SPUR - NUMERO 1

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Be quiet. A talking woman likes a silent man.

San Francisco’s burning

mai 2025

numéro 1

écrit par stenia

COCACRYSTAL, TVSTAR

Vous vous souvenez quand la télévision ressemblait à quelque chose ? Moi, non.

Alors quand je suis tombée sur des vidéos de Coca Crystal sur Youtube, c’était un peu comme rencontrer la Vierge : je ne comprenais pas ce que je regardais mais j’étais sauvée. C’était comme ça que j’aurais voulu voir Anne Sinclair interviewer Mitterrand dans 7sur7, entourée d’un halo de fumette. Pivot parler anarchie en proposant à Debbie Harry de réaliser avec un lui un bœuf bourguignon. Coca Crystal était ma lumière au bout du tunnel, une autre manière d’envisager la télévision.

Son émission, c’était quelque chose d’impensable, d’inexplicable, un coup dans la gueule à cette culture dominante des années 60. If I Can’t Dance You Can Keep Your Revolution. Une femme au milieu d'un monde d'hommes, la nuit, à l'arrache, qui déblatérait sur tout et n'importe quoi, tout en prenant soin de montrer, une autre Amérique : celle des laissés pour comptes dont tout le monde se foutait. Aucune répétition, aucun script, chacun y allait un peu au talent, selon les disponibilités. Il s'agissait de laisser libre court au risque et à l'ennui. Parfois, l'invité était drôle, le propos brillant et puis soudain, ça pouvait juste partir en couilles, ne ressembler à rien, si ce n'est à des conversations embrumées de fins de soirées. Près de vingt ans à squatter l'antenne pendant une heure, à recevoir sur ce qui servait de plateau des grands noms du rock en passant par le trouduc du coin.

Née Jacqueline Diamond, Coca Crystal grandit dans une riche famille de Manhattan, entre un père vendeur de fourrure et une mère ancienne mannequin.

Clairement pas à sa place, Coca s'emmerde dans les écoles privées hors de prix que ses parents lui imposent et c'est tout naturellement qu'elle fera un passage éclair à la fac: le temps nécessaire à parfaire son éducation comprenant les joies du LSD et les tours à la case prison pour possession de marijuana.

Grande gueule, Madame Jacqueline Diamond roule sa bosse avant de se vendre pour 35 billets chaque semaine à la rédaction du East Village Other, où elle fait office de couteau suisse. Là-bas, elle y signe sous le nom de Coca Crystal ses premiers articles plus ou moins sérieux, nourris par son activisme politique et sa passion pour le chaos. Dans l'un deux, elle racontera notamment comment elle a fait fuir un cambrioleur en jouant de la guitare. Coca Crystal meurt en 2016, en laissant derrière elle un héritage foutrac, incarné par les principaux protagonistes du Saturday Night Live, sans que nous le sachions vraiment. Elle aurait voulu écrire sa bio, puis voir Drew Barrymore la porter à l'écran. Est-ce que Coca Crystal voyait vraiment la télé comme un art ? Est-ce qu'elle se considérait vraiment comme une figure influente de la contreculture ? Ou voulait-elle juste être connue ? Elle disait souvent que l'émission, c'était « la célébrité pour pas cher ». Il suffit parfois de peu.

Fuck is women’s money

We pay with our bodies

There is no purity in motherhood

No beauty

Just bribery

It’s all the fucking same

CRASSERA:GEE VAUCHER

yoga anti-flics

Posture : Recroquevillé, membres torsadés comme des chiffons.

Camouflage : Tas de linge sale dans un coin. "Sentir l'odeur du détergent. Ne pas éternuer."

Posture: Aplati au sol, colonne vertébrale courbée en moulure.

Camouflage: Contour de plinthe dans un couloir. "Contracter les mollets en bois. Les cafards sont tes alliés."

Posture: Corps plié en angle droit, membres rigides, tête rentrée.

Camouflage: Imite une étagère vide contre un mur.

"Respirer par le nez. Les flics ne regardent jamais vers le haut."

Posture: Enroulé en spirale, tissu (ou peau?) étiré entre les bras.

Camouflage: Se confond avec des rideaux épais.

"Battre des cils lentement. La soie et la sueur ont le même reflet."

You can’t sing the blues while drinking milk. annie anxiety

reine des ruines

Annie Anxiety, c’est pas juste un nom de scène. C’est un mood, un état d’alerte permanent, une secousse dans les tripes. New-Yorkaise d’origine, née au cœur du Bronx dans les années 60, Annie traîne dans les clubs crades où l’électricité saute plus souvent que la sono, mais où la fièvre ne baisse jamais.

À peine sortie de l’adolescence, elle balance son spleen sur scène comme d’autres balancent des bouteilles de bière : avec les dents serrées et le cœur à nu.lElle squatte les squats de Londres, trafique ses mots avec du dub, de l’indus, du spoken word, de l’étrange pur jus. Elle murmure, elle rugit, elle implose. On sait jamais trop si elle chante, si elle prie ou si elle jette un sort.

Ses morceaux ressemblent à des bouts de journaux intimes déchirés et brûlés aux coins. C’est désarmant, parfois moche, toujours vrai. Un groove de fin du monde, une voix de survivante tendre et furieuse. Pas besoin de tempo carré quand t’as l’âme qui boite. Little Annie, c’est aussi une peintre, une écrivaine, une ex-stripteaseuse mystique. Elle raconte tout sans filtre. Elle a été la muse des freaks, la copine des cœurs cassés, et la sœur cosmique de ceux qui trouvent encore de la beauté dans les ruines. En vrai, elle a toujours été là, dans l’ombre des projecteurs, entre un bar miteux et une chapelle désaffectée. Elle t’apprend qu’il y a de la lumière dans l’effondrement. Et que parfois, pour créer, faut juste arrêter d’avoir honte d’être à vif.

PENELOPE’S WORLD

Toutes les héroines punk finissent un jour par raccrocher les couteaux. Pour Penelope Spheeris, ça se traduit par un joli petit intérieur minimaliste. On aurait jamais pensé ça, elle qui ne pouvait pas blairer tout ce calme. Au final, le punk, c'est cette réaction quasi épidermique à un je t'aime qu'on fera tout pour transformer en haine. A presque 70 balais, celle qui a conduit d'une main de fer le docu en trois actes intitulé The Decline of Western Civilization, n'a rien perdu de sa crache, malgré les clébards modèle réduit qui courent dans le salon.

Réalisatrice du célèbre Wayne's World, je préfère citer Spheeris en tant que scénariste. Pour Suburbia d'abord, qui raconte la rencontre d'un môme de quinze piges qui s'ennuie profond avec une bande de punkos squatteurs, et puis The Little Rascals, avec son célèbre club, le He-Man Womun Haters.

Mais passionnée par les outsiders des années 80, Spheeris est surtout une voix importante de la musique underground de Los Angeles. Cette espèce de société secrète qui se retrouvait au Masque ou un tout autre endroit où seule l'élite allait du moment qu'elle avait le bon mot de passe (porno rocks, pour les intimes). Sous son oeil, nous avons pu voir évoluer toute une génération de groupes comme X, The Germs, the Circle ou encore Black Flag mais aussi découvrir le quotidien des punks sdf, pris entre drogues, problèmes psy et taule, loin de la gloriole des scènes musicales.

FITNESSPUNK

Heavens to Betsy – My Red Self 1. The Avengers – Corpus Christi 2. L7 – Packin' a Rod 3. Bush Tetras – Snakes Crawl 4. Bratmobile – Cherry Bomb (live) 5. ESG – UFO 6. The Bags – We Will Bury You 7. Team Dresch – Fake Fight 8. Frightwig – I’ll Talk to You and Smile 9. Teenage Jesus and the Jerks – Orphans 10.

G.B

“G.B.Joneshasanu authorityanduses preferencetoexplo sex,groupies,booz tornjeans,motorcyc outassaultagainst forassimilationof mainstream.She’se hero,whetheryou Believeitordon’t,sh queer’sb Arno

REBEL XEROX

J'aitoujoursbeaucoupaiméG.B.Jonespoursoncôtécouteau-suisse.Dessinatrice, éditricedezines,réalisatrice,sontravailestexposéàtraverslemondeetsesfilmsse fontlapartbelledanslesfestivalsetlesgaleries.

C'estparsesdessinsqueJonesobtientsespremierssuccès,publiésdanslefanzineJ.D.s (pourJuvenileDelinquents)qu'ellefondeavecBruceLaBruce,puisexposeàNewYork(àla FeaturedInc.)sesoeuvreslesplusconnuesdontsasérieTomGirls,fortementinspirée dutravaildeTomofFinlandoùellejouesurlescodesdesonunivershomérotiqueet d'hypermasculinité.Ellesevoitensuiteoffrirunepublicationdesontravaildansun bouquinsobrementintituléG.B.Jones.

Ellepasseensuiteàlacréationd'unhatezine,DoubleBill,oùl'onretrouveunelarge majoritésdecontributeursquifinirontdanslesrangsdufanzineGirlGerms.

Danslesannées2000,Jonesvariesessujetsd'étudeetsesdessinsdeviennentplus sombres:scènesapocalyptiques,voituresdéfoncées,monumentsenruine,mêléàun imaginairepaien.

Danslesannées80,Jonescommenceunecarrièremusicale.Elleenchainelesformations, naviguantdanslepunk,l'electroetl'expérimental,commeBunny&theLakers(uneseul epsortira,Numbers,aujourd'huicollectordeparsarareté).Puisellemontelegroupe FifthColumnoùellebosselabatterieetlaguitare.Lepremieralbumsortiraen1985,To SirwithHate.Toutunprogramme.

En90,All-TimeQueenoftheWorldsort,avecenprimeunclipvidéopourLikeThis.Mais c'est36-Cquicontientprobablementleurplusgroshit,AllWomenareBitchessurK Recordsen92etquiestchoisicommesingledelasemaineparleMelodyMaker.

Acôtédeça,Jonesapparaitdansdessideprojectscommeparexemplevocalistesur l'albumRaiseYourPavtotheSkyandBreakTheThucedugroupeitalienMariazNascenti ouencoreavecMinusSmiledeKidsonTVsurleprojetOperaArcana.

Niveauciné,c'estdansl'undergroundquel'artdeJonessedéveloppe.En90,elleorganise unJ.D.smovienightavecBruceLaBruceàLondresetSanFranciscooùdenombreux contributeursduzinesmontrentdesfilmsàpetitsbudgetssurcamerasuper8,telsque TheTroublemakersdeJones.L'undesesmeilleursfilmsresteraTheYo-YoGang,sortien 92,quitraitedusujetdesgangsdefillesetoùonretrouveparmiladistributionde nombreusesmusiciennestellesqueDonnaDreschdeTeamDreaschouencoreAnita SmithetCarolineAzardeFifthColumn,ungroupedepostpunkcanadiandesannées80 quiinfluencerafortementunegénérationdenanastypeKathleenHanna.

En91,elleapparaitdansNoSkinOffMyAssdeLuBruce,d'aprèsleslégendesurbainesl'un desfilmsfavorisdeCobain.

SonplusgrostafrestetoutdemêmeTheLoollipopGeneration,quimettratreizeannées avantdevoirlejour.

LA POPOTE DU SQUAT

no four, no future

LA PIZZA FROIDE

Ingrédients (t’as pas, tu remplaces) :

1 pain plat tout sec (piqué dans le bac des prix cassés du franprix du coin)

2 cuillères de sauce rouge mystère (ketchup ouvert depuis 3 mois, fond de boîte de raviolis mixé, sang séché après une bagarre)

1 oignon qui a germé (c’est pas un défaut, c’est un topping)

1 vieux poivron

Une conserve pas identifiée, mais pas gonflée = c’est bon Fromage (optionnel si vous retrouvez des pièces dans le canapé)

Chips écrasées / corn-flakes / levure maltée / clope mal roulée

1 filet d’huile d’oliver ou d’arachide ou de doute

Poussière d’amour et d’origan sur radiateur

Mode d’emploi :

Trouve une surface plate. Pas propre. Juste plate.

Étale ton pain dur comme si tu faisais une fresque murale.

Tartine la sauce avec une spatule improvisée faite d’un bout de carton à PQ.

Coupe les légumes à la main, balance les morceaux. Il faut du chaos visuel.

Ajoute les restes de boîte, même si c’est du cassoulet — la cuisine fusion est appréciée ici.

Gratte le fromage ou le champignon qui ressemble à du fromage.

Saupoudre de chips, poussière, herbes, restes d’espoir.

Laisse poser 10 minutes. Pas pour cuire, pour contempler l’œuvre.

Mange direct, debout, accroupi, ou assis sur un ampli HS. C’est froid, c’est dégueu, c’est la société dans laquelle on vit.

VARIANTE DIY HARDCORE POUR LES EMOS KIDS :

Remplace tout par :

1 clope

1 bière

1 larme

7 questions pour savoir si tu dois faire un câlin à un extincteur ou tout cramer

1. Quand tu ouvres ta boîte mail le matin, tu...

a. Ressens une légère envie de vomir.

b. Penses à te reconvertir en pigeon urbain.

c. Lis en diagonale puis cries dans ta tasse.

d. Lances un dé pour savoir à qui tu vas répondre salement.

2. Ton manager te demande “si t’as 2 minutes”, tu...

a. Cherches un moyen de t’éjecter par la fenêtre sans mourir.

b. Réponds "non" mais en langage Morse.

c. Ouvres ton carnet de phrases passives-agressives.

d. Te demandes si la prison vaut le coup pour un lancer de tasse.

3. Tes collègues parlent de leurs vacances à Bali pendant que toi…

a. Tu pleures sur ton ticket de métro zone 1-2.

b. Tu rêves de volcan et de sacrifice.

c. Tu googles “comment simuler un AVC pour rentrer chez soi”.

d. Tu leur réponds avec des images de guerre civile.

4. Ta pause dej ressemble à…

a. Un interrogatoire sous néons dans une cantine soviétique.

b. Une tentative de méditation dans un frigo vide.

c. Une séance de cris silencieux derrière la machine à café.

d. Une évasion dans un kebab glauque où personne ne parle.

5. Quand tu entends “team building”, tu…

a. Imagines des clous, des planches et un cercueil.

b. Fais une crise d’eczéma spontanée.

c. Demandes si c’est une blague ou une menace.

d. Te rappelles que tu n’as pas signé pour une secte.

6. Ton boss dit “on est une famille ici”...

a. Tu fais semblant d’appeler les services sociaux.

b. Tu réponds "Alors adoptez-moi et payez mon loyer".

c. Tu fais une recherche sur “inceste corporate”.

d. Tu cries “NON” intérieurement pendant trois heures.

7. Ton rêve secret quand t’es en réunion ?

a. Être kidnappé·e par des extra-terrestres nihilistes.

b. Que le wifi plante à vie.

c. Voir tous les PowerPoint fondre dans une flaque de vin rouge.

d. Hurler “je démissionne” et sortir par la climatisation.

Majorité de A

vas bien. Enfin, tu irais bien si l’humanité avait la décence de te utre la paix. Tes nerfs sont intacts, c’est juste que tu bosses dans remake de “Vol au-dessus d’un nid de bouffons”. Envoie quand même tes rapports avec des titres comme “La fin du monde mmence ici”. Pas leur laisser croire qu’ils sont chez grand-mère.

Solution: Porte des lunettes de soleil à l’intérieur, imprime des citations de Bukowski au bureau, parle à voix basse comme si tu planifiais une révolution. Spoiler : tu la planifies vraiment.

Majorité de B

Tu flottes entre lucidité et autodestruction. Tu n’en peux plus, tu le sais, mais tu mets quand même un smiley dans tes mails. Laisse un mot sur ton bureau : “Je suis parti·e chercher du sens. Revenez jamais.”

Solution: Lâche tout sauf l’ironie. Parle uniquement en citations de films d’horreur. Envoie des GIFs de guerre civile comme réponses pro. Refuse les réunions sauf si y’a du sang. Redessine le logo de l’entreprise en y glissant des pentagrammes.

Majorité de C

Ton niveau de stress ne vient pas de toi, mais du zoo humain qui t’entoure. Tu fais des efforts, tu joues à l’adulte responsable, mais les clowns en costard et les drama queens émotionnellement analphabètes te sucent la moelle.

Solution: sabote les réunions, change de trottoir, parle uniquement en citations de Lydia Lunch pendant une semaine. Commence toutes tes phrases par “selon ma secte…”. Tu verras, ça trie vite.

Majorité de D

T’es plus proche du compost que du salarié modèle. Ta boîte mail est devenue un cimetière d’espoirs professionnels. Chaque réunion est une descente de trip sans drogue, chaque tâche un cri silencieux dans l’espace. Ton corps est là, mais ton âme est partie vivre dans une forêt sans Wi-Fi.

Solution: Fuis. Change ton nom. Ouvre un bar à huîtres en Islande. Parle à des chèvres. Si quelqu’un t’appelle pour “prendre de tes nouvelles”, réponds avec un enregistrement de cris de mouettes.

I have chosen to focus on girls, not because the boys (where present) were any less stylish, but because girls in “subcultures” have been largely ignored or when referred to, only as male appendages.

Quelles soient rockabillies, mods, goths, rude girls, skinheads ou encore rasta, les filles issues de la subculture ont rarement été représentées, souffrant d'une longue tradition voulant les assimiler à de simples groupies superficielles, juste bonnes à s'habiller et à plaire aux garçons.

C'est ainsi qu'en 1980, la photographe Anita Corbin décide de s'immerger parmi ces frondeuses anglaises, histoire de remettre un peu les choses en perspective. Pendant près de deux ans, Corbin montre les liens qui unissent ces jeunes femmes, mais aussi les difficultés inhérentes à se faire une place dans des mondes profondémment masculins. Morceaux choisis.

PAR ANITA CORBIN

Écritdansunecaveavecuneclopemouillée etuncouteaudanslapochearrière. Cemois-ci,lesplanètess’enbattentlarace. Ettoiaussi.

Bélier

Tu veux tout niquer ? Commence par ton propre ego.

Signe vital: Tu cries « ANARCHIE », mais t’as peur des pigeons.

Conseil cosmique: Dors. Ou meurs. Le reste, c’est du marketing.

Taureau

Tu veux fumer en paix, mais le monde te colle tel Macron qui veut sucrer ta sécu. Taux de punk: 9/10 (tu perds un point, t’as pleuré devant une pub pour de l’adoucissant).

Rituel du mois: Embaume-toi des larmes de tes exs. T’appartiens à personne

Gémeaux

Tu changes d’avis toutes les cinq minutes. Tu fatigues.

Alerte lunaire: T’es à deux doigts de créer un groupe noise avec un aspirateur.

Sexe, drogues, et...: Rien. T’as pas rechargé ton tel.

Cancer

Ton cœur est un squat à l’abandon, tagué de “je t’aime” et d’ordures affectives.

Tendance actuelle: Tu vis dans une boucle VHS rayée où t'es toujours le figurant.

Astuce survie: Recycle-les en parole de chanson inaudible. Personne les reconnaîtra.

Lion

T’as l’aura d’un Jésus bourré en cuir synthétique. Mais t’es vide à l’intérieur.

Actu astrale: Le Soleil te regarde de travers. Tape-le.

Objectif du mois: Devenir la mascotte d’un bar lesbien fermé en 2007. Vierge

T’as une to-do list pour fuir la réalité. Spoiler : ça marche pas.

Chiffre du mois: 666 (c’est ton nombre de pensées par minute).

Mets ça sur ton frigo: "J’ai nettoyé ma vie comme un scalpel nettoie une plaie."

Balance

Tu flottes comme une clope dans un café froid. Joli, mais pathétique.

Relation karmique: Ton miroir te ghoste.

Mood du mois: Mi-larmes mi-libido. Pleure dans les bras d’un inconnu moche. Scorpion

Tu dis rien. T’es celle qui survit dans un film d’horreur parce qu’elle a pas parlé.

Prophétie noire: Tu tomberas amoureux·se d’un vampire marxiste.

Leçon de vie: T’as pas besoin d’un psy, t’as besoin d’un cercueil portatif.

Sagittaire

Tu veux partir loin. Sauf que t’as que 4,23€ sur ton compte et un ticket de métro périmé.

Vision astrale: Tu crèves de liberté, mais t’arrives même pas à finir un email. Hack existentiel: Pars en trip dans ta tête, mais préviens personne.

Capricorne

T’es né·e avec un agenda dans le crâne. Ce mois-ci, déchire-le.

Flash info: Tu bosses trop. Tu meurs lentement.

Médicament: Une orgie sentimentale ou une panne de réveil. À toi de voir.

Verseau

T’es en avance sur ton temps. Malheureusement, ton temps est un échec. Tatouage astral: Un modem 56K qui crie.

Message de l’au-delà: Personne ne comprendra jamais ton projet de romanmanifeste. Et c’est ok.

Poissons

T’es doux comme une lame rouillée dans un bain moussant.

Mood: T’as encore rêvé que tu te noyais dans une piscine de vin rouge. Mission cosmique: Deviens ton propre groupe de post-punk ukrainien fictif.

DISCLAMER

La fin, c ’est toujours toi qui l’écris. Même en ruines. Surtout en ruines.

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