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NOS ALLIÉS

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L’ENTRETIEN

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NOS ALLIÉS est également responsable de l’hébergement et veille à ce que l’heure du coucher La vie au camp, ne soit pas trop tardive et à ce que de bonnes nuits de sommeil soient observées. «C’est parfois un peu difficile, surtout pour c’est marrant! les plus jeunes qui apprécient d’être loin de chez eux», dit-elle en riant. De temps à autre, il y a des situations cocasses, comme Depuis de nombreuses années, Melanie Willimann la fois où un jeune sportif avait mis ses vêtements propres à l’abri des «voleurs» dans accompagne les camps d’entraînement des athlètes avec beaucoup d’enthousiasme, de joie et d’engagement. le coffre-fort, et qu’il avait oublié le code. «Il a fallu faire intervenir le service technique du CSP», raconte-t-elle. Gabi Bucher

Aujourd’hui, il n’y a plus que le camp de Pâques et d’été à Nottwil, où elle continue d’être sur tous les fronts et de faire preuve d’une grande polyvalence: elle amène les

Le «Brändi Dog» sort des frontières

Outre l’entraînement, c’est aussi l’aspect social de ces camps que Mélanie apprécie. La tempête soufflait lorsathlètes au bon endroit au On est ensemble toute une semaine, même qu’arriva le jour de notre bon moment et veille nopendant les temps libres. «Le soir, nous rendez-vous, et je n’étais tamment à ce que les plus jouons à Brändi Dog», un jeu de société. pas sûre que Melanie Wiljeunes participants ne C’est grâce à eux que ce jeu s’est répandu limann allait pouvoir se s’égarent pas. Elle aide là dans toute l’Europe, plaisante-t-elle. «Et rendre à Nottwil. Mais pour où il faut: elle installe les les excursions permettent de varier les plaielle, c’était une évidence car on sportifs dans leur fauteuil, leur sirs. Les jeunes athlètes sont particulièrepeut compter sur elle, et c’est ce que met leurs gants, applique les planment sollicités par l’entraînement quotil’entraîneur Paul Odermatt apprécie tant nings d’entraînement avec eux, leur exdien, ils ont donc besoin d’un jour de repos chez cette accompagnatrice des camps plique les exercices, chronomètre leurs pour se régénérer.» L’an dernier, elle a d’entraînement des athlètes en fauteuil temps, compte les tours. Mais elle soigne même accompagné les sportifs à Dubaï, roulant. C’est l’une des personnes les plus aussi les petits bobos, pose des panseune expérience formidable. Bien sûr, les fiables qu’il connaisse, dit-il. ments et sèche les larmes. De par son frère, camps sont épuisants, admet-elle, mais ils elle connaît bien les besoins et les prosont aussi très enrichissants, elle adore cela Des vacances en camp d’entraînement blèmes spécifiques des personnes en fauet le fera aussi longtemps qu’elle le pourra. L’enfance de Melanie Willimann, géographe teuil roulant. Elle les aide donc aussi à aller de profession, a pour ainsi dire été bercée aux toilettes quand c’est nécessaire. Tout Un grand merci à Melanie pour son engapar le fauteuil roulant. Sœur du handisporle monde ne le fait pas, concède-t-elle. Elle gement de longue date! tif Lukas Willimann, elle a participé aux camps pour enfants dès la première classe. «À l’époque, les entraînements du mercredi Courte pause pour les athlètes et leur accompagnatrice faisaient partie de notre programme de la semaine, ils étaient aussi ouverts aux frères et sœurs», raconte-t-elle. «Quand j’ai eu quinze ans, Paul Odermatt m’a demandé si je voulais aider pendant les camps d’entraînement pour les athlètes.» Elle aimait la vie au camp qu’elle avait découverte lors de sa période à la Jubla. C’est ainsi que les camps de Pâques, d’été et d’automne firent partie intégrante de ses vacances scolaires, tout comme elle devint partie intégrante de ces camps.

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