06
BUSINESS INTELLIGENCE
FR.FOKUS-ONLINE.BE
Datas or not datas? Savoir, câest pouvoir Le Edge Computing LâEdge Computing permet, Ă lâinverse du Cloud, de rĂ©partir de petites infrastructures IT (conteneurs par exemple), hĂ©bergeant serveurs et stockage, sur un territoire limitĂ© (commune ou rĂ©gion par exemple). Alors que le transfert de vos donnĂ©es dans le Cloud doit parfois traverser plusieurs pays et donc diffĂ©rents rĂ©seaux IT, lâEdge Computing permet de collecter des donnĂ©es, les traiter et renvoyer des rĂ©ponses beaucoup plus rapidement Ă lâutilitĂ© plus immĂ©diate comme la gestion du trafic autoroutier et/ou lâinteractivitĂ© avec lâIA de voitures autonomes.
Le Cloud hybride Il est possible de dĂ©ployer un cloud privĂ©. De maniĂšre trĂšs simplifiĂ©e, cela revient Ă dĂ©ployer une infrastructure IT (serveurs, stockage et rĂ©seau) sur site avec les couches logiciels offrant les mĂȘmes fonctionnalitĂ©s que celles trouvĂ©es dans les Clouds dit publics. Combiner son Cloud privĂ© avec un ou des Clouds publics permet ainsi de mieux rĂ©pondre aux contraintes sur la protection des donnĂ©es personnelles/sensibles.
De nouveaux comportements accompagnent le tournant numĂ©rique des entreprises, parmi lesquelles, le « data management ». Ces donnĂ©es, de plus en plus prĂ©cieuses et sĂ©curisĂ©es, forment le socle des nouvelles prises de dĂ©cision, câest la « Business intelligence ».
E
ncore faut-il que les entreprises soient Ă©quipĂ©es et leur personnel formĂ© Ă ces nouveaux comportements. Une problĂ©matique particuliĂšrement difficile Ă gĂ©rer pour les indĂ©pendants, seul face Ă un « data management » sans cesse plus Ă©nergivore et chronophage. Il faut pourtant veiller de prĂšs sur ces sacro-saintes donnĂ©es, comme en tĂ©moigne Brice Goutier, consultant indĂ©pendant, expert dans la gestion des donnĂ©es. « Les donnĂ©es sont le nerf de la guerre et sâavĂšrent vitales pour toute sociĂ©tĂ© ou indĂ©pendant. » Il a Ă©tĂ© plusieurs annĂ©es Ă la tĂȘte dâune sociĂ©tĂ© informatique qui vendaient, notamment, des solutions de sauvegarde Cloud. « Imaginez les consĂ©quences si vous perdez toute votre comptabilitĂ©? Une fausse manipulation et on a vite fait dâeffacer un fichier par mĂ©garde. Sans parler des diffĂ©rents crypto-virus et autres âmalwaresâ qui trainent sur le net. La majoritĂ© des documents produits doivent donc ĂȘtre en sĂ©curitĂ©. Et les bonnes pratiques de base sont les mĂȘmes, peu importe, de fait, la taille de lâentreprise. » Mais stocker pour stocker nâaurait aucun sens, encore faut-il savoir sâen servir. Câest lĂ quâintervient le concept de « business intelligence ». Egalement connue sous le nom dâ« informatique dĂ©cisionnelle », cette pratique regroupe lâensemble des outils et mĂ©thodes visant Ă
transformer des donnĂ©es Ă©parses en informations pertinentes pour les chefs dâentreprise dans leurs prises de dĂ©cisions stratĂ©giques. Lâanalyse de donnĂ©es peut les aider Ă comprendre les grandes tendances commerciales ou lâĂ©volution du contexte sectoriel par exemple.
ciates », fondĂ©e par leurs parents. « Nous avons suivi de trĂšs prĂšs ce quâest âla mutation digitaleâ et le traitement de donnĂ©es. La «âBusiness Intelligenceâ» est au cĆur de lâactivitĂ© dâune sociĂ©tĂ© de nos jours. » Face au dĂ©fi des datas, il pointe un possible un choc des gĂ©nĂ©rations.
La Business Intelligence est bien au cĆur de lâactivitĂ© dâune sociĂ©tĂ© de nos jours.
David Vandenbrande a repris avec sa sĆur Julie le flambeau de lâagence de communication « CarrĂ© Asso-
« Certains collaborateurs étaient déjà présents dans la société du temps de nos parents, ils ont dû se
former Ă lâutilisation de certaines technologies. Nous les formons par exemple Ă utiliser les bonnes donnĂ©es au bon moment. » Le tri de donnĂ©es et leur nettoyage est aussi un axe de formation essentiel. « Il est complexe de gĂ©rer tous les logiciels de conversation utilisĂ©s par nos clients. Ce qui donne, au final, des donnĂ©es de types parfois trĂšs diffĂ©rents qui doivent cohabiter. Cette diversitĂ© des datas constitue aussi un fameux dĂ©fi pour lâavenir de nos activitĂ©s qui muent de plus en plus vers le digital. » Le datas management reprĂ©sente enfin un troisiĂšme dĂ©fi: lâafflux de donnĂ©es requiert de lâespace, ce qui a un coĂ»t. Logique, donc, que le data management aborde aussi lâaspect de conservation des donnĂ©es, comme celui de leur⊠disparition. DâaprĂšs le consultant Brice Goutier, « du point de vue juridique, une entreprise est censĂ©e conserver ses donnĂ©es vitales pendant sept ans. Je conseillerais dâadopter une politique dâarchivage pour ces donnĂ©es critiques, comme la comptabilitĂ©, les rapports, les contrats, ou encore les commandes. On appelle ces donnĂ©es des âcold dataâ. Car elles ne sont plus modifiĂ©es et ne doivent normalement plus ĂȘtre traitĂ©es ou consultĂ©es. AcquĂ©rir et conserver les donnĂ©es reprĂ©sente un dĂ©fi. Mais sâen sĂ©parer aussi! » TEXTE FRĂDĂRIC VANDECASSERIE






