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LES BRÈVES DE SSFR

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À VOS CÔTÉS

À VOS CÔTÉS

NOUS PARENTS

Les parents font un travail de pionnier

Le bruit métallique des épées qui se croisent résonne dans le club d’escrime de Berne. Ici, Fred De Oliveira vit sa passion depuis dix ans, l’escrime en fauteuil roulant.

Faute de sparring-partners, sa mère, Kathrin Siegrist, a appris l’escrime pour Fred. Elle s’investit énormément pour qu’il s’adonne à ce sport. À la fois manageur, respon sable en communication, collectrice de fonds et coach, Kathrin endosse tous les rôles.

Pour elle, le plus grand défi est de devoir se justifier de cette implication. On la consi dère souvent comme une mère à l’ambition démesurée pour son fils. Mais pour Kathrin Siegrist, les réussites de Fred ne comptent pas. Elle veut simplement lui donner les opportunités qu’il mérite. Voir son fils concentré sur ses objectifs et travailler pour les atteindre en vaut la peine.

Informations www.freddeoliveira.ch (en allemand) www.spv.ch/escrime

GROS PLAN

CT de badminton

Depuis l’annonce de l’entrée du parabadminton au Jeux Paralympiques à Tokyo en 2020, l’intérêt pour ce sport n’a cessé de croître. Aujourd’hui, Sport suisse en fauteuil roulant compte 35 badistes en fauteuil roulant titulaires d’une licence. En outre, plusieurs joueurs non licenciés se renvoient régulièrement le volant.

En 2017, une nouvelle CT Badminton a été fondée. Ce n’est pas la première, car il y en avait déjà une entre 1997 et 2006. Paul Kurzo, qui pratiquait lui-même le badminton en fauteuil roulant et joue aujourd’hui encore un rôle important au sein du conseil exécutif en tant que vice-président du parabadminton à la Fédération mondiale de badminton (BWF), était en charge de la CT. Il y a 14 ans, l’ancienne CT avait été dissoute principalement en raison du manque d’intérêt. Sport suisse en fauteuil roulant s’est alors concentré sur les athlètes individuels. La nouvelle CT, dirigée par Tommy Moesch, souhaite booster la notoriété et la popularité de cette discipline. En tant que membre du comité central de Swiss Badminton, Moesch y représente les intérêts du badminton en fauteuil roulant. En 2017, un entraîneur national engagé et motivé a été trouvé en la personne de Michael Adamer, ancien badiste de ligue nationale B. La CT compte également un représentant des athlètes, Christian Hamböck, qui est aussi membre actif du cadre et, à ce titre, sait faire entendre la voix des athlètes au sein de la CT. En outre, il s’y occupe de certaines questions administratives.

Les Japonais sont considérés comme disciplinés et consciencieux. Lors de l’événement test pour les Jeux Paralympiques de Tokyo, Karin Suter a vérifié le bien-fondé de ce préjugé.

PETITS RATÉS

L’eau, une denrée précieuse

Notre championne suisse du badminton fut très étonnée en voulant acheter deux petites bouteilles d’un demi-litre au distributeur de la salle. «Une seule bouteille à la fois», déclara le bénévole, en montrant l’affiche sur le bureau. «Un athlète assoiffé n’ira pas loin avec une seule bouteille!», rétorqua Karin avant de s’engager dans une discussion avec l’homme qui précisa gentiment: «Mais vous pouvez revenir tout de suite.» Karin prit la première bouteille, fit une élégante pirouette et retourna aussitôt prendre la deuxième – tout simplement.

Site de la CT (en allemand) www.badminton.spv.ch

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