteurs à améliorer leur jeu. Ceux qui ont suivi nos conseils techniques en ont certainement profité. Cela dit, le «tuyau» qui résout tous les problèmes d’un coup n’existe pas encore. Le meilleur conseil reste de beaucoup s’entraîner et de rendre visite régulièrement à son pro. D’ailleurs, le joueur autodidacte, qui atteindra l’élite mondiale sans jamais avoir vu un enseignant, n’est pas encore né. Dans cette édition, nous vous présentons les derniers modèles de fers, en mettant en exergue les considérations de notre expert en «custom fitting». Il explique notamment quelles sont les conséquences de l’assemblage de composants incompatibles. Si vous suspectez que les trajectoires habituelles de vos balles ne sont pas le résultat de clubs parfaitement adaptés à votre mouvement, alors il est temps de songer à changer de matériel. La série de reportages avec notre gourou du fitting, Alain Pfister, se déroulera sur plusieurs numéros.

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Mais il y a également l’inverse: un golfeur ou une golfeuse qui sont ravis de leur matériel, parce que la balle vole en direction de la cible choisie. Vers les fairways et les greens. Dans ce cas bien sûr, il faut absolument conserver cette série dans son sac.

Vous verrez dans cette édition et dans les suivantes à quel point les clubs et le fitting sont liés à la technique du swing. En vous intéressant à ces thèmes, vous remarquerez qu’ils peuvent vous aider dans la compréhension du jeu. Malgré toutes les connaissances techniques, la question du matériel reste subjective et partiellement inexacte. Car la partie émotionnelle ne doit pas être négligée. Et le meilleur conseil reste encore de faire confiance à ses sensations. Sur la durée, on jouera certainement mieux avec des clubs qui nous plaisent qu’avec des modèles disgracieux. Le golf est un jeu et l’homme «joueur» a un statut émotionnel: il n’est pas un robot. Le sentiment émotionnel est donc vital, surtout au moment d’effectuer un changement de matériel, pour se demander si l’on sera vraiment heureux avec les clubs convoités.

Dans le secteur test, vous aurez cette fois-ci beaucoup à lire sur les fers et les putters; dans la prochaine édition, nous aborderons les clubs hybrides, qui nous sauvent de toutes les situations.

■ Urs Bretscher, rédacteur en chef

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