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II. 3.1.3. Pilier 5- Femme, paix et sécurité
- ‘’UJAMA’’ dont la mise en œuvre a démarré depuis le mois de novembre 2020 par le consortium ZOA, KUA et PSVS. Il s’exécute dans le cadre des piliers dialogue démocratique, sécurité, restauration de l’autorité de l’État, et femme, paix et sécurité ; - ‘Muchango wetu kwa amani ‘’mis en œuvre depuis novembre 2020 par le consortium Interpeace, APC, SOFAD. Il est axé sur les piliers dialogue démocratique, réinsertion, réintégration et relance Socioéconomique (RRR), et femme paix et sécurité.
1 Plaine de la Ruzizi, le moyen et haut plateau d’Uvira et de Mwenga couvrant ainsi une partie du territoire de Mwenga et de Walungu, et le territoire d’Uvira et dans la zone prioritaire 2 couvrant le territoire de Fizi
II.2.0. Les indicateurs clés ayant progressé
Le dialogue démocratique a connu une progression de 3% notamment sur la perception de sécurité avec les autres groupes ethniques dans le territoire de Fizi. Cela est justifié par le fait que les enquêtes n’ont touché qu’un seul bloc ethnique. Cependant, l’étude longitudinale qualitative infirme cette perception car la relation entre les deux groupes ethniques est caractérisée par la méfiance due aux conflits armés intercommunautaires, les tueries intercommunautaires, la xénophobie entre les blocs ethniques Bantu et Nilotique. Le focus group aborde dans le même sens. La Restauration de l’autorité de l’État a également connu une progression de 4 %, plus précisément sur la perception liée à l’accès à la terre. Seules les analyses des partenaires lors de la boucle rétroaction confirment cette tendance qui est justifiée entre autres par le contrat de métayage entre les paysans sans terres et certains grands concessionnaires dans le cadre du projet UJAMA qui a permis aux paysans sans terre d’y avoir accès pour l’agriculture. Cependant, l’étude longitudinale et le focus group contredisent cette tendant pour des raisons diverses notamment la persistance des conflits fonciers entre autorités et communautés ainsi que les problèmes liés aux limites des parcelles et les envahissements des champs par les non originaires du milieu. Le pilier femme, paix et sécurité a connu une amélioration de 2% à Fizi, particulièrement concernant la perception des communautés sur la prise en compte des opinions des femmes et membres des groupes marginalisés dans les solutions participatives mises en œuvre dans le cadre du processus de paix. Les résultats de l’étude longitudinale qualitative et ceux de focus groupent confirment cette tendance par la prise de conscience du rôle de la femme mais aussi l’implication des femmes dans la gestion de la cité (Femme cheffe d’avenue) et la participation des femmes à l’élaboration de la stratégie du Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et Stabilisation (PDDRCS). A Uvira, on note une amélioration de 5% de la perception des communautés sur la prise en compte des opinions des femmes et membres des groupes marginalisés dans les solutions participatives mise en œuvre dans le cadre du processus de paix. Cette hausse s’expliquerait par l’intégration des femmes dans le processus de prise de décision au niveau local selon les analyses des partenaires des FCS lors de la boucle rétroaction. Le focus group aussi aborde dans le même sens en affirmant que les requêtes des femmes sont répondues favorablement et que, grâce au plaidoyer mené après la sociothérapie par ces dernières, il y a eu nomination des chefs d’avenue femmes. La situation sécuritaire a également connu une progression de 11%, notamment la confiance des communautés envers les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Cela se justifie par les patrouilles qu’effectuent les FARDC et leur rapprochement avec la communauté à travers leur participation aux réunions des CLSP, la réception des dénonciations des auteurs d’insécurité faites par la communauté, la tenue des réunions de sécurité impliquant toutes les couches de la population selon la boucle rétroaction. Le focus group soutient que les FARDC font bien leur travail et cela permet à la population de vaquer à ses occupations quotidiennes sans problème Une augmentation de 28% de la confiance des communautés envers la Police Nationale Congolaise (PNC) a été enregistré. Elle est justifiée, selon la boucle rétroaction, par l’amélioration de la qualité