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ANDREY RUBLEV È NATA UNA STELLA

A star is born

Nella finale della 116a edizione del Rolex Monte-Carlo Masters, il tennista russo Andrey Rublev ha vinto il Monte-Carlo Masters 1000, il suo primo titolo in questa categoria. Andrey Rublev diventa il 66° vincitore nella storia del Rolex Monte-Carlo Masters.

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Congratulazioni Andrey. Come ti senti dopo aver vinto il tuo primo Masters 1000?

È fantastico. Sorprendente. Ho perso così tante volte in finale, semifinale o anche prima. Questa volta l’ho fatto! Per di più, essendo in svantaggio per 4-1, con la palla del 5-1 nel terzo set. non mi rendo conto. E soprattutto ho vinto il mio primo Masters 1000 a Monaco, torneo storico e prestigioso. Essere al fianco di grandi nomi del tennis è motivo di orgoglio. Sono davvero molto felice.

Nel terzo set sei sembrato indebolito e imbarazzato dalla tua schiena?

Sì, ho avuto un po’ di mal di schiena. Stava tirando. Piccoli dolori. Ma mi sono detto che era importante non pensarci, perché altrimenti il dolore sarebbe peggiorato. Ho cercato di mantenere la calma, di rilassarmi, di concentrarmi sul tennis per tornare in gioco

Cosa ti è passato per la testa al tuo primo match point? Che ero felice di essere in vantaggio per 40-0 e di averne tre (ride). No, stavo cercando di nuovo di non concentrarmi su questo e di giocarmi solo un punto in più...

Il pubblico ti ha sostenuto molto. Diventi popolare... È bello sentire il sostegno del pubblico. Non so se sono apprezzato o meno. Che io sia una brava persona o meno. Certo, commetto errori, ma cerco di essere una persona a posto. Sento crescere l’interesse e devo ammettere che è piacevole.

All’inizio della tua carriera eri molto timido. Il tuo allenatore, Fernando Vicente, ti ha aiutato in qualcosa al riguardo?

Fernando Vicente è stato con me fin dall’inizio. Certo che mi aiuta molto. Con gli anni sono più rilassata, finalmente riesco ad essere un po’ più me stesso. Questo è il punto più importante. Sii te stesso! Oggi mi sento bene. Con la mia nuova squadra, tutto sta andando bene. Ho un nuovo preparatore fisico, un nuovo preparatore mentale, un nuovo fisioterapista, un nuovo agente... Rimane solo Fernando (ride).

Dopo un Masters 1000, sogni un titolo del Grande Slam? Sogno soprattutto di continuare a lavorare bene, di progredire dentro e fuori dal campo. Ho sempre creduto di poter vincere titoli. Ora ho ottenuto un Masters 1000. Ho fatto un altro passo. Vedremo cosa ha in serbo per noi il seguito. Ma ovviamente voglio continuare a crescere e a migliorare…

En finale de la 116e édition du Rolex Monte-Carlo Masters, le tennisman russe Andrey Rublev a remporté le Masters 1000 de Monte-Carlo, son premier titre dans cette catégorie. Andrey Rublev devient le 66e vainqueur de l’histoire du Rolex MonteCarlo Masters.

Félicitations Andrey. Quels sentiments vous habitent après avoir remporté votre premier Masters 1000 ?

C’est fantastique. Incroyable. J’ai tellement souvent perdu en finale, en demi-finale ou même plus tôt auparavant. Cette fois, je l’ai fait ! En plus en étant mené 4-1, balle de 5-1 dans le troisième set. Je ne me rends pas compte. Et surtout, j’ai remporté mon premier Masters 1000 à Monaco, un tournoi prestigieux, historique. Être aux côtés de si grands noms du tennis, c’est une fierté. Je suis vraiment très heureux.

Au troisième set, vous sembliez en plus diminué et gêné par votre dos ?

Oui j’avais un peu mal au dos. Ca tirait. Des petites douleurs. Mais je me suis dit qu’il ne fallait surtout pas y penser, car sinon la douleur empirerait. J’ai essayé de rester calme, de me détendre, de me focaliser sur le tennis pour revenir.

Que vous est-il passé par la tête sur votre première balle de match ?

Que j’étais content de mener 40-0 et d’en avoir trois (rires). Non, j’essayais là encore de ne pas me focaliser dessus et de jouer un point de plus…

Le public vous a beaucoup soutenu. Vous devenez populaire… C’est génial de sentir le soutien de public. Je ne sais pas si je suis apprécié ou pas. Si je suis une bonne personne ou pas. Je fais des erreurs évidemment mais j’essaie d’être quelqu’un de bien. Je sens l’intérêt grandir et il faut avouer que c’est plaisant.

En début de carrière, vous étiez très timide. Est-ce que votre coach, Fernando Vicente, vous a apporté quelque chose sur ce plan ? Fernando Vicente est avec moi depuis le début. Bien sûr qu’il m’aide beaucoup. Avec les années, je suis plus relax, enfin j’arrive surtout à être un peu plus moi-même. C’est ça le plus important. Être soi-même ! Aujourd’hui, je me sens bien. Avec ma nouvelle équipe, tout roule. J’ai un nouveau préparateur physique, un nouveau préparateur mental, un nouveau physiothérapeute, un nouvel agent… Il ne reste que Fernando (rires).

Après un Masters 1000, vous rêvez d’un titre en Grand Chelem ? Je rêve surtout de continuer à bien bosser, à progresser sur et en dehors des courts. J’ai toujours cru que je pouvais gagner des titres. Maintenant, j’ai décroché un Masters 1000. J’ai franchi une nouvelle étape. On verra bien ce que la suite nous réserve. Mais bien sûr que j’ai envie de continuer à grandir…