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II.3.2.4. Pilier 5- Femme, paix et sécurité

moyenne serait due à la diminution des discours de haine, mais également à la bonne collaboration des communautés locales avec les réfugiés et l’inclusivité des communautés dans les structures communautaires. Selon les analyses des partenaires des FCS lors de la boucle rétroaction, cette baisse de tendance s’expliquerait par : - L’attribution des vols des vaches à certaines communautés ; - Les conflits au Nord-Kivu (guerre M23) qui a eu un impact sur les communautés. Les communautés qui semblaient vivre en cohésion tendent vers la méfiance, citons le cas de la méfiance de la communauté Bantu qui accuse la communauté Nilotique (tutsie) de faire allégeance aux M23; - La manipulation des communautés par les politiciens à des fins électorales ; - L’hypocrisie développée par les communautés qui font semblant de vivre ensemble mais la méfiance reste toujours. Les causes profondes de la méfiance entre les communautés n’ont pas encore été résolues ;

- La dualité des pouvoirs ; - La proximité de la plaine de la Ruzizi avec les frontières des pays voisins (Rwanda et Burundi), et les enjeux sur la balkanisation. De même, il s’observe une baisse de 4% (53% au 2ème semestre 2021 contre 49% au 1er semestre 2022), sur la perception de l’impact des projets de consolidation de la paix pendant ce semestre. Selon les analyses des partenaires lors de la boucle rétroaction, cette régression de tendance s’expliquerait par : - L’absence de mise en œuvre des plans d’actions issues de dialogues ; - Les ressources insuffisantes par rapport à la zone ne permettant de couvrir tous les besoins en stabilisation ; - L’absence de la dimension humanitaire dans le paquet du projet ; - L’absence de flexibilité de certaines lignes budgétaires pouvant permettre au projet de couvrir certains besoins identifiés selon le contexte ; - L’Insuffisance de ressources pour la mise œuvre des activités de réinsertion socioéconomique.

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